REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO FACULTE POLYTECHNIQUE Département Electromécanique ETUDE ET SIMULATION DES COMPORTEMENTS DYNAMIQUES D’UNE TRANSMISSION PAR ENGRENAGE (CAS DES ENRENAGES A DENTURE DROITE) Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Bachelier Ingénieur civil en électromécanique. Présenté par : NGEZ END MWANGAL Aggée Dirigé par : Prof. NTAMBWE François Ass. KANYIKI Trésor ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020 RESUME RESUME Lors d’une transmission par engrenage, il est toujours évident de bien comprendre son comportement dynamique vu que les engrenages travaillent souvent dans les conditions très sévères. De nos jours, dans le cadre de la mise en place d’une maintenance conditionnelle, ce comportement dynamique est suivi par une analyse vibratoire, vu son efficacité. Cette analyse permet de suivre l'état de santé de la machine tournante en fonctionnement afin d'éviter les arrêts intempestifs et/ou indésirables. Ce travail traite la modélisation et la simulation du comportement dynamique d’un engrenage à denture droite. Il a pour objectif de développer un modèle mathématique qui après avoir simulé, nous serons en mesure de prédire les défauts que cette transmission par engrenage peut représenter. Lors de la simulation d’un modèle à six degrés de libertés, nous avons constaté des variations angulaires sur la roue et au niveau du pignon. En considérant les résultats obtenus, les paramètres du système simulé présentent qu’il y aura des défauts plus importants au niveau de l’arbre d’entrée portant le pignon qu’a l’arbre de sortie qui porte la roue. D’où nous pouvons prédire que ces arbres atteindront la rupture et les paliers serons endommagés, au fur et à mesure le système fonctionne dans ces conditions. EPIGRAPHE EPIGRAPHE " Il ne vous est jamais donné d’épreuves que vous ne puissiez surmonter, Mettez-vous en tête que la peur est un mensonge " Rabbi Nahman Hagaüs I REMERCIERMENT REMERCIEMENT A toi magnifique en sainteté, Dieu Grand et Fort, que j’exprime ma reconnaissance en disant Merci du fond de mon cœur, pour ton soutien, ta protection ainsi ta bonté dans ma vie ; oh ! Roi des rois. Je ne cesserais de te faire l’acte de ma gratitude, car je suis un résultat de l’amour immensément colossal de Dieu. Mes remerciements s’adressent au Professeur François NTAMBWE, Directeur de ce mémoire et à l’Assistant Trésor KANYIKI, le co-directeur ; pour m’avoir dirigé. Malgré la diversité de vos tâches privées, vous étiez toujours hospitaliers pour bichonner mes lacunes. Je tiens à remercier mes très précieux parents ; Rhemo NGEZ END MWANGAL et Claudine N’KULU BULAYA pour les sacrifices qu’ils ont consentis pour me faire arriver jusqu’à ce statut actuel de notre formation. Que toute la famille trouve un sentiment de profonde reconnaissance à travers ce travail. Mes remerciements s’adressent à tout le corps académique et scientifique de la faculté polytechnique pour leur formation durant tout notre cursus universitaire. . NGEZ END MWANGAL Aggée II DEDICACE DEDICACE A l’Eternel, mon Dieu, le Tout-Puissant de m’avoir aidé à arriver jusqu’à ce niveau. Lui qui m’a accompagné dès le début jusqu’à la fin, il est mon ombre à ma main droite ; A ma très chère maman Claudine N’KULU BULAYA et mon très cher papa Rhemo NGEZ END MWANGAL de m’avoir soutenu malgré les vicissitudes et de m’avoir surtout aidé dans mon orientation des études d’ingénieur civil ; A mes frères et sœurs de la famille Rhemo NGEZ : Nathan MWANGAL, Deborah MWANGAL, Jérémie NGEZ, Shekinah NGEZ, Jenny NGEZ, Daniella NGEZ ainsi qu’a Dan MWEPU avec qui nous avons partagé même sang jusqu’à ce qu’il nous quitte trop tôt. A mon Pasteur Daniel NGEBE, pour ses encouragements voire l’encadrement spirituel et moral. A mes Frères, Sœurs, amis et connaissances : Jires ALBATI, Ruffint KITENGE, Joël BAKAMBE, Emmanuel KASHAMA, cieldoux LUKA, Patient TWITE, Isaac KATENDE, Peter MUKENDI, Jospin NSIMBI, Gloire NUMBI, Ernest, Ezecchris MUKANYA, Carole Allianna MWANGE, Gloire SUNGU, yunis MULUMBA, Nathan MWABEYA, Nabil MALOBA, Trésor TANGA, Hans MPOYO, fabien MATABISHI, John KABULO ; A mes frères et sœurs de l’Eglise cite universelle des vainqueurs : papa John KABONGO, papa Bienvenu, maman Rebecca, sœur Ruth, Sœur Joëlle, maman Falone, Sœur Ginette, Je dédie ce travail. NGEZ END MWANGAL Aggée III LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURESLISTE DES TABLEAUX Tableau I.1 : Eléments géométriques des roues dentées........................................................................................ 6 Tableau : Les facteurs des coefficients des frottements ....................................................................................... 37 Tableau : Les paramètres du système d’engrenages ............................................................................................ 44 IV LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES ABREVIATIONS y (t) : désigne la fonction harmonique simple ; Y : représente l'amplitude. C’est la valeur maximale de la fonction harmonique ; t : est la variable temporelle (en secondes); θ : l’angle de phase à l'origine de la fonction (rad); ω : la pulsation (en rad/s); T : la période (en secondes); f: désigne la fréquence qui représente le nombre de périodes par unités de temps (en Hertz (Hz) ou en tours/sec ou en cycles/s) ; N : représente le nombre de tours/minutes; Mg : Masse de la roue [kg]; MP : Masse du pignon [Kg]; iG : Moment d’inertie de la roue [kg]; iP : Moment d’inertie du pignon [kg]; CXg : Coefficient d’amortissement de la roue [N.s / m]; CXP : Coefficient d’amortissement du pignon [N.s/ m]; ct : Coefficient d’amortissement de torsion [N.s / m]; cm : Amortissement du contact [N.s / m]; k xg : Coefficient de rigidité de la roue [N / m]; k xp : Coefficient de rigidité du pignon [N / m]; k t : Rigidité de torsion [N/ m]; V LISTE DES ABREVIATIONS k m : Rigidité du contact [N / m]; vp et dp représentent respectivement la vitesse et le déplacement du pignon ; vg et dg représentent respectivement la vitesse et le déplacement de la roue. VI TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES RESUME ........................................................................................................................................ 0 EPIGRAPHE.................................................................................................................................... I REMERCIEMENT ......................................................................................................................... II DEDICACE .................................................................................................................................. III LISTE DES FIGURESLISTE DES TABLEAUX ....................................................................... IV LISTE DES ABREVIATIONS...................................................................................................... V INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................... 1 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES .. 2 I.1 Définition des engrenages ..................................................................................................... 2 I.1.1 les profils de dentures .................................................................................................... 3 I.1.2 Matériaux pour Engrenages ............................................................................................ 4 I.2 ELEMENTS GEOMETRIQUES DES ROUES DENTEES ................................................ 5 I.3 SOLLICITATION SUR LA DENTURE ............................................................................. 7 I.3.1 Force de contact F2/1 ....................................................................................................... 8 I.3.2 Effort tangentiel FT ......................................................................................................... 8 I.3.3 Effort radial Fr ................................................................................................................ 8 I.4 LES DEFAUTS ..................................................................................................................... 9 I.4.1 Défauts de lubrification .................................................................................................. 9 I.4.2 L’usure ............................................................................................................................ 9 I.4.3 Les piqûres ...................................................................................................................... 9 I.4.4 Corrosion ...................................................................................................................... 10 VII TABLE DES MATIERES I.4.5 Surchauffe ..................................................................................................................... 10 I.4.6 Erosion par cavitation ................................................................................................... 11 I.4.7 Etincelage ..................................................................................................................... 11 I.4.8 Défauts localisés sur certaines dents ............................................................................ 11 I.5 LES VIBRATIONS ............................................................................................................. 13 I.5.1 Mouvement harmonique ............................................................................................... 14 I.5.1.1 Définitions de la vibration (norme AFNOR 90.001) ................................................. 14 I.5.2 Définitions de déplacement, vitesse et accélération ..................................................... 17 I.5.2.1 Déplacement .............................................................................................................. 17 l.6 LES SOURCES DES VIBRATIONS ................................................................................ 19 I.6.1 La raideur d’engrènement ............................................................................................. 20 I.6.2 Ecarts géométriques ...................................................................................................... 21 I.6.3 Erreur de transmission .................................................................................................. 23 I.6.4 Matériaux d’isolation vibratoire ................................................................................... 25 I.7 AVANTAGES ..................................................................................................................... 26 I.8 INCONVENIENTS ............................................................................................................. 26 I.9 CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................. 27 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURE DROITE .................................................................................................................... 28 II.1 MODELISATION DES ENGRENAGES ......................................................................... 28 II.1.1 Point de départ du modèle ........................................................................................... 28 II.2 LA RIGIDITE .................................................................................................................... 35 II.2.1 Rigidité d’engrènement ............................................................................................... 35 VIII TABLE DES MATIERES II.3 INFLUENCE DES FISSURES SUR LA RIGIDITE ........................................................ 36 II.4.1 Amortissement visqueux dû à la résistance fluide ...................................................... 38 II.4.2 Amortissement non visqueux dû à la résistance fluide ............................................... 38 II.4.3 Amortissement par frottement sec ou frottement de COULOMB .............................. 38 II.5 CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................ 