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Excercices Corrigés et Commentés de Physiologie Ellipses Doc DZ

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Table des matières
|
INTRODUCTION
3
PARTIE 1 : QCM
9
Chapitre 1. Système respiratoire
QCM n° 1
QCM n° 100
9
9
31
^
'
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
31
Première partie : Vaisseaux
QCM n° 1
QCM n° 50
31
42
Deuxième partie : Cœur
QCMn° 1
QCM n°41
'.
42
51
Chapitre 3. Sang
QCM n° 1
QCM n° 25
:
...52
52
58
,
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acide-basique
58
Première partie : Liquides biologiques
QCM n° 1
QCM n°20
58
62
Deuxième partie: Rein
QCM n° 1
QCM n°40
63
71
!
Troisième partie : Equilibre acido-basique
QCM n° 1
'.:
QCM n°25
i
Chapitres. Muscle
QCM n° 1
QCM n°20
Deuxième partie : Thermorégulation
QCM n° 1
QCM n° 10
76
76
81
:
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
Première partie : Bioénergétique
QCM n° 1
QCM n° 10
72
76
:
.-
81
:
81
83
83
85
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 7. Système digestif
QCM n° 1
QCM n°60
Chapitre 8. Glandes endocrines
QCM N°1
QCM n°90
86
86
98
;
Chapitre 9. Reproduction
Première partie : Reproduction chez l'homme
QCM n° 1
QCM n° 15
Deuxième partie : Reproduction chez la femme
QCM n° 1
_.
QCM n°30
'
Chapitre 10. Neurophysiologie
QCM N° 1
QCM n°71
ANNEXE I. ABREVIATIONS USUELLES EN PHYSIOLOGIE
ANNEXE II. REPONSES DU LECTEUR AUX QCM
262
259
Chapitre 5. Physiologie musculaire
QCM n° 1
QCMn°20
:
259
259
267
118
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
268
118
121
Première partie : Bioénergétique
QCM n° 1
QCM n° 10
268
272
121
127
Deuxième partie : Thermorégulation
QCM n°1
QCM n° 10
272
276
128
128
144
Chapitre 7. Système digestif
QCMn°1
QCM n°60
145
Chapitre 8. Glandes endocrines
QCMn 0 1
QCMn 0 90
147
161
PARTIE 2. REPONSES, EXPLICATIONS ET COMMENTAIRES
165
Chapitre 1. Système respiratoire
QCM n° 1
QCM n° 100
165
165
195
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
196
Première partie : Vaisseaux
QCM n° 1
QCM n°50
196
210
Deuxième partie : Cœur
QCMn°1
QCMn°41
211
223
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
Troisième partie : Equilibre acido basique
QCMn° 1
QCMn 0 25
'.
93
98
117
ANNEXE III. NOTES PERSONNELLES
Chapitre 3. Sang
QCM n° 1
QCMn°25
/
Table des matières
224
224
' 232
233
Première partie : Liquides biologiques
QCMn°1
QCMn°20
240
Deuxième partie : Rein
QCM n° 1
QCMn°40
240
252
233
277
277
296
:
Chapitre 9. Reproduction
330
Première partie : Reproduction chez l'homme
QCM n° 1
QCM n° 15
Deuxième partie : Reproduction chez la femme
QCMn 0 1
QCM n°30
\
Chapitre 10. Neurophysiologie
QCMn 0 1
QCMn 0 71
297
297
330
L..
RERERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
330
335
336
347
348
348
380
381
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PARTIE 1 : QCM
(QUESTIONS A CHOIX MULTIPLE)
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l>- Chapitre 1. Système respiratoire *4
QCM n'I
A la pression barométrique de 380 mm Hg, la pression de vapeur d'eau,
exprimée en mm Hg, est égale à :
A. 20
B. 47
C.
76
D. 17
E.
105
Le déficit de surfactant pulmonaire entraîne quelle modification de la fonction respiratoire ?
A. Augmentation de la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF).
B. Diminution du travail de la respiration.
C. Diminution de la compliance pulmonaire.
D. Diminution de la tension superficielle intra-alvéolaire.
E. Diminution des variations de pression intra-pleurale nécessaires pour
obtenir un volume courant donné.
-, ''.QCM. : n°3.'. J??!;4ïfi||$fi'|v^
. .
Un sujet a une fréquence respiratoire égale à 20 par minute. Sa ventilation
minute est égale à 7 ooo ml/minute. Sachant que le volume de l'espace mort est
égal à 150 ml, la ventilation alvéolaire, exprimée en ml/min, est égale à :
A. M ooo
B. 3 ooo
C.
2 000
D. 2 000
E.
