le chinchilla

Telechargé par pjhardin
LE CHINCHILLA
Chinchilla - Photographie F.F.C.
UN PEU D’HISTOIRE :
Nous commencerons notre propos sur cette belle race d’origine française par les écrits de son
créateur, tirés de son ouvrage (1927) « LES LAPINS A FOURRURE ».
Parmi toutes les races de lapins à fourrure, celle qui a pris le plus rapidement un grand
développement, qui a, pourrait-on dire, accaparé la plus large place, est, le lapin Chinchilla. Et si cette
race a conquis une large place dans les clapiers, aussi bien de France que de Belgique et d’Angleterre, si
elle est répandue en Allemagne et jusqu’en Amérique, c’est que la fourrure du lapin Chinchilla répondait à
un besoin de la pelleterie, c’est que sa peau est celle qui donne la meilleure imitation du Chinchilla
sauvage, charmant petit animal originaire du Pérou et de la Colombie et qui a aujourd’hui à peu près
disparu. L’on sait que la chasse du Chinchilla sauvage d’Amérique est désormais interdite, sa fourrure
étant tellement appréciée et ayant atteint de tels prix que, sans cette mesure énergique, le Chinchilla
n’aurait pas tardé à, disparaître complètement de la surface du globe.
Aussi les fourreurs qui s’arrachaient à prix d’or les dernières peaux de Chinchilla sauvage, n’ont-ils
pas tardé à se rabattre sur le lapin du même nom.
Origines. Nous avons présenté pour la première fois le lapin Chinchilla à l’exposition de la
Société Avicole de Saint-Maur, en avril 1913, mais bien qu’à cette époque il y avait déjà plusieurs années
que nous avions obtenu le premier sujet, nous n’avions pu en montrer que deux. Puis en Novembre de la
même année, nous présentions à l’Exposition de la Société des Aviculteurs français, à Paris, un mâle, deux
femelles adultes et une femelle suitée de 7 jeunes et nous citerons à ce sujet ce qu’en dit Eugène Meslay
(Lapins et Cobayes, 15 décembre 1913. Rapport des juges à l’exposition de novembre) :
« Nous avions déjà remarqué le lapin dit Chinchilla de M. Dybowsky fils, à l’Exposition de Saint-Maur,
mais il y avait alors qu’un seul spécimen et on était en droit de se demander si l’on se trouvait en
présence d’une race fixée ; à l’heure présente, M. Dybowski nous montre un mâle et deux femelles
adultes, plus une femelle avec de nombreux petits et tous sont semblables. Cette variété de lapins
nous paraît devoir présenter un très gros intérêt, car elle imite d’une manière très rapprochée la
fourrure du chinchilla sauvage et par là même pourrait obtenir une certaine valeur pour l’industrie de
la pelleterie ».
C’était là le meilleur encouragement qui puisse nous être donné, et en présence d’une telle appréciation,
venant de la plume d’un cuniculiculteur aussi autorisé que l’est Eugène Meslay, il n’y avait qu’à
persévérer.
En 1914, au mois de Février, avait lieu à Paris l’Exposition de la Société Nationale d’Aviculture de
France. Nous pûmes y présenter quatre sujets très semblables les uns aux autres et les juges, non seulement
nous décernaient les premiers et deuxième prix, mais un grand prix d’honneur, pour le meilleur lapin de
l’Exposition. N’allaient-ils pas même jusqu’à sortir un des lapins de sa cage pour le faire admirer de plus
près à M. Poincaré, alors Président de la République, inaugurant l’Exposition. Qu’il nous soit permis de
dire ici la grande part qu’ont eu les deux éminents spécialistes, MM. René Caucurte et Eugène Meslay, dans
le lancement de cette race et qu’il nous soit permis de leur exprimer notre profonde reconnaissance. Dès
lors la race était adoptée, une classe spéciale lui était ouverte dans les expositions. Et la même année, à
l’Exposition de Saint-Maur, les mêmes juges décernaient à nouveaux le prix d’honneur des lapins aux
Chinchillas que nous présentions. Et chaque jour, sa vogue alla croissant, chacun voulait posséder dans son
clapier quelque représentant de cette race si en faveur.
