QUAND LA RATIONALITE RENCONTRE LA SPIRITUALITE - PROF. PETER PRUZAN ET KIRSTEN PRUZAN MIKKELSEN

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QUAND LA RATIONALITÉ RENCONTRE LA SPIRITUALITÉ
Kirsten Pruzan Mikkelsen, journaliste
Peter Pruzan, professeur émérite
Peter : Le chemin qui m’a conduit à Sathya Sai Baba a été très différent de celui de la plupart
des fidèles que je connais. Je peux déclarer avec conviction que jusqu’à ce que la série
d’événements qui m’a conduit à Sathya Sai Baba ne se soit produite, je n’avais jamais été un
chercheur spirituel. Absolument pas ! C’est précisément le contraire : mon éducation et mes
antécédents m’avaient amené à formuler des attentes par rapport à la vie et à l’existence qui
ne laissaient aucune place à la spiritualité.
Le 1er septembre 1988, un collègue de la Copenhagen Business School et moi, nous avons
reçu la visite de Thorbjörn Meyer qu’aucun de nous deux ne connaissaient. Il s’est tout
d’abord adressé à mon collègue, et puis à moi, et il a demandé si l’un de nous voudrait être
son conseiller pour un projet de doctorat. Il avait entendu parler de notre travail sur la
comptabilité éthique et sur le leadership fondé sur les valeurs et écrire une thèse de doctorat
sur le rôle des valeurs dans la direction des entreprises l’intéressait.
Ses aspirations me fascinaient, mais je me sentais un peu confus, car son vocabulaire différait
tellement du mien. Il parlait des valeurs, comme si on les épelait avec des majuscules et
comme si elles avaient un statut spécial. Pour moi, selon une perspective théorique, les
valeurs étaient juste des outils à utiliser dans le processus du leadership. Mais j’ai été
impressionné par le fait que Thorbjörn Meyer qui approchait de la soixantaine était si
impatient d’entreprendre la réalisation longue et exigeante d’un projet de doctorat, étant
donné que la grande majorité des gens qui entreprennent ceci approchent de la trentaine ou
viennent de la dépasser.
Le jour de mon anniversaire, au mois de mars de l’année suivante, il m’a offert le livre
‘’Spirit and the Mind’’, du psychiatre américain, Samuel Sandweiss. A l’époque, je vivais
‘’seul’’, ayant divorcé quelques années auparavant. Je me souviens être rentré du bureau et
m’être installé en compagnie de mon merveilleux chien, un golden retriever, quand j’ai
commencé à lire ce livre. Je dois dire que ce fut une expérience assez troublante. Le livre
racontait l’histoire d’un homme vivant dans le sud de l’Inde et dont on disait que c’était un
être divin, ‘’Dieu sous forme humaine’’. Il ressemblait au guitariste de rock, Jimi Hendrix,
avec un cou épais. Je pensais que c’était vraiment bizarre. Je me souviens m’être senti rebuté
en feuilletant le livre. Mes antécédents m’avaient prédisposé au cynisme et je n’avais pas la
moindre inclination spirituelle et c’est peu dire !
Je suis né et j’ai été élevé à Brooklyn, à New York, dans une famille juive intellectuelle. Mes
grands-parents paternels et maternels avaient émigré depuis l’Europe de l’est vers les Etats-
Unis pour échapper aux pogroms à la fin du 19ème siècle. C’étaient des gens religieux, mais
mes parents ont rejeté les croyances de leurs parents. Je dirais qu’ils étaient agnostiques,
plutôt qu’athées. Je me souviens des paroles de ma mère sur son lit de mort, quand elle
repensait à sa vie et quand elle m’a dit combien elle aurait voulu pouvoir croire en Dieu et
avoir une religion mais que ceci n’avait pas été possible pour elle. Mes parents ont grandi
pendant des temps difficiles. Ils se sont mariés pendant la Grande Dépression et ma mère a
mis au monde mon frère aîné, Richard, trois ans avant que je ne vienne au monde. Richard, et
donc mes parents, furent confrontés à de graves problèmes depuis son enfance. Il a développé
une maladie mentale et celle-ci n’a fait qu’empirer durant son adolescence. C’était accablant
pour nous tous. En ce temps-là, les malades mentaux étaient considérés comme des parias et
on ne pouvait trouver ni aide ni soutien auprès de la famille, des amis ou de la communauté.
J’ai grandi pendant la période qui précédait et durant la Seconde Guerre Mondiale, quand les
gens d’origine juive étaient massacrés en Europe. Je me rappelle avoir été roué de coups à
l’occasion par de malheureux enfants fourvoyés qui vivaient de l’autre côté de la colline
séparant nos quartiers : un quartier de la classe moyenne à prédominance juive et un quartier
pauvre à prédominance catholique irlandaise où dans leurs églises, on apprenait aux enfants à
haïr les juifs, puisque les juifs avaient ‘’crucifié le Christ’’. Je ne croyais absolument pas à un
Dieu d’amour et bienveillant ! Mes expériences ne laissaient aucune latitude à une telle foi.
