Telechargé par clarisse.plantier

Cours-salaires-charges-CSE

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La rémunération
•
Le salaire de base
•
Les autres composantes de la rémunération
•
Les charges sociales
•
Le paiement du salaire
Définition
Ensemble des rémunérations en espèces et en nature que les
employeurs versent à leurs salariés en paiement du travail
accompli par ces derniers : salaires et traitements bruts en
espèces et en nature, cotisations sociales effectives et
imputées à la charge des employeurs.
Nous n’oublierons pas les charges fiscales comme la taxe
d’apprentissage, professionnelle, les subventions au CSE, la
médecine du travail.
Il faudra quoi qu’il arrive vous référer au code du travail et à
notre convention collective (n° 1979) des hôtels, cafés et
restaurants.
Le code du travail
Comporte 8 parties :
•
I : Les relations individuelles de travail (Contrats, égalité, harcèlement…)
•
II : Les relations collectives de travail (Syndicats, CSE, accords…). Détails plus loin.
•
III : Durée du travail, salaire, intéressement, participation et épargne salariale (repos, jours fériés,
détermination du salaire…)
•
IV : Santé et sécurité au travail (Jeunes travailleurs, risques professionnels, prévention des risques …)
•
V : L’emploi (accès, demandeurs d’emploi, contrats aidés, travailleurs handicapés …)
•
VI : Formation professionnelle tout au long de la vie (apprentissage, VAE)
•
VII : Dispositions particulières à certaines professions et activités (journalistes, spectacle, pub, mode,
gérants…)
•
VIII : Contrôle de l’application de la législation du travail (Inspection du Travail, travail dissimulé,
travailleurs étrangers …)
Le salaire de base
•
Le salaire peut être fixé librement en France. Les salaires
sont fixés par voie de convention collective, d’accord
d’établissement, d’accord de salaire au niveau de
l’entreprise ou au niveau national, soit par le contrat
individuel du contrat de travail.
•
La liberté du salaire s’inscrit dans le respect des
obligations légales, conventions. De nombreuses règles et
usages peuvent également s’ajouter :
Les règles importantes
•
l’existence d’un salaire minimum interprofessionnel
•
l’existence de rémunérations minimales hiérarchiques
•
l’obligation de négociations salariales
•
les discriminations prohibées
•
l’égalité de salaires masculins et féminins (employeur doit justifier l’écart)
•
l’interdiction d’indexation non spécifique (salaire indexé % sur le SMIC). Certains
salariés peuvent se voir appliquer un abattement en fonction de l’âge (jeune de 17 à 18
ans : 10%, -17 ans : 20 %) ou du contrat (apprentissage, contrat pro)
•
Le salaire des dirigeants (lien entre performance de l’entreprise et salaire)
Le mode de rémunération d’un salarié constitue un élément du contrat de travail qui ne
peut être modifié sans son accord.
Salaire minimum
Le salaire minimum interprofessionnel :
•
Le SMIC (croissance) remplace le SMIG (garanti) avec la loi du 2 janvier
1970.
•
Il assure aux salariés dont les rémunérations sont les plus faibles la garantie
de leur pouvoir d’achat.
•
En fait, chaque hausse de 2% de l’indice des prix est automatiquement
suivie d’un relèvement du SMIC dans les mêmes proportions.
•
Le SMIC est relevé une fois par an au 1er juillet en fonction de la
conjoncture
•
L’hôtellerie restauration reste, avec plus de 40%, le secteur qui emploie le
plus de salariés au SMIC… SMC (salaire minimum conventionnel)
Salaire apprentis et
stagiaires
Salaire
d’un
apprenti
en 2020
1ère
année
2ème
année
3ème
année
moins de de 18 à 20
18 ans
ans
27 %
39 %
55 %
43 %
51 %
67 %
21 ans
et +
53 %
61 %
78 %
Salaire
d’un
contrat
pro
en 2020
moins de de 21 à 25
21 ans
ans
26 ans
et +
Diplôme
inf. au bac
ou
niveau IV
55 %
70 %
100 %
Diplôme
sup. ou
égal au
bac
65 %
80 %
100 %
Stagiaires : 15 % du plafond de la Sécurité Sociale (26€) soit 3,90€/h
Grille salaire hôtellerie
Niveau I
Niveau II
Niveau III
Niveau IV
Niveau V
Echelon 1
10,15
10,18
10,77
11,30
13,36
Echelon 2
10,15
10,31
10,83
11,47
15,59
Echelon 3
10,15
10,66
11,13
1539,45
1539,45
1539,45
1544,00
1563,72
1616,80
1633,49
1642,59
1688,09
1713,87
1739,65
2026,31
2364,54
21,83
3310,96
PMSS : Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale : 3428 € (26€/h)
PMSS … ?
