Telechargé par LordStrike

Classer, Nommer - La construction sociale des categories S3

publicité
lOMoARcPSD|9549288
La construction sociale des catégories Semestre 3
Sociologie (Université Lumière-Lyon-II)
StuDocu is not sponsored or endorsed by any college or university
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
Nommer, classer : la construction sociale des catégories – Loïc BONNEVAL
Cours n°1 – 20 septembre 2018
INTRO :
– Classer, catégoriser : opérations intellectuelles fondamentales.
*Diversité et complexité du réel – classement comme regroupement de cas
hétérogènes.
*Catégories à la base de nos opérations cognitives courantes des plus simples au plus
complexes. (Dans tous les aspects de notre vie quotidienne jusqu'aux aspects plus
complexe nous sommes habitués à tout classer (gens, nourriture...))
– S'interroger sur le sens des mots
*Nécessité de s'appuyer sur des notions rigoureuses (Classé les gens : famille, amis..)
* Au delà des définitions : principes de classements, relations entre catégories (comparaison, effet).
Très souvent les catégories se définissent de façon rationnelle les unes par rapport aux autres.
– Penser le rapport entre catégories du sens commun et catégories des sciences sociales.
*Des scientifiques confrontés aux notions du sens commun (catégories médiatiques,
politiques et courantes.). Même les catégories dîtes « scientifiques » ne sont pas
neutres.
*Les catégories des sciences sociales ont des effets sur la société étudiée. Les enjeux
sont de voir comment les catégories crées par des chercheurs en sciences sociales se
démarquent des autres.
Définir prénotion :
S'écarter des catégories du sens commun : Durkheim et les prénotions.
– Emile Durkheim et M. Mauss « de quelques formes primitives de classification'L'année
sociologique, 6. 1993
* Le sociocentisme dans l'élaboration des catégories.
Durkheim dans la construction des catégories sociologique va mette l'accent sur la rupture avec le
sens courant. Dans « Les règles de la méthode sociologique » il reprend la démarche de Descartes
(tout remettre en question). Cette démarche va s'illustrer de plusieurs façon comme sur la genèse
des catégories. Il va notamment développer toute une approche de la jeunesse sociale des
catégories. Sa représentation du monde s'enracine dans l'organisation sociale. Et d'une certaine
manière on privilégie les représentations sociales et non les représentations de ce que l'on peut voir /
entendre.
Si on classe les animaux en fonction du fait qu'ils nagent, qu'ils volent... On utiliser ce que l'on
voit /entend. Pour Durkheim cette représentation nous met un filtre.
Avant la vision de l'espace correspondait à la vision du monde en clan → Totemisme (def à revoir).
On a une vision du monde qui passe au filtre de cette organisation sociale et de cette organisation en
clan.
L'intérêt d'étudier ces tribus / ces clans, ceux qu'on appelait à l'époque « les primitifs » c'est de voir
les bases de la classification (comment on fait les classes, les catégories..) c'est à partir de
l'organisation sociale. Ce modèle à tendance à s'estomper.
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
– Les prénotions (Les règles de la méthode sociologique 1895)
*« Nous nous représentons les aspects les plus généraux de l'existence en gros et par
à peu près, et ce sont précisément ces représentations schématiques et sommaires qui
constituent ces prénotions dont nous nous servons pour les usages courants de la vie.
Nous ne pouvons donc songer à les mettre en doute puisque nous la percevons en
même temps que la notre. »
→ Ces prénotions, ces visions de faussés plus schématique du monde qui nous entoure, ce sont des
prénotions qui nous suffisent au quotidien. Ce qui est intéressant pour Durkheim c'est que non
seulement ces prénotions sont erronées, floues et schématiques. Elles sont aussi soumises à un biais
de confirmation. On ne cherche pas à les remettre en cause. Elles sont évidentes car elles forment
notre environnement.
Un des exemple c'est celui de l'astrologie. L'astrologie se pose parfois sur le débat on y croit / on y
croit pas. Il y a cependant un biais de confirmation car on a le cas ou les cas se confirment ou ne
sont confirment pas. On ne laisse passer que ce qui va dans le sens qu'on se représentait déjà avant.
Qui viennent confirmer ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir.
*« Les faits n'interviennent alors que secondairement à tire d'exemple ou de preuves
confirmatoires, ils ne sont plus l'objet de la sciences. Celle-ci va des idées aux
choses, non des choses aux idées. »
→ On part de ce qu'on croit savoir d'une situation pour au final juste chercher ce qui va nous aider à
confirmer.
Ce qui va conduire Durkhein à un travail de rupture avec les prénotions. A remettre en question ce
qu'on croit savoir et qui nous parrait évident et à le prendre en objet d'étude.
– La rupture avec les prénotions
• Prénotions comme fait sociale
• Définitions sociologiques indépendantes des prénotions.
→ Les prénotions sont plus larges que les préjugés. Les préjugés sont des jugement de valeur et les
prénotions vont au delà. C'est ce que l'on croit savoir.
Prendre les prénotions comme base de nos études. On parle de collectes des faits (Statistiques..) et
aboutir à des définitions, des catégories indépendantes des prénotions.
Le chercheur est poussé à un travail d'objectivation qui soit indépendant des prénotions.
Des modèles de compréhension du réel, l'idéal-type selon Weber.
L'approche à la Durkheim est souvent opposée à celle de Marx Weber.
– Essais sur la théorie de la science (1904 – 1917)
Il avait une vision différente du travail sociologique, elle est dite plus compréhensive. Il donne plus
d'importance à la façon dont les gens réalise leur actions quand pour Durkheim cette façon de
réaliser et biaisé.
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
– Complexité du réel et nécessité d'instruments intermédiaires permettant la comparaison.
Le point de départ de Weber est différent. Il prend des catégories plus englobante.
Il a beaucoup utilisé la sociologie historique. Il cherche la comparaison, ce que l'on peut regrouper
dans des catégories pour produire de la connaissance. Cela l'amène à comparer des systèmes
politiques, socio... différents. Il a donc énormément de cas différents. Il choisit donc de les
comparer et pour les comparer il doit les regrouper en certaines catégories. Il aboutit qu'il ne peut
que trouver des instruments de comparaison qui permettront de décrire la réalité le mieux possible.
– L'idéal-type
*Sélection de traits pertinents, regroupement d'observation et démarche comparatiste
*Irréalité de l'idéal-type
*Usage de l'idéal-type
Définir idéal-type
L'outil qu'il met en avant est « L'idéal-Type ». L'idéal-type correspond à une catégorie qui va
essayer de regrouper des situations différentes sous une même appellation qui leur conviendra.
L'idée de Weber c'est de partir d'un grand nombre de cas / opérations et d'y chercher des traits
pertinents qui lui permettront de construire un idéal-type.
Exemple : Le développement de l'état moderne et de l'état basé sur la bureaucratie. Pour
comprendre la disparité il a regardé la bureaucratie dans l'histoire pour voir les différences
d'organisation. Il a par exemple vu la différence pour la sélection des fonctionnaires dans ces
bureaucratie (Génétique, élection, concours, choix par le représentant...).
Weber compare beaucoup d'organisation et en retire un idéal-type.
On va se servir de l'idéal-type comme d'un outil intermédiaire pour mettre de l'ordre dans notre
organisation. Cela permet de se donner une représentation de la réalité qui soit à peu près juste et
qui soit maniable. Cet technique de l'idéal-type est utilisée par beaucoup de sociologue qui organise
leur recherche sous type de profil.
– Exemple : « L'éthique protestante » et « l'esprit du capitalisme »
Définir Capitalisme
La grande question de Weber cest pourquoi en Europe les grandes puissances ont pris la direction
du capitalisme. Pourquoi en Europe et pas ailleurs. La plus connue porte le lien entre le
développement de la religion (surtout protestante) et du capitalisme. Les pays protestants se sont
plus rapidement développés (Royaume-uni, Pays-bas..).
En gros c'est un paradoxe assez apparent entre la religion protestante qui prônent un mode de vie
plutôt austère et un mode de vie capitalisme qui prône un mode de vie plus vivant.
Il trouve alors un texte de B. Francklin sur le capitalisme qui d'après Weber représente l'idéal-type
de l'esprit du capitalisme. Ce n'est pas seulement une recherche du profit mais aussi une éthique du
travail et des affaires. La réussite dans le travail et les affaire est le signe d'un travail important,
d'une certaine honnêteté et puis d'une certaine austérité. L'idée c'est que quand on fait des profits on
les réinvestit, on les réinjecte dans l'économie. Ce n'est donc pas qu'un un esprit de cupidité selon
Weber.
Même chose pour l'éthique protestante. Il a fait bcp d'observation sur l'église protestante. Il a choisi
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
un angle qu'il trouvait le plus représentatif pour le rapport entre religion et économie.
Il a choisi le Kavinisme (?) (branche du protestantisme). Ils pensent que les hommes ne peuvent
pas influencer dieux. Ceux qui iront au paradis sont déjà élus avant, quoi qu'on fasse. Bien sur ceux
qui adhèrent à cette doctrine pensent être les élus. Ils pensaient aussi qu'il devait y avoir des signes
qui montrent cette éléction, qu'ils devaient le montré. Ils devaient donc éviter la fantaisie, la
cupidité.... Il en est sorti que plus on travaillait, plus on avait une éthique du travail plus cela
montrait que l'on faisait parti des élus. Il ne fallait pas profiter de ses richesses et de son existence.
Donc le capital ingéré était réintégré dans la société économique pour ne pas montrer leur richesse.
Donc on voit le lien entre cette religion qui donne l'idéal-type du travail qui est le même idéal-type
que le capitalisme.
Cela permet de comprendre une relation entre deux phénomènes qui paraissent totalement éloignés.
Les catégories comme construction sociale : L'analyse des statistiques selon Desrosières.
– La politique des grands nombre (1993)
• Histoire des catégories statistiques : Mettre en équivalence des phénomènes distincts.
• L'exemple de la moyenne (Quételet)
• « Il est difficile de penser en même temps que les objets mesurés existent bel et bien
et que cela n'est qu'une convention.
Il veut montrer comment ont été élaborés les différents outils statistiques à travers l'histoire.
Comment ils ont participé à des enjeux sociaux importants dans le monde.
La moyenne c'est une construction de Quételet qui pensait que la moyenne avait une réalité. Il
existait un homme moyen qui représentait une réalité sociale. Ce qui la conduit à créer cet
instrument de la moyenne. Maintenant quand on réutilise la moyenne c'est un mode de calcul.
Aujourd'hui c'est un outil très neutre alors qu'à l'époque il pouvait être servi pour des séparations
raciales par exemple.
Desrosière cherche donc à explorer tous ces outils à travers l'histoire et voir leur évolution.
Il fait le lien entre cas particulier et la catégorie qui est construite. Il pense en même temps que les
objets mesurés existent bel bien mais que c'est une convention historique et abstraite.
Si on prend l'exemple des PCS, des statisticiens ont classés tel métier dans tel PCS et en même
temps une réalité car les gens se considère dans ces PCS, cotise pour ces PCS...
– Les catégories socio-professionnelles 1988, trois dimensions de l'analyse des catégories
• Statistiques : Est-ce que les catégories construites sont hétérogènes / Homogène. Estce qu'elles sont viables est ce qu'elles ont du sens. (La catégorie ménage (famille)
devrait être compliquée à utiliser (enfants en garde alternée, personnes pas toujours
dans le ménage..) )
• Politique : Faire exister, représenter, stigmatiser.. (On classe les écoles par zone
(ZEP..)
• Cognitif : Diffusion des catégories statistiques dans les représentations communes.
Elles se diffusent dans la société et sont reprises par la société.
PLAN DU COURS :
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
I. Catégories médiatiques, critiques sociologiques
1) Bobos
Livre : Les bobos n'existent pas
A) Originies du terme et signification
A) a) Les origines du terme
Bobo vient d'un livre publié par le jounaliste David Brook – Bobos in paradise en 2004.
C'est un travail journalistique et pas sociologique. C'était un journaliste spécialisé dans l'évolution
de la société. David Brook décrit une partie des gens auxquels il est confronté dans sa vie perso et
pro à New York. C'est un milieu imbibé par la culture et très fortuné. Il décrit des traits de
personnalité/ Fonction de se comporter assez nouveau. Pour lui il ne s'agit pas d'une bourgeoisie
traditionnelle. Ce sont plus des gens qui mélangent la vie d'artiste et la vie bourgeoise. Il utilise ce
livre pour décrire ce milieu. Dans le livre il dit que les bobos se sont imposés et que leur valeur se
seraient imposées à travers la société.
Bobo est la contraction de Bourgeois-Boheme. Ce sont des termes qui nous renvoient au XIXe
siècle.
Bourgeois : Il y a une morale sexuelle et familiale très encrées et très fermes. Ils sont conservateurs.
Bohème : Milieu artiste et un peu marginal et en opposition avec la Bourgeoisie. Liberté dans les
mœurs... Plus populaire.
La bourgeoisie et la bohème se construise comme des antagonistes au XIXe siècle.
David Brook est conscient d'associer deux termes qui ne vont pas ensemble. Dans son esprit c'est
pas tellement cette opposition qui se joue. C'est plutôt l'opposition entre la classe supérieur
Américaine qui est en train de s'imposer et cette nouvelle vague.
Il y a une grosse contre-culture qui se construit en rupture avec cette image de la classe moyenne
conservatrice Américaine. Les bobos créent un mode de vie Alternatif, il y a une rupture avec la
société de consommation.
Le développement de cette contre-culture peut être considéré comme l'imposition d'une nouvelle
classe sociale. C'est une sorte de conciliation entre les deux. Les bobos empruntent à la fois à la
classe moyenne traditionnelle (comportement typique de la bourgeoisie et un mode de vie plutôt
confortable. ) et à la contre-culture (idées : écologie, progressisme, cosmopolitisme, mondialisation,
échanges culturelles...).
