Telechargé par pierrealberthayen

SAI BABA ME FAIT VIVRE LA VIE D'UN PRÊTRE, EN PLEINE CONSCIENCE - PÈRE CHARLES OGADA

Dans son sens authentique, la religion est un processus de purification. L’état auquel ce
processus nous prépare, c’est la vraie spiritualité. Ce n’est donc pas une surprise si ceux qui
suivent scrupuleusement leur religion se retrouvent un jour face à face avec la Réalité en
suivant la voie de leur religion. L’expérience ne fait qu’enrichir de sagesse ce qui jusqu’alors
n’était que simple connaissance et érudition. Elle ferme les yeux extérieurs et elle ouvre la
vision intérieure.
Le Père Charles Ogada est l’un de ces pratiquants sincères de la religion. Le Père Charles est
un prêtre catholique qui a été ordonné en 1999 et qui est né à Uturu, au Nigéria. Il est venu
pour la première fois voir Bhagavan Baba en 2006 pour étrenner un voyage d’intuitions plus
profondes et d’auto-découverte. Dans cette courte conversation avec le Prof. G.
Venkataraman, il partage quelques-unes de ses pensées qui sont, ma foi, fort inspirantes.
Nous vous communiquons cet entretien, ce Noël, dans l’espoir que tous, nous nous relierons
un jour au Christ intérieur, comme Baba veut que nous le fassions toujours.
Prof. G. Venkataraman (GV) : Sairam et bienvenue dans les studios de Radio Sai ! Je
présume que vos paroissiens vous appellent ‘’Père Charles’’, mais ici, dans la famille Sai, vous
êtes le ‘’Frère Charles’’ ! Le Père devient le frère (rires). Cela vous changera !
Père Charles Ogada (CO) : (Rires). Oh, c’est bon ! Nous sommes tous un !
GV : Oui, nous sommes tous les enfants de Dieu, ce qui nous rend frères. OK ! Quand étiezvous ici, la dernière fois ?
CO : L’année passée, au mois de septembre (2006) pour un peu plus d’un mois et c’était ma
première visite.
GV : Je pense que je vous ai vu partir pour de nombreux entretiens. Quelle impression
Swami vous a-t-il laissé pendant ces entretiens ?
CO : Extraordinaire ! C’était indescriptible !
GV : Comment aviez-vous entendu parler de lui ?
CO : En fait, c’était il y a environ cinq ans, par l’intermédiaire d’un autre prêtre, le Révérend
Père Araso. Il donne cours au séminaire et pendant l’un de ses cours, pendant ma formation,
il a mentionné Baba et il m’a donné un livre à lire, ‘’Sai Baba, l’Homme des Miracles’’. En
fait, c’est un fidèle de Baba et de Shirdi Baba.
GV : Et comment ce livre vous a-t-il touché ?
CO : Eh bien, ce qui m’a frappé, ce n’était pas vraiment les miracles, mais les miracles étaient
réellement les signaux d’une Réalité supérieure.
GV : Et quelle est cette Réalité supérieure, selon vous ?
CO : La Réalité supérieure, c’est l’Un qui imprègne toutes choses, Dieu Lui-même, l’invisible
qui est derrière le visible. Les miracles sont des choses dans sa main, mais il y a une main qui
les manipule. Alors, vous savez, cela m’a réellement poussé dans une recherche intérieure
de cette Réalité. Avant, la recherche avait été intellectuelle, mais à présent, cela devenait
une passion – il y avait un réel élan de recherche intérieure qui me poussait vraiment vers
cette Réalité.
GV : Avant de plonger plus profondément dans cette question, je veux vous poser une
question pratique : ce gentleman qui vous a initié à Swami via ce livre d’Howard Murphet –
vous avez dit que c’était un fidèle de Shirdi Sai Baba…
CO : Oui ! En fait, il possède une très grande statue de Shirdi Baba.
