
Mise au point de deux techniques de séquençage, pour la première fois 
efficaces :  
 technique de Sanger (Royaume Uni) 
 technique de Maxam et Gilbert (Etats-Unis) 
Aux Etats-Unis, le Département de l’Energie (DOE) organise un sommet 
à Alta (Utha) pour démarrer un programme de détection des mutations 
chez les descendants des survivants Japonais en utilisant le séquençage 
du génome humain.  
Le Président de l’Université de Californie, Robert Sinsheimer pensent à 
séquencer les 3 milliards de bases du génome humain. Il n’arrive pas à 
obtenir les fonds demandés au DOE.  
En effet l’idée fut jugée comme une absurdité :  
 pas de moyens expérimentaux efficaces 
 absence de cartes physiques, indiquant les balises indispensables 
pour le séquençage 
 absurdité du déchiffrage d'un génome qui ne code rien à 95 % 
 gouffre financier pour la recherche publique 
Renato Dulbelcco propose de séquencer le génome humain afin 
d’établir les bases du cancer. Il publie l’idée dans Science.  
En France, le Centre d’Etude du Polymorphisme Humain (CEPH) est 
fondé par Jean Dausset. Daniel Cohen conçoit de séquencer de 
manière industrielle de grands fragments d’ADN pour identifier les 
variations alléliques de certains gènes. 
Charle DeLisi propose un projet identique et lève 5,5 millions de $ 
auprès du DOE.