Ceci explique donc un peu mes réserves, quand j’ai entrepris de lire le cadeau reçu de
Thorbjörn Meyer.
Malgré mon cynisme et en dépit de ma réaction négative initiale, il m’est apparu que je
devrais lire ce livre, puisqu’il m’avait été offert en cadeau par un ami qui pensait en
l’occurrence que je tirerais profit de sa lecture et à ma grande surprise, en ignorant les
louanges de l’auteur sur Sai Baba comme étant ‘’Dieu sous forme humaine’’ et en lisant des
paroles qui provenaient des propres discours et des propres écrits de Sai Baba, j’ai trouvé
qu’elles étaient fort inspirantes. Elles ont touché quelque chose en moi. J’ai senti que ce qu’il
disait était vrai, direct et très, très important.
Le lendemain, j’ai demandé à Thorbjörn pourquoi il m’avait offert ce livre et il m’a répondu
que lui et sa femme avaient hésité à me l’offrir. Il m’a dit que c’était seulement la seconde
fois où il pouvait se rappeler avoir offert un tel livre à quelqu’un qui n’avait jamais manifesté
aucun intérêt pour ce type de questions, mais il s’était senti convaincu que j’apprécierais les
paroles de sagesse de ce livre.
Pendant les semaines qui ont suivi, j’ai continué d’interroger Thorbjörn sur Sai Baba et sur sa
propre recherche spirituelle et j’ai été fasciné par ses réponses. Il avait réellement provoqué
ma curiosité. A un moment donné, au cours de cette période, je lui ai demandé s’il méditait. Il
m’a dit que cela faisait partie de sa pratique quotidienne et il m’a donné une courte initiation à
sa méthode de méditation. Depuis lors, jusqu’à aujourd’hui, je médite plus ou moins sur la
base de ce que j’ai appris au cours de ces conversations.
Au mois de mai, soit un peu plus de deux mois après avoir reçu le livre, je devais participer à
une réunion et donner une conférence à l’Université de Pennsylvanie, à Philadelphie, aux
Etats-Unis et en cours de route, je comptais faire escale à New York pour rendre visite à mes
parents. Thorbjörn m’a demandé si j’avais de la place dans ma valise pour un petit cadeau
pour un de ses ‘’proches’’ amis qui vivait à New York et bien entendu, j’ai acquiescé. A ma
grande surprise, cet ami qui était l’unique personne, à part moi, à qui il avait offert un livre
sur Sai Baba était Jorgen Trygved. J’avais fait la connaissance de Jorgen 21 ans plus tôt,
lorsque j’étais conseiller pour le mouvement danois pour une agriculture coopérative et il était
en passe de devenir un dirigeant. Plus tard, il est devenu l’un des dirigeants d’industrie les
plus respectés du Danemark.
J’ai rencontré Jorgen par une belle soirée de la fin du mois de mai. Je me rappelle que nous
avons dîné ensemble au Rockefeller Center. Inspiré par mes conversations avec Thorbjörn, le
même après-midi et pour la première fois de ma vie j’avais visité une librairie spirituelle
et j’avais acheté plusieurs livres traitant de sujets spirituels. Quand Jorgen a vu ce que j’avais
acheté, il est devenu très enthousiaste et il s’est mis à me parler de son propre chemin spirituel
et de limportance qu’il avait comme motivation sous-jacente de tout ce qu’il faisait, que ce
soit en tant que dirigeant ou dans sa vie privée. A la fin du dîner, il m’a dit qu’il était
convaincu que je devais rendre visite à Sai Baba en Inde et que si je le faisais, il
m’accompagnerait et serait mon guide.
Nous avons convenu sur place qu’à la fin du mois d’août, je prendrais un vol pour Bangalore
depuis Copenhague et qu’il irait là-bas depuis New York. Nous nous retrouverions à
Bangalore pour rejoindre ensemble en taxi l’ashram de Sai Baba, Prasanthi Nilayam. Juste
avant de quitter Copenhague, j’ai reçu un fax de Jorgen qui me disait qu’en raison d’un
développement important et inattendu dans ses affaires, il serait en retard et qu’il me
rejoindrait aussi vite que possible et donc, bien que je me sentais un peu mal à l’aise, je suis
parti pour l’Inde et pour ma première visite chez Sathya Sai Baba.
