Informatique de Base Informatique de Base Le présent support de cours a été conçu pour que l'apprenant ait une perception plus fine de l'univers informatique qui l'entoure et qu'il puisse appréhender et utiliser les ressources informatiques mises à sa disposition. Ce document rassemble des éléments de connaissances, à première vue disparates et dont l'objectif est de préparer l'apprenant à utiliser de façon efficiente l'ordinateur et les ressources du web dans ses études. Le cours comporte trois grandes parties: les systèmes d'exploitation, la Bureautique et l'Internet et les systèmes d'exploitation. Une évaluation doit avoir lieu en fin de formation. Type de l'enseignement : transversal Valeur en crédit: 1 crédit Support de cours : version 2016 Enseignant : Joelson Solofoniaina Joelson Solofoniaina-DMI 1 Informatique de Base Chapitre1:Les systèmes d'exploitation Dans ce chapitre, nous allons considérer les deux systèmes d'exploitation les plus connus: Windows et Linux . Des documents de travail téléchargeables sont disponibles sur ces deux systèmes. Un ordinateur doit être muni d'un programme capable d'organiser le travail ; ce programme INDISPENSABLE est appelé le Système d'Exploitation. Le Système d'Exploitation s'occupe • d'organiser l'enregistrement des informations sur le disque ; • d'organiser la mémoire en indiquant quel programme utilise quelle portion de mémoire ; Le système d'exploitation est donc un peu comme un chef d'orchestre dans l'ordinateur. Un exemple de système d'exploitation, autrefois très connu avant l'apparition de Windows, est le programme appelé DOS (abréviation de Disk Operating System). 1Windows Conçu par Microsoft, le système d'exploitation Windows est le plus répandu et le plus utilisé. Les points forts de ce système sont : Sa facilité d'utilisation, son ergonomie et la place qu'il occupe dans l'histoire de l'informatique. Utilisation du bureau de Windows : Avec Windows on peut : 1. Citer les programmes en cours de fonctionnement sur un ordinateur en inspectant la barre des tâches : 2. Passer d'un programme à un autre en utilisant la barre des tâches ; 3. Démarrer un programme en utilisant les petites icônes de la barre des tâches ; 4. Utiliser correctement les cases du menu système, de réduction, d'agrandissement, de restauration et de fermeture ; 5. Déplacer une fenêtre en utilisant la barre de titre ; 6. Utiliser un raccourci-clavier à la place d'une commande d'un menu ; 7. Changer la dimension d'une fenêtre en utilisant sa bordure ; 8. Utiliser les menus présentés dans le haut de la fenêtre d'un programme; 9. Utiliser le menu "Démarrer" pour lancer un programme. Les fichiers : Un fichier est un ensemble d'informations regroupé sous un seul nom. Un fichier peut être copié , déplacé , modifié ou envoyé a la corbeille, ou encore détruit tout simplement. Les fichiers sont classes par type reconnaissable à son extension. On peut citer les fichiers texte, les fichiers son Wav ou MP3, les fichiers images....Les fichiers sont placés dans des dossiers ou répertoires. Les noms de fichiers sont constitués de deux parties: Joelson Solofoniaina-DMI 2 Informatique de Base • un nom principal • une extension Le nom principal est séparé de l'extension par un point. Le nom principal sert à indiquer le contenu du fichier tandis que l'extension indique le type de fichier. Le nom principal désigne le contenu du fichier pour les utilisateurs humains. Il s'agit d'une bonne habitude à prendre, même si rien n'empêche de donner des noms fantaisistes aux fichiers. Sous Windows 9x, ME, NT, XP et 2000 • la longueur des noms de fichiers peut aller jusqu'à 256 caractères. En général, on préfèrera des noms plus courts; • certains caractères sont interdits: \ / : * ? " < > | . Les répertoires Un répertoire (ou dossier) est un endroit ou on peut placer des fichiers ou des répertoires. Un répertoire a un nom sans extension . Un répertoire (avec son contenu) peut être copié, déplace ou effacé. Un répertoire est représenté par une icône . Sous Windows on peut : Représenter la façon dont les informations sont enregistrées sur un disque ; 1. Choisir convenablement les noms et extensions pour les fichiers informatiques ; 2. Classer des documents ou des objets en utilisant une classification arborescente ; 3. Utiliser l'Explorateur de Windows pour examiner le contenu des disques de ton ordinateur ; 4. Utiliser l'Explorateur de Windows pour examiner le contenu d'un ordinateur sur le réseau local ; 5. Écrire le chemin qui mène vers un fichier dans l'arborescence d'un disque informatique ; 6. Créer une arborescence sur un support informatique ; 7. Enregistrer des images d'une page Web sur un support informatique en choisissant l'endroit d'enregistrement dans l'arborescence ; 8. Déplacer et recopier des fichiers d'un emplacement à un autre d'un disque et vers un autre disque ; 9. Renommer un fichier ; 10.Supprimer un fichier ; 11.Rechercher un fichier en utilisant les caractères "joker", dans le poste de travail ; 12.Faire apparaître les extensions des noms de fichiers dans le Poste de travail ; 13.Compresser un fichier dans une nouvelle archive ; 14.Ajouter un fichier dans une archive existante ; 15.Décompresser un fichier zippé. Joelson Solofoniaina-DMI 3 Informatique de Base Conventions pour l'extension sous Windows L'extension est généralement formée d'une série de 0 à 3 caractères. On utilise rarement plus de 4 caractères. L'extension indique habituellement le type de fichier auquel on a affaire. extension DOC TXT BMP WAV MP3 EXE HTM HTML PHP signification fichier contenant un document "texte" Word fichier "texte" pur du bloc-note de Windows fichier de dessins "Bitmap" de Paint fichier de sons de Windows fichier contenant de la musique haute fidélité (téléchargeable sur le web) fichier contenant un programme exécutable fichier contenant un "hypertexte" (hypertext markup language) fichier contenant un "hypertexte" (hypertext markup language): remarquer l'extension formée de quatre caractères fichier contenant une page web codée dans le langage PHP Les boîtes de dialogue de Windows Lorsque l’on utilise un ordinateur, on doit lui fournir les informations qu’il devra traiter. D’autre part, l’ordinateur doit aussi nous communiquer les résultats de ses travaux.Sous MSWindows , ces deux phases du travail se déroulent dans des boîtes de dialogue. Une boîte de dialogue est un cadre qui apparaît à l’écran .Dans ce cadre : • nous lui donnons des informations qui seront transmises à l’unité centrale • l’ordinateur nous renvoie les résultats des traitements qu'il a effectués Les boîtes de dialogues peuvent contenir des outils appelés "contrôles" avec lesquels . Les contrôles permettent de consulter les informations, mais aussi de passer des informations à l'ordinateur. Les boîtes de dialogue peuvent contenir les outils de contrôle principaux suivants: 1. 2. 3. 4. 5. 6. les boutons de commande ; les lignes de saisie ; les cases à cocher ; les boutons d'options les compteurs et les incrémenteurs associés ; les zones de liste simples, les zones de liste avec saisie et les zones de liste déroulantes ; 7. les barres de défilement Joelson Solofoniaina-DMI 4 Informatique de Base 2 Linux Système d'exploitation crée par Linus Torwald à partir du système Unix, Linux est un système multi-tâche et multi-utilisateur particulièrement adapté au travail en réseau. Il présente l'avantage d'être un système Open source particulièrement sécurisé et se décline en plusieurs versions: Ubuntu, Debian, Suse....Les systèmes d'exploitation Linux sont livrés avec des applications bureautiques, graphiques , internet et autres, de plus, l'utilisateur peut installer directement d'autres applications du web. Système de fichiers sous Linux Dans cette partie , nous présentons les principales caractéristiques du système de fichiers sous Linux, en faisant, chaque fois que cela est possible, un parallèle avec le système de fichiers sous DOS (système d'exploitation connu de beaucoup de monde). Comme tous les systèmes Unix, Linux organise ses fichiers selon un modèle en arborescence. Ceci est devenu pratiquement une règle pour la plupart des systèmes d'exploitation modernes. Les différences entre DOS et Linux : • Sous DOS, chaque lecteur (disquette, cdrom, disque, partage, ...) dispose d'une arborescence indépendante qui se déploie sous une racine identifiée par une lettre (A:, B:, C:, etc.) . A l'inverse, sous Linux, tous les lecteurs sont intégrés sous une arborescence unique. ; leurs arborescences deviennent ainsi des sous-arborescences de cette arborescence unique. Tous