UNE ECOLE SATHYA SAI OBTIENT UNE RECOMPENSE INTERNATIONALE A PARIS

Telechargé par pierrealberthayen
UNE ÉCOLE SAI OBTIENT UNE RÉCOMPENSE
INTERNATIONALE
Heart2Heart a
l’immense plaisir de
vous rapporter que
l’ ‘’école
miraculeuse de
Zambie’’ a remporté
une récompense
internationale
prestigieuse : il
s’agit du prix du
BID (Business
Initiative
Directions), décerné
lors de la 22ème
Convention
Internationale du
WOC (World
Quality
Commitment) qui
s’est tenue à Paris, le 30 mai 2005. M. et
Mme Kanu, les fondateurs de l’école ont reçu
en personne la récompense. Le symbole de
qualité de la récompense est connu dans 166
pays et selon les mots de Jose Prieto, le
président-directeur du BID, ‘’Ceux qui sont
récompensés sont des symboles
d’engagement dans le domaine du leadership,
de la technologie et de l’innovation qui en
font des modèles pour d’autres organisations
dans leurs secteurs.’’
Qu’est-ce que cette école d’un coin perdu
d’Afrique a de si spécial ?
Selon les mots de M. Victor Kanu, c’est une approche de l’éducation conformément aux
valeurs humaines. Et quelle est cette approche des valeurs humaines ? M. Kanu explique :
‘’L’approche des valeurs humaines concerne la transformation, tandis que le contenu de la
matière concerne l’information. Ainsi, nous allons fusionner l’information et la
transformation afin d’introduire les changements d’attitude désirés chez les jeunes qui
deviendront les futurs gestionnaires des services publics et les futurs leaders. Voilà en bref, le
programme.’’
Il dit, en expliquant plus en détail la manière dont les valeurs peuvent être incorporées à
l’éducation : ‘’Les valeurs humaines sont intégrées au programme en commençant d’abord
avec le programme qui existe et en lui incorporant les valeurs. Prenons la photosynthèse ou la
manière dont les plantes transportent de l’eau. La fonction des racines est de maintenir la
plante et de lui procurer une base solide, tandis qu’elle recherche l’eau. Les racines se
donneront beaucoup de mal pour trouver de l’eau. Si la racine rencontre une grosse pierre, elle
n’abandonne pas, elle la contourne. C’est cela l’endurance, le sens du devoir et la
persévérance. Lorsqu’on enseigne aux enfants la fonction des racines, il faut faire ressortir en
même temps ces valeurs—la persévérance, l’endurance, le sens du devoir développé, la
coopération, etc. Nous introduisons aussi les valeurs traditionnelles. Selon nos anciens, les
esprits étaient supposés vivre dans l’eau. Les Africains croient en l’existence de Dieu et des
déités. Dieu imprègne l’univers entier et ce même Dieu est aussi dans l’eau. Ceci est de
l’ancienne culture africaine, mais qui a été oubliée après la domination coloniale. Baba dit que
l’éducation sans culture est comme un cerf-volant sans ficelle. C’est comme une pièce
obscure infestée de chauves-souris. Ce que nous tentons de faire, c’est d’harmoniser et de
faire ressortir les valeurs positives de nos cultures et de nos traditions africaines et
d’harmoniser ces valeurs avec la tendance actuelle de notre système scolaire. Ceci a été très
bien accueilli et c’est pourquoi ONU-HABITAT s’y intéresse tellement. Les gens veulent
réellement retrouver leurs racines, ce qui facilite notre tâche.’’
(Principalement, ONU-HABITAT est le Centre des Nations Unies pour les Etablissements
Humains. Impressionné par l’article de M. Kanu, ‘’Water Education—A Human Value
Approach’’, ONU-HABITAT nomma M. Kanu comme expert pour intégrer les Valeurs
Humaines avec l’éducation de l’eau dans six pays africains.)