Il y a une forme de récupération, de dissolution de la valeur critique dans une forme renouvelée de
société de consommation. Parmi les formes culturelles que David Brook va décrire, beaucoup ont
un rapport à la consommation.
Pour lui la lutte des classes est terminée à cause de cette conciliation qu'il voit chez les bobos que ce
soit dans le progressisme, l'immigration, l'évolution des mœurs sexuelles et familiales... Il n'y a plus
de lutte de classe, c'est une sorte de centrisme sans opposition.
Ce monde pacifié fait que l'approche de David Brook prend une portée beaucoup plus générale et
devient une description de l'ensemble de la société. Les valeurs des bobos se sont diffusées à toute
la société Américaine.
Ce n'est pas une enquête sociologique.
Ce qui lui est reproché par certains sociologues c'est d'étendre à une société le comportement d'un
petit groupe.
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
b) Evolution des significations et enjeux politiques
Le terme continu à être très utilisé en France mais très peu aux Etats-Unis où on parle plutôt de
Hipster aujourd'hui.
En France le succès à été presque immédiat. Le livre a été traduit rapidement. Il a eu un énorme
succès médiatique (TV, presse..) pour deux raisons :
La première c'est qu'en 2001 les grandes villes Françaises sont passées à Gauche (Paris, Lyon...). Le
livre de David Brooks pouvait expliquer cette situation.
La seconde c'est que les traits de comportement étudiés par David Brooks, entraient très largement
en écho avec ce que pouvait vivre les gens qui travaillent dans les médias. Ce style de vie un peu
bohème et un peu Bourgeois, ces valeurs politiques, le goût pour ce qui est branché, à la mode,
phénomène émergent, qui sortent un peu des sentiers battus.
On avait là deux raisons (politique et sociale) qui expliquent le succès de l'ouvrage. Ce succès c'est
ensuite confirmé. Le terme de bobo c'est diffusé dans le langage courant. Il est venu mettre un nom,
pour beaucoup de gens, sur ce qu'ils vivaient. Renaud a fait une chanson en 2006 qui s'appelait « les
bobos ».
Il a aussi connu un succès en étant utilisé dans la sphère politique, principalement à droite pour
désigner ces classes moyennes supérieurs qui votent à gauche. Ce terme a remplacé le terme de
« Gauche-caviar » soit ceux qui étaient aisé mais qui votait et qui amenait des idées plutôt de
gauche. Aujourd'hui encore, Laurent Wauquiez ou Marine Le Pen utilisent encore beaucoup ce
terme. Ils s'en servent comme un terme caricatural.
Le terme est utilisé souvent pour invalider un certain nombre de valeur qui sont portées par ceux qui
sont désignés comme des bobos. Plutôt qu'attaquer directement les valeurs de l'écologie, du
progressisme... car ça ne se dit pas. Ils préfèrent attaquer les bobos directement.
« Facile de dire qu'il faut utiliser le vélo en ville pour l'environnement MAIS quand on habite loin
du centre comme les plus pauvre on a besoin d'une voiture. »
Les bobos sont décrit comme vivant dans une bulle et bénéficiant d'énormément de privilèges. Ça
montre aussi que le succès du terme repose aussi sur la façon dont il va être instrumentalisé.
Le bobo permet donc maintenant de désigner tout est n'importe quoi. C'est devenu un terme que l'on
utilise surtout dans un objectif politique.
Le terme de bobo n'est pas le seul qui a été utilisé pour décrire ce qu'il se passait dans les grandes
villes. D'autres phénomènes ont pu être développé :
– Classe créative - Richard Florida (urbaniste) : Il parle de l'émergence d'une classe
créative. Dans les grandes villes qui sont les lieux où se concentrent les effets de la
mobilisation, émerge un nouveau fait social qui est caractérisé par son attrait à
l'innovation. Le but des grandes villes est d'attirer ces gens qui innovent (ingénieurs,
artistes, scientifiques...). Tous les secteurs qui portent une certaines innovation et qui se
développent dans le processus de mondialisation. Les contours de la classe créative sont
assez larges et flous. L'idée c'est que la cohabitation et la co-existence de tous ces gens
crée une certaine effervescence dans lequel les idées circulent, les nouvelles idées
peuvent se développer et le milieu est favorable à l'innovation. Cela ressemble plus ou
moins aux bobos décrient par David Brooks. Mais dans une perspective totalement
différente. Ce n'est pas politique ou journaliste mais c'est une démarche d'urbaniste. Il
pense que toutes les villes doivent attirer cette classe créative. Il faut tout mettre en
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
œuvre : Transports en commun, logements, activités. Toujours dans une idée
d'affrontement entre grandes villes. Il y a des conséquences sur les politiques
d'urbanisme des villes à travers le monde. Par exemple à Lyon la fête des lumières ou la
rue de la République. Le but est de mettre en valeur une certaine image de la ville. C'est
moins connu et ça c'est moins diffusé que la théorie du bobo mais cela quand même eu
une certaine impact sur l'urbanisme des grandes villes.
Le terme de bobo est très critiqué par les sociologues :
Le caractère du terme est trop flou car il peut désigner beaucoup de monde. Il porte une idéologie
que l'on a vu dès le livre de D. Brooks. C'est celle de la fin de la lutte des classes, d'un monde
pacifié... De plus, le fait que ce terme soit constamment utilisé dans le jargon politique le
décrédibilise. Il tend à produire plus de confusion qu'il n'apporte d'information.
Les sociologues n'utilisent donc pas de terme qui caractérise un groupe mais parle de processus de
gentrification.
B) Approches par les sciences sociales
B) a) la gentrification
La gentrification a été forgé par Ruth Glass (1964) qui a observé dans les années 60 des
changements dans certains anciens quartiers populaires de Londres dans lesquels venaient s'installer
des artistes. Puis d'autres personnalité du monde de la culture. Ils étaient intéressé car ces quartiers
étaient peu chères. On pouvait donc y travailler et y vivre à bas coût. C'était des quartiers populaires
souvent marqués par la délinquance mais qui restaient cependant assez proche du centre. Ils étaient
abordables pour des artistes qui ne gagnaient pas trop d'argent et qui n'avaient pas « peur » de vivre
dans ces quartiers. En créant une image un peu plus branchée de ces quartiers, ils ont commencé à
transformer les quartiers en question. Ils sont passé d'une image négative (délinquance, population
ouvrière et immigrée...) à une image plus positive de quartier qui évolue. R. Glass a désigné ce
phénomène comme de la gentrification. Ce ne sont pas les plus riches, pas la noblesse mais quand
même des gens relativement aisés.
Petit à petit ce terme c'est beaucoup répendu. D'abord dans les milieux académiques, de la
recherche. Et puis dans le langage courant. Dans les années qui ont suivi ses recherches, on a
observé le phénomène dans d'autres villes comme à New York par exemple ou encore en France. En
France ont commencé des travaux de recherches dans les années 80 mais on ne parlait pas de
gentrification alors. On observait qu'une partie des classes moyennes venait vivre dans le quartier
ouvrier. On voyait le phénomène, les points communs mais le terme gentrification n'était pas
abordé. On parlait plus de enbourgeoisement. On l'a aussi observé en Asie, en Amérique du sud...
Dans le monde entier !
Avec des formes différentes. Ce n'était pas toujours des artistes, parfois c'était lié à des politiques
urbaines ou des promoteurs immobiliers qui réhabilitaient des quartiers.
On assistait un peu partout à ces anciens quartiers populaires qui devenaient des quartiers mélangés.
Petit à petit on en est venu à utiliser un terme commun pour l'ensemble de cette population (dans le
langage scientifique et courant) : La gentrification. En France, c'est arrivé au début des années
2000. Avant on parlait de retour au centre ou d'embourgeoisement. Ce dernier terme était critique
car ça semblait mal désigné le processus vu que c'était plutôt de nouvelles classes moyenne. Le
terme embourgeoisement a donc vite était mis de côté.
Certains critiquent encore le terme de gentrification. Il y a trop de cas différents (spontanés,
promoteurs, politiques..).
Les origines du termes sont une injonction de géographie et de sociologie :
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
Géographie : Neil Smith qui a théorisé la notion de « rent gap » (différentiel de rente foncière).
L'idée c'est que dans une ville les processus de développement ne se font pas tous en même temps.
Certains se développent d'autres se dégradent. On part du principe que les villes sont comme des
mosaïques et que les valeurs du terrains forment aussi des mosaïques (certains +/- valorisés). L'idée
du rent gap c'est que le fait que des secteurs soient dévalorisés signifient qu'ils peuvent être
revalorisés. Que ce soit au niveau de la population ou encore financièrement (nouveaux
immeubles...). Ce sont des processus de hausse des prix. La valeur de ces quartier se rapproche de
celle des quartiers de centre ville. Ils peuvent donc susciter des convoitises de la part de certains
acheteurs. Le Rôle des promoteurs privés qui vont investir dans ces quartiers est important tous
comme celui des politique publique qui doivent enclencher ce processus de revalorisation.
Les classes moyennes se sont multiplié grâce à la démocratisation éducative. C'est donc une classe
moyenne différente des cols blanc. Celle-ci on la trouve plutôt dans les hôpitaux, dans le social...
Cela marque aussi l'arrivée des femmes dans le monde de travail.
Ces nouvelles classes moyennes sont porteuses d'un nouveau comportement. Le niveau culturel est
plus poussé grâce à la démocratisation de l'école. Il n'y a pas que de la culture dîtes classique mais
aussi des nouvelles formes (cinéma, bande-déssinées...). Il y a aussi de nouvelles idées progressistes
qui sont portées : Féminisme, écologie, mœurs...
Ces populations apprécient de vivre en ville et ne se reconnaissent pas forcément dans le modèle de
la maison individuelle loin de la ville (modèle dominant durant les trente glorieuses). Elles préfèrent
un mode de vie plus rurale. Elles n'ont cependant pas une aisance monétaire considérable. Ces
nouvelles classes moyennes ne se caractérisent pas par le capital économique mais par leur capital
culturel. Cela en fait donc les habitants parfaits pour ces quartiers revalorisés. Elles investissent
donc ces quartiers. Elles y sont locataires parfois propriétaires. Elles transforment leur logement.
Par exemple les lofts qui sont un peu le symbole de la gentrification comme le vélo pour les bobos.
Des décorations assez sobre (murs blancs...) mais agrémentés d'objets de collections où qui
viennent de voyage... Une nouvelle façon d'habiter ces quartiers.
Par ailleurs, ces nouvelles classes moyennes ont aussi un rapport nouveau à l'emploi. Le chômage
monte, les carrières ne suivent plus les mêmes progressions que durant les 30G, le travail est plus
précaire, il y a une vie hors du travail (dans l'investissement du quartier via les écoles, les
associations...) qui prend de l'importance. Le rapport à l'emploi peut donc se fragiliser. Et ça aussi
explique le rapport à la gentrification de ces ménages qui viennent s'installer. Ils font revivre le
patrimoine industriel d'un quartier.
Une partie de leur travail se fera à leur domicile (bureau, atelier...). Un des métiers symbolique les
graphiste (peut se travailler à la maison), les médias (habiter proche des médias et de l'endroit où se
passe les choses...).
– Des bobos aux gentrificateurs :
Ce qui va définir le gentrifieur ce n'est pas seulement ses caractéristiques (revenus, aiment faire du
vélo, valeurs)... Mais c'est la place qu'il occupe dans un processus de gentrification sociale dans des
quartiers qui sont en train d'être réhabilité et qui contribuent à cette transformation. Il a un rôle dans
un processus même si lui même ne se projète pas dans ce rôle là et ne se dit pas ''je viens pour
changer le quartier'' mais de fait cela l'amène à jouer un rôle dans une transformation locale et
sociale. Alors que le terme de Bobo finissait par pouvoir s'appliquer à n'importe qui. Un autre aspect
qui est important dans les différentes théories de la gentrificaiton: les gentrifieurs ne forment pas un
bloc → ils peuvent avoir des caractéristiques différentes, ils peuvent avoir différents rôle dans le
processus. Il y a déjà différents revenus, il y a aussi certaines professions peu stable et précaire...
Autre aspect, même si moins traité dans les travaux sur la gentrification : ce terme de gentrifieur
engage un rapport social entre ceux qui font le processus de gentrification et ceux qui le subissent,
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
qui le voient se dérouler et qui n'ont pas de prises. Ces gens là ce sont les habitants qui étaient là au
début, ils subissent les changements de leur quartier : Hausse des loyers qui les forcent à partir,
peuvent pas trouver plus grand dans le même quartier, immeuble démolis, immeuble réhabilité...
Cela pousse souvent à la fuite des premiers habitants. Ils deviennent donc victime de la
gentrification. Puis il y a une partie des gentrifié (moins aisés, moins diplômé, moins classe
moyenne que les gentrifieur) qui ne peuvent plus acheter dans les commerces de leur quartier. Les
commerces sont plus adapté à la consommation des gentrifieurs, on ne croise plus les mêmes
personnes, ce ne sont plus les mêmes relations sociales.
Des fois les gentrifié sont ravis de cette transformation mais c'est très rare. Souvent ils se
sentent mis à l'écart, ne se reconnaissent plus dans le quartier, perte des repères, des relations...
Ce sont ceux qui subissent ce processus. Cela sous entend qu'ilfaut mettre le rapport entre le
gentrifieu et le gentrifié mais c'est très rare que les recherches portent sur cette interaction sociale.
Le rapport entre les deux est peu étudié car souvent il ne se traduit pas concrètement par des
interractions sociales observables. Il n'y a pas de lien entre ceux qui arrivent et ceux qui restent dans
le quartier. C'est encore plus le cas dans des quartiers populaires et d'immigration.
Pour certains auteurs la limite à la gentrification ce sont les quartiers où il y a des centralités
immigrés. Cad des commerces ethniques, une vie associative pour les immigrés... Beaucoup de gens
qui viennent fréquenter le quartier sans y habiter.