38 TROISIEME CHAPITRE : RESOLUTION AVEC LA METHODE DE RANGE KUTTA ...... 39 III.1 RÉSUMÉ .......................................................................................................................... 39 III.2 METHODE NUMERIQUE DE RUNGE KUTTA D’ORDRE ....................................... 39 III .2.1 Résolution ................................................................................................................. 40 QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE ...................................................................................... 45 IV.1 SIMULATION NUMERIQUE ........................................................................................ 45 IV.2 INTERPRETATION DES RESULTATS ........................................................................ 46 IV.2.1 Première simulation numérique ................................................................................. 46 IV.2.2 Deuxième simulation numérique ............................................................................... 47 IV.2.3 Troisième simulation numérique ............................................................................... 48 IV.2.4 Quatrième simulation numérique .............................................................................. 49 IV.2.5 Cinquième simulation numérique .............................................................................. 50 CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................... 52 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .................................................................................. 53 ANNEXE ...................................................................................................................................... 56 IX INTRODUCTION GENERALE INTRODUCTION GENERALE Aujourd’hui, les engrenages occupent une place spéciale dans les systèmes mécaniques, c’est la façon la plus économique pour transmettre de la puissance en un mouvement de rotation dans des conditions uniformes, ils sont l’objet de nombreux travaux de recherche. Parmi l’ensemble des architectures possibles, les engrenages cylindriques en développante de cercle sont, sans conteste, les plus utilisés pour le transfert de rotation entre des axes parallèles car ils possèdent des géométries mathématiquement simples dont le contrôle dimensionnel est relativement aisé. Le développement des nouvelles technologies, comme l’électronique a remplacé quelque application de l’engrenage mais il reste toujours un élément mécanique dont l’utilisation croit continuellement. Suites aux contraintes environnementales (masses embarquées et performances acoustiques en particulier), les engrenages modernes sont de plus en plus soumis à des exigences strictes en termes de capacité de charge, de rendement, de bruit et des vibrations développées, etc... Cette étude sera répartie en quatre chapitres, le premier sera consacré à la présentation des généralités sur la transmission par engrenage, leurs sources des vibrations, les matériaux des fabrications des engrenages et leurs défauts aussi. Dans le deuxième chapitre, on présente le modèle dynamique, le calcul de l’équation du mouvement,… Le troisième chapitre, parle de la méthode de résolution (Runge kutta) des équations du comportement vibratoire. Le quatrième chapitre, montre la simulation numérique ainsi que l’interprétation des résultats. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 1 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES I.1 Définition des engrenages Un engrenage est un mécanisme composé de deux roues dentées mobiles autour d'axes et dont l'une entraîne l'autre par l'action de dents successivement en contact et on dit que les deux roues sont conjuguées. On appelle roues dentées des corps de révolution pourvus de dents par le contact duquel un mouvement de rotation peut être transmis d'un arbre moteur vers un arbre récepteur. Quand deux roues dentées sont en prise, la petite s’appelle le pignon et la grande conserve le nom de roue (Figure I.1) : Figure I.1: Engrenage a denture droite. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 2 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES I.1.1 les profils de dentures [𝟏] Selon les profils de dents on distingue plusieurs types d’engrenages ; entre autres : - Les engrenages à denture droite ; - Les engrenages à chevrons ; - Les engrenages à denture hélicoïdale ; - Les engrenages à denture conique ; -Les engrenages spiraux-coniques ; - Les engrenages gauches ; - Les engrenages à roue et vis sans fin. Selon la position relative de deux arbres, on distingue principalement trois classes des engrenages : Les engrenages à axes parallèles : ce type est nommé aussi engrenage cylindrique (Figure I.2) ; dont les deux arbres sont parallèles. Diverses catégories sont distinguées selon la géométrie des dents suivant la génératrice. On trouve les dentures droites, les dentures hélicoïdales, etc. Figure I.2 Engrenages à axes parallèle. Les engrenages à axes concourants : Ce type est nommé aussi engrenage conique (Figure I.3); dont les arbres sont tels que leurs axes de rotation se coupent. Selon la géométrie des dents, on distingue les sous catégories : dentures droites, hélicoïdales, spirales : TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 3 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES Figure I.3 Engrenages à axes concourant. Les engrenages à axes quelconques : Ces engrenages sont nommés aussi engrenages gauches ; dont les axes des arbres n’ont pas un point commun et occupe une position relative quelconque (Figure I.4) : Figure I.4 Engrenages à axes quelconque. Les transmissions par engrenages sont des organes mécaniques couramment utilisés pour transformer et transmettre à un organe récepteur le couple et le mouvement de rotation générés par un moteur. En fonctionnement, ces systèmes se déforment, vibrent et génèrent des bruits et des vibrations. Les dents doivent permettre de toujours maintenir les deux roues en contact, d’assurer une rotation continue d’une roue par rapport à l’autre et de ne pas bloquer le fonctionnement de l’engrenage. I.1.2 Matériaux pour Engrenages Le choix de la matière d’œuvre d’une roue dentée doit être fait de manière à rendre possible le taillage et l’achèvement de ses dents avec la précision et l’état de surface imposés, et à assurer une résistance à la flexion suffisante pour tenir aux charges dynamiques alternatives, une résistance suffisante de la couche superficielle des dents et une tenue à l’usure élevée. Les matériaux usuels dans la fabrication des TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 4 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES engrenages sont l’acier, la fonte et les matières plastiques. La grande variété des nuances des aciers et la possibilité d’obtenir par traitement thermique et thermochimique des propriétés variées permettent de réaliser la combinaison la plus favorable des propriétés imposées. L’acier au carbone est le plus courant pour les charges moyennes ; I.2 ELEMENTS GEOMETRIQUES DES ROUES DENTEES [𝟏] La denture d'une roue cylindrique est limitée par deux cylindres (Figure I.5) ; le cylindre de tête placé à l'extrémité de la denture, le cylindre de pied tangent au pied de la dent : 1. Le cercle de tête : c'est la ligne circulaire qui limite les flancs de tête de la dent ; symbole du diamètre de tête (Da). 2. Le cercle de pied : c'est la ligne circulaire qui limite les flancs de pied en direction du corps de roue ou de couronne ; symbole du diamètre de pied (Df). 3. La saillie : c'est la distance radiale entre le cercle primitif et le cercle de tête ou entre la ligne primitive et la ligne de tête d'une crémaillère ; symbole de la saillie (ha). 4. Le creux : c'est la distance radiale entre le cercle de pied et le cercle primitif ou entre la ligne de pied et la ligne primitive d'une crémaillère ; symbole du creux (Hf). 5. La hauteur de dent : c'est la distance radiale entre le cercle de pied et le cercle de tête ou entre la ligne de pied et la ligne de tête d'une crémaillère ; symbole de la hauteur de dent (H). 6. L’entraxe : c’est la plus courte distance entre les axes parallèles de deux roues cylindriques ; symbole de l’entraxe (a). 7. surface de tête : surface de révolution, coaxiale à la roue, limitant les extrémités extérieures (intérieures) des dents d’une roue extérieure (intérieure). 8. Flanc : portion de la surface d’une dent comprise entre la surface de tête et la surface de pied. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 5 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES Figure I.5 Eléments géométriques des roues dentées Les expressions des principales caractéristiques géométriques de la roue dentée sont dans le tableau I .1 ci-dessous : Tableau I.1 : Eléments géométriques des roues dentées Les éléments Symboles Expressions Entraxe A A = (d1+d2) /2 Pas primitif P P=Mπ Largeur de la denture B B=Km (avec 7 ≤ K ≤ 12) Rayon primitif R R=mz/2 Diamètre primitif D D=Mz Diamètre de la tête Da da= d+2m=2+2ha Rayon de la tête Ra Ra=r+m=r+ha Diamètre de pied Df Df= d-2.5m TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 6 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES Rayon de pied Rf Rf=r-1.25m Saille Ha Ha=m Creux Hf Hf=1.25m Hauteur de dent H H=2.25m=Ha+HF Epaisseur de dent S S=mπ/2 Intervalle E e=πm=p Angel de pression ɑ ɑ= 20° (valeur usuelle) Rayon de base Rb 𝑹𝒃 =r.cosɑ Diamètre de base 𝑫𝒃 𝑫𝒃 = 𝑫 𝐜𝐨𝐬 𝜶 Nombre de dents z Module m I.3 SOLLICITATION SUR LA DENTURE [𝟐] Les caractéristiques géométriques r1 et r2 désignent les rayons primitifs respectivement de la roue 1 menante (motrice) et la roue 2 menée (réceptrice). C1 est le couple moteur sur la roue 1 et C2 le couple récepteur sur la roue 2 (Figure I.6). P1 est la puissance motrice de la roue 1 et P2 la puissance réceptrice de la roue 2. Si le rendement est égal à 1, la puissance motrice est égale à la puissance réceptrice et leur valeur est obtenue en multipliant le couple moteur C par la pulsation 𝜔 du moteur électrique d’entrainement : 𝑃1 = 𝑃2 = 𝐶. 𝜔 TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE (𝐼. 1) 7 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES Figure I.6 Les efforts sur les engrenages. I.3.1 Force de contact F2/1 Elle schématise l'action exercée par la roue 2 sur la roue 1. Elle est toujours portée par la ligne de pression (inclinée de l'angle de pression α et passant par I, point de contact entre cercles primitifs). I.3.2 Effort tangentiel FT II est obtenu en projetant F2/1 sur la tangente au point I aux cercles primitifs. FT est à l'origine du couple transmis : 𝐹𝑇 = 𝐹1/2 .cos 𝛼 (𝐼. 2) I.3.3 Effort radial Fr Perpendiculaire à FT (Figure I.3), il est obtenu en projetant F2/1 sur l’axe O1O2. Parfois appelé effort de séparation, il ne participe pas à la transmission du couple son action a tendance à séparer les deux roues et se traduit par un fléchissement des arbres : 𝐹𝑟 = 𝐹1/2 .sin 𝛼 TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE (𝐼. 3) 8 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES I.4 LES DEFAUTS I.4.1 Défauts de lubrification La lubrification est l’un des problèmes le plus important et le plus délicats qui puissent se poser pour le bon fonctionnement des engrenages. I.4.1.1 La lubrification à un triple but Eviter le contact métal sur métal qui pourrait provoquer, au bout d’un temps très court, une sorte de soudage des dentures conjuguées. Nous savons en effet que les conditions de glissement et de pression superficielle sont souvent très sévères dans les engrenages. Il est donc nécessaire d’interposer un film d’huile résistant entre les dentures conjuguées. Il ne faut pas perdre de vue que le soudage peut se produire à des températures bien au-dessous du point de fusion du métal si la pression de contact est élevée. La lubrification s’impose également pour la question du rendement de l’engrenage. Un frottement métal sur métal entraînerait un coefficient de frottement beaucoup plus élevé. Une autre fonction importante du lubrifiant consiste à absorbée la