Telechargé par Amine El masloumi

masse adomino pelvienne de l'enfant

publicité
Masses
abdomino-pelviennes
chez l’enfant
Dr EL MASLOUMI
Pr BASRAOUI
PLAN
Introduction
Diagnostic positif :
Circonstances de découverte
Biologie
Moyens d’imagerie
•
Echographie-doppler
•
TDM
•
IRM
•
Autres
Diagnostic étiologique :
•
•
•
Masses retro péritonéales
•
Extra-rénales
•
Rénales
Masses péritonéales
•
Hépatiques
•
Extra-hépatiques
Masses pelviennes
•
Chez la fille
•
Chez le garçon
•
Quelque soit le sexe
Conclusion
Introduction
•
Masse abdomino-pelvienne: Tuméfaction solide et/ou liquidienne
développée aux dépens d’un organe ou d’une structure intra
abdominale: intra ou rétro péritonéale ou intra-pelvienne.
•
Origine rétropéritonéale+++
•
Nature:
• Tumorale: maligne ou bénigne
• Malformative: période néonatale
• Infectieuse
• Traumatique
•
Mode de présentation univoque : masse abdominale
•
Clinique+ Biologie + Imagerie
Diagnostic étiologique
Objectifs
• Présenter les principales masses abdomino-pelviennes
rencontrées chez l’enfant en fonction du
• Site d’origine
• Age et sexe de l’enfant
• Décrire leurs sémiologies radiologiques
Diagnostic positif
1-Age: facteur d’orientation essentiel
Les évocations diagnostiques sont différentes en fonction de l'âge
<1 an :
o Malformations: 70%, Dc anténatal++ (Rein++, le tube digestif, organes
génitaux internes, foie ou voies biliaires)
o
Pathologie tumorale : maligne: neuroblastome, néphroblastome
et hépatoblastome
1-6 ans :
o Pathologie tumorale maligne : neuroblastome+++, néphroblastome et
hépatoblastome.
6–15 ans :
o Lymphome
o Tumeurs génitales (kyste ovarien)
2-Circonstances de découverte
• Dc anténatal
• Augmentation du volume de l’abdomen
• Signes associés:
Compression des organes de voisinage: Urinaires, digestifs..
Signes neurologiques  Neuroblastome à extension endocanalaire
Douleurs osseuses  Neuroblastome métastatique, hémopathie
Exophtalmie avec hématome péri-orbitaire NB + Mses orbitaires
Hématurie, Aniridie, hémi-hypertrophie corporelle  néphroblastome
Puberté précoce KC gonadique
• Signes généraux:
AEG, masse augmentant rapidement de volume  Tm maligne.
3-Biologie:
Marqueurs tumoraux : élément clé du diagnostic des Tm
malignes
↑ Cathécolamines urinaires Neuroblastome
,
↑ αFP  Hépatoblastome, CHC, tératome.
↑ ß-HCG  hépatoblastome , métastases hépatiques
des choriocarcinomes placentaires
4- Imagerie
1-rôle:
Organe d’origine: signe de l’éperon, rapports vasculaires,
facilitée par l’étude multiplanaire
difficile: Tm volumineuse, en anténatal.
Caractère tissulaire, liquidien ou mixte de la masse.
Calcification?
Volume de la masse: mesure des trois diamètres
Nombre de lésions
Rapports vasculaires et avec les organes de voisinage
Atteinte d’un autre organe (Sd de pepper, hémopathie, métastases)
Proposer des hypothèses diagnostiques.
2- Moyens d’exploration:
Période prénatal:
Echographie
IRM
Période post natal:
Echographie
TDM
IRM
ASP
Autres: UIV,UCR…
1-Echographie-doppler : 1ère intention
•
Particulièrement performante chez enfant
•
Suffisante pour le DC
•
Sonde de haute fréquence adaptée à la taille de l’enfant
7,5 ou 10 Mhz.
