A LA RECHERCHE DU SENS DE LA VIE - BIRGITTE & STIG MEINCKE

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A LA RECHERCHE DU SENS DE LA VIE
BIRGITTE MEINCKE, ENSEIGNANTE
STIG MEINCKE, CONSEILLER EN GESTION ET THÉRAPEUTE
C’est un extrait du livre de la journaliste danoise, Kirsten Pruzan Mikkelsen,
intitulé ‘’Journeys to Love – Twenty-one Danes share their experiences of transformation
after meeting Sathya Sai Baba’’.
Stig : ‘’Longtemps déjà avant de connaître Sai Baba, je m’interrogeais sérieusement sur le
sens de la vie. J’étais très intéressé de découvrir ‘’Qui suis-je ?’’ et ‘’Pourquoi suis-je ici ?’’
Mes parents n’étaient pas spirituels. Ce qui s’approchait le plus de la spiritualité chez eux fut
une déclaration faite par mon père, il y a très longtemps : ‘’Nous ne sommes pas seuls. Si
vous contemplez les millions d’étoiles dans le ciel, il serait étrange qu’il n’y ait pas d’autres
êtres vivants, à part nous.’’
J’approchais de la trentaine, quand ma mère m’a demandé : ‘’Ce que tu fais maintenant, est-
ce ce dont tu parlais, quand tu avais 7 ans ?’’ Je n’avais aucun souvenir de ce que j’avais dit,
quand j’avais 7 ans. Ma mère a continué : ‘’A ce moment-là, tu as bondi sur la table de la
cuisine en disant : quel est le sens de la vie ? Et je t’ai dit que le sens de la vie, c’était que
maintenant, tu devais commencer l’école, faire des études, avoir un travail, te marier et
avoir des enfants. ‘’ D’après ma mère, je lui ai dit que ce n’était pas le sens de la vie. ‘’Et si tu
ne sais pas me le dire, je le découvrirai moi-même !’’, ai-je déclaré.
Enfant, j’ai dû passer par différentes épreuves de purification. J’ai dû endurer pendant des
mois de longues maladies et je quittais souvent mon corps, mais j’y étais rappelé par de
violentes tapes dans le dos et par la respiration artificielle. J’étais malade à la maison et
donc, je devais pouvoir vivre ‘’à l’extérieur de la maison’’, dans ma tête. Ainsi, j’ai amélioré
ma capacité à reconnaître les bruits de pas et les sons des voitures et j’ai développé un
sixième sens qui depuis lors fait partie de moi-même. Par exemple, si je conduis ma voiture,
je sais souvent s’il va se passer quelque chose longtemps avant que cela n’arrive et à
plusieurs reprises, j’ai pu appuyer sur les freins et éviter un accident.
Ma quête du sens de l’existence s’est accentuée et elle a culminé pour un temps, lorsque j’ai
déménagé à Copenhague. Je suis allé voir une église spirite (Daniel Church), le grand maître
spirituel danois, Martinus, qui a créé une nouvelle cosmologie et qui a encore des adeptes
dans de nombreux pays, et les théosophes. J’ai étudié tout ce qui avait un rapport avec le
monde spirituel, mais je ne me suis nulle part senti chez moi avant de trouver l’Eglise
catholique libérale. Sa vision de la vie, sa vision de la réincarnation et de la manière dont
tout s’entrecroise, en fait, m’a fourni la plupart des réponses que je recherchais. Ces
réponses, je les ai reçues via la messe à l’église et via les sermons du prêtre. J’ai pris une part
active au travail de l’église, j’ai dirigé le conseil paroissial de l’église pendant 7 ans et j’ai été
un des principaux chanteurs pendant 8 ans. J’avais l’impression d’avoir une vie riche et
j’étais de plus en plus conscient du Pouvoir que nous appelons Dieu.
La prière est devenue fort importante pour moi et l’été, quand nous avions une veillée de
lumière dans l’église pendant toute la nuit, je m’asseyais tout seul, méditativement, devant
l’autel pendant deux heures et j’ai eu des expériences intérieures fantastiques. Je ressentais
très fort la proximité divine réelle, car j’étais conscient de la raison pour laquelle j’étais assis
là. La veillée de lumière était une sorte de supplique adressée au Christ, non pas pour soi-
même, mais pour le monde entier, parce que l’humanité avait besoin du pouvoir du divin.
