Telechargé par Sid Ali RABEHI

EILS SPEC - FRANCAIS

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SPECIFICATIONS TECHNIQUES
EMBALLAGE INDUSTRIEL
-EILS-
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I. LA FONCTION EMBALLAGE
1.1. Définition
La fonction EMBALLAGE est un rôle indispensable de la chaîne logistique de distribution
physique des marchandises.
Dans le cadre de projets de grande envergure destinés au grand export impliquant des
destinations difficiles avec de multiples moyens de transport, manutentions et stockage
correspondants, cette fonction nécessite une approche personnalisée eu égard au projet
à réaliser.
Toute omission à ces principes élémentaires pourra avoir des conséquences sans
commune mesure avec le coût de l’emballage concerné.
De ce fait, la conception, la fabrication et la mise en œuvre des emballages doit être
l’affaire de spécialistes, les emballeurs industriels.
1.2. Rôle
L’objectif premier de l’emballage est de faciliter les opérations logistiques.
L’emballage retenu devra proposer le meilleur compromis entre les problèmes générés
par le circuit logistique et la nécessité de conserver une traçabilité de la mise à disposition
du matériel à emballer jusqu’à son point d’arrivée sur site final.
Le Fournisseur du matériel devra analyser les risques créés par les contraintes du circuit
logistique face à la sensibilité du matériel afin de permettre à l’Emballeur Industriel de
proposer l’emballage adapté avec le maximum de protection requis.
Il est indispensable d’associer le professionnalisme et l’expérience de l’Emballeur
Industriel à la connaissance technique du Fournisseur sur le matériel livré.
En règle générale, l’ensemble des conditionnements et des emballages tiennent compte
des conditions de transport (Route – Fer – Mer – Air), de transbordement, de manutention
et d’environnement non prévisibles.
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1.3. Les types d’emballage
1.3.1. DESCRIPTIF DES TYPES D’EMBALLAGE (PROCTECTION MECANIQUE)
NOTA 1: Les descriptifs repris ci-dessous s’appliquent pour des emballages tous modes de
transport. S’agissant des envois par voie aérienne, l’ensemble des acteurs de la chaine
logistique ont la responsabilité de fournir des emballages les moins lourds possibles. Il
conviendra donc de privilégier l’usage du contreplaqué (à titre indicatif en épaisseur 10
mm 4,5 kgs/m2 contre 12 kgs/m2 en planches d’une épaisseur 18 mm) de manière à
réduire le poids global à transporter. Les dimensions devront être calculées au plus juste,
ce mode de transport taxant fortement les envois volumineux.
NOTA 2: La description d’un type d’emballage correspond à la protection mécanique qui
sera mise en œuvre pour protéger les équipements.
NOTA 3 : L’ensemble des emballages doit répondre aux exigences de la norme de
traitement préalable des bois NIMP 15. Ce traitement comporte un chauffage Haute
Température (56 C° minimum) de tous les bois composant les emballages. Les panneaux
de contreplaqué et d’OSB de par leur fabrication sont déjà conformes à la norme énoncée.
Ce traitement doit être signalé dans tous les cas sur les emballages par le biais d’un
pictogramme standardisé dans lequel apparaissent les agréments des opérateurs de
traitement. Il n’y a plus aucune obligation de production de certificat phytosanitaire à cet
effet.
→ Berceau et socle (Catégorie 1 SEI)
Les berceaux et les socles sont généralement réalisés à l’aide de bois de forte section
réunis ensemble par clouage ou boulonnage ou encore de conception métallique.
Des ferrures, plats métalliques ou sangles textiles permettent le bridage des
matériels sur leurs berceaux ou socles.
En fonction du poids net à supporter, les berceaux sont simples, doubles, ou triples.
Suivant la nature du matériel, les berceaux peuvent recevoir un socle ou un plateau.
La charge répartie au sol ne doit pas dépasser 10T/M2 (Rapport de la masse brute
sur la projection de la surface portante au sol par l’emballage). La charge de
compression sur le bois doit être inférieure à 10KG/cm2.
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→ Fardeau et palettisation (Catégorie 2 SEI)
Le fardeau peut être constitué de dispositifs tels que :