Avantages:
• Examen anodin, non irradiant
• Rapide, facile à réaliser, reproductible
• Pas de préparation préalable
Rôles
•
•
•
•
Étude de la masse
Bilan d’extension
Surveillance post thérapeutique
Guider les biopsies
de 5,
 Orienter la topographique lésionnelle: intra ou rétro
péritonéale, intra ou extra rénale:
•
Signe de l’éperon
•
Origine retro péritonéale: masse englobe ou retentit sur la
topographie des vaisseaux retro péritonéaux ( VCI refoulée en avant).
•
Origine intra-péritonéale: VCI refoulée en arrière
•
Origine pelvienne :
• Facile si masse de petit volume, Vessie pleine
• Topographie par rapport au rectum : échographie couplée au
remplissage digestif
• Masse abdominale pure peut avoir une origine pelvienne.
•
Masses très volumineuses , pédiculée  origine difficile à affirmer
 Approcher l'organisation architecturale : tissulaire,
liquidienne, homogène, hétérogène, calcifications, cloisons…
 Volume, limites, caractère mobile
 Lésions associées: Epanchement péritonéal, adénopathies,
métastases hépatiques..
 Doppler :
• Affirmer la nature tissulaire par l'existence de flux intra
tumoral.
• Étudier ses connexions vasculaires.
Données échographiques
Âge de découverte / sexe
Signes cliniques d'accompagnement
Proposer un diagnostic
Orienter les autres examens d'imagerie
(TDM, IRM, scintigraphie)
Dosages biologiques
Confirmer, compléter le diagnostic évoqué.
2-TDM: Quand réaliser un scanner?
• Dc topographique de tumeurs volumineuses
• Caractérisation lésionnelle
• Etude des rapports anatomiques : vasculaires, organes
de voisinage
• Bilan d’extension à distance,
• Guider biopsies
Technique:
• Opacification digestive
• Coupes abdomino-pelviennes sans injection de PC
• Coupes après injection de PC.
Scanner multidetecteur:
• Acquisitions rapides à des temps vasculaires précis
• Possibilité de reconstructions multiplanaires et angiographiques
• Sans anesthésie ni sédation.
Inconvénients:
• Irradiation de l’enfant
•
3- IRM:
Pas un examen de routine: long et nécessite une sédation.
•
Meilleure caractérisation tissulaire.
•
Bilan d’extension plus précis à la phase diagnostique et au cours de la surveillance
Quand y avoir recours ?
•
Intérêt en période anténatale
•
Préciser l’extension et l’envahissement médullaire du neuroblastome
•
Bili-IRM: masse d’origine biliaire (kyste du cholédoque)
Techniques:
•
Sédation souvent nécessaire entre 6 mois et 6 ans
•
Coupes dans les trois plans de l’espace
•
Séquences T1 et T2 (± FAT SAT)
•
Acquisition dynamique après injection de gadolinium.
Autres:
ASP: Non spécifique
•
Déplacement des anses digestives  Sd de masse
•
Calcifications: valeur d’orientation
•

•
•
Poudreuses, punctiformes: neuroblastome
•
Grossières: néphroblastome
•
Organoïdes tératome
Lésions osseuses (ceinture pelvienne, rachis):
Métastases osseuse du NB
Décollement d'une ligne para vertébrale: Neuroblastome de
l'espace rétro péritonéal
infra médiastinal postérieur
UIV, UCR: Intérêt dans les malformations urinaires
Diagnostic
étiologique
Masses
rétro-péritonéales
Intra-rénale
Extra-rénale
Neuroblastome
Solide
Ganglioneuome
Phéochromocytome
Néphroblastome
Corticosurrénalome
Néphroblastomatose
Hématome surrénalien
Adénopathies
rétropéritonéales
Tm bolande
Tm Rhabdoïde
Cystadénome
Sarcome à C claires
Kystique
Malformations
urinaires
Masses
Rétropéritonéales
Extra-rénales
Neuroblastome
Neuroblastome
•
Tumeur maligne la plus fréquente chez l'enfant
•
62% des tumeurs malignes néonatales
•
Origine: cellules de la crête neurale.
•
Tout âge:
• période prénatale  l’adolescence
• 95 % < 6 ans
• Age médian au diagnostic: 2 ans
•
Siège:
• <6 mois: Surrénalien :97%
• > 6 mois
• Abdominal: 60 %, médullo-surrénale: 32 %.