500
PARTIE!: OCM
10
- QCM n°f
•".,"•. :-i;:
: ; ;
Au début de l'inspiration, la pression intra-pleurale est négative par rapport
à la pression atmosphérique. Cette pression est de l'ordre de - 4 mmHg. A la fin
de l'inspiration, dans des conditions de repos physique, la pression intrapleurale, exprimée en mmHg, atteint environ :
A.
B.
C.
D.
E.
+ 10
+ 5
+ 1
-1
Au cours de l'inspiration, en dehors de l'exercice musculaire, on note les
phénomènes suivants :
A. La pression intra-alvéolaire est supérieure à la pression atmosphérique
au niveau de la bouche.
B. Les volumes pulmonaires sont supérieurs à CRF (capacité résiduelle
fonctionnelle).
C. La pression intra-pleurale mesure (es forces de recul pulmonare, la
résistance des voies aériennes et la résistance tissulaire pulmonaire.
D. Les déplacements d'air au cours de la respiration sont liés aux propriétés
élastiques de l'appareil respiratoire et non au travail musculaire.
E. La pression barométrique au niveau de la bouche est inférieure à la
pression intra-alvéolaire.
Un malade présente une diminution importante de la capacité expiratoire
forcée, alors que la capacité vitale est normale. Quelle conclusion peut-on tirer
de cette constatation ?
A. Il existe une maladie pulmonaire restrictive.
B. Il existe une maladie pulmonaire obstructive.
C. Les muscles inspiratoires fonctionnent mal.
D. La compliance pulmonaire est diminuée.
E. Le diaphragme et paralysé.
:
La
A.
B.
C.
.,.••• .
capacité vitale est :
Le volume de gaz inspiré ou expiré au cours de chaque respiration.
Le volume total de gaz contenu dans les deux poumons.
Le volume maximal de gaz qui peut être inspiré après une expiration
normale.
D. Le volume maximal de gaz qui peut être expiré après une inspiration
maximale.
E. Le volume maximal de gaz qui peut être expiré après une expiration
.normale.
II
Chapitre i. Système respiratoire
• 0 ' :.•• i n«
; I «8
:
- -
"•";:;
y:!-
!
• ; . • : '•* • • -
Toutes les réponses suivantes concernant le surfactant pulmonaire sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le surfactant augmente la tension superficielle, ce qui lui permet de
stabiliser les alvéoles.
B. Le principal composant du surfactant est un phospholipide, la dipalmitotjl
phosphatidylcholine.
C. Le surfactant augmente le rayon alvéolaire.
D. Le surfactant diminue la filtration capillaire.
E. Le surfactant augmente ta cotnpliance pulmonaire.
En cas de relaxation complète des muscles respiratoires, la quantité de gaz
contenu dans les poumons est égale à l'espace décrit sous quel nom ?
A.
B.
C.
D.
E.
;
Volume courant.
Volume résiduel.
Volume de réserve expiratoire.
Volume de réserve inspiratoire.
Capacité résiduelle fonctionnelle.
. !
.....
< „:•:..,-<•:. >,.„;.: •• ..^ •„•....:, ....,,..., i,.,..,.^,^.-™ ------------- .
La compliance du système respiratoire possède quelle-caractéristique ?
A. Est mesurée en mmHg.
f!
B. Mesure la résistance des voies aériennes.
C. Est fonction de la distensibilité de L'appareil respiratoire.
D. ne varie pas quand un seul des deux poumons est fonctionnel.
E. Est très différente d'un mammifère l'autre.
*
.
Toutes les circonstances suivantes, à l'exception d'une seule, entraînent une
diminution de FEV,, ou capacité vitale mesurée en i seconde. Laquelle ?
A. Augmentation de résistance des voies aériennes.
B. Diminution de force des muscles respiratoires.
C. Affection pulmonaire obstructive comme l'asthme.
D. Affection pulmonaire restrictive qui affecte le tissu pulmonaire. ;E. Altitude.
: , ~"."~\~ ~ ,' "!..-...: .•.t:""^. .-,-.•:•:••;.:: Ls*:-^::;:-»^/- - . • • • • • • - .
Le volume maximal de gaz inspiré après une expiration normale est appelé
A. Volume courant.
B. Capacité vitale.
C. Capacité résiduelle fonctionnelle.
D. Capacité inspiratoire.
E. Capacité pulmonaire totale.
Il
PARTIE 1 : QCM
CRM n" U
h- volume niiixiiii.il de <!<>'' expiré après une inspiration maximale est
.i|i|n'li''
/\ Volume courant.