les fichiers peuvent donc être localisés par rapport à la racine, désigné par le caractère /. Généralement, les sous-arborescences des lecteurs sont intégrées dans des répertoires sous /mnt, même si ceci n'est nullement une obligation. • Cette organisation bénéficie d'une souplesse et d'une efficacité supérieures à celles du système DOS. • Contrairement à DOS/Windows, Linux respecte les casses des caractères dans les noms de fichiers ; • Il est fréquent d'avoir des noms de fichiers avec plusieurs points comme par exemple bash.tar.gz. • Dans le nom d'un fichier on peut choisir n'importe quel caractère, à l'exception de la barre oblique (on dit aussi slash) qui sert de séparateurs entre les répertoires. • Il est possible d'avoir des noms de fichier relativement longs. • Le système de fichiers par Défaut ext2FS peut contenir des fichiers d'une taille maximale de 2 Go Les distributions Dans le domaine des logiciels libres,l'abondance des applications disponibles et la multiplicité des programmes ayant les mêmes objectifs , pose un problème de choix pour l'utilisateur. De plus, ce dernier est parfois amené à installer un nombre impressionnant d'applications sur une machine,il lui faut donc disposer d'un outil d'installation et de gestion de ces applications. D'autre part la prise en main du système pour les débutants (mais aussi pour de nombreux utilisateurs non débutants) reste une préoccupation des éditeurs de Joelson Solofoniaina-DMI 5 Informatique de Base logiciel et de la communauté des utilisateurs. Ces considérations ont amené a la notion de distribution Notion de distribution Les distributions sont des ensembles logiciels contenant • • Le système Linux et une interface graphique Un ensemble de programmes. En général chaque distribution dispose aussi d'un outil de gestion des applications installées (comme InstallShield sous Ms-Windows ) et d'autres outils de configuration du système, orientés débutant .Contrairement à Ms-Windows, l'interface graphique est dissociée du reste du système . Plusieurs éditeurs de logiciels ont décidé de distribuer de tels ensembles afin de faciliter le travail de choix. Les distributions majeures Linux Dans la mesure où les logiciels libres peuvent être distribués à volonté, il est relativement facile de créer une nouvelle distribution, en reprenant le travail réalisé par autrui et en l'améliorant. Résultat : il existe un grand nombre de distributions dont certaines ne répondent qu'à un besoin très pointu et spécifique. Nous passons ici en revue les distributions majeures les plus diffusées en Europe. • La distribution Slackware C'est l'ancêtre des distributions Linux. Pionnier dans ce domaine, la société Slackware commercialisa une distribution Linux contenue sur une centaine de disquettes (le cédérom n'était pas encore aussi répandu que de nos jours). Compte tenu de son âge, cette distribution ne disposait pas d'interfaces conviviales de configuration du système et de ce fait s'adresse à des utilisateurs expérimentés. De plus sa méthode de gestion des paquets s'appuie sur les fichiers archives compressés (tar.gz) est très sommaire. • La distribution Redhat Considérée par certains comme la référence professionnelle, l'apparition de cette distribution a constitué un événement marquant dans le monde Linux. Elle intègre un système complexe de gestion d'applications qui permet la mise à jour d'une application tout en en conservant les fichiers de configuration et qui gère les dépendances. Une dépendance est le fait qu'une application ait besoin d'une autre, ou d'une bibliothèque pour fonctionner. Ce système -Redhat Package Manager (rpm) -peut donc installer automatiquement tous les éléments logiciels requis pour faire fonctionner une application. • La distribution Suse Diffusée par la société allemande SuSE GmbH créée en 1992, la première version de cette distribution sortira en 1993 sur disquettes et était basée sur la distribution Slackware. Depuis Joelson Solofoniaina-DMI 6 Informatique de Base elle a beaucoup évolué. Techniquement très proche de la Redhat, elle est basée sur le même type de packages : RPM. Mais elle se différencie essentiellement par le programme d'installation basé sur l'outil YAST et son utilitaire SaX de configuration de l'interface graphique. YAST - Yet Another Setu Tool - est un puissant outil d'installation et de configuration disposant des caractéristiques suivants : • peut être lancé après l'installation ; • prend en charge une bonne partie de la configuration de la machine dont l'installation du réseau (config de base, NFS, ISDN, Samba, ...) grâce à une détection hardware et un partitionnement automatiques ; • permet d'effectuer des mises à jour et des sauvegardes ; • dispose d'une fonction intégrée de gestion des utilisateurs et des groupes ; • permet une compilation et une personnalisation du noyau ; SaX - SuSE Advanced X-Configuration - est l'utilitaire d'installation et de configuration du serveur Xwindow (l'interface graphique). Seul bémol à tout ce qui précède : SuSE a développé certains outils non GPL. • La distribution Debian La distribution Debian est la seule distribution non commerciale et totalement libre et gratuite. Gérée par une association de plus de 400 volontaires bénévoles dont la majorité sont des développeurs, elle est aussi la plus complète : elle propose un très grand nombre d'applications/d'outils regroupés en plus de 2500 « packages ». Son objectif est triple : • Fournir une distribution entièrement libre ; • Développer un outil de gestion d'application puissant ; • N'intégrer que des applications stables. Points faibles de cette distribution : • le mode graphique n'est pas privilégié : son installation et sa configuration en sont relativement plus difficiles ; • les nouvelles fonctionnalités sont tardivement diffusées. En conclusion, on peut dire que la distribution Debian est une bonne distribution très complète et 100% libre . On peut aussi utiliser Ubuntu qui, à l'origine, est basée sur Debian mais qui s'est imposée comme étant une distribution très conviviale. • La distribution Corel Linux Cette distribution est l'œuvre de l'éditeur canadien Corel (qui édite aussi Corel Wordperfect). Elle est basée sur Debian . La distribution Corel Linux est destinée avant tout à la bureautique , pas pour les serveurs ou les stations de travail plus professionnelles. Cette distribution présente un programme d'installation graphique et une amélioration de KDE , de même qu'un nouveau gestionnaire de fichiers - Corel File Manager - qui permet par exemple d'accéder au réseau Windows par Samba sans passer par les outils complexes de configuration. La gestion de l'impression a aussi été facilitée. Joelson Solofoniaina-DMI 7 Informatique de Base .Cette distribution est défavorisée par certains choix de l'éditeur canadien au niveau des packages de la version de base : des outils gratuits tels que Netscape et Acrobat reader ne sont pas fournis, de même que Corel Wordperfect 8. Il en est de même des utilitaires les plus proches du système. Enfin le système est non évolutif du fait que Corel a utilisé une version très spécifique de la bibliothèque Qt (la libcqt) qui n'est pas compatible avec la libqt sur laquelle repose KDE. Résultat : la compilation et l'utilisation de programmes KDE standards ne sont pas possibles ; l'utilisateur ne peut utiliser que les programmes KDE préparés par Corel. La distribution Linux-Mandriva La distribution Linux-Mandriva anciennement Mandrake est une distribution récente , à l'origine basée sur La RedHat. Elle a été la première (avec sa version 5.x) à intégrer l'interface graphique KDE, conviviale et simple d'emploi, ce que refusait de faire Redhat pour des problèmes de licences aujourd'hui résolus. Un effort tout particulier a été fait au niveau de la traduction, pour la rendre utilisable par le plus grand nombre. A partir de la version 6 Linux-Mandriva a pris son indépendance, et n'est plus basée sur la Redhat. Les atouts de Linux-Mandriva • La distribution Linux-Mandriva offre de nombreux packages supplémentaires par rapport à la Redhat. • C'est une distribution facile à installer car elle est dotée d'outils graphiques pour toutes les étapes de l'installation (programme DrakX), pour la gestion des différents programmes (programme RpmDrake), et pour l'installation de nouveaux périphériques (DrakConf).Tous ces outils sont intégrés dans le gestionnaire de fenêtres KDE, une interface graphique intuitive, avec une traduction en français et une personnalisation du bureau KDE. • La distribution Linux-Mandriva utilise le système