GRD : Lancer l’édification
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LES SERVICES DE LA GRD
Comme nous le savons bien dans l’industrie musicale, lorsqu’on cherche à obtenir une
licence, trouver les noms des parties qui contrôlent tel et tel droit dans chaque territoire de la
planète prend beaucoup de temps mais n’a rien de compliqué dans la plupart des cas.
Toutefois, cela devient beaucoup plus difficile quand un morceau n’est plus exploité (p. ex.
pas joué à la radio, vendu sur un CD ou sous forme de téléchargement numérique, etc.). Le
processus d’obtention d’une licence est complexe quand l’un des auteurs de musique n’est
pas sous contrat avec un éditeur traditionnel ou une société de perception, et carrément
ambitieux quand les droits de chaque auteur du morceau ont changé de main plusieurs fois
au fil du temps suite à l’existence de multiples auteurs, à des accords de coédition, à des
rachats de catalogue ou des fusions d’éditeurs.
Et tout cela juste pour un morceau bien sûr. Maintenant que la distribution de la musique
enregistrée n’est plus contrôlée par un nombre relativement restreint de maisons de disques
ayant leurs propres sociétés de distribution, et que de nombreux autres modes d’utilisation
de la musique enregistrée continuent d’apparaître, l’obtention d’une licence unique ou d’un
petit nombre de licences couvrant tout ou partie des catalogues d’édition est une tâche
colossale et parfois décourageante.
Pour créer une véritable source de données faisant autorité sur les compositions, la GRD
proposera :
• l’enregistrement des données
• la gestion des données
• une assistance pour résoudre les réclamations contradictoires liées aux licences ou à
la perception des droits entre auteurs de musique, éditeurs et sociétés
• la distribution des données aux sociétés participantes
• l’accès de certains utilisateurs à certaines données
La GRD n’interviendra pas dans l’octroi des licences ni dans le traitement des factures liées
à l’exploitation des compositions.
La GRD devrait indiquer quelle part d’un morceau coécrit est contrôlée ou mise sous licence
par l’éditeur ou la société identifiés dans la base de données dans un territoire particulier
mais elle n’indiquera pas nécessairement les parts du titulaire de droits ou propriétaire de la
composition situé en bout de chaîne. En d’autres termes, grâce à la GRD, un titulaire de
licences devrait pouvoir déterminer qui est habilité à délivrer une licence pour telle part d’un
morceau dans un territoire particulier mais cette information ne lui apprendra pas
nécessairement qui détient réellement le morceau, la part du propriétaire sur le morceau ou
qui est intitulé à toucher telle part des revenus auprès du donneur de licences dans ce
territoire.
Enregistrement : Actuellement, les éditeurs et auteurs autoédités qui autorisent
l’exploitation d’un droit quelconque via une société de perception doivent enregistrer chaque
composition auprès des sociétés auxquelles ils sont affiliés. Les éditeurs internationaux
doivent donc enregistrer chaque composition auprès des sociétés dans chaque territoire où
ils sont présents. De nombreuses sociétés qui perçoivent les redevances de droits d’auteur
pour leurs membres – auteurs et éditeurs – auprès d’autres sociétés, enregistrent les
œuvres de leurs membres auprès de chacune de ces sociétés étrangères.
A chaque fois que quelqu’un enregistre un morceau auprès d’une société et entre des
données (que ce soit sur papier, par courrier électronique ou par tout autre moyen), à
chaque fois que quelqu’un met à jour des informations et à chaque fois qu’un nouveau