Lors d’une interview récente sur Radio Sai, M. Kanu a partagé avec les auditeurs sa vie
d’enseignant, puis de haut-commissaire de la Sierra Leone à Londres, son fascinant voyage
spirituel vers Baba et son travail pour la préservation de l’eau avec les Nations Unies. Nous
conservons toutes ces histoires intéressantes pour un prochain numéro et nous nous
concentrons maintenant uniquement sur son travail pédagogique et son ‘’école miraculeuse’’.
Voici un petit extrait de cette interview inspirante. Nous reprenons l’entretien, lorsque Baba
ordonne à M. et Mme Kanu de fonder une école en Zambie.
Comment avez-vous choisi la Zambie ?
M. Kanu : Eh bien, en fait, c’est Swami Lui-
même. Nous avions visité la Zambie très
brièvement pour y conduire un atelier sur
l’EVH. C’est tout. Nous ne connaissions
personne là-bas, à part trois ou quatre dévots.
Mais lorsque nous sommes venus chez Baba
en 1987, Il nous a dit : ‘’Allez en Zambie
répandre Mon message d’amour via
l’enseignement. Construisez une école et
aidez les gens.’’ Et savez-vous pourquoi Il a
choisi pour nous la Zambie ? Pour une très
bonne raison parce que la Zambie est, selon
moi, un pays très stable. Les gens sont très
mûrs spirituellement.
Cela a dû être très difficile pour vous de fonder une école dans un pays que vous ne
connaissiez pas. Et vos ressources matérielles, financières et en main d’œuvre devaient être
réduites. Racontez-nous comment vous avez fait face à tout cela.
M. Kanu : Je me souviens encore très bien de ce qui s’est passé dans la salle d’interview,
quand Baba nous a demandé d’aller fonder cette école. Ma femme fut courageuse, moi pas.
Elle s’est tournée vers Baba et elle a dit : ‘’Baba, et les fonds ?’’ Swami a répondu : ‘’Vendez
votre maison. Si les fonds ne sont pas suffisants, empruntez aux banques.’’ Eh bien, nous
fûmes enchantés quand Il nous a dit de vendre notre maison. Elevés dans le christianisme,
nous nous souvenions de l’histoire de la Bible où un homme riche vint trouver Jésus et lui
demanda : ‘’Oh Seigneur, que puis-je faire pour me rapprocher de Dieu ?’’ Jésus répondit :
‘’Vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et suis moi.’’ L’homme s’enfuit en entendant
ces mots. Nous étions fous de joie.
C’était le Père qui vous parlait.
M. Kanu : Oui, c’était le Père. Nous étions au comble de l’allégresse que Sathya Sai Baba,
que nous croyons être l’incarnation de Dieu et le Père qui a envoyé Jésus, nous ait demandé
d’aller en Zambie. Ce n’est pas qu’Il n’aurait pas pu nous donner des fonds, mais c’était un
test. Nous le savions depuis le départ et nous fîmes exactement ce qu’Il voulait. Nous nous
rappelâmes également les histoires d’Hanuman et d’autres grands disciples, comment ils se
rendirent dans des pays lointains, parce que le Seigneur était avec eux. C’était assez pour nous.
Nous savions que Baba serait avec nous tout le temps. Lorsque Baba a dit : ‘’Allez en
Zambie.’’, Il n’a pas dit qu’il n’y aurait pas de difficultés. Les difficultés font partie de la vie.
C’est mon expérience que si vous faites le travail de Dieu, vous rencontrez plus de difficultés.
M. Kanu : Oui, plus de difficultés, plus de tests. Nous nous réjouîmes de chacun d’entre eux ;
nous savions que le Seigneur Baba nous testait.
Votre école a été invariablement décrite comme une école des miracles. Maintenant, dites-
nous pourquoi on la qualifie ainsi ?
