Bureau de dépôt : 4340 Awans 2021 Avril - Mai - Juin P 302356 Trimestriel N°2/2021 Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture w w w.f r pl a.b e Editrice responsable : Élisée Rudowski Sommaire Conseil d’Administration de la F.R.P.L.A. ............................................. Adresses Importantes ............................................................................. Déclarations ........................................................................................... Cari ........................................................................................................ Prélèvements et analyses ....................................................................... Déclaration Frelon Asiatique .............................................................. Editorial ................................................................................................. Rapport AG du dimanche 7 mars 2021 ................................................ Info concours Miel du CARI ................................................................ Achat groupé de sirop de nourrissement ............................................. Protéger les ruchers face au frelon asiatique ........................................ Législation : L'appellation miel ............................................................. Botanique :"Planter pour 2050" - Le Tilleul de Henry ........................... La résilience en apiculture ..................................................................... Le voyage végétal : chapitre III .............................................................. Botanique : L’Aubépine Monogyne ....................................................... Recette : Citronnade au miel ................................................................. Recette : Papillote de magret de canard au miel et aux poires ............ Recette : Cookies des Apprenties Sorcières .......................................... Activité enfants : Le mobile des abeilles ............................................. Recette : Crème pour les mains à la lavande ...................................... Jeu : Dessin d'abeille .............................................................................. Tristesse... .............................................................................................. Regard dans le Rétroviseur .................................................................. Annonce : Vente de matériel de Monsieur Lambrecht ....................... Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 3 4 5 5 5 5 5 6 8 15 16 17 19 20 22 28 33 38 39 40 41 43 44 46 47 47 Conseil d’administration de la F.R.P.L.A. Président : Didier BRICK Rue Mitoyenne 12 4630 Soumagne 0497 82 63 83 [email protected] 2ème Vice Président : Jean-Robert DELIEGE Rue du Centre 78 4261 Latinne 0496 58 62 75 [email protected] 1er Vice Président : Albert MARECHAL Rue des Montys 51a 4141 Louveigné albert.marechal55@ gmail.com Trésoriers : Louis HERCOT [email protected] Secrétaire : Sylvie DECERF Rue de Chèvremont 63 4051 Chaudfontaine 0498 06 86 12 [email protected] Secrétariat des cours : Danielle WERY Avenue de Brouckère 29 4460 Grâce-Hollogne VANARDOIS Olivier 0476 79 59 90 [email protected] [email protected] Commissaires : Anaïs LAURENT - [email protected] Arnaud GERARD - [email protected] Dominique JORIS - [email protected] Elisée RUDOWSKI - [email protected] Louis HERCOT - [email protected] Richard MOËS - [email protected] Commissaires adjoints : BOLLY Jean-Philippe - [email protected] MARECHAL Kim - [email protected] SAIVE Jean-Luc - [email protected] VANARDOIS Olivier - [email protected] KÖTTGEN Doris - [email protected] Conseil d’administration du Rucher École F.R.P.L.A. Président : Albert MARECHAL Vice-Président et coordinateur des cours : Didier BRICK Secrétaire : Sylvie DECERF Trésorier : Albert MARECHAL Trésorier adjoint : Elisée RUDOWSKI Secrétaire des cours : Danielle WERY Vérificateur aux comptes : Responsables Communication Rédaction Tchantchès Moh’lî : Elisée (Alizé) RUDOWSKI 478/20.20.59 [email protected] Responsable site Web : Jean-Robert DELIEGE 0496 58 62 75 [email protected] Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 4 Numéro de compte bancaire de la F.R.P.L.A. FRPLA : IBAN – BE28 0018 5575 7520 BIC – GEBABEBB Adresses Importantes www.frpla.be En cas de maladie ou suspicion de maladie à déclaration obligatoire, vous trouverez les démarches sur : http:www.afsca.be/apiculture/santeanimale/ Déclarations Cari [email protected] 010/47.34.16 Fax : 010/47.34.94 AFSCA (Francophone) Unité Provinciale de Contrôle (UPC) de Liège [email protected] 04/224.59.11 Fax : 04/224.59.01 FUSAGx Unité d’Entomologie – Prof. Haubruge : [email protected] 081/62.22.87 AFSCA (Deutsch) Außenstelle Sankt Vith 080/29.11.90 Fax : 080/29.11.99 Frelon Asiatique CRA-Wallonie Michel De Proft 0476/ 760 532 [email protected] Prélèvements et analyses CERVA Uccle (lu-ve de 8h à 17h) Groeselenberg 99 -1180 Bruxelles 02/379.04.00 Fax : 02/379.04.01 Louis Hautier 0473/849 725 [email protected] le CRA-W neutralisera gratuitement le nid. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 5 Editorial Le printemps arrive et avec lui … la neige ?! Les plus anciens (dont je commence à faire partie) peuvent affirmer depuis quelques années déjà que plus rien n’est prévisible en apiculture. Ce qui était vrai il y a dix ou vingt ans ne l’est plus aujourd’hui. Chaque année nous réserve son lot d’événements climatiques et apicoles particuliers. C’était aussi la conclusion de l’enrichissant Focus Climat du CARI. Ainsi, nos colonies ont pu profiter de superbes températures en février permettant de belles rentrées de pollen et nectar de cornouiller mâle dans certaines régions. Les températures estivales d’une semaine de la fin mars ont ouvert les saules marsaults, prunelliers et merisiers. Le colza est sur le point de s’ouvrir. Une fois encore les floraisons ont deux à trois semaines d’avance sur une année « normale » du siècle passé. À l’heure où j’écris ces lignes, les visites de printemps sont faites : colonies orphelines réunies, premières cires gaufrées et cadres à mâles placés dans les ruches ; les premières hausses sont placées sur les ruches les plus fortes. On attend maintenant le soleil des températures plus clémentes. Dès qu’il fera à nouveau beau et chaud, ouvrons l’œil au rucher ! Le frelon asiatique va nous envoyer ses fondatrices. Si vous en observez, il semble qu’un piégeage soit le seul moyen de ne pas se faire massacrer plus tard dans la saison. Le piège à guêpes à noyade classique avec une solution sucrée et alcoolisée fait merveille en France. Mais ATTENTION, pas question de détruire toute l’entomofaune au passage. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 6 Il ne faut installer les pièges que les toutes belles journées et les relever chaque jour. Un piège par rucher suffit, à placer entre deux ruches (conseils tirés de la conférence de Gilles Lanio à revoir sur https:// butine.info/proteger-les-ruchers-face-au-frelon-asiatique) Info intéressante, le réseau de balances du CARI s’est étoffé et vient d’être rénové. Ainsi, notre province peut s’enorgueillir de compter pas moins de 4 de ces outils précieux (Kettenis, Soumagne, Liège et Palogne) qui nous renseignent sur l’évolution des miellées d’avril à juillet, mais aussi sur la consommation des colonies les autres mois. D’autre part, vous pourrez faire le lien entre pluviométrie, températures et rentrées. Des sondes de températures vont également être installées. Pour accéder à ces informations : www.cari.be/balances Concernant notre AG, elle s’est tenue début mars par Zoom, une première qui a réuni une trentaine de participants. Nous déplorons cependant le manque d’implication de certaines sections dont aucun représentant n’était présent. Du côté du CA, nous avons acté la démission de notre trésorière Jacqueline Lambrette que nous remercions pour le travail effectué. C’est un duo qui prend le relais : Olivier Vanardois pour l’aspect strictement financier et Louis Hercot pour tout ce qui touche à la gestion et actualisation des listings membres. Nous avons aussi pas mal de travail administratif avec l’appel à projets du SPW qui concerne les cours et conférences. J’espère que le dynamisme de nos Sections n’est pas entaché par l’année écoulée. Covid encore, les cours du Rucher Ecole FRPLA ont pu se donner en partie sur place et en partie par Zoom. Les profs comme les élèves s’adaptent. Les cours pratiques se donnent actuellement en bulles de 4 personnes, en attendant mieux. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 7 Dernière nouvelle, nous avons été sollicités par le Musée de l’Abeille de Tilff. Celui-ci fait peau neuve et souhaite remettre une prometteuse collaboration en route. Le cours d’histoire de l’apiculture pourra s’y donner. Sans transition, l’histoire, c’est l’occasion de saluer de là-haut l’âme de Louis Seret, décédé en octobre dernier. Nous avons appris sa triste disparition via les lignes du CARI. Il fut un membre assidu de la FRPLA, mais également un professeur durant de nombreuses années. Pour bien gérer, il faut prévoir : vous trouverez toutes les infos sur l’achat groupé de sirop de nourrissement qui s’étend cette année à l’ensemble de nos membres. Infos en page 16 Et pour terminer, n’oubliez pas de remplir l’enquête COLOSS sur la mortalité des abeilles pendant la période hivernale 2020-21. Vous la recevrez via les Sections, mais elle se trouve sur https://butine.info Bonne saison apicole à toutes et à tous ! Didier Brick, Président Rapport AG du dimanche 7 mars 2021 (Réunion ZOOM : 30 participants) Sections représentées : SAOVA, Berwinne, « Reines de Liège », Flémalle St Georges et alentours, Eupen, Les Waleffes, Verviers et environs. Sections non représentées (officiellement) : Cheratte, Saint-Vith et Clavier. Anaïs Laurent (« Reines de Liège ») excusée via mail. Danielle Wéry et Richard Moès également. Ainsi que Mme Jacqueline Lambrette qui n’a pas pu se connecter. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 8 La réunion présidée par Mr Didier Brick commence à 14H40. Rapport suivant l’ODJ communiqué : Pour plus de clarté, le Président divise la réunion en deux parties distinctes. L’une concerne l’UP FRPLA (traitant du Tchantchès Mohli, des Sections locales, de la représentation de la FRPLA dans les autres instances traitant des matières apicoles en Wallonie ou à l’échelle belge. La seconde faisant rapport de ce qui concerne l’ASBL Rucher École FRPLA (organisation des cours d’apiculture, conférences et tout ce qui est lié à la formation en général). Première partie : UP FRPLA (à devenir ASBL au 1er janvier 2022) 1. Activités 2020 : Outre un CA en moyenne tous les trimestres, notamment en ZOOM à cause de la crise sanitaire, les contacts avec les instances (Bee Wallonie comité d’accompagnement : programme wallon pour les 10 prochaines années) sont très chronophages pour peu de visibilité en définitive. Didier Brick souhaiterait plus de communication, de réactivité de la part des sections locales sollicitées par exemple pour rendre compte des actions qu’elles mènent, des services qu’elles rendent à leurs membres etc… car il est clair que la répartition des subsides à venir dépendra de cette visibilité qu’auront les différentes fédérations et organismes apicoles. Bref, il faut AMÉLIORER LA COMMUNICATION. • Au comité d’accompagnement, il faudrait ainsi un représentant par fédération pour voir où vont les subsides. • Plus de contacts avec les autres fédérations : SRABE, URRW… pour une bonne relation amicale. • Gestion des balances appartenant au CARI dont une à Wégimont (en panne, devant repartir en Allemagne pour entretien) : voir sur leur site pour résultats et analyses. • Facebook pour partager les infos (CARI, Arista…) Malgré Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 9 la crise sanitaire, nombreuses conférences (ZOOM) et donc pas mal d’infos qui circulent. • Comité Miel : gestion des subsides européens, tournois des ruchers etc… Didier Brick nous y représente. • Annulation St Ambroise. Mais travail en amont pour la préparation… On l’utilisera pour le menu de novembre 2021. • Réponses aux sollicitations diverses (étiquettes et mentions légales, association de vendeurs de miel pour ouvrir leur rucher au grand public…) • Un robinier rose offert et planté à l’arboretum du domaine de Wégimont. Non loin du rucher. • Mise à disposition des membres d’un gaufrier à cire implanté à l’atelier du Sart Tilman. S’adresser à Danielle Wéry pour l’utilisation. Activités futures : • Nouveau logo : dans le but d’améliorer la communication vers l’extérieur. Le Tchantchès de Walthéry restant utilisé pour la revue. contact avec l’Institut Marie Thérèse pour propositions qui seront soumises au CA. • Notre Président continuera sa visite aux sections locales, ce qui a dû être interrompu en 2020 pour cause de pandémie. • Achat groupé de sirop Happy Flor, fin juin. Ouverture à tous les membres alors que jusque-là, était réservé aux (anciens) élèves. Être attentif à la Newsletter et au TM pour les modalités de commande ! • Achat groupé arbres et arbustes mellifères en novembre, suivant les recommandations présentées par Yves Darricau lors de sa conférence ZOOM. Ceci pour prévenir la carence de fleurs à butiner après la fin juin et l’évolution du climat. Il faudra sélectionner avec les conseils avisés les essences à choisir. (Gembloux, U-Lg... CRA-W…) • Gestion avancée frelon asiatique : surtout guider le plan de lutte ! Ne pas piéger indistinctement ! Avertir les autorités de toute observation autour de son rucher ! Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 10 2. Site Internet, Page Facebook. • Site Internet : Pour cause de Covid, Jean-Luc Saive et JeanRobert Deliège n’ont pas pu se rencontrer pour le transfert de gestion. Malgré tout, quelques newsletters, quelques articles, ont pu être postés. On espère mieux en 2021. • Page Facebook : on peut regretter le manque de bienveillance des échanges… et les « erreurs » de pratiques apicoles parfois publiées. La FRPLA dégage sa responsabilité quant à ces échanges… On tente de faire appliquer le code de bonne conduite… 3. Tchantchès Mohli : Élisée Rudowski attend vos articles pour alimenter le contenu. Félicitations pour les numéros déjà parus ! Didier Brick souhaiterait une série de fiches de présentation des nouvelles essences à planter. (Yves Darricau via Didier ?) Anaïs Laurent propose d’interviewer des apiculteurs sur leur pratique. Sylvie enverra un compte rendu de conférence à propos de la question des espèces invasives. • Une seule personne est souhaitée pour gérer les listes des membres à envoyer au CARI ou à Élisée pour le TM. • Vérifier actualisation du N° de compte communiqué ! • Doris Köttgen est invitée à envoyer un article pour 125 ans de la section d’Eupen ! Celui-ci à envoyer avant mi-juin pour publication en juillet ! (Fête en octobre). 