de paquets RPM développé par Redhat. Mais elle ajoute une interface graphique de recherche de paquet, pour une utilisation encore plus facile, intégrée au programme RpmDrake. • Distribution française à l'origine, Linux-Mandrake est désormais polyglotte. La documentation de la plupart des applications courantes est disponible dans de nombreuses langues différentes. La procédure d'installation est disponible en plus de 50 langues à l'heure actuelle. En conclusion, on peut dire que Linux-Mandriva est une réelle amélioration de la Redhat avec des outils d'installation et de configuration très agréables à utiliser, une distribution complète et de grande qualité qui peut convenir à la majorité des utilisateurs aussi bien débutants que professionnels. Elle est souvent recommandée et distribuée par de nombreux magazines (Programmez!, Mirror, Planète Linux, PC info, etc ...). Le système d'Exploitation Ubuntu (source: Ubuntu) Ubuntu est un système d'exploitation développé par une communauté et qui est parfait pour Joelson Solofoniaina-DMI 8 Informatique de Base les ordinateurs portables, de bureau ou les serveurs. Que vous l'utilisiez à la maison, à l'école ou au travail, Ubuntu contient toutes les applications dont vous aurez besoin. Ubuntu adhère entièrement aux principes de développement des logiciels libres. Figure 1 : Bureau Ubuntu Les engagements fondamentaux d'Ubuntu sont : Ubuntu restera toujours gratuit et la "version entreprise" n'entraine aucun surcoût. Ubuntu inclut ce qui se fait de mieux dans la communauté du logiciel libre en matière de traductions et de programmes d'accessibilité, afin de rendre Ubuntu utilisable par un maximum de personnes. • Les versions d'Ubuntu sont publiées de manière régulière et selon un calendrier bien établi ; une nouvelle version voit le jour tous les six mois. Chacune d'elles est prise en charge pendant au moins 18 mois. Il existe de nombreux systèmes d'exploitation différents basés sur Linux : Debian, SuSE, Gentoo, Red Hat, et Mandriva en sont des exemples. Ubuntu est un concurrent de plus dans un secteur où règne déjà une forte compétition. Alors qu'est-ce qui rend Ubuntu différente ? • • Ubuntu et les autres distributions Basée sur Debian, une des distributions les plus populaires, les plus avancées technologiquement et les mieux soutenues, Ubuntu vise à créer une distribution qui propose un système Linux à jour et cohérent pour l'informatique de bureau et de serveurs. Ubuntu inclut de nombreux paquets sélectionnés parmi ceux de la distribution Debian et conserve son puissant système de gestion de paquets permettant l'installation facile et la suppression Joelson Solofoniaina-DMI 9 Informatique de Base propre des programmes. Contrairement à la plupart des distributions qui sont livrées avec un grand nombre de logiciels plus ou moins utiles, la liste des paquets d'Ubuntu est réduite à un nombre limité d'application de grande qualité. De part ses objectifs de qualité, Ubuntu produit un environnement robuste et riche qui convient à la fois pour des utilisations domestiques et commerciales. Le projet prend le temps nécessaire pour se concentrer sur les détails les plus subtils, tout en étant capable de sortir tous les six mois une nouvelle version disposant des dernières et des meilleures applications du moment. Ubuntu est disponible dans les deux types 32 et 64 bits, et s'exécute sur la plupart des ordinateurs modernes. Elle est aussi disponible pour les architectures Sun UltraSPARC et Amazon EC2. Le bureau de Ubuntu L'environnement de bureau par défaut pour Ubuntu est GNOME, un des environnements de bureau et l'une des plates-formes de développement majeurs pour UNIX et Linux. On l'utilise pour gérer et lancer les applications. On peut aussi choisir d'installer les environnements de bureau KDE et Xfce, qui ont chacun une apparence et un fonctionnement bien distincts . Le bureau Ubuntu présente les différents éléments : La barre de menus se trouvant dans le coin supérieur gauche de l'écran est l'endroit à partir duquel vous pouvez lancer des applications, accéder aux fichiers et personnaliser vos réglages. Elle se compose de trois menus : 1. Applications – Pour lancer des applications et en découvrir de nouvelles dans la Logithèque Ubuntu 2. Raccourcis – Pour accéder aux dossiers et fichiers sur votre ordinateur 3. Système – Pour personnaliser les paramètres d'Ubuntu et (ou) trouver de l'aide La zone de notification située dans le coin supérieur droit de l'écran affiche l'état de différentes applications. Vous pouvez l'utiliser pour ajuster le volume sonore, modifier votre statut en ligne pour différentes applications ou éteindre votre ordinateur. Les applications Ubuntu Ubuntu dispose d'un large éventail d'applications disponibles par défaut. En voici un aperçu : • • • • • • Parcourez Internet avec Applications ▸ Internet ▸ Navigateur Web Firefox Gérez vos courriels et votre agenda avec Applications ▸ Bureautique ▸ Evolution Mail Créez ou importez un document texte avec Applications ▸ Bureautique ▸ Traitement de texte OpenOffice.org Créez ou importez une feuille de calcul avec Applications ▸ Bureautique ▸ Tableur OpenOffice.org Créez ou importez une présentation avec Applications ▸ Bureautique ▸ Présentation OpenOffice.org Envoyez des messages instantanés et passez des appels vidéo avec Applications ▸ Internet ▸ Messagerie instantanée Empathy Joelson Solofoniaina-DMI 10 Informatique de Base • Importez, classez et modifiez vos photos avec Applications ▸ Graphisme ▸ Gestionnaire de photos F-Spot Importez et gérez vos musiques avec Applications ▸ Son et vidéo ▸ Lecteur de musique Rhythmbox Sauvegardez et synchronisez vos fichiers avec Système ▸ Préférences ▸ Ubuntu One • Ajouter ou supprimer de nouvelles applications • • ll est facile d'ajouter de nouvelles applications avec Ubuntu. Vous n'avez pas besoin de télécharger des programmes à partir de sites Web. Il vous suffit d'accéder simplement à la Logithèque Ubuntu et vous découvrirez dans le dépôt d'applications d'Ubuntu des milliers de logiciels supplémentaires prêts à être installés en un clic de souris. Toutes les applications installées par ce biais pourront être mises à jour ou supprimées facilement en toute sécurité. Ajouter une nouvelle application à partir de dépôt par défaut 1. Cliquez sur Applications ▸ Logithèque Ubuntu pour trouver un programme via le moteur de recherche ou en le sélectionnant par catégories. 2.Choisissez le programme qui vous intéresse et cliquez sur Installer. 3.Votre mot de passe vous sera demandé. Si votre connexion Internet fonctionne, l'installation commence. 4.L'installation est habituellement rapide, mais cela peu être long si vous avez une connexion Internet lente. Une fois terminé, votre nouveau logiciel est prêt à l'emploi. La plupart des programmes sont accessibles depuis le menu Applications. Ajouter une nouvelle application à partir des dépôts logiciels de tierce-parties 1.Allez dans Système ▸ Administration ▸ Sources de logiciels et sélectionnez Autres logiciels. 2.Cliquez sur Ajouter pour ajouter un nouveau dépôt. 3.Saisissez la ligne APT pour le dépôt supplémentaire. Elle devrait être disponible sur le site Web du dépôt et ressembler à ceci : deb http://archive.ubuntu.com/ubuntu/ lucid main 4.Cliquez sur Ajouter une source de mise à jour puis sur Fermer pour enregistrer vos modifications. 5.Vous serez alors informé que les informations sur les logiciels disponibles ne sont plus à jour. Cliquez sur Recharger. 6.Les paquets du nouveau dépôt doivent maintenant être disponibles dans votre gestionnaire de paquets. Comme mesure de sécurité, la plupart des dépôts logiciels utilisent une clé GPG pour signer numériquement sur leur fichiers. Cela permet de vérifier facilement que les fichiers n'ont pas été altérés depuis leur création. Pour que votre gestionnaire de paquets puisse effectuer cette vérification, vous devez lui fournir la clé publique correspondant aux signatures. Celle-ci Joelson Solofoniaina-DMI 11 Informatique de Base doit être disponible au téléchargement sur le site Web du dépôt. Téléchargez la clé GPG. Puis allez dans Système ▸ Administration ▸ Sources de mises à jour, sélectionnez l'onglet Authentification, cliquez sur Importer la clé et sélectionnez le fichier de clé GPG à importer. Il est aussi possible d'ajouter la clé GPG via le terminal grâce à la commande suivante : sudo apt-key adv --recv-keys --keyserver keyserver.ubuntu.com empreinte_de_la_clé Supprimer une application 1.Cliquez sur Applications ▸ Logithèque Ubuntu. 