• Médiastin postérieur:15 %
• Pelvis: 5 %, Cou : 5 %
•
Pas de prédominance de sexe
Circonstances de découverte:
Masse abdominale.
Symptômes en rapport avec les métastases : 60 %
• Douleurs osseuses (métastases ostéo-médullaires)
• Syndrome de Hutchinson: ecchymose péri-orbitaire +exophtalmie.
• Compression médullaire
• Syndrome de pepper
Biologie:
Neuroblastome : secrétant dans 90%–95% .
↑ taux des catécholamines dans les urines  Poser le diagnostic.
• Surveiller l’efficacité thérapeutique.
• Guetter la survenue d’une rechute après leur normalisation.
IMAGERIE
1-Echographie:
•
Masse supra-rénale, qu’elle refoule et
comprime
•
Mal limitée, infiltrante, svt volumineuse
dépassent parfois la ligne médiane
•
Echostructure tissulaire hétérogène, zone
liquidienne ou nécrose
•
Calcifications: 80-90%
•
Doppler: masse englobant les Vx
•
Adénopathies profondes et métastases
hépatiques.
2- TDM
•
Masse de densité tissulaire mal limitée
•
Calcifications: localisées ou diffuses, d’aspect variable
Cal. annulaires
Cal. Poudreuses dispersées
Cal en coquille
Cal.poudreuses groupées
Cal. groupées en amas
TDM: Masse englobant les vaisseaux, faiblement rehaussée + zones
de nécrose
3-IRM:
•
Masse tissulaire, hétérogène hypointense en T1, hyperintense en T2,
se rehaussant de façon hétérogène par le Gadolinium
•
Calcifications: difficiles à voir en IRM
•
Extension endo-canalaire :10%
•
Infiltration métastatique précocement
T2
T1+C
4-Scintigraphie à la MIBG
• Confirme le DC: hyperfixation spécifique
• Détecter les petits neuroblastomes et les
métastases ostéo –médullaires
• Essentiel pour le bilan initial, le suivi des
métastases sous traitement et l'analyse d'un
résidu postopératoire
Fixation squelettique multifocale:
Métastases: 60 % des NB sont découverts à un stade métastatique
OS
70 %
Crânio
moelle
orbitaire
60%
Neuro
18%
blastome
Foie
Ganglion
Pepper
30%
30%
< 6 mois,
Volumineuse
hépatomégalie
multinodulaire
métastastique.
Neuroblastome avec métastases osseuses
Neuroblastome abdominal étendu au médiastin et en intra-canalaire
métastase ganglionnaire rétro cave
Métastases crânio-orbitaires
métastases hépatiques multiples
Syndrome de Pepper : Hépatomégalie multinodulaire +
neuroblastome surrénalien gauche
Pronostic
•
Stade 1 et 2: formes localisées opérables
d'emblée , bon PC
•
Stade 3: formes localisées inopérables


Stade4: formes métastatiques inopérables
Stade 4S: métastatique d’emblée
(métastases cutanées et hépatiques): 70 %
des formes du nourisson: bon PC
Age au moment du diagnostic <1 an: bon PC
Diagnostic différentiel
•
Néphroblastome
•
Hématome surrénalien calcifié
CLASSIFICATION
stade 1: tumeur limitée à son site
d'origine
stade 2: tumeur ayant dépassé
localement le site d'origine, sans
franchir la ligne médiane, les
ganglions homolatéraux peuvent être
envahis
stade 3: tumeur franchissant la ligne
médiane, englobant les vaisseaux,
ganglions homo et contro latéraux
envahis (20%).
stade 4: atteinte diffuse, osseuse,
viscérale, ganglionnaire à distance
stade 4 S: équivalent aux stades 1 et
2 avec en plus possibilité de
métastase hépatique, cutanée ou
infiltration de la moelle osseuse, sans
lésion squelettique visible
Traitement:
Chirurgie: neuroblastome localisé.