H. tripdcité viiiile.
C. Capacité résiduelle lonclionnelle.
D. Capacité inspiraloirc.
E. Capacité pulmonaii'e lotale.
QCM H° W
le volume de gaz contenu dans les poumons quand les forces de rétraction
des poumons sont égales aux forces d'expansion de la paroi thoracique est
appelé :
A. Volume courant.
B. Capacité vitale.
C. capacité résiduelle fonctionnelle.
D. Capacité inspiratoire.
E. Capacité pulmonaire totale.
QCM n° 15
Le volume de gaz contenu dans le système respiratoire après une inspiration
maximale est appelé :
A. Volume courant.
B. Capacité vitale.
C. Capacité résiduelle fonctionnelle.
D. Capacité inspiratoire.
E. Capacité pulmonaire totale.
Le
A.
B.
C.
D.
E.
volume de gaz expiré ou inspiré à chaque respiration est appelé :
Volume courant.
Capacité vitale.
Capacité résiduelle fonctionnelle.
Capacité inspiratoire.
Capacité pulmonaire totale.
QCM n 0 ' 17
La mesure du rapport técithine/sphingomyéline dans le liquide amniotique
permet d'évaluer chez le fœtus :
A. Le développement cérébral.
B. Le développement rénal.
C. Le développement surrénal.
D. La maturité pulmonaire.
E. L'âge exact.
QCM n° U
Le surfactant pulmonaire est formé par :
A. La paroi des capillaires pulmonaires.
B. Les cellules à mucus.
Chapitre l. Sgstème respiratoire
13
C. Les cellules alvéolaires type I.
D. Les macrophages.
E. Les cellules alvéolaires type il.
n° n
Si le rayon d'un tube est diminué au quart de sa valeur initiale, la résistance
de ce tube à l'écoulement d'un fluide est augmentée dans quelle proportion ?
A. Quatre fois.
B. Huit fois.
C. Quarante-huit fois.
D. Cent vingt-huit fois.
E. Cinq cent douze fois.
«CM n° i®
Le
A.
B.
C.
D.
E.
volume courant chez un homme normal au repos est de l'ordre de :
0,5 litre
1,0 litre
1,5 litre
2,0 litres
2,5 litres
QCM n° 21
Au sommet du Mont Everest, la pression barométrique est égale à environ
250 mm Hg. A cette hauteur, quelle est la pression partielle d'oxygène ?
A. o mm Hg
B. 0,5 mm Hg
C. 10 mm Hg
D. 50 mm Hg
E. 100 mm Hg
ttCM n° 12
Chez un sujet donné, admettons que :
Le volume courant est égal à 0,5 litre.
L'espace mort est égal à iso ml.
La fréquence respiratoire est égale à 10/minute.
Le volume total minute est égal 5 litres/minute.
Supposons que chez le même sujet, les paramètres respiratoires varient, si
bien que :
Le volume courant est égal à 0,3 litre.
La fréquence respiratoire est doublée à 20/minute.
Le volume total minute est égal à 6 litres/minute.
L'espace mort ne change pas de volume.
Ces variations entraînent quelle modification de la ventilation alvéolaire ?
A. Diminution de 0,5 litre/minute.
B. Diminution d'un litre/minute.
C. Augmentation d'un litre/minute.
D. Augmentation de 0,5 litre/minute.
E. Aucune modification.
PARTIE 1 : QCM
QCM n° 23
L'analgse du tracé d'un spiromètre permet de mesurer tous les paramètres
suivants, sauf un. Lequel ?
A. Volume courant.
B. Volume de réserve inspiratoire.
C. Capacité vitale.
D. Capacité inspiratoire.
E. Volume résiduel.
Chapitre i. Système respiratoire
D.
300
E.
150
15
QCM n° 28
Au cours de la respiration normale, la majeure partie de la résistance à
l'écoulement de l'air se situe a quel niveau ?
A. Larynx.
B. Trachée (partie haute).
C. Trachée (partie basse).
D. Petites voies aériennes.
E. Voies aériennes de dimensions moyennes.
Un réservoir de gaz sec contient 80 % d'oxygène à la pression de 3 ooo mm
Hg.
Quelle est la pression partielle d'oxygène ?
A. 3 ooo mm Hg
B. 2 soo mm Hg
C. 2 400 mm Hg
D. 2 ooo mm Hg
E. i 600 mm Hg
n° 25
Supposons que l'on fasse inhaler à un sujet en position assise un gaz radioactif comme le xénon, on constate que le volume de gaz inhalé :
A. Est identique dans toutes zones pulmonaires.
B. Est plus important au sommet du poumon.
C. Est plus important à la base du poumon.
D. Est plus important à la partie moyenne du poumon.
E. ne varie pas si le sujet quitte la position assise et s'allonge.
Le surfactant pulmonaire qui borde la surface interne des alvéoles possède
toutes les propriétés suivantes sauf une. Laquelle ?
