MON PARRAIN, ALBERT EINSTEIN ET L'AVATAR, SATHYA SAI BABA - MARK R. ABRAMS

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MON PARRAIN, ALBERT EINSTEIN, ET L’AVATAR,
SATHYA SAI BABA
‘’Avec la connaissance des sciences
naturelles, il faut acquérir l’humilité, la
discipline et un bon caractère.’’
Sathya Sai Baba
‘’Si vous voulez que l’œuvre de votre vie
soit utile à l’humanité, il n’est pas
suffisant que vous compreniez la science appliquée en tant que telle. Le souci de
l’homme lui-même doit toujours constituer l’objectif principal de tout effort
technologique pour s’assurer que notre pensée scientifique puisse être une
bénédiction pour l’humanité et non une malédiction.
Albert Einstein
Albert Einstein fut mon parrain et un ami de la famille. Au cours des ans, j’ai cherché
à accroître ma compréhension de ce grand homme et les implications spirituelles de
son travail. Einstein était un géant scientifique qui, percevant la nature unifiée de la
réalité, fut capable d’en exprimer une partie mathématiquement. Au-delà de son rôle
d’homme de sciences, il peut très bien être considéré comme un géant spirituel dont
la vie, en termes d’humilité, de compassion pour l’humanité et de concentration sur
Dieu est un exemple de la manière dont Sathya Sai Baba nous enseigne à vivre
avec le plus de succès.
Albert Einstein est un précurseur et un exemple de ce type d’hommes de sciences
unique dont le monde a grandement besoin aujourd’hui, le type que Bhagavan
produit actuellement dans son Institut d’Enseignement Supérieur. Sous la houlette de
Swami, ce sont des scientifiques ‘’complets’’. Leur but est d’être utile à la société et
non pas simplement de travailler à des fins égoïstes sans penser à l’impact de leur
travail sur l’humanité et l’environnement. Ce sont des scientifiques qui combinent la
conscience spirituelle avec une formation de pointe. Les diplômés de Swami sont à
la pointe de la découverte dans différents domaines. Trois récents titulaires d’un
Ph.D en physique ont connu l’expérience inédite d’avoir leurs articles publiés dans
des revues de physique américaines moins d’un an après avoir reçu leurs diplômes !
Ancrés dans la vérité que Dieu est la source de tous phénomènes et de toutes
connaissances, ils soutiennent la perspective que le meilleur moyen de comprendre
la création est d’étudier le Créateur.
Einstein était aussi ce type de scientifique et sa vie fut guidée par ce principe. Son
but primordial était de ‘’comprendre comment le ’Vieil Homme’ pense’’ Et il consacra
sa vie à l’effort d’acquérir la ‘’connaissance de l’essence ultime et immuable qui
sous-tend le monde mutable et illusoire.’’
Dans la première partie de cet article, je mentionnerai quelques histoires
personnelles à propos de ma famille, de Baba et d’Einstein. La seconde partie
comprendra quelques pensées d’Einstein sur la science, la spiritualité, l’éducation et
le caractère, ainsi que ce que Swami avait à dire à propos de lui au cours d’un
entretien récent.
Bien qu’Einstein fût profondément attristé par le fait ironique qu’une partie de son
œuvre conduisit au développement d’armes nucléaires, nous pourrions aussi
considérer que l’œuvre contient en elle une illustration scientifique de la vérité
spirituelle. Cet article se terminera par certaines réflexions sur la manière dont
certaines œuvres d’Einstein peuvent nous être utiles comme un ‘’outil’’
supplémentaire pour nous aider à nous libérer de
Maya
(l’illusion) et à accepter
l’invisible
Atma
(le Soi) comme la vérité fondamentale de la vie.
Mon père, le Dr Henry Abrams, ouvrit un cabinet de médecine générale à Princeton
dans le New Jersey, en 1938. Un an plus tard, le médecin qui soignait le Prof.
Einstein, sa fille Margot et sa secrétaire, Mlle Helen Dukes, partit suivre une
formation complémentaire. Il vint trouver mon père et lui demanda s’il voulait lui
succéder et celui-ci accepta avec enthousiasme. Il s’occupa d’Einstein et des autres
jusqu’au début de la Seconde Guerre Mondiale.
PARRAIN EINSTEIN
Durant la guerre, mon père fut envoyé
sur l’île froide et désolée du Groenland.
Lui et Einstein correspondaient. Au
Groenland, mon père reçut une lettre
d’Einstein qui observait que ceci devrait
être une ‘’période contemplative’’ pour lui
et qui l’incitait à suivre une formation
médicale complémentaire dans une
spécialité ou l’autre. C’est ce que fit mon
père par la suite et il revint à Princeton
en tant que seul ophtalmologue de la
ville. Quand je naquis, en 1949, il
demanda au professeur, comme Einstein
préférait être appelé, s’il voulait bien être
mon parrain et Einstein accepta. Ainsi,
selon la tradition juive, Einstein fut celui
qui me tint pendant la
bris Milah
, la cérémonie de la circoncision rituelle. Il devait y
avoir peu de contact, mais il eut un impact majeur sur ma vie dans les anes à
venir. D’autre part, parce qu’en Occident le parrain est considéré comme le
professeur spirituel de l’enfant, j’en suis venu à considérer le Professeur Einstein
comme le premier des maîtres spirituels que j’ai eus dans cette vie et qui me
conduisirent en fin de compte à Bhagavan.
