Montrer comment l’agriculture est susceptible d’être un
des piliers de l’industrie d’un pays en développement.
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Écrit par Elie Chancelin
Catégorie : Sujets corrigés de culture générale
Montrer comment l’agriculture est susceptible d’être un des piliers de l’industrie d’un
pays en développement.
INTRODUCTION
Les pays du Nord connaissent aujourd’hui une croissance sans cesse exponentielle grâce à
l’agriculture qui, notons le, occupe une place de choix dans l’avancée économique. En effet,
l’agriculture est, selon le dictionnaire de langue française, la culture du sol. L’industrialisation d’un
pays est un processus visant à doter celui-ci d’une technique capable d’accroître la productivité. Elle
est caractérisée par la création des sociétés industrielles où l’on note une concentration ouvrière sur
le lieu de travail. Avant la révolution industrielle du XVIIIème siècle, l’agriculture était la principale
source de revenu des pays européens. C’est ainsi que la Grande Bretagne fut appelée « grenier du
monde ». C’est même pour cela qu’elle s’est industrialisée en premier suivi des autres pays d’Europe
comme la France, l’Italie… La question que nous nous posons après ce constat est celle de savoir si
les Pays en Voie de Développement (PVD) peuvent suivre cette voie ? Autrement dit, comment
comprendre qu’un pays en voie de développement puisse exploiter son potentiel agricole afin
d’industrialiser sa nation et partant, de devenir un pays riche au même titre que les pays du Nord et
de l’Asie du sud-est ? Pour répondre à cette question très pertinente, il serait judicieux pour nous de
montrer d’abord comment ont procédé les pays industrialisés d’aujourd’hui (I), ensuite nous
montrerons les potentialités ou pré requis que doivent avoir les PVD pour effectivement réaliser cette
initiative (II) et enfin, nous verrons que l’agriculture est le fer de lance de l’industrialisation des PVD
(III).
I- PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION DES EUROPEENS
L’Angleterre fut le premier pays au monde à s’industrialiser, ceci tient en plusieurs choses.
La Grande Bretagne pratiquait au XVIIème siècle l’agriculture et le commerce. La majorité de ses
produits était constituée de produits agricoles. Elle était le foyer du commerce mondial, elle importait,
produisait beaucoup de produits agricoles et matières premières et exportait en majorité les produits
manufacturés.
L’agriculture lui a procuré d’énormes revenus et pour produire davantage, elle fabriquait
des machines et créait des sociétés industrielles et des agro-industries.
Jusqu’en 1846, l’agriculture demeurait l’activité principale de la Grande Bretagne. Ce qui
lui valu son pesant d’or. Plusieurs pays européens ont suivi le pas de la Grande Bretagne notamment
la France et l’Italie. La production agricole devient alors mécanisée et motorisée afin de produire en
masse et en grande quantité. Suivie par le développement des textiles et habillement (1/3 du produit
industriel) qui furent la seconde préoccupation française à l’ère de l’industrialisation et ¼ du produit
industriel total.
En claire, l’industrialisation des pays européens fut effective sous la houlette de
l’agriculture. Cela se comprend déjà par tous ainsi, le gouvernement américain alloue chaque année
une importante subvention aux sociétés agroindustrielles dans le but de permettre aux agriculteurs
d’avoir les conditions favorables à leur épanouissement. Les Etats-Unis d’Amérique sont le premier
producteur mondial des céréales et en exporte des tonnes chaque année.
II- POTENTIALITES DES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT (PVD) POUVANT ASPIRER
A UNE INDUSTRIALISATION
Le PVD possèdent de très vastes surfaces cultivables
Le climat (équatorial) est très favorable au développement de l’agriculture
La main d’œuvre est abondante et moins coûteuse
Existence de cultures d’exportation. Au Cameroun, dans la province du Littorale, les exportations
de banane sont de l’ordre de 115 630 tonnes, soit 58% de la production nationale.
L’huile de palme (54 470 tonnes et café robusta (27 000 tonne, premier producteur mondial).