J’étais éreinté, quand je suis arrivé à Bangalore, mais j’ai décidé d’attendre en espérant que
Jorgen arriverait. A l’hôtel, où le chauffeur de taxi qui devait me conduire à l’ashram avait
son bureau, j’ai vu trois personnes qui s’approchaient de moi, tandis que je me dirigeais vers
le restaurant. Il s’agissait d’Inge et de Steen Piculell avec une femme qui semblait assez âgée
et fragile. Je ne les connaissais pas et je n’avais pas la moindre idée de la raison pour laquelle
l’homme, Steen, me souriait, et il s’est approché de moi. Et j’ai été interloqué quand cet
étranger, à présent un ami très cher, m’a étreint et m’a frictionné le dos ! Il m’a dit qu’il s’était
senti inspiré de le faire, car je semblais avoir froid et car il sentait qu’il devait me revigorer. Je
devrais ajouter que la température était supérieure à 30°. Il m’a dit qu’il avait appris que
j’étais en route et que lui et sa femme étaient des fidèles de Sai Baba. C’était un accueil
spécial, mais très prometteur.
Il s’est avéré que Jorgen n’est pas arrivé ce jour-là et donc, le lendemain matin à trois heures,
je me suis retrouvé dans un taxi à destination de Prasanthi Nilayam. J’avais déjà acheté la
tenue blanche pour respecter le code vestimentaire informel de l’ashram, m’avait-on dit. Le
chauffeur avait un coussin pour moi et dès mon arrivée, je me suis rendu directement au
darshan
et j’ai eu une expérience merveilleuse. Je ne peux me souvenir d’aucun détail
particulier, à part le fait que j’ai prié Sai Baba de tout mon cœur et que je me suis senti
merveilleusement bien en faisant cela. D’aussi loin que je me souvienne, c’était la première
fois de ma vie que j’avais jamais prié. Nous étions en 1989 et j’avais 53 ans à l’époque.
UNE EXPÉRIENCE LIÉE À LA BHAGAVAD GITA
Plus tard dans la journée, en me promenant tout seul, j’ai tout à coup ‘’entendu’’ ce que je
puis au mieux décrire comme une voix dans ma tête, pas un son qui est arrivé dans mes
oreilles, mais une voix tout à fait réelle, néanmoins. J’ai entendu ce qui m’a semblé être une
question absurde : ‘’Accepterais-tu l’offre d’entrer au Royaume des Cieux à condition de
renoncer à tout ici sur la Terre ?’’ J’ai pensé que c’était une question absurde et je me suis
efforcé de l’ignorer. Je ne croyais ni en Dieu, ni à des voix qui faisaient de telles offres.
En dépit de ma réaction négative, la voix et la question ne cessaient de se manifester dans ma
conscience et en fin de compte, j’ai pensé en moi-même que je devrais répondre pour mettre
un terme à cette expérience étrange. Et donc, j’ai répondu : ‘’Non, je n’accepterais pas cette
offre. J’ai deux filles et un chien dévoué qui ont besoin de moi et j’ai besoin d’eux.’’ Et la
voix ne s’est plus manifestée.
Puis, je me suis rendu dans un appartement de l’ashram. Quelques années auparavant, Sai
Baba avait accordé à Thorbjörn et son épouse le privilège d’utiliser cet appartement. Je devais
y séjourner durant mon séjour de deux semaines. Après une bonne nuit de sommeil, je me suis
réveillé le lendemain matin et j’ai remarqué un petit livre à la couverture rose sur la tablette.
Ce livre était intitulé ‘’Bhagavad Gita : The Song of God’’ et il avait été traduit du
sanscrit en anglais par Christopher Isherwood et Swami Prabhavananda, avec une
introduction d’Aldous Huxley. Dans l’introduction, Huxley rattache la Gita à l’immense
poème épique, le Mahabharata. Il parle de la guerre du Mahabharata, la grande guerre entre
les forces des Pandavas (les bons et les vertueux) et leurs cousins, les Kauravas (les mauvais
et les cupides), qui a duré 18 jours et qui s’est soldée par la victoire totale des Pandavas. Le
frère aîné, Yudhisthira est alors devenu le dirigeant incontesté de l’Inde et il a régné pendant
36 ans. L’épopée se termine par le pèlerinage des frères Pandavas et de leur épouse commune,
la reine Draupadi, dans les Himalayas, probablement pour atteindre la demeure de Dieu. La
reine et quatre des frères meurent en chemin, car ils n’étaient pas assez purs pour pouvoir
entrer dans le royaume de Dieu dans leurs corps humains. Yudhisthira, accompagné de son
chien fidèle, a poursuivi son voyage. Soudain, une voix lui est parvenue et lui a posé
essentiellement la même question à laquelle j’avais réagi la veille. Cette voix lui a dit que,
bien qu’il était le bienvenu, le chien ne pouvait pas le suivre. Yudhisthira a répondu que dans
ce cas, il ne pouvait pas accepter l’offre. Il ne pouvait pas abandonner le chien qui l’avait
accompagné, qui lui avait fait confiance et qui avait besoin de sa protection.