Feuillard ou fil de fer ceinturant le matériel (Ce moyen est utilisé pour les
fardeaux d’un poids peu important (inférieur ou égal à 3 T net / colis)

Fers en U ou pièces de bois reliées par des tiges filetées avec écrous

Profilés soudés, etc…
Le choix du fardeau permet la manutention directe des matériels
autoporteurs. Certains matériels peuvent nécessiter l’utilisation de fardeaux
spéciaux qui font l’objet d’une étude particulière.
Les dimensions du support doivent dépasser de 5 à 10 cm les dimensions du
matériel afin de le protéger mécaniquement.
→ Emballage en caisse bois Claire-voie (Catégorie 3 SEI)
Il s’agit de caisses composées d’un plateau en partie basse et de parois et couvercle
ajourées (à 50 % au maximum soit une planche sur deux) appelées communément à
claire-voie.
 Les structures et les épaisseurs des bois doivent être définies en fonction des
matériels, de leurs dimensions, de leur poids net et des contraintes du circuit
logistique,
 L’immobilisation est effectuée au moyen de calages appropriés à la nature du
matériel de manière à le rendre solidaire de la caisse,
 La conception des caisses doit permettre au matériel de supporter toutes les
phases du circuit logistique (transport, manutention, stockage).
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→ Emballage en caisse bois plein (Catégorie 4 SEI)
Les caisses seront réalisées :
-
en bois scié
en contreplaqué (CTP)
en OSB 3 ou OSB 4 (Oriented Strand Board) – L’indice correspond à la résistance
à l’humidité du produit).
Les structures et les épaisseurs des bois et panneaux doivent être définies en
fonction des matériels, de leurs dimensions, de leur poids net et des contraintes du
circuit logistique.
L’immobilisation est effectuée au moyen de calages appropriés à la nature du
matériel de manière à le rendre solidaire de la caisse.
La conception des caisses doit permettre au matériel de supporter toutes les phases
du circuit logistique (transport, manutention, stockage).
→ Emballage en caisse carton (Catégorie 5 SEI)
Emballage carton destiné au circuit de distribution sans risque d’exposition à
l’humidité. Les emballages cartons sont palettisables afin d’assurer une manutention
simple et facile tout au long de la chaine logistique.
Les structures et épaisseur de carton (double, triple- cannelure, etc.) sont définies en
fonction des dimensions et masse des pièces à emballer.
L’immobilisation est effectuée au moyen de calages appropriés avec possibilité de
protection mécanique et/ou physico-chimique.
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→ Autre emballage (Catégorie 6 SEI)
Emballage constitué à partir de tous autres matériaux que le bois, le contreplaqué ou
le carton (hors conteneur maritime), tel que les caisses plastiques, métalliques ou
composites.
Les structures sont à adapter en fonction du type de bien à emballer et des
applications diverses. L’immobilisation est effectuée au moyen de calages appropriés
à la nature du matériel. La conception des emballages doit permettre au matériel de
supporter toutes les phases du circuit logistique (transport, manutention, stockage).
→ Emballage en tourets (Catégorie 7 SEI)
Support bois ou métallique soudé destiné à accueillir du câble, des ombilicaux. La
protection s’effectue par le biais d’un douvage bois (coffrage de planches jointives
juxtaposées clouées et feuillardées) ou métallique.
Ce mode d’emballage est mis en œuvre directement par le fournisseur (s’inscrit dans
le processus de fabrication). L’intervention de l’EMBALLEUR INDUSTRIEL se limite le
plus fréquemment à la fourniture et mise en place du douvage et/ou le
regroupement de tourets de petits diamètres en caisses claire-voie (catégorie 3 SEI)
ou en caisses pleines (catégorie 4 SEI).
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→ Emballage en conteneurs maritimes (Catégorie 8 SEI)
Cette catégorie d’emballage concerne les conteneurs maritimes aux dimensions et
système de fixation standardisés et permettant une manutention simple et efficace
tout au long de la chaine d’approvisionnement des marchandises.
Les conteneurs se distinguent par 2 différentes longueur 20’’ et 40’’ mais aussi par
leur type :




