DE L'ART D'ETRE UN BON PARENT - DAVID JEVONS

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DE L’ART D’ÊTRE UN BON PARENT
David Jevons
Cette conférence a été donnée par David Jevons à l’occasion de la Retraite Sai du Canada
Occidental organisée à Saskatoon, dans le Saskatchewan, le week-end du 31 juillet et du 1er
août 1999.
Quelles qualifications ai-je pour vous parler de l’art d’être un bon parent ? Eh bien, j’ai
derrière moi l’expérience d’avoir aidé ma femme dans l’éducation de nos trois enfants, mais
ce qui est plus important, j’ai lu ce que Sai Baba a à dire concernant l’art d’être parent.
Maintenant, Sai Baba dit : ‘’D’abord être, ensuite faire et seulement finalement dire’’.
C’est ainsi que selon cette norme, je ne devrais réellement pas vous parler ! Par conséquent,
avant d’aborder ma conférence d’aujourd’hui, je dois vous avouer que j’ai eu mes succès et
mes échecs en ce qui concerne le fait d’être parent. Je ne peux pas prétendre que j’ai toujours
fait cela bien. Aussi ma conférence ne se base pas tant sur mes propres expériences et sur mes
propres compréhensions que sur ce que Sai Baba m’a enseigné sur l’art d’être parent.
N’est-il pas étrange que si vous voulez conduire une voiture, vous deviez passer un test de
conduite, que si vous voulez piloter un avion, vous deviez obtenir une licence, mais que si
vous voulez élever des enfants, tout ce que vous ayez à faire, c’est de les mettre au monde et
qu’ensuite, vous êtes libre de faire tout ce que vous voulez avec, à condition bien entendu que
vous n’enfreigniez pas les lois de votre pays ? Aucune orientation ne vous est donnée sur la
manière d’élever vos enfants. Vous ne devez passer aucun examen de gestion des enfants
avant d’avoir des enfants. Vous les faites, tout simplement ! Alors, sur quelle expérience
allez-vous vous baser, en fait ? Vous comptez sur vos propres expériences et sur vos propres
impressions. Vous vous basez sur ce que vos parents ont fait pour vous et des études montrent
que dans la plupart des cas, vous faites exactement ce que vos parents ont fait pour vous ou
bien vous faites exactement l’inverse ! Il y a longtemps, je me rappelle avoir conseillé une
adolescente qui avait des problèmes avec sa mère concernant les règles que sa mère lui
imposait à la maison. Des années plus tard, quand cette adolescente est elle-même devenue
mère, devinez ce qu’elle a fait. Elle a élevé ses enfants exactement comme sa mère l’avait
élevée et elle a imposé les mêmes règles ! Tous les enfants ont besoin de limites et ils
testeront toujours les limites que vous leur fixez.
Je voudrais commencer en envisageant la vraie nature de notre relation avec nos enfants. La
plupart d’entre nous ont tendance à considérer cette relation selon la conscience du corps.
Nous oublions que ce sont des êtres spirituels, tout comme nous, qu’ils sont l’Atma, l’Esprit
divin, tout comme nous, et que la seule différence réelle entre nous, c’est qu’ils se trouvent
dans des corps physiques plus jeunes. Cependant, ils sont toujours Dieu, ils ne sont pas
différents de Dieu. Ils possèdent toute la connaissance, toute la perfection et toute la sagesse
de Dieu en eux. En fait, il est même possible que nos enfants soient plus évolués que nous,
qu’ils soient plus avancés que nous sur le chemin de la Libération. Il est même possible qu’ils
se soient incarnés pour nous enseigner, plutôt que l’inverse. Nous souvenons-nous de nos vies
passées, lorsque nous étions enfants et parents ? Connaissons-nous nos vies futures, quand
nous serons à nouveau enfants et parents ? La réponse est ‘’non’’, sans aucun doute et
pourquoi devrait-ce être ainsi ? C’est parce que toutes les relations humaines sont provisoires
et finies et que, comme telles, elles ne sont pas importantes dans le plan infini des choses. Sai
Baba signale que nous ne nous préoccupions pas de notre femme ou de notre mari avant de
l’avoir rencontré(e) dans cette vie. Nous ne nous intéressons à elle ou à lui qu’à partir du
moment où nous avons établi un lien. Pourquoi n’étais-je pas préoccupé par elle ou par lui
avant de la ou de le connaître ? Pourquoi ne serai-je plus préoccupé par elle ou par lui, si nous
divorçons ou si elle ou il meurt ? C’est parce que mon ego ne sera plus touché par elle ou par
lui.