4. Rapport comptable : Voir tableau communiqué par Jacqueline Lambrette. 5. Vérification des comptes : Claude Vignoul et Ludovic Detaille certifient que tout est clair, cohérent et qu’ils n’ont pas de remarque à formuler. Fichiers bien gérés. On désigne deux nouvelles vérificatrices aux comptes : Muriel Lorge et Charlotte Fabry. Didier Brick souligne la difficulté récurrente à obtenir les comptes Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 11 et donc il ne peut répondre aux questions posées lors de cette AG. Notamment lorsqu’Albert Maréchal demande d’où provient le subside de 5976€… Jacqueline Lambrette (n’ayant pu se connecter à la réunion ZOOM) fait part malgré tout de l’augmentation de cotisation pour 2022 : 35€ au lieu de 30. Justifiée par l’augmentation des coûts de publication notamment du TM et d’Abeille&Cie. 2ème partie : Rucher Ecole FRPLA ASBL. 1. Albert Maréchal (Président) présente le bilan des activités et annonce celles à venir. 2. Danielle Wéry a communiqué son rapport sur les cours à Mr Brick qui le présente à l’assemblée. • Examens de juin 2020 reportés en septembre. • Quelques cours sur place en septembre-octobre puis via ZOOM en virtuel. • Dès le 27/02, reprise des cours à Wégimont pour Danielle Wéry et tout le matériel illustrant ceux-ci. Très difficilement présentables autrement… • Visite Bee Box : annulée pour la seconde fois… • Cours pratiques aux ruchers de Wégimont et du Sart Tilman dès le 3 avril. • Appel à projets : pour fin avril début mai. Les sections locales sont invitées à rentrer leurs fiches pour fin avril au plus tard ! (Auprès d’Albert Maréchal qui les centralisera). Albert insiste : suivre les instructions ! Cela permet le contrôle et la distribution des subsides. • Toutes les conférences 2018-19 payées (janvier). Celles de 201920 : paiement en juin ou septembre prochain. • Rucher école : rappel aux professeurs et sections d’être en ordre avec les formulaires, fiches de présences officielles etc… • Renouvellement des achats de sirop. 3. Rapport comptable : • Albert Maréchal souligne qu’il n’a de trace du paiement que Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 12 pour 21 élèves et non 22 comme annoncé par Mme Wéry… Quelques élèves par correspondance ont aussi payé le solde de leur droit d’inscription. • En septembre 2021, les cours à distances (remaniés et actualisés) reprendront en parallèle avec les cours sur place. Ils permettent l’inscription illimitée de candidats. Sur place : maximum 36 inscrits. • Albert Maréchal souligne qu’à partir de janvier 2022, il faudra rentre une déclaration comptable. (Législation relative aux ASBL). • Si dans les chiffres il y a moins de conférences à rétribuer en 2021, cela correspond pourtant à une opération neutre du point de vue comptable. Pas d’impact sur le budget. • La charge salariale des professeurs reste la même malgré la pandémie. 4. Pas de rapport de vérification de ces comptes « rucher école » car non communiqués par Mme Lambrette, trésorière. Ils sont cependant à disposition de qui voudrait les consulter. Muriel Lorge se propose pour la prochaine vérification aux comptes. 5. La formation : (par Didier Brick). • Nouveau cours de spécialisation (projet 2019). Pour 15 élèves maximum. 50€ pour 13H. Du 15/06 au 30/07. Cours pratiques, accompagnement des élèves avec leur propre matériel. Anciens élèves prioritaires. Se manifester au plus tôt ! • Pour le prochain appel à projet, Gérard Fontaine et Olivier Vanardois sont invités à rentrer leur CV ! Ceci pour le Sart Tilman. • Pour les cours à distance, le CA analysera les possibilités afin de renouveler ceux-ci et leur fonctionnement. (Outils actualisés, notamment virtuels). • Une réserve de recrutement de professeurs sera constituée. Des personnes expérimentées, intégrées au tissu apicole. On demandera la maitrise de la matière mais en plus, celle de techniques informatiques (PPT…) Une conférence de présentation sera notamment demandée à Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 13 chaque candidat. 6. Rapport FAB : Doris Köttgen. • Autorisation de déplacement vers les ruchers obtenue très tôt lors du confinement lié à la pandémie. • Traduction par Doris de documents permettant aux apiculteurs de se rendre en Allemagne pour achats de matériel apicole. • Point de vue AFSCA, pas de nouveau traitement varroa. Difficulté pour obtenir Varomed. • Etudes sur les pertes hivernales, formulaire COLOSS… • (Pour plus de détails sur les chiffres, voir le site de la FAB). • La Fédération luxembourgeoise devient membre de la FAB idem pour la section apicole de Rochefort. • La FAB souhaite renouveler ses membres, les rajeunir… • ZOOM a permis des contacts internationaux sans déplacement… c’est un point positif. • Poursuite des contacts avec les ministères et l’AFSCA. • L’unité de la FAB au niveau national est difficile, en Flandre. • Frelon asiatique au cœur des préoccupations. • Question sur le retrait de la loque européenne des maladies à déclaration obligatoire. (Si retirée, quid des ruchers infectés ? Destruction maintenue ?) Joris. 7. Rapport station de fécondation de Ternell : par Dominique • 2020 = 3ème meilleure année. Réouverture dès fin du confinement. 308 reines. 180 de Belgique et 120 d’Allemagne. Les apiculteurs sont venus une seule fois au lieu de plusieurs les autres années. • Les colonies ont bien passé l’hiver et 2021 devrait être plus favorable point de vue des normes sanitaires à respecter. • Voir le site de la station de fécondation pour le certificat de sélection traduit. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 14 8. DIVERS : • Didier Brick communique la collaboration avec le musée de Tilff qui a un nouveau responsable. Anaïs Laurent a proposé d’y donner son cours de l’histoire de l’apiculture. Une entrée gratuite aux membres FRPLA. • La ceinture alimentaire liégeoise (maraichage, produits locaux…) recherche apiculteurs pouvant leur fournir du miel local. Contacter Jean-Marie Michalowski ([email protected]) et Amélie Joveneau ([email protected]) • Dimanche 9 mai 2021 : Festival « Nourrir Liège ». 5 chalets place Cathédrale. • Formation possible de conférencier à Liège. S’adresser à Albert Maréchal. Prix FRPLA pour le concours miel du CARI Chaque année, le CARI organise un concours miel. La FRPLA souhaite stimuler la participation de ses jeunes membres en offrant un bon d’achat d’une valeur de 100€ chez un de nos fournisseurs partenaires. Condition : être un élève du Rucher Ecole FRPLA asbl de la session 2017-2019 ou 2019-2021 et obtenir une médaille d’or. Toutes les informations pratiques sur le concours via https://cari.be/article/concours-de-miels Le gagnant peut se manifester auprès de notre secrétaire, Sylvie Decerf. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 15 Achat groupé de sirop de nourrissement La FRPLA organise cet achat groupé pour tous ses membres. L’Happyflor est actuellement le meilleur sirop de nourrissement sur le marché par sa composition. Il est aussi produit à base de fruits et non de betteraves. Ces dernières étant souvent traitées avec des néonicotinoïdes, contrairement aux fruits. Depuis plusieurs années, nous sommes nombreux à avoir des problèmes pour évacuer les bidons de plastique qui ont contenu du sirop : les sacs PMC ou parcs à conteneurs les refusent. L’Happyflor se présente dans une poche plastique qui peut être recyclée via les sacs poubelles blancs ; le carton d’emballage va aux vieux papiers. Marche à suivre : Le prix est de 16€/cubi au lieu de 18,75€. Payement sur le compte du Rucher Ecole FRPLA BE40068908767563 pour le mardi 1er juin avec pour communication nom + prénom + nombre de cubis. En parallèle, merci de faire un mail à brickdidier@ gmail.com pour signaler votre participation. Vous pourrez ainsi être recontacté par la suite au besoin. Le retrait de la commande se fera au domaine de Wégimont, sur la droite de l’entrée château le samedi 26 juin de 19 à 20h et le lundi 28 juin de 19 à 20h. Attention, les cubis étant livrés par palettes de 60, la FRPLA se réserve le droit de refuser les dernières commandes si nous n’arrivons pas à un multiple suffisamment proche de 60. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 16 Protéger les ruchers face au frelon asiatique Agnès Fayet 22 février 2021 Commentaires fermés sur Protéger les ruchers face au frelon asiatique Vendredi soir, Gilles Lanio a partagé son expérience sur la gestion du frelon asiatique au rucher. Nous vous proposons de voir ou revoir son intervention (1h35) et tous les échanges sur le frelon asiatique qui ont été diffusés. Rappelons que cette soirée a été organisée par le CARI dans le cadre du Programme d’aide européen avec le soutien de la Région wallonne et de l’Union européenne. Essayez de regarder cette vidéo sur https://youtu.be/z8AKanWRNXg : Merci à Gilles Lanio et à Louis Hautier du CRA-W qui a participé activement aux échanges. En bref… que conclure? Que retenir des deux conférences dont ont bénéficié les apiculteurs wallons, celle du CRA-W et celle de Gilles Lanio? Avant tout, il faut mettre en place une vraie stratégie qui dépasse les simples conseils liés à la destruction des nids: • Piéger intelligemment les fondatrices ; • Retrouver et détruire un maximum de nids primaires ; • Opter pour des solutions facilement utilisables pour protéger les ruches attaquées; • Organiser la destruction des nids secondaires y compris leur localisation. Le piégeage de printemps Le piégeage de printemps n’est à mettre en place que si l’on a déjà observé des frelons dans son rucher. Plusieurs remarques importantes: 1. Le piégeage ne doit se faire que lorsque la température permet Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 17 un vol important des fondatrices (≥15°C) avec un temps ensoleillé sans trop de vent, l’objectif n’étant pas de piéger les frelons dès le premier jour. Il faut attendre une bonne activité des fondatrices. On a un mois pour réaliser le piégeage. 2. Les pièges doivent être placés uniquement dans des endroits très visités par les frelons et si possible très peu par les autres insectes (par exemple entre deux ruches). 3. Il faut un suivi régulier des pièges et ne jamais les laisser trop longtemps s’il n’y a pas de prises ou si les insectes sont en train de moisir ce qui rend le piège répulsif. 4. Il faut un attractif puissant spécifique au frelon asiatique (nectar de banane + alcool). Plus la plage horaire et l’emplacement du piège seront bien maîtrisés et plus on pourra se permettre d’utiliser des pièges un peu moins sélectifs sans risquer des dégâts sur l’environnement. Suivi des actions de protection des ruchers Un groupe d’action sera mis en place très prochainement au CARI dans le cadre du Programme d’aide européen. Des tests terrain seront également conduits pour évaluer l’efficacité des pièges et des techniques de protection des ruchers. Nous restons à vos côtés en surveillant l’évolution des méthodes et l’avancée de la science. Nous avions fait venir à Louvain-la-Neuve en 2015 Eric Darrouzet de l’Université de Tours qui continue ses recherches sur le frelon asiatique et les moyens de lutter contre lui. Pour information, voici une vidéo récemment postée par le chercheur. https://youtu.be/AzjceAHWK-I Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 18 Législation : L'appellation miel On voit ces derniers temps apparaître sur le marché de notre province, des miels aromatisés. Or, tout bon apiculteur sait que pour vendre un produit avec l’appellation miel, il ne doit contenir que le produit des abeilles et rien d’autre. Qu’en dit la loi. La FRPLA s’est adressée au SPF Economie car la question portant sur l’appellation « miel » sort du cadre des compétences strictes de l’AFSCA. Voici la réponse obtenue : La législation en vigueur concernant le miel et en particulier la directive européenne 2001/110 et l’AR du 9/03/2004, art 3, 3b mentionnent ceci : b) sauf pour le miel filtré et le miel destiné à l'industrie, ces dénominations de vente peuvent être complétées par des indications ayant trait : - à l'origine florale ou végétale, si le produit provient entièrement ou essentiellement de l'origine indiquée et en possède les caractéristiques organoleptiques, physico-chimiques et microscopiques; - à l'origine régionale, territoriale ou topographique, si le produit provient entièrement de l'origine indiquée; - à des critères de qualité spécifiques; Les autres dénominations ne sont pas autorisées (ce n’est plus du miel dans le sens de la directive 2001/110). Des dénominations comme « Miel infusé au gingembre », « Miel parfumé au gingembre », « Miel aromatisé au gingembre », « Miel avec du gingembre », « Miel à l’arôme de gingembre », … doivent plutôt être appelées des « préparation à base de miel et de gingembre » ou « infusion avec du miel et gingembre », « Produit aromatisé avec du miel », … A titre d’exemple, en application de cette législation européenne, en France, la dénomination « miel à la truffe » est interdite (https://www. economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/ Etiquetage-du-miel). Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 19 Botanique :"Planter pour 2050" - Le Tilleul de Henry Didier Brick Voici la description d’un premier arbre que nous allons proposer dans l’achat groupé « paysage mellifère 2050 » pour fin novembre. Il présente l’avantage d’avoir une floraison plus tardive et étalée que nos tilleuls européens. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tilleul_de_Henry Article rédigé par Jean-Nicolas Arnould pour le courrier du Mouch’ti brabançon. Originaire de Chine, le Tilia henryana (ou Tilleul de Henry) est un bel arbre d'ornement au feuillage spectaculaire tant au printemps que pendant l'été et à la floraison tardive très parfumée et très mellifère. Les jeunes rameaux sont duveteux. Au printemps, les jeunes feuilles prennent une magnifique couleur allant du rose orangé au rouge cuivré, elles deviennent progressivement d'un beau vert brillant avec un revers blanc et duveteux, virant au jaune à l'automne. Ayant à la base la forme d'un cœur, elles sont dentelées et bordées de longs cils fins, ce qui rend ce feuillage très décoratif. Puis, tardivement (contrairement aux autres tilleuls), en août-septembre, se développent d'abondantes grappes de fleurs blanc-crème, très odorantes, qui attirent particulièrement les insectes pollinisateurs en cette fin de saison. Elles sont suivies à l'automne de petits fruits sphérique globuleux. Atteignant une hauteur adulte de 10 à 15 m pour une largeur de 8 à 10 m, il est particulièrement adapté aux petits jardins, espaces plus confinés mais aussi adapté pour en faire de beaux alignements. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 20 Il arbore à maturité une silhouette arrondie et régulière avec un tronc assez court dont l'écorce grise est d'abord lisse puis fissurée au fur et à mesure de sa croissance. Ce très bel arbre peut résister à des températures de l'ordre de -15° à -20°C, il craint la sécheresse en début de croissance. Installez-le au soleil ou à mi-ombre, dans un sol acide ou neutre, frais et bien drainé, à l'abri des vents froids et des gelées printanières. • Famille : Malvacées • Période de floraison : étalée (de août à septembre) • Couleur des fleurs : blanc crème • Feuillage : caduc • Exposition : soleil / mi-ombre • Plantation, rempotage : de préférence en automne • Utilisation : Isolé, massif, alignement • Hauteur: 10 à 15m • Type de sol : riche et bien drainé • Acidité du sol : légèrement acide à neutre • Humidité du sol : frais • Rusticité : rustique (-20°c) • Maladies et ravageurs : puceron - cochenille • Utilisation: Arbre adapté à nos futures conditions climatiques, très mellifère. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 21 La résilience en apiculture Petit retour du Focus Climat CARI du 11 février 2021 avec Sébastien Bonjour sur la résilience en apiculture. 20 :00, Zoom, Soumagne. Sébastien Bonjour est apiculteur professionnel dans le Sud de la France, en Provence. Son cheptel compte plus de 1100 ruches en DB 10 cadres de corps et 8 cadres pour les hausses. Il se situe dans une région compliquée pour l’apiculture. Cela est lié aux sécheresses estivales et à l’arboriculture fruitière intensive et ses pulvérisations. Il pratique aussi la transhumance sur lavande, notamment. Fils d’agriculteur éleveur de chèvres, lapins, cailles… il est conditionné par un élevage rustique et des performances constantes sur le long terme. Ainsi, il prend l’exemple de son père qui privilégiait une chèvre qui allait vivre dix ans et donner un peu moins de lait, plutôt qu’une formule 1 qui dépassait les 1000 litres par an et devait être réformée après 4 ou 5 ans. (Interprétation personnelle) Son exposé peut être divisé en 4 parties : a. Sélection massale Il pratique une sélection massale originale. Les colonies sont évaluées sur 2 ans. Vu le climat de ces deux dernières années, chaque reine passe au minimum une mauvaise saison. Avec les canicules, les mauvaises saisons se sont multipliées. Il comptabilise le nombre de cadres extraits pour chaque ruche. Puis, il effectue la moyenne du rucher. Chaque rucher est composé de 30 ruches. Ensuite, il compare le résultat de chaque colonie avec la moyenne du rucher. Il peut ainsi comparer ses colonies dans les catégories suivantes, en fonction de l’écart par rapport à la moyenne du Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 22 rucher : Graphique de distribution de la production : Celles qui se trouvent à 0% sont dans la moyenne du rucher. Les plus intéressantes sont celles qui produisent 20% au-dessus de la moyenne du rucher, au terme des 2 années de suivi ; 2 années car il veut des reines qui durent. Ces ruches sont, selon lui, les « sans ennuis » ! (Pour info, certains professionnels en France remplacent leurs reines chaque année). La stratégie de la plupart des apiculteurs est de greffer sur la meilleure du rucher. De ce fait, on appauvrit la diversité génétique de l’ensemble du cheptel. Sébastien Bonjour cultive la diversité génétique. Étonnamment, il ne tue jamais de reines ! Il laisse les colonies se remérer elles-mêmes. Les bonnes « remèrent » seules et au bon moment. Ses colonies peuvent être classées en 5 catégories : 1) Essaims de l’année 2) Colonie d’un an 3) Colonie de deux ans Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 23 4) Colonie avec vieille bonne reine 5) Colonie avec vieille mauvaise reine tri après 2 années de suivi Après deux ans de suivi, les colonies qui l’intéressent sont regroupées dans un rucher de vieilles bonnes reines. C’est ce rucher qui servira à la production d’essaims et où les jeunes reines seront fécondées par les meilleurs mâles. Il ne fait plus de greffage depuis 5 ans. Les ruches sont simplement divisées pour la multiplication des colonies. Il constate que les fécondations qui se déroulent dans les zones où il y a une forte densité de faux-bourdons assurent une meilleure longévité des reines. Il pense que les fécondations se déroulent au rucher avec une majorité de mâles du lieu, même si certains voyageurs peuvent venir de plus loin. Concernant le varroa, il manque de temps pour effectuer une sélection. Il voudrait pourtant évaluer les varroas phorétiques. Il traite avec Apivar, mais utilise plutôt une seule lanière que deux. Ses pertes hivernales avoisinent les 10% et les estivales 10%. Enfin, il nourrit le minimum, soit de l’ordre de 5kg de sirop par colonie et par an. À noter que sa région n’est pas la même que la nôtre. Difficile de comparer. Il n’utilise jamais de pollen ni complément. On sélectionne sa pratique, conclut-il ! b. Conduite du rucher Il visite le moins souvent possible pour ne pas déranger les abeilles. Truc particulier, il incline le corps de ruche pour observer la grappe par le dessous au printemps. Quand les abeilles recouvrent tous les cadres, il sait qu’il peut mettre la hausse. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 24 Au printemps, la moyenne de cadres occupés par le couvain est de 4 (toujours évalués par le bas). Voici les catégories qu’il répertorie : c. Sa ruche idéale Sa ruche idéale n’est pas la DB10 qu’il utilise car avant d’être professionnel, il n’a travaillé que dans des exploitations avec ce modèle. Il a effectué des essais d’isolation thermique. Il signale les travaux de Marc Guillemain et utilise son modèle de partitions chaudes avec réflectif (https:// www.altigoo.com/Les-partitions-chaudes) Il constate que les ruches trop isolées fonctionnent mal. Les abeilles ne se « grappent » pas et ont un comportement « dépressif » qui se traduit par une mauvaise reprise de la ponte. Les abeilles doivent être soumises au moins à une paroi froide. Un écart de 15° est l’idéal. Il signale aussi qu’il faut une isolation minimale en saison. Si les butineuses doivent rester dans le corps de ruche pour chauffer en saison, cela provoque l’essaimage ! Il faut donc trouver le bon équilibre thermique. Aussi, si le corps est trop chaud en été, les abeilles n’arrivent plus à refroidir, ce qui se traduit par un arrêt de ponte estival. Notez que l’été dernier 2020, ce phénomène a été observé dans certains ruchers chez nous en Belgique ! Ses ruches sont munies d’une entrée haute en plus de l’entrée basse. S’il Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 25 en ferme une des deux, ce n’est jamais la haute. En plus, il pense que cette entrée haute est plus favorable au retour de la reine de ses vols de fécondation. Sa ruche idéale est une divisible avec un développement vers le bas et un écartement de 35 mm d’entre-axes des cadres. Pour info, les ruches traditionnelles sont à 38 mm. Il imagine aussi une ruche Voirnot car ce modèle est cubique et cette forme est celle qui offre le moins de surface avec l’extérieur par rapport à son volume. Pour la hausse, il voudrait une hausse Voirnot modifiée pour qu’elle fasse le même volume qu’une Dadant. Il faudrait donc qu’elle soit un peu plus haute que dans sa forme originale. Cette ruche idéale serait en bois et d’une épaisseur suffisante pour une isolation optimale. Un intervenant sur le chat du Zoom fait remarquer qu’il existe une ruche dite 4x4 basée sur ce principe. www.ruchersdelorraine.com/en/ ruche4x4 d. L’apiculture de demain Il pense qu’il