Marcel PAGNOL, La Gloire de mon père, 1957.
Avant de visionner le film
1. Faites des recherches sur l’auteur. Qui est-il ? D’où vient-il ? Quelle est son activité ? Citez ses
œuvres les plus importantes. Quelle haute distinction a-t-il reçue ?
Prenez d’abord des notes ; rédigez ensuite un petit texte en veillant à faire des phrases complètes.
2. Voici un extrait de l’avant-propos de La Gloire de mon père :
« […] ce n’est pas de moi que je parle, mais de l’enfant que je ne suis plus. C’est un petit
personnage que j’ai connu et qui s’est fondu dans l’air du temps, à la manière des moineaux
qui disparaissent sans laisser de squelette. D’ailleurs, il n’est pas le sujet de ce livre, mais le
témoin de très petits événements.
Cependant, c’est moi qui vais rédiger son récit. Il est bien imprudent, vers la soixantaine de
changer de métier. »
Marcel PAGNOL, La Gloire de mon père, Éditions de Fallois, 2004, pp. 7-8.
Qu’en déduisez-vous sur le thème du film que vous allez voir ?
L’adaptation cinématographique d’Yves ROBERT
1. Relevez des indices dans le film qui prouvent que l’action se passe au début du XXe siècle.
(À l’époque, par exemple, l’instituteur vivait avec sa famille dans l’école.)
2. Dans quelle région se passe l’action ? Justifiez votre réponse.
Langue : les formes du discours et les temps du récit au passé
1. Transposez le texte suivant au discours indirect. Aidez-vous du tableau « Du discours direct au
discours indirect, dans un récit au passé » (au verso).
« […] ce n’est plus possible ! s’écria le brocanteur. Il est onze heures juste. Vous êtes tombé dans ce
coup-là : vous n’avez plus le droit d’en sortir. D’ailleurs, je reconnais que vous n’avez pas eu de
chance de venir aujourd’hui. Mais quoi ! À chacun son destin ! Vous, vous êtes jeune et frais, vous
êtes droit comme un i, et vous avez deux yeux superbes : tant qu’il y aura des bossus et des borgnes,
vous n’aurez pas le droit de vous plaindre, c’est cinquante francs !
̶ Bien, dit mon père. Dans ce cas, nous allons décharger ces débris, et nous irons nous servir ailleurs. »
Marcel PAGNOL, La Gloire de mon père (1957), Éditions de Fallois, 2004, p. 63.