Chimiothérapie de réduction  chirurgie
Évolution favorable après chimiothérapie de 4 mois
Enfant < 6 ans
+
Masse solide rétropéritonéale calcifiée
+
Augmentation du taux des catécholamines
Neuroblastome
Rétropéritonéales
Rénales
Solides
Néphroblastome
Néphroblastomatose
Tm Bolande
Néphroblastome: Tm de Wilms
•
Tumeur quasi-spécifique de l'enfant: 90% des Tm rénales de l’enfant
•
8 % des cancers de l’enfant
Age: 1-5 ans, moyenne d’âge de 3 ans.
•
Pas de prédominance de sexe.
•
Bilatérale : 5 -13 %
Clinique : Masse abdominale volumineuse +++, HTA réno-vasculaire,
varicocèle
hématurie,
Caractéristiques:
•
Tumeur bien limitée par une pseudo-capsule
•
Hétérogène, zones hémorragiques et/ou nécrotiques
•
Calcifications: rares (10 %), grossières
•
Urgence diagnostique et thérapeutique:
•
Très rapidement évolutive
•
Tumeur fragile qui peut saigner et se rompre dans le rétro péritoine, cavité
péritonéale
Diagnostic: radiologique+++
• Absence de marqueur tumoral spécifique
• Biopsie contre indiquée +++
•
Extension: principalement vasculaire avec risque de thrombose
de la veine rénale ,veine cave (5 à 10 %), extension intracardiaque et embols pulmonaires
•
Dissémination hématogène: essentiellement pulmonaire (33%).
•
Adénopathies rétro péritonéales: rares, ainsi que les métastases
extra pulmonaires (foie : 15 %, os : 0,8 %)
Échographie:
Volumineuse tumeur >10 cm, signe de l’éperon déformant les contours du rein
Tissulaire , hétérogène (nécrose dans 80% , Hgie ,calcifications).
Thrombose de la veine rénale / VCI : matériel échogène en comblant la
lumière vasculaire,
Néphroblastome chez une fille de 5 ans
Thrombose de la VCI
TDM:
Masse tissulaire, contours souvent bien limités, hypodense, hétérogène,
déformant les contours du rein, rehaussement hétérogène
Calcifications: 9 %.
Thrombose: matériel dense avec rehaussement similaire
.
-C
+C
Nephroblastome: Thrombose de la VCI + Rupture
tumorale
Néphroblastome + Rupture tumorale
Néphroblastome + thrombose VCI+ Métastases pulmonaires et ovarienne
Toujours évaluer le rein contro-latéral
Néphroblastome bilatéral
Traitement:
•
Chimiothérapie pré-opératoire de réduction tumorale qui
facilite
l’exérèse et réduit le stade local,
•
Néphro-uretérectomie totale élargie.
•
± chimiothérapie postopératoire ou radiothérapie locale si
envahissement ganglionnaire ou résidu local.
Néphroblastome # Neuroblastome
Néphroblastome
Age de découverte
Neuroblastome
3 ans
2 ans
Intra-rénale
extra-rénale
nettes
imprécises
volumineuse
variable
Rares en motte
Fréquentes poudreuse
Rapports
vasculaires
Vaisseaux refoulés
VCI thrombosée
vaisseaux englobés
Métastases
poumon
os
Marqueurs
-
catécholamines,
scinti MIBG
Contre indiquée
oui
Topographie
Limites
Taille
Calcifications
Biopsie
NÉPHROBLASTOMATOSE
• Entité rare, définie par la persistance de résidus néphrogéniques
multifocaux à la périphérie du cortex rénal
• Néphromégalie bilatérale découverte à la période anté ou post natale
• Ces résidus blastémateux ont une évolution imprévisible:
o Involuer spontanément (ou sous chimiothérapie),
o Se transformer en néphroblastome
Donc considérés comme un précurseur du néphroblastome
Echo: architecture désorganisée par la présence de nodules corticaux
d'échogénicité variable
TDM: lésions tissulaires nodulaires ou diffuses en bande, iso ou hypo-
denses non rehaussés, la localisation sous-capsulaire est très évocatrice
du diagnostic.
