Théorie financière et stratégie financière

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Résumé : La théorie financière et la stratégie financière
Dans ce résumé nous allons traiter de l’évolutiondes approches théoriques de la finance et de ce que cette théorie
de la finance a ou pourrait apporter à la stratégie financière autant sur le volet académique que cisionnel.
1. La finance théorique
La finance théorique est paradigme axée sur des recherches en matière financière. Ces recherches étaient basée
sur des principes théoriques essentielles pour les prises de décisions financières à savoir la VAN, le modèle
d’équilibredesactifsfinanciers,lefficiencedesmarchés,leprinciped’additivitédesvaleursetlathéoriedes
options.Cependant,lafinancethéoriqueestincapabled’expliquerde façon complète et précise les principales
cisions et résultats obtenus par la finance moderne pour ce qui est de la finance des entreprises tout simplement
parce que les entreprises nécessitent une stratégie financière organisationnelle.C’estdoncpourcetteraisonquela
questionquantàl’utilitédelathéoriefinancièrepourlamiseenœuvred’unestratégie financière se pose. De plus
des études empiriques faites plus tard ont tendance à remettre en cause certaines des théories à savoir le MEDAF.
Il faut cependant noter que la torie financière répond de manière incontestable à toutes les questions de la
finance de marché.
2. Lesgrandeslignesdel’évolutiondelafinancestratégique
a. La finance avant 1958
Selon Van Horne, la finance avant 1958 étaitunedisciplineséparéedel’économieetregroupaitlesinstruments,
lesinstitutionsetlesprocéduresutiliséssurlesmarchésfinanciers.Sonchampdecouvertures’élargiraversles
méthodes de financements externes ainsi que sur les aspects financiers de la survie. Ensuite entre les années 40 et
50 lafinanceacadémiques’estintéressée, par une approche traditionnelle, au point de vue des partenaires
externesetauxméthodesdechoixd’investissements. Cette époque est aussi marquée entre autres parl’apparition
desmodèlesd’évaluationdeGordonetdeShapiro.
La finance académique à cette époque estprincipalementnormative…
b. La finance après 1958
La transition est marquée une première révolution faite par Modigliani et Miller dans la pensée financière à
savoirleprinciped’arbitrageetlaliaisonaveclesmarchésfinanciersetparl’apparitiondeleur article : The cost
of capital, corporation finance and the theory of investment, publié en juin 1958, qui traitait de la théorie de
l’investissement.Modigliani et Miller démontrent plusieurs hypothèses parmi lesquels la neutralité de la structure
de financement dans un monde sans impôt. Les conclusions de Modilgliani et Miller ont cependant des limites
quantàl’intégrationdutauxd’actualisationoudelévaluationdesfluxéquivalentscertains.
Les réponses à ces limites est apportée par le MEDAF construit par Sharpe et Lintner dans les années 60 qui
permetd’évaluerle montant des primes de risque en tenant compte uniquement du risque non diversifiable.
CependantdesdifficultéssefontsentirquandilaétéquestiondetransposerleMEDAFd’uncadreuniàmulti
riodes.
En 1973, Black et Scholes développent le caractère optionnel des investissements et des financements. Ici, la
théorie des options estappliquéeàlafinancedel’entreprise,elleaainsipermisderenouvelerl’analysed’autres
aspects de la stratégie financière. Le modèle de Black Scholes a aussi ses limites car danslecasd’uneentreprise,
les actionnaires peuvent agir sur la valeur et le risque des actifs en fonction de la politique d’investissementoude
dividendes.
En 1976, Jensen et Meckling veloppelaThéoriepositivedel’agencedanslaquelleilsremettentencausele
référentieldeModiglianietMilleràproposdelanalysedelapolitiquefinancière.Jensen et Meckling fondent
leurapprochesurlefaitquel’entrepriseestconstituéed’unensembledindividusauxobjectifsdivergentsetqui
évoluentdansunenvironnementouirègneuneasymétried’information.Ilsassumentquecesdivergenceset
conflits peuvent être solutionnés par la politique financière et ont axé leurs recherches autour de cela.
En 1984, Myers et Majluf utilisent la théorie des jeux pour orienter leurs recherches vers les problèmes posés par
l’asymétried’information. Ils développent une modélisation financière sur un « jeu » entre les dirigeants et les
apporteurs de capitaux. Ilsendéduisentdoncqu’ilyadesinteractionsentrelescisionsd’investissementet
financement et assument donc qu’ilyaunordredeprioritéquantauxchoixdefinancements(Peckingorder
theory).Seloneux,ilseraitpréférabled’utiliser l’autofinancementcommepremièresourcedefinancement
ensuiteladetteetendernierlieul’augmentationdecapital.