Pour l'instant la gentrification se développe fortement mais s'arrête parfois dans ce type de quartier.
Les opposition à la gentrification existe mais vient rarement des gentrifié.
Ces mouvements d'opposition il y en a partout → Gens qui s'opposent au projet d'un prometteur, de
réamènagement (ex à San Francisco, les salariés de la Silicon Valley font augmenter les loyers de
San Francisco en y habitant. Des gens s'en prenaient au google bus qui amené ces employés à leur
boulot → Forme de résistance à la gentrification )
Ces résistances ne sont pas dûes aux ouvriers, aux retraités, aux immigrés... Elles sont plus dûes au
premiers gentrifieurs, aux premiers membres des classes moyennes à être venu s'installer (surtout
artiste) et qui s'oppose à l'intensification du processus, éviter envol des loyers et essayer de
maintenir le style de vie qu'ils ont depuis qu'ils sont installés dans le quartier. Parfois il peut y avoir
des associations entre ces premiers gentrifieurs et gentrifié mais généralement l'impulsion du
mouvement est liée aux premiers mouvements des premiers gentrifieurs.
Les gentrifiés n'ont pas les ressources pour mener des résistance face à la transformation de leur
quartier.
Travaux sur la gentrification :
– Anne Clerval, Paris sans le peuple, 2013 → L'idée qu'il y aurait dans Paris une
gentrification généralisée, les ouvriers sont de moins en moins nombreux à Paris. A.
Clerval est une géographe qui se situe dans la lignée des approches marxistes. Dans son
travail elle ne s'intéresse pas qu'à un quartier, elle refait l'histoire de la gentrification de
Paris grâce à différentes enquêtes et archives. Elle distingue trois types de gentrifieurs en
fonction du type de réhabilitation / transformation qu'ils apportent au quartier :
* Gentrifieur au sens strict → Propriétaires d'un logement / local commercial. Ils l'ont fait rénover
en faisant appel à des promoteurs, à des spécialistes de la réhabilitation... Parmi eux on trouve aussi
ceux qui ont acheté des logements dans de nouveaux immeubles. Ces acteurs là, sont les plus aisés
des gentrifieurs, ils se retrouvent dans des catégories de revenus assez élevés (20-30% des + riches
de la région parisienne) et ils sont aussi ceux qui ont les professions les plus stables. Ce sont aussi
plus souvent des familles que les autres catégories. (Gauche centriste)
*Gentrificateurs marginaux → Ils jouent un rôle secondaire dans le processus de gentrification.
Parce qu'ils transforment assez peu leur logement / immeuble. Ils sont propriétaires, font quelques
travaux (souvent eux mêmes) et qui sont des travaux moins volumineux que les gentrificateurs au
sens stricte. En terme de revenu ils se situent dans la moyenne voir un peu en dessous de
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
l'agglomération parisienne. Ils appartiennent au même secteur d'activité que les précédents (culture,
communication, enseignement... ). Ils ont plus de capital culturel qu'économique. Mais par rapport
aux précédents ils sont souvent dans des situations d'emploi moins stables (pigistes, intermittents...)
(gauche extrême (équivalent FI)
* Gentrificateurs locataires → Ils ne peuvent pas transformer leur logement. Les locataires eux
même ne peuvent pas vraiment agir sur cette gentrification. Ils consomment sur le quartier, ils
sortent dans le quartier... Mais leur rôle apparaît comme secondaire car ils ne transforment par le
quartier. Ils se situent vraiment entre les deux précédents en terme de revenus...
On voit donc que même si de loin ils paraissent comme un bloc, ils sont répartis.
– Anaïs Collet, Rester bourgeois, 2015 → Vrai travail de sociologue. Son livre porte sur
Montreuil. Elle met elle aussi en évidence une successions des rôles entre les pionniers,
les convertisseurs et les suiveurs :
• Pionners → Tout premier a venir s'installer à Montreuil (Médias, artistes...)
Car tout le réseau professionnel est sur Paris. Ils doivent être proche pour pouvoir travailler. Ils sont
venu par contraintes car Paris était totalement inaccessible. Ils se sont installés près du métro.
• Les convertisseurs → peu nombreux mais ils sont venu et ont transformé
d'anciens locaux industriels en loft ou en grands appartements. Il y a des profils
un peu particulier dans le sens où même si ils faisaient parti de la classe moyenne
et avaient des professions proches des médias et de l'artistique, ils avaient des
connaissances en bâtiment ou connaissait des gens qui avaient des connaissances
en bâtiment. Ils savaient qu'ils pouvaient acheter des locaux pas chers et les
revendre plus cher une fois aménagés. Ils ont crée à Montreuil une sorte de
nouveau marché immobilier, avec des lofts et des appartements rénovés. Ils ont
participé à l'attractivité de certains quartiers de Montreuil. Ces gens là travaillent
beaucoup chez eux, ont des ateliers... Les appartements sont souvent prêtés, loués
pour le tournage de films, séries... Le personnel et le professionnel sont beaucoup
mélangés. Habiter Montreuil devenait une sorte d'atout pour les gens de ce
milieu. C'est pour ça que dans beaucoup de séries françaises récentes les
appartement ressemblent à ceux de bobos. Ils ont un rôle clef.
• Les suiveurs → Cherchent pas forcément à transformer leur logement ou à faire
une plus valu mais juste à se loger. Ils n'ont pas forcément des revenus élevés. Ils
vivent des fois seuls sur Paris et quand ils ont des enfants, se marient... Ils partent
vivre à Montreuil car les loyers sont trop chers sur Paris.
Encore une fois on observer différents typer de gentrifieurs en fonction du rôle qu'ils occupent dans
le processus.
En conclusion, le terme de bobo est une étiquette marketing qui a peu mis le doigt sur une certaine
évolution sociale mais qui finalement s'est construit d'une certaine façon qui a fini par masquer la
réalité plutôt que l'aider à la dévoiler. Il faut se méfier de ces étiquettes un peu sociétales à la mode,
souvent utilisées dans un objectif sociologique qui vont apporter plus de confusions que de clarté.
Même si on a l'impression que cela vient décrire des comportements qui existent, la façon dont s'est
utilisé fini par masquer la réalité. C'est pour cela que les sociologues n'utilisent plus cette notion.
C'est intéressant de voir pourquoi et comment les gens utilisent le terme de bobos mais on ne
l'utilise jamais dansx une étude sociologique.
'''Les gentrifieurs'' ne définie par un groupe seul mais un rôle dans un processus de transfromation
sociale. On parle de groupes sociaux.
1) Ghettos
Terme de langage courant, beaucoup utilisé et qui pose beaucoup de question aux sociologues mais
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
qui ne fait pas l'unanimité.
Il y a beaucoup de travaux sociologiques sur les ghettos car souvent on retraduit les questions
sociales en questions spaciales. Pour rentrer dans l'analyse de la catégorie, dans l'utilisation qui est
faite du terme de ghettos. On parle de ''quartiers sensibles'', ''quartiers pauvres''... On tient un
discours très négatif voire catastrophiste. On peut prendre la phrase de Manuel Valls en 2015 après
les attentats quand il parle « d’apartheid ». Pourquoi le mot apartheid → Pour essayer de monter
encore un cran dans les discours négatifs et catastrophistes. L'idée de quartier sensible, de territoire
perdus de la République, zone de non droit... Toutes ces expressions là étaient déjà très présente
dans le débat publique. Le terme d'apartheid n'est pas utilisable car ils signifient que cette
ségrégation serait institutionnalisé, légale et professionnel. L'idée était que certains espaces /
Secteurs se mettaient en marge de la société. Une idée d'enclave, d'espace à part contre le reste de la
société. Dans le débat publique, cette idée là, c'est l'idée par laquelle se joue un certain nombre de
quartier. Ces quartiers sont généralement dans les banlieues des grandes villes où même en
périphérie des villes moyennes et on y trouve des logements sociaux construit dans les années 60-70
avec des quartiers majoritairement fait de grands ensembles. Ces quartiers sont très vites stigmatisés
socialement et ethniquement. Au fur et à mesure que les immigrés sont venu s'y installer, l'image
s'est dégradée. Cette stigmatisation s'exprime sous la forme du ''ghettos'', sous la forme d'une
exclusion.
Cette image stigmatisée n'est pas le seul attribut à ce quartier. Il y a aussi l'attribut de ''quartiers
populaires''. Ces quartiers populaires ont pu apparaître de différentes façon, ce qui était mis en avant
c'était les quartiers pas seulement ouvrier, mais d'ouvriers mobiles. Ils tournaient énormément. On
louait des appartements à la journée à la semaine... Les habitants tournaient tellement qu'il n'y avait
pas de vie sociale qui se crée et du coup une forme d'exclusion face au reste de la société. Dans ce
cas Durkheim parlait plutôt d'absence d'intégration. C'étaient des ouvriers déracinés sans
interactions sociales, des conditions de vies compliquées et des appartements petits, peu
esthétiques...
Les quartiers populaires sont des quartiers où vive des familles populaires voire pauvres.
L'idée du quartier populaire s'est prolongée tout au lond du Xxe siècle. Les usines, les industries
sont à proximité. Il y a des liens familiaux très forts, il y a une vie militante et associative... Il y a
une certaine densité de liens sociaux. Les enfants peuvent jouer partout car tout le monde se connait
et peu donc prendre soin des autres enfants...
L'image des quartiers populaires et plus positives que celle des ghettos.
Il y a les quartiers rouges avec des mairies communistes (aides et logements sociaux...) ils
construisent des choses pour les gens... Ressemblent aux quartiers populaires mais avec une
connotation communiste.
Autre image liée aux quartiers pauvres, aux ghettos, les quartiers d'immigrés (une seule
nationalité ou plusieurs) comme Chinatown aux US, les ghettos noirs...
Sur ces quartiers pauvres et populaires il y a pleins d'images différentes, toute caricaturale.. Le
ghettos prend de plus en plus d'importance dans le paysage politique. Chez les sociologues le terme
est loin de faire consensus mais petit à petit le terme a été repris par certains sociologues.
Étudier le terme c'est aussi étudier son histoire.
LES GHETTOS DANS L'HISTOIRE :
Il y a eu une enclave qui était celle des ghettos juifs qui ont existé dans toute l'Europe au seizième
siècle. C'est l'extermination nazi qui a mis fin à cette ghetoïsation. Cette population juive qui était
depuis des siècles assignée à résidence a soit été victime de la Shoah soit pour les autres partis en
Israël. Après le terme de ghettos n'étaient plus trop utilisé en Europe. Par contre il était utilisé aux
US au Xxeme siècle. Il définit à la fois les ghettos noirs et les ghettos des immigrés. Ce sont des
parties de villes différenteS. Les ghettos immigrés se forment dans les années 20 suite à une forte
immigration européenne. Il s'installe à la périphérie de centre ville où les appart' sont pas chers. Ils
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
restent entre personne de m^me origine (quartier Allemands, Italien...). Dans ces quartiers va se
jouer la question de l'intégration à la société Américaine. Puis les ghettos noirs, ce ne sont pas des
immigrés, il s'agît de ségrégation pour créer à grande échelle des enclaves où les noirs habitent.
Comme à Chicago par exemple où il y a un grand ghettos noirs et des quartiers d'immigrés formés
au Xxe siècle.
Au Xxe siècle et surtout après la IIGM le terme de ghetto est surtout utilisé pour les US. Le terme
de ghetto prend l'image négative de manque de moyens, violence...
Le terme revient en Europe dans les années 80 pour désigner les quartiers de grands ensembles qui
sont de plus en plus nombreux. Dans le débat publique, le terme de ghettos commence à être
réutilisé même si il est rejeté par les sociologues. Ils devient utilisé pour d'autre choses que les
quartiers de grands ensemble par exemple dans le livre d'Eric Morin 'le ghetto français' pour
dénoncer la ségrégation entre classes sociales (classe moyenne ne veulent pas vivre proche des
classes pop...). Il est utilisé dans une fonction de processus de ségrégation.
Il est aussi utilisé dans le livre... De Pincon & Patrick Charlot pour parler de quartier riches. Les
concentrations les plus fortes, les plus homogènes sont les quartiers les plus riches. Il y a moins de
diversité. Par exemple le 16e à Paris ou le 6e à Lyon...
Le terme peut être utilisé avec un peu de distance, pour attirer l'attention sur un paradoxe. Il n'est
pas vraiment utilisé en tant que tel comme catégorie d'analyse.
B ) L'analyse en termes de ghettos
En revanche la controverse c'est l'utilisation du mot ghettos pour les quartiers pauvres pour
les sociologues. Et c'est dans cette controverse sociologique que l'on peut voir les enjeux de
l'utilisation de ce terme. Deux idées :
– Wacquant : Récuse l'utilisation du terme ghettos →
– Lapeyronnie : Défend ce terme → S'inscrit dans une école sociologique particulière,
celle d'Alain Tourraine qui a sorti la fin de la classe ouvrière, c'est celle qui a mis en
avant la théorie de l'exclusion. Le ghettos serait l'image de l'exclusion qui traverse notre
société. On est arrivé au terme de ghetto petit à petit, on peut s'en rendre compte en
regardant les titres des ouvrages publiés par les sociologues de cette maison depuis les
années de 80. Il y a François Dubet puis les deux puis que David Lapeyronnie. Dans les
années 87, il met l'accent sur un population, sur les jeunes menacés de précarité.
