LES BEATITUDES DE JESUS, EXEMPLIFIEES PAR LES VIES D'AMES ILLUMINEES ET D'INCARNATIONS DIVINES

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LES BÉATITUDES DE JÉSUS, EXEMPLIFIÉES PAR
LES VIES D’ÂMES ILLUMINÉES ET
D’INCARNATIONS DIVINES
Chaque décembre, les chrétiens fervents du monde entier se souviennent du message de
Jésus-Christ et examinent sa pertinence dans nos vies modernes. Le mot ‘’Béatitudes’’ se
réfère aux huit leçons de vie données par Jésus au cours de son Sermon sur la Montagne.
Deux mille ans plus tard, les conseils judicieux d’alors le sont toujours pour tous ceux qui
tiennent à vivre pour un objectif supérieur.
En plus de leur attrait intemporel, les Béatitudes transcendent les barrières interculturelles et
s’appliquent dans des contextes interreligieux, comme c’était le cas, quand Jésus prononça ses
paroles de sagesse en puisant directement à la source de l’Esprit pour les Juifs qui souffraient.
En hommage à celui que les chrétiens vénèrent comme le Fils de Dieu et que le reste de
l’humanité considère comme un Maître universel, Heart2Heart examine l’aspect pratique des
Béatitudes et leur place dans nos vies, à notre époque, en ce mois de Noël.
Les Béatitudes ont-elles leur place dans des discussions de séminaire ou peut-on vraiment les
vivre ? Peut-on suivre ces paroles ? Quelqu’un l’a-t-il déjà réellement fait ? Si c’est le cas, où,
quand, comment, et chose très importante, étaient-ils tous chrétiens ?
Joignez-vous à nous pour découvrir l’état de félicité qui n’est qu’une autre définition des
Béatitudes et qui peut apparaître, quand les Béatitudes deviennent vraiment les bonnes
attitudes dans nos vies.
L’origine des Béatitudes
Quand le Seigneur Jésus entama son premier
discours pour le bénéfice d’une grande foule
regroupée à ses pieds sur le flanc d’une colline de
Galilée en Israël, Il commença avec ses
enseignements les plus radicaux les Béatitudes.
Les Béatitudes sont une série de huit bénédictions,
par le truchement desquelles Jésus décrivit
succinctement le portrait d’une personne qui
emprunte vraiment et magistralement la voie
spirituelle qui mène à Dieu.
Dans ces phrases poétiques, Jésus posa les jalons
de la voie dor par le parcours de laquelle, tout
homme ou femme, qu’il ou elle soit d’Israël ou
d’Islande, d’Afrique ou d’Australie, indigent(e) ou
influent(e) pourrait s’envelopper de lumière divine.
C’est par ces huit principes sublimes que Jésus entama son Sermon sur la Montagne, le
discours révolutionnaire qui choqua ses auditeurs, habitués aux traditions du judaïsme.
Dans ce premier sermon, Jésus proposa un nouveau système révolutionnaire de la voie qui
mène à Dieu : Il réinterpréta la Loi Mosaïque, et en particulier les Dix Commandements ; il
condamna les ‘’bonnes œuvres’’ que sont le jeûne, l’aumône et les prières, lorsqu’elles ne
sont pratiquées que pour se donner en spectacle ; il énonça le Notre Père et il dénonça ceux
qui jugent les autres avant de s’être d’abord jugés eux-mêmes.
Les Béatitudes furent sa première salve un missile d’amour destiné à ébranler l’humanité
endormie dans les valeurs matérielles et dans sa fixation dans le monde des sens. Des siècles
ont passé, mais encore aujourd’hui, les Béatitudes nous surprennent et nous éblouissent, nous
éveillent et nous éclairent, car toutes sont à l’opposé de croyances ou d’attitudes
communément admises. Leurs saisissantes déclarations nous détournent des récompenses
terrestres et matérielles et nous réoriente au-dedans, vers le monde intérieur de la grâce de
Dieu et de la pureté.
Le Sermon sur la Montagne : un discours divin prononcé en des temps et en
des lieux dangereux
Il y a plus de deux mille ans, à l’aube du ministère de Jésus parmi le peuple juif, le monde
était un lieu dangereux. Les occupants romains contrôlaient tout et la vie était souvent rude et
brutale pour les Juifs. Ils aspiraient à être libérés de leurs problèmes et beaucoup priaient pour
que le Messie attendu vienne les sauver et instaurer le Royaume des Cieux.
Pour beaucoup de Juifs, ce nouveau Royaume impliquerait tout naturellement le renversement
des Romains et une restauration de leurs droits, de leur dignité et des aspirations du peuple
juif. Bien sûr, ils espéraient des gains matériels supérieurs, puisque la majorité de leurs
richesses était détournées comme taxes pour leurs maîtres romains.
