cuisine en disant : quel est le sens de la vie ? Et je t’ai dit que le sens de la vie, c’était que
maintenant, tu devais commencer l’école, faire des études, avoir un travail, te marier et
avoir des enfants. ‘’ D’après ma mère, je lui ai dit que ce n’était pas le sens de la vie. ‘’Et si tu
ne sais pas me le dire, je le découvrirai moi-même !’’, ai-je déclaré.
Enfant, j’ai dû passer par différentes épreuves de purification. J’ai dû endurer pendant des
mois de longues maladies et je quittais souvent mon corps, mais j’y étais rappelé par de
violentes tapes dans le dos et par la respiration artificielle. J’étais malade à la maison et
donc, je devais pouvoir vivre ‘’à l’extérieur de la maison’’, dans ma tête. Ainsi, j’ai amélioré
ma capacité à reconnaître les bruits de pas et les sons des voitures et j’ai développé un
sixième sens qui depuis lors fait partie de moi-même. Par exemple, si je conduis ma voiture,
je sais souvent s’il va se passer quelque chose longtemps avant que cela n’arrive et à
plusieurs reprises, j’ai pu appuyer sur les freins et éviter un accident.
Ma quête du sens de l’existence s’est accentuée et elle a culminé pour un temps, lorsque j’ai
déménagé à Copenhague. Je suis allé voir une église spirite (Daniel Church), le grand maître
spirituel danois, Martinus, qui a créé une nouvelle cosmologie et qui a encore des adeptes
dans de nombreux pays, et les théosophes. J’ai étudié tout ce qui avait un rapport avec le
monde spirituel, mais je ne me suis nulle part senti chez moi avant de trouver l’Eglise
catholique libérale. Sa vision de la vie, sa vision de la réincarnation et de la manière dont
tout s’entrecroise, en fait, m’a fourni la plupart des réponses que je recherchais. Ces
réponses, je les ai reçues via la messe à l’église et via les sermons du prêtre. J’ai pris une part
active au travail de l’église, j’ai dirigé le conseil paroissial de l’église pendant 7 ans et j’ai été
un des principaux chanteurs pendant 8 ans. J’avais l’impression d’avoir une vie riche et
j’étais de plus en plus conscient du Pouvoir que nous appelons Dieu.
La prière est devenue fort importante pour moi et l’été, quand nous avions une veillée de
lumière dans l’église pendant toute la nuit, je m’asseyais tout seul, méditativement, devant
l’autel pendant deux heures et j’ai eu des expériences intérieures fantastiques. Je ressentais
très fort la proximité divine réelle, car j’étais conscient de la raison pour laquelle j’étais assis
là. La veillée de lumière était une sorte de supplique adressée au Christ, non pas pour soi-
même, mais pour le monde entier, parce que l’humanité avait besoin du pouvoir du divin.
Plusieurs fois, j’ai eu l’impression de me fondre dans le cierge sur l’autel. La lumière et moi,
nous sommes devenus un. La première fois que cela s’est produit, c’était un peu flippant ;
cela a peut-être duré 30 secondes ou 30 minutes, je ne sais pas. Le temps n’existait plus.
J’avais à peu près 30 ans, quand j’ai rencontré l’astrologue et théosophe danois, Carl V.
Hansen, qui était doté d’une perspicacité spirituelle incroyable. Tout comme Martinus, il
était réputé et il avait un gros potentiel spirituel. A une certaine période, quand j’avais des
problèmes, j’ai écouté une de ses causeries. Au beau milieu de la causerie, il m’a regardé
directement et il a glissé ceci : ‘’Si vous connaissez une période difficile, vous pouvez
demander conseil au divin. Vous pouvez demander conseil directement, car il n’y a pas
d’intermédiaire et si vous le faites avec un cœur pur, la vérité viendra immédiatement. Il
est possible que vous n’aimiez pas la réponse, mais vous pouvez être convaincu qu’elle est
juste !’’