Dc ≠iel: néphroblastome bilatéral
Néphroblastomatose bilatérale
Néphrome mésoblastique =Tm de bolande
•
Tumeur rénale bénigne, la plus fréquente
chez Nsson<3 mois
•
DC anténatal: hydramnios / post natal:
masse asymptomatique unilatérale
Echographie :
•
Masse tissulaire hétérogène avec composante
kystique, parfois calcifiée
TDM :
•
lésion solide, volumineuse, sans limite nette
avec le parenchyme fonctionnel restant se
rehausse de façon hétérogène.
Dc ≠: Néphroblastome :très rare à la période
néonatale
TTT: Néphrectomie
Rétropéritonéales
Rénales
Kystiques
Malformations
Urinaires
Syndrome de jonction PU
Dysplasie multikystique
Valves de UP
Syndrome de jonction pyélo-urétérale
•
Etiologie la plus fréquente des masses néonatales
•
Dc anténatal: oligo-amnios
•
post natal: Infection urinaire ou fortuite
•
bilatérale dans 10 à 25%
Echographie:
Dilatation pyélo-calicielle: images anéchogènes
liquidiennes communiquant entre elles + dilatation
pyélique. L’uretère sous-jacent n’est pas dilaté
UIV: confirme le DC
UIV
Dysplasie multikystique
• C’est le principal DC ≠ du Sd de JPU
• La forme bilatérale est incompatible avec la vie.
• Dc anténatal
Echographie:
masses liquidiennes, de taille variable, ne
communiquant pas entre elles, sans pouvoir
identifier un parenchyme rénal périphérique ni une
forme réelle d’un rein
UIV: rein muet
TRT:
Surveillance: involution spontanée: possible
Néphrectomie : si complications,
3- Autres masses retro péritonéales:
Tératome rétro péritonéal
Lymphangiome kystique rétro péritonéal
J12 de vie, distension abdomino-pelvienne avec voussure lombaire gauche
depuis la naissance: Lymphangiome kystique rétro péritonéal abdomino-
Masses péritonéales
Hépatique
Lymphome
Hépatoblastome
Hémangiome,
Hamartome
mésenchymateux
métastases
Malformative
Duplication
digestive
Lymphangiome
kystique
Kyste cholédoque
Autres
Masse
splénique,
pancréatique....
Tumeurs hépatiques
Rares chez enfant: 1 à 2 % de toutes les tumeurs pédiatriques.
Tm malignes: 60%, tt âge
•
Primitives:
• < 5 ans: hépatoblastome
• plus grand : sarcome, CHC, carcinome fibrolamellaire.
•
Secondaires: Métastases hépatiques, Sd pepper, lymphome
Tumeurs bénignes:
•
Nourrisson < 1 an: hémangiome infantile
•
Petit enfant: hamartome mésenchymateux kystique
•
grand enfant : adénome et HNF
Hépatoblastome
•
Tumeur spécifiquement pédiatrique
•
La plus fréquente des Tm malignes hépatiques de l’enfant
•
Âge < 3 ans +++ (50% < 18 mois)
•
Dc anténatal
•
10 à 20 % des tumeurs sont métastatiques au moment du
diagnostic (poumons).
Clinique
•
Peu spécifique,
•
Hépatomégalie d’augmentation rapide: 90%.
•
Dosage de αFP: fondamental: ↑ diagnostic 90 %
Echographie:
•
Masse tissulaire bien limitée, souvent volumineuse au diagnostic
•
Calcifications, zones de nécrose.
•
Doppler: Rapports vasculaires,
Thrombose portale: valeur Dc
TDM:
Lésion spontanément hypodense ± calcifications grossières,
Rehaussement modéré et hétérogène essentiellement périphérique assez
caractéristique à la phase artérielle.
+C: temps
artériel
-C
Temps portal
Hépatoblastome
Temps tardif
-C
-C
+C
+C
Nsson 6 mois, hépatomégalie + ↑ a-FP.
IRM :
•
Hypo signal T1, hyper signal T2,
•
Rehaussement hétérogène avec
présence de signaux d’hémorragie
ou de nécrose.
•
Envahissement vx→ malignité
T1
.
T2
T1+C
DC ≠: hépatocarcinome: rare, enfant+ grand, foie pathologique
Traitement
•
Chimiothérapie néo adjuvante
•
Exérèse chirurgicale .
•
Si exérèse impossible avec normalisation du taux d’ αFP :la
transplantation hépatique est proposée
Hémangiome infantile hépatique
•
Tm vasculaire bénigne : 12 % des Tm hépatiques pédiatriques
•
C’est la tumeur hépatique la plus fréquente jusqu’à 6 mois
•
Masse hypervasculaire éventuellement Calcifiée.
•
Dc anténatal possible
•
Atteinte angiomateuse cutanée associée: 50% ou autre atteinte
viscérale.
•
Deux formes radiocliniques différentes:
• Forme solitaire,
• Forme multinodulaire diffuse
Hémangiome solitaire:
Écho-doppler
•
Masse échogène hétérogène avec zones hypoéchogènes
et calcifications centrales
•
Flux intense au doppler pulsé: Masse hypervasculaire+dilatation de
l’artère hépatique et des veines de drainage
•
D≠: hépatoblastome
.
TDM / IRM:
Comportement superposable à celui des angiomes caverneux de
l’adulte (remplissage en motte centripète, H+S T2 franc)
Temps artériel
-C
Temps
portal
Hémangiome solitaire chez un
nouveau-né de 7 jours
Évolution caractéristique:
Phase de croissance puis tendance naturelle à la régression spontanée +
Calcifications résiduelles
Evolution naturelle d’un angiome : Régression spontanée à 2 ans .
Hémangio-endothéliome diffus : pronostic plus
réservé: Ice cardiaque (shunt gauche-droit)
Écho-doppler:
•
•
•
Foie multinodulaire: nodules hypoéchogènes ou en
cocarde (Dc≠ Sd de pepper)
Signes francs d’hypervascularisation artérielle:
dilatation AH et VSH .
Rechercher des fistules porto-hépatiques ou artérioveineuses
TDM/IRM :
Aspect identique à la forme solitaire.
Traitement : Si retentissement clinique
Médical (corticothérapie, interféron α), Embolisation ,
chirurgie
•
Nourrisson de 4 mois avec
insuffisance cardiaque.
Hamartome mésenchymateux kystique
•
8 % des tumeurs hépatiques de l’enfant
•
Défaut de développement du tissu hépatique
au stade embryonnaire
•
Dc< 2 ans
•
Unifocale ++ Volumineuse
•
Echographie:
•
•
Masse essentiellement kystique, volumineuse,
•
Bien limitée et comportant de fines cloisons.
TDM:
•
•
Rehaussement des cloisons
IRM:
•
Partie solide: hyposignal en T1 et T2.
•
Partie kystique: signal variable (concentration
en protéines du contenu)
Lymphome
•
Lymphome malin non hodgkinien (LMNH), Burkitt+++
•
Âge: Grand enfant: 6-7 ans.
•
Digestif: 40% des LMNH
•
Clinique:
• Masse abdominale + AEG
• Tableau pseudo-appendiculaire
• Invagination intestinale aiguë.
•
2 formes: infiltrante et nodulaire
Échographie:
•
Organomégalie
•
Masse hypoéchogène relativement homogène
•
Envahissement péritoneal fréquent: masses hypoéchogènes étendues
englobant les Vx et refoulant les anses digestives
•
Ep péritonéal fréquent (ponction guidée confirmation cytologique)
Tractus gastro-intestinal:
•
Site le plus fréquemment atteint dans le
LNH.
•
Atteinte iléale distale, colique et
appendiculaire très fréquente
Échographie
•
•
Epaississement pariétal hypoéchogène avec
perte de la différenciation de la paroi.
Masse hypoéchogène hétérogène
TDM: épaississement pariétal digestif avec
adénopathies mésentériques
Foie, rate, reins et pancréas, GG:
Atteinte infiltrante ou nodulaire
Atteinte ganglionnaire
Infiltration rénale diffuse
Lymphangiome kystique
•
Malformation congénitale des vx
lymphatiques
•
6 % des tumeurs bénignes de l'enfant
•
Racine du mésentère ou grand épiploon
•
Siège le plus fréquent: régio iléocæcale.
•
Masse de taille variable, respectant les
parenchymes et se moulant sur les
structures de voisinage
ECHO+++:
•
Formation kystique multiloculaire
anéchogène avec renforcement postérieur
, à parois fines.