A quoi ça sert ?
•
Le calcul des IJSS se fait à partir 50 % du salaire journalier de base pour la
maladie avec un montant maximal égal à 1,8 fois le SMIC mensuel soit
45,55€ par jour.
•
Par exemple, pour un salaire à 2000€, le calcul est le suivant : 2000 * 3
(mois) / 91,25 (jours) = 65,75€. Donc, les IJSS se feront sur la base de
65,75 / 2 = 32,88€ par jour pour les 30 premiers jours. Mais tous les jours du
mois comptent soit, 30 jours…
•
•
Pour un salaire de 4000€, le calcul est le suivant : 4000 * 3 mois / 91,25
jours = 131,51€. Les IJSS se feront sur la base de 131,51 / 2 = 65,75€…
Malgré tout, la base de calcul ne pourra pas dépasser les 45,55€/j…
Les IJSS sont versées durant 3 mois. Après, la prévoyance prend le relais.
Prévoyance
•
Quand un salarié est en arrêt maladie, la sécurité sociale verse les
IJSS avec une carence de 3 jours.
•
Dans l’hôtellerie, après un an d’ancienneté, chaque salarié peut
demander à l’employeur le versement d’un complément pour les IJSS.
La carence est de 7 jours. L’employeur abonde à hauteur de 90% du
salaire pendant 30 jours (entre 1 et 6 ans d’ancienneté) puis à 66,66%
du salaire durant 30 autres jours. Plus l’ancienneté augmente, plus la
durée augmente.
•
Au-delà de 90 jours d'absence continue pour maladie c'est en principe
l'organisme de prévoyance auquel a adhéré l'entreprise qui prend en
charge le versement d'indemnité complémentaire à hauteur de 70% du
salaire brut de référence (art. 18-2-de l'accord n°1 du 13 juillet 2004).
PMSS …. (2)
•
Le remboursement pour le congé paternité / maternité est le
suivant : (si vous justifiez de 10 mois d’affiliation)
-
calculé de la façon suivante : Salaire brut de référence (somme
des 3 derniers mois) / 91,25 dont nous défalquons le taux de
charge forfaitaire de 21 % - 6,70 % (CSG/CRDS) = salaire net.
-
Le montant maximum au 1er janvier 2020 de l'indemnité
journalière versée pendant le congé de maternité / paternité et
d'accueil de l'enfant est de 89,02 € par jour (-0,5% pour la crds et
6,2% de csg). Mais elles sont versées pendant toute la durée de
votre congé de paternité et d'accueil de l'enfant, sans délai de
carence et pour chaque jour de la semaine, y compris les samedi,
dimanche et jour férié.
Les autres composantes (1)
En dehors du salaire de base, la rémunération des salariés
peut comprendre diverses composantes complémentaires.
Certaines sont permanentes, d’autres conjoncturelles
comme la prime défiscalisée pour les salaires de moins de
3600€ nets en fin d’année 2019.
Les autres composantes (2)
A. La prime d’ancienneté : nous n’avons pas d’obligation
avec notre convention collective 1979, mais chaque
entreprise peut signer un accord avec le CSE. En général,
cela correspond à un % progressant par tranche
d’ancienneté
B.Les heures supplémentaires / complémentaires :
contingent maximal de 220h par an par salarié.
Normalement au delà des 35h hebdomadaires légales…
39h dans l’hôtellerie. Au delà du contingent, accord de
l’Inspecteur du travail obligatoire.
Heures sup (1)
Toute heure accomplie au-delà de la durée légale hebdomadaire (35 h) ou de
la durée considérée comme équivalente est une heure supplémentaire qui
ouvre droit à une majoration salariale ou, le cas échéant, à un repos
compensateur équivalent (art. L 3121-28). Les heures supplémentaires se
décomptent par semaine civile, du lundi 0 heure au samedi 24 heures (sauf
accord d'entreprise, d'établissement ou de branche fixant une période de 7
jours consécutifs différente - art. L 3121-29 et L 3122-35 du code du travail).