Il en va de même avec nos enfants. Avant la naissance de nos enfants, nous ne nous
préoccupions pas d’eux le moins du monde et une fois qu’ils ont grandi et qu’ils ont quitté la
maison, notre préoccupation diminue rapidement. Le lien spirituel est toujours identique et il
est infini, mais le lien physique croît et décroît et il est de l’ordre du fini. La connexion de
l’âme, elle, est quelque chose de complètement différent et de distinct du lien physique. Je me
souviens qu’on m’a raconté l’histoire de Sai Baba qui avait appelé son interprète, le regretté
Prof. Kasturi, dans la pièce où Il donne des entretiens, un matin, et qu’Il lui avait présenté un
garçonnet en lui disant : ‘’Kasturi, voici ton mari !’’ Il a fallu du temps pour que la pièce
tombe pour Kasturi, mais Sai Baba lui présentait le partenaire de sa prochaine vie ! Il
s’incarnera alors en femme et il épousera ce garçon, quand ils seront tous les deux adultes.
Ceci ne rend-il pas totalement insignifiants nos rapports auxquels nous attachons tellement
d’importance ? Homme dans une vie, femme dans la suivante, nos parents dans cette vie qui
deviennent nos enfants dans la suivante…tout ceci tend à prouver que la vie n’est qu’un jeu
dans lequel nous jouons beaucoup de rôles différents et où nous sommes confrontés à de
nombreux rapports différents.
Ainsi, nous sommes réellement ‘’in loco parentis’’ pour nos enfants, selon les termes de
l’expression latine, c'est-à-dire que nous sommes des parents qui nous substituons au seul vrai
Parent qui est Dieu. Dieu est notre seul vrai Parent. Il est notre Père divin et notre Mère divine.
Nous jouons seulement le rôle des parents dans cette vie. Nous sommes des tuteurs pour Dieu.
Dieu nous a donné Sa petite graine et nous sommes responsables de l’éducation de Ses
enfants. Quel est le rôle essentiel du parent ? Sai Baba dit : ‘’Les enfants sont de précieux
trésors qui vous sont donnés. Votre grande tâche, c’est de les éduquer pour qu’ils
deviennent de fidèles serviteurs de Dieu et des aspirants spirituels sincères.’’ C’est le
premier devoir d’un parent, bien que, comme nous le savons bien, cela implique beaucoup
d’autres devoirs. Le premier devoir des parents, c’est de superviser le développement spirituel
de leurs enfants, c’est d’éveiller en eux la connaissance divine qu’ils possèdent déjà, à savoir
qu’ils sont Dieu, qu’ils ne sont pas différents de Dieu. Nous devons aussi reconnaître que les
enfants s’incarnent avec une guirlande divine autour de leur cou, la guirlande de tout leur
karma passé. Ma femme commente souvent narquoisement, lorsque Sai Baba consacre toute
Son attention à nos enfants en entretien plutôt qu’à nous en les gâtant avec des bagues et des
montres : ‘’En ce qui me concerne, ils n’ont rien fait jusqu’ici dans cette vie pour mériter une
telle attention !’’ Néanmoins, elle dit par là que ce sont leurs actes passés qui attirent
l’attention de Sai Baba, qu’Il les récompense pour ce qu’ils ont fait dans leurs précédentes
incarnations. Vraiment, nos enfants ne sont pas nos enfants et pour illustrer ce point, je
voudrais vous lire un merveilleux poème extrait d’un livre, ‘’Le Prophète’’, de Khalil Gibran,
qui fut publié pour la première fois en 1923 :
Une femme qui serrait contre son sein un nourrisson dit :
‘’Maître, parle-nous des enfants !’’, et il dit :
‘’Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont fils et filles de la Vie qui aspire à Elle-même.