Culture vivrière diversifiée en progression : manioc (300 000 tonnes), banane plantain (42 000
tonnes), maïs (40 000 tonnes), macabo/taro (39 000 tonnes), patate douce (22 000 tonnes) et
igname (15 000 tonnes) pour le littorale au Cameroun de 1998 à 1999[1].
Cote d’Ivoire, premier producteur mondiale de cacao avant la crise ivoirienne.
Exonération des produits de première nécessité (farine, sucre…) de TVA.
Existence d’Internet, outil incontestable du commerce extérieur dans ce nouveau millénaire
(commerce électronique, publicité par internet, création des sites institutionnels des pays).
Fiscalité allégée concernant certains produits agricoles (ouverture des barrières douanières avec
l’arrivée de la mondialisation).
Au Cameroun, il existe des institutions telles que l’école polytechnique, les IUT, l’ENSAI où sont
formés des techniciens du secteur industriel qui auront pour vocation d’industrialiser les
entreprises existantes.
Les PVD doivent bénéficier des aides auprès des organismes internationaux. Ainsi, l’Association of
India’s Development (AID) est spécialisée dans l’aide aux pays les plus pauvres et a approuvé un
crédit de 50 millions de dollars pour financer un programme de soutien de l’agriculture ivoirienne
pour 11ans.
III- AGRICULTURE COMME PILIER DE L’INDUSTRIALISATION DES PVD
L’Afrique dans sa partie sub-saharienne exporte encore l’essentiel de ses produits agricoles
sous forme brute, c'est-à-dire sans transformation (café, cacao, coton, bois…). L’agro-industrie,
secteur auquel la tâche de transformation incombe, demeure dans la quasi-totalité des pays africains
à l’état embryonnaire. Le paysage industriel de l’Afrique est donc pauvre. Ce qui accorde à la
problématique de l’industrialisation du continent tout son intérêt. Quelles sont donc les actions qu’il
faudrait mener pour que l’agriculture soit un des piliers de l’industrialisation dans les PVD ?
Développer l’agro-industrie qui est encore embryonnaire dans les PVD
Associer sérieusement le secteur privé dans le processus d’industrialisation (tous les
programmes d’ajustement structurels administrés aux pays africains depuis les années 80 s’inspirent
de cette philosophie).
Utilisation du réseau internet dans le but de faire connaître les entreprises agro-
industrielles existantes à travers le monde entier.
L’Etat a le devoir de développer un environnement favorable à l’épanouissement de
l’initiative privée (créer un environnement les entraves à l’entreprenariat sont levées, créer un
environnement le concurrence entre acteurs soit saine, créer des agences de financement des
projets de création d’entreprise…).
L’Etat doit être catalyseur (il doit aider à dégager les domaines prioritaires et à y initier les
actions : juguler la corruption et l’insécurité)
Essayer par tous les moyens de mobiliser les investissements étrangers et de garantir leur
sécurité (justice équitable, route, énergie…).
Création de nombreux centres de formation à l’instar de l’Ecole Nationale des Sciences
Agronomiques et Industrielle (ENSAI) à N’Gaoundéré (dans le nord Cameroun) et de la faculté des
sciences agronomique (FASA) à Dschang.
Les opérateurs économiques africains doivent quitter la périphérie du secteur industriel,
pour investir dans les activités risquées mais plus créative de valeur ajoutée.
L’initiative privée africaine, peut trouver une solution à son éternel problème de manque
de capitaux dans les opérations de « joint-venture » qui ont pour avantage d’associer les
investisseurs africains à des entreprises européennes, américaines ou asiatiques. Par ce biais, les
investisseurs privés africains pourraient nouer les contrats fructueux avec leurs homologues
étrangers à travers les cofinancements qui s’en dégagent. Ces cofinancements leur permettraient à
terme, de maîtriser l’ « savoir-faire » technologique de leurs partenaires.