Le taux de majoration :
+ 10 % pour les heures effectuées entre la 36e et la 39e heure ;
+ 20 % pour les heures effectuées entre la 40e et la 43e heure ;
+ 50 % pour les heures effectuées à partir de la 44e heure.
Heures sup (2)
Autrement dit :
- De la 36e jusqu'à la 39e = récupération de 1 h 06 (1 h majorée à 10 %)
- De la 40e jusqu'à la 43e = récupération de 1 h 12 (1 h majorée à 20 %)
- + de 44 heures = récupération de 1 h 30 (1 h majorée à 50 %).
Lorsque les heures supplémentaires sont payées sous forme de repos
compensateur, celui-ci doit être pris à l'intérieur d'une période de 12 mois
consécutifs ou de 52 semaines. C’est la raison pour laquelle les hôtelsrestaurants payent le reliquat au 31 décembre de chaque année.
Heures sup (3)
En principe les heures supplémentaires sont limitées à un
contingent annuel, à savoir : 220 heures par an pour les
établissements permanents et 90 heures par trimestre civil
pour les établissements saisonniers sauf pour les cadres au
forfait jour.
Au delà, pour les entreprises de +20 salariés = 100% du
temps effectué. (50% en dessous de 20)
Heures complémentaires (1)
•
Pour les contrats inférieurs à 35 heures, les heures travaillées
en plus sont dites complémentaires. Elles sont régies par 2
limites :
-
les heures complémentaires ne doivent pas permettre à un
salarié à temps partiel de dépasser un temps de travail
supérieur à 35 heures hebdomadaires ou le temps de travail
plein dérogatoire prévu par un accord d’entreprise.
-
Le nombre d’heures complémentaires doit rester inférieur à 10%
du temps prévu dans le contrat de travail ou 1/3 du temps prévu
si la convention collective applicable autorise à dépasser ces
10% ou un accord d’entreprise ou un accord de branche.
Heures complémentaires (2)
Attention : si l’horaire moyen accompli par le salarié
dépasse de 2 heures par semaine (par exemple) l’horaire
indiqué dans son contrat pendant plus de 12 semaines
consécutives, l’horaire contractuel est modifié dans les 7
jours, sauf opposition du salarié (article L 3123-13 du code
du travail).
•
Elles sont rémunérées mensuellement avec une
majoration de 10% minimum. Si le quota est de + de 10%
du temps de travail, majoration = 25%
Heures sup/comp
•
Elles doivent être demandées par l’employeur. Un salarié
ne peut pas demander le paiement ou la majoration de
ses heures s’il est à l’initiative de celles travaillées.
•
Comment calculer le temps de travail d’un salarié à temps
partiel ?
Temps de travail
Tps de
travail maxi
Personnel admin
10h
Moyenne sur 12 semaines consécutives :
46h (absolue 48h)
Travail de nuit entre 21h et 7h :
compensation de 2 jours maxi / an (280h / an
à ces horaires)
Cuisinier
11h
Habillage/déshabillage : +1 jour / an
Autres
Réception + nuit
11h30
36 à 39 h
10 %
43è h
25 %
40 à 42 h
20 %
au-delà
50 %
12h
Les autres composantes (3)
C. Les primes : dans l’hôtellerie, nous avons les primes
d’indemnité de nourriture, de nuit, de caisse, de vacances,
d’employé du mois … et autres qui sont le bilan des
différents accords en place dans chaque entreprise.
Elles sont variées et permettent parfois de stimuler les
salariés à condition qu’elles soient conséquentes. Elles font
partie de la rétribution possible du salarié. Vous en jouerez
dans vos hôtels… ex : Night Audit = 159.28 IN + 150 nuits +
45 caisse + 300 juin (vacances) + 300 décembre (noël). Cela
représente 404.28€ en plus du salaire de base par mois !!
