Sandrine DOPPLER
sandrine@sandrinedoppler.com
M : +41 (0) 77 964 64 98 / M : + 33 (0) 6 73 60 98 14
Skype : @sandridop
Page
1
LE « CARE BRANDING » un axe à explorer dans la RSE de l’entreprise.
La crise sanitaire a mis en évidence l’importance des RSE au sein des entreprises. Mais jugées
complaisantes ou considérées comme de simples variables d’ajustement, elles ont pâtit d’une
image dégradée. Assureurs frileux dans leur aide, initiatives d’entreprises mal perçues par les
collaborateurs et consommateurs ont contribué à ce tableau négatif.
La communication en période de crise est un exercice périlleux mais propice à la mise en place
d’un nouveau « logiciel » de fonctionnement. Fondamentalement, les marques sont-elles en
sont-elles en adéquation avec une aspiration des collaborateurs et consommateurs qui les
attendent sur des engagements sociétaux forts.
La marque doit être utile au-delà de la vente de ses produits : Elle doit être CARE. Un mot
court qui implique que la marque doit faire vivre une expérience, mais aussi se comporter
comme un « membre de la famille » qui prend soin des collaborateurs et des consommateurs,
les accompagnant au quotidien sur des évolutions professionnelles et des aides (servicielles)
aux clients.
Nombre de collaborateurs que j’ai interviewés pendant la crise, m’ont fait part de leur malaise
et de leur mal être dans leur entreprise pendant cette période. Manque de communication,
management par la terreur, manque de lien avec l’entreprise, décision prise de manière
unilatérale… Avec des emplois menacés au cours des prochains mois, cette période doit être
vécue en concertation entre employés et employeurs. Ensemble, ils doivent conduire
l’évolution de l’entreprise.
La montée en compétence et la reconversion de collaborateur peu qualifié ou trop « senior »
est un axe fort des RSE. Aucun ne doit être « écarté » en raison d’un manque d’expertise ou
au seul motif de son âge. Son expérience et sa fidélité à l’entreprise doivent lui garantir une
formation prioritaire aux nouveaux besoins de l’entreprise.
Cela concerne tout particulièrement des travailleurs « fragiles », femmes de plus de 45 ans,
hommes de plus de 50 ans, personnes trop peu qualifiées.
L’objectif sociétale de l’entreprise est une condition de sa réussite, elle ne peut plus avoir pour
seul mantra la rémunération de ses actionnaires au détriment des salariées.