Plusieurs fois, j’ai eu l’impression de me fondre dans le cierge sur l’autel. La lumière et moi,
nous sommes devenus un. La première fois que cela s’est produit, c’était un peu flippant ;
cela a peut-être duré 30 secondes ou 30 minutes, je ne sais pas. Le temps n’existait plus.
J’avais à peu près 30 ans, quand j’ai rencontré l’astrologue et théosophe danois, Carl V.
Hansen, qui était doté d’une perspicacité spirituelle incroyable. Tout comme Martinus, il
était réputé et il avait un gros potentiel spirituel. A une certaine période, quand j’avais des
problèmes, j’ai écouté une de ses causeries. Au beau milieu de la causerie, il m’a regardé
directement et il a glissé ceci : ‘’Si vous connaissez une période difficile, vous pouvez
demander conseil au divin. Vous pouvez demander conseil directement, car il n’y a pas
d’intermédiaire et si vous le faites avec un cœur pur, la vérité viendra immédiatement. Il
est possible que vous n’aimiez pas la réponse, mais vous pouvez être convaincu qu’elle est
juste !’’
J’ai ressassé cela pendant longtemps jusqu’à ce que je fisse comme Carl V. l’avait conseillé
dans sa causerie. La réponse m’est venue tout de suite. Et je n’ai pas apprécié du tout,
incontestablement. Pendant tout un mois, j’ai essayé de trouver d’autres solutions à mes
problèmes pour finalement renoncer et faire comme le disait la réponse. La réponse était :
’Pardonne !’’ Quelqu’un m’avait marché sur les pieds avec une telle vengeance qu’il me
semblait déraisonnable que je sois celui qui pardonne, mais au moment où je l’ai fait, tous
mes problèmes se sont simplement dissouts.
Pourquoi ai-je été si sot de tourner en rond pendant si longtemps en me sentant mal, parce
que j’étais incapable de pardonner est une source d’étonnement. Cela a à voir avec l’orgueil
et la vanité ainsi que d’autres aspects de nous-mêmes dont nous ne connaissons pas
l’étendue.
Deux fois par mois, je participais à des réunions où Carl V. était le principal orateur. En 1970,
après l’une de ces réunions, il m’a dit à la buvette : ‘’Stig, je pourrais autant te dire
maintenant qu’un jour arrivera très bientôt où tu vas rencontrer Dieu et tu Lui parleras
directement.’’ Je l’ai regardé et j’ai dit : ‘’Bien sûr, Carl, mais je n’ai aucune intention de
mourir maintenant !’’ ‘’Non, non, ce n’est pas ce que je veux dire !’’, a-t-il répondu. ‘’Tu vas
pouvoir Lui poser des questions et Il te répondra. Il y a encore beaucoup plus, mais le reste,
tu le découvriras par toi-même.’’
Carl V. m’a aidé de multiples façons dans ma recherche, mais mon désir spirituel n’était pas
comblé. J’étais raisonnablement satisfait par les réponses trouvées via la Bible et l’Eglise,
mais pourtant, quelque chose manquait. En 1981, j’ai rencontré une femme qui m’a
demandé si je connaissais Sai Baba. Je ne Le connaissais pas. La femme a expliqué que Sai
Baba était un guru qui vivait en Inde. ‘’Les gurus ne m’intéressent pas !’’, me suis-je exclamé.
Lorsqu’elle a répété le nom de Sai Baba, je me suis soudainement rappelé que quelques
années plus tôt, j’avais lu des articles sur Lui dans Psychic Forum et dans Universum qui
étaient des magazines publiés par la librairie Strube. Je me suis souvenu qu’après avoir lu ces
articles, j’avais été captivé. Je me rappelle avoir pensé : ‘’Imagine que tu as la chance de
vivre à une époque où la même chose se passe qu’il y a 2000 ans, quand Jésus a foulé cette
terre. Tu devrais immédiatement partir en Inde !’’ Mais dans ma quête, j’avais vu comment
des gens en abusent d’autres sur la voie spirituelle et j’ai donc refoulé cet élan. Ce que
j’avais lu dans ces articles sur Sai Baba était magnifique, mais je ne pouvais pas m’empêcher
de penser qu’il devait y avoir de la fumisterie là-dedans.