faut se démarquer. Aujourd’hui, on utilise du plastique dans tout ! Il voudrait un cahier des charges rigoureux pour défendre nos miels. Et aussi, il pense qu’il y a du travail de valorisation en miels issus de ruches en bois et d’abeilles locales. Le consommateur est demandeur ! Si vous souhaitez en savoir plus sur Sébastien Bonjour et l’apiculture Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 26 Provençale : https://www.miels-de-provence.com/earl-dard-dard-m31.php Conclusion personnelle Exposé très intéressant qui permet de remettre en question certaines conceptions apicoles. Notons cependant que tous les bons éleveurs élèvent déjà sur des reines de deux ans, ce n’est pas une découverte. La diversité génétique est capitale en apiculture comme dans tout élevage. J’ai le sentiment que nous disposons d’outils efficaces avec les pedigrees pour la gérer. Mais je constate aussi que très souvent, nous sommes nombreux à nous précipiter pour greffer sur la super reine d’un bon éleveur, parfois au détriment de souches personnelles qui ne sont pas si mauvaises. Pour la Buckfast, l’essentiel des origines provient d’une poignée de grands éleveurs, à l’échelle de l’Europe. Ceux-ci arrivent pour la plupart en fin de carrière. Il est donc essentiel de travailler en communauté de petits éleveurs pour une résilience sur le long terme. La population d’abeilles non sélectionnées permet sans doute de conserver une diversité génétique utile pour l’avenir. Je retiens aussi tout l’intérêt de réfléchir au climat de la ruche, surtout avec l’évolution de notre climat dont la fréquence des canicules risque hélas de devenir une norme. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 27 Le voyage végétal : chapitre III. De l’art de la séduction chez les végétaux… Sylvie Decerf Sous la forme d’un feuilleton, nous pourrions continuer à l’infini à parler du monde végétal… Cependant, la Nature étant faite de diversité, nous varierons à l’avenir les thèmes abordés… Voici donc le dernier chapitre de notre voyage en tant que tel… Ce n’est pas le moindre ! Après avoir exploré les grandes lignes de l’évolution végétale, après avoir évoqué celles du regard porté par l’Homme sur ses plantes compagnes au fil des époques historiques, nous terminerons par un focus sur les stratégies de reproduction de ces êtres qui peuvent sembler inanimés et qui pourtant sont étonnamment inventifs dans leur manière d’assurer leur descendance. Pour rappel : anatomie d’une fleur « théorique ». Un mot d’ordre : transmettre ses gènes ! Tout en évitant l’autofécondation, synonyme d’appauvrissement génétique et même de non viabilité des descendants. Chez les animaux, on parle de consanguinité. Pour les plantes, on emploiera plus volontiers le terme d’autogamie, « un mariage avec soi-même ». Nous dirions « l’inceste » pour des humains. Outre les modes de multiplication asexuée comme le marcottage, Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 28 le bouturage, les rhizomes et stolons (qui ne produisent en fait que des clones génétiquement identiques à leur mère), l’esquive à l’autofécondation viendra pour les plantes d’un ensemble de techniques assez variées. Plantes dioïques… Solution radicale : pour une même espèce, des plants ♂ et ♀ séparés. (Exemples : houx, if, saule…) Cette différentiation est apparue au cours de l’évolution par la perte de fonction ♀ pour partie des effectifs pendant que d’autres individus perdaient quant à eux leur fonction ♂. Ce n’est toutefois pas le choix le plus répandu puisqu’il concerne moins de 20% des espèces. Il est de plus très coûteux en énergie quand on réalise que la moitié des effectifs d’une espèce doit naître, grandir etc… pour au final ne pas porter de graines… Plantes monoïques… Des fleurs ♂ et ♀ distinctes sur un même plant. (Exemples : châtaignier, chêne, aulne…) Ce sont le plus souvent des plantes fécondées par le vent (anémophilie). On pourrait croire qu’il y ait autofécondation probable quand même. Mais un contrôle hormonal s’effectue au niveau des fleurs femelles : un pollen trop proche génétiquement sera rejeté. Toutefois, l’autofécondation reste possible si aucun autre pollen ne vient d’ailleurs. D’autres plantes monoïques possèdent quant à elles des fleurs hermaphrodites. Ces fleurs sont donc à la fois mâles et femelles. La proximité immédiate des parties ♀ et ♂ laisse craindre encore plus l’autofécondation ! C’était sans compter avec l’hétérostylie : une même espèce possède alors des fleurs à long style et d’autres à style court. Les fleurs à long style ont des étamines courtes et les fleurs à style court des étamines longues. Style long ne peut aller qu’avec étamines longues. Style court ne peut aller qu’avec étamines courtes… Le tour est joué ! Fécondation croisée Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 29 obligatoire ! C’est notamment le cas des primevères et des pulmonaires. Autre stratégie, changer de sexe en cours de développement : d’abord ♂, la fleur disperse son pollen et ensuite développe son stigmate (partie ♀). Tous les plants d’une même espèce ne fleurissant pas simultanément, certaines seront déjà ♀ alors que d’autres débuteront leur floraison (partie ♂). Certaines de ces plantes conservent toutefois la possibilité de s’autoféconder… C’est toujours mieux que rien… si aucun pollen étranger ne leur parvient. C’est le cas par exemple des épilobes. Choix du vecteur de pollen… Outre le vent qui transporte efficacement le pollen sec, lisse et léger, les insectes transportent quant à eux un pollen rugueux, collant et même chargé électriquement et qui « saute » littéralement sur les visiteurs ailés pour s’accrocher ou se coller sur leur corps. Armes de séduction massive… Pour séduire les insectes, les plantes entomophiles arborent couleurs et formes sophistiquées, adaptées aux caractéristiques anatomiques de leurs visiteurs. Senteurs suaves ou fétides (tous les goûts sont dans la Nature…), sécrétion sucrée de nectar… Rien de tel chez les anémophiles : point de pétales éclatants, point de nectar. Mais au contraire des chatons permettant au vent de secouer les fleurs mâles libérant ainsi le pollen en tous sens. Les fleurs femelles d’autres individus de la même espèce arborant des capteurs de pollen pour le moins sophistiqués : des stigmates collants, semblables à des tentacules… Pensez aux fleurs de noisetier et vous verrez de quoi il s’agit. « Dating » précis pour rencontres réussies… Pour les plantes entomophiles, il s’agit de se synchroniser avec les visiteurs ailés ! Il existe donc un parallèle entre les heures de sécrétion de nectar et les plages horaires d’activité de vol des insectes pollinisateurs Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 30 correspondants. Ainsi, le chèvrefeuille embaume-t-il l’air de son parfum les soirs d’été, invitant alors les papillons nocturnes qui le fécondent ! Un code couleur permet aussi dans certains cas de ne pas perdre de temps, ni pour l’insecte ni pour la fleur : c’est le cas chez le marronnier d’Inde dont le cœur des fleurs fécondées virera du jaune au rouge (couleur que ne perçoivent pas les butineurs) indiquant alors qu’il n’y a plus rien à glaner là… « L’union fait la force ! » … C’est ce que semblent affirmer les inflorescences des apiacées (anciennes ombellifères) qui regroupent leurs minuscules fleurs en un véritable tapis de grande taille, piste d’atterrissage impossible à louper pour les butineurs ! Filtre d’amour et