L’accroissement de la productivité agricole est nécessaire à l’industrialisation :
- Pour permettre une meilleure alimentation dans les pays il n’y a pas excédent de main
d’œuvre rurale
- Pour dégager la population active susceptible de travailler dans le secteur industriel ;
- Pour les devises que procure aux PVD l’exportation des produits agricoles ;
- Pour fournir des matières premières aux agro-industries existantes.
CONCLUSION
Le processus d’industrialisation des pays européens ne fut pas toujours aisé. Il est d’abord
passé par le développement de l’agriculture, ensuite le textile et le bâtiment. Mais, l’agriculture
singulièrement fut l’un des principaux piliers de leur industrialisation. Toutefois, les PVD connaissent
de nombreuses difficultés à sortir de la pauvreté ; or ils sont prédisposés à développer leur
agriculture au même titre que les européens pour aspirer à une industrialisation qui est une source
d’espoir pour des peuples démunis. Nous avons vu une pléthore d’actions que doivent appliquer les
PVD pour aspirer à une industrialisation de ce nom. Nous sommes partis du rôle de l’Etat à celui de
l’initiative privée en passant par les volontés individuelles des opérateurs économiques. L’Afrique est
plongée dans un élan de libéralisme économique la logique immuable veut que tous les pays
agissent dans un même marché ne sont plus prises en compte les frontières nationales. Le
phénomène de mondialisation ne peut-il pas aussi entrainer l’industrialisation des pays en voie de
développement
Depuis quelques temps, les entreprises camerounaises se
plaignent de la forte pression fiscale imposée par l’Etat. A
votre avis, les entreprises devraient-elle payer les impôts ?
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Écrit par Elie Chancelin
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Depuis quelques temps, les entreprises camerounaises se plaignent de la forte pression
fiscale imposée par l’Etat. A votre avis, les entreprises devraient-elle payer les impôts ?
Répondez à cette question en justifiant votre réponse, si possible avec des exemples de
votre choix tirés de la vie quotidienne.
INTRODUCTION
La notion d’impôt peut être définie comme un prélèvement obligatoire réalisé au profit de
l’administration publique, il ne donne pas droit à une contre partie directe, mais à des services fournis
gratuitement par l’Etat. Aussi, l’encyclopédie le définit aujourd’hui comme un mode recouvrement
ordinaire des ressources publiques. La pression fiscale quant à elle est le fait que l’Etat exerce une
« force » sur les contribuables afin de les pousser à payer des impôts au travers de la loi fiscale,
faute de quoi, des sanctions iront à l’encontre des contribuables véreux. Depuis toujours, toutes les
unités institutionnelles (ménages, entreprises privées, établissements de crédits…) ont payé les
impôts et textes. Mais aujourd’hui, les entreprises camerounaises se plaignent de la forte pression
fiscale imposée par l’Etat. Ceci suscite donc de multiples réactions qui poussent le public à se poser
la question de savoir si les entreprises doivent payer les impôts ? Autrement dit, comment Colin
Clark « conçoit que trop d’impôt tue l’impôt, les hauts taux écrasent les totaux ».
Pour répondre à cette question, nous examinerons dans un premier temps l’importance de
l’impôt et la nécessité pour les contribuables (exemple des entreprises) de le payer. Dans un second
temps, nous lèverons l’équivoque liée à la forte pression fiscale.
I- IMPORTANCE DES IMPOTS
Comme dans tous les pays, l’Etat du Cameroun est garant de la sécurité, de la santé,
l’éducation de sa survie, bref, du bientre des populations sur le plan social, politique et économique.
Pour cela, il lui faut d’énormes ressources financières. C’est la raison pour laquelle le trésor public
(bras financier de l’Etat) collecte les recettes douanières, les textes découlant de l’épargne des
ménages, des centres de cheque postaux et collecte les recettes fiscales en vue de permettre à l’Etat
de construire des infrastructures routières, de construire les hôpitaux et structures sanitaires qui
vont accueillir de nombreuses personnes dont l’état de santé est précaire.