Depuis1984,d’autreschercheurssesontpenchéssurlathéoried’agence, ce qui a eu pour effet un élargissement
et un approfondissement de la théorie. Lesrecherchesinitialesn’étaientbaséesquesurtroiscatégoriesde
d’agentsàsavoirlesdirigeants,lesactionnairesetlescréanciers.Lesrecherchesplusrécentesontélargi ces
catégoriesenyintégrantd’autrespartiesprenantesdel’entreprises,d’oùlaconceptiondubilandeCornell et
Shapiro. De plus les chercheurs ont établit une distinction entre les actionnaires majoritaires et minoritaires.
Cependant, la contribution de ces chercheurs reste inférieure à celles de leurs précurseurs.
Ilfautcependantnoterquelesrecherchesmenéessurlescoutsdetransactionappliquésàlafinanced’entreprises
contribuentlargementàlathéoried’agence. Williamson analyse la politique de financement et en déduit une non
séparabilitédesdécisionsd’investissementetdefinancement, il estime que la notion de structure de financement
optimale disparait et que les choix de financement sont faits prioritairement selon leurs couts de transactions au
lieu ducritèredel’asymétried’information.
Barton et Gordon s’inspirentdesrésultatsdelarecherchefinancièreetétudientlathéoriestratégiquedela
structure de de financement. Ils établissent un lien entre la stratégie organisationnelle et la structure de
financement.
3. Les apports de la théorie financière à la stratégie financière
Grâce aux apports de la finance théorique, les préoccupations de la finance académique appliquée à la stratégie
financière sont passées de descriptivesetnormativesàexplicatives.Cesapportssontd’ordreacadémiqueet
opérationnel.
Pour ce qui est du volet académique,l’apportestpositifcardesmodèlespermettantdecomprendrecertains
phénomènes ont été développés (par exemple, pour justifier la politique de dividende), même si certaines
questions restent encore sans réponse. De plus l’analysedecertaines questions a entièrement été refaite comme
parexemplecellesurl’existence ounond’unestructuredefinancementoptimale. La finance théorique a
également permis un sensible rapprochement de la démarche théorique aux raisonnements effectivement
observés. Leprincipedenonséparabilitéestintroduitdansd’autresfacteursafindecomprendrecertaines
cisions financières. Nous avons par exemple : politique de dividendes/politique de rémunération. Enfin, la prise
encomptedetouteslespartiesprenantesdel’organisationn’estquebénéfiquepourlacompréhensiondu
fonctionnement de celle-ci (l’organisation).
Concernant le volet opérationnel, les retombées de la théorie de la finance a des conséquences difficilement
opérationnellesdansl’immédiat.
La torie de la finance malgré ses apports positifs à la stratégie financière a des points négatifs. En effet, il
n’existepasunevéritable théorie intégratrice, comprendre certaines stratégies financières requiert une recherche
plus poussée de la théorie déjà établie ou la mise en pratique de plusieurs modèles. De plus certains modèles
soulèventdesdifficultésquandils’agitdelesadapter à un autre contexte. On note ici une défaillance au niveau
de la testabilité de ces modèles. Nous avons aussi le fait que certains modèles ne tiennent pas compte des
comportements irrationnels des individus, ils fondent leurs arguments sur des hypothèses comportementales
posées.
4. Les apports de la théorie de la finance pour la décision
Comme indiqué plus haut, les apports de la théorie financière pour les décideurs ont difficilement des retombées
immédiatement opérationnelles, ils constituent cependant des principes devant encadrer les prises de décisions
financières.
Toutes les parties prenantes de la firme (dirigeants, actionnaires, créanciers, pouvoirs publics) tirent profits des
apports de la théorie de la finance et leurs choix, décisions intervention sont éclairés par la théorie financière.
Conclusion
La théorie de la finance qu’ellesoittraditionaliste ou moderne ont permis une meilleure compréhension
de la politique financière même si certaines questions sont encore inexpliquées ou expliquées à moitié. En ce qui
concernelaprisededécision,l’apportn’estquepar des principes généraux. La finance de marché, elle, tire tout
un profit de la théorie de la finance car toutes ses questions trouvent des réponses précises et complètes.
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