1.1.2 –LES BARRIERES NON TARIFAIRES (suite)
Les barrières non tarifaires «douces »
Elles comprennent les normes techniques, les règles de sécurité, les règles
d’hygiène, les normes sanitaires et de pollution, l’exclusion des entreprises
étrangères des marchés publics (les commandes publiques étant plus ou moins
réservées à des fournisseurs nationaux), les complications administratives, dont les
« magnétoscopes de Poitiers »(1982) est devenu l’exemple-type. Les importations
de magnétoscopes devaient transiter par le petit bureau des douanes de Poitiers
pour qu’y soient réalisées, avec minutie, les formalités de dédouanement, créant
ainsi une «file d’attente » qui permit de rationner de façon drastique le nombre des
magnétoscopes commercialisés en France.
1.1.3 –La protection financière et monétaire
Le protectionnisme financier comprend les subventions à l’exportation, les crédits à
l’exportation à taux d’intérêt réduits ou bonifiés, les avances plus ou moins
remboursables ou encore les distorsions liées aux différences des régimes fiscaux.
Le protectionnisme monétaire désigne des instruments monétaires et cambiaires
ayant pour effet de permettre au taux de change de se déprécier plus qu’il ne le
ferait autrement ou de prévenir une appréciation qui prendrait place en leur absence.
Exemple : les dévaluations compétitives, l’action sur les taux d’intérêt.
On estime qu’à peu près la moitié des importations des PDEM sont soumises
aujourd’hui à l’ensemble des barrières non tarifaires, contre 25%en 1966.