Dry : conteneur fermé
Open Top : conteneur à toit ouvrant, généralement bâché pour
empotage vertical
Flat : conteneur plat permettant un aménagement spécifique et un
dépassement des dimensions en terme de hauteur et largeur
High Cube : avec une hauteur plus grande qu’un conteneur Dry (30cm)
Le recours à l’usage de conteneurs maritimes, dans le processus de livraison des
équipements d’un projet, impliquent sur les emballages à réaliser les conséquences
reprises ci-dessous :


Fabrication des emballages intégrant les dimensions maximales
intérieures du conteneur maritime (passage des portes) (cf.
http://www.iso.org)
Répartition homogène de la charge
L’immobilisation et l’arrimage à l’intérieur du conteneur sont effectués au moyen de
calages appropriés à la nature du matériel, tel que bois, sangles, sacs gonflables,
feuillards acier, câbles ou chaînes avec tendeurs etc…
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→ Capotage-Habillage (Catégorie 9 SEI)
Cette catégorie définit un emballage avec mise en place d’une structure permettant
la manipulation de l’ensemble par la pièce elle-même. L’emballage a pour fonction
d’assurer une protection visuelle et contre les projections extérieures.
Le capotage/habillage est le plus souvent composé de panneau de contreplaqué.
→ Généralités concernant les caisses catégories 3 et 4
→ Dispositif de manutention
La conception des emballages doit permettre un passage aisé des moyens de levage
tels que fourches de chariot élévateur ou élingues. Le tableau ci-dessous
communique les hauteurs devant être respectées fonction des poids bruts des colis
concernés.
Dispositif de préhension
MASSE BRUTE DE L'EMBALLAGE
De 100 à 5 000 KG
De 5 000 à 15 000 KG
Au-delà de 15 000 KG
DISPOSITIFS
HAUTEUR (mm)
H ≥ 95
H ≥ 120
H ≥ 140
LARGEUR (mm)
Dans tous les cas, la
largeur sera au moins
égale à la hauteur
→ Centre de gravité
Le centre de gravité doit apparaître lorsqu’il est déporté de plus de 20% par rapport au
centre de l’emballage (Exemple : Colis de 6 M de long, centre de gravité normal à 3 M, centre
de gravité réel 4 M).
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1.3.2. LES PROTECTIONS
On en dénombre treize qui interviennent dans l’ordre repris ci-dessous.
1.3.2.1. LA PROTECTION MECANIQUE (CATEGORIES 1 A 9 SEI)
La protection mécanique a pour objet d’isoler le matériel de son environnement
logistique extérieur.
Celui-ci se présente sous la forme de contraintes statiques et dynamiques, soit :
o
De compressions provoquées par le gerbage (superposition des colis),
o
De flexions, torsions ou cisaillements provoqués par le gerbage, la
manutention et le transport,
o
D’abrasions provoquées par les frottements dus aux transports,
o
De chutes d’objets tiers sur les colis pendant toute la durée du cycle
logistique,
Les contraintes mécaniques subies par les matériels emballés sont extrêmement
variées ; elles se présentent sous la forme de phénomènes aléatoires.
La chaîne logistique que suit l’emballage comprend :
o
Les stockages en usine,
o
Les opérations de chargement lors de l’expédition,
o
Les transports de pré et post acheminement (Routiers majoritairement),
o
Les transports principaux de longue distance (maritimes, aériens, fluviaux),
o
Les manutentions et les stockages intermodaux,
o
Les manutentions et les stockages à l’arrivée,
o
Les stockages intermédiaires et les morcellements de charge imposés par la
distribution.
Les agressions mécaniques les plus importantes sont subies par les emballages lors
des manutentions. Elles dépendent des moyens matériels utilisés et de la
qualification des exécutants.
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1.3.2.2. LA PROTECTION PHYSICO-CHIMIQUE (INDICES A, B, C & BA18 DU SEI)
Le choix du produit de protection est fait en fonction :
 Du matériel à protéger,
 Des conditions climatiques,
 Des conditions de stockage et de sa durée.
Différents types de protection sont à noter :
 La protection de contact anticorrosion (ex : graisse de protection, huile, film
de protection).
 La protection contre la pluie et les eaux de ruissellement (Etanchéité &
Imperméabilité).