Ils viennent par votre entremise, mais ils ne viennent pas de vous.
Bien qu’étant avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour, mais pas vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez héberger leurs corps, mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes résident dans une demeure à venir
Que vous ne pouvez pas visiter,
Pas même en rêve.
Vous pouvez vous efforcer de leur ressembler,
Mais ne cherchez pas à ce qu’ils vous ressemblent,
Car la vie ne revient pas en arrière et elle ne s’attarde pas sur le passé.
Vous êtes les arcs dont vos enfants partent comme des flèches vivantes.
L’Archer repère sa cible sur la trajectoire de l’Infini et Il vous bande de toutes ses forces
Pour que ses flèches filent vite et loin.
Permettez à l’Archer d’assurer sa prise,
Car autant Il aime la flèche qui file vers l’Infini,
Autant Il aime l’arc qui est docile et stable.’’
Vos enfants viennent par votre entremise, mais ils ne sont pas à vous. Une des grandes leçons
qu’en tant que parents, nous devons apprendre, c’est que nos enfants ne sont pas nos
possessions ni les prolongements de notre ego. Les hommes doivent apprendre la leçon de
l’ego. Les femmes doivent apprendre la leçon de l’attachement. Les hommes ne devraient pas
voir en leurs enfants les véhicules du nom familial, les garants du statut social de la famille,
ou les successeurs de l’affaire familiale ou de la fortune familiale. Les enfants ne devraient
pas être considérés comme une source de fierté familiale, dont les accomplissements et la
réussite rapportent du prestige aux parents. Les femmes ne devraient pas vivre leur vie par
leurs filles interposées et elles ne devraient pas les marier avant l’heure. Elles ne devraient pas
espérer que leurs filles se conforment à leurs concepts de l’amour et du mariage et elles ne
devraient pas s’accrocher à elles comme à des compagnes, si le lien de leur propre mariage est
rompu. Par-dessus tout, les parents ne devraient pas tenter d’accomplir leur destin par
l’entremise de leurs enfants. Lorsque nous considérons nos enfants, nous devrions toujours
essayer de voir l’Atma et non le corps, car nous ne sommes pas nos corps. Nos corps évoluent
sans cesse, ils se dégradent toujours un peu plus. Ils n’ont aucune pérennité et ils auront
disparu après 70 ou 80 ans, mais l’Atma, Lui, est éternel, alors, établissons un lien avec
l’Atma. Les enfants qui s’incarnent à notre époque sont des âmes très spéciales, car elles sont
venues assister à la naissance de l’Age d’Or, qui arrivera vite. Ces âmes spéciales doivent être
bien élevées, correctement éduquées pour que l’esprit soit rempli de valeurs humaines et non
de connaissances livresques. C’est pourquoi Sai Baba a fondé Ses écoles et pourquoi Il insiste
autant sur l’enseignement des valeurs humaines et sur Son programme d’Education aux
Valeurs Humaines.
Si vous considérez le monde occidental moderne, il apparaît clairement que le mariage et que
la vie de famille sont dans une situation très précaire. Les systèmes éducatifs sont devenus des
arènes politiques et beaucoup de nos enfants sont simplement laissés en rade. Il y a des
enfants qui commettent des meurtres et des viols et qui quittent le système scolaire en étant
illettrés et mal préparés pour la vie. Nous avons un nombre toujours croissant d’éclatements
familiaux et le nombre de divorces grimpe en flèche. Pour la première fois de son histoire, il y
a eu l’année passée en Angleterre plus d’enfants qui sont nés illégitimement que dans le
mariage. Les familles monoparentales sont en augmentation. Il y a peu de modèles pour les
enfants, mais il fallait s’y attendre. Pourquoi ? Parce que nous sommes à la fin même du Kali
Yuga. C’est l’époque la plus sombre pour l’humanité, juste avant l’aube de l’Age d’Or. C’est
le temps des règlements karmiques. Notre compte karmique doit être apuré, si nous voulons
entrer dans le Nouvel Age. Reconnaissons par-dessus tout que la naissance des enfants est très
étroitement liée au karma. Nous nous attirons des enfants conformément à la nature de ce que
nous avons semé dans cette vie et dans nos vies antérieures.