2.Dans la section logiciels installés, recherchez l'application que vous voulez supprimer ou naviguez dans les catégories pour la trouver. 3.Choisissez l'application et cliquez sur Supprimer.Votre mot de passe vous sera demandé. L'application sera alors désinstallée. 1.3Mac Mac OS (pour Macintosh Operating System) est le nom du système d'exploitation d'Apple pour ses ordinateurs Macintosh. Il est surtout connu pour être un des premiers systèmes grand public ayant une interface graphique, inspiré de Xerox Alto, et basée sur les fenêtres, icônes, menus et souris (modèle WIMP). L'interface graphique basée sur les fenêtres, icônes, menus et souris (modèle WIMP) a été développée au Xerox PARC. Après une visite, Steve Jobs, co-fondateur d'Apple (avec Steve Wozniak), décide de créer un ordinateur personnel basé sur cette interface. Apple sort d'abord le Lisa, qui est un échec, puis le Macintosh. Les premiers Macintosh, équipés d'un microprocesseur Motorola 68000, ont utilisé des versions successives du système, nommé « Système » et numérotées de 1 à 6 (de janvier 1984 à novembre 1987). Viennent ensuite les versions 7 à 9, qui équipent les derniers Macintosh utilisant un microprocesseur de la famille 680x0 (la dernière version pour les 680x0 étant la 8.1), puis les Power Macintosh (à microprocesseur PowerPC développé par IBM et Motorola). C'est à partir de la version 7.6 du système que celui-ci prend le nom de « Mac OS » et adopte son logo spécifique qui combine un visage de face et un autre de profil. En 1993, sous le nom de Projet Star Trek, un portage assez avancé du Système 7 sous architecture x86 d'Intel est effectué, mais le manque de leadership de la firme à l'époque fait avorter ce projet. Les responsables de la division hardware craignaient la concurrence de clones et Apple était dans le même temps engagée dans un profond renouvellement de son architecture matérielle et logicielle avec la migration vers le PowerPC. L'adoption du PowerPC, incompatible avec les 680x0, impliquait de porter Mac OS et de lui ajouter des capacités d'émulation pour permettre aux anciens logiciels de fonctionner sans rencontrer de problèmes de compatibilité. Cette migration s'est déroulée sans véritables soucis et les Power Mac ont dès leur sortie affiché des gains sensibles en performances. Les éditeurs ont progressivement mis à jour leurs logiciels pour leur permettre de tirer profit des avancées techniques du PowerPC. Joelson Solofoniaina-DMI 12 Informatique de Base Apple se lance alors à l'époque dans le développement d'un nouveau système d'exploitation basé sur une nouvelle architecture ambitieuse, nom de code Copland, mais à nouveau les problèmes internes à la société mêlés aux difficultés de conception empêchent ce projet d'aboutir. La sortie de Mac OS 8 s'est accompagnée d'un changement radical de l'interface (nouvelle interface Platinium). La version 8.1 a vu apparaître le support du système de fichier HFS+ ou HFS étendu ; la version 8.5, la création de l'outil de recherche Sherlock et la version 9, un semblant de multiutilisateur. En 1997, Apple choisit d'acheter l'entreprise NeXT (fondée par Steve Jobs, fondateur et patron historique d'Apple) qui développait NeXTSTEP, plutôt que Be (BeOS), et d'embaucher ses développeurs. L'adaptation en Mac OS X est présentée le 24 mars 2001. Les retards pris dans le développement de cette nouvelle mouture ont induit en cours de route des changements assez importants, dont notamment l'adoption d'une partie du code issu des systèmes BSD[réf. nécessaire]. Les couches basses de Mac OS X sont dérivées de FreeBSD, un système UNIX libre et du micro-noyau Mach ; elles sont appelées Darwin. Mac OS X est un UNIX avec une interface graphique avancée, largement inspirée des versions précédentes et de l'interface NeXT, tout en apportant de nombreuses nouveautés. Il fonctionne aussi bien sur des macs équipés d'un processeur de la famille PowerPC que sur les macs plus récents adoptant l'architecture x86. Sur les Mac équipés d'un processeur PowerPC, l'ancien système (Mac OS 9) peut être lancé dans Mac OS X pour garder une compatibilité avec les anciennes applications : c'est le mode Classic. Contrairement à ses prédécesseurs, Mac OS X offre le multitâche préemptif, la gestion multiprocesseur et multiutilisateur, la mémoire protégée…Il y a eu plusieurs versions de Mac OS X (Cheetah, Puma, Jaguar, Panther, Tiger, Léopard, Snow Léopard et Lion. 1.4 Android Android a été initialement développé par Android Inc soutenu financièrement par Google . Plus tard en 2005 acheté par Google, Android a été dévoilé en 2007 avec la fondation de l'Open Handset Alliance- un consortium d'entreprises de télécommunication consacré à l'avancement des normes ouvertes pour appareils mobiles. Android est système d'exploitation opensource avec un noyau Linux destiné aux tablettes et aux smartphones ; Sur la plupart des smartphones sur le marché Android ( android 4.4 kitkat) offre initialement à l'utilisateur les applications qui peuvent être classifiées de la façon suivante : – Applications orientées communication : Téléphone, Viber, Watsapp, Skype, SMS/MMS, Gmail, Email, Hangouts . – Applications classiques de base : Agenda, Appareil photo, Boite à outils , Contacts, Calculatrice, Explorateur de fichiers, Galerie, Historique, Horloge, Lampe torche, Weather, Notes, paramètres,Recherche, Restauration des données, Magnétophone, Maps, Mises à jour, Musique. – Applications orientées Internet : Facebook, Twitter, Google, Lecteur google vidéo, paramètres google, Play Store , Recherche vocale, Téléchargement, Navigation , Youtube Joelson Solofoniaina-DMI 13 Informatique de Base On peut supprimer une application Android en utilisant l'application de base paramètres. Il est aussi possible d'installer de nouvelles applications, parfois gratuitement, via l'application Play Store. Comme Android appatient à Google , il faut avoir un compte Google avec une adresse email gmail pour pouvoir l'utiliser efficacement. 1.5 Les autres systèmes d'exploitation • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • AmigaOS, le système d'exploitation des Amiga ; AROS, système d'exploitation libre AmigaOS-like ; AtheOS, qui n'est actuellement plus maintenu ; Bada, système d'exploitation destiné aux PDA ; BeOS, Be, la société qui le produisait a été rachetée par Palm qui elle-même a été rachetée par HP, le système n'est plus maintenu ; ChorusOS ; Coherent ; Contiki, très petit système, adapté à des applications embarquées et fonctionnant sur de nombreuses cibles ; CP/M, écrit en PL/M par Gary Kildall et ancêtre du DOS ; eCos, écrit par Cygnus puis RedHat, aujourd'hui un logiciel libre ; EPOC, multitâche préemptif 32 bits pour Psion Series 5 ; E/OS LX, compatible Windows et Linux ; FreeDOS, DOS compatible avec MS-DOS et PC-DOS open source et gratuit ; Geekeo : Open source et spécialisé dans la virtualisation ; GEM : Interface Graphique du Système d'exploitation sur ATARI ST / STe; GNU/Hurd, le système d'exploitation GNU basé sur le micro-noyau Mach; GS/OS, le système d'exploitation de l'Apple IIGS ; Haiku, projet visant à réécrire entièrement BeOS sous une licence libre. iRMX, un système d'exploitation multitâche temps réel par Intel ; Isaac, un système d'exploitation écrit en Lisaac ; Jolicloud, un système d'exploitation basé sur Linux, simplifié et destiné à une utilisation Web sur le Cloud ; LynxOS, système d'exploitation temps réel style UNIX pour systèmes embarqués et logiciels critiques ; Maemo, système d'exploitation intégré dans les tablettes internet de Nokia MagiC, système multitâche pour Atari ST. Existe aussi sous forme d'émulateurs pour PC (MagiCPC) et Macintosh (MagiCMac) ; Meego, fusion de Maemo (Nokia) et de Moblin (Intel) destiné aux appareils mobiles. MorphOS, tentative communautaire de production d'un système AmigaOS-like ; Minix, clone d'UNIX basé sur un micro-noyau créé par Andrew S. Tanenbaum à des fins pédagogiques ; MiNT, noyau multitâche inspiré des systèmes Unix BSD pour ordinateurs Joelson Solofoniaina-DMI 14 Informatique de Base • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • compatibles TOS. La compatibilité avec les anciennes applications est conservée (dans une certaine mesure) ; NetWare, système d'exploitation uniquement serveur, édité par Novell. Première plateforme ayant hébergé le méta-annuaire Novell eDirectory (sous le nom de NDS à l'époque, pour Novell Directory Services). Ce produit est en fin de vie puisque Novell arrête son support en mars 2010 et invite à migrer vers Novell Open Enterprise Server basé sur SUSE Linux Enterprise Server ; Palm OS ; Pixo l'OS de l'iPod (propriété de Sun) ; Prologue de R2E voir SYSMIC QNX ; ReactOS, visant à une compatibilité avec les différentes versions de Microsoft Windows de Famille NT, open source ; RedHawk, OS temps réel, basé sur Linux, de Concurrent Computer ; RiscOS ; RTEMS, temps réel ; Santrope, système d'exploitation inspiré de Mac OSX crée par THZGroupe ; SIBO, multitâche préemptif 16 bits, sur Psion Series 3 ; SkyOS, un système d'exploitation propriétaire pour PC ; Smaky, un système d'exploitation en français rendu libre en 2008 ; Syllable, est un « fork » d'AtheOS ; Symbian OS, destiné aux téléphones portables et PDA ; SYSMIC, de R2E système d'exploitation des premiers micro-ordinateurs, deviendra Prologue en 1978 (multi-postes, multitâche) TOS, le système d'exploitation des Atari ; TRON, système d'exploitation Japonais (Projet TRON) ; VxWorks, un système d'exploitation temps réel de la firme Wind River Systems racheté le 3 juin 2009 par Intel. VXworks est employé par la NASA pour les missions spatiales Mars Pathfinder, Stardust, ainsi que pour les deux rovers martiens Spirit et Opportunity. Il est aussi employé pour gérer les pacemakers ou encore sur certains missiles ; ZETA successeur de BeOS. 2.Bureautique La bureautique reste l'outil de base indispensable pour l'apprenant. Cette partie du cours sera une introduction au traitement de texte, à l'utilisation d'un tableur et d'un logiciel de présentation. On étudiera la bureautique sous Windows et sous Ubuntu. Les documents support de cours relatifs à cette partie du cours sont téléchargeables en lignes. Joelson Solofoniaina-DMI 15 Informatique de Base 2.1Traitement de texte Un logiciel de traitement de texte couvre deux notions: 1. un éditeur de textes interactif 2. un compilateur pour un langage de mise en forme de textes 2,1,1 Ms Word Microsoft Word ( Ms Word) est un logiciel de traitement de texte publié par Microsoft. Sa première version a été distribuée en 1983 sous le nom de Multi-Tool Word (« Multi-Outil de traitement de texte ») et dédié au système d'exploitation Xenix qui était une version du système Unix à la fin des années 1970. Les versions suivantes furent écrites pour plusieurs autres plates-formes dont IBM PC sous système d’exploitation DOS en 1983, Apple Macintosh en 1984, SCO UNIX, OS/2 et les premières versions Windows en 1989. Word a été intégré en tant qu’élément de la suite Microsoft Office depuis 1993, tout en etant vendu de façon séparé ou inclus dans la suite Microsoft Works. Depuis 2003, la version de Word a vu son appellation modifiée passant de Microsoft Word à Microsoft Office Word afin de souligner le fait qu’il fait partie intégrante de la suite Microsoft Office . La dernière version en date est la version 2010 ; elle fait partie de la suite Microsoft Office 2010. Au cours de son évolution, Word a intégré l’outil de dessin qui permet d’effectuer des opérations de publication, comme l’ajout de graphiques (diagrammes, graphiques économiques, formes géométriques, illustrations, équations) aux documents. Microsoft Word 2007 intègre un système de menus d’un nouveau genre où les sousmenus n’apparaissent pas sous forme de texte mais sous forme de barre d’icône changeant de contenu. Ce jeu d'onglets se retrouve dans Microsoft Word 2010 et remplace intégralement les menus. Word fut le premier logiciel de traitement de texte populaire pour compatibles PC à utiliser le mode graphique pour montrer immédiatement les mises en forme… Word a élaboré le concept du WYSIWYG, en d’autres termes, Ce que Vous Voyez Est Ce que Vous Obtenez . Il fut la première application capable d’offrir la possibilité d’afficher les polices de caractères en gras et en italique sur système IBM et autre PC compatible . Word implémenta l’usage intégral de la souris qui était jusqu’alors inhabituel et Microsoft proposa même une solution packagée Word avec souris offerte. 2.1.2 OOo Writer OOo Writer est le logiciel de traitement de texte appartenant à la suite bureautique OpenOffice.org. OpenOffice.org Writer (OOo Writer)est un outil de traitement de texte très complet et très performant, comparable à son homologue non-libre, Word. Il présente les outils de mise en forme classique : Alignement de paragraphe : gauche, centre , droite et justifié Formatage de caractères : gras, italique, souligné Joelson Solofoniaina-DMI 16 Informatique de Base Insertion de caractère spécial, de notes de bas de pages , …. OpenOffice.org Writer est capable de lire les fichiers Word de Ms Office et il offre la possibilité d'enregistrer le fichier sous le format Open Document Format (ODT) ou sous un autre format de votre choix : format DOC (Microsoft Word ) ou RTF (Rich Text Format) par exemple. Il peut aussi exporter le résultat en fichier en pdf .OOo Writer permet l'insertion d'image, de son, de vidéo et de formules mathématiques et possède une gamme étendue d'outils de traitement de texte et de graphisme. Figure 1 : OpenOffice.org Writer 2.2Tableur Les tableurs ont été les premières applications importantes pour les ordinateurs personnels. 2,2,1 Ms Excel : Microsoft Excel est le tableur de la suite bureautique Microsoft Office, développée et distribuée par l'éditeur Microsoft ; il est destiné à être utilisé sur des plateformes Microsoft Windows ou Macintosh Mac OS X.Chaque feuille de Microsoft Excel est composée : • de 16 384 lignes sur 256 colonnes jusqu'à la version 95 (7.0) • de 65 536 lignes sur 256 colonnes jusqu'à la version 2003 (11.0) • de 1 048 576 lignes sur 16 384 colonnes pour les versions 2007 et 2010 Excel a été le premier tableur à offrir aux utilisateurs la possibilité de définir Joelson Solofoniaina-DMI 17 Informatique de Base l'apparence des tableaux en utilisant un panel d'outils pour agir sur la mise en forme ainsi que les attributs des polices de caractère et la mise en forme des cellules ellesmêmes ; il permettait également de pouvoir travailler avec des cellules qui pouvaient contenir aussi bien des données que des formules faisant référence aux cellules adjacentes ou à d'autres cellules de manière relative ou absolue (même si ces cellules etaient dans d'autres feuilles du même classeur ou dans d'autres classeurs).Il intégra des fonctionnalités graphiques étendues comme la possibilité d'effectuer du publipostage à partir des données issues de tableaux sous forme de base de données vers Microsoft Word. Sa fonctionnalité essentielle est la consolidation de tableaux (cross reference), qui resta en 2004, plus puissante que celle par exemple, du tableur gratuit OpenOffice.org. Les fichiers produits à l'aide du logiciel portent l'extension xls (xlsx à partir de la version 2007).Lorsque Excel fut livré ensemble avec Microsoft Word et Microsoft PowerPoint dans la suite Microsoft Office (4.x), l'interface de ces deux derniers programmes a dû être revue pour être conforme avec celle d'Excel. La version 14 actuelle d'Excel pour les systèmes Windows (XP SP2 et ultérieur) se nomme Microsoft Office Excel 2010 et la version actuelle pour Macintosh se nomme quant à elle, Microsoft Excel 2011. 2,2,2 OOo Calc OpenOffice.org Calc (OOo Calc) est le tableur appartenant à l'intégré bureautique libre OpenOffice.org, comparable au tableur Excel. Dans Calc 1.x, le nombre de lignes était limité à 32 000, mais dans Calc 2.0 ce nombre augmente à 65 536 ce qui le met au même niveau qu'Excel[1] et augmente ainsi sa compatibilité. La version 3.0 passe de 256 à 1 024 colonnes par feuille. Cette nouvelle version permet d'accéder à plusieurs à une feuille de calcul, ce qui permet à de multiples utilisateurs de travailler sur la même feuille de calcul. Joelson Solofoniaina-DMI 18 Informatique de Base Figure 2 : OpenOffice.org Calc Les fonctions de grapheur associé au tableur sont simples . Seules les cellules qui ne sont pas masquées dans la feuille de calcul sont prises en compte pour le diagramme. Les fonctions de régression linéaire existent en standard dans le menu graphique. Bien que sa fonction Pilote de données (équivalent du tableau croisé dynamique d'Excel) soit en deçà du tableur de Microsoft, Calc a une fonction Sous-total plus évoluée. La mise à jour des formules est facilitée dans Calc par une association automatique de couleurs aux éléments de la formule associée à une signalisation discrète dans la couleur correspondante de chaque cellule ou groupe de cellules associé (voir figure). Cela constitue un bon moyen également de documenter ses feuilles de calcul. OOo Calc travaille en standard au format OpenDocument, en XML. La version 1 utilisait le format sxc, également en XML. Il peut importer et exporter des