 La protection par barrière étanche déshydratée (Etanchéité à la vapeur
d’eau, anticorrosion, toute autre protection contre les agents de dégradation
comme la poussière, air marin, vent de sable, etc.…).
1.3.2.3. LA PROTECTION DE CONTACT (INDICE A SEI)
Cette protection consiste à mettre en œuvre par contact direct sur le matériel un
ou plusieurs produits du tableau ci-après extraits de la spécification US MIL P 116.
PRODUITS DE PROTECTION DE CONTACT
TYPE
P.1
P.2
P.14
P.15
P.17
PRODUIT UTILISE
Film de prote ction mince (dur et sec, application à froid)
Film de prote ction mince (mou, application à froid)
Film de prote ction mince déplaçant l'eau (film mou, application
à froid)
Graisse de protection lé gè re (film mou, application à chaud)
Huile de prote ction moyenne (application à froid)
Huile de prote ction très lé gère , déplaçant l'eau (application à
froid)
Huile de prote ction des mote urs
Graisse de protection (application sur de mande)
Emulsion de cire (film mince)
Prévention de corrosion (maté rie l de manutention e t
é quipe me nts alime ntaire s), non toxique
Huile de prote ction des système s hydraulique s
Huile de prote ction des instrume nts aé ronautiques
P.18
Inhibiteur volatile de corrosion
P.19
P.20
Film de prote ction mince (transpare nt, non collant)
Huile de lubrification, contact inhibiteur en phase vapeur VCI
Film de prote ction mince déplaçant l'eau (mou, à froid, faible
tension supe rficielle)
P.3
P.6
P.7
P.9
P.10
P.11
P.13
P.21
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NORMES / SPECIFICATIONS
MIL-C-16173, Gr.1
MIL-C-16173, Gr.2
MIL-C-16173, Gr.3
MIL-C-11796, Class.3
MIL-L-3150
VV-L-800
MIL-L-21260
MIL-G-10924,MIL-G-23827
MIL-W-3688
MIL-C-10382
MIL-H-6083
MIL-H-6085
MIL-P-3420, MIL-B-22019
MIL-B-22020ou MIL-I-22110
MIL-C-16173, Gr.4
MIL-P-46002
MIL-C-16173, Gr.5
1.3.2.4. ETANCHEITE A L’EAU DE PLUIE ET IMPERMEABILITE A L’EAU DE RUISSELLEMENT
(INDICE B SEI)
 Protection par sachet soudé étanche à l’eau (cas des petites pièces) ou par
housse POLYETHYLENE étanche non soudée non déshydratée.
 Protection par housse rétractable (housse polyéthylène chauffée) qui
permet une imperméabilité à l’eau de ruissellement sans étanchéité.
 Protection par double couvercle ; il est composé de la façon suivante :
-
Le couvercle lui-même en bois jointif ou panneau contreplaqué
(Hors OSB)
Il est doublé d’un film polyéthylène maintenu par un panneau
contreplaqué de fibres ou de particules résistant à l’humidité ou
tout autre produit résistant aux contraintes suscitées, tels que
panneaux plastiques alvéolaires (ex : AKYLUX).
1.3.2.5. PROTECTION PAR BARRIERE ETANCHE DESHYDRATEE (INDICE C SEI)
→ Etanchéité à la vapeur d’eau
Cette protection a pour but d’amener et de maintenir le taux d’humidité audessous d’un certain seuil (5 g d’eau par M3 emballé à une température
extérieure 15°C) à l’intérieur de l’enveloppe d’étanchéité pendant les phases de
transport & de stockage du matériel. La durée de vie de cette protection doit
être de douze mois à la date de réalisation de l’emballage (date de fin
d’emballage devant apparaître sur les colis).
Le produit devant être mis en œuvre devra être un complexe thermosoudable
présentant une perméabilité à la vapeur d’eau inférieure à 0,3g/M2/24heures,
conforme aux normes NF H 00-310 ou US MIL PRF 131J.La mise en place de la
housse sera complétée par l’adjonction de sachets déshydratants. Le sachet
déshydratant doit être conforme aux normes US MIL D 3464 ou NF H 00-320 –
NF H 00-321 ou DIN 55473.
Le tableau de correspondance repris ci-dessous permettra d’adapter la quantité
de déshydratants aux contraintes climatiques de la zone de destination.
TABLEAU DE CORRESPONDANCE
Emballage
6 Mois
12 Mois
24 Mois*
Facteur de
climat /
moyen
Conditions européennes
P*
P*
T
F= 1,00
Conditions maritimes et
autres
P*
T
T
F= 1,50
Conditions tropicales
T
T
T
F=2,50
* Sur option - Négociable avec le donneur d'ordre
T = THERMOSOUDABLE
P = POLYETHYLENE
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1.3.2.6. PROTECTION PAR SYSTEME ANTICORROSION VCI (INDICE BA18 SEI)
Le principe de fonctionnement des produits anticorrosion : Le terme VCI signifie