M. Kanu : L’école est située dans une zone
socialement et économiquement
désavantagée. Beaucoup de garçons avaient
raté l’examen national de fin d’études
primaires (une condition requise pour entrer
à l’école secondaire). Ils échouèrent, parce
qu’ils faisaient l’école buissonnière, parce
qu’ils participaient peu et qu’ils étaient
difficiles à éduquer. Ils étaient rejetés. Ce
sont ces mêmes garçons que l’Ecole
Secondaire Sathya Sai de Ndola a accueillis.
Après deux ans et après avoir participé à
l’examen national du cycle secondaire
inférieur, non seulement ils faisaient partie de
ceux qui obtinrent les meilleures cotes du pays, mais tous réussirent (100 %). Ce taux de
réussite s’est répété plus tard pour l’examen national du cycle secondaire supérieur, ces dix
dernières années. Ils sont maintenant dans divers instituts d’enseignement supérieur du pays.
Voilà le ‘’miracle’’—le ‘’miracle de Sai’’.
Cela se passa en quelle année ? Je suppose que tout ceci faisait partie du plan divin.
M. Kanu : Cela se passa en 1994. C’était merveilleux. Le pays était stupéfait. Comment une
école située dans un village avec des enfants pauvres pouvait-elle si bien réussir ? Cela ne
s’était jamais produit dans l’histoire de l’enseignement zambien. Tout cela faisait partie du
plan divin. Cela n’aurait pas pu se produire sans l’intervention de Swami.
Je présume qu’il n’y a pas de frais. Est-ce que vous recevez des subsides de la part du
gouvernement ?
M. Kanu : Pas de frais du tout. Nous ne
demandons qu’une petite participation à but
d’engagement, mais il n’y a aucun frais
pédagogiques. Il n’y a aucun subside de la
part du gouvernement. Swami fournit tout.
Aussi, les résultats furent surprenants. Le
caractère des enfants s’est amélioré et ils sont
devenus de bons garçons en peu de temps.
Ces étudiants ont-ils produit un impact chez
eux, dans leurs familles ?
M. Kanu : Oui. Il y a eu beaucoup d’impact
dans leurs familles. Je peux vous donner
deux exemples. Un garçon demandait continuellement à son père de le conduire tôt le matin à
l’Ecole Sathya Sai, parce qu’il ne voulait pas être en retard. Après l’avoir déposé à l’école, le
re se présentait à son travail, chose qu’il était le premier à faire. En moins de six mois, le
père obtint une promotion à cause de sa ponctualité et de sa régularité au travail. Un directeur
général qui était le dernier à se rendre au travail se mit à déposer son enfant très tôt à l’Ecole
Sathya Sai (suite à l’insistance de son fils) et il devint ainsi la première personne à ouvrir le
bureau. Ses retards furent réduits et il en fut de même pour ses employés. Il y a beaucoup de
témoignages de ce genre de la part des parents et des enfants. Ces enfants qui n’étudiaient
jamais se mirent à inciter leurs frères et sœurs à étudier et à ne pas faire de bruit à la maison.
Je pense que Ndola n’est pas une grande ville. Combien de personnes compte sa population ?
M. Kanu : C’est quand même assez grand. La
population compte environ 250 000
personnes. Nous avions la possibilité de
construire l’école au centre-ville ou dans la
partie pauvre. Alors, j’ai envoyé Genoveva
(Mme Kanu) chez Baba. Je lui ai dit, ‘’S’il te
plaît, demande-Lui où construire l’école.’’ Il
a dit, ‘’Allez chez les pauvres ; éduquez-
les.’’
Et en dehors de l’instruction scolaire, faites-
vous aussi du service social et des choses
comme cela ?
M. Kanu : Oui. Nous nous impliquons beaucoup dans le travail communautaire—l’aide aux
personnes âgées et aux orphelins
N’est-il pas surprenant d’apprendre tout ce que Baba peut accomplir par le biais de Ses
instruments ? Prions pour devenir nous aussi des artisans fiables et capables au service de
la gloire de Dieu et d’un monde meilleur.
(Référence : Magazine Heart2Heart de Radio Sai Global Harmony / Juillet 2005)
1 / 5 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !