GONZALEZ Marion RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE FONCTIONNEMENT DES TUBES À NÉON ET SUR L’EFFET LASER Colorés et scintillants sur les enseignes commerciales ou blafards dans notre cuisine ou nos anciennes salles de classe, les tubes néons prennent des formes diverses et variées dans de nombreuses couleurs. Mais en fait, comment fonctionnent-ils? Le mot néon vient du grec néos qui signifie nouveau. Le néon est un gaz rare monoatomique et inerte chimiquement, sa concentration est de l’ordre de 0,001% de l’air. Il est découvert par Sir William Ramsay et Morris Travers en 1897, son symbole est Ne. Ce gaz contenu à faible pression dans un tube muni d’électrodes et préalablement vidé et dégazé va s’ioniser sous l’effet d’une tension [Volts] et il va émettre une lumière rouge. En 1910 les travaux de Georges Claude chimiste français, sur la décharge électrique au travers de gaz enfermé dans des tubes vont aboutir à l’invention du tube luminescent haute tension qui prendra le nom de tube au néon dès son utilisation au Grand Palais en 1910 et pour réaliser des enseignes lumineuses en 1912. La mise au point du tube luminescent au néon et par la suite des tubes fluorescents haute et basse tension est l’aboutissement d’une succession d’inventions et de découvertes au 19ème puis au 20ème siècle. Principe de fonctionnement Néon - (a) : constitution, (b) : éclairage collectif. Le tube fluorescent ou le tube à néon est constitué d'un cylindre de verre qui contient un gaz à basse pression constitué d’un mélange de vapeur de mercure et d’un gaz noble. Lorsqu’on met ce tube sous tension, des électrons sont émis par les deux électrodes de tungstène. Lors de leur trajet au travers de ce tube, ils vont entrer en collision avec les atomes de mercure. Il en résulte une libération d’énergie sous forme de rayonnement ultraviolet invisible, l’être humain n’est pas capable de percevoir ce rayonnement. Il a donc fallu trouver un moyen de rendre ce rayonnement visible. Ce rayonnement va donc être absorbé par une couche fluorescente présente sur la face interne du tube et converti en rayonnement visible. La poudre fluorescente présente à l’intérieur du tube permet de rendre visible ce rayonnement. La température de couleur de la lumière émise dépend de la composition chimique de la poudre fluorescente placée à l’intérieur du tube. Comme toutes les lampes à décharge, le tube fluorescent a besoin pour fonctionner d’un starter, d’un ballast et d’un condensateur pour compenser le mauvais cos φ. Le laser : principe de fonctionnement Un laser est une source lumineuse qui produit un rayonnement monochromatique rectiligne. Le mot laser est l'acronyme de "Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation" ce qui signifie "Amplification de lumière par émission stimulée de rayonnement". Le premier laser a vu le jour en mai 1960, dans un petit laboratoire industriel à Malibu en Californie. Il s’agissait d’un laser à rubis, fonctionnant en impulsions dans le rouge. Son inventeur, Theodore Maiman, cré ait ainsi le premier « maser optique », concré tisant la proposition faite deux ans plus tô t par Arthur Schawlow et Charles Townes de ré aliser un oscillateur optique, sur le modè le des masers inventé s en 1954 dans le domaine des micro-ondes. L’effet laser se manifeste aussi bien dans les solides (lasers à rubis) que dans les liquides (lasers à colorants) et les gaz (laser à argon, à CO2). Le principe physique du laser repose sur l’émission stimulée, principe qui a été décrit en 1917 par Einstein. L’effet laser a sa source au niveau atomique, il fait intervenir trois phénomènes physiques qui décrivent l’interaction d’un atome avec la lumière. - l'absorption : correspond à un atome qui reçoit de l’énergie, il peut passer d’un état n à n’, avec n>n’. L’électron reçoit un photon, il est donc plus excité et peut passer sur un niveau d’énergie supérieur. - l'émission spontanée : l'atome excité peut revenir dans son état initial, appelé « état fondamental », en émettant un photon de même longueur d'onde que celui qu'il avait absorbé pour passer dans l'état excité. Il passe donc d’un état n’ a n, avec n<n’. - l'émission stimulée : lorsqu'un atome déjà excité reçoit un photon, ce photon peut « déclencher » la désexcitation de l'atome. L'atome va alors émettre un deuxième photon, de même longueur d'onde que celui qu'il a reçu, mais aussi dans la même direction et avec la même phase que le premier. L'atome excité joue alors le rôle de « photocopieuse à photons ». Les éléments constitutifs d’un laser sont : -un milieu actif amplificateur, composé d’atomes que l’on va exciter ou pomper. C’est un milieu qui peut être solide, liquide ou gazeux. -un système de pompage permettant de réaliser une inversion de population au sein du milieu actif (excitation extérieur qui demande beaucoup d’énergie) -une cavité optique ou résonateur optique qui va permettre le bouclage du dispositif et qui va imposer au faisceau é mis ses caracté ristiques spatiales (directioon, divergence) et temporelles (spectre de fré quences). Une partie de l’é nergie lumineuse pré sente dans la cavité s’en é chappe : c’est l’é mission du faisceau laser. Pour conclure le laser est l’une des invention les plus marquantes du vingtième siècle avec l’informatique et internet. SOURCES : http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/ressource/eclairage-Delorme.xml Le néo-néon sera écologique par Sebastián Escalón [Journal du CNRS n°197 - 2006] Histoire de l’électricité - De l’ambre à l’électron par Gérard Borvon [Edition Vuibert 2009 Reflets de la physique numéro 21 (2010)/Le Bup n°927 Revue d’histoire des sciences et de leurs applications, tome 16,n°4,1963.