Inhibiteurs de Corrosion en phase Vapeur. Le mode d’action de la protection VCI
est le même que celui de la naphtaline. En effet, placé dans un espace clos, un
émetteur va diffuser un gaz VCI qui va se déposer sur les surfaces métalliques
d’un matériel quel qu’il soit, pour bloquer la corrosion.
PRINCIPE GENERAL D’ACTION :
 Vaporisation des molécules VCI
 Saturation du volume d’air intérieur
 Au contact de l’humidité les molécules se dissolvent et se transforment en
ions. Les ions VCI se condensent sur la surface du métal.
 Les ions attirés par les cristaux du métal forment un mince film invisible
bloquant la réaction d’oxydation.
L’objectif est d’empêcher les molécules VCI de s’échapper de l’emballage et non
pas d’empêcher l’air ou l’humidité de pénétrer. Il n’est donc pas nécessaire de
thermosouder l’emballage. Il suffit d’agrafer ou de scotcher l’emballage en
veillant à assurer l’intégrité de la fermeture pendant le transport ainsi que la
protection contre d’éventuels ruissellements ou déchirures. Dans le cas d’une
déchirure de la housse VCI, l’intégralité de la protection anticorrosion n’est pas
remise en cause. Il est aussi important de veiller à ne pas avoir d’obstacle entre
le film VCI et les surfaces à protéger (pas d’insertion de film à bulle, ni de carton
sauf s’ils sont eux-mêmes enduits de molécules VCI.)
Voir Annexe N° 1–PLANISPHERE CLIMATIQUE
1.3.2.7. PROTECTION ANTICHOC ET ANTIVIBRATOIRE (INDICE D SEI)
Les procédés mis en œuvre ont pour objectif d’isoler le matériel des vibrations
et chocs extérieurs et sont déterminés en fonction des fragilités connues. La
méthode la plus courante consiste à disposer des amortisseurs en mousse
compacte sur tous les axes.
1.3.2.8. PROTECTION THERMIQUE (INDICE E SEI)
Ces protections sont utilisées lorsque le matériel emballé ne peut dépasser un
certain seuil de température mais aussi, lorsque celui-ci est hautement sensible
aux variations de température. Afin de réaliser un emballage optimal, il convient
de prendre en compte la moyenne des températures, les dimensions, masses et
volumes du matériel.
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1.3.2.9. PROTECTION CONTRE LES PRESSIONS ET DEPRESSIONS (INDICE F SEI)
Ces protections sont utilisées lorsque le matériel emballé est hautement
sensible aux variations de pression atmosphérique notamment lorsque le circuit
logistique inclus un acheminement par voie aérienne. Ces protections sont
réalisées au moyen de conteneur ou housse étanches équipés de valves
d’égalisation de pression.
1.3.2.10.
PROTECTION CONTRE LES ELEMENTS EXTERIEURS « VIVANTS » (INDICE G SEI)
La protection contre les corps vivants qui peuvent s’introduire dans l’emballage ;
cette protection s’applique notamment lorsque l’emballage est à destination de
zone tropicale et/ou très humide. La protection s’effectue au moyen de produits
pulvérisés adaptés sur l’emballage ou le produit à conditionner et la pose de
grille sur l’ensemble des systèmes d’aération de l’emballage.
1.3.2.11.
PROTECTION CONTRE LES PHENOMENES ELECTROSTATIQUE (INDICE H SEI)
La protection contre les phénomènes électrostatiques permet d’empêcher
l’altération du produit par des facteurs électromagnétiques extérieurs. Cette
protection s’effectue au moyen de film plastique traité spécialement à cet effet.
1.3.2.12.
PROTECTION PAR INERTAGE (INDICE I SEI)
La protection par inertage a pour but de remplacer l’air contenue dans un
emballage par un gaz neutre tel que l’azote afin de prévenir les risques
d’oxydation. Cette protection s’applique notamment aux matériaux hautement
sensibles à la présence d’air dans l’atmosphère et ayant une réaction
d’oxydation très rapide au contact de celle-ci.
1.3.2.13.
PROTECTION INGNIFUGE (INDICE J SEI)
Cette protection permet de réduire le risque d’inflammation des produits
emballés mais aussi des emballages par le traitement de l’emballage et des
matériaux qui le composent contre les risques d’inflammation.
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1.4. Choix du type d’emballage
1.4.1.
PRINCIPES
Le choix du type d’emballage tient compte des caractéristiques du produit :