Nous avons dit qu’en 1914 à, Paris les Chinchillas n’étaient encore représentés que par quatre
sujets. En 1925, au mois de février, ils étaient à l’Exposition de la Société Centrale d’Aviculture de France,
285, devançant de très loin par le nombre toutes les autres races. Et en 1926 ils étaient près de 400.
Mais d’où provient le lapin Chinchilla ? A la suite de quels croisements fut-il obtenu ? Après de
patients et nombreux croisements, aidés aussi par le hasard, qui a sa large part dans l’obtention de toutes
les races nouvelles, croisements ayant pour base le Bleu de Beveren, le Russe et le Garenne, nous avons
obtenu quelques sujets se rapprochant sensiblement de la teinte désirée. Dès lors, il ne restait plus qu’à
sélectionner attentivement, à essayer de fixer d’une façon définitive la teinte que nous avions obtenue chez
certains de nos élèves. Et quand, en 1913, nous avons présenté quelques sujets à l’Exposition de Paris,
c’était chose faite, et déjà nos lapins se reproduisaient fidèlement, tous de la même couleur, ne donnant plus
que tout à fait, par hasard, un sujet rappelant ses ancêtres. A tel point que nous avons conservé pendant
près de dix ans la femelle qui avait obtenu le 1er prix en 1914, et qu’après la guerre, cette même bête nous
donna des sujets, qui de nouveau, obtinrent à Paris les premières récompenses.
Déjà en décembre 1913 nous avions publié dans « Lapins et Cobayes » quelques observations sur
cette obtention nouvelle :
« … Enfin, un de ceux qui actuellement obtiennent le plus de succès est le lapin Argenté de
Champagne (Le lapin Chinchilla était, dans notre idée destiné à détrôner l’Argente de Champagne) ;
mais la couleur de son poil a l’inconvénient de ne rappeler que d’une façon très imparfaite les peaux
d’Opossum ou de Chinchilla qu’il a la prétention d’imiter.
Aussi nous a-t-il paru intéressant d’essayer d’obtenir des lapins dont la fourrure se rapprochait plus
exactement des deux animaux dont il vient d’être question.
Dans une série de croisements, que nous avions entrepris en nous basant sur les probabilités que
donne l’application de la loi de Mendel, nous sommes arrivés à obtenir quelques jeunes individus
présentant des caractères bien distincts et dont le poil, d’un beau gris cendré, rappelle assez
exactement la couleur des deux animaux que nous venons de nommer. Une sélection attentive et
soigneusement menée nous a rapidement conduits à une fixation absolue de la race. Nous obtenons
aujourd’hui des portées bien homogènes, ou ne présentant que des cas très rares de dégénérescence
… Cette race aujourd’hui bien fixée devra nécessairement, semble-t-il, prendre une place bien
marquée parmi les lapins à fourrure.
Les peaux bien choisies peuvent en effet rivaliser avec les plus belles fourrures d’Opossum sur
lesquelles elles présentent l’avantage d’une couleur beaucoup plus uniforme, sans passer au fauve
roux, ce qui déprécie cette fourrure.
C’est la raison pour laquelle nous l’avons désignée sous le nom de Chinchilla qui constitue la fourrure
la plus estimée ».
Chinchilla mâle - Dybowsky
Standard. - Le standard, adopté le 30 décembre 1920 par la Société de Cuniculiculture, fut
homologué le 29 janvier 1921 par la Fédération nationale des Sociétés d’Aviculture de France.
Caractères. Forme courte, mais fine et élégante.
Tête. Moyenne, plutôt fine chez les femelles.
Cou. Moyen, un peu fort.
Oreilles. Moyennes, portées droites, légèrement inclinées en arrière. Proscrire absolument
les oreilles trop grandes de géants.
Œil. Grand, brun foncé, cerclé de poils clairs.
Pattes. De force moyenne.
Couleur. –Formée de noir, de gris et de blanc. Poils gris foncé à la base et blanc au sommet,
fondus de manière à rappeler le plus exactement possible le Chinchilla sauvage. Dos et
flancs gris, ventre blanc à sous-poil gris-bleuté, mais le blanc ne dépassant pas le ventre.