A. Il est constitué par la dipalmitoyl técithine.
B. Il est diminué ou absent dans la maladie de la membrane hyaline du
nouveau-né.
C. H est diminué par le tabagisme.
D. Il empêche le collapsus alvéolaire.
E. Il augmente la tension superficielle dans les alvéoles pulmonaires.
n° an
Chez un sujet donné, admettons que :
La fraction de C02 dans le gaz expiré (FE C02) = 3,o %.
La fraction de C02 dans le gaz alvéolaire (FACÛJ) * 4,5 %.
Le volume courant VC = 450 ml (BTPS).
La fréquence respiratoire = lo/minute.
Le volume de l'espace mort physiologique VD, exprimé en ml est égal à
quelle valeur ?
A. i ooo
B.
800
C.
600
QCM n° 24
Au cours d'une inspiration ou d'une expiration forcées, le muscle diaphragme
se déplace vers le haut ou vers le bas ; l'amplitude maximale de ces mouvements chez l'adulte sain peut atteindre la valeur suivante mesurée en
centimètres :
A. i
B. 2
C.
4
D. 8
E. 10
QCM n° 30
Le volume de fermeture (closing volume) présente laquelle des caractéris-
tiques
A.
B.
C.
D.
E.
suivantes :
Il est égal à 10 % de la capacité vitale chez l'adulte jeune.
Il diminue au fur et à mesure que le sujet vieillit.
Ce volume ne subit aucune variation en fonction de l'âge du sujet.
Il est égal à 85 % de la capacité vitale chez l'adulte jeune.
Il est égal à 40 % de la capacité vitale chez l'adulte jeune.
QCM n'ai
Quelle est la surface approximative, exprimée en mètres carrés, de la
barrière qui sépare le gaz du sang à l'intérieur des poumons ?
A. i
B. 2
C.
6
D. 10
E. 50
QCM n° 32
Pour passer du gaz alvéolaire jusqu'à l'intérieur d'un globule rouge contenu
dans un capillaire pulmonaire, l'oxygène traverse plusieurs couches tissulaires,
sauf une. Laquelle ?
A. Paroi de la bronchiole.
B. Surfactant.
C. Epithélium alvéolaire.
If.
PARTIE 1 : OCM
Chapitre ï. Système respiratoire
D. Endot hélium capillaire.
£. Plasma.
° 38
Quelle est la durée moyenne de temps, exprimé en secondes, passé par un
globule rouge dans le réseau capillaire alvéolaire ?
A. 5
B.
C.
; : ; ;i
•
17
L'
Tous (es paramètres respiratoires suivants, à l'exception d'un, peuvent être
mesurés avec un spiromètre. Lequel ?
A. Volume courant.
B. Volume de réserve inspiratoire.
C. Capacité inspiratoire.
D. Capacité vitale.
E. Volume résiduel.
D.
E.
QCM n'IM:;;;^: : ; ; :
\
Le poumon peut être considéré comme un ensemble de bulles minuscules
dont le nombre total atteint le chiffre suivant :
A. Un million.
B. Dix millions.
C. Cent millions.
D. Trois cents millions.
E. Un milliard.
Un sujet commence à respirer dans un spiromètre.
Le volume du spiromètre est égal à 12 litres.
Le spiromètre contient 10 % d'hélium à la fin d'une expiration passive.
Sachant que la concentration d'hélium dans le spiromètre descend à 8 %
après plusieurs minutes, on peut dire que la capacité résiduelle fonctionnelle,
exprimée en litre, est égale à :
A. 5
B. f
C.
3
D. 2
E. 1
Les effets nocifs du tabac aboutissent à quel effet ?
A. Zones d'atélectasie pulmonaire.
B. Hypoxie anémique.
C. Diminution du tissu élastique pulmonaire.
D. Diminution de l'espace mort.
E. Augmentation de la capacité vitale.
Seton la loi de Fick, (a diffusion d'un gaz dans un tissu obéit à la règle
suivante :
A.
B.
C.
D.
La diffusion est inversement proportionnelle à la surface tissulaire.
La diffusion est directement proportionnelle à l'épaisseur tissulaire.
La diffusion est directement proportionnelle à la surface tissulaire.
La diffusion est inversement proportionnelle à la différence de concentration des gaz de part et d'autre de la surface tissulaire.
E. Est inversement proportionnelle à la constante de diffusion.
QCM n°';$T\:, ï:
j:: :
;: : -
Toutes les propriétés suivantes sont vraies à propos de la circulation pulmonaire, à l'exception d'une. Laquelle ?