Toujours dans cette idée de la fin de la classe ouvrière, comment ils sont marqué par une
certaine précarité, sur les difficultés sociales de cette population. Puis en 92 l'ouvrage
publié avec Lapeyronnie, ils parlent de « quartier d'exile ». Il met plutôt l'ouvrage sur la
dimension spaciale. Les quartiers enferment les jeunes dans cette précarité et les
éloignent du marché du travail, ils les éloignent de la société. Puis 16 après en 2008,
Lapeyronnie sor 'Le ghetto urbain' il y décrit le processus de ghettoïsation. Parler de
ghetto c'est aussi pour Lapeyronie d'aggravation de fracture sociale et spaciale. Le
processus aurait continué, il sse serait renforcé depuis 87. Il part dans une logique de
ghettoïsation. Il faut dire deux mots sur sa façon de travailler → travail essentiellement
ethnographique, passer du temps dans un quartier donné. Qaurtier de logement sociaux
dans une ville moyenne. C'est une sociologie plutôt éthnographique et c'est un début de
sociologie de l'expérience. C'est ce qu'éprouvent les gens, ce qu'ils ressentent en laissant
un peu de côté ce qui est plus concret. L'idée de ghettoïsation ça ne veut pas dire que
tout se résume au ghetto mais qu'il y a un type d'expérience qui relève de la
ghettoïsation. Ce qui est mis en évidence c'est le développement de ce type d'expérience.
Il y a un constat de poparisation (?) (plus pauvre). Ces quartiers ont surtout vocations à
loger les plus pauvres. Cette expérience là c'est ce qu'il appalle l'expérience d'un contre
monde. C'est un miroir inversé du reste de la société qui aurait un fonctionnement
propre. Les caractéristiques de ce contre monde se divise en plusieurs traits : Le
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
sentitment d'être rejeté par l'extérieur, une sensibilité très forte à l'égard du racisme (on
peut être exposé au racisme si on sort du quartier). Un des aspects de cette expérience
c'est justement le fait d'être exposé à ce rejet. Dans toutes les définitions du ghetto on va
retrouver cet aspect là. C'est un endroit où l'on est moins, ou pas exposé à ce type de rejt.
Cette protection est ambivalente car il peut y avoir une protection du quartier dans lequel
on vit. Le quartier n'offre pas d'image, de ressource suffisamment positive pour que l'on
puisse s'identifier. L'image se déteint aussi un peu à l'intérieur. Pour Lapeyronnie cela
renvoi aussi que ces quartiers n'ont pas de politique assez forte pour donner du sens à
l'action collective. LA vie associative vient de l'extérieur du quartier. Ce rapport au
quartier se traduit par une forme de rejet des institutions. Si la société est raciste, cela se
verrai aussi dans les institutions. Tout particulièrement la police mais aussi d'autres
institutions politiques, bailleurs sociaux... Il y a une forme de rejet, d’hostilité envers ces
populations. A l'intérieur du quartier il y a des formes de segmentation. Cette
segmentation selon Lapeyronnie ne se fait plus par le travail mais ce qui va être central
c'est plutôt les images de respectabilité. Sommes nous considérés comme des gens
respectables ou non.. Il y a des oppositions générationnelle, de genre, de communautés
(immigrés ou non...).... Pour Lapeyronnie cette segmentation interne que le travail ne
peut plus apporter, conduit à des comportements assez stéréotypés, sur-déterminants.
L'opposition H/F peut pousser très fort un comportement viril ou féminin. Cette
segmentation interne contribue à renforcer des rôles stéréotypés. Cela limite des
possibilités de socialisation ou d'aller voir ailleurs.... Ce double effet de la coupure avec
les autres espaces de la ville contribue à cette sur-socialisation. C'est un des effet majeur
de cette ghettoïsation. Lapeyronnie parle de contre-monde.
C) Ghetto et marginalité
•
•
•
Loic Wacquant, Parias urbains, 2006 :
L'école de Chicago et la confusion « slum » et « ethnie cluster »
Distinguer Ghetto et concentration de pauvreté
Modèle de ghetto noir de Chicago « communautaire » et son évolution en « hyper-ghetto »
L'école de Chicago traite sans différence les ghettos d'immigrés et les ghettos noirs. Alors que ce
n'est pas du tout le même contexte, les noirs ne sont pas des immigrés.
Le ghetto noir s'est maintenu jusqu'à maintenant, mais, les autres quartiers ont beaucoup évolué.
Un ghetto ce n'est pas seulement l'association de la pauvreté et d'une concentration ethnique. C'est
une sorte de mise à l'écart volontaire et durable.
L. Wacquant quand il parle de ghetto pense à ce ghetto noir de Chicago. On trouve dans ce
ghetto noir communautaire de Chicago une sorte d'idéal-type de ce que c'est qu'un ghetto.
A partir des années 60 il s'est transformé en « hyper-ghetto ».
Un peu comme l'avait fait Lapeyronnie, Waquant va décrire les effets qu'à produire ce ghetto pour
construire un concept, un idéal-type de ce que c'est que le ghetto.
Structure du ghetto communautaire :
• Stigmate
• Contrainte
• Confinement spatial
• Parallélisme institutionnel
Le ghetto communautaire se construit sur un stigmate (stigmate racial aux US) avec l'idée que
même si on est pas dans un état avec un passé esclavagiste, le stigmate racial a quand même une
importance. Il s'agît pour le ghetto de se mettre à l'écart.
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
Il y a eu cependant plusieurs types de pratique qui ont conduit à la relégation.
Il y a eu des formes de violences, de pressions sociales, on faisait sentir que les familles noirs qui
viennent s'installer dans notre quartier ne sont pas bien vu on renforcé cette relégation. Lorsuq'une
famille noire cherche un logement on ne lui proposera pas certains quartier. Et quand ils s'y
installent on fait tout pour les partir. Même si ce n'est aps dans la loi, cette ségrégation est bien
réelle.
Il y a un confinement spatial → Pas avoir seulement son logement dans le ghetto, mais également
pas sortir de ce ghetto. Ils en sortent évidemment pour travailler. Mais pour d'autres aspects, on fait
poser un regard, une réprobation sur ceux qui sortent du ghetto pour autre chose que leur travail.
Comme pour la contrainte il y a une pression sociale +/- forte, explicite, verbale ou physique mais
qui est bien réelle. Aller dans les mêmes cinéma, restaurants.. que les blancs cela posait problème.
Et encore maintenant dans d'autres contexte, fréquenter d'autres espaces que celui où on habite peut
faire que l'on est confronté à l’hostilité.
Wacquant parle aussi de parallélisme institutionnel. Dans ces quartiers se reproduisent des
institutions, qui sont des calques des autres de la ville. Il y a des représentants pol, des notables...
Une sorte de hiérarchie interne qui fait que le ghetto est une ville à l'intérieur de la ville. C'est une
organisation qui n'est ni illégal ni clandestine, elle n'est pas contre le reste de la société. C'est plus
un monde à part qu'un monde en opposition au reste de la société. Pour Waquant, ce qu'il appelle le
ghetto constitutionnel ce n'est pas une société marquée par la délinquance et la désorganisation
sociale c'est plutôt un endroit régulé, avec ses règles.
Fonction du ghetto communautaire :
• Tirer parti d'une main d'oeuvre stigmatisée
• Limiter le contact entre population stigmatisée et population majoritaire
Le rôle du ghetto est double : mettre à l'écart pop dominante et pop minoritaire mais en même
temps pouvoir tirer parti de la main d'oeuvre stigmatisé. Double aspect → limiter le contact mais en
même temps employer cette population stigmatisée pour tirer parti de cette main d'oeuvre. Tout en
les évitant.
C'est cet objectif là qui fait que le ghetto est pas seulement un monde à part, c'est aussi un monde
qui a sa place dans une organisation sociale plus large. Ce n'est pas un monde à part, il participe à la
vie du travail mais pas à la vie sociale.
Effets du ghetto communautaire :
• Construction identité collective
• Renforcement différenciation parias / pop dominante
• Différenciations internes
• identifications ambivalence (cage et cocon)
Ils ont construit une identité collective qui peut se voir comme une communauté. C'est une identtéi
où émerge un certain nombre de responsable politique, militants, associatifs, notables...
Les écarts sont renforcés au quotidien, les différences qui étaient moins importantes au départ vont
finir par se creuser et se renforcer entre pop stigmatisée et pop dominante.
Puis deux autres effets produits par ce fonctionnement du ghetto communautaire :
Il y a une hiérarchisation interne, ce n'est pas un bloc homogène. Il y a une stratification. Elle sera
liée aux revenus à la situation professionnel et pas seulement par rapport au comportement interne.
Il y a une différence basée sur la base de cette différence.
Il y a la création d'une certaine élite (représentants, porte-parole...) qui est en contact avec le reste
de la société. Ensuite la discrimination positive fera en sorte qu'une partie de cette élite ira vivre
ailleurs, elles profitent des possibilités d'ascension sociale. Il y a donc une différenciation interne.
Il y a aussi une ambivalence du ghetto, c'est protecteur et enfermant, une cage et un cocon. Dans
l'espace on peut s'identifier mais toujours avec une forme d'ambivalence avec le stigmate qui pèse
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
sur le quartier.
Pour le cas des US, Wacquant parle d'une évolution du ghetto communautaire vers l'hyper-ghetto.
C'est une dégradation de la forme du ghetto communautaire avec dès la fin des années 60 des
facteurs qui vont se conjuguer pour défaire des élèments qui ont structuré ce ghetto communautaire.
Il y la désindustrialisation, les années 60, la crise de l'industrie automobile qui était le fleuron de ces
villes, les prémices de la mondialisation. Cela touche en premier les ouvriers et en premier parmi
eux, les noirs. La désindustrialisation touche fortement l'organisation des ghettos → diminution
forte des politiques sociales qui sont petit à petit reconverties en politiques pénales.
Progressivement à partir des années 60-70 émergent des politiques pénales. Le traitement de la
pauvreté passe de moins en moins par des aides sociales mais de plus en plus par la criminalisation
« guerre contre la drogue », emprisonnement, instauration des peines plancher (en cas de récidives
les peines sont alourdies), population homme noirs connait de plus en plus la prison.
Tout cela accompagne la paupérisation des ghettos. Cela aggrave le chômage...
Les programmes sociaux mis en place dans les années 60 sont petit à petit coupés. Il y a aussi une
moralisation de plus en plus forteS. Il y a un abandon de ces quartiers par les services publiques. Il
y a un abandon par les politiques sociales et c'est cet élément qui va participer à l'aggravation de ces
quartiers.
Le fait qu'une classe moyenne noire s'installe ailleurs est une conséquence de tout ça. Les plus
riches quittent donc les ghettos à cause de la violence etc... Il y a une déstructuration profonde du
ghetto.
Peut-on parler de ghetto en France ?
• Plus petit , moins à part dans la structure urbaine
• Multiethnique
• Moindre délinquance
• Moindre abandon politiques publiques
• Parler de marginalité urbaine
Pour Wacquant on ne peut aps parler de ghetto car la situation est moins grave qu'aux US.
Il y a plusieurs arguments :
– Un argument urbain, les ghettos noirs de Chicago c'est plusieurs milliers de personnes
alors qu'en France c'est des enclaves, plus petites et mieux intégrées. Même si ils
peuvent paraître isoler, par rapport aux quartiers ghettos Américain c'est bcp plus relié.
On peut facielemtn aller dans le centre etc...
– Les enclaves françaises sont plus diversifiée, elles sont multiéthnique, il y a plusieurs
origines qui se côtoient dans le même quartier. En France c'est un mélange entre la
population france et les différentes vagues migratoires.
– Les niveaux de criminalité et les degrés d'abandon par les politiques publiques =/= en
france et aux US. Les taux d'homicides sont beaucoup plus bas. En France une politique
à destination des quartiers pauvres et mises en place. Il n'y a pas eu les mêmes coupes
pour les programmes sociaux qu'aux US.
Pour toutes ces raisons on peut pas parler de ghetto, ni d'hyper-ghetto, ni même d'évolution vers le
ghetto en France. D'une part car il n'y a pas la même histoire, ni la même évolution (les quartiers
populaires =/= ghettos communautaires et évolution différente), criminalisation de la misère moins
avancée... c'est une approche différente de celle de Lapeyronnie.
- La marginalité urbaine avancée : un idéal-type, 6 caractéristiques :
• Salariat comme vecteur d'instabilité, d'insécurité socialement
• Déconnexion par rapport aux tendances macro-économiques
• Lieux stigmatisé
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
•
•
•
Vide social et dissolution des lieux
Perte des solutions de repli, des ressources et réseaux
Eclatement symbolique, absence de représentation sociale et politique
Il pense que si on veut bien décrire la réalité il faut utiliser un autre concept → la marginalité
urbaine. Pour lui c'est un idéal-type où il fait le lien entre évolution spatial, de certains quartiers et
une évolution plus large de certain quartier. La marginalité urbaine serait la traduction spatiale du
néo-libéralisme.
La marginalité urbaine c'est un modèle qu'on ne va pas observer tel quel mais qui permet de
comprendre ce qu'il se passe dans la réalité. Cet idéal-type va avoir 6 caractéristiques qui ne sont
pas toutes urbaines. Il fait le lien avec une évolution générale qui fait que pour une partie de la pop
le salariat n'est plus une source de stabilité mais il introduit une forme d'insécurité sociale /
d'instabilité. Pour Wacquant les transformations socio-économique générale de la société vont dans
le sens du rapport au travail. Donc on a à faire avec à une plus forte précarité → Plus de chômage,
pas de protection sociale durable grâce aux emplois (temps partiel, CDD) et pour ces pop le type
d'habitat qui correspond est un habitat de marginalisé.
Cette marginalisation se traduit aussi dans les lieux et dans le fait que les lieux où habite cette
frange du salariat deviennetn des lieux stigmatisés. + les populations stigmatisées viennent
s'installer plus la stigmatisation du lieu se renforce. Ce qui devient un handicap ce n'est pas que
l'origine et la formation c'est aussi le lieu où l'on habite.
Conséquence → dissolution / déstructuration du lien social. Contrairement aux ghettos
communautaires à l'ancienne où il va y avoir beaucoup de liens sociaux, là la tendance est plus à
une forme de dissolution des liens. Il y a cette évolution d'abord du travail et qui se traduit après
dans les lieux où l'on habite. Cette dissolution des liens s'accompagne d'une forme de repli sur soi,
repli sur le logement. Il y a une tendance à s'enfermer, se replier chez soi.
