A propos du Paradis, Sathya Sai Baba dit :
‘’Les Védas disent qu’on peut gagner le Paradis par des sacrifices, mais ces
mêmes Védas déclarent : ‘’Une personne ne peut demeurer au Paradis que
tant que dure son mérite. Par conséquent, quand la quantité de mérites est
épuisée, elle doit retourner dans le monde.’’ Donc, le Paradis est un luxe
éphémère. Une personne qui récolte une majorité de votes peut devenir
membre de l’assemblée législative pendant cinq ans, mais au terme de
cette période, elle devra rentrer chez elle. Pareillement, celui qui gagne le
Paradis devra le quitter, quand son stock de mérites aura été épuisé.’’
D’autre part, Il est aussi très clair quant au fait que faire des distinctions entre ce
monde et le suivant n’est pas correct. Le Paradis et l’enfer sont tout proches.
Comme Il le dit :
‘’Ne vous laissez pas égarer par la croyance en l’existence de deux entités :
ce monde et le suivant, l’ici et l’au-delà. Réalisez ici l’au-delà. Ce monde
s’entremêle avec le suivant. Il n’y a aucune vérité dans la disparité entre le
profane et le spirituel, le divin et le matériel, le céleste et le terrestre. Sa
Volonté dirige tous les mondes : pas même un brin d’herbe ne peut osciller
sans que Sa Volonté ne guide le vent et ne l’agite.’’
‘’Le Paradis n’est pas une région supraterrestre de printemps perpétuel :
c’est une expérience intérieure, un état de suprême félicité.’’
Baba a également exprimé poétiquement dans un discours cette autre manière
d’exprimer l’immédiateté du spirituel et du matériel :
‘’Le Paradis n’est pas là-haut, hors de portée,
Il est bien présent dans le monde des hommes.
Désavouez l’ego qui s’est enraciné en vous
Et vous y êtes, au Paradis sur Terre !
Pour ta libération, ô homme,
Pourquoi supplies-tu une pléiade de dieux dans le désespoir ?
Sathya Sai Baba, discours du 02/10/1981
Sathya Sai Baba, discours du 12/02/1977
Sathya Sai Baba, discours du 12/05/1968