chaleur dégagée durant l’engrènement (la perte de rendement est en effet matérialisée par un dégagement de chaleur). Un volume d’huile souvent important est nécessaire pour éviter un échauffement anormal de l’engrenage. La lubrification est une source des différentes détériorations superficielles des dentures : I.4.2 L’usure L’usure est un ensemble complexe de phénomènes difficiles à interpréter, amenant une émission de débris avec perte de masse, de cote, de forme, et s’accompagnant de transformations physiques et chimiques des surfaces. C’est un phénomène local caractérisé par un enlèvement de matière dû au glissement de deux surfaces l’une sur l’autre. I.4.3 Les piqûres Ce phénomène est caractérisé par l’apparition sur toute la surface active des dents de petits trous peu profonds en forme d’éventail dont la pointe est tournée vers le pied des dents motrices ou vers le sommet des dents menées. La taille de ces trous est de 0.3 à 2 mm tandis que la profondeur est de 0.1 mm. C’est une avarie qui se produit surtout dans les engrenages en acier de construction relativement peu dur. On TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 9 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES peut y remédier en utilisant un lubrifiant à viscosité élevée. Le profil de la dent se perturbe, la surface active devient irrégulière, les charges dynamiques augmentent, la transmission s’échauffe et le bruit s’amplifie. I.4.4 Corrosion I.4.4.1 Corrosion chimique Elles provoquent des taches de couleur brune rouge, des irrégularités de surface, des piqûres souvent foisonnantes, plus ou moins bien réparties sur tout ou partie des zones exposées. Il s'agit évidemment d'attaques chimiques ou électrochimiques. Souvent, cette attaque résulte de produits contaminants introduits dans le carter, mais très fréquemment elle est due à la présence d'eau amenée par des fuites ou par la condensation. Le lubrifiant peut lui aussi être incriminé, pour diverses raisons : acidification due au vieillissement, présence d’additive extrême pression trop agressive, activation de ces additives par la présence d'eau ou par une température excessive. Parfois les engrenages sont corrodés avant même leur introduction dans le carter, à cause d'un nettoyage avec des substances agressives, d'un mauvais stockage ou encore du simple contact avec des mains en sueur. Les dentures corrodées ont un aspect peu engageant mais leur fonctionnement n'est que rarement altéré. Toutefois, il faut se méfier des résidus d'oxydation qui peuvent être très durs et engendrer une usure abrasive. I.4.4.2 Corrosion de contact Elle concerne : d'une part les dentures ordinaires soumises, pendant le transport ou l'arrêt, à des vibrations d'origine extérieure, d'autre part les accouplements à denture soumis, avec une protection insuffisante, à des vibrations de torsion ou à de petits mouvements dus au désalignement. La corrosion de contact produit des quantités importantes d'oxydes abrasifs qui vont polluer les lubrifiants et provoquer, dans les cas graves, une usure destructrice. I.4.5 Surchauffe Elles résultent d'un échauffement anormal consécutif à une surcharge, une survitesse, un défaut de lubrification. Les plages colorées que l'on constate ne doivent pas être confondues avec le résultat d'une TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 10 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES oxydation ou d'une corrosion. La chute des caractéristiques mécaniques favorise l'apparition du grippage et dans les cas les plus graves, elle peut conduire à un écrasement de la denture par fluage à chaud. I.4.6 Erosion par cavitation L'érosion par cavitation peut se manifester au niveau des dentures lorsque celles-ci se meuvent perpendiculairement à leur surface. Un tel mouvement se produit lors de l'engrènement sous l'effet de vibrations. Il en résulte une alternance de surpressions et de dépressions au sein du lubrifiant. Si ce dernier contient un produit susceptible de se vaporiser (eau, essence ...) et si les conditions s'y prêtent, alors des bulles se forment, puis implosent en provoquant des ondes d’Echoc. On constate alors l'apparition des micro-critères caractéristiques de la cavitation. I.4.7 Etincelage Il est caractérisé par la formation d'une multitude de petits cratères résultant du passage intempestif d'un courant électrique, cratères qu'il ne faut pas confondre avec des piqûres provoquées par la fatigue des couches superficielles. Les traces sont ici en forme de cupules présentant, juste après leur formation, un rebord provenant de l'éjection du métal fondu. L'examen métallographique montre fréquemment des structures de trempe et de revenu. Si ces cratères sont provoqués par des courants vagabonds, ils sont généralement répartis sur l'ensemble de la denture. Comme dans le cas des roulements, les cratères peuvent aussi avoir pour origine des travaux de soudage à l'arc au cours desquels le retour du courant s'est effectué à travers les roues dentées mise à la masse mal choisie ! Dans ce cas, les dégâts sont bien sûr localisés. I.4.8 Défauts localisés sur certaines dents Les défauts localisés sur des dents particulières conduisent rapidement à la rupture de celles-ci. I.4.8.1 L’Écaillage Il se manifeste aussi sous forme de trous, mais ceux-ci sont beaucoup moins nombreux, plus profonds et plus étendus que ceux des piqûres. L’écaillage se trouve dans les engrenages cémentés, qui sont les plus répandus à l’heure actuelle car ils permettent de passer des couples importants avec des dimensions faibles (Figure I.7) : TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 11 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES Figure I.7 L’écaillage sur les engrenages. I.4.8.2 Le grippage Le grippage est la conséquence directe de la destruction brutale du film d’huile sous l’effet de la température résultant d’un frottement sous charge (Figure I.8). Le grippage est favorisé essentiellement par des vitesses élevées, de gros modules, un faible nombre de dents en contact. La probabilité de grippage est influencée par l’état physico-chimique du lubrifiant et par les conditions de mise en service : Figure I.8 Le grippage sur les engrenages. I.4.8.3 La fissuration Elle progresse à chaque mise en charge à partir d’un point initial situé presque toujours au pied de la dent. Elle apparaît surtout sur des aciers fins durcis par traitement thermique. Ces aciers fins sont très sensibles aux concentrations de contraintes. La fissure modifie la rigidité de contact et, du même coup, la force de contact. L’apparition de ces fissures est la conséquence d’une contrainte au pied de la dent qui dépasse la limite de fatigue du matériau. Ces fissures sont en général situées du côté de la dent sollicitée en traction. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 12 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES I.5 LES VIBRATIONS Tout un chacun a déjà sa petite idée préconçue au sujet des vibrations puisqu’elles font partie de notre vie quotidienne. Ces vibrations peuvent être de plusieurs ordres : Utiles (la montre, le rasoir électrique, haut-parleur, détection de fissures par mesures vibratoires, relâchement des contraintes résiduelles de soudure par martelage, détection de défauts de roulements, etc.) ; Agréables (berceau, balançoire, instrument de musique, etc.) ; Désagréables voire bruyantes (marteau-piqueur, etc.) ; Fatigantes ou nuisibles tant pour les êtres humains que pour les machines ou les édifices (santé et sécurité, mal de mer, etc.) L'étude des vibrations porte sur les mouvements oscillatoires des corps suite à l'action des forces qui leur sont imposées. L’on peut dire, hors de tout doute, que tout corps doté d’une masse et d’une élasticité est susceptible d’être soumis à des vibrations. La quasi-totalité des nouveaux concepts de la technologie moderne ont apporté leur lot de vibrations aussi imprévues qu’imprévisibles. Ces dernières ont, dans certains cas, été à l’origine de défaillances techniques. Aussi, de nos jours, et pour y pallier, presque toute nouvelle construction mécanique est soumise à une étude intense de sa susceptibilité à la vibration, lors de ses deux phases principales, soit : pendant sa conception et, tout au long de son développement. De la sorte, et en ce qui a trait aux vibrations, le rôle de l’ingénieur consistera à : Prévoir les résonances dangereuses ; s’assurer qu’elles se trouvent hors du régime d’opération ; réduire les sources d’excitation ; introduire un amortisseur ; avoir parfois recours à la vibration à des fins pratiques voire utiles tout comme dans le cas de l’entretien et de la maintenance des machines. Les champs d’application des vibrations sont les suivants : Réduction et contrôle (conception) TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 13 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES -Isolation - Amortissement Stabilité Entretien de machines - Indication de l'état de santé -Entretien prédictif conditionnel -Diagnostic des défauts (déséquilibre, mauvais lignage, etc.) Bruit Essais dynamiques - Contrôle de qualité - Études environnementales (ESS) Santé et sécurité -Transmission des vibrations au corps de l’être humain I.5.1 Mouvement harmonique I.5.1.1 Définitions de la vibration (norme AFNOR 90.001) [𝟐] Par définition, la vibration est une variation dans le temps de la valeur d’une grandeur donnée, propre au mouvement, voire de la position d’un système mécanique, lorsque la grandeur dont il est question est soit plus grande soit plus petite que la valeur moyenne connue comme valeur de référence. Un corps vibre lorsqu'il est animé par un mouvement oscillatoire alors qu’il se trouve en position d’équilibre. La forme la plus simple de mouvement oscillatoire est la forme sinusoïdale caractérisée par une amplitude, une fréquence et une phase (Figure I.9) : Figure I.9 Fonction harmonique. Un mouvement harmonique est défini par une fonction sinusoïdale du type : TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 14 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES y (t) = Y sin (ω t + θ) (𝐼. 4) Où : y (t) désigne la fonction harmonique simple ; Y représente l'amplitude. C’est la valeur maximale de la fonction harmonique ; t est la variable temporelle (en secondes); θ l’angle de phase à l'origine de la fonction (rad); ω la pulsation (en rad/s). La relation qui prévaut entre pulsation, fréquence et période est définie comme suite : 𝑇= 2𝜋 𝜔 1 =𝑓= 60 (𝐼. 5) 𝑁 Où : T la période (en secondes) ; 𝑓 désigne la fréquence qui représente le nombre de périodes par unité de temps (en Hertz (Hz) ou en tours/sec ou en cycles/s) ; N : représente le nombre de tours/minutes. Phase Soient deux vibrations sinusoïdales représentées par les équations suivantes : 𝑥1 (t) = 𝑎1 sin (ωt + θ) (𝐼. 6) 𝑥2 (t) = 𝑎2 sin(ωt + θ) (𝐼. 7) On constate que si leur période est la même, il n’en va pas de même pour leurs déplacements maximaux qui ne sont pas atteints au même moment. En effet, l'un est décalé d'un angle θ par rapport à l’autre. L'angle θ est appelé angle de phase. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 15 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES La phase représente le laps de temps au cours de laquelle cette grandeur a avancé ou retardé, par rapport à l'origine de la variable temporelle. Le déphasage est la différence des phases respectives de deux mouvements périodiques de même fréquence, ce qui, dans le cas de mouvements harmoniques, se traduit par la différence des angles de phase calculée à partir de la même origine. On entend par vibration périodique une grandeur qui se reproduit de manière identique et à intervalles réguliers en regard d’une variable dont elle dépend (temps, espace, etc.) Le mouvement harmonique peut être généralisé par un mouvement périodique s’il y a répétition du mouvement après une période de temps donnée T. Ainsi nous pouvons écrire : (𝐼. 8) y (t) = y (t + T) Où : T désigne la période (temps qu'il faut pour faire un tour), et est définie comme étant l’inverse de la fréquence. Un tel mouvement peut : Soit être provoqué par une excitation : on parle alors de vibrations forcées, Soit être le résultat d'une action imposée à un instant donné. On parle alors d'oscillations Libres. En général, les systèmes mécaniques présentent de l’amortissement et les vibrations libres décroissent au cours du temps pour devenir plus ou moins insignifiantes. Au contraire, les vibrations forcées subsistent tant qu’il y a excitation. Un système mécanique non amorti possède des vibrations libres particulières qui ont la particularité d'être périodiques par rapport au temps : c'est ce que l’on appelle les vibrations propres. Les fréquences correspondantes sont les fréquences propres du système. Le mouvement libre le plus général pour un système est une combinaison de ces vibrations propres : ce n'est pas en général un mouvement périodique. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 16 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES I.5.2 Définitions de déplacement, vitesse et accélération I.5.2.1 Déplacement Tout déplacement est une grandeur vectorielle qui définit le changement de position d'un corps ou d'un point donné par rapport à un système de référence. Ce dernier se compose d’un système d'axes se rapportant à la position de repos ou une position d’équilibre. En règle générale, tout déplacement peut être représenté par un vecteur-rotation ou un vecteur-translation. Un déplacement est qualifié de « déplacement relatif » s'il est calculé par rapport à un système de référence autre que le système de référence de base. Pour calculer le déplacement relatif entre deux points, il suffit de faire la différence vectorielle entre les déplacements de ces deux points. Considérons une fonction de déplacement de type harmonique : y (t) = Y sin (ω t + θ) (𝐼. 9) L’amplitude du signal est Y et sa fréquence est f = ω/2π. La forme temporelle de cette fonction est illustrée à la figure I.10. Figure I.10 Représentation fréquentielle d’un signal harmonique. I.5.2.2 Vitesse La vitesse représente la dérivée du déplacement par rapport au temps et est définie comme étant comme la limite de dx/dt quand Δt tend vers 0. Une vitesse est qualifiée de « vitesse relative », si elle est calculée dans un système de référence autre que le système de référence de base. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 17 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES La vitesse relative entre deux points est obtenue en calculant la différence vectorielle entre les vitesses de deux points donnés. La vitesse est la dérivée de la fonction de déplacement [3] (Figure I.11) : 𝜋 𝑦̇ (𝑡) = 𝜔𝑌 cos(𝜔𝑡 + 𝜃) = 𝜔𝑌 sin (𝜔𝑡 + 𝜃 + ) 2 (𝐼. 10) Par conséquent, nous pouvons dire que la vitesse vibratoire est un signal harmonique déphasé de 90 degrés par rapport au déplacement avec la même fréquence, mais dont l’amplitude V est égale à 𝜔y (Figure I.12). Figure I.11 Représentation temporelle de la vitesse vibratoire. Figure I.12 Représentation fréquentielle de la vitesse vibratoire. 1.5.2.3 Accélération L’accélération est un vecteur qui représente la dérivée de la vitesse par rapport au temps. L’accélération est pour un signal harmonique (Figure I.13) : 𝑦̈ (𝑡) = 𝜔2 𝑌 sin(𝜔𝑡 + 𝜃) TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE (𝐼. 11) 18 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES L’accélération est donc un signal harmonique, déphasé de 90 degrés par rapport à la vitesse et de 180 degrés par rapport au déplacement, dont l’amplitude A est égale à 𝜔2 Y et dont la pulsation est 𝜔y (Figure I.14). Figure I.13 Représentation temporelle de l’accélération. Figure I.14 Représentation fréquentielle de l’accélération. l.6 LES SOURCES DES VIBRATIONS [𝟕] Il est bien connu qu'une transmission par engrenages participe de manière notoire à la production de vibration et de bruit par des excitations associées aux conditions de contact entre dentures. Suivant leurs objectifs, elles peuvent être classées en : a) des analyses globales : la représentation de l’environnement mécanique des engrenages est précise, tandis que la modélisation du contact entre dentures reste généralement succincte. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 19 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES b) des analyses locales : la modélisation du contact entre dentures est plus fine mais la représentation de l’environnement mécanique est simplifiée Pour des raisons de simplicité, la plupart des travaux de modélisation du comportement dynamique d'engrenages se sont orientés vers des modélisations masses ressorts. Les engrenages sont assimilés à des cylindres rigides liés par une raideur qui représente la liaison élastique entre dentures (raideur d'engrènement) Les premiers travaux de modélisation du comportement dynamique d'engrenages considèrent une raideur d'engrènement constante. Les sources d'excitations internes les plus importantes sont celles: Associées aux fluctuations de raideur d'engrènement due à la variation de la longueur de contact au cours du temps, Celles générées produites par les écarts de forme sur les dentures. Ces deux phénomènes de base en dynamique de l’engrenage sont explicités ci-dessous. I.6.1 La raideur d’engrènement La raideur globale d'engrènement caractérise les déformations élastiques qui gèrent les positions relatives des deux roues d'un engrenage, sous l'action des efforts transmis. Cette liaison élastique, sur laquelle repose largement la problématique de la dynamique de l'engrenage, est assurée par les contacts entre dentures conjuguées des deux roues au cours de l'engrènement. Elle témoigne donc des conditions d'engrènement et met en évidence les fonctionnements non-linéaires, synonymes de pertes de contact partielles, voire totales, entre des dents théoriquement en prises. Par hypothèse, la majorité des études considère que cette liaison agit sur le plan d'action théorique. Pour déterminer la raideur globale d'engrènement, il est nécessaire de connaître à priori les propriétés de rigidité (ou de complaisance) caractérisant un couple de dents en prise. L6.1.1 Raideur d'un couple de dents La raideur d'un couple dents ; décomposent les déformations élastiques d'un couple de dents en prise en des contributions : Locales avec les déflexions de type hertziennes localisées au niveau des contacts. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 20 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES Globales avec les déformées structurelles de dentures comme la flexion et le pivotement par rapport à la jante. En ce qui concerne les déformations de structure d’une dent, il est important, d’un point de vue fonctionnel, de déterminer la répartition des efforts entre les dents au cours de l’engrènement ce qui nécessite de connaître la relation entre la charge appliquée à la surface d’une dent d'engrenage et la distribution des déplacements en tout point de contact potentiel. La raideur d’un couple de dents est alors recomposée à partir des déplacements issus des déformations de contact et de structure de la dent. On constate généralement que la raideur d’engrènement varie sensiblement avec la position du point d’application de la charge sur les profils de denture I.6.1.2 Raideur globale d’engrènement A partir de la connaissance de la raideur d’un couple de dents en tout point du profil actif, la raideur globale d’engrènement peut être calculée par addition de l’ensemble des contributions individuelles par paire de dents. Même pour des géométries parfaites, un engrenage est donc générateur de vibrations puisque la rigidité d’engrènement varie au cours du temps et génère par conséquent des excitations paramétriques. I.6.2 Ecarts géométriques La fabrication et le montage des engrenages ne sont généralement pas sans défaut l'excitation par la raideur d'engrènement n'est pas capable, à elle seule, d'expliquer le comportement vibratoire des engrenages et que les écarts géométriques représentent une source excitatrice interne importante du système d'engrenages. Les principaux écarts géométriques considérés pour les transmissions par engrenages sont: • les écarts de formes : - erreurs de profil, - erreurs de distorsion, - erreurs de division. • les défauts de montage : TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 21 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES - défauts d’alignement ou de parallélisme, - excentricités. En ce qui concerne les écarts de formes sur les dentures, ils proviennent essentiellement du processus de fabrication. On note qu’ils se divisent en trois types : Erreurs de profil, erreurs de distorsion et erreurs de division. Les erreurs de profil (écart entre le profil réel et théorique) et de distorsion (écart entre la trace de l’hélice réelle et idéale) sont généralement consécutives à des défauts de taillage et/ou de rectification. Les écarts de forme peuvent également provenir de modifications volontaires de géométrie. Il s’agit alors de corrections de forme dont le but est d’améliorer les conditions de chargement sur les flancs de denture et éventuellement le comportement vibratoire de la transmission. On distingue habituellement : Les corrections de profils (dépouille de tête, de pied), Les corrections longitudinales selon l’hélice (bombé, correction linéaire, etc…) : L’erreur individuelle de pas ou erreur de division est définie comme l’écart entre la valeur réelle du pas considéré (pas circulaire, apparent ou réel, pas de base réelle) et sa valeur théorique. On donne généralement pour chaque classe d’engrenage l’erreur totale de division admissible. Les écarts de montage sont liés à l’assemblage des divers composants du réducteur. Ils regroupent essentiellement les deux types de défauts suivants : • le défaut d’alignement caractérisant le non parallélisme des axes supportant les engrenages. Il peut être défini par deux angles : l’angle d’inclinaison θi, qui correspond à un écart angulaire dans le plan des deux axes de rotation des engrenages et l’angle de déviation θd dans le plan normal au précédant et parallèle aux axes (Figure I.15). • le défaut d’excentricité représentant l’écart théorique entre l’axe de rotation et l’axe principal d’inertie polaire de l’engrenage (Figure I.15). TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 22 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES Figure I.15 Défaut d'Allemagne et d'excentricité. I.6.3 Erreur de transmission La notion d’erreur de transmission est définie comme l’écart de position de la roue menée, pour une position donnée du pignon par rapport à la position qu’elle devrait occuper si les engrenages étaient rigides et géométriquement parfaits On distingue habituellement : - l’erreur de transmission quasi-statique sans charge (ou erreur cinématique), - l’erreur de transmission quasi-statique et dynamique sous charge selon les vitesses de rotation considérées. I.6.3.1 Erreur cinématique Lorsque la charge transmise est nulle, les déformations sont négligeables. L'erreur de transmission correspond alors aux déviations de position causées uniquement par des écarts de géométrie ou de montage. Cette erreur cinématique relève de la métrologie des engrenages et permet de caractériser des défauts globaux tels que les excentricités, les faux ronds ou les erreurs de pas, mais aussi des défauts locaux tels que les modifications ou erreur de profil ou d’hélice. L'erreur cinématique constitue donc un bon indicateur de la géométrie et de la métrologie d'un engrenage. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 23 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES I.6.3.2 Erreur de transmission sous charge La littérature distingue deux sortes d'erreurs de transmission sous charge : - l'erreur quasi-statique sous charge, qui caractérise le comportement d'un engrenage à des vitesses de rotation suffisamment faibles pour que les effets d'inertie puissent être négligés ; ce paramètre est fréquemment considéré comme une donnée du problème dynamique. - l'erreur dynamique qui correspond au fonctionnement sous charge à des vitesses de rotation plus élevées. L’erreur de transmission quasi-statique sous charge est un paramètre très couramment rencontré dans la littérature et, suivant l'objectif de l'étude, son utilisation peut être de deux natures différentes. Le premier type d'utilisation consiste à caractériser le comportement dynamique d'un engrenage et/ou l'influence des écarts de géométrie, par le biais des fluctuations de l'erreur de transmission quasi-statique sous charge. Le second type d'analyse consiste à considérer l'erreur de transmission quasi-statique sous charge comme source d'excitation potentielle du système mécanique, et à l'introduire comme terme d'excitation forcée dans le second membre des équations du mouvement. I.6.3.3 Erreur de transmission dynamique L'erreur de transmission dynamique constitue le résultat du problème dynamique et sert généralement à caractériser le comportement vibratoire (et acoustique) d'un réducteur à engrenage. Pour conclure, il est généralement admis que l'erreur de transmission donne une image intéressante du comportement dynamique et acoustique d'un engrenage. Cependant les mesures d'erreurs de transmission dans les conditions réelles de fonctionnement sont souvent délicates compte tenu des limites mécaniques et électroniques imposées par les divers composants du système de mesure même si elles peuvent s'insérer dans un contexte industriel. Le concept d'erreur de transmission masque un certain nombre de caractéristiques propres à l'engrènement mais aussi propre à l'environnement mécanique des toutes les roues dentées ; en particulier, les flexibilités des arbres, paliers et carters qui peuvent contrôler assez largement les conditions d'engrènement et modifier ainsi les caractéristiques de l'engrènement déterminées en isolant les roues d'engrenages du reste du mécanisme. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 24 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES Les sources d’excitation externe : Les principales sources d’excitation externe sont engendrées par les fluctuations du couple moteur, les fluctuations du couple de charge, les variations de l’inertie de charge, et enfin par les vibrations transmises via les points de fixation sur la structure externe. Toutes ces sources d’excitation mentionnées auparavant n’ont pas autant d’importance : à titre d’exemple, en régime de lubrification élastodynamique, les composantes des forces tangentielles sont très faibles devant les composantes des forces normales et les effets excitateurs des frottements sont limités par la présence du lubrifiant. Aussi, il est bien connu que la source d’excitation vibratoire interne dominante est constituée par l’erreur statique de transmission sous charge. I.6.4 Matériaux d’isolation vibratoire Les matériaux les plus couramment utilisés pour l’isolation des vibrations mécaniques sont le caoutchouc, le liège et le feutre. Les ressorts métalliques sont également employés. L'efficacité de chaque type dépend toujours des conditions particulières d’emploi. - Les ressorts métalliques hélicoïdaux Ont l’avantage d’être peu sensible aux états ambiants (température, graisse). Les inconvénients viennent de leur faible capacité d’amortissement et de leur facilité à transmettre les bruits. On peut remédier à cela en les posant sur du caoutchouc ou du feutre. - Les supports caoutchouc Sont utilisé généralement pour l’isolation des machines légères. Le caoutchouc a de bonnes propriétés d’amortissement mais elles varient en fonction de la charge, de la température et des conditions ambiantes. - Le liège Est surtout employé pour l’isolation acoustique mais donne également de bons résultats pour l’isolation mécanique de machines légères. Ses caractéristiques élevées d’amortissement ne sont pas affectées par des contacts d’huiles ou d’eaux et les variations faibles de températures. Par contre, il n’est pas parfaitement élastique. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 25 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES - Le feutre Permet d’éviter la transmission des vibrations hautes fréquences. I.7 AVANTAGES Les principaux avantages des mécanismes à roues dentées et des engrenages sont : La possibilité de transmettre entre deux arbres des mouvements de rotation et des couples, donc des puissances des plus faibles aux plus élevées ; D’assurer un rapport de transmission constant entre les deux arbres indépendamment de la charge appliquée. Exception : les mécanismes à roues elliptiques dont le but est justement d'obtenir un rapport de transmission variable ; De pouvoir disposer les axes des roues d'une manière quelconque dans l'espace. Toutefois, la transmission par engrenages à axes parallèles est la meilleure des solutions possibles ; D’obtenir une grande sécurité en service et une durée de vie élevée même en présence d'efforts très variables ; Un entretien relativement restreint, un encombrement modeste et un prix de revient acceptable surtout par l'utilisation de réducteurs de catalogue. I.8 INCONVENIENTS Il ne faut pas perdre de vue certains inconvénients à prendre en considération dans les transmissions par roues dentées. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer : Un niveau sonore parfois gênant ; une transmission presque rigide entre l'arbre d'entrée et l'arbre de sortie, l'amortissement des à-coups restant peu efficace lors de variations brusques de couple ou de vitesse ; un prix de revient relativement élevé pour toute transmission en exécution particulière ou à très hautes performances techniques, une interchangeabilité entre roues ou engrenages le plus souvent limitée. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 26 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA TRANSMISSION PAR ENGRENAGES I.9 CONCLUSION PARTIELLE Ce chapitre a montré une généralité sur les engrenages, le même chapitre a été dédié à la description des sources d’excitations vibratoires des transmissions par engrenages, qui sont associées au processus d’engrènement. On a distingué deux sources d’excitations vibratoires : sources d’excitations externes sont engendrées aux fluctuations du couple moteur, les fluctuations du couple de charge, les variations de l’inertie de charge. Les sources d’excitations internes sont associées aux fluctuations des forces de frottement au niveau des dentures, aux forces de contact engendrées par des chocs autorisés par la présence des jeux fonctionnels, à la rigidité d’engrènement et à l’erreur de transmission dynamique. Généralement, l’erreur de transmission donne une image intéressante du comportement dynamique des engrenages. Plusieurs outils de traitement du signal existent et sont largement utilisés dans le cas de la détection de défauts d’engrenages. Parmi les défauts générés pendant le travail, il y a l'écaillage et les piqûres. Les fissures peuvent survenir et provoquer une rupture de la dent par propagation qui est particulièrement préoccupante. Le phénomène de propagation des fissures au pied des dents d'engrenage a été le centre d'intérêt de nombreuses recherches concernant le comportement mécanique et dynamique des engrenages. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 27 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURE DROITE II.1 MODELISATION DES ENGRENAGES Les engrenages sont modélisés par des cylindres rigides connectés par une raideur d’engrènement. Cette grandeur traduit la contribution des déformations des dentures et des couplages élastiques introduits aux travers des déformations de la jante. Plusieurs types de défauts peuvent apparaître dans les dents de l'engrenage au fil du temps, tels que : les fissures, l'écaillage, les piqûres, l'usure, etc. Ces défauts ont pour effet de réduire la rigidité. Autrement dit, la réduction de la rigidité de l'engrenage affecte le comportement dynamique de l'engrenage, puis une vibration est générée. II.1.1 Point de départ du modèle Le modèle choisi sera donc basé sur un système à six degrés de liberté. Les modèles comprenant un nombre de degrés de liberté supérieur à huit nécessitent quant à eux de connaitre plus de détails sur le bâtit, le moteur et la charge (Figure II.1). Ces données sont parfois difficiles à connaitre et à modéliser efficacement. Ainsi pour ne pas surcharger inutilement le modèle, mon modèle utilisé comportera six degrés de liberté. Les six degrés de liberté sont les deux rotations du pignon et de la roue et les quatre translations (Figure II.2). Les arbres et les roulements sont considérés comme étant en série et ayant les mêmes propriétés dans les deux directions. Figure II.1 Transmission par engrenage 1 étage. Le modèle de la figure II.1, peut donc être mis sous la forme de six équations correspondant chacune à un degré de liberté, le couplage provenant des forces d’excitation (F, T, Ft). En TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 28 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES effet, la force de contact N dépend des positions et des vitesses des différents degrés de liberté. On retrouve N la force de contact qui est perpendiculaire à la surface de contact, Ft qui est la force de frottement perpendiculaire à N. et W le couple généré par la force de frottement. Figure II.2 Figure système à 6 DDL. Méthode de Lagrange Il n’existe pas dans la nature les éléments sans masses ni rigidité. Donc chaque particule d’un élément a un mouvement indépendant. Ceci implique que pour décrire la position de tous les points par rapport à un référentiel inertiel, il faut une infinité de degré de liberté. Cependant, en vibration, on peut formuler les hypothèses permettant de réduire le nombre de degré de liberté avec une certaine précision. Cela se fait en décrivant le système par un nombre limité de corps rigides reliés par des amortissements sans masse et des raideurs. Cette procédure est appelée discrétisation, elle conduit à un système à plusieurs degré liberté Pour décrire mathématiquement le système, on écrit le principe fondamental de la dynamique pour chaque degré de liberté ce qui aboutit à un système matriciel où x représente les déplacements en translation et 𝜃 en rotations [4]: { ⃗ [𝑀𝑥 ]. {𝑥 ⃗⃗⃗̈ } + [𝐶𝑥 ]. {𝑥̇ } + [𝐾𝑥 ]. {𝑥} = 𝑁 ⃗⃗⃗ [ 𝑖𝜃 ]. {𝜃̈ } + [𝐶𝜃 ]. {𝜃̇ } + [𝐾𝜃 ]. {𝜃} = 𝑊 (𝐼𝐼. 1) Où : {𝑥 ⃗⃗⃗̈ }, {𝑥̇ },{𝑥} sont respectivement les déplacements, les vitesses et les accélérations en translation ; TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 29 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES ̈ ̇ {𝜃 }, {𝜃 } {𝜃} sont respectivement les déplacements, les vitesses et les accélérations en rotation ; [𝑀𝑋 ] est la matrice de masse ; [𝑖𝜃 ] est la matrice d’inertie ; [𝐶𝑋 ] et [C𝜃] sont les matrices d’amortissement en translation et en rotation ; [𝐾𝑋 ] et [ K𝜃] sont les matrices de rigidité en translation et en rotation ; ⃗ est l’ensemble des forces ; 𝑁 𝑤 ⃗⃗ est l’ensemble des couples. ⃗⃗⃗ p ), et chargé par un couple Le système est entrainé par un moteur électrique d’un couple (W ⃗⃗⃗ p ). Les arbres, sur lesquels le pignon et la roue sont montés, sont supportés par des résistant (W paliers (Figure II.1). Etablissement des équations du mouvement Plusieurs méthodes sont définies afin d’établir les équations du mouvement d’un système, en ce qui nous concerne, nous utiliserons le deuxième prince de Newton ou le principe fondamental de la dynamique pour parvenir à l’établissement de nos équations du mouvement que ça soit en rotation ou en translation. Le modèle de la figure II.1 peut donc être mis sous la forme de six équations correspondant chacune à un degré de liberté, le couplage provenant des forces d’excitation (N,T). En effet, la force de contact (N) dépend des positions et des vitesses des différents degrés de liberté. On retrouve la force de contact (N) qui est perpendiculaire à la surface de contact, T qui est la force de frottement perpendiculaire à la force de contact (N). La force de frottement est égale par définition au produit de l’effort normal (qui est dans notre cas l’effort de contact( N)) par le coefficient de frottement (µ) : ⃗ =μ𝑁 ⃗ 𝑇 (II. 2) 1. Translation du pignon et de la roue suivant l’axe des x Selon le deuxième principe de Newton, la masse ponctuelle mp (Figure II.2), supposée isolée du système mécanique initial, et en équilibre dynamique de translation parallèle à l’axe des abscisses si et seulement si, la somme algébrique de toutes les réactions aux actions mécaniques TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 30 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES des forces extérieures élastiques (c’est-à-dire les forces proportionnelles à la vitesse et au déplacement) est égale à l’opposé de la résultante des réactions aux actions mécaniques d’inertie de translation parallèle à l’axe des x égale par définition au produit de la masse par son accélération linéaire parallèle à cet axe. En appliquant le deuxième principe de Newton en translation suivant l’axe des x, Cela s’écrit : 𝑚𝑝 𝑥̈ 𝑝 + 𝑘𝑥𝑝 𝑥𝑝 + 𝑐𝑥𝑝 𝑥̇ 𝑝 = T𝑝 𝑚𝑝 𝑥̈ 𝑝 = −𝑘𝑥𝑝 𝑥𝑝 − 𝑐𝑥𝑝 𝑥̇ 𝑝 + T𝑝 𝑥 𝑚𝑔 𝑥̈𝑔 + 𝑘𝑥𝑔 𝑥𝑔 + 𝑐𝑥𝑔 𝑥̇𝑔 = −T𝑔 𝑔{ { 𝑚𝑔 𝑥̈𝑔 = −𝑘𝑥𝑔 𝑥𝑔 − 𝑐𝑥𝑔 𝑥̇𝑔 − T𝑔 𝑝{ (𝐼𝐼. 3) Où : 𝐶𝑋𝑔 Coefficient d’amortissement de la roue [N.s / m] ; 𝐶𝑋𝑃 Coefficient d’amortissement du pignon [N.s/ m] ; 𝑐𝑡 Coefficient d’amortissement de torsion [N.s / m] ; 𝑐𝑚 Amortissement du contact [N.s / m] ; 𝑘𝑥𝑔 Coefficient de rigidité de la roue [N / m] ; 𝑘𝑥𝑝 Coefficient de rigidité du pignon [N / m] ; 𝑘𝑡 Rigidité de torsion [N/ m] ; 𝑘𝑚 Rigidité du contact [N / m] ; 𝑚𝑔 Masse de la roue [kg] ; 𝑚𝑃 Masse du pignon [Kg]. 