La précarisation du salariat se prolonge dans la précarisation de l'habitat.
Ce dernier trait qui caractérise c'est l'absence de porte-parole, de militantisme structuré qui viendrait
des habitants, l'absence de débouché politique, d'organisation politique et qui résulte directement de
cette évolution des liens sociaux et des réseaux de solidarités dans ces quartiers marginalisés.
– Marginalisation urbaine ou ghetto ? :
* Des divergences liées aux terrains détude et aux méthodes...
* Ou aux périodes étudiées ?
Sur le terrain français Wacquant s'intéresse à un quartier de La Courneuve (ville moyenne). Il
observe un effet plus dégrdé car les villes moyennes ont moins mis en place des politiques de la
ville, politique des qaurtiers en difficulté. Et en plus c'est moyenne villes sont moins touchées par
l'industrialisation. Dans une ville moyenne si l'usine / entreprise du coin ferme / délocalise le
marché de l'emploi sera touché fortement et durablement. Et donc cela peut expliquer que même si
c'est moins visible médiatiquement, la situation sociale peut y être très dégradée et les politiques
sociales bcp moins fortes que dans des grandes villes. L'observation de Wacquant est au début des
années 2000 et il y a un accord pour dire que les situations se sont détériorés et surtout depuis la
crise de 2008 dont les effets se font encore sentir 10 ans après notamment sur le chômage. La
ghettoïsation est accentuée depuis la crise de 2008 qui aurait encore renforcé les fractures avec le
reste de la société. La question du ghetto reste controversée. Certains spécialistes contestent cette
aggravation comme Lapeyronnie qui parle de ghettoïsation.
D'autres réfute cette idée plsr arguemnt :
– gens mis à l'écart par le reste de la société, ils sont contraints. Cette idée est assez battue
en brèche par certains observateurs qui vont dire qu'ils observent de la mobilité dans ces
quartiers (résidentielle et sociale). Il faut distinguer la paupérisation des quartiers et des
habitants → CE sont des quartiers où l'on déménage souvent. Majoritairement les gens
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
déménagent vers des quartiers moins stigmatisés. On a l'impression que ces quartiers
restent des quartiers pauvres mais si on regarde les déplacement de chacun on s'imagine
que ce sont plutôt des quartiers des transitions. Bcp de nouveau migrants vienentn s'y
installer, il y a une première forme de stabilisation. Ils contribuent à faire que le quartier
reste pauvre et se paupérise mais d'autres partent.
– Il y a aussi un attachement à ces quartiers, ils sont parfois choisi pour plusieurs raisons :
on y trouve de grand logement, ils peuvent être bien situé, aps trop loin des offres
d'emplois, périphérique et bouche de métro. Ce sont aussi des quartiers auxquels les gens
peuvent être attaché (on y a grandit..) Et puis une certaine vie sociale, vie associative, de
voisinage.. C'est la force de ces quartiers.
– Parler de ghetto c'est mettre à part une vie importante des gens dans des quartiers.
Il faudrait comme pour le reste de la paupérisation nuancé selon les endroits. Il y a l'agglomération
et l'intensité de la vie associative qui est très variable et qui fait que la vie sociale peut être
différente d'un quartier à l'autre.
L'autre grande catégorie d'arguement pour refuser le terme de ghetto :
– notion d' « effet de quartier ». notion qui vient du canada et Us nord. C'est li'idée qu'en
plus des handicaps sociaux (chomage, immigration, monoparentale..) le quartier aurait
un effet sur la trajectoire des individus → culture de lenfermement de la pauvreté. C'est
une idée de sens commun → on grandit dans un quartier stigmatisé → exemple mauvais
→ restreindre ses horizons → s'enfermer
plsr travaux statisques ont été menés pour mesurer les faits des politiques de déségrégation/ résultats
=/=.
Il y a encore des controverses sur la façon d'aborder ces quartiers .
II. Les représentations en termes de ghettos et leurs conséquences politiques
1.
2.
3.
4.
5.
La combinaison de différentes logiques et représentations
Communautarisme
Jacobine
Réformatrice
Conservatrice.
Les quartiers sensibles sont des formes de laboratoire pour les réformes de l'Etat.
Perspective Jacobine → reprend de l'importance au début des années 2000.
Début année 2000 → arrivée d'une approche plus conservatrice. « Quartier où la République n'est
plus présente, augmentation des froces de police, politique plus répréssive, vocabulaire sur la
reconquête des quartiers populaires... » Augmente à partir des années Sarkozy et remplacement de
la police de prox par l'intervention de la criminalité pour les traffics de drogues.
• La crainte de la ghettoïsation et ses conséquences politiques.
- Les politiques de mixité sociale
- La politique de la ville
Les politiques de mixité sociale ne se font pas seulement dans les quartiers les plus en difficulté
même si elles sont surtout fait dans ces quartiers là. Des quartiers plus aisés ont été touché par ces
politiques, qui sont quantitativement moins fréquente mais il ne faaut pas oublier par exemple
depuis le début des années 2000 à Lyon, les promoteurs immobilier doivent réserver quelques
logements sociaux dans les immeubles qu'ils font construire. But → introduire dans des quartiers
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
inaccessible aux plus pauvres de la mixité sociale.
Certains quartiers à Paris, y compris dans les quartiers les plus chers (8e, 16e), des logements
sociaux ont été introduits.
L'idée est tout de même de ne pas reproduire les quartiers ghettos.
L'état demande à viser certains équilibres de logement. Ne pas concentrer dans les mêmes
immeubles : les familles nombreuses, les mêmes origines, les mêmes revenus.
Cependant c'est contradictoire avec la contrainte de loger le plus de monde possible, surtout les plus
pauvre. Il y a une contradiction entre loger le plus grand nombre et faire de la mixité. Autre
contrainte, la loi ne ^permet pas de faire de discrimination.
La seule chose qui est possible c'est de différencier en fonction des revenus alors uqe les pouvoirs
publics leur demande de faire des classements ethnique.
Dans d'autres pays des politiques ont plus été mises en place sur les trajectoires des gens. Cela visait
à inciter un certain nombre de personnes vivant dans des quartiers pauvres à déménager.
La politique de la ville se met en place à partir de la fin des années 70 et qui vise à apporter un
traitement spécifique à des quartiers considérés comme « en difficulté ». Traitement spécifique qui
peut être → Subvention, dispositifs particuliers (retour à l'emploi, contre le décrochage scolaire..),
mais aussi des dispositifs pour construire de nouveaux logements et réhabiliter les anciens.
Cette politique construit la théorie de quartiers ghettos. Pour pouvoir cibler les quartiers elle doit
commencer par faire des diagnostics, quels sont les quartiers qui ont le plus besoin d'une
intervention publique. Quels sont les quartiers qui doivent bénéficier de la politique de la ville.
Cette politique suppose de mettre en place les outils pour étudier les quartiers concernés,
particulièrement statistiques. Elle suppose de mettre en place des moyens (chargé de projets,
statisticiens...). Depuis 40 ans, (77), il y a eu successivement plusieurs politiques avec à chaque fois
des méthodes un peu différentes pour identifier les quartiers en difficulté.
77 → début des politique de la ville « habitat et vie sociale » (centaine de quartier en
France). Politique qui vise à réhabiliter un certain nombre de logement. Ce sont uniquement des
quartiers de grands ensemble de logements sociaux.
82 → plus d'ampleur « développement social des quartiers » : renvoie à la vie
communautairienne.
90 → Jacobine : « zones urbaines sensibles ». plusieurs zones étaient déterminées et avaient
leur propre politique. Avec un diagnostic multi-factorielle. Il fallait que les chargés de mission à la
politique de la ville, fassdent un diagnostic sur plusieurs indicateurs (pauvreté, décrochage
scolaire...). On construisait une catégorie sur la base d'un diagnostic pré-détaillé. Il y a même un
observatoire de la politique de la ville qui rend disponible les résultats.
2014 → Loi Anur (Dufflot) → Change de logique, veut arriver à quelque chose de plus
visible, qui recentre la politique de la ville sur un plus petit nombre de quartier. Le choix qui a été
fait était de partir d'un indicateur unique, un seul chiffre / stat, et c'était le taux de pauvreté. Là où
letaux de pauvreté était le plus élevé on décidait presque mécaniquement que c'était un quartier
sensible qui devait bénéficier de la politique. Conséquence → apparition de quartiers ruraux, qui
auparavant passaient sous le radar de la politique de la ville. Comme la méthode a été appliquée à
l'ensemble du territoire certains quartiers sont sorti de la politique de la ville et de nouveau sont
entrés d'autres sont restés.
Du jour au lendemain des équipes de pro et des quartiers perdent leur financement d'autre en
obtiennent.
Le plan national de rénovation urbaine jusqu'en 2014 puis nouveau plan nation de rénovation
urbaine depuis.
C'est un très gros programme qui a coûté plus que le reste de la politique de la ville. Ce programme
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
a consisté à lutter contre la ghettoïsation par la transformation des immeubles avec l'idée de
renforcer la mixité dans les quartiers que l'on craignait se voir ghettoïser. Ce programme a consisté
à démolir des logements et à en reconstruire d'autres à la place. Plusieurs type de logements →
Acc ès à la propriété, locataires, logements soxiaux... Avec dzans l'idée que ça allait introduire unen
ouvelle population et donc de la mixité. Il y a eu aussi de la réhabilitaiton. Une centaine de millier
de logement est concerné (environ 400 000). Cela a montré qu'il y avait une catégorie en terme de
ghetto qui a eu des conséquenes importantes. Les effets sont très discutés parce que pour les
gouvernements successifs depuis 2003 qui on continué ce programme c'est un succés car plusieurs
logements déconstruit et reconstruit. Mais si on compare aux objectifs de mixité c'est plus nuancé
car il n'y a pas eu de brassage de la population. Les gens relogés l'ont été à proximité. Très peu
d'arrivée de personnes extérieures au quartiers même pour ceux qui sont devenus propriétaires. Les
effets sont donc mitigés en terme de popultion.
Conclusion :
• Le misérabilisme en socio
Qaund on travaille sur les populations les plus pauvres, risque de misérabilisme cad mettre l'accent
sur les difficultés sociales, sur ce qui va pas, sur les problèmes et décrire les catégories populaires
uniquement sous un angle négatif, sous l'angle de ce qui pose problème. Il y a risque que les
convictions du sociologues passent devant et qu'il se prenne pour un porte parole. Sur le sujet des
ghettos ce risque de misérabilisme est assez fort. Une des critiques de l'uilisation du terme de ghetto
c'est que ce terme contribue à ne montrer que la partie négative de la vie dans ces quariters pauvres
et qui ne sont appréhendé que sous l'angle des problèmes sociaux.
•
Des catégories construites administrativement
Comment ont fait un diagnostic, comment on rédige un appel d'offre... Cela peut avoir des
conséquences sur la recherche et sur les catégories scientifiques. Le fait que l'on construise ces
quartiers cela veut aussi dire qu'il y a des contrats qui vont être passé entre pro des sciences sociales
et politique de la ville et cela va drainer vers ces quartier une partie de l'intention de ces chercheurs
qui vont construire
•
Les limite d'une approche statique.
Dans l'image du ghetto, il y a l'image de quelque chose de figé. On voit les habitants du quartier à
travers l'image de ce quartier et de la ghettoïsation. Si l'on regarde les individus et non le quartier,
de part leur trajectoire et leur mobilité ils sont beaucoup moins statiques que ces quartierS. Ces
quartiers sensibles sont ceux qui connaissent le plus fort taux de mobilité, c'est ceux où l'on
déménage le plus souvent. Si on regarde les mouvements de population, on a une vision différente.
///////////////////
Derrière l'immigration se profile la question de l’ethnicité avec beaucoup de débat et controverses
en France.
Derrière le terme ethnoracial il peut y avoir plusieurs choses. Elles peuvent renvoyer à des
caractéristiques différentes : Couleur de peau, origine, culture (au sens le plus large : mode de vie,
religion, croyances...)...
Toutes ces catégories fonctionnent un peu sur la même logique → Ensemble de point commun sur
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
la stigmatisation, construction des catégories...
Ces catégories sont paradoxales en France car elles sont à la fois omniprésente et absentes.
• Présente car : Existe dans la vie quotideinne des gens, on observe de la discrimation
(embauche, contrôle au faciès...), voir les différences sociales à travers un prisme
ethnoracial il y a une stigmatisaiton. On peut avoir l'impression qu'ils sont de plus en
plus présent dans le débat public (identité, « grand remplacement »...). Echo très
important de personnes style Eric Zemmour. Il existe un discours qui crée une forme de
racialisation on passe d'une société de classe à une lecture de la société dans laquelle il y
aurait les immigrés, les français de souches.. ect. Il y a une forme de racialisation,
d'ethnicisation des relations sociales.
• Absente car : pas présente dans lois et normes juridiques qui proscirvent toute prise en
compte de l'origine raciale. (ex des logements sociaux qui ne peuvent pas être attribués
par rapport aux origines mais qui le font quand même). Elle est également assez peu
présnete dans les sciences sociales françaises. Il y a des travaux sur l'immigration mais
moins sur l'éthnicité contrairement à d'autres pays où le terme de race va être employé
sans discussion car fait parti d'une traditio très ancienne. En France on utilise le terme
ethnoracial depuis peu. Il n'y a pas de statistiques ethnique/ethnoracial en france. Il
n'existe pas de catégorie ethnoracial. La place relativement faible accordée en France
concorde avec l'absence de statistiques.
On va voir comment les sciences sociales parlent de ces questions.
Approche de Weber, comparaison France / US..
1. Ethnicité dans les sciences sociales : L'approche de Weber
Ethnicité dans son sens usuel (groupe minortaire, sans état, identité politique / culturelle).