piège… pas vraiment mortel… D’autres encore vont attirer leur pollinisateur en lui tendant un véritable piège : une odeur irrésistible de cadavre ou d’excrément… L’amateur suivra cette piste jusqu’à tomber au fond d’une trappe dans laquelle il ne pourra que tourner en rond sans trouver d’issue… Mais l’hôtesse n’est pas tout à fait sans cœur puisqu’elle va sécréter pour le prisonnier un liquide nourricier. Pendant sa déambulation, le détenu va se couvrir de pollen. Après quelques temps, les barreaux de la cage se fanent et l’insecte peut repartir libre et repu. Allant répéter ce manège sur une autre plante de la même espèce, la fécondant à son tour… C’est typiquement l’exemple du gouet tacheté. Plus « dingue » encore… Certaines plantes vont jusqu’à copier l’apparence de la partenaire sexuelle de l’insecte fécondant. Celui-ci, croyant s’accoupler à son âme sœur (dont la plante imite aussi l’odeur !) lui rend le précieux service attendu et ne reçoit pourtant rien en contrepartie… Il retente alors l’expérience avec un autre individu et « rebelote » il ne reçoit toujours rien ! Penser que cet individu mâle est bien naïf serait quelque peu anthropomorphique… non ? Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 31 Tel est pourtant le sort du faux-bourdon face à l’ophrys abeille (orchidée). Ne confondons pas « pollinisation » et « fécondation ». Reste évidemment la question de l’adéquation entre « du » pollen collecté par un insecte ou transporté par le vent et une fleur à féconder bien déterminée… Si l’insecte est de plus polylectique et qu’il visite donc plusieurs espèces végétales, transportant autant de types de pollens différents, comment s’assurer pour chaque fleur qu’elle recevra bien le pollen qui lui correspond ? Facile ! C’est le principe de la serrure et de la clé. Á chaque espèce de fleur correspond un pollen seul capable de faire s’ouvrir la serrure ! Alors, par un trou situé à la surface du grain de pollen (appelé « aperture »), un long tube va se développer : le tube pollinique. Il va s’enfoncer dans le style vers l’ovule. S’il est compatible, il se divise en deux anthérozoïdes qui vont arriver dans le sac embryonnaire de l’ovule. L’un va se lier à l’oosphère et former l’embryon (zygote). L’autre se liera à deux autres noyaux du sac embryonnaire et formera ainsi l’albumen qui sera la réserve de nourriture de la future graine. Il s’agit donc d’une double fécondation, typique des angiospermes. L’opportunité d’une nouvelle vie est là… attendant le bon moment pour paraître… Au printemps suivant, quand la pluie reverdira la terre desséchée d’un désert ou même 32000 ans plus tard pour un silène conservé dans le pergélisol de Sibérie et ramené littéralement à la vie par des scientifiques russes… Les plantes n’ont pas fini de nous laisser songeur… Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 32 Botanique : L’Aubépine Monogyne Nom latin : Crataegus monogyna Jacqu. Famille : Rosacées Description : L’aubépine monogyne est parfois aussi appelée « épine blanche ». Elle est la cousine du prunellier (cfr Tchantchè n°1 2021) et donc tout comme lui, ses rameaux sont munis d’épines, partie intégrante de l’écorce. C’est d’ailleurs cette dernière qui fait toute la différence entre les deux cousins. En effet, si l’on place côte à côte des rameaux hivernaux (donc dépourvus de feuilles ) de prunellier et d’aubépine, la différence se remarquera par la couleur de leur écorce: comme leur surnom l’indique, le prunellier est de couleur foncée tandis que l’aubépine est de couleur claire. Les feuilles de l’ aubépine sont simples, pétiolées, profondément découpées et lobées à leur sommet. Les fleurs et les feuilles apparaissent généralement en même temps. Les fleurs -qui apparaissent en mai jusqu’en juin - sont constituées de 5 pétales blancs à rosés et de nombreux étamines mais d’1 seul style (d’où le surnom de « monogyne », contrairement aux autres aubépines qui peuvent avoir plusieurs styles dans une fleur). De plus, il ne présente donc qu’un seul noyau dans ses fruits. Etrangement l’odeur de ses fleurs peut plaire tout à fait ou complètement dégouter (certains disent même qu’il sentirait le poisson pourri) ! Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 33 Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 34 Croyances : Sa floraison blanche est impressionnante et lui a valu le nom de « bois de mai ». Dans la culture populaire, on raconte que ses fleurs sont les langes de l’Enfant Jésus que la Vierge Marie aurait étendus sur les branches d’aubépine. Ses rameaux épineux auraient couronné la tête du Christ lors de sa crucifixion. D’ailleurs, si la gorge du rouge-gorge est rouge, ce serait parce qu’il aurait ôté une épine du front de Jésus et que là aurait coulé le sang du Christ… On disait autrefois que lorsqu’il était cueilli un 1er mai fleuri et placé dans le grenier, le lendemain de la nuit de Walpurgis, l’aubépine protégeait la maison de la foudre. Tenu dans la main lors d’un orage, il assurait au voyageur le salut s’il prononçait cette formule « magique » : « Aubépine, mon bien, Je te cueille Et je te prends. Si je meurs en chemin, Sers-moi de sacrement. » Habitat: L’ aubépine, comme le prunellier est un arbuste pionnier. Il répond donc à quelques critères comme: - un besoin accru en luminosité - Les sols pauvres lui conviennent (pas d’exigence particulière) - Durée de vie courte il peut vivre jusqu’à 500 ans (comparé au bouleau qui est lui aussi pionnier, qui peut aller jusqu’à 40 ans…) - Croissance rapide la croissance de l’aubépine est lente. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 35 Intérêt en apiculture : Les fleurs d’ aubépine sont une source très importante de nourriture pour nos petites navettes, à tel point qu’il est possible de récolter du miel dit « d’aubépine »…Si si je vous assure, j’en ai gouté chez Danielle Wéry et il est excellent! Mais pour le jardin, il est préférable de constituer sa haie vive avec de l’aubépine à fleurs simples. Les arbustes présentant des fleurs doubles n’ont plus d’étamines et donc ne produisent plus de pollen. La couleur de ce pollen varie du blanc crème au jaune très clair. Usage : Le bois d’aubépine était autrefois utilisé en mécanique pour la confection de pièces d’engrenages car son bois est très dur et résistant aux frottements. On l’utilise également pour réaliser les robinets des tonneaux. Ses fleurs sont utilisées en décoction pour les maux du coeur. Ses fruits, les cenelles, sont comestibles et déjà au Néolithique, les hommes les consommaient en farine. Ils apparaissent à partir de septembre. Ils sont rouges, en grappes et contiennent une grosse graine. A l’heure actuelle, on les consomme toujours, comme succédané du café par exemple (vous trouverez dans les pages qui suivent quelques recettes, dont celle du café d’aubépine). Ecologie : L’aubépine fournit - en plus d’une excellente défense contre des visiteurs inopportuns - un excellent refuge pour de nombreux oiseaux qui y trouvent également leur pitance dans les nombreuses cenelles tels que les grives, les fauvettes, les merles, geais , étourneaux, … D’autres oiseaux, comme la pie grièche écorcheur n’hésitent pas à y installer leur Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 36 garde-manger, elle peut accrocher ses proies sur les épines afin de mieux les dépecer. Enfin, elle fournit des branches serrées qui permettent aux oiseaux d’y nidifier, aux insectes de se nourrir, aux hérissons d’y trouver également gîte et couvert. Tout un écosystème ! Sources : Le petit traité Rustica des plantes sauvages comestibles, Ed Rustica, p126-127 Guide Delachaux : Les plantes mellifères, p 209. Grimoire des plantes de sorcières, Ed Rustica, pp32-35 Cours INNée 2019-2021 Les Fiches Vertes de José Titeux https://ecole.salamandre.net/article/prunellier-aubepine-epineuse/ Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 37 Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 38 Recette : Citronnade au miel Pour 6 personnes Ingrédients : • • • • • 4 citrons jaunes non traités 2 à 4 cuillères à soupe de miel liquide (acacia ou bourdaine) 1,5 L d’eau plate un petit bouquet de menthe fraîche glaçons PRÉPARATION 1. Lavez les citrons et les feuilles de menthe. 