données aux formats Excel (xls), dBase (dbf), MySql, Data Interchange Format (dif), Hypertext markup language (html), ou texte ASCII (txt). Il permet également d'exporter un fichier au format Portable document format (pdf) . Joelson Solofoniaina-DMI 19 Informatique de Base 2.3Logiciel de Présentation 2.3.1 Ms PowerPoint Microsoft PowerPoint est un logiciel de présentation édité par Microsoft. Il fait partie de la suite Microsoft Office System. Microsoft PowerPoint fonctionne sous Windows et Mac OS. C'est le programme de présentation le plus utilisé de par le monde En 2003, Ms PowerPoint a été intégré dans la suite Office. Son appelation Microsoft PowerPoint est devenu Microsoft Office PowerPoint . La version actuelle est Microsoft Office PowerPoint 2010. Elle fait partie de la suite Microsoft Office. La première version compatible Windows, développée pour Windows 3.0, de PowerPoint sort en 1990 . La version 2002, partie intégrante de la suite Microsoft Office XP et aussi disponible en produit séparé, fournit des caractéristiques telles que la comparaison et la fusion de présentations, la capacité de créer des chemins d'animation pour des formes individuelles, des diagrammes pyramidaux/radiaux/cible/de Venn, de nombreuses feuilles de style, un « Task Panel » ou menu des tâches permettant de voir et sélectionner du texte et des objets dans le presse-papier, une protection des présentations par un mot de passe, un album photo généré automatiquement, et l'usage de balises intelligentes permettant aux utilisateurs de sélectionner rapidement le format du texte copié dans la présentation. Microsoft Office PowerPoint 2003 ne différait pas beaucoup des versions 2002 et XP. Il améliorait la collaboration entre utilisateurs et incluait la fonction « Package for CD » permettant de graver facilement des présentations ayant du contenu multimédia ainsi que la visionneuse sur CD-ROM pour distribution. Cette version a aussi amelioré la prise en charge des graphiques et des éléments multimédia[3]. La version, Microsoft Office PowerPoint 2007, sortie en novembre 2006, a apporté des changements majeurs dans l'interface et les possibilités graphiques. L'actuelle version, Microsoft Office PowerPoint 2010, est sortie en novembre 2009. Dans PowerPoint, ainsi que dans la plupart des logiciels de présentation, les textes, images, vidéos et autres objets sont positionnés sur des pages individuelles, les « slides » ou diapositives, diapos ou planches. PowerPoint fournit trois types de mouvement. Apparition, agrandissement et disparition d'éléments d'un slide sont contrôlés par ce que PowerPoint appelle Custom Animation (Animation personnalisée). L'animation personnalisée peut être utilisée pour créer de petits story-boards en animant l'apparition, le mouvement ou la disparition des images; des voix enregistrées ou des « bulles » peuvent être ajoutées et enlevées pour créer un dialogue Les transitions, quant à elles, sont des animations entre les diapos. Elles peuvent être animées de plusieurs manières. Le design global d'une présentation peut être contrôlé à partir d'une feuille de style; et la structure générale, étendue sur chaque diapo, peut être éditée en utilisant un simple outliner. Les présentations peuvent être sauvegardées et exécutées dans les formats de fichier suivants : .ppt (présentation; format par défaut), .pps (PowerPoint Show) ou .pot (modèle). Dans PowerPoint 2007 et la version 2008 pour Mac OS X, de nouveaux formats utilisant la Joelson Solofoniaina-DMI 20 Informatique de Base technologie Open-XML ont été introduits : .pptx, .ppsx et .potx. 2.3.2 OOo Impress OpenOffice.org Impress est le logiciel de présentation de la suite bureautique libre OpenOffice.org.mpress vise à produire des diaporamas. Ces diaporamas peuvent servir : • à illustrer une présentation orale, une réunion, etc ; • de support de cours pour les étudiants ; • de support de présentation pour un produit, une technologie, etc ; • à grouper des images d'un même type (illusions d'optique, œuvres d'un même artiste, images humoristiques, etc), souvent pour être envoyées par courrier électronique à des proches ou des listes de diffusions dédiées. Un diaporama se compose d'un ensemble ordonné de « diapositives ». Une transition est le passage d'une diapositive à une autre. Des effets visuels pour les transitions sont proposés (dissolution, balayage à gauche, etc). La présentation est l'ensemble des pages, une page peut contenir plusieurs diapositives. Le logiciel propose d'ajouter de nombreux éléments graphiques dans les pages. Parmi ces éléments, on trouve : • du texte ; • des dessins : • courbes, polygones ; • formes de bases (lignes, flèches, rectangles, ellipses, trapèzes, secteurs de cercle, croix...) ; • formes des symboles (lune, frimousse, pièce de puzzle...) ; • organigrammes ; • connecteurs avec des points de colle redéfinissables ; • des images importées ; • des hyperliens ; • des objets 3D ; • des objets animés ; • des formules mathématiques ; • des champs pour l'insertion automatique de date, de numéros de page... • des effet de titre ; Joelson Solofoniaina-DMI 21 Informatique de Base Figure 3 : OpenOffice.org Impress 3.Internet Cette partie du cours est une introduction à l'utilisation de la méssagerie électronique (email) ainsi que la recherche documentaire sur le Net. Il met l'accent sur l'initiation pratique. 3.1Réseau Interconnecté Une interconnexion de réseaux est la possibilité de faire dialoguer plusieurs sous- réseaux initialement isolés, par l'intermédiaire de périphériques spécifiques (concentrateur, pont, commutateur, et routeur), pour former un réseau étendu. Toutes sortes de technologies (topologies) peuvent êtres connectées. Internet est un système mondial d'interconnexion de réseaux informatiques, utilisant un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données. C'est un réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics, privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux. Internet transporte un large spectre d'information et permet l'élaboration d'applications et de services variés comme le courrier électronique, la messagerie instantanée et le World Wide Web est constitué de la multitude de réseaux répartis dans le monde entier et interconnectés. Chaque réseau est rattaché à une entité propre (université, fournisseur d'accès à Internet, armée) et est associé à un identifiant unique appelé Autonomous System (AS) utilisé par le protocole de routage BGP. Afin de Joelson Solofoniaina-DMI 22 Informatique de Base pouvoir communiquer entre eux, les réseaux s'échangent des données, soit en établissant une liaison directe, soit en se rattachant à un nœud d'échange (point de peering). Ces échanges peuvent se limiter au trafic entre leurs utilisateurs respectifs (on parle alors de peering) ou bien inclure le trafic de tiers (il s'agit alors d'accord de transit). Un opérateur qui fournit un service de transit Internet à d'autres fournisseurs d'accès est appelé carrier. Ces accords d'échange de trafic sont libres, ils ne font pas l'objet d'une régulation par une autorité centrale. Chaque réseau est connecté à un ou plusieurs autres réseaux. Lorsque des données doivent être transmises d'un ordinateur vers un autre appartenant à un AS différent, il faut déterminer le chemin à effectuer parmi les réseaux. Les routeurs chargés du trafic entre les AS disposent généralement d'une table de routage complète (Full routing table)[ de plus de 330 000 routes en 2010 et transmettent le trafic à un routeur voisin et plus proche de la destination après consultation de leur table de routage. La neutralité du Net ou la neutralité du réseau est un principe fondateur d'Internet qui exclut toute discrimination à l'égard de la source, de la destination ou du contenu de l'information transmise sur le réseau.Dans le but de maintenir ou d'élargir cette neutralité des réseaux, mais aussi d'engager les diverses parties globales dans un dialogue sur le sujet de la gouvernance, les Nations unies ont convoqué : • le Sommet mondial sur la société de l'information ; • le Forum sur la gouvernance de l'Internet. La gestion des ressources numériques essentielles au fonctionnement d'Internet est confiée à l'Internet Assigned Numbers Authority (IANA), celle-ci délègue l'assignation des blocs d'adresses IP et de numéros d'Autonomous System aux registres Internet régionaux. Le droit d'Internet regroupe l'ensemble des règles de droit applicables au réseau Internet.Il n'existe pas de droit spécifique à Internet, mais plutôt une application du droit commun au réseau Internet. L'application du droit sur Internet est rendue difficile pour deux raisons principales : 1. le réseau Internet est international, or le droit est généralement national. 