La notion d’économie fait allusion à la production, à la diffusion et à la consommation des ressources
au sens large. Lorsqu’on parle de production, on pense à l’activité de création des ressources en vue
de la consommation. La consommation est l’usage des ressources pour satisfaire des besoins par
plaisir. Entre la production et la consommation, nous retrouvons la diffusion, qui est le fait de distribuer
les ressources afin qu’elles soient consommables. Cette production et cette consommation vont se
retrouver sur le marché, le lieu de rencontre caractérisé par la confrontation d’une offre et d’une
demande. Cette confrontation permettra une consommation au prix du marché. Ce marché est une
notion abstraite, au sens large. Tout cela se passe en théorie.
Cependant, en pratique, il existe un marché pour chaque type de bien et de service, selon les génies
économistes. Cette rencontre dans un marché va former le prix, qui se fixe au point des convergences
de l’offre et la demande.
L’approche macro-économique représente l’idée du fonctionnement du système économique dans
son ensemble. En revanche, une approche micro-économique nous permet de zoomer et d’étudier,
d’analyser et de regarder un marché spécifique, que ce soit au niveau d’un bien ou d’un service, d’une
entreprise ou d’un groupe d’entreprise.
Quand on parle d’économie des médias, on fait allusion à une branche de l’économie avec une
structure, un contexte, un comportement spécifique.
Quand on parle d’information, on imagine un contenu et des données. Le rôle de l’Etat dans ce
contexte triangulaire entre société, économie et média est fondamental et central car c’est l’Etat qui
structure sur les rapports de notre société et qui intervient sur la structure du marché. L’Etat, à travers
le droit, limite les monopoles, favorise la diversité et le pluralisme, impose des taxes et des impôts,
octroie des aides, accorde ou non certaines concessions. L’Etat est acteur dans le marché. Par exemple,
les chaînes publiques. En effet, en France, on avait un monopole de l’audiovisuel jusqu’à dans les
années 80.
Pour les besoins privés : un acteur privé (par exemple M6) a besoin sur le marché d’annonceurs qui
vont venir acheter un espace d’antenne. S’il y a un annonceur qui va payer pour avoir un espace
d’antenne, c’est parce qu’il y a une audience intéressante. Par exemple, Adidas ne va pas payer pour
diffuser une publicité durant l’Amour est dans le pré, mais davantage durant les matchs sportifs, car la
cible correspond davantage. Sur Internet, cela se fait de façon automatique grâce aux cookies et aux
traceurs. C’est pour cela que la publicité est bien adaptée.
Pour que l’audience soit présente, il faut aussi proposer un contenu qui lui fasse sens et qui lui plaise.
Lorsqu’on parle des besoins publics, on va penser au besoin de cohésion sociale, au besoin d’évolution
de certaines thématiques sociétales. Pour les besoins publics, on ne devrait pas avoir des besoins
économiques et financiers puisque cela reflète l’intérêt général et non pas un intérêt particulier d’un
acteur privé.
Cette dualité nous invite donc à présenter deux modèles.
Comment analyser l’économie de l’information ? De façon macroéconomique et micro-économique.
Pour comprendre l’économie de l’information, il faut parler des branches d’activités, des secteurs
d’activités et des filières d’activités.