C'est un groupe qui a une identtité culturelle, politique souvent il se reconnaît dans une origine
commune. Mais qui reste un groupe en général minoritaire et sans Etat ni représentation politique
propre → Ex : Les Kurdes
Dans ce sens usuel, il y a un certain nombre de trait de caractéristiques qui vienent plus ou moins
directement de Weber. Ils ont une croyance en une origine commune, le fondement d'une identité
pro-technique que cette origine soit réelle ou reconstruite. Il y a un ensemble de traits culturels, en
particulier la langue ce qui n'empêche pas que les membres du groupe ethnique peuvent parler
d'autres langues. La religion peut également être (habitude, façon de s'habiller...). Ce qui est
important c'est que le groupe se reconnaisse, pour en faire une identité. Ce sont des élèments qui
caractérise le groupe. Mais le gorupe ce caractérise aussi par d'autres groupes. Il est défini dans un
rapport de domination. Le groupe ethnique est un groupe inscrit dans un rapport de domination qui
renvoi à l'histoire, le plus souvent lié à la domination, aux invasions ou encore à l'immigration. Cela
crée un rapport entre un groupe dominant (celui qui a colonisé, qui accueille l'immigration) et ce
groupe ethnique dominé qui ce définit aussi par sa position de dominé. Cette dimension là va être
absolument centrale. Cette définition est une approche de Weber mais il donne une vision plus
complète qui met en avant plusieurs caractéristiques. Il y a d'autres traits qui s'ajoutent que l'on
oubli un peu dans les édfinitions actuelles mais qui sont aussi importantes. Weber va définir le
groupe ethnique avec un certains nombre de points importants :
• Les définitions que l'on peut en donner doivent s'abstraire de la biologie. Dans le terme
de race il y a une dimension biologique, mais il n'est pas utilisé comme ça par les
sociologues mais comme une constructio nsociale. Ce n'est pas une catégorie biologique
en sciences socialeS. Il y a une volonté très nette de fonder les sciences sociales en
rupture avec la biolgoie. Même si une partie des sciences sociales utilisé la biologie
(théorie raciste et évolutionniste), elles avaient une forte place avant la IIGM. Il existe
encore des théories du sociales qui utilisent la biologie (sciences cognitives..), des
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
théories racialistes qui continnuent à existeR. Par exemple dans les années 90, deux
chercheurs américains se sont appuyé sur des études de QI pour comparer blancs et noirs
et avaient apper çu que le QI était plus élevé chez les blancs aux US. En sciences
sociales on sait que le test est constuit pour les classes moyennes. Alors que ces
chercheurs disaient que la réussite sociale d'un individu dépend de son QI. Ils ont une
lecture individuelle et raciste. Le QI venait justifier la réussite sociale et cela venait
justifier l'abandon des programmes de justice sociale.
Deuxième partie : Les catégories de l’analyse sociologiques (Cours de Johanne)
Intro :
- Diversité :
- « ethno-racial »
- omniprésence
- racialisation
ethnicisation des relations sociales
Weber → pas dimension biologique
groupe ethniques :
les groupes sont définis de manière relationnelle
pas par le caractéristiques mais par leurs relations (entre 2 groupes, entre 2 catégories)
groupe ethnique défini par rapport à un groupe dominant
→ inégalité provient d’un rapport de colonisation, d’esclavage, d’immigration, … (origines d’un
rapport inégalitaire)
caractéristiques sevondaires et variables : couleur peau, religion, comportements
groupe dominant se défini par son universalisme, se considére comme la norme
groupe dominé se défini par sa spécificité
lire : Americana – Chimamanda Ngozi
« dynamique de préservation des statuts »
différence entre dominés et dominants pas figées, évolue, a tendance à s’accentuer (marqueurs
deviennent éléments de définition)
US / France
recensement US race : blancs, noirs, indiens, indiens, hawaiens
arabes demandent à figurer dans le recensement
→ hispaniques ?
30’s catégorie mexicain
80’s hispanique considéré comme blancs mais comme appartenant à un groupe ethnique
différence entre race et ethnie
→ amène vision racialisée de la société ?
Article revue française de la sociologie 2008 Alba et Delton « Les données raciales et
ethniques aux États-Unis » → minimise les conséquences sur la société américaine
Dimension déjà très présentent
Mais évolution depuis 1970’s
Politiques identitaires (revendication de différentes communautés à être reconnues comme tel →
Droits, politiques spécifiques)
Grande Bretagne, débats similaires à la France mais essaie en 1991, intégré au recensement et aux
catégories administratives
S’est intégré à la pratique des statisticiens sans revendications
Statistiques de l’immigration
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
France : pays de naissance et nationalité
Immigration et statistiques ethniques pas la même chose (en France seulement immigration)
Pas de statiques ethniques car :
Vision universaliste : immigration agrandir pop française mais pop doit être ndiférenciée
Statistiques : risque effet stigmatisant
Crante méthodologique : comment construire ces catégories (quelles délimitations?)
Crainte de l’essentialisation (catégories figées…)
Statistique de l’immigration suffisant
→ refuser les statistiques c’est faire le choix de l’ignorance (Patrick Simon)
reprise moi
III. Le débat sur les statistiques ethniques :
* Des enquêtes quntitatives et qualitatives
1. P. Simon (95) cohabitation interethnique
2. La mesure des discriminations
3. Sur le logement social (Sala Pala ; 2013), la police (Fassin, 2011), dans le bâtiment
(Jounin, 2008)
4. Le débat autour du « déni des cultures » (H.Lagrange, 2010)
• Enquête mob géographique et insertion sociale (MGIS) 1992
1. 13 000 questionnaires. Pays de naissance des parents.
2. Réussite du modèle français d'intégration
L'enquête a été réalisée par Michelle Trebala
L'échantillon est très important.
Cette enquête n'avait pas intégré les statistiques ethnique, en revanche première grande enquête
avec l'origine des parents avec pour objectif de travailler sur l'immigration et l'intégration.
Le choix qui est fait c'est de mesurer l'intégration en ayant les enfants d'immigrés.
A l'époque la question de la faillite du modèle français est déjà posée.
Il y a l'idée d'une réussite du modèle français à l'issu de l'enquête : Ils parlent français, sont
scolarisés, réussissent à l'école, acquis un certains nombre d'élément (culture républicaine), les
mariages mixtes...
Le plupart des variables de cette enquête va plut^to dans le sens d'une assimilation des enfants
d'immigrés à la population.
Cela allait à l'encontre du débat publique qui disait que l'on arrivait pas à intégrer les vagues plus
récentes de l'immigration.
La portée méthodologique est nouvelle, elle introduisait statistiquement les enfants d'immigrés, « la
seconde génération ». Elle a eu un echo important dans le débat public. Elle ne mettait pas en œuvre
les questions de statistiques ethniques.
•
L'enquête trajectoires et origines (TéO), 2008
- Auto-identification, dimension subjective
- Appellations stéréotupées mais qui font sens
- Mode de collecte : divers (multiculturalisme) ou stéréotypé (discrimination)
- Idée de progression et de cumul des connaissances
- « De quelle couleur de peau vous diriez-vous ? » « d'après vous de quelle couleur de peau
les autres pensent)ils que vous êtes »
- Abandon de la question.
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
Nouvelle enquête de grande ampleur. Elle se fixait comme objectif de mieux connaître la trajectoire
sociale des descendants d'immigrés, mais aussi de mieux connaître les discrimination et qui voulait
introduire les statistiques ethniques dans une grande enquête.
Menée au sein de l'INED avec l'autorisation de la CNIL, 22 chercheurs, 21 000 enquêtes (dirigée
par Patrick Simon).
Sur la population française de plus de 18 ans.
Les chercheurs de l'enquête on voulu introduire la question des statistiques ethniques même si on ne
pourrait pas exploiter ces questions il fallait commencer à les introduire dans les enquêtes pour voir
ce que cela donnait. A un moment il y avait une controverse sur ces questions, a cause du proet de
fichage des nouveaux immigrés. Dans le débat public → confusion mise en place de cette enquête
et le fichage par la police des nouveaux immigrés.
S.O.S. Racisme s'est battu contre ça ect..
Le conseil constitutionnel a déclarée que certaines questions ne pouvaient pas être posées, les
questions sur l’origine, les préférences sexuelles et politiques... ET pour lesquelles il faut d'une part
demander le consentement des enquêtés et d'autre part demander l'autorisation de la CNIL.
Il faut demander une dérogation, une autorisation spéciale. L'enquête a obtenu cette autorisation
avec comme motif qu'il s'agissait pas tant de statistiques ethnique que de mesurer un sentiment
d'appartenance, une appartenance perçue.
Cette perspective d'intégrer les statistiques ethniques s'est faite dans ce contexte légal et de
controverse mais aussi dans une réflexion plsu scientifique et propre aux sciences sociales. Une
façon dont les chercheurs souhaitaient aborder le suejt. Ils voulaient qu'un certain nombre d'élément
soit pris en compte. Il fallait que ces statistiques ethniques soient donnés sur le ressenti des
enquêtés. Les enquêteurs ne présumés pas d'une origine et laissait les enquêtés disaient ce qu'ils
voulaient.
Il ne fallait pas enlever les dénomination injurieuse ou négative car ces dernières pouvaient avoir du
sens pour les individus. Cette perspective là, conduit plutôt à avoir des questions ouvertes.
Les chercheurs se sont posés la question de savoir si il fallait aller vers des questions plutôt fermées
pour avoir des catégories stables ou des catégories ouvertes qui permettent de répondre plusieurs
choses. Les individus pouvaient ainsi cocher plusieurs réponses. Ils font le choix d'aller vers des
questions ouvertes.
Cela aussi ouvert la place à deux autres questions « De quelle couleur de peau vous diriez-vous ? »
« d'après vous de quelle couleur de peau les autres pensent)ils que vous êtes »
Deux questions ouvertes dsans modalités de réponse, deux formes d'identification → personnelle et
par le jugement extérieur.
La dimension ethnique apparaît à d'autres moments du questionnaire « pensez-vous qu'il y a en
france des discrimination envers les personnes de couleurs... »
Les deux premières questions avaient pour but de préparer la mise en application des statistiques
ethniques. Elles n'ont pas été exploitées dans les résultats publiés de l'enquête.
La varianble « Pays d'origine des parents »
– « Population majoritaire » : 78%
– Immigrés 10%
– Enfants d'immigrés / couples mixtes : 12%
– Origines : UE 28% / Maghreb 32% / Reste Afrque 10% / Turquie 6% / Asie 3%
La population majoritaire → non imigré et deux parents français.
Les immigrés définie comme né dans un pays étranger → 10%
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
Les enfants d'immigrés / couples mixtes, enfant d'immigrés ou au moins un parent immigré → 12%
Mêmes ordres de grandeur que ce que l'on trouve dans le recensement.
Côté unions
– Pas en couple : 48% de la PM, 48% des immigrés et 55% des DI
– Couples mixtes : Immigrés (40% conjoint avant migration, 50% même pays) / DI : 49%
avec PM, 23% même pays que parentsà / Enfant couple mixte 78%PM
Les enfants de couple mixtes qui sont en couple le sont à 78% avec des gens de la PM.
Discrimination :
– Pensent uq'il existe en France des discriminations liées aux origines : immigrés oui à
42% et PM oui à 53% (au sexe 16% / 26%)
– I + DI : 14% vécu l'expérience de discrimination, 32% l'expérience du racisme et 29%
s'y sentent exposés (au racisme et à la discrimination).
Insertion sociale :
– Langues, sociabilités, unions, diplômes
– Problème de l'insertion socio économique (plus diplômés, plus chômeurs que 1ère
génération).
– Groupe « ratant » l'intégration
IV. Une racialisation de la société ?
Cette question est de plus en plus présente dans le débat social.
• L'héritage colonial
1. Une évolution des formes du racisme
De ce point de vu là, cela serait une erreur de penser que la france des années 60 aurait été un
France où la question ethnique et raciale ne se posait pas du tout. Elle se posait déjà car il y avait
des mouvement migratoires mais aussi à cause de l'héritage colonial. Il y avait un rapport brutal de
domination entre colonisateur et colonisés. Une grande partie de la façon dont on perçoit
actuellement les questions ethno-racial découle de cette vision de cet héritage.
Cet héritage n'est pas très ancien et continue à imprégner un certains nombre de socialisation.
Les questions raciales se posaient de façon plus frontales et circonscrite.
La population blanche et la population racisée vu comme inférieure.
Le racisme pouvait se manifester de façon très brutale dans le société française jusque dans les
années 70. Le racisme n'est pas arrivé avec l'immigration mais avec la colonisation.
Il y a une évolution car le racisme colonial ne peut plus s'exprimer en tant que tel même si il a laissé
des traces. Il y a une évolution des formes de discrimination. Une des formes de ces évolutions
renvoit au multiculturalisme
• Le multiculturalisme
1. Les années 80 : occasions perdues et aspirations déçues ?
En 80 → passage symbolique râté vers la reconnaissance du mutl-)culturalisme.
La vision post-colonial était encore très prégnante dans les années 70 et on arrive dans les années 80
de l'assimilation de la deuxième génération, les enfants d'immigrés arrivés dans les années 60-70.
Dans les années 80 une partie de ces enfants d'immigrés commencent à demander un certain
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
nombre de droit. Des personnalités s'engagent.
Il y a une question de reconnaissance de cette deuxième génération. Par le passé, la reconnaissance
de cette population avait été fortement brimée.
En 1983 → marche pour l'égalité qui part des banlieues lyonnaises, et cette marche qui a remonté
jusqu'à Paris a été composée de plus en plus de personne.
Elle a été retraduite par les médias en « marche des beurs » (notamment libé).
Ils transfroment une revendication politique en une revendication culturelle → montre comment se
joue dans ces années là certaines reconnaissance des immigrés et leurs enfants. C'est avec cette
marche que sont créés des associations comme « SOS racisme ».
C'est un moment de passage en partie raté. Ces années où on se met à valoriser la différence
culturelle, la richesse culturelle... Tout un mouvement culturelle porte cette reconnaissance de la
différence mais tout en même temps les débouchés dans le mouvement politique reste très limités.