La femme m’a beaucoup parlé de Baba, mais cela ne m’a pas fait spécialement réagir. Et puis
un jour, un de mes bons amis m’a apporté un livre intitulé ‘’Sai Baba, Avatar’’ et il m’a
demandé de le lire. Je l’ai rangé dans ma bibliothèque et il est resté là pendant deux mois. Et
finalement, quand j’ai ouvert le livre, je n’avais pas encore lu dix pages que j’ai su en moi-
même que ce que je lisais était la vérité. Sai Baba est un Être que vous ne pouvez pas
comparer à un humain, un Être d’une nature spirituelle qui fait qu’il Lui est possible de
prendre une forme humaine pour que chaque être humain puisse s’identifier à Lui et
comprendre le message qu’Il nous apporte.
J’ai lu ce livre en février 1982, une année qui a apporté beaucoup de changements dans ma
vie au niveau professionnel, comme au niveau personnel. Un jour, en début de matinée, le
téléphone a sonné et j’ai entendu une voix que je n’ai pas reconnue. Un homme s’est
présenté : ‘’Je m’appelle Henrik. J’arrive directement de l’ashram de Sai Baba et je voudrais
vous parler’’, a-t-il dit. Ce n’était pas possible sur le moment même, mais nous avons
convenu de nous rencontrer une semaine plus tard. La rencontre a eu lieu dans des pièces
que je louais dans une partie de Copenhague où depuis dix ans, je dirigeais des cercles
d’étude sur les sujets spirituels et où depuis 1973 déjà, j’enseignais le traitement
psychologique de la douleur. Une telle approche pour traiter la douleur en a fait rire
beaucoup à l’époque, mais maintenant, on l’utilise beaucoup, même dans les hôpitaux.
Quand j’ai rencontré Henrik, il a sorti de son sac à dos deux photos de Baba, un sachet de
vibhuti, quelques bâtonnets d’encens et un petit paquet avec des graines savoureuses que
vous mâchez après un repas en Inde. Il a mis tout cela sur la table et il a dit : ‘’Je suis censé
vous donner ceci de la part de Sai Baba.’’ J’en doutais, mais il a dit que c’était tout ce qu’il
avait en tête. Nous avons discuté pendant environ cinq heures, le jour de l’Ascension (une
fête annuelle qui commémore l’ascension corporelle de Jésus au Ciel), et c’était réellement
un jour merveilleux pour parler de Baba. Henrik a partagé avec moi ses propres expériences
avec Baba et il a dit qu’il était convaincu qu’il ne faudrait que me pousser un peu pour que
j’aille là-bas.
‘’Je n’ai absolument aucune intention d’aller là-bas !’’, ai-je dit, en ajoutant aussi que je
n’avais pas d’argent pour le voyage. Après être rentré chez moi, j’ai rangé les deux photos de
Baba au-dessus d’une bibliothèque. Le lendemain matin, les deux photos étaient par terre.
Je les ai replacées sur la bibliothèque, mais le lendemain matin, elles étaient à nouveau par
terre. Cela s’est produit trois nuits d’affilée et je me suis vraiment demandé comment c’était
possible. J’ai appelé Henrik et le jeune homme qui a répondu au téléphone m’a dit que
c’était un signe que Baba m’appelait.
Quelques semaines plus tard, le jeune homme m’a appelé en disant qu’il avait un billet pour
que j’aille en Inde. ‘’Nous partons le 30 juillet et nous restons là-bas tout le mois d’août.’’
J’étais stupéfait et je lui ai dit que je n’allais pas en Inde. ‘’Si ! Baba vous a appelé !’’, a-t-il dit
et il a raccroché. Deux semaines plus tard, il m’a rappelé en répétant son message. Nous
étions trois et nous étions censés voyager ensemble. ‘’Je ne vais pas chez Sai Baba, c’est
certain !’’, ai-je déclaré. Il a continué de m’appeler de temps en temps pendant deux mois et
au début du mois de juillet, il a de nouveau appelé et j’ai dit : ‘’Qui vous êtes, je n’en ai
aucune idée ; je ne vous ai jamais rencontré, mais je voudrais rencontrer l’homme qui a
conçu l’idée démente que nous allions ensemble voir Sai Baba.’’
Nous nous sommes arrangés pour nous rencontrer trois jours plus tard. Entre-temps, j’ai eu
tout à coup l’opportunité d’acheter la voiture que je désirais depuis longtemps et de louer
l’appartement de mes rêves. Je me suis rendu à la banque pour obtenir un prêt pour la
voiture. A la banque, il y a eu tellement de complications que je me suis dit que ce devait
être un signe pour que je ne souscrive pas ce prêt, après tout et j’en suis resté là.