Cependant, les premiers enseignements de Jésus pour son peuple ne furent pas ce qu’une
personne ordinaire aurait espéré. Jésus ne donna pas aux gens ce qu’ils voulaient – il leur
donna ce dont ils avaient besoin, c’est-à-dire, s’ils avaient les yeux pour voir et les oreilles
pour entendre. Il enseigna que ‘’le Royaume des Cieux était à l’intérieur d’eux-mêmes’’ et les
Béatitudes en témoignent, car elles indiquent une réalité intérieure vivante accessible à tous.
Une transformation totale : le sermon marque une rupture radicale par
rapport à l’esprit conventionnel
Les érudits, tout comme les chercheurs, considèrent les Béatitudes comme une vie de l’Esprit
complètement neuve, dont les valeurs s’opposent absolument à une vie matérialiste, mais
pratiquées, elles sont suffisamment puissantes pour transformer complètement nos attitudes,
nos buts et notre mode de vie.
A l’époque où il a prononcé ce message magistral, le compatissant Seigneur Jésus-Christ
s’était déjà établi comme un grand maître spirituel, un grand orateur et un grand guérisseur.
Des foules le suivaient de partout. Juste avant que Jésus n’annonce les Béatitudes à ses
disciples, la Bible mentionne que :
Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la
bonne nouvelle du Royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le
peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui
souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des
lunatiques, des paralytiques et il les guérissait. Une grande foule le suivit, de la
Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée et d’au-delà du Jourdain.
Matthieu 4.23-25
Le peuple avait foi en lui. Il était grand et robuste,
avec des yeux ardents qui brillaient d’une lumière
divine. Il venait tout juste de résister aux tentations
du diable dans le désert ; à présent, complètement
sanctifié et atteignant sa pleine puissance, il était
prêt à sauver ses ouailles. Et il utilisait des paroles
bien choisies et chastes pour les attirer.
Ses propos étaient perspicaces et il ne parlait que
pour enseigner et pour guider ceux qui l’entouraient,
ceux qui levaient les yeux vers lui. Quelques-uns
déjà étaient devenus ses disciples engagés, comme
Pierre, André, Jacques et Jean.
Le peuple était prêt à écouter son message mais
pouvait-il l’assimiler ? Les gens étaient-ils capables
Jésus enseigne à la synagogue de comprendre le sens profond qui pouvait changer
leur vie ? Et, dans le même ordre d’idées, le
sommes-nous, nous qui lisons à nouveau ses paroles ?
Jésus commença son Sermon sur la Montagne avec les directives les plus magistrales jamais
données à l’homme. Tandis qu’il enseignait à ses disciples, il ne pouvait y avoir aucun doute,
quant à sa stature, son autorité et l’origine divine de sa sagesse. Voici ces déclarations
intemporelles du Divin, une à une, chacune d’elle étant aussi incisive et forte que la suivante.
PREMIERE PARTIE :
‘’Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux leur
appartient.’’
Tandis que la bouche divine articulait ses premiers dons, le monde dut ajuster sa
compréhension fondamentale du concept de transformation, parce qu’il leur disait : ‘’Mes
enfants, ne vous appuyez pas sur votre ego ; ne laissez pas l’orgueil et la vanité vous envahir.
Soyez humbles, soyez doux, alors Dieu vous bénira et le Royaume de Dieu vous accueillera.’’
Jésus exhortait ses auditeurs à prendre conscience qu’en se débarrassant de leur ego, de leur
orgueil, ils pouvaient obtenir une récompense éternelle : le Royaume des Cieux.
Ainsi, il les exhortait à être ‘’pauvres en esprit’’, dépourvus d’orgueil et d’assurance
matérialistes.
Ceux qui sont ‘’pauvres en esprit’’ sont complètement
dépourvus d’ego et totalement ouverts à la Parole de
Dieu. Pareils à des coupes vides, Dieu peut les remplir
d’humilité et de paix intérieure, ce qui les fait toujours
agir du point de vue de la Volonté de Dieu. Celui qui
brille en étant ‘’pauvre en esprit’’ ne se mettra jamais
en avant il placera toujours le bien-être des autres
avant le sien.
Cette vertu divine de l’humilité est amplement
manifestée par un saint moderne du christianisme, St
Maximilien Kolbe, dont l’extraordinaire vie de
sacrifice se distingue dans l’histoire de l’humanité.
Le Cœur du Christ naît
chez les ‘’pauvres en esprit’’
La vie et le message de St Maximilien Kolbe (1894-1941)
C’est le deuxième fils d’un pauvre tisserand, né le 8 janvier
1894 à Zdunska Wola près de Lodz, en Pologne et son
nom de baptême était Raymond. Ses deux parents étaient
de fervents chrétiens avec une dévotion particulière pour
Marie. Pendant son enfance, Raymond semble avoir été
normalement espiègle, mais un jour, après que sa mère l’ait
grondé pour une bêtise ou l’autre, ses paroles eurent de
l’effet et provoquèrent un changement radical dans le
comportement de l’enfant.
