. Or voilà que celui-là se confond avec le
nôtre. Il est « parmi nous ». Comme lorsque la matière franchit ce passage, sa masse
s’inverse, alors celle-ci n’est plus perceptible. La matière avalée par ce « trou noir » se
disperse alors dans notre univers, en étant soudain devenue invisible, fantômatique.
Mathématiquement, cette histoire est inattaquable
. Le referee du journal l’a bien
compris. Or, si j’ai raison, ceci appelle à remettre le modèle du trou noir sur le métier.
C’est un peu ce que fait Hawking quand il déclare « que les trous noirs pourraient mener
à un autre univers ». Entièrement d’accord, sauf que ce second univers c’est aussi le
nôtre. La matière ré-émerge dans notre univers en ayant simplement changé de signe.
Ma foi, il fallait requérir les critiques des spécialistes, des experts en la matière. C’est ce
que j’ai fait dans ma page :
http://www.jp-petit.org/science/Y_a-t-
il_un_geometre_dans_la_salle/Y_a_t_il_un_geometre_dans_la_salle.html
Les lecteurs ne seront pas étonnés si je leur dis que depuis des mois, en fait des années,
je tente vainement de pouvoir présenter mes travaux dans les séminaires des
laboratoires. Je ne recueille que le silence, une non-réponse à mes mails.
Poser ces questions dans mon site devenait donc la seule solution.
Un spécialiste, un expert en trous noirs, m’a quand même répondu, un seul. Selon lui, la
cosmologie moderne aurait fait d’énormes progrès depuis les dernières décennies, au
point que la façon dont j’aborde ces questions « à l’ancienne » serait totalement
dépassée.
Sa réponse se résume à une simple phrase :
- Vous êtes dans l’erreur. Tous les spécialistes savent que lorsqu’on franchit l’horizon
d’un trou noir le rayon r devient la variable temps tandis que le temps t devient le
rayon.
Il a écrit cela noir sur blanc. Ca lui paraît lumineux. A moi, pas du tout. Ouh là là, cette
histoire de temps qui se transforme en espace et d’espace qui se transforme en temps,
j’ai du mal, pas vous ? Mais je vais vers mes 80 printemps et c’est peut être le manque de
souplesse lié à l’âge qui m’empêche d’intégrer cette vision moderne des choses. Je reste
quelqu’un de très conventionnel. Un bête physicien, en un mot.
Tout cela m’amène à faire un retour sur 40 années de recherches.