GV : Et cela ne lui cause-t-il pas certains problèmes ? (Rires)
CO : (Rires) En fait, il en a eu des problèmes, mais cela ne le dérange pas, réellement. Il m’a
une fois dit : ‘’Ecoute, Charles, j’ai gagné ma liberté.’’ Il se situe au-delà de la religion. Il dit :
‘’Je ne suis pas un simple catholique. Je suis un religieux traditionnel africain. Je suis tout en
tout. Donc, tu ne peux pas m’enfermer dans une seule boite !’’
GV : Intéressant ! Maintenant, pouvez-vous nous donner un exemple de correspondance
entre les enseignements de Baba et ceux que l’on trouve dans la Bible ?
CO : Je vais vous donner des exemples tirés de la Bible même et je vais vous montrer
comment l’enseignement de Baba intègre et fait ressortir l’essence de la Bible. Dans
l’Evangile de Marc, un jeune scribe est venu voir Jésus et il lui a demandé : ‘’Quel est le plus
grand commandement ?’’ et Jésus a cité l’Ancien Testament et il a dit :
‘’Ecoute, ô Israël ! Le Seigneur ton
Dieu est Un, il n’y en a pas d’autre.
Et tu aimeras le Seigneur, ton
Dieu, de tout ton cœur, de toute
ton âme, de tout ton esprit et de
toute ta force. Il n’y a pas d’autre
commandement qui soit supérieur
à celui-ci.’’
Et quand j’ai étudié l’enseignement
de Baba, j’ai découvert qu’il y avait
une harmonie totale. Par exemple,
le premier appel est : ‘’Ecoute, ô
Israël !’’ – l’appel du son du silence,
Om. Ensuite, ‘’le Seigneur est Un’’,
ce qui veut dire qu’il n’y a pas
d’autre Réalité. Toutes les autres
choses sont illusoires. Elles sont
non existantes. Et aimer cet Un de
tout votre cœur, c’est le Bhakti
Yoga ; de tout votre esprit, c’est le
Jnana Yoga ; et de toute votre
force, c’est le Karma Yoga ! (Rires) Et aimer ton prochain comme toi-même – son Soi est le
même Atma qui est en toi, réaliser que le même Atma est en chacun – c’est tout ce qu’il
faut savoir !
Et Baba dit et je le cite :
‘’Je vous dis une fois pour toutes et en une seule phrase la quintessence de l’enseignement
de toutes les Ecritures : vous devriez fortement ressentir votre identité avec l’Atma ou le
Soi unique présent en tous les êtres.’’
Il dit : ‘’Toutes les Ecritures’’, pas juste une. Et c‘est le même résumé que Jésus-Christ a fait à
ce jeune homme. Donc, tout est Un et quand vous vous mettez à lire la Bible à la lumière
des enseignements de Swami, il en ressort beaucoup de sens, beaucoup de choses
auxquelles jamais vous ne vous attendiez.
GV : Bien ! Je suis très heureux d’entendre cela et l’unité que vous avez trouvée dans les
différentes expressions religieuses. Mais vous êtes prêtre et vous vous occupez d’un
troupeau. Vous devez avoir beaucoup de paroissiens qui ont toutes sortes de problèmes.
Partout dans le monde, il y a des problèmes. Le monde entier est Un et il n’y a qu’un seul
Dieu. Pourquoi, selon vous, y a-t-il autant de problèmes ? Qu’est-ce qui ne va pas et où ?
CO : C’est l’ignorance – la superposition de l’irréel sur le Réel. Nous devrions comprendre
que nous sommes Un, parce que l’amour émane de cette compréhension.
GV : Et qu’est-ce qui nous empêche de le comprendre ? Nous ne sommes pas stupides, je
veux dire, l’homme est capable d’aller sur la lune – est-il si bête ? Il y a quelque chose de très
fort qui empêche l’homme de comprendre. Selon vous, qu’est-ce que c’est ?
CO : Selon moi, c’est le manque d’investigation et particulièrement, le manque
d’investigation spirituelle. Nous investiguons le monde matériel, mais pas le monde spirituel.
GV : Pensez-vous que l’ego puisse nous avoir aveuglés avec un sentiment d’importance
personnelle, ‘’je sais tout, pas besoin d’en savoir plus’’ ? Est-ce le triomphe de la matière sur
l’Esprit ?
CO : Oui et cet ego émane aussi de l’absence de discernement.