Pour garantir un avenir meilleur aux jeunes, l’Etat crée de nombreux établissements
scolaires primaires, secondaires et supérieurs. L’Etat se doit aussi dans cette même optique de payer
le personnel administratif, et les fonctionnaires dont la mission est de rendre aux populations des
services non marchands. Dans l’objectif de mener à bien sa mission de régulateur de la vie nationale.
L’Etat impose donc à tous les contribuables de payer les impôts.Par ailleurs, il existe six classifications
des impôts à savoir :
Le classement comptable : A l’intérieur de celle-ci, nous avons les impôts qui reviennent
à l’Etat et à ses démembrements (impôt sur les Sociétés). Nous trouvons aussi les impôts qui vont
aux collectivités locales décentralisées. Aussi avons-nous les impôts qui vont dans les chambres
consulaires (chambre de commerce).
La classification juridique permet de montrer qu’il existe l’impôt réel, qui est taxé sur
la chose et l’impôt personnel taxé sur la personne. Les salariés payent des impôts du fait de la
perception de leurs salaires IRPP : Impôts sur le Revenu des Personnes Physiques), de même que
les employeurs payent les impôts du fait qu’ils emploient des personnes (crédit Foncier, Fond National
de l’Emploi).
La classification selon l’organisation des impôts : ici, il s’agit des impôts indirects
(TVA). Dans ce cas, il est collecté au travers des opérateurs commerciaux et industriels taxables, un
acheteur paye la TVA sur la marchandise qu’il achète à son fournisseur. Ce fournisseur collecte donc
cette TVA qu’il reversera chaque quinze du mois suivant à l’Etat. Cet acheteur pourra donc prendre
la marchandise en question à ses propres clients qui supportent en dernier ressort la Taxe sur la
Valeur Ajouté (TVA). Au regard de ceci, on se rend compte que tout le monde paye les impôts donc
contribue à la construction nationale.
La classification économique est fiscale et professionnelle. Les autres terminologies
sont constituées par les impôts proportionnels, les impôts spécifiques (DTVP), les impôts ad Valorem
(TVA, droit d’essaie).
Cette structure fiscale qui est mise sur pied par le code des impôts ou la loi fiscale a pour
principal but d’augmenter les ressources financières de l’Etat. A titre d’illustration, en 2003, les
entreprises du secteur forestier ont contribué en matière fiscale à hauteur de 40 milliards de FCFA
via le dynamisme et le contrôle de nos inspecteurs d’impôt. Ces ressources utilisées à bob escient
permettront aux Camerounais de bénéficier des services non marchands. Tout compte fait, les agents
économiques ne doivent pas percevoir l’impôt comme une charge qui n’a pas de raison d’être. S’il
est vrai qu’elles sont souvent l’objetr de tensions chez les salariés qui apyent par exemple la RAV
(Redevance Audio Visuelle) me sans avoir un téléviseur ou chez les forestiers qui pour les mêmes
activités payent la taxe d’abattage de droit commun, la taxe sur salaire au lieu de regrouper en une
seule taxe facilement compréhensible, il n’en demeure pas moins vraie que cette pression fiscale a
pour objet d’assurer le bien être du public. Cependant, on dénonce la mauvaise gestion
gouvernementale quant à l’utilisation des recettes fiscales qui constituent plus de 50% de l’enveloppe
budgétaire du Cameroun (plus de 800 milliards de FCFA). En effet, une ville comme Douala, pôle de
développement de l’Afrique centrale à travers son importance dans le commerce sous-régional a un
manque criard des routes dignes de ce nom. Un pont sur le Wouri délabré qui n’assure pas toujours
la sécurité des transactions des marchandises des hommes d’affaires. Un pays comme le Cameroun
les enfants manquent des soins de santé parce qu’ils sont inaccessibles pour le bas peuple, un
pays les enseignants du secteur public et autres fonctionnaires font des grèves à répétition
revendiquant les salaires non payés depuis des mois, un pays l’insécurité bat son plein dans les
points obscurs, un pays les villes productives de produits agricoles (café, cacao), ne sont pas
reliées par des véritables routes. Tout ceci amène les contribuables à se demander à quoi servent
les impôts et taxes qu’ils payent chaque mois. Les entreprises singulièrement se demandent s’il faut
en dernier ressort continuer à payer les impôts.