Quand j’ai vu l’appartement dans la vaste demeure qui m’était proposé, je me suis assis en
songeant que c’était simplement la réalisation d’un rêve. Et à ce moment-là, une voix a dit à
l’intérieur de moi : ‘’Non, tu ne loueras pas cet appartement.’’ J’ai pensé que quelque chose
de fâcheux avait dû se produire dans l’appartement, puisque j’avais eu cette pensée.
Néanmoins, il serait possible de supprimer la négativité d’une pièce avec des cérémonies de
l’église catholique qui utilisent de l’eau bénite, quand j’emménagerai. Mais quand je me suis
assis dans la chambre à coucher, la voix m’a répété que je ne louerais pas l’appartement, car
j’étais censé faire autre chose. Un sentiment de vide m’a envahi et j’ai dû dire ‘’non merci’’ à
l’appartement. Le propriétaire ne comprenait pas. Moi non plus, mais c’était ainsi que c’était
censé être.
Le même soir, j’ai rencontré le jeune homme, Boye, qui avait été voir Baba deux fois et il a
répété que Baba voulait me voir. C’était dix jours avant le départ et la soirée s’est terminée
et j’ai dit avec un gros soupir que ‘’s’il y a 10 000 couronnes danoises (± 80 000 roupies) dans
ma boite aux lettres demain matin, j’irai avec toi en Inde’’, en sachant très bien que c’était
impossible.
Le lendemain, j’ai trouvé une enveloppe d’apparence banale dans ma boite aux lettres et il y
avait à l’intérieur un chèque d’exactement 10 000 couronnes ! J’en fus très troublé, mais
alors, je me suis rappelé qu’une somme assez importante m’était due par rapport à un
travail que j’avais perdu, parce que la société pour laquelle je travaillais avait fermé. On
m’avait dit que je n’aurais pas mon argent avant deux ou trois ans et je recevais là un
acompte surprise précoce.
J’ai appelé Boye et je lui ai demandé combien je devrais dépenser pour l’accompagner en
Inde, puisqu’on n’avait pas du tout parlé de cela. ‘’Avec 9000 couronnes, vous pouvez payer
le prix de l’avion et vous débrouiller facilement pendant un mois’’, a-t-il dit. Bien ! Puisque je
ne déménageais pas et puisque je n’achetais pas de voiture, j’avais le temps et j’avais
l’argent et je l’ai donc accompagné en Inde. ‘’Je savais bien que vous viendriez !’’, observa
Boye.
Le voyage jusqu’à Sai Baba fut rempli d’obstacles et il a duré huit jours. Nous avons été
retardés pendant 24 heures à Rome, où nous devions changer d’avion, et nous avons donc
loupé notre train de Bombay (à présent Mumbai) jusqu’à Bangalore. Nous n’avons pas pu
avoir de nouveaux billets pour continuer notre voyage avant trois jours et demi et donc,
nous avons exploré à pied la partie de Bombay où nous séjournions dans un petit hôtel et
pour moi, c’est devenu comme un voyage dans le temps au cours de différentes
incarnations. Tout ce que je rencontrais sur mon chemin semblait bien connu.
Nous avons acheté des billets en 3ème classe et nous nous sommes installés sur des planches
en bois dans un vieux train tiré par une locomotive à vapeur. Une fois, dans une gare où
nous changions de train, une bande de singes courait dans tous les sens et nous a volés de la
nourriture. J’ai bu l’eau du robinet dans chaque gare où le train s’arrêtait sans jamais être
malade. C’était un voyage fantastique !
Pendant le voyage, un Indien est entré dans le compartiment où nous, trois Danois,
Margurite, Boye et moi, nous étions assis et il nous a demandé : ‘’D’où venez-vous ?’’ ‘’Du
Danemark !’’ ‘’Combien êtes-vous ?’’ Eh bien, nous étions trois. Si nous allions voir Sai Baba,
nous devrions descendre à Dharmavaram, a-t-il dit. ‘’Swami a quitté Brindavan ce matin à
huit heures’’, a-t-il ajouté. ‘’Si vous descendez à Dharmavaram, vous pourrez prendre le bus
de l’après-midi et arriver à temps pour le darshan.’’ Et Boye a dit : ‘’Non ! Non ! Swami est à
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