Les autres composantes (4)
D. La complémentaire santé: les dépenses de santé des français augmentent et le
remboursement de la Sécurité Sociale diminue depuis des années. La
complémentaire santé (mutuelle) est obligatoire depuis le 1er janvier 2016. La
couverture peut être légèrement différente selon si vous êtes cadres ou employés
ou agents de maîtrise, mais la cotisation aussi. En général, elle est prise au
minimum à 50 % en charge par l’employeur. Par exemple chez Kosmopolite 17,50
€ salarié employé isolé, 73,56€ famille, pour les cadres 25€ et 96€.
E. La prévoyance : La couverture du risque maladie peut également être différente
pour les cadres et le reste des salariés. Par exemple, si vous êtes en maladie, le
complément de salaire peut être prévu pour les cadres et pas pour le reste des
salariés. Il y a également un complément aux IJSS qui peut être versé au delà de
3 mois d’arrêt par la prévoyance. (Klesia dans l’hôtellerie est majoritaire) ET par
l’employeur avec des conditions d’ancienneté dès le premier mois.
Les autres composantes (5)
F. Les jours fériés et la journée de solidarité : dans notre
convention, nous avons 10 jours fériés garantis + 1 journée
de solidarité (jour de travail « normal »). Le 1er mai est
payé double s’il est travaillé.
G. Le temps d’habillage / déshabillage : au sein de nos
hôtels, 1 journée de CP par année est ajoutée aux 25 CP
annuels pour les salariés qui doivent porter un uniforme.
Les charges sociales (1)
•
Les charges sociales sont prélevées directement des
salaires pour le côté salarial (et les impôts à la source
depuis le 1er janvier 2019), et sont payées au mois ou au
trimestre selon la taille des entreprises. Elles sont
déclarées au moyen de la DSN (Déclaration Sociale
Nominative) entre le 5 et le 15 selon la taille des
entreprises.
•
D’une façon générale, comptez entre 21 et 23% de moins
entre un salaire brut et un net.
Les charges sociales (2)
L'assiette des cotisations et contributions sociales sur les revenus d'activité est la
base sur laquelle elles sont calculées. Il s’agit notamment des éléments suivants :
•
salaire brut, dont les rémunérations dues pour les heures supplémentaires et
complémentaires
•
primes et indemnités
•
prestations sociales complémentaires (complémentaire mutuelle)
•
•
•
revenus de remplacement en cas d'arrêt maladie, maternité ou accident de
travail (complémentaire employeur)
avantages en espèces servis par le comité d'entreprise ;
avantages en nature (nourriture et logement, mise à disposition de voiture pour
l'usage privé des salariés par exemple). Exemple Kosmo
Les charges sociales (3)
D'autres éléments de rémunération ne sont pas soumis à cotisation :
•
Indemnités Journalières versées par la Sécurité sociale (IJSS)
•
revenus de remplacement : pensions de retraite et d'invalidité, allocations de
chômage et de préretraite
•
primes liées à l'intéressement ou à la participation des salariés aux résultats
de l'entreprise (dans le cadre d'un accord collectif)
•
gratifications liées à la remise de la médaille d'honneur du travail, dans la
limite du salaire mensuel de base
•
•
•
indemnités considérées comme des dommages et intérêts
contributions patronales de retraite supplémentaire et de prévoyance
complémentaire
remboursement de frais professionnels pouvant être justifiés
Les charges salariales(1)
La protection sociale du travailleur salarié est financée par des cotisations et contributions qui
sont calculées à partir du salaire brut. Certains de ces prélèvements sont à la fois à la charge
du salarié (part salariale) et de l'employeur (part patronale).
Il s'agit notamment des :
•
•
•
•
•
cotisations de sécurité sociale qui couvrent l'assurance maladie, maternité, invalidité,
décès et l'assurance vieillesse de base
contributions d'assurance chômage qui financent les prestations chômage
cotisations de retraite complémentaire obligatoire, qui sont reversées aux caisses Arrco
(pour tous les salariés cadres et non-cadres du secteur privé) - Agirc (en supplément pour
le personnel cadre), à 60 % par l'employeur et 40 % par le salarié. En 2019, ces 2
organismes ont fusionné, et de fait, simplifié la gestion.
cotisation Apec (pour les cadres uniquement)
mutuelle + surco
Les charges patronales (1)
Rappel : les cotisations et contributions sont calculées sur la
totalité des sommes versées pouvant être qualifiées de
rémunérations, d’autres le sont dans la limite d’un ou
plusieurs plafonds mensuels de Sécurité sociale.