•
Cloisons vascularisées au doppler couleur
siègent px de calcification
TDM:
•
Diagnostic topographique pré-opératoire précis
•
Masse de densité liquidienne, multiloculaire, fines cloisons
rehaussées légèrement par le contraste
•
Parfois uniloculaire
•
Si inflammation: densité hétérogène avec épaississement de la
paroi et des cloisons.
•
Si hémorragie intrakystique: contenu hyperdense, Niv liquideliquide.
Lymphangiome kystique uniloculaire
• IRM: H+ST2, cloisons en H-s T1 et T2
• Dc ≠ iel:
• Duplication digestive,
• Volumineux kyste de l’ovaire
• kyste du mésentère
Duplications intestinales
•
Rare: 0,1 à 0,3 % des malformations
•
Grêle (60%)+++
•
Masse kystique tubulaire ou cylindrique
délimitée par une paroi rappelant la paroi
du tube digestif
•
Non communicantes avec l'intestin: 85 %
•
Découverte :
• fortuite en anténatal
• Post natal: Masse abdominale,
vomissements, syndrome occlusif, tableau
d'invagination intestinale aigue chez le
nourrisson
ECHO:
•
masse transonore ou finement échogène, à paroi
régulière stratifiée rappelant la paroi du tube
digestif
•
Contenu plus échogène avec des bulles d’air et des
débris en cas de complication, (hgie, infection)
Opacification digestive:
•
Compression extrinsèque.
•
Opacification de la masse en cas de
communication.
TDM, IRM: peu d’intérêt
Dc ≠iel: kyste de l’ovaire
Lymphangiome kystique uniloculé
Kyste du cholédoque
•
Dilatation fusiforme ou sacculaire du cholédoque
•
♀>♂
•
Dc: Anté ou Postnatal: dl, ictère, masse HC dt ,
Échographie:
Masse kystique arrondie ou fusiforme indissociable
du hile hépatique, indépendante de la VB
+dilatation variable des voies biliaires ± lithiases
biliaires ou intrakystiques
TDM: visualisation d’une structure canalaire (voie biliaire)
branchée sur le kyste
Bili-IRM: pose le Dc, fait le bilan anatomique complet
Diagnostic différentiel :
•
•
Duplication kystique duodénale,
kyste hépatique pédiculé.
Bili IRM: SE rapide T2 ou HASTE
Dilatation du canal cystique (double flèche noire)
VB non dilatée (tête de flèche)
Importante dilatation fusiforme de la VBP (flèche noire)
Masse pelvienne
Fille
1-Pathologie
Garçon
ovarienne
Valves de
Kyste ovarien
l’uretère
kyste dermoide
Tumeur germinale
2- Pathologie
malformative:
Hydrocolpos ou
hydrométrocolpos
postérieur
Méga-vessie
√ sexe
Tératome sacrococcigien
Rhabdomyosarcome
Neuroblastome
1-Pathologie ovarienne:
kyste de l’ovaire
•
Cause fréquente de masse pelvienne chez le NNé: ⅓ des NN
de sexe féminin,
•
Kyste folliculaire en rapport avec une stimulation
hormonale maternelle,
•
Unilatéral++ taille variable,
•
Dc : anté ou post natal

Echo: masse anéchogène, à paroi fine
•
Siège: cavité pelvienne, abdominale
(Dc≠iel : duplication digestive, kyste du mésentère kyste de
l’ouraque).
•
Résolution spontanée
•
Complications:
•
hémorragie intra-kystique
•
torsion ++
•
Sx: contenu échogène, niv liq/liq, cloisons
Tout kyste abdominal ou pelvien chez une fille NNé
est un kyste ovarien jusqu’à preuve du contraire
Kyste tordu Echostructure
hétérogène:
IRM fœtale: kyste ovarien
Tératome ovarien kystique: kyste dermoîde
•
C’est la tumeur ovarienne la plus fréquente de l’enfant.
•
L’âge moyen lors du diagnostic: 9 à 10 ans.
Echographie :
•
Masse de la fossette ovarienne d’échostructure variable, avec des
images échogènes, plages liquidiennes hypo-échogènes, px
calcifications.