Nature
Présentation (monobloc, vrac…)
Dimensions à nu
Masse nette
Centre de gravité
Fragilité aux contraintes physico-chimiques et mécaniques
Possibilités de préhension
Possibilités d’immobilisation
Possibilités de regroupement
Et des contraintes liées à l’environnement logistique :
 Conditions de manutention et de levage
 Conditions de transport
 Dimensions et poids admissibles dans les ensembles routiers, ferroviaires,
conteneurs maritimes, cales de navire, soutes d’avion
 Conditions climatiques des pays traversés au cours du transport et des pays de
destination
 Conditions de stockage sur le site du projet
L’ensemble de ces paramètres permet de déterminer le type d’emballage adéquat.
1.4.2.
QUEL TYPE POUR QUEL MATERIEL ?
En règle générale, la catégorie d’emballage se définit en accord avec ;
 Le Client final,
 Le Fournisseur du matériel,
 L’Emballeur.
o
BERCEAUX (CATEGORIE 1 SEI)
Matériels non fragiles, de poids et d’encombrement importants, ne nécessitant pas de
protection mécanique ni physico-chimique particulière (Ballons, échangeurs, réservoirs,
tôles cintrées, tubes de gros diamètre, etc…).
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o FARDEAUX (CATEGORIE 2 SEI)
Matériels non fragiles, ne nécessitant pas de protection mécanique ni physico-chimique
particulière (Tuyauteries de diamètre moyen, charpentes droites, tôles plates).
o
CAISSES A CLAIRE-VOIE (CATEGORIE 3 SEI)
Matériels nécessitant une protection mécanique ou de faibles volumes interdisant
l’utilisation des catégories 1 et 2 (Tuyauteries de petit diamètre et/ou revêtus, charpentes
ouvrées et/ou peintes, tôles peintes et /ou revêtues, passerelles, garde-corps, etc.…).
o
CAISSE PLEINE SANS PROTECTION PHYSICO-CHIMIQUE (CATEGORIE 4 SEI)
Matériels nécessitant une simple protection mécanique aux chocs (Petites charpentes
démontées ou non, boulonneries, petite tuyauterie fragile, raccorderie, etc.…).
o
CAISSE PLEINE AVEC PROTECTION DE CONTACT (CATEGORIE 4a)
Matériels nécessitant une protection mécanique et/ou physico-chimique (Eléments de
mécanique générale, brides, robinetterie, vannes, pompes sans moteur, ventilateurs sans
moteur, aéroréfrigérant etc.…).
o
CAISSE PLEINE AVEC HOUSSE POLYETHYLENE (CATEGORIE 4b SEI)
Matériels nécessitant une protection mécanique et une étanchéité aux eaux de
ruissellement (Réfractaires, matériaux d’isolation, skids de process, tôles de bardage,
réducteurs, échangeurs de température, etc.…).
o
CAISSE PLEINE AVEC BARRIERE ETANCHE ET DESHYDRATANT (CATEGORIE 4c
SEI)
Ensemble nécessitant une protection mécanique et physico-chimique (Ensemble
mécaniques, moteurs, armoires électriques, armoire protection cathodique, pompes,
vannes, ventilateurs avec moteur, matériel protection incendie, matériel informatique de
bureau).
o
CAISSE PLEINE AVEC BARRIERE ETANCHE
AMORTISSEMENT (CATEGORIE 4d.c SEI)
DESHYDRATANTS
ET
Matériel nécessitant une protection mécanique avec amortissement et une protection
