Une voix solitaire
On démarre avec un premier témoignage appelé “une voix
solitaire”. Il s’agit de l’épouse de l’un des premiers pompiers
intervenu sur le réacteur.
Le couple vivait dans la ville la plus proche de la centrale.
Soumis à des radiations extrêmes lors de son intervention, le
pompier tombe immédiatement malade, comme tous ses
collègues. Il est alors transféré dans un hôpital spécial à
Moscou.
Elle décrit l’horrible transformation de son corps. Mais par
amour, et malgré sa grossesse, elle s’occupera de lui jusqu’à la
fin.
Quelques mois après, elle accouche de leur fille qui, gravement
touchée par les radiations, meurt à la naissance.
Plus tard, elle met au monde un petit garçon, ce qui lui
donnera une nouvelle raison de vivre.
Ils habitent dans une résidence réservée aux gens qui
travaillaient à la centrale.
Elle raconte que les résidents meurent les uns après les autres
dans l’indifférence générale, car personne ne veut entendre
parler de leur mort.
Mais pour elle, il ne s’agissait pas de parler de la mort en
racontant son expérience. Mais bien de l’amour qu’elle
éprouvait pour son mari.
3
Prologue