Aspects évocateurs:
•
Masse échogène avec atténuation postérieure.
•
Masse kystique contenant une boule arrondie échogène
correspondant à une boule de cheveux.
•
Niveau graisse liquide
•
TDM: meilleur Ex pour la caractérisation de cette tumeur :
Graisse, calcifications, protubérance de Rokitanski.
2-Pathologie malformative:
 Période néonatale:
Hydrocolpos - Hydrométrocolpos.
Hydrocolpos: dilatation kystique du vagin. Si la dilatation s’étend à
l’utérus: Hydrométrocolpos
Cause: Accumulation de secrétions en amont d'une imperforation
vaginale:
• Imperforation de l’hymen+++
• Atrésie ou sténose vaginale,
• Anomalie complexe du sinus uro-génital
 Examen des organes génitaux externes: capital lors l’examen
physique de l’enfant
Echographie:
Formation liquidienne ovalaire inter-vésico-rectale médiane, à grand axe vertical, et
dont le pôle inférieur est masqué par la symphyse pubienne.
Contenu variable anéchogène ou hétérogène avec possibilité d’un niveau liquideliquide.
± distension pyélo-urétérale par compression, ou d’autres anomalies congénitales
associées
TDM et IRM : ne sont pas nécessaires au Dc
Masse de tonalité hydrique intervésico-réctale plus ou moins homogène
à grand axe vertical.
 Fille aux alentours de la puberté:
Hématocolpos :
Douleurs abdominales cycliques + apparition progressive d'une
masse pelvienne chez une fille présentant des caractères sexuels
secondaires normalement développés +
Si aménorrhée primaire: imperforation vaginale
Si aménorrhée secondaire: utérus didelphe avec hemivagin borgne
Toujours penser à la grossesse
Garçon: valves de l’urètre postérieur
•
Premier Dc à évoquer devant une distension vésicale.
•
Echographie: confirme facilement l'origine vésicale de la masse et
le retentissement au niveau du haut appareil.
•
Le diagnostic est souvent évoqué in utéro.
•
UCR: indispensable pour préciser les lésions.
A
Quelque soit le sexe:
Masse liquidienne
Grosse vessie d’origine
variable:
•
•
Masse tissulaire
•
Tératome sacrococcygien+++

Vessie neurologique,
•
Neuroblastome pelvien

Diverticule vésicale
•
Rhabdomyosarcome de la
•
Rhabdomyosarcome de la
vessie
•
Tumeurs osseuses: sarcome
d'Ewing du bassin.
Rein pelvien
hydronéphrotique.
•
Lymphangiome kystique
•
Duplication rectale
•
Méningocèle sacrée
antérieure.
paroi pelvienne ou du
périnée
Tératome sacro-coccigien
•
C’est la tumeur pelvienne la plus fréquente chez l’enfant
•
A la naissance: 90% sont bénignes
•
>1 an: 75% malignes +↑ &FP
•
Dc anténatal ou post natal
•
La masse se développe en arrière du rectum, dans la fesse.
•
Calcifications grossières ou ossifications intratumorales
•
Malformations vertébrale associées
ECHO:
•
Masse rétro-rectale et présacrée hétérogène: zones kystiques,
échogènes et des Ca++
TDM et IRM :Bilan locorégional
• Caractère pluritissulaire
• Étude de la composante graisseuse et des Ca++(TDM)
• Malformations vertébrales
• Extension aux PM fessières
TRT: chirurgie d’exérèse
Masse rétrorectale
et présacrée
hétérogène
2 mois, coupes axiales, coronales et sagittales en T2,
Processus lésionnel de signal hétérogène renfermant des zones de nécrose
CONCLUSION
• Les masses abdomino-pelviennes de l’enfant différent
selon l’âge et le sexe.
•
•
Echo-doppler: premier examen, complétée au choix
par le scanner ou l’IRM  bilan d’extension
locorégional dont dépend l’attitude thérapeutique
Elles sont d’origine
• malformative chez le nourrisson de <6 mois,
• Tumorale (maligne+++) chez nourrisson et petit
enfant
• Lymphome chez grand enfant.
Téléchargement