2. Translation du pignon et de la roue suivant l’axe des y En appliquant le même principe sur la roue suivant l’axe des y en translation nous écrivons : 𝑚𝑝 𝑦̈𝑝 + N + 𝑘𝑦𝑝 𝑦𝑝 + 𝑐𝑦𝑝 𝑥̇ 𝑝 = 0 𝑚𝑝 𝑦̈𝑝 = −N − 𝑘𝑦𝑝 𝑦𝑝 − 𝑐𝑦𝑝 𝑦̇𝑝 𝑦 𝑚𝑔 𝑦̈𝑔 − N + 𝑘𝑌𝑔 𝑦𝑔 + 𝑐𝑦𝑔 𝑦̇𝑔 = 0 𝑔{ 𝑚𝑝 𝑦̈𝑝 = +N − 𝑘𝑦𝑔 𝑦𝑔 − 𝑐𝑦𝑔 𝑦̇𝑔 { 𝑝{ TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE (𝐼𝐼. 4) 31 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES 3. Rotation du pignon et de la roue Selon le deuxième principe de Newton en rotation appliqué à la roue et au pignon suivant l’axe des z (Figure II.2), nous pouvons écrire : 𝑖𝑝 𝜃𝑝̈ = 𝑟𝑝 𝑁 + 𝑇𝑃 + 𝑚𝑝 (𝐼𝐼. 5) 𝑖𝑔 𝜃𝑔̈ = −𝑟𝑔 𝑁 − 𝑇𝑔 + 𝑚𝑔 (𝐼𝐼. 6) Où : 𝑖𝑔 Moment d’inertie de la roue [kg] ; 𝑖𝑃 Moment d’inertie du pignon [kg]. La force d’excitation au niveau des dents est perpendiculaire au contact. Le contact peut alors être modélisé par une rigidité et un amortissement et la force résultante N est suivant la ligne d’action (Figure II.2). N=𝑁1 + 𝑁2 + 𝑁3 … … … … 𝑁𝑛 (𝐼𝐼. 7) N=𝑐𝑚 (𝑣𝑝 − 𝑣𝑔 ) + 𝑘𝑚 (𝑑𝑝 − 𝑑𝑔 ) (𝐼𝐼. 8) Où : vp et dp représentent respectivement la vitesse et le déplacement du pignon ; vg et dg représentent respectivement la vitesse et le déplacement de la roue. vp = rbp . θ̇p + ẏ p (II. 9) vg = rb𝑔 . θ̇g + ẏ g (II. 10) dp = rbp . θp + yp (II. 11) dg = rbg . θg + yg (II. 12) Où : b est la largeur de l’engrenage N = Cm [(rbp . θ̇p + ẏ p ) − (rbg . θ̇g + ẏ g )] + K m [(rbp . θp + yp ) − (rbg . θg + yg )] On peut encore écrire autrement : TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 32 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES N=𝑐𝑚 [(𝑦̇𝑝 − 𝑦̇𝑔 ) − (𝑟𝑝 𝜃̇𝑝 − 𝑟𝑔 𝜃𝑔̇ )] + 𝑘𝑚 [(𝑦𝑝 − 𝑦𝑔 ) − (𝑟𝑝 𝜃𝑝 − 𝑟𝑔 𝜃𝑔 )] (𝐼𝐼. 13) De ces équations nous obtenons un système de six équations en raison de six degrés de liberté : 𝑚𝑝 𝑥̈ 𝑝 = −𝑘𝑥𝑝 𝑥𝑝 − 𝑐𝑥𝑝 𝑥̇ 𝑝 + 𝑇𝑝 𝑚𝑔 𝑥̈𝑔 = −𝑘𝑥𝑔 𝑥𝑔 − 𝑐𝑥𝑔 𝑥̇𝑔 − 𝑇𝑔 𝑚𝑝 𝑦̈𝑝 = −𝑁 − 𝑘𝑦𝑝 𝑦𝑝 − 𝑐𝑦𝑝 𝑦̇𝑝 𝑚𝑝 𝑦̈𝑝 = 𝑁 − 𝑘𝑦𝑔 𝑦𝑔 − 𝑐𝑦𝑔 𝑦̇𝑔 𝑖𝑝 𝜃𝑝̈ = 𝑟𝑝 𝑁 + 𝑇𝑃 + 𝑚𝑝 { (𝐼𝐼. 14) 𝑖𝑔 𝜃𝑔̈ = −𝑟𝑔 𝑁 − 𝑇𝑔 + 𝑚𝑔 A partir du système d'équations précédant, nous extrayons les matrices de masse [𝐴], de rigidité [𝐾] et amortissement [𝐶] : ⃗ ̈ + [𝐶] 𝑌 ⃗ ̇ + [𝐾] 𝑌 ⃗ =𝐹 [𝐴]𝑌 (𝐼𝐼. 14) D’où : La matrice de la masse [𝐴] : 𝑚𝑝 0 0 [𝐴] = 0 0 [0 0 𝑚𝑔 0 0 0 0 0 0 𝑚𝑝 0 0 0 0 0 0 𝑚𝑔 0 0 0 0 0 0 𝑖𝑝 0 0 0 0 0 0 𝑖𝑔 ] ⃗ ̈ }: Le vecteur accélération {𝑌 ⃗̈ } = {𝑌 𝑥̈ 𝑝 𝑥̈𝑔 𝑦̈𝑝 𝑦̈𝑔 𝜃̈𝑝 (𝜃𝑔̈ ) La matrice de l’amortissement [𝐶]: TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 33 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES 𝑐𝑥𝑝 0 0 [𝐶] = 0 0 [ 0 0 𝑐𝑥𝑔 0 0 0 0 −𝑢𝑐𝑚 𝑢𝑐𝑚 𝑐𝑦𝑝 + 𝑐𝑚 −𝑢𝑐𝑚 −𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑢𝑐𝑚 −𝑢𝑐𝑚 −𝑐𝑚 𝑐𝑦𝑔 + 𝑐𝑚 𝑐𝑚 𝑟𝑝 −𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑝 −𝑢𝑚 𝑟𝑝 −𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑐𝑚 𝑟 2 𝑝 −𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 −𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑐𝑚 𝑟𝑔 −𝑐𝑚 𝑟𝑔 −𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 𝑐𝑚 𝑟 2𝑔 ] 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑝 −𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑝 −𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑘𝑚 𝑟 2 𝑝 −𝑘𝑚 𝑟𝑔 −𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑘𝑚 𝑟𝑝 −𝑘𝑚 𝑟𝑔 −𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 𝑘𝑚 𝑟 2 𝑃 ] ⃗̇ } : Le vecteur vitesse { 𝑌 ⃗̇ } = {𝑌 𝑥̇ 𝑝 𝑥̇𝑔 𝑦̇𝑝 𝑦̇𝑔 𝜃̇𝑝 (𝜃𝑔̇ ) La matrice de la rigidité [𝐾] : 𝑘𝑥𝑝 0 0 [𝐾] = 0 0 [ 0 0 𝑘𝑥𝑔 0 0 0 0 −𝑢𝑐𝑚 𝑢𝑐𝑚 𝑐𝑦𝑝 + 𝑐𝑚 −𝑐𝑚 −𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑢𝑐𝑚 −𝑢𝑐𝑚 −𝑐𝑚 𝑐𝑦𝑝 + 𝑐𝑚 𝑘𝑚 −𝑘𝑚 ⃗}: Le vecteur du de placement {𝑌 𝑥𝑝 𝑥𝑔 𝑦𝑝 ⃗}= 𝑦 {𝑌 𝑔 𝜃𝑝 (𝜃𝑔 ) Le vecteur de la force {𝐹 } : 𝑓1 𝑓2 𝑓3 {𝐹 } = 𝑓 4 𝑓5 (𝑓6 ) TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 34 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES II.2 LA RIGIDITE II.2.1 Rigidité d’engrènement Pour calculer la force de contact, il est nécessaire de connaitre la rigidité totale du contact Cette rigidité totale se décompose en trois rigidités : les deux rigidités de flexion des dents (Figure II .3) et la rigidité de contact obtenue par la théorie d’Hertz. - Rigidité de flexion Il faut établir une équation qui détermine la rigidité de la dent en fonction du point de contact. La rigidité de la dent peut être calculée à partir de la théorie des poutres en considérant un côté libre et un côté encastré[12]. 𝐾𝑑 = 𝐸𝐵𝑇 3 𝑎 4𝑋 3 𝑡 (𝐼𝐼. 15) Où : B est la largeur de l’engrenage ; Ta est l’épaisseur de la dent au niveau du cercle primitif ; Xt est la distance entre le pied de la dent et le point d’application de la force ; E est le module de Young du matériau ; Figure II.3 Paramétrage d'une dent. -Rigidité de contact La rigidité de contact est calculée à partir de la théorie d’Hertz. Cette théorie permet de calculer le déplacement des surfaces en fonction de la charge. Il faut par la suite diviser la charge par ce déplacement pour avoir la rigidité. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 35 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES 1 − 𝑦 2 𝑝 1 − 𝑦 2𝑔 𝛿 = 𝑃0 𝑎𝑐 ( + ) 𝐸𝑝 𝐸𝑔 (𝐼𝐼. 16) où : 𝛿 est le déplacement des surfaces ; P0 est la pression au point de contact ; 𝑎 est la demi-largeur de contact ; c est une constant proche de 2 ; Ep et Eg sont respectivement les modules de Young des matériaux du pignon et de la roue ; Yp et Yg sont respectivement les coefficients de Poisson du pignon et de la roue. 𝑃0 = 2𝑊 𝐵𝑎𝜋 (𝐼𝐼. 17) Où : P0 est la pression au point de contact ; W est la charge normale ; B est la largeur de l’engrenage ; 𝑎 est la demi-largeur de contact. La rigidité de contact kf choisie est constante sur la longueur du profil 𝐾𝑓 = 𝑊 = 𝛿 𝐵×𝜋 1 − 𝑝 1 − 𝑦 2𝑔 4( 𝐸 + 𝐸 ) 𝑝 𝑔 𝑦2 (𝐼𝐼. 18) Où : B est la largeur de l’engrenage ; Ep et Eg sont respectivement les modules de Young des matériaux du pignon et de la roue ; Yp et Yg sont respectivement les coefficients de Poisson du pignon et de la roue. II.3 INFLUENCE DES FISSURES SUR LA RIGIDITE La présence d’une fissure ne modifie pas la rigidité de contact, mais uniquement la rigidité de flexion des dents. Dans cette étude, les paramètres qui définissent la fissure sont sa profondeur et sa largeur. La position axiale de la fissure n’est pas utilisée, car il est en effet TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 36 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES considéré que la fissure s’étend jusqu'à un des bouts de la dent. Il est intéressant de définir ces paramètres en fonction des dimensions de la dent qui sont elles-mêmes liées au module. Ainsi la largeur de la fissure est un pourcentage de celle de la dent. Cette dénomination permet ainsi de se rapprocher de celle choisie pour le plan expérimental. Une étude par éléments finis montre qu’il est possible d’obtenir une équation de la rigidité d’une dent donnée en fonction des paramètres de définition de la fissure. Cependant, il faut vérifier la linéarité de cette équation pour pouvoir l’étendre à toutes les dents quelqu’un soit le module. L’étude présente reprend le principe de calcul de la rigidité d’une dent en y incluant à la base, une fissure définie par sa profondeur et sa largeur, telle que décrite à la figure II.4. Figure II.4 Modélisation d'une fissure. Coefficient de frottement Il n’y a roulement d’une dent sur l’autre qu’au point primitif. Ainsi pour le reste du contact, on a un glissement d’une dent sur l’autre, qui génère une force de frottement. Le coefficient µ dépend de différents facteurs tels que la pression de contact, la vitesse de glissement, la viscosité du lubrifiant. Mais connaissant le matériau utilisé et la nature du contact entre les dents (frottement à sec), le coefficient de frottement dépend du matériau de construction des systèmes d’engrènement. Voici Les facteurs des coefficients des frottements pour quelques matières (Tableau II.1) : Tableau II.1: Les facteurs des coefficients des frottements Nature du Adhérence Frottement (glissement) matériau à sec Lubrifié à sec Lubrifié Acier sur acier 0.18 0.12 0.15 0.09 Acier sur fonte 0.19 0.1 0.06 0.08 à 0.04 TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 37 DEUXIEME CHAPITRE : LA MODELISATION DYNAMIQUE DES ENGRENAGES A DENTURES DROITES Téflon en acier 0.04 0.04 Pneu sur route 0.8 0.6 0.3 à 0.1 (sur sol mouillé) III.4 L’AMORTISSEMENT Dans la réalité, les vibrations libres étudiées n’existent pas car il y a toujours amortissement au cours du temps et l’amplitude des oscillations diminue avec le temps. Ces forces d’amortissement s’opposent au mouvement et sont donc de signes opposées aux vitesses. II.4.1 Amortissement visqueux dû à la résistance fluide Ce type d’amortissement se produit à des vitesses faibles pour des surfaces glissantes lubrifiées (amortisseur hydraulique) II.4.2 Amortissement non visqueux dû à la résistance fluide Pour des vitesses de déplacements comprises entre 2 et 200 m/s, la force d’amortissement est proportionnelle au carré de la vitesse. II.4.3 Amortissement par frottement sec ou frottement de COULOMB Ce type d’amortissement se produit lors d’un glissement sur des surfaces non lubrifiées. Durant le mouvement la force d’amortissement 𝐹𝑓 est donnée par la loi de COULOMB[15]: 𝐹𝑓 = ±𝑓𝑁 (𝐼𝐼. 19) Où : N est la composante normale de l’action de contact et f le coefficient de frottement sec II.5 CONCLUSION PARTIELLE Dans ce chapitre, on a réalisé à la modélisation d’un système d’engrenage à un étage, la modélisation utilisée dans ce travail est du type discrète (masse, ressort et amortissement), ce chapitre a permis de montrer les hypothèses prises en compte pour la création du modèle et le modèle étant donc le contexte dans lequel les hypothèses du modèle dynamique ont été prises en compte ; le modèle utilisé est celui à 6 DDL ; les équations du mouvement du système sont du type linéaire qui découle du principe de Lagrange qui expriment le comportement dynamique du système. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 38 39 TROISIEME CHAPITRE : RESOLUTION AVEC LA METHODE DE RANGE KUTTA TROISIEME CHAPITRE : RESOLUTION AVEC LA METHODE DE RANGE KUTTA III.1 RÉSUMÉ Le but en soit, de ce chapitre est de résoudre les équations différentielles de Lagrange d’un système à six DDL. En effet, la modélisation et la simulation sont les étapes importantes dans l’analyse d’un système mécanique. La modélisation permet d’écrire les équations différentielles qui décrivent le comportement dynamique et la simulation permet d’en produire la résolution. Nous allons présenter la méthode de Runge Kutta d’ordre 4 programmé sous Matlab pour résoudre les équations différentielles d’un système discret. Comme nous savons que la dynamique établit une relation mathématique entre les forces appliquées sur un corps et le mouvement qui en résulte. Pour cela, plusieurs formalismes sont développés ; la méthode de Lagrange est une méthode énergétique qui permet d’obtenir les équations différentielles qui décrivent le comportement dynamique d’un modèle physique. On a établi les expressions des équations de Lagrange à partir du principe des travaux virtuels de d’Alembert, de la dynamique newtonienne et des principes du calcul variationnel (théorie d’Euler Lagrange). La solution des équations de Lagrange d’un système discret, donne la loi des mouvements du système. La résolution manuelle par les méthodes classiques de ces équations différentielles s’avère très ardue. Les méthodes numériques se sont développées ces dernières années avec le développement de l’informatique, qui permet de calculer les itérations pour des systèmes d’équations complexes. Nous allons programmer la méthode de Runge Kutta d’ordre 4 sur Matlab pour résoudre les équations différentielles des systèmes discrets. III.2 METHODE NUMERIQUE DE RUNGE KUTTA D’ORDRE 4 Les méthodes de Runge-Kutta sont des méthodes d'analyse numérique d'approximation de solutions d'équations différentielles. Elles ont été nommées ainsi en l'honneur des mathématiciens Carl Runge et Martin Wilhelm Kutta, lesquels élaborèrent la méthode en 1901. Ces méthodes reposent sur le principe de l'itération, c'est-à-dire qu'une première estimation de la solution est utilisée pour calculer une seconde estimation, plus précise, et ainsi de suite. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 39 40 TROISIEME CHAPITRE : RESOLUTION AVEC LA METHODE DE RANGE KUTTA L'intérêt d'une méthode de résolution numérique d'équations différentielles se mesure principalement suivant deux critères [20]: • son coût pour obtenir une précision donnée (c'est à dire le nombre d'évaluations de fonctions par étapes). • sa stabilité. La caractéristique des méthodes de Runge-Kutta est que le pas est assez facile à adapter, la mise en œuvre informatique plus aisée. Mais pour des méthodes du même ordre de consistance, les méthodes de Runge-Kutta exigent plus d'évaluations de fonctions. Quand on sait que la solution de l'équation n'est pas sujette à de brusques variations de la dérivée, on prendra une méthode de type prédicteur correcteur mais, si le pas doit être adapté plus précisément, on préfèrera une méthode de Runge-Kutta. III .2.1 Résolution Voyons maintenant comment résoudre les problèmes discrétisés de la dynamique de Lagrange à l’aide de la méthode de Runge Kutta d’ordre 4. En posant que : 𝑥̈ 𝑝 = 𝑞1̈ 𝑥̇ 𝑝 = 𝑞̇ 1 𝑥𝑝 = 𝑞1 𝑥̈𝑔 = 𝑞2̈ 𝑥̇𝑔 = 𝑞̇ 2 𝑥𝑔 = 𝑞2 𝑦𝑝 = 𝑞3 𝑦̈𝑝 = 𝑞3̈ 𝑦̇𝑝 = 𝑞̇ 3 , , 𝑦 𝑦̈𝑔 = 𝑞4̈ 𝑦̇𝑔 = 𝑞̇ 4 𝑔 = 𝑞4 𝜃𝑝 = 𝑞5 𝜃̈𝑝 = 𝑞1̈ 𝜃̇𝑝 = 𝑞̇ 5 (𝜃𝑔 = 𝑞6 ) ( 𝜃𝑔̈ = 𝑞6̈ ) (𝜃𝑔̇ = 𝑞̇ 6 ) Pour simplifier la résolution, la matrice sera reparti en deux parties ; alors on pose concernant la première partie que : 𝑞1̇ = 𝑞7 𝑞2̇ = 𝑞8 𝑞3̇ = 𝑞9 𝑞4̇ = 𝑞10 𝑞5̇ = 𝑞11 𝑞6̇ = 𝑞12 Et on pose encore que : 𝑚1 = 𝑚𝑝 𝑚2 = 𝑚𝑔 𝑚3 = 𝑚 𝑝 𝑚4 = 𝑚𝑔 TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 40 41 TROISIEME CHAPITRE : RESOLUTION AVEC LA METHODE DE RANGE KUTTA 𝑚5 = 𝑖 𝑝 𝑚6 = 𝑖𝑔 Pour la deuxième partie de la matrice, comme nous savons que, la résolution de ce système d’équations, donne les lois des mouvements de masse. Pour utiliser la méthode de Runge Kutta d’ordre 4, nous procédons de la manière suivante : Pour la première ligne on aura : 𝑚1 𝑞̇ 7 = 𝑓1 − 𝐶𝑥𝑝 𝑞7 + 0 + 𝑢𝑐𝑚 𝑞9 − 𝑢𝑐𝑚 𝑞10 − 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞11 + 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞12 + 0 + 𝑢𝑘𝑚 𝑞3 − 𝑢𝑘𝑚 𝑞4 − 𝑢𝑘𝑚 𝑞5 − 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞5 + 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞6 Pour la deuxième ligne on aura : 𝑚2 𝑞̇ 8 = 𝑓2 + 0 − 𝑐𝑥𝑔 𝑞9 + 𝑢𝑐𝑚 𝑞10 + 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞11 − 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑞 𝑞12 + 0 − 𝑘𝑥𝑔 𝑞2 − 𝑢𝑘𝑚 𝑞3 + 𝑢𝑘𝑚 𝑞4 + 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞5 − 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞6 Pour la troisième ligne on aura : 𝑚3 𝑞̇ 9 = 𝑓3 + 0 + 0 − (𝑐𝑦𝑝 + 𝑐𝑚 )𝑞9 + 𝑐𝑚 𝑞10 + 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑞11 − 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑞12 + 0 + 0 − (𝑘𝑦𝑔 + 𝑘𝑚 )𝑞3 + 𝑘𝑚 𝑞4 + 𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞5 − 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞6 Pour la quatrième ligne on aura : 𝑚4 𝑞̇ 10 = 𝑓4 + 0 + 0 + 𝑐𝑚 𝑞9 − (𝑐𝑦𝑔 + 𝑐𝑚 )𝑞10 − 𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞11 + 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑞12 + 0 + 0 + 𝑘𝑚 𝑞3 − (𝑘𝑦𝑔 + 𝑘𝑚 )𝑞4 − 𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞5 + 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞6 Pour la cinquième ligne on aura : 𝑚5 𝑞̇ 11 = 𝑓5 + 0 + 0 + 𝑐𝑚 𝑞9 − 𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞10 − 𝑐𝑚 𝑟 211 + 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 𝑞12 + 0 + 0 + 𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞3 − 𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞4 − 𝑘𝑚 𝑟 2 5 𝑞5 + 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 𝑞6 Pour la sixième ligne on aura : 𝑚6 𝑞̇ 12 =𝑓6 + 0 + 0 − 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑞9 + 𝑐𝑚 𝑟𝑞 𝑞10 + 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 𝑞11 − 𝑐𝑚 𝑟 2𝑔 𝑞12 0 + 0 − 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞3 + 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞4 + 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞5 − 𝑘𝑚 𝑟 2𝑔 𝑞6 Ces équations précédentes, nous a permis d’établir la matrice [𝐶] ; alors on écrira que [𝐶] vaut : TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 41 42 TROISIEME CHAPITRE : RESOLUTION AVEC LA METHODE DE RANGE KUTTA 𝑞1̇ = 𝑞7 𝑞2̇ = 𝑞8 𝑞3̇ = 𝑞9 𝑞4̇ = 𝑞10 𝑞5̇ = 𝑞11 𝑞6̇ = 𝑞12 𝑚1 𝑞̇ 7 = 𝑓1 − 𝐶𝑥𝑝 𝑞7 + 0 + 𝑢𝑐𝑚 𝑞9 − 𝑢𝑐𝑚 𝑞10 − 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞11 + 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞12 −𝑘𝑥𝑝 + 0 + 𝑢𝑘𝑚 𝑞3 − 𝑢𝑘𝑚 𝑞4 − 𝑢𝑘𝑚 𝑞5 − 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞5 + 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞6 𝑚2 𝑞̇ 8 = 𝑓2 + 0 − 𝑐𝑥𝑔 𝑞9 + 𝑢𝑐𝑚 𝑞10 + 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞11 − 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑞 𝑞12 + 0 − 𝑘𝑥𝑔 𝑞2 − 𝑢𝑘𝑚 𝑞3 + 𝑢𝑘𝑚 𝑞4 + 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞5 − 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞6 𝑚3 𝑞̇ 9 = 𝑓3 + 0 + 0 − (𝑐𝑦𝑝 + 𝑐𝑚 )𝑞9 + 𝑐𝑚 𝑞10 + 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑞11 − 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑞12 + 0 + 0 − (𝑘𝑦𝑔 + 𝑘𝑚 )𝑞3 + 𝑘𝑚 𝑞4 + 𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞5 − 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞6 𝑚4 𝑞̇ 10 = 𝑓4 + 0 + 0 + 𝑐𝑚 𝑞9 − (𝑐𝑦𝑔 + 𝑐𝑚 )𝑞10 − 𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞11 + 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑞12 + 0 + 0 + 𝑘𝑚 𝑞3 − (𝑘𝑦𝑔 + 𝑘𝑚 )𝑞4 − 𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞5 + 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞6 𝑚5 𝑞̇ 11 = 𝑓5 + 0 + 0 + 𝑐𝑚 𝑞9 − 𝑐𝑚 𝑟𝑝 𝑞10 − 𝑐𝑚 𝑟 211 + 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 𝑞12 + 0 + 0 + 𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞3 − 𝑘𝑚 𝑟𝑝 𝑞4 − 𝑘𝑚 𝑟 2 5 𝑞5 + 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 𝑞6 𝑚6 𝑞̇ 12=𝑓6 + 0 + 0 − 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑞9 + 𝑐𝑚 𝑟𝑞 𝑞10 + 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 𝑞11 − 𝑐𝑚 𝑟 2𝑔 𝑞12 + 0 + 0 − 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞3 + 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞4 + 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑞5 − 𝑘𝑚 𝑟 2𝑔 𝑞5 𝑓1 = 𝑓2 = 𝑓3 = 𝑓4 = 𝑓5 = 𝑓6 = 𝑓 Cela nous conduit à dire que : 𝑞̇ 1 𝑞1 𝑞̇ 2 𝑞2 𝑞̇ 3 𝑞3 𝑞4 𝑞̇ 4 𝑞5 𝑞̇ 5 𝑞6 𝑞̇ 6 = [𝐶] 𝑞 + 𝑞̇ 7 7 𝑞8 𝑞̇ 8 𝑞9 𝑞̇ 9 𝑞10 𝑞̇ 10 𝑞11 𝑞̇ 11 ( 𝑞12 ) (𝑞̇ 12 ) 0 0 0 0 0 0 𝑓⁄ 𝑚1 𝑓⁄ 𝑚2 𝑓⁄ 𝑚3 𝑓⁄ 𝑚4 𝑓⁄ 𝑚5 𝑓 ( ⁄𝑚6 ) TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 42 43 TROISIEME CHAPITRE : RESOLUTION AVEC LA METHODE DE RANGE KUTTA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 −𝑘𝑥𝑝 ⁄𝑚 1 0 0 −𝑘𝑥𝑔 ⁄𝑚 2 0 0 0 0 0 0 0 0 [ 0 0 0 0 0 0 𝑢𝑘𝑚⁄ 𝑚1 −𝑢𝑘𝑚⁄ 𝑚2 −(𝑘𝑦𝑝 + 𝑘𝑚 ) ⁄𝑚 3 𝑘𝑚⁄ 𝑚4 𝑘𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚 5 −𝑘𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚 6 0 0 0 0 0 0 −𝑢𝑘𝑚⁄ 𝑚1 𝑢𝑘𝑚⁄ 𝑚2 𝑘𝑚⁄ 𝑚3 −(𝑘𝑦𝑔 + 𝑘𝑚 ) ⁄𝑚 4 −𝑘𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚 5 𝑘𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚 6 0 0 0 0 0 0 −𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚 1 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚 2 𝑘𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚 3 −𝑘𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚 4 2 −𝑘𝑚 𝑟 𝑝⁄ 𝑚5 𝑘𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚 6 0 0 0 0 0 0 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚 1 𝑢𝑘𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚 2 −𝑘𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚 3 𝑘𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚 4 𝑘𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑔 ⁄𝑚 5 2 −𝑘𝑚 𝑟 𝑔⁄ 𝑚6 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 −𝑐𝑥𝑝 ⁄𝑚1 0 0 𝑐𝑥𝑔 ⁄𝑚2 0 00 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 𝑢𝑐𝑚 ⁄𝑚1 −𝑢𝑐𝑚 ⁄𝑚2 −(𝑐𝑦𝑔 + 𝑐𝑚 ) ⁄𝑚 3 𝑐𝑚 ⁄𝑚4 𝑐𝑚 ⁄𝑚5 −𝑐𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚6 −𝑢𝑐𝑚 ⁄𝑚1 𝑢𝑐𝑚 ⁄𝑚2 𝑐𝑚 ⁄𝑚3 −(𝑐𝑦𝑔 + 𝑐𝑚 ) ⁄𝑚 4 −𝑐𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚5 𝑐𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚6 TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 43 0 0 0 0 1 0 −𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚1 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚2 𝑐𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚3 −(𝑐𝑦𝑔 + 𝑐𝑚 ) ⁄𝑚 4 𝑐𝑚 𝑟𝑝 ⁄𝑚5 𝑐𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚6 0 0 0 0 0 1 −𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚1 𝑢𝑐𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚2 𝑐𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚3 𝑐𝑚 𝑟𝑔 ⁄𝑚4 𝑐𝑚 𝑟𝑔 𝑟𝑝 ⁄𝑚5 2 −𝑐𝑚 𝑟 𝑔 ⁄ 𝑚6 ] 44 TROISIEME CHAPITRE : RESOLUTION AVEC LA METHODE DE RANGE KUTTA Le cas étudié dans notre travail est un système d’engrenage à denture droite à 6 degrés de liberté dont les paramètres sont repris dans le tablea u IV.1. Tableau IV.1 : Les paramètres du système d’engrenages. LES PARAMETRES DU SYSTEME D’ENGRENAGES Type d’engrenage standard droit Matériau Acier Module de Young E=2.068X1011P𝒂 Coefficient de Poisson 𝒗 = 𝟎. 𝟑 Nombre de dents N1=15 et N2=150 Angle de pression 𝜶 = 𝟐𝟎° Pas diamétral 0.008m Rayon du cercle de base du pignon Rbp = 0,08629m Rayon du cercle de base de la roue Rbg = 0,12053m Largeur de la dent L = 0,016m Masse du pignon mp = 0,3083kg Masse de la roue mg = 0,4439kg Rapport de contact Cr = 0,6326 Moment d’inertie du pignon Ip = mpRp21 /2= 0,0002428kgm2 Moment d’inertie de la roue Ig = mgR2p2/2 = 0,0005034kgm2 Couple du moteur T1 =1 ,72Nm Couple de la charge T2 = 1.205Nm Rigidité radiale des roulements km = 6.56 × 108N/m Coefficient d’amortissement des roulements cm = 1 .8 × 105Ns/m TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 44 QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE IV.1 SIMULATION NUMERIQUE La simulation informatique ou numérique désigne l'exécution d'un programme informatique sur un ordinateur ou réseau en vue de simuler un phénomène physique réel et complexe (par exemple : chute d’un corps sur un support mou, résistance d’une plateforme pétrolière à la houle, fatigue d’un matériau sous sollicitation vibratoire, usure d’un roulement à billes…). Les simulations numériques scientifiques reposent sur la mise en œuvre de modèles théoriques (Méthodes de Runge-Kutta pour le traitement numérique des équations différentielles). Elles sont donc une adaptation aux moyens numériques de la modélisation mathématique, et servent à étudier le fonctionnement et les propriétés d’un système modélisé ainsi qu’à en prédire son évolution. On parle également de calcul numérique. Les interfaces graphiques permettent la visualisation des résultats des calculs par des images de synthèse. A l’aide des relations développées dans le chapitre précèdent, nous avons écrit un algorithme de calcul sous Matlab, ce dernier a permis de tracer les graphiques descriptifs. Pour ce qui concerne les paramètres de simulation, nous avions utilisé le tableau des paramètres du système d’engrenages. 