Je me souviens fort bien d’une connaissance qui buvait et qui fumait comme ce nest pas
possible, non seulement à l’époque de la conception de son enfant, mais aussi pendant que sa
femme attendait famille. Son enfant est né autiste et je pense que cette infirmité avait
beaucoup à voir avec son style de vie. Bien sûr, il n’y a pas beaucoup de gens qui accepteront
l’idée qu’un enfant infirme ou malade n’est pas le produit d’un destin aveugle, mais le résultat
direct du règlement karmique d’une vie antérieure ou de ce que les parents ont semé en
pensées, en paroles et en actes dans cette vie. La science médicale est lentement en train de
prouver que ce que les parents font durant la grossesse affecte bien l’enfant à naître. La même
chose s’applique à la conception. Sai Baba a une fois dit à un homme qu’il devrait suivre un
régime sattvique, qu’il devrait rester pur en pensées, en paroles et en actes et qu’il devrait
s’abstenir de relations sexuelles avec sa femme durant trente jours avant de concevoir son
enfant.
Combien d’entre nous conçoivent leurs enfants consciemment ? Combien d’entre nous
connaissent seulement le moment où ils ont conçu leurs enfants ? Combien d’entre nous
dédient consciemment l’acte de la procréation au Créateur avant de s’y engager ? Ceci devrait
être le droit de naissance de chaque enfant et c’est d’une telle conception que naît un véritable
enfant de Dieu, un enfant qui connaît son héritage divin. Mais si un enfant est conçu dans
l’ivresse, dans la luxure ou sous l’influence de la drogue ou au cours d’une aventure, alors
cette énergie doit se refléter dans la nature de l’enfant. Nous sommes bien entendu dans le
Kali Yuga, l’époque des grands règlements karmiques, et il faut donc s’attendre à ce que des
mariages éclatent et à ce que des enfants reçoivent une éducation moins que parfaite. Je me
souviens qu’Isaac Tigrett, le fondateur de la chaîne des Hard Rock Cafés, qui a donné des
millions de dollars pour aider à construire l’hôpital super spécialisé de Puttaparthi, a dit qu’il
avait eu une enfance très malheureuse durant laquelle il avait été victime de mauvais
traitements. Au cours d’un entretien avec Sai Baba, il a demandé à Swami pourquoi il avait dû
subir une telle souffrance. Sai Baba a répondu : ‘’Pour attendrir ton cœur et pour te rendre
plus compatissant.’’ Donc, il y a un but à la souffrance. Beaucoup de leçons sont apprises par
toutes les personnes concernées et les âmes choisissent de s’incarner dans des relations
imparfaites pour leur propre croissance et pour leur propre évolution.
Malgré tout, en tant que fidèles de Sai Baba, nous devrions nous préoccuper d’élever nos
enfants correctement, de les préparer au prochain Age d’Or. Des âmes anciennes nous ont été
confiées, dont certaines ne sont pas venues sur la Terre depuis des milliers d’années. Elles
sont revenues pour ce grand moment d’initiation spirituelle. Ces enfants seront les premières
pierres du Nouvel Age. Ils sont les semences d’où germera le Nouvel Age. Je peux regarder
dans les yeux de ces enfants et y voir une sagesse et une maturité spirituelle qui ne sont pas de
leur âge. J’ai entendu des vérités spirituelles de la bouche de ces enfants qui m’ont laissé dans
un état d’émerveillement. De grandes âmes sont revenues sur la Terre à notre époque et elles
ont besoin d’une éducation correcte. De tels enfants ont choisi de s’incarner aux quatre coins
de la planète dans des familles pures qui se soucient que leurs enfants deviennent les
serviteurs dévoués de Dieu et des aspirants spirituels sincères. Quelle chance nous avons
d’avoir un exemple de bonne éducation aujourd’hui sur la Terre sous la forme des écoles et
des universités de Sai Baba ! Je crois que nous avons tous été impressionnés hier par l’exposé
de Neilank Jha et par ce que fait ce jeune homme pour aider les enfants issus des milieux
défavorisés de Toronto, alors même qu’il est toujours étudiant à l’Université de Toronto.