GV : C’est vrai ! Maintenant, changeons un peu de sujet. Je veux vous poser cette question :
les gens louent Baba comme Dieu et beaucoup de gens en Inde n’ont aucun problème à
l’accepter. Nous le considérons comme une Incarnation – un concept qui est accepté par nos
Ecritures. Mais puisque vous êtes issu d’un milieu très différent, pouvez-vous accepter notre
observation selon laquelle Baba est Dieu ?
CO : En fait, je n’ai jamais eu réellement de doutes concernant la divinité de Baba. Peut-être
parce qu’il est possible que ce ne soit pas simplement durant cette incarnation actuelle que
j’ai rencontré Baba.
GV : Très bien, j’accepte que vous n’ayez aucun doute, mais à supposer que quelqu’un vous
demande dans votre pays : ‘’Vous dites qu’Il est Dieu. Comment savez-vous qu’Il est Dieu ?’’
Comment répondriez-vous à cette question ?
CO : On ne sait pas répondre à cette question ! C’est juste un sentiment que vous avez dans
votre cœur…
GV : Je suis d’accord avec vous, vous avez un sentiment dans votre cœur. Mais dites-moi,
que dit votre cœur, si ce n’est pas une question personnelle ?
CO : Oui, dans mon cœur, il y a de l’amour. Cela devient personnel ici, mais Il est toute ma
vie !
GV : Tout le monde utilise le mot ‘’amour’’. Comment comprenez-vous l’amour dans le
contexte de la divinité, dans le contexte des enseignements du Christ et de la Bible et dans le
contexte de votre propre vie ?
CO : L’amour, c’est l’unité. L’amour provient de la réalisation de l’unité. Je ne puis aimer ma
mère sans ce sentiment que c’est la mienne – unité. Je ne puis aimer mon père sans ce
sentiment que ‘’c’est mon père’’. C’est parce que c’est mon père que je l’aime. C’est parce
que c’est ma mère que je l’aime. Si plus tard, on me disait : ‘’En fait, cette personne n’est pas
votre mère’’, vous savez, l’amour commence à prendre ses distances. Donc, l’amour provient
du sentiment d’unité. Et la plus grande unité, c’est de réaliser l’unité avec Dieu, c’est le plus
grand amour – l’Âme, l’Esprit, l’Atma.
GV : A présent, voyez-vous des similitudes entre les enseignements de Swami et ce que vous
lisez dans la Bible ?
CO : Certainement ! Mais vous savez, il faut clarifier une chose ici. C’est comment le
Nouveau Testament a été écrit. A l’époque où le Christ prêchait, où il faisait de bonnes
œuvres et où il proclamait la bonne nouvelle, il n’y avait personne qui enregistrait ! Ce
n’était pas comme avec Baba maintenant. Tous ses discours sont automatiquement
enregistrés, alors même qu’il les prononce.
Ce n’était pas le cas à l’époque du Christ et il a fallu attendre 60 ou 70 ans après sa mort
avant que le Nouveau Testament ne soit écrit. En fait, au moment de la mort de ses proches
fidèles. C’est de leurs récits que nous tirons les Evangiles de Marc, de Luc, de Jean et de
Matthieu. Et vous pouvez également trouver des contradictions inhérentes entre eux.
Maintenant, si vous reliez tous ces facteurs avec l’enseignement de Baba, vous serez à
même de voir la vérité derrière les contradictions.
GV : Maintenant, je veux vous poser une question très difficile ! (Rires) Vous savez, nous
nous enthousiasmons tous à propose des enseignements du Christ une fois par an, le jour de
Noël, en échangeant des cadeaux. Et nous nous enthousiasmons aussi au sujet des
enseignements de Baba. Mais êtes-vous persuadé qu’on peut réellement suivre ces
enseignements, les appliquer et les adopter pour résoudre les problèmes du monde
d’aujourd’hui ? Prenez l’Afrique, par exemple : il y a des problèmes d’analphabétisme, de
maladies, de guerres civiles et de pauvreté. Avez-vous l’impression qu’on peut résoudre ces
problèmes en suivant les enseignements de Baba et du Christ ?
