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Membre pelvien cinésio 4

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Membre pelvien – Cinésiologie
Points axes/plans si nécessaire
1) Coxo-fémorale
L’articulation de la hanche est une énarthrose très emboitée, solide et mobile.
Elle permet 3 degrés de liberté. (DDL)
La hanche met en rapport la tête fémorale et l’acétabulum. Cette tête est enchâssée, maintenue en place
par le labrum, la pression atmosphérique assure en grande partie la coaptation articulaire.
Le complexe ligamentaire est extrêmement fort (peut résister à une traction de 500kg), tendu en position
debout.
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Flexion
Définition : C’est le mouvement le plus important de l’articulation. La flexion amène la face antérieure de la
cuisse vers la paroi abdominale
Position anatomique de référence
Plan sagittal
Axe transversal passant par le centre de courbure de la tête fémorale
Amplitude F° : flexion active 90° passive 120° genou tendu, flexion active 120° passive 145° genou fléchi
Mécanisme : La tête fémorale roule dans l’acétabulum. Au cours de la flexion, la capsule et les ligaments
antérieurs se relâchent, tandis que la capsule et les ligaments postérieurs se tendent.
Muscles moteurs : grande amplitude pour la course et le saut : IlioP + TFL + S + Dt de la cuisse,
petite amplitude pour mvts d’oscillation comme la marche : PF + Pectiné
Limites : Muscles ischio-jambiers, système capsulo-ligamentaire postérieur tension des muscles extenseurs
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Extension
Définition : Mouvement limité du fait que la position debout est déjà une position d’extension du membre
inférieur, c’est donc un mouvement d’hyperextension.
Amplitude E° : active 10°, passive 30°
Mécanisme : roulement de la tête fémorale dans l’acétabulum
Muscles moteurs : GF + MF + GADD + SM + BF + ST
Limites : enroulement des ligaments autour de la tête fémorale, surtout le ligament ilio-fémoral, (c’est lui
qui retient le corps projeté en arrière). Tension des muscles fléchisseurs
RQ : Le GF n’est pas le muscle de la station debout car il est relâché lorsque la position verticale est acquise,
il joue un rôle important dans le redressement du tronc dans les attitudes susceptibles d’entraîner la chute
du corps vers l’avant. (marche saut..)
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ABD
Définition : L’abd est souvent associée à la RE et E° permettant l’adaptation du membre inférieur à la
locomotion en terrain escarpé.
Plan Frontal, axe horizontal et antéro-postérieur passant par le centre de courbure de la tête fémorale.
Amplitude : 50°, peut atteindre 145° grâce à des déplacements complémentaires du bassin et de l’autre
membre inférieur
Mécanisme : la cuisse s’élève latéralement, la tête fémorale glisse de haut en bas dans l’acétabulum
Limites : partie inférieure de la capsule, tension des ligaments ilio-prétrochantérien et pubo-fémoral. Butée
osseuse du col fémoral sur le labrum. Tension des muscles adducteurs.
Muscles moteurs : MF + GF fx sup + PF + TFL les muscles abducteurs sont puissants.
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ADD
Définition :
Amplitude : 20° en raison de la rencontre des deux cuisses, mais peut atteindre 55° avec une flexion associée.
Mécanisme : la cuisse s’élève médialement, la tête glisse de bas en haut.
Limites : tension du faisceau ilio-prétrochantérique (faisceau sup de l’iliof) tension des mm abd
Muscles moteurs : nombreux mais moins puissants que les ABD. G ADD + L ADD + C ADD + GF fx inf + P + G
RQ : en appui bipodal l’équilibre transversal du bassin est assuré par les add et abd, en appui monopodal le
bassin a tendance à basculer de l’autre côté, c’est la puissance du MF qui maintien l’équilibre aidé du TFL.
RQ : la position d’instabilité de l’articulation est ADD + RI + F° (jambes croisées)
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Rotation latérale ( amplitudes corrigées, c’est bien la RE qui est plus importante)
Plan horizontal, axe vertical qui part du centre de la tête fémorale et descend jusqu’à la face externe du
condyle interne.
Amplitude : genou tendu 37°, fléchi 60°
Mécanisme : la tête fémorale se porte vers l’avant dans l’acétabulum.