A. Le débit sanguin pulmonaire augmente au cours de l'exercice.
B. Le débit sanguin pulmonaire demeure stable au cours de l'exercice
musculaire.
C. Le détait sanguin pulmonaire est de l'ordre de 5,5 litres par minute.
D. Le volume sanguin contenu dans les capillaires est inférieur à 100 ml.
E. Le volume sanguin contenu dans la circulation pulmonaire est de l'ordre
de ï litre.
••e^
QCM n° 10;.;
';'
La P02 du sang termino-capillaire est :
A. A peu près identique à celle du gaz alvéolaire.
B. Supérieure à celle du gaz alvéolaire.
C. Inférieure à celle du gaz- alvéolaire.
D. non modifiée par l'épaississement de la barrière alvéolo-capillaire.
E. non modifiée par la haute altitude.
• '
QCM
La
A.
B.
C.
D.
E.
pression moyenne dans le tronc de l'artère pulmonaire est :
Identique à la pression moyenne dans l'aorte.
Deux fois plus élevée que dans l'aorte.
Deux fois plus basse que dans l'aorte.
Quatre fois plus élevée que dans l'aorte.
Six fois plus basse que dans l'aorte.
• QCM n°<l2
; :; ^ ^j;; ;/•;-.
Toutes les conditions suivantes, à l'exception d'une seule, peuvent déterminer l'apparition d'une atétectasie pulmonaire. Laquelle ?
A. Maladie de la membrane hyaline.
B. Maladie respiratoire chronique avec présence de mucus dans les
bronches.
C. Diminution de surfactant pulmonaire.
D. Emphysème pulmonaire.
E. Existence d'une communication entre l'espace pleural et l'extérieur.
18
PARTIE 1 : QCM
QCM n° «13 •,;;;:;'.-;•;.;.;•'..;;• .••:..;-,,i:;S
La capacité pulmonaire de diffusion pour l'oxygène dépend de tous les
facteurs suivants, sauf un. Lequel ?
A. Epaisseur de la membrane alvéolo-capiUaire.
B. Surface totale de la membrane alvéolo-capillaire.
C. P02 du sang des veines pulmonaires.
D. Concentration en hémoglobine du sang contenu dans les capillaires
pulmonaires.
E. Constante de diffusion.
fiIQGM • n°. ut l ' \ 1fH WK"^. l
Supposons que nous considérions deux sujets adultes en bonne santé, le
sujet A et le sujet B.
A et B présentent les paramètres respiratoires suivants :
Volume courant (VC) = soo ml.
Espace mort (VD) = iso ml.
Fréquence respiratoire = 12/minute.
Supposons maintenant que A double son volume courant et diminue de moitié
sa fréquence respiratoire, alors que B double sa fréquence respiratoire et
diminue de moitié son volume courant.
Dans ces conditions, laquelle parmi les cinq propositions suivantes est
correcte ?
A. La ventilation alvéolaire diminue chez A et augmente chez B.
B. La ventilation alvéolaire augmente chez A et diminue chez B.
C. La ventilation alvéolaire diminue chez A et B.
D. La ventilation alvéolaire augmente chez A et B.
E. La ventilation alvéolaire n'est pas modifiée chez A et B.
La majeure partie du C0 2 est transportée dans le sang artériel sous quelle
forme ?
A. Carboxyhémoglobine.
B. Carbaminohémoglobine.
C. Acide carbonique.
D. C02 dissous.
E. Bicarbonate.
AU cours de la plongée, la pression augmente de i atmosphère, chaque fois
que l'on descend de n mètres environ. A une profondeur de 33 mètres environ,
la pression atteint 4 atmosphères.
A cette profondeur quelle est la pression partielle d'oxggène dans l'air sec
inhalé par le plongeur ?
A. i 280 mm Hg
B. 1160 mm Hg
c. sso mm Hg
D. 640 mm Hg
E. 300 mm Hg
Chapitre i. Système respiratoire
QCM n° 17
:
; .
j$ |j.;:
;,„,; - ; J :
Toutes les caractéristiques suivantes sont vraies à propos de la circulation
pulmonaire, à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. Le volume sanguin contenu dans la circulation pulmonaire est de l'ordre
de i litre.
B. Le détait sanguin est de l'ordre de 5,5 litres/minute.
C. Le détait sanguin augmente au cours de l'exercice musculaire.
D. Les pressions dans la circulation pulmonaire sont plus élevées que dans
la circulation systémique.
E. Le volume sanguin contenu dans les capillaires pulmonaires est inférieur
à 100 ml.
i':;:!:••
QCM h° 18
Toutes les fonctions métaboliques suivantes, à l'exception d'une, sont
accomplies par le poumon. Laquelle ?