𝑥𝑝 = 𝑦1 𝑥𝑔 = 𝑦2 𝑦𝑝 = 𝑦3 En posant que : 𝑦𝑔 = 𝑦4 𝜃𝑝 = 𝑦5 {𝜃𝑔 = 𝑦6 (𝐼𝐼𝐼. 1) Apres avoir poser l’équation(𝐼𝐼𝐼. 1), cela nous a permis de bien interpréter les résultats obtenus. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 45 QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE IV.2 INTERPRETATION DES RESULTATS IV.2.1 Première simulation numérique En appliquant une force d'excitation d’une unité de force (newton) ; on a c'est allure : Figure IV.1 Première simulation numérique. Constat La variation angulaire de la roue (y6) est en train croître progressivement dans l'intervalle de temps de 0 à 90 secs. La variation angulaire du pignon (y5) est en train aussi de croître jusqu'à avoir une valeur de 0.0065 Rad. Y1, Y2, Y3 et Y4 sont invariables jusque là. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 46 QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE IV.2.2 Deuxième simulation numérique En appliquant une force d’excitation de 50 newtons ; on a cette allure : Figure IV.2 Deuxième simulation numérique. Constat La variation angulaire de la roue (y6) est en train croître progressivement dans l'intervalle de temps de 0 à 90sec, jusqu'à avoir une valeur de 0.65 Rad. La variation angulaire du pignon (y5) est en train aussi de croître jusqu'à avoir une valeur de 0.32 Rad. Y1, Y2, Y3 et Y4 sont invariables jusque là. Comparativement à la figure précédente, on a constaté qu’ici les variations sont importantes à cause de la force d'excitation. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 47 QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE IV.2.3 Troisième simulation numérique Alors si on laisse la force à 50 newtons et Km 2.262e 8 N /m ; on aura : Figure IV.3 Troisième simulation numérique. Constat La variation angulaire de la roue (y6) est en train croître progressivement dans l'intervalle de temps de 0 à 90 sec, jusqu'à avoir une valeur de 0.65 Rad. La variation angulaire du pignon (y5) est en train aussi de croître jusqu'à avoir une valeur de 0.32 Rad. Y1, Y2, Y3 et Y4 sont invariables. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 48 QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE IV.2.4 Quatrième simulation numérique En ajoutant encore une fois de plus la valeur de Cm 10.262e 8 avec une force d'excitation de 1N et puis j'ai cette allure : Figure IV.4 Quatrième simulation numérique. Constat La variation angulaire du roue (y6) est en train croître progressivement dans l'intervalle de temps de 0 à 90 sec. La variation angulaire du pignon (y5) est en train aussi de croître jusqu'à avoir une valeur de 0.0065 Rad. Y1, Y2, Y3 et Y4 sont invariables jusque là. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 49 QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE IV.2.5 Cinquième simulation numérique En gardant les mêmes valeurs, mais je varie juste encore la force d'excitation pour aller à 10 kN. Alors j'aurais : Figure IV.5 Cinquième simulation numérique. Constat La variation angulaire de la roue (y6) est en train croître progressivement dans l'intervalle de temps de 0 à 90sec, jusqu'à avoir une valeur de 130 Rad. La variation angulaire du pignon (y5) est en train aussi de croître jusqu'à avoir une valeur de 62.5Rad. Y1, Y2, Y3 et Y4 sont invariables jusque là. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 50 QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE Comparativement à la figure précédente, on a constaté qu’ici les variations sont importantes à cause de la force d'excitation. Constant générale Nous avons remarqué, dans notre étude que la variation angulaire est plus importante. Cette dernière causerait des dégâts sur le système de transmission par engrenage. La variation angulaire est due à l’augmentation de la force d’excitation. Cette majoration de la force d’excitation, peut causer des défauts ; entre autre : la fissuration de la dent, le grippage, l’échauffement anormal. Les facteurs principaux qui peuvent causer l’accentuation de la force d’excitation, sont bien évidement : la lubrification et le vieillissement. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 51 QUATRIEME CHAPITRE : SIMULATION NUMERIQUE DES EQUATIONS DU COMPORTEMLENT DYNAMIQUE CONCLUSION GENERALE L’étude et l’analyse du comportement dynamique des systèmes mécaniques constituent un intérêt majeur dans le domaine industriel. Elle permet de dépasser les domaines d’instabilité ainsi que la réduction des niveaux vibratoires. En effet, les conséquences néfastes que pourraient engendrer l’instabilité de tels systèmes imposent aux concepteurs d’établir, d’une façon rigoureuse prudente, une étude et une analyse détaillées de leurs comportements dynamiques avant d’envisager leurs implémentations réelles. La quantité de publications dans le domaine montre l’importance de la compréhension des phénomènes vibratoires dans le fonctionnement des transmissions par engrenage, cela dans le but de mieux diagnostiquer les problèmes pouvant survenus durant la vie du produit. Il faut donc arriver à prévoir l’influence des différents facteurs afin d’établir des gabarits de référence propres à chaque système. Cette étape nécessite d’établir un modèle capable de simuler les vibrations de l’engrenage. Le présent mémoire a eu pour but, dans un premier temps, de sélectionner un type de modèle. C’est un modèle à six degrés de liberté permettant de simuler les vibrations d’engrenage droit, en tenant compte du support, mais pas des autres éléments extérieurs tels que le moteur ou la charge. En diminuant la rigidité d’une dent, la fissure modifie la rigidité de contact et, du même coup, la force de contact. La présence des piqûres brise le film d’huile et crée une zone de contact solide. Ce phénomène a pour effet d’augmenter la force de frottement de la dent. Pour l’entretien conditionnel préventif, l’analyse vibratoire s’avère un formidable outil pour l’industrie. Ce travail m’a permis de développer un modèle analytique qui simule le comportement dynamique d’un engrenage à denture droite. Nous pourrons dire qu’en présence des défauts au niveau des dentures du système d’engrenages, l’arbre de sortie et de l’entrée qui est connecté respectivement à la roue et au pignon effectuent une torsion autour de l’axe Z, ce qui est fort probable que ce système mécanique atteindra le mode de la rupture et les paliers serons endommagés, au fur et à mesure le système fonctionne dans ces conditions. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 52 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Kadar T, 2015. « Diagnostic des défauts de fissures d’engrenages par l’analyse cyclostationnaire ». Thèse doctorat. Ecole de technologie supérieure - université du Québec En cotutelle avec l’Université jean Monnet de Saint-Etienne, France, 17p. 2. 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TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 55 ANNEXE ANNEXE %************************************* % Méthode de Runge-Kutta à l'ordre 4 * %************************************* clear; clc; clf; M1=0.4439; M2=0.3083;M3=0.3083;M4=0.4439; M5=0.0002428; M6=0.0005034; Kxg=6.56; Km=1.2620; Kyp=6.56; Kxp=6.56;Kyg=6.56; Rg= 0.044753; Rp= 0.03729; U=0.3; F1=1; F=[0 0 0 0 0 0 F1/M1 F1/M2 F1/M3 F1/M4 F1/M5 F1/M6]'; Cxg=1.8; Cm=0.670; Cyp=1.8;Cyg=1.8; Cxp=1.8; h=0.01; Fr=[0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 125/1.664e-4 50/1.030e-3]'; h=0.1; y(:,1)=[0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0]';t(1)=0; i=1; C=[0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0; 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0; 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0; 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0; 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0; 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1; -Kxp/M1 0 U*Km/M1 -U*Km/M1 -U*Km*Rp/M1 U*Km*Rg/M1 -Cxp/M1 0 U*Cm/M1 -U*Cm/M1 -U*Cm*Rp/M1 -U*Cm*Rg/M1; 0 -Kxg/M2 -U*Km/M2 U*Km/M2 U*Km*Rp/M2 U*Km*Rg/M2 0 Cxg/M2 -U*Cm/M2 U*Cm/M2 U*Cm*Rg/M2 U*Cm*Rg/M2; 0 0 -(Kyp+Km)/M3 Km/M3 Km*Rp/M3 -Km*Rg/M3 0 0 -(Cyp+Cm)/M3 Cm/M3 Cm*Rp/M3 -Cm*Rg/M3; 0 0 Km/M4 -(Kyg+Km)/M4 -Km*Rp/M4 Km*Rg/M4 0 0 Cm/M4 (Cyg+Cm)/M4 -Cm*Rp/M4 Cm*Rg/M4; 0 0 Km*Rp/M5 -Km*Rp/M5 -Km*Rp^2/M5 Km*Rg*Rp/M5 0 0 Cm/M5 Cm*Rp/M5 -Cm*Rp^2/M5 Cm*Rg*Rp/M5; TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 56 ANNEXE 0 0 -Km*Rg/M6 Km*Rp/M6 Km*Rg/M6 -Km*Rg^2/M6 0 0 -Cm*Rg/M6 Cm*Rg/M6 Cm*Rg*Rp/M6 -Cm*Rg^2/M6]; F=Fr*10^(-3.8); A=C*0.000005; flm=C*y+F1; while t<=90 k1=h*f1m(y(:,i),C,F); k2=h*f1m(y(:,i)+k1/2,C,F); k3=h*f1m(y(:,i)+k2/2,C,F); k4=h*f1m(y(:,i)+k3,C,F); y(:,i+1)=y(:,i)+(1/6)*(k1+2*k2+2*k3+k4); t(i+1)=i*h; i=i+1; end plot(t,y(1:8,:)); grid on; %text(t(800),y(1,800),'y1'); %text(t(900),y(2,900),'y2'); %text(t(800),y(3,800),'y3'); %text(t(900),y(4,900),'y4'); %text(t(800),y(5,800),'y5'); %text(t(700),y(6,700),'y6'); xlabel('Temps(Sec)'); ylabel('solutions,y1,y2,y3,y4,y5,y6,y7,y8'); title('SIGNAUX RECUIELLIS AVEC Km=2.262e8(N/m)'); legend('signal1 (y1)','signal2 (y2)','signal3 (y3)','singal4 (y4)','singal4(y5)','singal4 (y6)','NorthEastOutside'); TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 57 ANNEXE LES DONNEES Mes données ont étaient prisent sur une bobineuse de de l’atelier central électrique de la Gécamines, précisément aux ACP (atelier central de panda). Figure annexe : Bobineuse de la marque MAXEI. une bobineuse comprenant : un plateau horizontal animé en rotation sur lui-même par un moteur (P=500kw et une vitesse de 1800tr/min) à vitesse variable, et destiné à supporter le support d'enroulement et le fourreau coaxial ; on trouve aussi une unité qui amène le fil placé au-dessus du plateau et constituant un équipage mobile en translation verticale monté sur des colonnes de guidage, ladite unité comprenant, d'une part, un système à galets d'entraînement du fil et, d'autre part, un tube guide monté à la sortie du système à galets et délivrant le fil dans l'espace annulaire ménagé entre le support d'enroulement et le fourreau à une hauteur réglable à l'aide d'un moteur de réglage en hauteur de l'équipage mobile. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 58 ANNEXE LISTE DES FIGURES Figure I.1: Engrenage a denture droite. .............................................................................................................. 2 Figure I.2: Engrenages à axes parallèle............................................................................................................... 3 Figure I.4 Engrenages à axes quelconque. ......................................................................................................... 4 Figure I.5 Eléments géométriques des roues dentées ......................................................................................... 6 Figure I.6 Les efforts sur les engrenages. ............................................................................................................ 8 Figure I.7 L’écaillage sur les engrenages .......................................................................................................... 12 Figure I.9 Fonction harmonique ........................................................................................................................ 14 Figure I.10 Représentation fréquentielle d’un signal harmonique. ................................................................ 17 Figure I.11 Représentation temporelle de la vitesse vibratoire. ..................................................................... 18 Figure I.12 Représentation fréquentielle de la vitesse vibratoire.................................................................... 18 Figure I.13 Représentation temporelle de l’accélération. ................................................................................ 19 Figure I.14 Représentation fréquentielle de l’accélération. ............................................................................ 19 Figure I.15 Défaut d'Allemagne et d'excentricité ............................................................................................ 23 TRAVAIL DE FIN DE CYCLE DE BACHELIER INGENIEUR CIVIL EN ELECTROMECANIQUE NGEZ END MWANGAL AGGEE 59