Einstein mourut quand j’avais six ans et j’ai peu de souvenirs de lui. Je me rappelle
toutefois qu’il avait un rire très agréable qu’il utilisait souvent. Lors de mon quatrième
anniversaire, mes parents et moi fûmes invités pour une petite fête. Mon oncle saisit
l’occasion pour photographier le professeur et moi qui étions occupés avec les
cadeaux que la secrétaire s’était procurés : une petite cabane en rondins et un
sachet de ‘’pièces d’or’’ en chocolat. C’étaient ces dernières qui occupaient le plus
mon attention. Le Professeur Einstein, quant à lui, travaillait sur la cabane en
rondins, essayant d’assembler les simples pièces de bois. Chose intéressante,
lorsque j’eus grandi et fait imprimer tous les négatifs, il y avait une photo de ma mère
penchée au-dessus du Professeur Einstein et des rondins et qui lui montrait
comment les extrémités s’assemblaient.
Bien sûr, à cet âge-là, je n’avais aucune idée de ce qu’il y avait de si spécial à
fréquenter ce vieil homme charmant. Ce ne fut pas avant le collège que je
commençai réellement à apprécier l’honneur d’être son filleul et à réfléchir sur ce que
son œuvre scientifique signifiait.
Je découvris la méditation à l’âge de vingt ans. Au fur et à mesure que mon voyage
spirituel avançait, je devins intensément curieux sur la nature de mon lien avec une
âme aussi lumineuse.
EINSTEIN ET LA GITA
Baba me ‘’trouva’’ à l’âge de 23 ans. Comme vous pouvez l’imaginer, je considérai
ce premier voyage chez l’Avatar comme une opportunité, parmi d’autres choses,
pour en apprendre plus sur ma relation avec Einstein. Ce ne sera pas une surprise
pour vous d’apprendre que pendant tout ce voyage et les voyages subséquents, les
leelas
(‘’jeux divins’’) ont été à l’ordre du jour.
Baba, le ‘’guide’’ parfait, nous gratifia ma femme Marsha et moi d’une foule
d’expériences lors de notre première visite en Inde. Nous n’avions aucun désir d’être
où Il n’était pas, et comme Il se rendit à Delhi, Madras et Hyderabad, nous exultâmes
de pouvoir Le suivre.
A Hyderabad, un incident très intéressant se produisit pendant un discours que
Swami donnait dans une grande salle. Il faisait très chaud et je venais de manger. Au
bout d’un moment, je m’aperçus, à ma grande horreur, que je devenais la proie d’une
profonde somnolence. Alors que je sombrais dans
thamas
(l’apathie, la léthargie),
j’émis une pensée vers le Seigneur : ‘’Baba, la seule chose qui pourrait m’empêcher
de m’endormir maintenant est que Tu mentionnes Einstein…’’ Je savais qu’Il pouvait
le faire, mais je ne m’y attendais pas du tout et je continuai ma descente. Moins de
soixante secondes plus tard, ma tête se releva brusquement, quand la prononciation
mélodieuse de Swami du nom d’Einstein pénétra dans ma conscience dans le flux
continu de Son télougou.
Je m’éveillai alors pour être rivé à l’histoire qu’Il raconta sur la manière dont un jeune
physicien indien, au cours d’un rendez-vous avec Einstein, s’enquit avidement du
nec plus ultra en matière de sagesse scientifique occidentale. Ce qu’Einstein lui
répondit toutefois, pour citer grossièrement Swami fut : ‘’Toutes les conclusions
importantes auxquelles je suis parvenu sont contenues dans votre Bhagavad Gita.
Regardez- !’’
Ma curiosité concernant mon lien avec lui s’enflamma à nouveau ! Je mourais
d’envie de recevoir une révélation : pourquoi moi ? Comme le traducteur du discours
de Swami était lui-même un physicien nucléaire, je l’approchai par après en espérant
obtenir un début de compréhension. Il n’avait rien de personnel à partager, et en plus
d’en apprendre plus de Sai Lui-même, il dit : ‘’Je conseille la patience…’’ J’étais
déçu, mais je pris congé en sachant que j’avais reçu un conseil avisé.
À PRASHANTI NILAYAM
Approximativement un mois plus tard, nous nous retrouvâmes dans la salle
d’interview de Prashanti Nilayam. J’étais assis par terre juste à la droite de Swami,
alors qu’Il parlait à différentes personnes du groupe. En voyant Son repose-pied sur
le côté et en me rappelant combien on Le voit souvent en utiliser un, je pris la liberté
d’accomplir le
seva
(service) logique, mais mineur de le mettre en place. Il accepta et
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