Limites : tension des ligaments antérieurs ilio et pubofémoral, mm RE
Muscles moteurs : IlioP + GF + MF fx post + Piriforme + Obturateur I + CF (pelvitrochantériens++)
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Rotation interne
Amplitude : genou tendu 13° genou fléchi 40°
Mécanisme : la tête fémorale glisse d’avant en arrière
Limites : tension des lig ischio fémoral
Muscles moteurs : MF fx ant + PF + TFL
Mouvement de circumduction combine tous ces mouvements, le fémur tourne autour d’un axe oblique en
bas avant dehors.
2) Genou
Très mobile, trochléenne, surfaces articulaires partiellement concordantes ; dont les ligaments ont un rôle
de contrôle de la cinématique.
1 DDL
Position anatomique de référence
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Flexion
Définition : mouvement capital pour la marche, associé à la f/e de la cuisse au cours de la phase de
suspension. F°/E° du genou jamais pures. Le condyle interne du fémur est plus long que l’externe, pour
compenser cela lors du mouvement de roulement/ glissement des condyles dans les cavités glénoïdales du
tibia, une R° associée est nécessaire.
Plan sagittal, axe transversal à travers les condyles fémoraux
Amplitude : 130° active, 150° passive
Mécanisme : En F° les 10 premiers degrés, les condyles fémoraux roulent sur les surfaces du tibia vers
l’arrière. Puis ils vont glisser vers l’avant. Le LCAE empêche le mouvement de roulement et fait glisser les
condyles. Les ménisques sont attirés vers l’arrière, ils ont un rôle de cales. L’irrégularité des condyles
entraine une RI de 20° en fin de mouvement (à partir de 100°). Les ligaments collatéraux sont détendus.
Limites : rencontre des faces postérieures de la jambe et de la cuisse. La synoviale est chassée vers l’arrière,
mettant en tension le SM+ tension app extenseur
Muscles moteurs : Ischios + S + Gastrocnémiens quand ils prennent le point d’appui sur le pied
RQ lors de la marche, les muscles fléchisseurs du membre portant agissent sur le bassin, le redressant
empêchant le déséquilibre alors que sur le membre oscillant ils agissent sur le genou, permettant de soulever
la jambe et le pied.
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Extension
Définition : mouvement principal du genou dans l’acquisition de la posture bipodale. Etend la jambe sous la
cuisse, verrouille l’articulation s’opposant ainsi à la flexion passive qu’entrainerait l’action de la pesanteur.
Mécanisme : phénomène inverse, les condyles roulent vers l’avant et glissent vers l’arrière, le LCPI fait glisser
les condyles vers l’arrière. Les ménisques sont attirés vers l’avant, les ligaments collatéraux se tendent. Il y a
une RE associée, conséquente à la RI induite en F.
RQ : en cas de lésion du LCPI, comme il fait glisser vers l’arrière il permet que le fémur ne bute pas trop sur
la patella, sans ce lig trop de contrainte sur la rotule entrainant des dlrs à la fatigue.
Muscles moteurs : Q
Limites : verrou de l’appareil extenseur, tension coques condyliennes, MM fléchisseurs. La tension des
gastroc chasse la synovie vers l’avant dans le cul de sac sous q.
Rôle de la patella :
Elle agit telle un chevalet sur l’app extenseur du genou, elle éloigne le tendon Q al de l’axe du mouvement,
elle reporte sa force de traction en avant et accroit ainsi son efficacité sur l’extension.
Stabilité du genou antero post, en F° : lig croisés, en E° : collatéraux + tendon Q al sur patella + retinaculum
Stabilité transversale TIT+LCF / patte d’oie + LCT / expansions des vastes / retinaculum
Stabilité rotation : direction opposes des lig X et des lig collat + tubercules intercondylaires (butée)
3) Cheville (talo-crurale)
Cette articulation assure la transmission des forces qui s’exercent sur le membre inférieur dans la posture
verticale et au cours de la locomotion. Trochléenne.
1 DDL
Elle présente cependant une certaine souplesse grâce aux articulations tibio-fibulaires distale et proximale.
Le tibia et la fibula pouvant s’écarter légèrement lors de la flexion dorsale.
Plan sagittal
Axe horizontal et transversal, légèrement oblique en dehors et en arrière de telle sorte qu’il passe au sommet
de la malléole latérale et un peu en arrière du sommet de la malléole médiale : c’est l’axe de la trochlée du
talus.