C’est un pur produit de l’école de Sai Baba qui montre ce qui ressort d’une bonne éducation.
En un sens, bien sûr, nous sommes tous des enfants de Sai Baba et Il nous éduque d’autant
plus lors de nos visites à Puttaparthi, quand nous recherchons un contact personnel avec Lui.
J’ai une fois dit à Sai Baba, quand je m’apprêtais à quitter l’ashram : ‘’Swami, quand puis-je
revenir ?’’, ce à quoi, il a répondu : ‘’Tu n’as pas besoin de Me le demander. C’est chez toi
ici ! Je suis ton Père et ta Mère ! Tu es toujours le bienvenu ici !’’
Maintenant, le chemin qui m’a conduit à Sai Baba n’a pas été facile. Swami a une fois dit :
‘’Je puis transformer la matière d’un geste de la main, mais transformer l’esprit d’un
Occidental est très difficile !’’ La transformation de mon esprit a certainement été un
processus long et lent et ma chère femme pourra en témoigner. Je me méfiais beaucoup de Sai
Baba au début de ma relation avec Lui. Mais au fil de mes visites, j’ai commencé à voir qu’Il
pratiquait réellement ce qu’Il prêchait, qu’Il aimait réellement tout le monde et qu’Il servait
tout le monde, comme Il l’enseigne continuellement. La qualité qui m’a finalement le plus
impressionné chez Sai Baba, c’est Son service continu en faveur de tous ceux qui viennent Le
voir, quelles que soient leur race, la couleur de leur peau ou leurs croyances. A n’importe
quelle moment de la journée, Il est toujours en train de servir quelqu’un et plus encore lors
des grandes fêtes spirituelles, quand des dizaines de milliers de fidèles affluent à Puttaparthi et
requièrent Son attention. Mais l’épisode qui m’a le plus impressionné s’est produit au cours
d’un entretien avec Lui à Kodaikanal. Un des étudiants de Sai Baba avait été appelé en
entretien avec nous. Cet étudiant avait l’air très malheureux. Je pense qu’il avait fait quelque
chose de mal et qu’il savait que Sai Baba allait le réprimander. Le garçon a finalement été
reçu en entretien privé et quand il en est ressorti, il avait l’air encore plus malheureux. Il fut
ensuite prié de retourner dans sa classe. C’est alors que Sai Baba a dit quelque chose de tout à
fait étonnant qui m’est resté en tête jusqu’à ce jour. Il a dit : ‘’C’est Moi qui ai failli envers
ce garçon et pas l’inverse. Je suis à blâmer, parce que Mon exemple n’a pas été
suffisamment fort pour le faire se conduire correctement !’’ Combien d’entre nous
songeront à dire que c’est de leur faute, que leur exemple n’a pas été suffisamment
convaincant, si leurs enfants agissent mal ? Quel enseignant, quel maître, quel parent est Sai
Baba ! Il nous montre clairement qu’en tant que parents, notre exemple est de la plus haute
importance.
Je voudrais maintenant vous lire quelques-unes des propres paroles de Sai Baba sur le sujet :
‘’L’amour des enfants n’est pas intéressé. Ce sont des spectateurs innocents. Ils
observent les actions des aînés et ils apprennent à la maison beaucoup plus tôt qu’à
l’école. Les parents doivent donc être très attentifs à leur comportement envers les
enfants et entre eux. Les enfants devraient grandir avec leur mère pendant les cinq
premières années de la vie. Beaucoup d’enfants ne savent pas à quoi ressemble l’amour
d’une mère. La mère ne devrait pas déléguer cette responsabilité à quelqu’un d’autre
pendant ces années et n’être qu’une poupée avec laquelle les enfants aiment s’amuser.
C’est ainsi que les enfants des parents riches et instruits peuvent souffrir d’un grave
handicap, s’ils sont privés de l’attention et de l’amour de leurs parents. On les remet aux
bons soins des domestiques et de la bonne et ils grandissent en leur compagnie et ils
apprennent leur vocabulaire, leurs habitudes et leurs façons de penser. Ce n’est pas du
tout souhaitable.’’
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