Pattes gris pâle ; l’extrémité des poils de jarre du dos est noire.
Oreilles. Du même gris que le dos, finement bordées de noir vers le sommet.
Nuque. Une marque blanche à la nuque, mais ne devant pas dépasser, ne s’étendant ni sur
le dos, ni sur la tête, donc la plus petite possible.
Fanon. Moyen chez les femelles, presque nul chez les mâles.
Gorge. Sous la tête, à la place du fanon, couleur plus claire, ne devant pas s’étendre à la
poitrine ou aux épaules.
Queue. Dessous blanc, dessus noir, pointillé de poils blancs.
Poil. Serré le plus possible, long de 2 à 3 centimètres environ. La marque longitudinale
noire sur le front est permise.
Ongles. Gris marron.
Jeunes. Ils naissent de la couleur des parents.
En résumé, couleur exacte du Chinchilla sauvage, tant pour le dos que pour le ventre et les
flancs ; préférer toujours les sujets les plus foncés, chez lesquels le blanc du ventre ne s’étend
pas aux flancs et le blanc de la nuque ne s’étend pas aux épaules.
Poids. C’est un lapin moyen, 2 kilogrammes à 2kgr.500. Ne jamais dépasser 3 kilogrammes
chez les adultes ; encore ce poids est-il un maximum.
Causes de disqualification. Toutes marques blanches ou autres que gris Chinchilla sur la
tête, les pattes, le dos, etc. Oreilles pendantes. Poids supérieur à 3 kilogrammes chez les
adultes. Forme du corps mince, allongée, efflanquée. Couleur trop claire ou marquée de
roux. Rejeter énergiquement tout sujet pouvant rappeler le géant.
Echelle de points :
Couleur 50
Forme 10
Oreilles 10
Marque de la nuque 10
Œil : pour éviter les yeux rouges 5
Poids 5
Condition 10
---
100
Sélection. Ce n’est pas sans raison que le, standard insiste sur la question du poids. Il a en effet
été reconnu que très fréquemment les Chinchillas qui dépassent le poids de 3 kilogrammes sont des sujets
de teinte trop claire, ou ayant de gros défauts de forme, etc.
La sélection est d’ailleurs relativement simple. Il est néanmoins trois points que nous devons
signaler plus particulièrement : Le standard dit : sous-poil du ventre gris bleuté : c’est là un point
important et il importe de rejeter tout sujet ne présentant pas ce caractère important aux yeux des fourreurs.
Nous lisons plus loin : les jeunes naissent de la couleur des parents. C’est en effet là un des points
qui, à première vue, distinguent cette race de l’Argenté de Champagne et montrent, quoi qu’on ait pu le
prétendre, que l’Argenté n’à été pour rien dans sa création. Mais n’avons-nous pas aussi entendu dire que
le Chinchilla était le produit d’un croisement Polonais et Garenne. Quel aurait été alors le poids du produit
d’un croisement de deux lapins pesant au maximum 1kgr.500 ?
Il est cependant à signaler qu’actuellement nombre de jeunes ont, avant la première mue, une teinte
gris garenne sur le dos. Il n’y a pas lieu de s’en inquiéter.
Cette couleur passera dès la première mue, c’est-à-dire vers l’âge de 3 à 4 mois et les sujets seront dès lors
de couleur correcte.
Enfin dans l’échelle des points, à propos de la teinte de l’œil, nous trouvons cette observation : pour
éviter les yeux rouges. Ceci provient de ce que pendant de nombreuses années il apparaissait de temps à
autre un sujet à yeux rouges, se ressentant d’un de ses ancêtres : le Russe. Ce cas ne se produit plus et ne se
produisait jamais que sur des sujets de teinte trop claire. Nous devons aussi signaler parfois des animaux
ayant les yeux gris bleu ; cette couleur de l’œil n’ayant toutefois aucun rapport avec l’intensité de couleur
de la fourrure est sans importance pour les éleveurs voulant produire des peaux.
Il convient aussi de noter que les femelles ayant nourri n’ont plus le sous-poil du ventre bleuté, mais
blanc.
Avantages. Nous extrayons de « Lapins et Cobayes » de décembre 1913, les lignes suivantes
parues sous notre signature :
« … La caractéristique du Lapin Chinchilla au point de vue biologique est d’offrir une très belle rusticité,
prolifiques, donnant des portées de 6,7 et 8 jeunes… » et dans le Numéro du 15 mars 1914 de la même
revue, nous pouvons lire sous le titre « Nouvelles des Clapiers » ! « La femelle Chinchilla, prix d’honneur à
l’exposition des Aviculteurs français a donné naissance au clapier de M. Jean Dybowsky à treize petits ;
nous pouvons dire, suivant la formule, que mère et petits sont en parfaite santé, mais nous ajouterons
que tous ont une robe identiquement semblable à celle de leurs parents ».
Chinchilla femelle Dybowsky
Nous avons eu depuis lors une femelle qui donnait régulièrement seize petits. Hâtons-nous de dire
que c’est trop, beaucoup trop et qu’il faut pour obtenir de beaux sujets ne laisser que six à sept jeunes aux
mères.
La chair du lapin Chinchilla, si elle n’est jamais d’un poids considérable, elle est du moins
d’excellente qualité. Elle se ressent de ses origines. Elle est aussi serrée que celle du Garenne.
Enfin le point qui a permis au lapin Chinchilla de prendre la place importante qu’il occupe
actuellement est la qualité et le prix de sa fourrure. Le poil a ceci de particulier, qu’au lieu d’être couché,
comme chez la plupart des lapins, il se tient droit, aussi bien sur les peaux apprêtées que sur l’animal
vivant, donnant ainsi une imitation bien plus parfaite des peaux du Chinchilla sauvage.
Voici ce qu’en dit M. Louis Bréchemin (L’élevage moderne et l’industrie du Lapin) : « … Il présente
une si grande importance au point de vue de la fourrure qu’un fourreur de ma connaissance offrait
4fr.50 de chaque peau, quelle que soit la qualité offerte … » Or ceci se passait en 1913.
Depuis lors, les peaux de lapins Chinchillas sont de plus en plus demandées par l’industrie de la
pelleterie. Et leur prix a monté en proportion bien plus grande que celle du taux général de la vie. Nous
avons vendu dès après la Guerre et pendant plusieurs années à un fourreur de Paris nos peaux de
Chinchillas à raison de 30 francs la pièce. Et en 1923-24, à une maison de Paris, 40 francs la peau. Nous
croyons donc pouvoir dire en toute certitude que la peau du lapin Chinchilla est celle qui, actuellement,
atteint les plus hauts prix. Cela d’autant plus qu’il ne s’agissait pas uniquement de peaux appelées « forts »
par les pelletiers, mais bien de bonnes peaux moyennes.
Le lapin Chinchilla paraît donc être celui qui est appelé à procurer le plus de bénéfices à ceux qui
en entreprendront l’élevage pour la production de fourrures.
Avertissements. Pour bien comprendre les écrits de M. J-J Dybowski, il est absolument nécessaire
de remettre ses propos dans le contexte de l’époque. Son ouvrage a été publié, nous le rappelons, en 1927,
période d’exploitation importante des peaux de lapin. Cette utilisation en pelleterie a très certainement été le
moteur le plus puissant de la création des races à cette période. Nous devons être conscients de l’important
intérêt économique et pour certains créateurs cet aspect n’était jamais bien loin.
Si l’enthousiasme du créateur du Chinchilla se ressent bien à travers son texte, c’est nous pensons
bien compréhensible. Nous devons mettre en avant son honnêteté quant à l’origine exacte de cette race. Ceci
n’a pas toujours été le cas pour d’autres obtenteurs. Soit parce que le hasard des accouplements a joué son
rôle et qu’il est alors plus valorisant de déclarer vouloir garder pour soi le travail de création et / ou
économiquement, il était très intéressant de maîtriser la vente des reproducteurs.
LE STANDARD ACTUEL ET COMMENTAIRES :
Nous n’allons pas reprendre ici l’intégralité du texte du standard en vigueur. Nous vous invitons à
vous reporter au recueil des standards. Nous reprenons les caractéristiques essentielles de cette belle race.
Le Chinchilla est classé dans les petites races. Son poids minimum est de 2 kg et maximum de 3 kg.
L’idéal se situant entre 2.5 kg et 2.9 kg.
Le type est court, trapu, assez large et potelé, sans partie saillante La musculature très compacte,
est assez puissante L’avant-train est assez large aux épaules – L’arrière-train est bien arrondi avec un râble
épais. La ligne dorsale est légèrement bombée. C’est un critère important pour mettre en avant l’élégance de
la race.
La tête est bien collée au tronc (cou peu visible) Assez courte avec un front et un museau large.
Les oreilles très consistantes (bien charnues) sont bien velues – Leur longueur est comprise entre 8 et
10 cm.
La fourrure est très dense, souple et assez longue, avec un sous-poil particulièrement épais Les
poils recteurs bien apparents, sont irrégulièrement répartis sur le manteau, créant ainsi le chenillé Si la
longueur de la fourrure est trop courte, le zonage (rosette du Chinchilla) décrit ci-après ne s’exprime pas
correctement et la présence des poils recteurs en sera affectée et par conséquence l’expression du chenillé.
A titre purement indicatif, la longueur minimum de la fourrure devrait se situer vers les 27 - 28mm.
La teinte d’ensemble est d’un gris cendré lumineux avec reflet bleuté, sur laquelle doit se détacher
un chenillé noirâtre Les oreilles sont fortement bordées d’un liseré noir. Les sujets possédant une bordure
des oreilles très pigmentée sont en général ceux qui possèdent une très bonne couleur - Le triangle
blanchâtre de la nuque peu développé.
L’iris des yeux est uniformément brun foncé – Les ongles sont corne foncée – Plus la couleur de
l’iris des yeux et des ongles sera foncée plus la pigmentation globale est bonne.
Le chenillé, formé en grande partie par les poils recteurs (poil de soutien), doit être bien extériorisé
en touffes irrégulièrement réparties et plus ou moins plaquées – Le chenillé est particulièrement prononcé et
ondulé sur le manteau, il doit s’étendre sur les épaules et le plus possible sur les flancs Plus la longueur de
la fourrure est courte plus le chenillé est régulier et discret.
La sous-couleur et l’entre-couleur sont formées de zones nettement tranchées réparties selon le
modèle Agouti. Elles se succèdent ainsi du bas vers le haut.
Une première zone représente à peu près les 2/3 de la longueur totale du pelage. De teinte bleu foncé, elle
s’étend sut tout le corps, y compris au ventre, et forme la sous-couleur.
Si la largeur de cette zone n’est pas assez importante, la sous-couleur manquera d’intensité, ce qui entraîne
en général poitrine et pattes claires et même trop claires. Si la sous-couleur est mate ou bleu clair, le reflet
de la couleur de la robe est trop pâle. L’utilisation des sujets pâles pour la reproduction est à déconseiller. La
sous-couleur bleu foncé du ventre a tendance à s’éclaircir avec l’âge. Attention, après avoir allaité leur
portée, certaines femelles ont le sous poil du ventre qui devient blanc et ne reste pas bleu. Il faut peut être
voir là le résultat de la repousse lente des poils après qu’ils aient été arrachés par la mère.
Une seconde zone plus réduite d’un blanc perlé, nettement délimitée et ressortant parfaitement, est suivie
d’un mince trait noirâtre nettement exprimé. C’est l’entre-couleur.
Toujours en remontant vers le haut du pelage, la couleur de couverture, après le mince trait noirâtre de
l’entre-couleur, s’exprime par une ligne claire se terminant par des pointes noires de longueurs inégales.
L’ensemble met en évidence ce que l’on nomme la « rosette ».
Quand, en soufflant dans la fourrure on ne discerne pas distinctement sous forme d’anneaux superposés les
zones sus-décrites, la teinte « Chinchilla » n’est pas correcte et fait place à une nuance d’un gris charbonné
plus ou moins obscur.
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