La base de calcul des cotisations comporte également une
limite minimale, correspondant au Smic, pour l’ensemble des
cotisations.
La CSG et la CRDS sont calculées sur une base de calcul
spécifique.
Les charges patronales
/salariales (2)
La contribution de solidarité pour l’autonomie est
destinée au financement de la caisse nationale de
solidarité pour l’autonomie.
L’assurance vieillesse constitue
le régime de retraite de base
des salariés.
Géré par la Cnav (caisse
nationale d’assurance
vieillesse)
Cette cotisation est destinée au
financement des prestations
versées par les caisses
d’allocations familiales (Caf).
Elle est exclusivement à la charge
de l’employeur.
Cette contribution est destinée à abonder un fonds
paritaire dédié au financement des organisations
syndicales et des organisations professionnelles
d’employeurs.
Cette cotisation couvre les risques accidents du travail, les maladies
professionnelles et les accidents du trajet. Caisse d’Assurance Retraite et
de la Santé au Travail. Elle est en moyenne en 2019 de 2,21%
Contribution sociale généralisée : aide au financement de l’assurance
maladie, les prestations familiales et le fonds de solidarité vieillesse.
La CRDS a été créée pour financer la caisse d’amortissement de la dette
sociale (Cadres)
Cette contribution assure le financement de l’allocation logement .
Cette cotisation finance le régime de garantie des salaires, qui
permet, en cas de redressement ou liquidation judiciaire de
l’entreprise, de garantir le paiement des rémunérations.
Le forfait social est une contribution patronale affectée à la Sécurité sociale.
Il porte sur les rémunérations ou gains qui sont exonérés de cotisations de
Sécurité sociale mais qui sont assujettis à la CSG.
Les charges salariales (3)
Une fois ces sommes déduites, il nous reste, dans
l’hôtellerie, à payer les indemnités de transport (prises en
charge à 50%), puis défalquer le PAS (prélèvement à la
source, les impôts).
Si le salarié a perçu un acompte, s’il a une saisie sur salaire,
c’est en bas de bulletin que cela lui sera déduit.
Enfin, à ce moment là, le salarié perçoit le salaire net.
Les charges patronales (3)
•
C'est l'employeur qui doit verser les cotisations et
contributions (part salariale et part patronale confondues)
aux organismes de recouvrement, à savoir l’URSSAF,
l’organisme de retraite, mutuelle et prévoyance (KLESIA
souvent dans l’hôtellerie), et la DGFIP (les impôts).
Valorisation des retenues
pour absence en paie
Deux calculs doivent être opérés à minima :
• retenir l’absence : nombre d’heures d’absence x salaire mensuel
/ nombre d’heures réelles du mois.
• payer la présence : nous comptons sur les jours ouvrés, soit
21,67
par mois. Quel que soit le compte, il faut toujours faire bénéficier
le
salarié du calcul le plus favorable.
Toutefois, la Cour de cassation a retenu que la méthode des
heures réelles devait être retenue
Taxe d’apprentissage
•
Depuis le 1er janvier 2019, la contribution à la formation
professionnelle et la taxe d’apprentissage sont
rassemblées dans la contribution unique à la formation
professionnelle et à l’alternance.
•
L’Urssaf collectera la taxe unique à partir de janvier 2021.
•
Le taux de la taxe d’apprentissage est de 0,68% de la
masse salariale
•
La formation professionnelle est à hauteur de 1% de la
masse salariale
Médecine du travail
•
La médecine du travail est une association de santé au
travail. Les cotisations sont exclusivement à la charge de
l’employeur. Le montant et le taux sont fixés chaque
année par le conseil d’administration de l’association.
•
La cotisation versée est destinée à assurer le suivi
médico-professionnel des salariés de l’entreprise et les
actions de prévention mises en oeuvre par le service.
CSE
•
Budget de fonctionnement 0,2 % de la masse salariale
brute. Ce budget peut être utilisé pour financer une
formation économique sur le fonctionnement de l’instance,
faire appel à un expert-comptable pour la tenue de la
comptabilité, rembourser des frais de déplacement. Il
couvre également les dépenses de communication auprès
des salariés et l’ensemble des dépenses liées au
fonctionnement du comité d’entreprise (fournitures, frais
d’abonnement, acquisition de matériel,…)
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