On parle de « Rendez-vous manqué ». Il y a eu assez pue d'enfant de cette diversité qui on pu faire
carrière, entrer dans ces partis pol et obtenir des postes et responsabilités au niveau local régional ou
national.
C'est aussi des années où le chomage augmente, accès à l'enseignement supérieur mais moins
d'accès à l'emploi.
Beaucoup de choses sont faites dans les années 80, cette reconnaissance à mi-chemin où
l'intégration se fait sans prendre trop de place dans le débat public. Les discoursi nsistent plus sur
les échecs.
• Des évolutions du discours public
1. La place croissante des thématiques identitaires
La montée en puissance tout au long des années 80 et encore aujourd'hui du Front national. Pris de
l'importance au moment où il a mis en avant le thème de l'immigration. Son nombre de voix a
augmenté.
Les hommes politiques ont toujours être prudent sur les questions du racisme.
Nicolas Sarkozy a crée le ministère de l'identité nationale → idée que l'identité française pouvait
être mise en péril par le multiculturalisme.
Un certain nombre de personne qui occupe l'espace public développe cette idée identitaire
(Elisabeth Levy, Natacha Polony, Eric Zemmour, Michel Ouellbeck...)
Isl relèvent l'idée d'une identité qui serait en péril plut^to basé sur des aspects culturels et religieux.
Il y a une sorte de redécouverte de la laïcité et du féminisme pour attaquer l'islam et l'immigration.
Il peut y avoir un décalage entre les évolutions de la société dans son ensemble et les questiosn du
débat public.
• Ethnicité et autres clivages sociaux
1. Ethnicité et classes sociales
2. Le fractionnement des catégories populaires
3. Ethnicité et genre
La question est de savoir comment la question identitaire s'associe à d'autres clivages.
Est-ce que l'ethnicité vient se remplacer à d'autres clivages ?
On entend que l'opposition n'est plus entre les classes sociales mais entre français de souche et
immigrés.
Pour les chercheurs qui travaillent sur ces questions, il n'y a pas de remplacement d'un clivage par
un autre. Il y a des articulations entre ces différents clivages.
Les relations ne remplacent pas les relations de classes et les deux peuvent se combiner notamment
au sein des catégories populaires avec l'apparition d'un clivage entre plusieurs fractions des classes
populaires en particulier entre les classes pop de la pop maj ayant un rapport plus stable à l'emploi
et ayant des revenus assez faible, qui sont souvent plutôt dans la périphérie des grandes villes, qui
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
ont l'impression d'être les méconnus des politiques publiques et qui s'opposerait aux catégories
populaires plutôt issues de l'immigration que l'on retrouverait en plus grand nombre dans les
banlieues des logements sociaux et qui aurait tendance à se séparer de plus en plus.
Cette vision là des choses est à nuancer → plus complexe en réalité. Une partie des immigrés se
sont installés dans les pavillons, une partie des anciens ouvriers habitent encore dans les cités HLM
et côtoient des populations immigrés. Ces deux groupes de catégories pop sont en contact et une
partie essaye de se détacher de l'autre. Il y a cependant toujours de la socialisation au travail.
Une des questions c'est le fractionnement des catégories populaires autour des questions ethniques.
Il faut retenri que pour les sciences sociales, la dimension ethnique vient pas remplacer mes
complexifier le rapprot dans les classes sociales
Pareil dans la question du genre, question asssez sensible. Dasn les discours identitaire le féminisme
est utilisé « façon de traiter les femmes dans l'Islam ou les pays Africains.. ». Les questions se
posent moins pour la PM.
C'est u argument souvent utilisé, la question de l'ethnicité vient s'articuler à la question du genre. Il
y a tout un ensemble de courant de recherche dit culturaliste (gender studies) qui ont dévelopép le
concept d'intersectionnalité → Il y a une sorte de renforcement des clivages → clivages ethnique,
de genre et de classe sociale => Cumul des discriminations.
Dans les sciences sociales c'est aussi que le clivage vient complexifier les rapports entre sexe et
entre genre.
Les mesures d'intégration montre une différence entre H et F. En lien notamment avec les
représentations dominantes. C'est lié au fait que les représentations ne sont pas équivalentes. Il y a
dans le système d'héritage du colonialisme, l'idée de voir l'H colonisé comme un sauvage et la
femme comme un objet à sauver. Dans cette représentation il n'y a pas un traitement symétriques
sur les H et F issus de l'immigration. Les femmes seraient victimes de modèles très patriarcaux et
opressants pour les femmes.
Conclusion :
– Construcivisme :Les catégories ethniques sont construites socialement.
– Catégories relationneles :Ce sont des catégories relationnelles qui ne sont pas uniquement
définies par des traits spécifiques (langues, couleur de peau...) mais par une dynamique entre
deux groupes sociaux (dominants / dominés).
– Essentialisme : Il y a un risque d'essentialisme → utiliser des catégories qui figent les
identités des personnes intérrogés en les enfermant en des catégories fixes et immuables.
Dans le débat public on est constamment renvoyés à cette vision essentialiste. Pareil sur le
débat du genre (qu'est-ce qu'un.e homme/femme dans le temps). On est à mini 4ème géné de
maghrébin, pourquoi les renvoyer à une image culturelle qui serait figée depuis des
générations...
– Performativité: L'effet des catégories → En construisant des catégories ethnique on va
développer une vision d'une société ethnicisé ? Dans un modèle universialiste, l'ethnicité est
censé s'effacer dans les questions sociales. On voit tout au prisme de l'ethnicité et plus des
classes sociales.
Les questionnement autour de ces catégories sont assez riche.
CHAPITRE 4 : CATEGORIES SOCIOPROFESSIONELLES
Pour les catégories sociopro on est dans un cas de figure opposé à celui des figures ethniques. On a
à faire avec des statistiques qui ont été établies y a 60 dont les statisticiens et chercheurs en
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
sciences sociales ont l'habitude. Et qui sont des catégories à travers lesquelles on a l'habitude de voir
notre société française. Elles se sont diffusées jusque dans le langage courant.
•
•
•
•
•
CSP, PCS, CS ? (même chose) → catégories de base de l'étude de la stratification sociale en
France. Elles ont beaucoup été utilisée des les années 60 par les sociologues, notamment
Bourdieu. Elles continuent à être utilisées. Elles sont remises en question.
Base des études sur la stratification sociale en France
Catégories bien établies (différence avec catégories ethno-raciales)
Catégories construites, posant la question du rapport entre catégories expertes et catégories
ordinaires. → Elles se sont invitées dans le langage courant. Elles posent la question du
rapport entre les catégories expertes et les catégories ordinaires → est-ce que les statisticiens
ont influencé le regard de la population sur ces CSP ou si les CSP ont été construite en
fonction du regard de la population.
Catégories dont la pertinence est discutée (obsolescence des PCS ?), et posant la question
des comparaisons internationales. → Les CSP françaises sont très spécifiques à la France,
elles ne correspondent pas au stratification statistiques d'autres pays qui les ont mises en
place avec des stratégies différentes. L'union europeene → opposition pour la mise en place
du nomenclature des CSP. Pendant longtemps la strat anglaise a été priviligiée mais
maintenant ce sont plsu les CSP à la française. Ce passage est très récent.
I / Les CSP en France – Historique
A. Desrosières, L. Thévenot, Les catégories socioprofessionnelles, 1988
Historique des PCS :
• Recensement de 1954, développement dans les années 60
• Le cumul de plusieurs logiques
• Héritage de la logique du métier, salariat / indépendance, différenciation du salariat
(conventions collectives, classification et grilles de salaires
Les CSP intéressent au delà de l'INSEE et deviennent un outil de connaissance de la société
françase. Les administrateurs de l'INSEE mettent en place les CSP, appellent des sociologues pour
améliorer la qualité de classement et du coup ces derniers s'en servent pour leurs recherches. Le
travail des sociologues sur les CSP va permettre de les enrichir, de mieux comprendre leur
pertinence, ce qu'elles recouvrent. DE plus en plus d'enquête utilisent les CSP. Dans l'ensemble c'est
un outil qui s'est beaucoup développé grâce aux sociologues. L'intérêt de cet outil c'est qu'il cumule
plusieurs logiques à la fois ancienne d'avant le recensement de 54 qui était déjà présente dans les
pratiques des statisticiens et dans les logiques mis en place avant et après 64.
Il y a l'idée que le métier est un argument important dans la position sociale des individus. C'était
particulièrement vrai au 19e et 20e classe ou le métier définissait l'endroit où on habitait, ce qu'on
était... et le temps de travail qui se confondait réellement avec le quotidien. Cela a fortement marqué
la statistique.
La distinction entre salarié et indépendant à aussi marqué.
Sur la question des grands patrons qqui sont souvent privilégiés, ils peuvent être classés comme
indépendant avec les autres patrons qui ne sont pas ..
Les professions libérales (avocats...) sont placées dans le même groupe que les cadres. Les
infirmières libérales seront placées avec les infirmières.
Le fait d'intégrer une hiérarchie dans le salariat sur la base de ce qui était inscrit dans les
conventions collectives (cadres, ouvriers spécialisés...
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
La nomenclature intègre ces différentes logiques. Elle a connu un certain nombre d »évolution
notamment en 1982 où elle a eu une refont complète avec des catégories qui ont disparues ou ont
été reclassées. Les salariés agricoles sont devenu un sous groupe des ouvriers car ils sont un L qui
s'apparent à celui des ouvriers. En 82 ce qu'on appelait les cadres moyens sont devenus les
professions intermédiaires.
Il y avait aussi une catégorie divers dans la première de 54 (prfo artistique, clergé...) qui ont été
intégré à d'autres catégories.
Cela permet de mieux prendre en compte le public et le privé qui reste très structurante ne France.
Cette nomenclature a été revue en 2003 et en ce moment un groupe de l'INSEE fait des recherches
pour l'actualiser.
• RAPPEL ; Les 8 catégories de la nomenclature à un chiffre.
Les catégories sont représentées par une nomenclature peu détaillée à un chiffre, puis plus détaillé
avec deux chiffres...
Les nomenclatures à un chiffres :
• Indépendants : agriculteurs (1), artisans commerçants et chefs d'entreprise (2)
• Salariés : Cadres et prof intell sup (3), prof inter (4) → (public plutôt féminisé :
assistante sociale, infirmuère... / privé : masculin → commerciaux...) , employés (5),
ouvriers (6)
• Inactifs : Retraités (7) autres inactifs (8)
Le deuxième chiffre apporte précision, les professions artistique c'est 35 par exemple, les
professions libérales 31....
•
Les difficultés de classement
Les pharmacien.ne.s sont plutôt classés avec les cadres et prof intel sup alors même que le rôle
consistait à tenir la caisse. Donc dans les statistiques on a été ammené a créer une catégorie de gens
qui êuvent être classé dans les cadres prof intel sup' → « aide familial ». Il y a eu beaucoup de cas
de difficultés de classement au point que maintenant dans les recensements la question sur les CSP
est en 5 parties.
•
•
Spécificités de la nomenclature des PCS
Connaissance sociologique cumulée, appréhension du milieu social : économique, culturel et
social.
On est passé d'un outil pro a un instrument qui permet d'étudier les milieux sociaux. Ce qui fait des
CSP tout un milieu social → éléments éco, culturelles et sociaux.
Les modes de vie, les manières d'être sont relativement homogène.
Plus on avance dans la nomemclature plus les PCS ressemble à des milieux sociaux.
Cette dimension là c'est ce qui fait la richesse des CSP.
I / Les catégories socioprofessionnelles en France – Une remise en cause ?
E. Pierru, A. Spire « le crépuscule des CSP », revue française de sciences politiques, n°58, 2008
Il y a eu des remises en cause et des critiques des CSP.
Les sociologues Marxistes reprochent qu'on ne peut distinguer les rapports de dominations avec les
CSP. Ce qui apparaît c'est une certaine remise en cause.
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
•
Une remise en cause liée aux évolutions de l'insee (interne)
L'INSEE utilise moins leS CSP pour deux raisons :
- Moindre utilisation (p. ex profession du père) liée à la lourdeur de traitement → pas assez précis
→ 5 questions (public / privé – Grade – Type de job....) pour mieux déterminer la CSP. Puis il faut
retraiter toutes ces questions pour trouver la CSP. Si ils devaient choisir eux même ils se
tromperaient pour la majorité. On peut reclasser 75% des réponses automatiquement,
informatiquement. Pour le reste il faut qu'il y ait des gens formés qui regardent les questionnaires et
qui déduisent les CSP. C'est donc un travail long et coûteux. Hors l'INSEE doit faire des économies
donc ça a été un des facteurs qui a contribué à réduire la place des CSP.
- Evolution des modèles statistiques (de l'analyse factorielle à l'économétrie : isoler les effets des
variables). Nouvelles variables: revenu, diplôme, statut d’emploi, origine natio....)
La plus grande légitimité scientifique a fini par acquérir les modèles économiques et la façon dont
travail les économistes. Ils seront de plus en plus formés par les économistes. La logique de
l'économétrie c'est le raisonnement « toutes choses égales pareil » → Voir l'effet spécifique d'une
variable sur une autre indépendamment d'une autre variable. Si on voit une corrélation entre le
diplôme et le taux de chômage on regarde si cette corrélation est encore vraie indépendamment du
sexe, de la génération... Ce raisonnement demande de mettre en place un modèle ou les variables
sont les plus simples possibles. Le problème des CSP c'est qu'elles sont multi-dimensionnelles.
Elles agrègent plusieurs logiques → Qualification du diplôme...
Dans un modèle éco-numérique ce type de variable est à proscrire. On prend en compte le diplôme,
l'emploi, l'origine... C'est le mieux pour décrire un milieu social. Parcontre si on veut faire des
corrélation pour expliquer le taux de chômage ect c'est moins adapté.