2. Pressez 2 citrons et réservez-en le jus. 3. Coupez 2 autres citrons en tranches. 4. Versez l’eau dans une grande carafe. 5. Ajoutez le jus des citrons, le miel, les tranches de citron et les feuilles de menthe. 6. Mélangez bien le tout. 7. Ajustez le goût : rajouter plus de miel ou plus d’eau à votre convenance. 8. Laissez au frigo une à deux heures. 9. Servez très frais avec des glaçons. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 39 Recette : Papillote de magret de canard au miel et aux poires Ingrédients par personne : • • • • • • • • 1 magret de canard 2 poires miel paprika huile d’olive beurre sel poivre Préparation : 1. 2. 3. 4. 5. 6. Découpez le magret en lamelles d’un demi centimètre. Déposez les lamelles de canard dans un plat. Enduisez-les de miel et saupoudrez-les de paprika, salez et poivrez. Epluchez, évidez les poires puis coupez-les en lamelles. Faites fondre du beurre dans une poêle et faites-y revenir les poires. Découpez 2 carrés d’aluminium et déposez-y le canard et les poires au centre. 7. Avant de refermer les papillotes, arrosez la préparation d’un filet d’huile d’olive et ajoutez une noisette de beurre. 8. Enfournez le tout dans un four préchauffé à 210°C pour environ 30 minutes. 9. Servez les papillotes de canard avec des pommes amandines ou des galettes de pommes de terre. Bon appétit ! Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 40 Recette : Cookies des Apprenties Sorcières Ingrédients : • • • • • • • • • 300 gr de cenelles 30 cl d’eau 80 gr de farine complète 80 gr de beurre 80 gr de sucre roux 1 c. à soupe de miel 1/2 c. à café de levure chimique 20 gr de fruits secs (noix, noisettes, faines, amandes, etc.) sel Préparation : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Faites cuire les cenelles dans l’eau pendant 15 mn. Passez au presse-purée jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de noyaux. Préchauffez le four Th. 6 ou 180°C. Concassez les fruits secs. Mélangez tous les ingrédients secs (farine, sucre, levure, sel et fruits). Incorporez le beurre puis la purée de cenelles. Sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé. Déposez des boules de pâte et aplatissez-les avec la main. Enfournez pour 15 à 20 mn. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 41 Activité enfants : Le mobile des abeilles Photocopie et colorie suivant ton inspiration. Plie la double abeille en son milieu, colle les deux paties dos à dos. Sur la page suivante, tu trouveras le support pour accrocher tes petites abeilles. Pour avoir une plus grande surface d’accrochage, tiens la fleur horizontalement ou agrandis-la avec une photocopieuse. Colle les abeilles avec des bouts de ficelles de différentes longueurs à la fleur. Accroche l’ensemble au plafond, fais-toi aider d'un adulte pour cela. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 42 Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 43 Recette : Crème pour les mains à la lavande Danielle WERY, ULiège B 78. 2020. L’essence de lavande utilisée dans la préparation de cette crème joue un rôle de cicatrisant et d’antiseptique. La cire d’abeilles blanche se trouve sous forme de granulés ou paillettes et se vend en pharmacie. L’huile de noix de coco, extraite de la chair de la noix de coco, est utilisée depuis des siècles dans des préparations servant à hydrater et fortifier la peau et les cheveux. Elle entre encore souvent dans la composition de produits cosmétiques du commerce. Par cuillère, on entend une cuillère à soupe rase. 4 cuillères d’huile d’amande douce, 4 cuillères d’huile de noix de coco, 3 cuillères de cire blanche, 6 cuillères de glycérine, essence de lavande : 10 gouttes. Au bain-marie, faire fondre doucement l’huile d’amande douce, l’huile de noix de coco et la cire blanche. Mélanger soigneusement puis ajouter la glycérine, goutte à goutte. Hors du feu, remuer pour obtenir une consistance crémeuse. Terminer par l’essence de lavande et mélanger encore soigneusement. Mettre en pot avec fermeture à visser. Cette crème à la lavande apaise, adoucit et parfume légèrement les mains après des travaux de jardinage. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 44 Jeu : Dessin d'abeille Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 45 Tristesse... Elisée Rudowski Cher Ami et Mentor...Vous avez effectué votre dernier envol dans la plus grande discrétion au mois d'octobre. Personne ne fut au courant...J'espère votre voyage agréable, qu'il vous mène en de verts jardins parfumés et que de nombreuses petites avettes vous y accompagnent. Puissiez-vous avoir retrouvé des amis et des parents pour vous réchauffer le coeur et que de nombreuses sources chantantes puissent donc vous restaurer l'âme que vous aviez si insatiable de savoirs... Une grande tristesse s'est emparée de tous les membres de cette section apicole de Saint-Georges que vous chérissiez tant. Vous laissez derrière vous un grand vide. Et , pauvre de nous, il faut bien l'avouer, car il y a plus qu'une bibliothèque que l'on pourrait remplir avec toutes les choses que ne connaissons pas et que vous, Monsieur Seret, auriez pu combler... Adieu Monsieur Seret. Nous ne vous oublierons jamais. Elisée Rudowski et toute la section apicole de Flémalle, Saint-Georges et alentours. Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 46 Regard dans le Rétroviseur Jean Delré Il y a 50 ans, l’apiculteur liégeois Louis Seret, inventait un appareil pour lutter contre l’acariose. Cette maladie mortelle est provoquée par le petit acarien Acarapis Woodi. Celui-ci, en s’introduisant dans les trachées de l’abeille, s’y développe et provoque l’asphyxie de l’insecte. L’acarien était combattu en faisant se consumer une petite plaquette appelée ticket PK dans le fumigateur Seret. L’acariose a-t-elle définitivement disparu ? Il est probable que ce sont les soins prodigués contre varroa qui en ont protégé nos colonies. Il faut donc rester vigilant et signaler aux autorités compétentes les anomalies que nous constatons dans nos ruches. Par ces quelques mots, nous saluons Louis et sa longue carrière au service de l’apiculture. J’écrivais ce qui précède dans un Tchantchès, il y a quelque temps. Louis, qui était notamment un fidèle du Cari, est décédé le 26 octobre 2020 à l’âge de 87 ans, quelques années après avoir dû abandonner, la larme à l’œil, ses chères abeilles, pour raison de santé. Adieu Louis et merci. J. D. Annonce : Vente de matériel de Monsieur Lambrecht Suite au décès de Marcel Lambrechts : A vendre : tout le matériel de miellerie et 1 ensemble à inséminer Tel : Marc Lambrechts : 0499/ 31.10.46 Bulletin de la Fédération Royale Provinciale Liégeoise d’Apiculture A.S.B.L. 47