A. Synthèse du surfactant.
B. Libération d'histamine.
C. Activation d'angiotensine I en angiotensine II.
D. Synthèse de la sérotonine.
.E. Synthèse des prostaglandines E et F.
Tous les effets suivants sauf uruoot une conséquence de l'hypoxémie. Quel
est cet effet ?
'>
A. Stimulation des chétnorécepteurs carotidiens.
B. Stimulation des chémorécepteurs aortiques.
C. stimulation de la ventilation.
D. Inhibition de la ventilation.
E. Augmentation réflexe de la pression artérielle.
I
QCM n° 50 •
: ' J'.'X' '.•'•;:•;, iy : ' ; :
Lequel parmi les facteurs suivants déclenche la contraction du rnuscle lisse
bronchique ?
A. Epinéphrine.
B. Peptide intestinal vasoactif.
C. Leucotriènes.
D. Substances bloquant les récepteurs muscariniques de l'acétylcholine.
E. Isoprotérénol.
'
QCM
p.» ci
;
"'•••] :'":" ' '
'
' P/fB;
Parmi les éléments 'suivants, lequel joue le rôle le plus important* dans les
capacités du sang à transporter l'oxygène ?
A. Température du sang.
B. Contenu des globules rouges en 2,3 - dïphosphogtycérate (2,3 - DPG).
C. pH du plasma.
D. Quantité d'hémoglobine contenue dans les globules rouges.
E. .Capacité du sang à dissoudre l'oxygène.
20
PARTIE 1 : OCM
La courbe de dissociation de l'oxygène est déplacée vers la gauche dans
toutes les circonstances suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. Diminution de la température.
B. Augmentation du pH.
C. Diminution de la PC02.
D. Diminution du 2,3 diphosphoglycérate dans les globules rouges.
E. Diminution du pH.
La diminution de quel facteur favorise l'arrivée aux tissus de l'oxygène du
sang ?
A. Contenu des globules rouges en 2,3 DPG.
B. PC02 sanguine.
C. Concentration plasmatique en na*.
D. PH plasmatique.
E. Température du sang.
La concentration de 2,3 - diphosphoglycérate (2,3 - DPG) dans le sang
périphérique répond à tous les critères suivants, sauf un. Lequel ?
A. Est diminuée par les hormones thyroïdiennes, l'hormone de croissance et
les androgènes.
B. Est augmentée par l'exercice musculaire.
C. Diminue quand la concentration des ions H* augmente dans les globules
rouges.
D. Augmente au cours de l'hypoxie chronique.
E. Détermine en partie l'affinité de l'hémoglobine pour l'oxygène.
IlilCM; n"; SSJil -l ], }. ;:; : 2
Le
A.
B.
C.
D.
E.
:
C02 est transporté dans le sang principalement sous la forme suivante :
Avec les protéines plasmatiques sous la forme de composés carbaminés.
Sous la forme de carbaminohémoglobine.
A l'état dissous.
Dans les globules rouges à l'état de HC03~.
Dans le plasma à l'état de HCO 3~.
c
H Q.CM n
La
toutes
A.
B.
C.
D.
E.
Chapitre l. Système respiratoire
QCM f i ° 5 7
. . . , . •
Quelles sont les meilleures conditions pour qu'un oxygénateur sanguin
artificiel augmente la charge en oxygène de l'hémoglobine ?
A. 40° C, pH 7,6
B. sq° c, pH 7,5
C.
56
J
38° C, pH 7,4
D. 25° C, pH 7,6
E. 20° C, pH 7,2
L'intoxication par l'oxyde de carbone CO possède toutes les caractéristiques
suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. L'oxyde de carbone est un gaz sans odeur.
B. L'intoxication par l'oxyde de carbone n'entraîne aucune dyspnée.
C. L'intoxication par l'oxyde de carbone se traduit par une cyanose
marquée.
D. L'oxyde de carbone se combine à l'hémoglobine au même site que
l'oxygène.
E. La combinaison de 60 % d'hémoglobine à l'oxyde de carbone peut être
fatale.
Un enfant respire l'air d'une pièce dans des conditions normales, à l'état
stationnaire. On note les paramètres suivants :
Pression barométrique = 637 mm Hg.
Température corporelle = 37° C.
VC02 = 100 ml/min. /
V0 2 = 125 ml/min.
Pa02 = 84,4 mm Hg.
Quelle est la valeur du quotient respiratoire ?
•••••
A. 1,0
B. o,qs
C. 0,10
D. 0,85
E. 0,80
•
courbe de dissociation de l'oxygène est déplacée vers la droite dans
les circonstances suivantes, sauf une. Laquelle ?