physico-chimique (Matériel de laboratoire, électronique, instrumentation, etc.…).
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o
CAISSE PLEINE AVEC PROTECTION PAR FILM IMPREGNE D’UN INHIBITEUR DE
CORROSION EN PHASE VAPEUR (CATEGORIE 4ba18 SEI)
Matériel nécessitant une protection mécanique et une protection contre la corrosion
(matériel métallique).
o
CAISSE CARTON (CATEGORIE 5 SEI)
Emballage carton palettisable destiné à accueillir du matériel divers de petites et moyennes
dimensions avec un poids faible.
o
AUTRE EMBALLAGE (CATEGORIE 6 SEI)
Emballage composé de tout autre matériau que le bois ou carton, destiné à la protection
des biens de valeur, à des conditions climatiques extrêmes ou à un circuit logistique
extrême, etc…
o
TOURETS (CATEGORIE 7 SEI)
Support bois ou métallique soudé destiné à accueillir du câble, des ombilicaux. La
protection s’effectue par le biais d’un douvage bois (coffrage de planches jointives
juxtaposées clouées et feuillardées) ou métallique.
o
CONTENEURS MARITIME (CATEGORIE 8 SEI)
Destinés à l’emballage de toute sorte de matériels
o
CAPOTAGE-HABILLAGE (CATEGORIE 9 SEI)
Destiné à la protection de très gros matériels de poids et dimensions importants dont la
manutention s’effectue par la structure elle-même.
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1.5. Le marquage et le code de stockage
Les marquages des emballages collectifs de transport ou d’expédition sont exécutés
directement sur l’emballage avec une encre noire ou tout autre procédé résistant aux
intempéries. L’emploi de plaques métalliques protégées, plastiques ou plastifiées est autorisé
ou tous autres procédés résistant aux intempéries. Leur fixation doit faire l’objet d’une
attention particulière.
Sa lisibilité dans le temps est primordiale pour le repérage à destination avant le prélèvement
du matériel pour installation.
En règle générale, on définit un plan de marquage selon modèle ci-après :












X
XX
XXX
XXXX
Nom du fournisseur
Nom et référence du projet
Nom du destinataire
Destination finale
Numéro d’affaire ou de commande
Numéro de colis
Poids nets et bruts : KG
Dimensions (L X l X H) : CM
Centre de gravité pour les colis de plus de 15 tonnes métriques
Code stockage
Référence de l’embarquement
Marquages de stockage :
Caisse ou colis pouvant être stocké à l’extérieur
Caisse ou colis pouvant être stocké sous bâche
Caisse ou colis pouvant être stocké dans une pièce couverte ou fermée
Caisse ou colis pouvant être stocké dans une pièce avec air-conditionné
On complètera par les symboles graphiques conventionnels et les symboles
d’avertissement sur les colis définis selon les normes NF ISO 7000.

Colis fragile à manipuler avec soin

Pas d’utilisation de crochets

Haut, bas

Pas d’exposition à la chaleur

Pas d’exposition à l’humidité

Centre de gravité

Points d’élingage

Symboles internationaux d’avertissement
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ANNEXE A :
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