CO : Nous avons réellement besoin de Baba. L’Afrique a besoin de Baba.
GV : Pourquoi l’Afrique ? Le monde entier, je dirais !
CO : Oui, mais vous savez, je suis africain ! (Rires) Le problème de l’Afrique, ce n’est pas la
pauvreté ni les guerres – le problème de l’Afrique, c’est la spiritualité.
GV : Qu’entendez-vous par là ?
CO : Ce que j’entends par là, c’est que – quand on connaît Dieu, alors toutes ces guerres,
cette pauvreté…
GV : Qu’entendez-vous par ‘’quand-on connaît Dieu ?’’ Prenez par exemple le Moyen-Orient
où il y a deux groupes de gens qui professent deux religions, qui ne jurent que par Dieu et
qui se tranchent la gorge à tire-larigot ! (Rires) Alors, qu’entendez-vous par Dieu ?
CO : Ce que j’entends par là, c’est…’’Qui est Dieu ?’’ Vous êtes Dieu, je suis Dieu. C’est le
même Atma, qui est en vous qui est en moi, le même Esprit, qui est en vous qui est en moi.
Quand j’aurai compris cette unité, alors je ne pourrai plus ni vous haïr, ni vous faire du mal.
GV : Mais comment faire comprendre cela aux gens ? Ils roulent leur bosse ici depuis des
millions d’années sans comprendre cela.
CO : Il faut beaucoup de temps…
GV : Cela veut-il dire que nous devrons attendre longtemps avant que le problème ne soit
résolu ?
CO : Il faut bien commencer quelque part !
GV : Et comment ? C’est cela que je veux vous demander ! A supposer que nous voulons
commencer à résoudre les problèmes de l’Afrique, comment devrait-on s’y prendre, selon
vous ?
CO : En fait, Baba nous a donné des mesures pratiques, comme l’EVH (Education des Valeurs
Humaines). L’éducation est le plus grand moyen de transformation, si la transmission se fait
de cœur à cœur. Aider les jeunes à comprendre, quand ils sont encore petits et les former à
suivre la voie de la vérité est très important. Quand ils seront adultes, ils pourront propager
la vérité.
GV : Connaissez-vous le travail du Dr Kanu en Zambie ?
CO : J’ai vu ses vidéos, mais je ne suis jamais allé là-bas. Ce qu’il fait est formidable.
GV : C’est extraordinaire, oui ! Il était ici, il y a quelques mois. Nous parlions de ces sujets
avec lui.
CO : Un autre moyen pour améliorer la situation, c’est par le grand amour de l’Africain pour
la religion. Mais le problème là, c’est que, quand quelqu’un a faim, il peut manger n’importe
quoi. Mais quand vous savez les rassasier avec une nourriture réellement céleste, avec la
vérité, alors vous serez en mesure de résoudre le problème. L’Africain est un homme très
religieux et on peut transmettre les enseignements de Baba par l’entremise de cette
religiosité. Et aussi par le seva, par le service désintéressé via l’aide aux démunis, aux enfants
abandonnés, aux marginalisés, aux réfugiés – en fait, le seva réalise beaucoup de choses.
Quand vous voyez quelqu’un venir pour aider de manière totalement désintéressée, la
tendance est naturellement de suivre son exemple.
GV : Ce que vous dites, c’est que, si les gens commencent à s’aider, comme dans la parabole
du bon samaritain, alors on pourra voir le début d’un changement !
CO : Exactement !
GV : Vous venez de Lagos, au Nigéria. Avez-vous un centre Sai, là-bas ?
CO : Nous avons trois centres là-bas où viennent des Africains et des gens d’origine indienne.
Nous avons aussi un satsang chaque dimanche avec le Père Araso. Il y a aussi des centres
dans les villes de Forcados, d’Ibadan et d’Enugu.
GV : Il y a pas mal de temps, j’ai vu ici des gens qui venaient d’un pays francophone de
l’ouest de l’Afrique. C’était manifestement des musulmans, mais ils étaient habillés de façon
moderne et j’ai été très étonné de les voir ici. Ils ne connaissaient pas la langue, c’est un pays
et une culture fort différente et pourtant, ils étaient attirés par Baba…Alors, avez- vous eu
des expériences intéressantes, comme on dit ? Tous les fidèles aiment parler de leurs
expériences !
