
Chapitre 7. Leçon 2. TleD. Page 2
La RIMC est réalisée par les cellules effectrices spécifiques du déterminant antigénique : les
lymphocytes T cytotoxiques. La RIMC intervient alors dans la lutte contre les cellules infectées par les
virus, les cellules cancéreuses et les cellules infectées par les bactéries intracellulaires.
I.3. La coopération cellulaire dans l’IS (Document 6 et 7)
La coopération cellulaire est l’intervention de différents types de cellules effectrices au cours
des réponses immunitaires spécifiques. Elle nécessite la participation des CPA (monocytes,
macrophages, cellules dendritiques et LB), les LT4, les LT8 et les LB.
Dans la RIMH la synthèse d’anticorps spécifiques de l’antigène grâce aux LB nécessite une
coopération des LB avec les LT4 et les macrophages.
Dans la RIMC l’activité des LT8 responsables de la destruction des cellules infectées nécessite
une coopération des LT8 avec les LT4 et les macrophages.
L'activation des lymphocytes T et B se fait dans les organes lymphoïdes périphériques lors de la
rencontre avec les antigènes qui leurs sont présentés par des CPA.
Les lymphocytes matures issus de la MRO (LB) et du thymus (LT) vont coloniser les organes
lymphoïdes périphériques en arrivant par voie sanguine et c’est dans ces organes que se fait la rencontre
avec l’antigène qui est présenté aux LT par des CPA. C’est cette "rencontre antigénique" qui va induire
l’activation ou survie et donc la prolifération et la différenciation de ces lymphocytes. Cette "rencontre"
antigénique, pour être efficace, doit être accompagnée d’une stimulation par des molécules
(Interleukines) issues de l’immunité innée.
II. Les différentes phases ou étapes des R.I.S.
O.P.O.I. : Expliquer les mécanismes spécifiques d’une réponse spécifique à médiation
cellulaire et d’une réponse spécifique à médiation humorale
Les lymphocytes matures issus de la MRO (LB) et du thymus (LT) vont coloniser les organes
lymphoïdes périphériques en arrivant par voie sanguine et c’est dans ces organes que se fait la rencontre
avec l’antigène qui est présenté aux LT par des CPA. C’est cette "rencontre antigénique" qui va induire
l’activation ou survie et donc la prolifération et la différenciation de ces lymphocytes. Cette "rencontre"
antigénique, pour être efficace, doit être accompagnée d’une stimulation par des molécules
(Interleukines) issues de l’immunité innée.
Les RIS présentent trois phases :
- la phase d’induction constituée de la reconnaissance de l’Ag et de la sélection clonale ;
- la phase d’activation constituée de la multiplication clonale ou amplification et de la
différenciation ;
- la phase effectrice qui varie selon le RIS
II.1. La phase d’induction et de sélection clonale (document 8, 9 et 10)
Elle varie en fonction du type de lymphocyte. En effet :
Les LB reconnaissent directement l’antigène libre circulant ou exposé à la MP d’une cellule
infectée. Ces cellules peuvent être aussi activées par l’interleukine 1 (IL1) produit par les Cellules
Présentatrices d’Antigènes (CPA).
Les LT4 reconnaissent l’Ag associé à une molécule HLA de classe II. La cellule possédant un
antigène associé au HLA et l’ensemble HLA-Ag exposé à la surface de la MP constitue une CPA. Si la
CPA est un macrophage ou un monocyte alors on dit que la phagocytose ou l’INS initie l’IS.
Toutefois, l’IL1 produit par la CPA permet aussi d’activer le LT4.
Les LT8 reconnaissent l’Ag associé à une molécule HLA de classe I portée par toute cellule
nucléée infectée de l’organisme ou par une CPA.
Remarque : étant donné que l’Ag est en général constitué de plusieurs épitopes, il ressort que
c’est plusieurs types de lymphocytes B ou T spécifiques chacun à un épitope antigénique qui seront
activés ou sélectionnés et on parle de sélection clonale.