Il s’est avéré que c’était l’un des derniers tests auxquels Yudhisthira fut confronté avant de
pouvoir entrer au Ciel. Cela m’a surpris de lire ce qui correspondait plus ou moins à ma
propre expérience étonnante de la veille. Mais je me suis dit à moi-même que ceci ne pouvait
être qu’une étrange coïncidence.
‘’TRÈS CONFUS !’
Après deux jours, Jorgen Trygved a surgi dans l’appartement et il a emménagé avec moi. Le
lendemain, sa femme et ses deux fils sont arrivés du Danemark. Tous les quatre ont logé dans
la grande chambre à coucher, tandis que je dormais par terre dans le living. J’ai passé de bons
moments avec la famille. Pendant que Jorgen étais assis sur la véranda devant le temple
pendant le
darshan
, je m’asseyais avec ses deux fils et le reste des gens qui devaient faire la
file pour le
darshan
du matin et de l’après-midi. Dans ma naïveté, je croyais que si je
m’asseyais avec eux, cela pourrait améliorer mes chances de pouvoir entrer en contact avec
Sai Baba qui les regardait affectueusement tous les jours. Je pensais en moi-même : ‘’Il est
bon que je m’asseye avec eux, car alors, Sai Baba me verra et prendra conscience de mon
existence.’’
Un jour, Jorgen a eu la prémonition que Sai Baba nous appellerait tous pour une entrevue et
que par conséquent, je devrais préparer quelques questions. Il a dit que je serais très
probablement confus et que cela pourrait être utile de structurer mes pensées avant de me
trouver face à face avec Sai Baba. J’ai suivi son conseil et j’ai écrit mes questions sur un
morceau de papier que j’ai mis dans la poche de ma chemise la fois suivante où je suis allé au
darshan
. Et Sai Baba nous a appelés pour une entrevue !
Nous n’étions pas tant que cela dans la pièce réservée aux entrevues. En plus des Trygved et
de moi-même, il y avait Samuel Sandweiss dont le livre, ‘’Spirit and the Mind’’ avait été
mon introduction à Sai Baba sa femme et leurs filles jumelles, un couple d’un centre Sai de
New York, un chauffeur de taxi indien qui vivait aux Etats-Unis, un couple indien et un
diplomate allemand. La première chose que Swami a faite, fut de saluer le diplomate
allemand. Il a dit : ‘’Bienvenue, Monsieur l’Ambassadeur ! Que voulez-vous ?’’ Il s’est avéré
que l’ambassadeur était arrivé la veille, qu’il s’était directement dirigé vers la véranda et
s’était assis là-bas. Lorsqu’un des responsables lui a demandé de quitter les lieux, Sai Baba est
sorti de la pièce réservée aux entrevues et il a dit que l’homme avait l’autorisation de s’asseoir
là où il était. L’ambassadeur a répondu à la question de Sai Baba en disant : ‘’Je Vous veux,
Swami !’’ Puis, Baba a matérialisé une bague avec ce qui ressemblait à un gros diamant qu’il
a placée à son doigt. J’étais pantois.
Au cours de l’entrevue, Sai Baba a matérialisé un certain nombre d’objets. Il a demandé à l’un
des Indiens qui portait une bague toute simple de l’enlever. Swami nous l’a montrée à tous, il
a soufflé dessus et elle s’est transformée en une bague avec un diamant. Il nous l’a montrée à
tous, il a à nouveau soufflé dessus et elle s’est transformée en une bague avec une émeraude
au motif totalement différent. Sai Baba nous a montré à tous cette nouvelle bague avant de
dire à l’Indien qu’il vaudrait mieux pour lui qu’il porte la bague d’origine, il a soufflé sur la
nouvelle bague et elle a repris sa forme originelle.
Puis Sai Baba a parlé avec la famille Sandweiss. Il a matérialisé une paire de grandes boucles
d’oreilles magnifiques avec une émeraude et un diamant qu’il a offertes à l’une des jumelles
et les deux boucles d’oreilles sont devenues quatre ! Sai Baba a ensuite matérialisé un bracelet
pour le chauffeur de taxi. Tout le monde a reçu quelque chose de ses mains, sauf moi, puisque
je ne voulais rien. A un moment donné, il s’est tourné vers moi et il a dit : ‘’Vous pouvez
entrer, maintenant.’’
Je suis entré dans la pièce où sont données les entrevues privées en me sentant tout à fait
confus et mal à l’aise. J’avais l’impression que la pièce était très petite et très sombre. En
réalité, elle est grande et lumineuse, comme j’ai eu la bonne fortune de m’en rendre compte
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