Acidose métabolique.
Augmentation de la concentration sanguine d'oxyde de carbone, CO.
Augmentation de la concentration sanguine de 2,3 - DPG.
Acidose respiratoire.
Augmentation de la température.
21
;
:
QCM-n° 6 0
i|g
Chez le même enfant, dans les mêmes conditions, quelle est la valeur de
Fa02 ?
A. 0, 163
B. 0, 153
C. 0, 143
D. 0, 133
E. 0, 123
Chapitre l. Système respiratoire
PARTIE 1 : QCM
22
QCM rV 65
On note l'apparition d'une hyperventilation après la stimulation de tous les
types de récepteurs suivants, sauf un. Lequel ?
A. Chémorécepteurs périphériques carotidiens.
B. Chémorécepteurs sensibles à l'irritation par des fumées, des poussières
ou des produits toxiques.
C. Chémorécepteurs de la douleur périphérique.
D. Tensiorécepteurs pulmonaires.
E. Chémorécepteurs périphériques aortiques.
.
A quel critère répondent les réactions qui permettent aux globules rouges
de transporter le gaz carbonique des tissus périphériques aux poumons. Une
seule réponse est exacte. Laquelle ?
A. nécessité de la présence d'anhydrase carbonique dans le plasma.
B. Déplacement des ions Cl" des globules rouges vers le plasma.
C. Déplacement des ions HC03~ des globules rouges vers le plasma.
D. Déplacement des ions HCOy du plasma vers les globules rouges.
E. Enlèvement des ions H+ des molécules d'hémoglobine.
QCM n°:;6Ô::%;:j
: :
. .
:
La ventilation par unité de volume au niveau des bases pulmonaires comparée à la ventilation au niveau des sommets pulmonaires présente les caractéristiques suivantes :
n
A. Leurs valeurs sont identiques.
. . B. La valeur au sommet est plus importante qu'à la base.
C. La valeur au sommet est moins importante qu'à la base.
D. Il n'existe aucune variation entre les valeurs mesurées chez le sujet
debout et chez le sujet couché sur le dos.
*;-£. La ventilation par unité de volume pulmonaire est une constante qui ne
dépend ni de la zone pulmonaire considérée/ni de la position du sujet.
Chez un patient ayant présenté une diarrhée sévère depuis quelques jours,
on note les paramètres suivants :
PH = 7,26.
PC0 2 artérielle = 35 mm Hg.
Ces chiffres sont évocateurs de quel état du point de vue de l'équilibre
acido-basique de l'organisme ?
A. Etat normal.
B. Acidose métabolique.
C. Alcalose métabolique.
D. "Acidose respiratoire.
E. Alcalose respiratoire.
. ;.- •; ; ... •.'-..,-•...
La compliance est un paramètre de mécanique respiratoire. Toutes les
propositions suivantes concernant ce paramètre sont exactes, sauf une.
Laquelle ?
A. La compliance est définie par le rapport pression/volume.
B. La compliance des poumons est à peu près identique à celle de la cage
thoracique chez l'adulte jeune.
I
C. La compliance thoracique est diminuée chez l'obèse.
D. La compliance représente l'inverse de l'élastance.
E. La compliance spécifique est égale au rapport de la compliance à la
capacité résiduelle fonctionnelle.
Chez un patient ayant présenté des vomissements répétés depuis deux
jours, on note les paramètres suivants :
PH = 7,55.
P C02 artérielle = w mm HG.
Ces chiffres sont évocateurs de quel état du point de vue de l'équilibre
acido-basique de l'organisme ?
A. Etat normal.
B. Acidose métabolique.
C. Alcalose métabolique.
D. Acidose respiratoire.
E. Alcalose respiratoire'.
A propos de la diffusion des gaz dans les poumons, une seule parmi tes cinq
propositions suivantes est inexacte. Laquelle ?
A. Le transport d'oxygène est dépendant de la perfusion sanguine
pulmonaire.
B. Les mouvements cardiaques facilitent (a diffusion des gaz dans les
poumons.
C. C02 diffuse mieux que 02 à l'intérieur des alvéoles.
D. La diffusion peut être augmentée volontairement chez les sujets sains.
E. La diffusion à travers la membrane alvéole-capillaire dépend de la
solubilité du gaz dans cette membrane.
n°
Un patient présente les paramètres suivants après plusieurs jours de
vomissements :
PH = 7,60.
PAC0 2 - 40 mm Hg.
Pao2 = w mm Hg.
Parmi les propositions suivantes, une seule est exacte. Laquelle ?
A. Le patient présente une alcalose respiratoire.
B. La ventilation pulmonaire du patient-est diminuée.
' ."""