II- PRESSION FISCALE COMME FREIN AU DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE
La mondialisation en générale et la libéralisation économique en particulier représentent la
base d’un nouvel élan dans le commerce mondial. En effet, toutes les frontières sont désormais
ouvertes et il y a libre circulation de marchandises sauf certaines marchandises plus stratégiques
faisant l’objet d’un protectionnisme.
Outre mesure, d’après la loi du 10 août 1990, il y a liberté de commerce au Cameroun.
Donc, tout individu peut exercer le commerce dans quelque domaines que ces soit, à condition qu’il
respecte les conditions de l’art. On assiste donc à une multiplication sans cesse croissante des
opérateurs économiques dans les secteurs porteurs du pays. Ceci entraîne donc une rude
concurrence. Or, dans le grand village planétaire, seuls peuvent subsister à la concurrence les
entreprises compétitives. Surtout les entreprises qui ont le pouvoir d’innover afin de produire en
masse et à moindres coûts. Le tissu économique camerounais est fait à 80% des PME/PMI qui n’ont
pas assez de moyens pour s’industrialiser. Presque toutes aptes pour la stratégie de minimisation
des coûts afin d’aspirer à une quelconque compétitivité. Malheureusement, toutes les entreprises
gèrent différemment leurs coûts, et l’impôt est une charge considérable pour ces dernières. Elles
sont contraintes de les payer. Ceci aura donc pour effet d’augmenter leurs coûts de production des
produits finis ou les coûts d’achats des marchandises et/ou immobilisant. Or, les prix sont fixés par
rapport aux coûts, donc une entreprise qui mettra ses produits sur un marché à des prix bas aura
un avantage comparatif sur les autres entreprises concurrentes. Les dirigeants d’entreprises
réfléchissent donc à longueur de journée pour voir dans quelle mesure les pouvoirs publics peuvent
réduire les impôts à leur imposer. Dans cette logique, les dirigeants d’entreprises forestières du
Cameroun s’essayent avec des fiscalités autour d’une table pour discuter de la logique de réduction
des impôts. Mais pas d’issue favorable. La pression fiscale a fait disparaitre de nombreuses
entreprises, à l’instar d’une entreprise forestière de Mutenguene et nombreux autres à Douala. Les
entreprises outre le problème du financement sont confrontées à ce problème criard d’imposition
lorsque l’on sait qu’une fois créées, elles meurent généralement avant cinq ans d’existence. Si nous
prenons une fois de plus l’exemple des grandes entreprises forestières qui voient les chutes de bois
imposées, les taxes sur le bois sont imposées sur la base de la valeur internationale (Free On
Bord) ; ou les taxes appelées UEFA sont calculées sur la base de l’hectare. Les entreprises
industrielles du secteur forestier fon un dépôt de caution bancaire de 500 000 000 de FCFA pour
garantir le payement des UEFA (taxes). Or, ces entreprises ont besoin de liquidités, pour l’entretien
des machines, du payement des employés, d’achat d’immobilisation. Mais, elles constatent un
manque à gagner relatif au blocage de leurs cautions (500 000 000 FCFA) qui restent en banque
sans produire d’intérêts, c’est un énorme préjudice que cause la fiscalité aux entreprises
camerounaises. A long, moyen et court terme, beaucoup d’entreprises fermeront à cause de la forte
pression fiscale. On notera d’énormes conséquences, notamment les pertes d’emploi entraînant
l’accroissement du chômage, la baisse du revenu national, la diminution du taux de PIB et le
ralentissement de la croissance économique. Au regard de toutes les illustrations, nous pouvons être
de commun accord avec Colin Clark que « les hauts taux tuent les totaux », donc « trop d’impôts tue
l’impôt ». Pour éviter donc cette distorsion, les entreprises font tout pour ne pas mourir, d’où l’entrée
en scène de la fraude fiscale.
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