La CSP a donc vu sont importance déclinée. Les formateurs sont de plus en plus formés au modèle
économétrique.
•
Des remises en causes plus larges (externe)
Elles sont liées aux évolutions de l'emploi. Les conventions collectives n'ont pas disparues mais
d'une manière générale, ce à quoi on a assisté c'est une forme d'augemntation du rapport à
l'entreprise et une dimunition des régulations collectives et du poids des conventions collectives. Un
poids plus grand est donné à l'éxamen individuel des salariés. A tel point que de + en + d'entreprises
disent que les CSP ne correspondent pas à leur propre façon de classifier les salariés. Aujoud'hui les
entreprises fixent les conditions de carrières. Cela a des conséquences sur le monde du travail mais
aussi sur l'appareil statistique.
Elles sont maintenant construite sur des conventions qui ne touchent plus qu'une partie des salariés.
Cela a été une des raisons pour lesquelles les CSP ont pu être remise en cause. C'est devenu de plus
en plus difficile de classer de façon pertinente les salariés.
Le rôle du travail dans l'identité social a évolué. Il y a à la fois la précarisation et l'individualisation
du rapport au travail font que le travail joue moins que par le passé un rôle d'appartenance et de
définition sociale. Même si il reste le principal facteur, son rôle s'est affaibli car les gens ont d'autres
types d'appartenance qui ont pris de l'importance aussi.
Pour certains observateurs, les CPS perdent de leur pertinence, elles ne seraient plus aussi fiables
que par le passé pour définir les niveaux sociaux.
Ceci dit, ellles ne sont pas abandonnées et conservent une certaine pertinence
•
Pertinence des CSP
Utilisés par des sociologues, par des instituts de sondage...
Les instituts de sondage utilisent des CSP mais ne publie que peu de résultats à partir des CSP mais
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
plus au niveau du lieu d'habitation, de l'âge...
Cela contribue au fait que les CSP sont à la fois partout et mises de côtés.
Elles continuent à être utilisées ces CSP .
Laurence Coutrot → ce qui a évolué c'est « ce qui est être un cadre / ouvrier... aujourd'hui » ce que
représente chacune des catégorie aujourd'hui. Mais que le découpage reste pertinent et que les
positions restent pertinentes et bien décrites par leS CSP. Elle va plaider pour la pertinence des CSP.
Les évolutiosn du travail et du revenu travail sont réels.
I / Les CSP en france – Perceptions ordinaires des catégories expertes.
•
Druviau et al., « catégorisations ordinaires de l'espace social », revue française de
sociologie, 2014.
Ces CSP se sont aussi diffusées dans une certaine mesure à l'ensemble de la population. Certains
élément ont contribué à façonner la représentation que chacun peut se faire de la société.
Il y a eu des travaux pour mesurer cette diffusion. Dans quelle mesure cette vision de l'espace
sociale est mesurée par les CSP ou non.
Une expéreinces sociologique a été faite pour le déterminer :
• Jeu de classement (547 enquêtés)
-33 cartes, individus définis par 9 critère : Revenu, prof, sexe, statu d'emploin dipkôme , taille
del'entreprise , type d'établssement, fonction d'encadrement.
-On demande aux personnes de faire des groupes de façon totalement libres.
-L'idée était devoir l'idée que se faisait les gens des groupes sociaux.
• Résultats
-1397 « paquets » différents. 8 paquets : plus de 10% des réponses.
-Travailler par paires (p. ex ; 85% mettent ensemble infirmer et aide soignant). Critère sociopro
arrive en tête.
Enquêteurs cherchaient a voir avec quel logique les enquêtés regroupaient les gens.
• Logique de classification (prototype VS critères)
-Indé/salarié puis hiérarchie salariat (éq. CSP) : 35%
-Secteur d'activité et hiérarchie d'emploi (41%)
-Critère du diplôme 11%
-Critère de contrat (CDD vs CDI) 13%
logique de prototype ; partir de profil caractéristique (ex. infirmère) et chercher des profils qui y
ressemblent un petit peu.
Puis après ceux qu'on à le plus de mal à placer → ressemble plus à cadre ou infirmière...
La plupart des personnes de l'éhcnatillon on fait des classements assez procheS aux extrémités de
l'échelle sociale.
AU milieu de l'échelle social il y a beaucoup plus de flou.
II. Comparaisons internationales – Eurostat (en retard)
Eurostat : European socioeconomic classification (EseC) 2001 – Remise commission 2006 –
arrêt 2009
• Inspiré du schéma de classe de Goldthorpe (du contrat de travail à la « relation de service »
marquée par l'autonomie et l'expertise).
- Niveau de qualification
•
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
- Degré de subordination
- Plus spécifique que les CSP, continuité hiérarchique vs isolats
- Absence de certaines distinctions (public-privé, ouvrier artisanal / industriel, pas de nomenclature
à deux chiffres, marqué par le contexte britannique
(début prise de note)
•
Catégories
– G1 « Large employers higher grade professional administrative and managerial
occupations » (chef d'entreprises, cadres dirigeants) // G3 « intermediate
occupations » (éducateur spécialisé, assistante soaciale...) // G6 « Lower
supervisory and lower technician occupation » (ouvriers supérieurs et professions
techniques, chef d'atelier) // G9 « routine occupations »
Il y a des limites qui ont fait que cette classification n'ait pas été retenue. Ce qui a pesé c'est l'intérêt
des différentes approches : Qu'un seul niveau, peu de détail...
C'est pour cela que cela sera plutôt une classification sur le modèle des CSP qui sera élaboré.
2011 – 2014, élaboration de la classification EseG (European socioeconomic Group) sur le
modèle des CSP
– Nomenclature à 6 et 30 groupes (plus détaillé) : Les 6 groupes, sont : Cadres
dirigeants, professions intellectuelles et scientifiques, progessions intermédiaires
salariées, petits entrepreuneurs, ouvriers qualifiés salariés, professions salariées peu
qualifiées.
Commerçant et artisans dans les CSP représentent les indépendant alors que dans d'autres pays ce
sont plus les petits entrepreuneurs dont des agriculteurs. C'est pour cela qu'ils sont tous retenu dans
la catégorie « Petits entrepreuneurs ».
Même si il y a quelques différences on reste sur quelque chose d'assez similaire.
•
Eurostat produit une partie des grandes enquêtes et ils intègrent aujourd'hui les CSP.
• C. Hugrée, E. Pénissat, A. Spire, « les classes sociales en Europe », 2017
En utilsiant ces CSP Européenne, ils ont montré un très grand écart entre les travailleurs de l'Ouest
et de l'Est dans lesquels subsistent notamment des groupes sociaux au niveau de vie très largmeent
en dessous de celui des groupes sociaux de l'OuesT. On retrouve des stratification bien sur dans ces
pays là (Classe sup, moyenne...). Ce qui commence à être mis en évidence ce sont des formes de
dominations transnationales (ex : entreprise de l'ouest délocalise une partie en Europe de l'est)
Ils essayent de mettre en évidence les rapports de classe transnationaux à l'intérieur de l'Union
Européenne.
II. Comparaisons internationales – L'approche Bourdieusienne en GB
• LA « Great British class survey » (GBCS »
-Approche en Angleterre dde l'approche Bourdieusienne. Regain d'intérêt pour les questions de
l'égalité.
-Contexte d'intérêt pour les inégalités
- London School of economics (Mike Savage) + BBC : 160 000 réponses / échantillon biaisé car
basé sur le volontariat, on ne choisit pas qui répond à l'enquête. Les classes diplômées ont beaucoup
plus répondu que les catégories populaires. L'intérêt n'est pas tant représentatif que dans le fait de
remettre en avant ce type d'approche basée sur les capitaux Bourdieusien.
L'enquête à du succès → En lien avec cette enquête qui établissait les pratiques sociales sur la
classe sociale, la fréquentation des théâtre a augmentée.
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
- Influence de Bourdieu : Théorie des capitaux (K éco, social, culturel (éclectisme))
• Les milieux sociaux étudiés
- Elite (6% rev 110K euros)
- Petite bourgeoisie (25%, 60 000 euros, médecins, ingénieurs...)
- Nouveaux travailleurs aisés (15% ouvriers embourgeoisés) : Une partie des ouvriers à rejoint la
classe moyenne et ont accédé à la propriété.
- Classe ouvrière traditionnelle (19% en 16 000)
- Travailleurs des services émergents (14% K culturel plus qu'intellectuel 26k) : Les travailleurs
des services moins qualifiés, emplois court, emplois précaires...
- Précariat (15% caissier, aide à domicile...) : Emplois les moins reconnus et les moins qualifiés.
• Et les autres pays européens ?
- Italie (STAT : Poids du travail indépendant (3 catégories : chefs d'entreprise et prof libérale ;
travailleurs indépendants ; aides familiales) cadres et employés : même cat (Cl moy peu détaillée).
- Allemagne : Classification héritée de Bismark
CHAPITRE 3 : Catégories liées aux revenus et aux patrimoines
Introduction :
• Des catégories mesurables mais à la signification parfois floue
- A partir de quand est-on riche ? (Cf. 1997, débat sur la réforme des allocations familiales à partir
de 4500 euros, cf. débat sur le taux marginal à 75%, etc.)
Se pose la question à partir de quand ne touche-t-on plus les allocations familiales ? Quel est le seuil
qui fait de votre ménage un ménage aisé ?
-1% des personnes → 50% de richesses ; 80 personnes aussi riches que 3,5 milliard
- Question du sens sociologique des catégories de revenus et de patrimoines (faut-il que cela
corresponde au CSP... Autour des 1%, représente-t-il un groupe social ? Faut il le considérer
isolément ?... Si des catégories de revenus peuvent faire des groupes sociaux...
• Revenus et inégalités
- Les revenus est un des indicateur central des inégalités.
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
-Quel lien entre inégalités mesurées et le sens qu'on leur donne : Dans quelle mesure ces inégalités
sont considérées comme acceptable ? Et à partir de quand elles sont perçues dans une société
comme anormal ? Les sociétés démocratiques libres doivent laisser à chacun une possibilité de
réussir. Cela légitime certaines inégalités, mais dans le même temps certaines inégalités sont
perçues comme moins légitimes soit car elles deviennent trop importantes ou qui peuvent être
considérées comme illégitime car elles ne participent pas a ce système méritocratique (héritage →
crainte d'une société gérée par des rentiers).
Les questions n'ont pas que du sens économique mais aussi sociologique.
Cela pose aussi la question des critères de définition. On a husqu'à maintenant des donnés
qualititative CSP..
• Des variables quantitatives (aspect méthodologique)
-Question liées aux seuils, limites, et à leur signification. La pratique de ce regroupement par
classe / par tranche on va voir que des définitions basées sur des seuilsn des tranches peuvent
paraître insuffisante.
• Plan
- Sources et méthodes
-Pauvreté et richesses
- Inégalités de revenus et de patrimoines
I. Sources et méthodes
• Sources fiscales
- Comment connait-on les revenus ? On les connait surtout sur des sources déclaratives, fiscale car
on doit déclarer ses revenus et son patrimoine. Cela permet de bien connaître les revenus même si
une partie peut être non-déclarées, ignorées, évasion fiscale... Cela permet de cerner le revenu d'une
certaine partie de la population. Des fois complétées par d'autres enquête déclaratives non-fiscale.
En France, un lien entre l'INSEE et l'administration fiscale font que l'INSEE a accès à ces données
et peut les diffuser.
• Comment comparer les revenus des ménages entre eux ?
-Salaires, transferts sociaux, revenus d'activité, revenus du patrimoine, impôts et cotisations.
-Revenu disponible (Ce qu'on gagne déduit des impôts et cotisations mais pas les autres dépenses
contraintes : eau, éléectricité, loyer...). Il va être le point de comparaison ente les ménages (niveau
mensuel ou annuel).
-Prise en compte de la structure du ménage. On divise le revenu disponible par un coefficient qui est
d'autant plus élevé qu'il y a de gens dans le ménage.
- ex des UC (1er adulte : 1, 1 autres adulte : 0,7 enfants <14: 0,5)
- Célibataire 1500 euros = couple 2 enfants 4050 euros (2,7 UC)
Plusieurs propositions ont été faite par les statisticiens pour mesurer ces coéfficient. Le plus utilisé
et les Unité de Consommation.
Tous ces éléments impliquent que le revenu n'est pas une donnée aussi évidente qu'elle le paraît.
• Quelques points de repère sur les revenus
- Salaire moyen : 2128 (net/mois), salaire média : 1712 euros, SMIC : 1147 eyros (Mais 33% temps
partiel)
- Salaire moyen cadre : 4000 euros, salaire moyen employé : 1600 euros
- rev. Disp. Min. 10% les plus riches : 3500 euros (par UC).
(Pour partiel –> faut avoir des points de repères)
• Patrimoines :
- Ensemble des biens (mobiliers, immobiliers, créances...) moins les dettes
- Patrimoine immobilier et mobilier
Downloaded by LordStrike ([email protected])
lOMoARcPSD|9549288
Dans un pays comme la France le patrimoine des ménages et surtout composé d'immobilier. Par
contre en valeur c'est le patrimoine mobilier – Financier qui a le plus de valeur pour la majorité des
ménages qui ont du patrimoine secondaire (économies...) Par contre pour les plus riche c'est
l'essentiel du patrimoine (ils ont aussi de l'immobilier). Le patrimoine immobilier a pris de la valeur
ces dernières années.
- Inégalités de patrimoine et question de la place de l'héritage dans une société. Question du mérite
de la légitimité que la société va accorder à ceux qui vont hériter. On voit des inégalités en fonction
du mérite ou de l'absence du mérite. Pourtant le patrimoine est un processus sur plusieurs
générations. C'est profiter de ses richesses mais aussi les inscrire dans la durée. Cela pose des
questions sur l'inégalité transmise. Les inégalités de patrimoines partout sont plus importantes que
les inégalités que les inégalités de revenues.
Downloaded by LordStrike ([email protected])
Téléchargement