CO : Oui, il y en a eu beaucoup –
je suis réellement bombardé par
les expériences, vous savez !
(Rires)
GV : Parlez-nous d’une expérience
spectaculaire !
CO : Laquelle vous raconter ?
(Rires) Eh bien, une expérience
particulière qui m’a réellement
influencé dans la vie, c’est…
Vous savez que je suis prêtre et
que j’appartiens à une
congrégation religieuse qui
s’appelle la Congrégation du
Saint-Esprit. Et nous faisons vœu
de pauvreté, de chasteté et
d’obéissance. Et au cours du
premier entretien que Baba m’a
accordé, il m’a demandé :
‘’Comment vont tes femmes ?’’
(Rires)
J’étais estomaqué ! J’ai dit à
Baba : ‘’Je n’ai pas de femme !’’ Je
n’en ai même pas une, à fortiori
plusieurs ! Il s’est mis alors à
parler à d’autres personnes et au bout d’un moment, il m’a reposé la même question et
alors, je me suis tu, parce que je savais qu’il manigançait quelque chose…
Et puis plus tard, au cours d’entretiens ultérieurs, Baba m’a dit : ‘’Parfois tu veux te marier,
parfois tu ne veux pas te marier – tu es à Moi !’’
Voyez-vous, mes expériences avec Baba m’ont fait vivre les vœux que j’ai faits plus
profondément. Par exemple, maintenant, on parle beaucoup d’abstinence dans l’Eglise
catholique. Le problème, c’est que les gens sont censés vivre une certaine vie sans qu’on
leur enseigne comment et alors, c’est comme de la répression. Baba nous enseigne
comment transformer l’énergie, transformer l’énergie ‘’inférieure’’ en énergie
‘’supérieure’’ et vous commencez à vivre pleinement la vie sans penser qu’il s’agit d’une
punition. Ainsi, il me guide graduellement, pas à pas dans cette expérience particulière et
une vision intérieure de la vie complètement neuve se déploie.
Prenez un autre exemple : nous faisons le vœu de pauvreté. Que signifie la pauvreté ? La
pauvreté, d’après mes propres expériences intérieures avec Baba, signifie réellement
œuvrer sans ego. La pauvreté signifie se situer au-dessus du blâme et de la louange, audessus du succès et de l’échec en s’établissant dans l’équanimité spirituelle – c’est cela la
pauvreté, le renoncement total. Dans la culture hindoue, il y a le sannyasin, le renonçant.
Ainsi, Baba me fait réellement vivre la vie d’un prêtre, avec les vœux que j’ai faits, en pleine
conscience.
GV : Bien ! Cela a été très agréable de parler avec vous et cela a été très agréable de passer
du temps avec vous et je vous remercie beaucoup d’avoir gardé un peu de temps pour nous
et d’avoir partagé votre point de vue, vos pensées et vos expériences avec nos auditeurs.
J’espère que vous aurez un séjour fructueux pendant le reste de votre temps ici. Soyez
certain que même si vous n’avez pas d’entretien au niveau physique, si vous vous sentez
proche de Lui, Il vous parlera. Si vous Lui parlez, Il répond – c’est mon expérience. Il peut
vous parler dans le silence ou au niveau physique. Mais via la voix intérieure, Il vous parlera
très fort, très clairement et avec beaucoup d’amour aussi. C’est mon expérience et je suis
sûr que vous expérimenterez la même chose !
CO : C’est vers cela que Baba me mène, maintenant – vers la vision intérieure. C’est très, très
important.
GV : L’intérieur est beaucoup plus vaste que l’extérieur. L’intérieur est infini ; l’extérieur est
fini et si vous entrez à l’intérieur, vous avez beaucoup plus d’espace que vous en avez à
l’extérieur ! Merci encore et je vous souhaite tout le meilleur. Sairam !
CO : Sairam !
(Référence : Magazine Heart2Heart de Radio Sai Global Harmony / Décembre 2012)