2. sous le couvert du réseau Internet, il est souvent difficile d'identifier les utilisateurs, ainsi que les responsables d'infractions. L'accès à Internet est souvent vendu sous la forme d'offre commerciale de services, avec un abonnement fixe ou un paiement aux données consommées. (offre 3G+ de TELMA...) Pour accéder à Internet il faut disposer d'un équipement IP ainsi qu'une connexion à un fournisseur d'accès. On peut emploier les matériels et logiciels suivants : • Un ordinateur personnel ou un équipement terminal d'un réseau : • Assistant personnel • Console de jeux vidéo • Téléphone mobile • Un canal de communication vers le fournisseur d'accès : • Fibre optique • Ligne téléphonique fixe : ligne analogique, xDSL • Ligne téléphonique mobile : 3G+, 3G, Edge, GPRS, GSM (CSD) • Internet par satellite Joelson Solofoniaina-DMI 23 Informatique de Base • Wi-Fi • Un système (logiciel/matériel) client pour le protocole réseau utilisé (PPP, PPPoX, Ethernet, ATM, etc.) • Un fournisseur d'accès à Internet (FAI) (en anglais ISP pour Internet Service Provider) (Telma , Blueline ...) Des logiciels sont nécessaires pour exploiter Internet suivant les besoins .Pour le courrier électronique on doit avoir un (logiciel ) client SMTP et POP (ou POP3) ou IMAP (ou IMAP4) Pour les transferts de fichiers , un client ou un serveur FTP (File Transfert Protocol) est indispensable . Pour explorer le World Wide Web , on utilise un navigateur Web. D'autres type de logiciels sont disponibles pour des applications plus spécialisées telles que: partage de fichiers en pair à pair, Calcul distribué, P2P VoIP, etc. Aujourd'hui, des applications concrètes de l'utilisation de la FIBRE TELMA au service du développement, sont mises en place comme le réseau national numérique des universités malgaches i RENala relié au réseau international académique .Une interconnexion de ces universités nationales avec le reste du monde est rendue possible grâce au Backbone national en fibre optique de Telma et du câble sous-marin EASSy. Un réseau national universitaire efficient : ce réseau universitaire transformera la gestion administrative des universités et des étudiants. La centralisation des informations facilitera la gestion des étudiants d'une université à une autre. Création d'une bibliothèque numérique : tous les documents et mémoires des universités, ainsi que les recherches et documents produits ou téléchargés par les universitaires créeront une banque de données nationale, accessible immédiatement à tous les étudiants, partout dans l'île. L'utilisation du Backbone National va contribuer fortement au développement des échanges entre universités. 3.2Recherche documentaire Au premier abord Internet semble etre une bibliothèque universelle, qui comprendrait virtuellement tout le savoir du monde. En effet plusieurs institutions et de nombreux bénévoles se livrent à l'édition en ligne (on line) des classiques de la littérature, ainsi que d'autres documents et ces ressources sont immenses . L'information présente sur le net est, à la mesure de l'augmentation du nombre de connectés, producteurs d'informations, en croissance exponentielle. Pour l'utilisateur cela donne l'impression fascinante de pénétrer dans un labyrinthe ou une immense bibliothèque virtuelle. Nous devons savoir que l'Internet présente des caractéristiques particulières : • - la réticularité : la structure en réseau de l'internet est connue, mais non seulement les machines sont connectées en réseau, mais l'information présente sur le web a luimême une structure réticulaire : chaque page www peut être liée à tout autre page, de sorte qu'un site peut-être constitué à partir de liens menant à des infos stockées aux quatre coins de la planète • - la convivialité : Internet est facilement accessible. La facilité d'accès et d'utilisation des logiciels de navigation est un aspect de la convivialité, mais l'autre aspect est Joelson Solofoniaina-DMI 24 Informatique de Base aussi important : tout usager peut être producteur d'information et diffuser ses propres données. • - la mobilité : les informations présentes sur le net ne sont - en général - pas archivées pour une longue période . Beaucoup d'infos sont éphémères, des sites disparaissent ou changent d'adresse en fonction de l'actualité. En conclusion, l'Internet est une "bibliothèque" multimédia, dont les documents sont potentiellement reliés entre eux par des liens hypertextes ,mobiles et fluctuants. 3.2.1 Navigateur web Un navigateur web est un logiciel conçu pour consulter le World Wide Web. Il existe de nombreux navigateurs web, pour toute sorte de matériels (ordinateur personnel, tablette tactile, téléphones mobiles, etc.) et pour différents systèmes d'exploitation (Linux, Windows, Mac OS, Android). Les plus utilisés en 2011 sont Mozilla Firefox, Internet Explorer, Google Chrome, Safari et Opera. Figure 4 : Le navigateur Mozilla Firefox Les navigateurs web sont des logiciels complexes et en constante évolution, pour améliorer la sécurité et la fonctionnalité car de nouveaux virus, vers, spywares et autres scripts malveillants ne cessent de voir le jour. Des nouveaux standards ou des révisions des standards voient ainsi régulièrement le jour. Pour la grande majorité des navigateurs sur le marché, l'interface utilisateur est composée d'une zone d'affichage éventuellement gérée sous forme d'onglets, d'une barre de menus déroulants, d'une barre d'outils et d'une barre d'état. La barre de menus abrite les favoris (ou marques pages), les commandes des fichiers (ouverture, fermeture), les options de configuration, etc. La fonction principale d'un navigateur web est de permettre la consultation d'informations disponibles (« ressource » dans la terminologie du Web) sur le World Wide Web. Les Joelson Solofoniaina-DMI 25 Informatique de Base principales étapes de la consultation d'une ressource sont les suivantes : 1. L'utilisateur donne au navigateur Web l'adresse Web de la ressource à consulter. Il existe trois manières de donner une adresse Web : • taper soi-même l'adresse web dans la barre d'adresse du navigateur ; • choisir une ressource dans la liste des favoris (ou marque-page ou bookmark), sachant qu'à chaque favori est associée une adresse Web ; • suivre un hyperlien, sachant qu'à chaque hyperlien est associée une adresse Web. 2. Le navigateur se connecte au serveur Web hébergeant la ressource visée et la télécharge. Le protocole de communication généralement utilisé est HTTP. 3. le moteur de rendu du navigateur traite cette ressource, télécharge les éventuelles ressources associées et affiche le résultat sur l'écran de l'utilisateur. 3.2.2 Moteur de recherches Un moteur de recherche est une application (logiciel)permettant de retrouver des ressources (pages web, forums Usenet, images, vidéo, fichiers, etc.) associées à des mots quelconques. Certains sites web offrent un moteur de recherche comme principale fonctionnalité ; on appelle alors moteur de recherche le site lui-même (Google Video par exemple est un moteur de recherche vidéo). Outil de recherche sur le web constitué de « robots », encore appelés bots, spiders, crawlers ou agents qui parcourent les sites à intervalles réguliers et de façon automatique (sans intervention humaine, ce qui les distingue des annuaires) pour découvrir de nouvelles adresses (URL). Ils suivent les liens hypertextes (qui relient les pages les unes aux autres) rencontrés sur chaque page atteinte. Chaque page identifiée est alors indexée dans une base de données, accessible ensuite par les internautes à partir de mots-clés. Les moteurs de recherche ne s'appliquent pas qu'à Internet : certains moteurs sont des logiciels installés sur un ordinateur personnel. Ce sont des moteurs dits desktop qui combinent la recherche parmi les fichiers stockés sur le PC et la recherche parmi les sites Web — on peut citer par exemple Exalead Desktop, Google Desktop et Copernic Desktop Search, etc. On trouve également des métamoteurs, c'est-à-dire des sites web où une même recherche est lancée simultanément sur plusieurs moteurs de recherche (les résultats étant ensuite fusionnés pour être présentés à l'internaute) — on peut citer Ixquick, Mamma, Kartoo, Seek.fr, Kelseek.fr, etc. 3.2.3 Directories Par abus de langage on appelle également moteurs de recherche des sites web proposant des annuaires de sites web qui sont aussi appelés des directories: Pour ces sites , ce sont des ressources humaines qui répertorient et classifient des sites web jugés dignes d'intérêt et non des robots d'indexation . On peut citer par exemple Voilà et Yahoo!, etc. Joelson Solofoniaina-DMI 26 Informatique de Base 3.3Messagerie Une messagerie est à l'origine un service de transport permettant d'envoyer des courriers sur support papier.Le développement des télécommunications et de l'informatique ont donné à ce terme un sens beaucoup plus large. Il existe aujourd'hui d'autres types de messageries: • • les messageries vocales, par téléphone; les messageries électroniques: courrier électronique, messagerie instantanée comme les tchats, messagerie texte comme le Short Message Service ou SMS. Pour pouvoir envoyer ou recevoir des messages sur Internet, il faut : • avoir un compte Email qui se compose d'une adresse « Email » avec un mot de passe et d'un espace disque pour recevoir et entreposer les messages sur un serveur de mail. • Disposer d'une connexion Internet pour accéder à ce compte via un client Email ou directement à travers un navigateur web Il existe differents types de compte Email. La plupart des serveurs d'Email offrent des services gratuits. On peut citer, Mail Yahoo, Gmail, Ymail...certaines institutions fournissent des comptes Email professionnels gratuits, comme [email protected] pour un utilisateur de l'Universite d'Antananarivo par exemple . 3.3.1Client Email Un client de messagerie ou client Email est un logiciel qui sert à lire et envoyer des courriers électroniques. La caractéristique essentielle de ces logiciels est de pouvoir accéder à la boite de courrier électronique d'un utilisateur. Les clients de messagerie les plus connus sont: Lotus Notes (IBM), Mail (Apple), Microsoft Outlook, Mozilla Thunderbird, Evolution. D’autres appellations sont aussi utilisées pour designer le client Email. On les appelle parfois «logiciel de messagerie», «client de courrier électronique», «client courriel», «courrielleur», ou «MUA» (abréviation de l’anglais Mail User Agent) . Le client Email utilise un format bien défini pour les messages. Ce format comporte un entête indiquant l'expéditeur, le destinataire, le sujet, la date et d'autres informations utiles pour le traitement du message. L'entête est suivie du corps du message. Actuellement ce format permet d'inclure dans le corps du message des textes en divers encodages (pour les langues non européennes par exemple) et des pièces jointes. L'utilisation d'un client Email permet le rapatriement des messages pour une consultation hors ligne, mais elle rend l'utilisateur plus vulnérable aux attaques virales. Joelson Solofoniaina-DMI 27 Informatique de Base 3.3.2Webmail Un logiciel de webmail est un client de messagerie qui s'exécute sur un serveur Web, Il sert d'interface entre un serveur de messagerie et un navigateur web.Les avantages du webmail pour l'utilisateur sont de ne pas avoir à installer un logiciel spécialisé sur sa ou ses machines, de ne pas avoir à faire la configuration de base pour envoyer et recevoir le courrier et de déporter la responsabilité de la sécurité de l'installation vers le serveur. Les inconvénients de cette solution sont d'être dépendant en performance de la rapidité du réseau, en particulier si le nombre de messages est grand ou s'il y a des pièces jointes de taille importante dans les messages Figure 3 : un exemple de webmail :Yahoo Mail Les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) ont été de plus en plus nombreux à proposer un service webmail depuis 2005 environ. Aujourd'hui tous en fournissent. Les nouveaux abonnés sont incités à l'utiliser plutôt qu'un logiciel client (client Email), à cause des deux avantages suivant : moins de virus, plus de publicité. L’utilisation de plusieurs langues ou de symboles mathématiques (Courriel et Unicode) ne sont pas supportés correctement par certains webmails. On peut distinguer deux types de webmail : • d'une part les webmails développés par les fournisseurs de messageries, qu'ils utilisent souvent exclusivement (Gmail, Windows Live Hotmail ou Yahoo! Mail) • et d'autre part les applications webmails développées indépendamment, pouvant être proposées par différents fournisseurs de messagerie à l'instar de Zimbra, Outlook Web Access, IMP/Horde ou SquirrelMail ou pouvant être installées par une Joelson Solofoniaina-DMI 28 Informatique de Base entreprise pour ses employés. Word En Images Figure 1: La barre des menus de Word Joelson Solofoniaina-DMI 29 Informatique de Base Figure 2 : La barre d'outils de Word Figure 3 : Créer un nouveau document sous Word Joelson Solofoniaina-DMI 30 Informatique de Base Figure 4 : Ouvrir un document existant Figure 5 : Choisir une police de caractères Joelson Solofoniaina-DMI 31 Informatique de Base Figure 6 : Choisir la couleur de la police de caractères Figure 7 : Choisir le nombre de colonnes Joelson Solofoniaina-DMI 32 Informatique de Base Figure 8 : Choisir la taille de la police Figure 9 : Utiliser des caractères en italique Joelson Solofoniaina-DMI 33 Informatique de Base Figure 10 : Utiliser des caractères gras Figure 11 : Souligner une sélection Joelson Solofoniaina-DMI 34 Informatique de Base Figure 12 : Copier une sélection Joelson Solofoniaina-DMI 35 Informatique de Base Figure 13 : Couper une sélection Figure 14 : Coller le contenu du presse-papier Joelson Solofoniaina-DMI 36 Informatique de Base Figure 15 : Choisir une disposition d'alignement de paragraphe Figure 16 : Modifier l'interligne Joelson Solofoniaina-DMI 37 Informatique de Base Figure 17 : Utiliser des puces Figure 18 : Utiliser des numéros Joelson Solofoniaina-DMI 38 Informatique de Base Joelson Solofoniaina-DMI 39 Informatique de Base Figure 19 : Insérer une image Joelson Solofoniaina-DMI 40 Informatique de Base Figure 20 : Insérer un tableau Figure 21 : Insérer une zone de texte Joelson Solofoniaina-DMI 41 Informatique de Base Figure 22 : Choisir l'orientation du document Figure 23 : Choisir l'en tête du document Joelson Solofoniaina-DMI 42 Informatique de Base Figure 24 : Choisir le pied de page du document Figure 25 : Insérer le numéro de page Joelson Solofoniaina-DMI 43 Informatique de Base Figure 26 : Choisir la taille de la page Joelson Solofoniaina-DMI 44 Informatique de Base Figure 27 : Sauvegarder un document Figure 28 : Utiliser une boite de dialogue Joelson Solofoniaina-DMI 45 Informatique de Base Figure 29 : Imprimer un document Excel En Images Joelson Solofoniaina-DMI 46 Informatique de Base Figure 30 : Créer un nouveau classeur Excel Figure 31 : Créer un nouveau classeur Excel Joelson Solofoniaina-DMI 47 Informatique de Base Figure 32 : Ouvrir un classeur existant Figure 33 : Utiliser une boite de dialogue pour ouvrir un classeur Joelson Solofoniaina-DMI 48 Informatique de Base Figure 34 : Utiliser des caractères en italique Joelson Solofoniaina-DMI 49 Informatique de Base Figure 35 : Utiliser des caractères gras Joelson Solofoniaina-DMI 50 Informatique de Base Joelson Solofoniaina-DMI 51 Informatique de Base Figure 36 : Souligner une sélection Figure 37 : Copier une sélection Joelson Solofoniaina-DMI 52 Informatique de Base Figure 38 : couper une sélection Figure 39 : coller une sélection Joelson Solofoniaina-DMI 53 Informatique de Base Figure 40 : insérer une image Joelson Solofoniaina-DMI 54 Informatique de Base Figure 41 : fusionner des cellules Figure 42 : utiliser une imprimante Joelson Solofoniaina-DMI 55 Informatique de Base Figure 43 : supprimer des cellules Joelson Solofoniaina-DMI 56 Informatique de Base Figure 44 : insérer une zone de texte Joelson Solofoniaina-DMI 57 Informatique de Base Figure 45 : sauvegarder un classeur OOo Impress En Images Joelson Solofoniaina-DMI 58 Informatique de Base Figure 46 : Création d'une nouvelle présentation Joelson Solofoniaina-DMI 59 Informatique de Base Figure 47 : choisir un fond de présentation Joelson Solofoniaina-DMI 60 Informatique de Base Figure 48 : choisir une transition entre les diapositives Joelson Solofoniaina-DMI 61 Informatique de Base Figure 49 : OOo Impress :diapositive vide Figure 50 : diapositive avec titre et texte Joelson Solofoniaina-DMI 62 Informatique de Base Figure 51 : diapositive avec titre et sous titres Joelson Solofoniaina-DMI 63 Informatique de Base Figure 52 : diapositive avec une place pour l' insertion d'image Liens utiles • Informatique - Site du Zéro fr.openclassrooms.com/informatique/cours Plus de 800 tutoriels gratuits pour vous aider à réaliser vos projets et maîtriser les principaux langages ou logiciels. 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