RQ : l’axe du pied est perpendiculaire à cet axe, donc les pieds ne sont pas exactement parallèles.
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Flexion
Amplitude F° : 20°
Mécanisme : la flexion dorsale amène le dos du pied en direction de la face antérieure de la jambe. La
trochlée du talus glisse d’arrière en avant et vient se loger dans la mortaise des malléoles tibio-fibulaire.
Limites F° : LLE (fx post) + LLI (fx post)+ T sural + tensions des muscles latéraux de la jambe (fibulaires) +
partie postérieure de la capsule + butée du col du talus sur le bord ant du pilon tibial
Muscles moteurs : TA +secondairement LEO + LE1
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Extension
Amplitude E° : 40°
Mécanisme : la pointe du pied se baisse et le pied tend à se mettre dans le prolongement de la jambe. La
trochlée du talus glisse de l’avant vers l’arrière.
Limites : LLE fx ant + LLI fx ant + tensions muscles antérieurs de la jambe + partie ant de la capsule
Mm moteurs : T sural + secondairement les muscles profonds postérieurs de la jambe
Le Triceps sural est 5 fois plus puissant que les muscles fléchisseurs de la jambe car il permet de garder la
posture verticale en empêchant la bascule du corps vers l’avant. (d’où le nom de tendon d’Achille, sans lui
on perd posture et locomotion verticales).
RQ : La F°/ E° de la cheville met automatiquement en jeu l’articulation tibio-fibulaire distale. En Flexion
dorsale, la malléole latérale s’écarte du tibia et va vers le haut. Ce mouvement se répercute passivement
dans l’articulation tibio-fibulaire proximale.
4) Sous-talienne et médio-tarsienne
Ces articulations permettent les mouvements d’éversion et d‘inversion.
Plan anatomique de référence
Autour d’un axe vertical on a des mouvements d’ABD et d’ADD du pied : la pointe du pied est orientée en
dehors ou en dedans de l’axe du pied (rappel axe antéropostérieur passant par M2 perpendiculaire à l’axe
transversal de la trochlée du talus).
Autour d’un axe horizontal on a des mvts de pronation et de supination, le pied tourne de telle sorte que la
plante du pied regarde vers le dehors ou vers le dedans.
La disposition des articulations de l’arrière pied est telle qu’un mouvement dans un axe est forcément
combiné d’un mouvement dans les deux autres plans.
Donc : on a l’inversion = ADD + Supi + E° et éversion = ABD + Prona + F°
Limites : ligament interosseux de l’articulation sous talienne principalement + Ligaments collatéraux
Pas d’amplitude définie
Mm moteurs : cf schéma inversion : TP + LFO + LF1 + T / éversion : 3eF + LEO / ADD + F° + RI : TA + LE1 / ABD
+ E°+ RE : LF + CF
5) Voûtes plantaires
La voûte plantaire est soutenue par 3 arches reposant au sol par 3 points d’appui : en arrière la tubérosité
du calcanéus, en dedans la tête du 1er M et en dehors la tête du 5e M. Ces 3 points définissent les 3 arches
médiale – lat – ant. Chaque arche est maintenue par des ligaments articulaires, des mm intrinsèques du pied
et des tendons de mm de la jambe qui forment les cordes de ces arches et dont l’insuffisance peut provoquer
l’affaissement de la voûte plantaire.
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Arche médiale
Comprise entre le point d’appui post et médial. On retrouve d’arr en avt K – T – N – C1 – M1.
Point culminant : N
Ligaments : lig IO entre le T et le K + lig KN plantaire
Mm : tendon du TP + tendons du LFO et LF1, l’ABD du 1 est la véritable corde de cette arche.
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Arche latérale
Comprise entre le point d’appui postérieur et latéral. D’arrière en avant on a donc K – Cu – M5.
Point culminant : Cu, moins haut que le naviculaire
Ligaments : lig KCu plantaire, très rigide
Mm : tendons des fibulaires, l’ABD 5 est la véritable corde de cette arche.
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Arche antérieure
Comprise entre le point d’appui latéral et médial., responsable de la courbure transversale du pied.
Point culminant : tête de M2
Ligaments : ligament transverse du métatarse (entre chaque méta) , peu efficace
Mm : faisceau transverse de l’ADD 1
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