Il expliqua plus tard ce changement : ‘’Cette nuit-là, je
demandai à la Mère de Dieu ce qu’il allait advenir de moi.
Elle s’approcha alors de moi avec deux couronnes, une
blanche et une rouge. Elle me demanda si j’étais prêt à
accepter une de ces couronnes. La blanche signifiait que je
devrais persévérer dans la pureté et la rouge, que je devrais
devenir un martyr. Je dis que je les acceptais toutes les
deux.’’ C’est donc très tôt que l’enfant crut et qu’il accepta qu’il était destiné au martyre. Sa
croyance en son rêve colora toutes ses actions futures.
En 1907, Raymond et son frère entraient au petit séminaire franciscain de Lwow. Il y excella
en mathématiques et en physique et ses professeurs lui prédirent un avenir brillant dans le
domaine de la science. D’autres, voyant son intérêt passionné pour les choses militaires, le
voyaient bien en futur stratège. Et pour un temps, effectivement, son intérêt pour les affaires
militaires, conjugué à un patriotisme ardent, lui fit perdre tout intérêt à l’idée de devenir prêtre.
La réalisation de son rêve consisterait à sauver la Pologne de ses oppresseurs, comme soldat.
Mais avant qu’il ne puisse prévenir quiconque de sa décision, sa mère annonça que, puisque
tous leurs enfants se trouvaient maintenant au séminaire, elle et son époux avaient l’intention
de se consacrer à la vie religieuse. Raymond n’avait pas le cœur de bouleverser les plans de
ses parents, aussi renonça-t-il à son projet de rejoindre l’armée.
Il fut reçu comme novice en septembre 1910 et avec l’habit, il prit le nouveau nom de
Maximilien. Entre 1912 et 1915, il étudia la philosophie à Rome. Il fut ordonné prêtre à Rome,
le 28 avril 1918. Il vécut la vie d’un moine franciscain fervent et exemplaire durant les 21
années qui suivirent jusqu’à ce que la Seconde Guerre Mondiale n’éclate.
En septembre 1939, Maximilien commença à organiser la protection de 3000 réfugiés
polonais, dont 2000 Juifs. ‘’Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider ces
malheureux qui ont été chassés de chez eux et privés même des nécessités les plus
essentielles…’’ Les frères partagèrent tout ce qu’ils avaient avec les réfugiés. Ils les logèrent,
les nourrirent, les vêtirent et ils mirent tout leur système à leur service.
Inévitablement, la communauté attira les soupçons et fut
surveillée de près. Le 17 février 1941, il fut arrêté et
envoyé à la tristement célèbre prison Pawiak de
Varsovie, où il fit l’objet de mauvais traitements
spéciaux. Un témoin raconte qu’en mars de cette année-
là, un garde SS, voyant cet homme en habit ceint d’un
rosaire lui demanda s’il croyait au Christ.
Quand le prêtre répondit calmement par l’affirmative, le
garde le frappa. Le SS répéta plusieurs fois sa question
et recevant toujours la même réponse, il continua de le
battre sans merci. Peu après, l’habit franciscain lui fut
ôté pour être remplacé par une tunique de prisonnier.
Le 28 mai, le Père Maximilien fut déporté de Pawiak
vers le tristement célèbre camp de la mort d’Auschwitz
avec plus de 300 autres personnes. Là, on l’obligea
immédiatement à transporter des blocs de pierre pour la construction du mur d’un four
crématoire. Le travail se poursuivait toute la journée non-stop et au pas de charge avec
l’aide de coups vicieux de la part des gardes. En dépit du fait qu’il n’avait plus qu’un seul
poumon (l’autre ayant été emporté par la tuberculose), le Père Maximilien acceptait le travail
et les coups avec un calme surprenant. Parfois, ses compagnons tentaient de venir à son
secours, mais il ne voulait pas les exposer au danger.
Toujours, il répondait : ‘’Marie me donne la force. Tout ira bien.’’ A cette époque, il
écrivit à sa mère : ‘’Ne t’inquiète pas pour moi ou pour ma santé, car le bon Seigneur est
partout et garde chacun de nous dans son grand amour.’
A Auschwitz, où la faim et la haine régnaient et où la foi s’évaporait, cet homme ouvrit son
cœur aux autres et parla de l’amour infini de Dieu. Il semblait ne jamais penser à lui-même.
Quand on apportait la nourriture et quand chacun luttait pour avoir sa place dans la file pour
être sûr d’avoir sa part, le Père Maximilien se tenait à l’écart de sorte que souvent, il ne restait
plus rien pour lui. Parfois, il partageait sa maigre ration de soupe ou de pain avec les autres.
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