C. Le patient présente une acidose métabolique.
D. Le patient est en hypoxie.
E. Le patient présente une alcalose métabolique.
I
PARTIE I :QCM
_
if 6<1 ; : ; ;
:
A propos des échanges gazeux dans les poumons, toutes les propositions
suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. La diffusion de 0 2 et C0 2 à travers la membrane alvéole-capillaire est
proportionnelle à l'épaisseur de cette membrane.
B. Le transport de CO à travers la membrane alvéolo-capillaire est limité
par (a diffusion.
C. CO se combine avec l'hémoglobine environ 25 fois plus facilement que 02.
D. Le temps de passage d'un globule rouge dans la circulation pulmonaire
est égal à environ i seconde.
E. Il faut environ 2 secondes pour que la diffusion complète de 02 et C02 se
produise.
• ,'
:"
. i
l
!
!
A propos du rapport ventilation/perfusion pulmonaires ou rapport V/Q,
toutes les propositions suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Dans un shunt vrai, l'inhalation d'oxygène est plus efficace que dans les
états qui ressemblent au shunt, comme t'atélectasie pulmonaire
(affaissement des alvéoles).
B. L'inhalation d'oxggène améliore l'hypoxémie dans les shunts.
C. Au cours des embolies pulmonaires graves, il existe un effet de shunt.
D. En position verticale, le sang des sommets pulmonaires est peu oxygéné.
E. L'augmentation du rapport ventilation/perfusion a le même effet qu'un
shunt gauche/droit.
VU:.$tM n°: 72 :
25
'':"
Toutes les propositions suivantes concernant l'espace mort sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. L'espace mort anatomique est diminué par la trachéotomie.
B. On peut mesurer l'espace mort alvéolaire par la méthode de Fowler.
C. L'espace mort alvéolaire peut augmenter au cours de l'exercice
musculaire.
D. Le volume de l'espace mort anatomique subit des variations au cours du
cycle respiratoire.
E. L'espace mort anatomique est augmenté au cours de certaines maladies
comme la dilatation des bronches et l'emphysème pulmonaire.
GCMi - •.
u° ?1
tefi&.~>
Chapitre i. Système respiratoire
, .v^^v,
Connaissant les paramètres suivants pour la circulation pulmonaire :
1. Détait sanguin pulmonaire total = s litres/minute.
2. Pression artérielle pulmonaire moyenne = 20 mm Hg.
3. Pression dans l'oreillette gauche = 10 mm Hg.
Quelle est la valeur la résistance vasculaire pulmonaire ?
A. 30 mm Hg/litre/minute
B. 25 mm Hg/litre/minute
C. 20 mm Hg/litre/minutej
D. 10 mm Hg/litre/minute
E. 2 mm Hg/litre/minute
Connaissant les valeurs suivantes :
Contenu en 02 du sang veineux mêlé = 16 ml/ioo ml.
Contenu en 02 du sang artériel = 20 ml/ioo ml.
Consommation de 0 2 = 300 ml/minute.
On peut dire que le débit sanguin pulmonaire total est égal à :
A. 4,0 litres/minute
B. 4,5 litres/minute
C. 5,0 litres/minute
D. 6,5 litres/minute
E. 7,5 litres/minute
Toutes les fonctions suivantes, sauf une, sont des fonctions métaboliques
pulmonaires. Laquelle n'appartient pas au poumon ?
A. Synthèse de phospholipides.
B. Conversion de l'angiotensine I en angiotensine II.
C. Sécrétion d'immunoglobulines.
D. Libération d'hémopoïétine.
E. Inactivation de la sérotonine et de la pradykinine.
Tous les facteurs suivants, sauf un, interviennent dans la vasoconstriction
des vaisseaux sanguins pulmonaires extra-alvéolaires. Parmi les cinq facteurs
suivants, quel est celui qui n'intervient pas dans cette vasoconstriction ?
A. Histamine.
B. Sérotonine.
C. Acétylcholine.
D. Hypoxie.
E. noradrénaline.
| ;.. O'CiiS rï°; 76% -<; ffH fH
Si le rapport ventilation/perfusion VA/0 est augmenté dans une unité pulmonaire, quelles sont' les conséquences ?
A. La pression gazeuse alvéolaire diminue seulement pour l'oxygène.
B. La pression gazeuse alvéolaire augmente seulement pour le gaz
carbonique.
C. La pression gazeuse alvéolaire n'est pas modifiée pour l'azote.
D. La pression gazeuse alvéolaire augmente pour l'oxygène et diminue pour
le gaz carbonique.
E. La pression gazeuse alvéolaire diminue pour l'oxygène et augmente pour
le gaz carbonique.
Si le rapport ventilation/perfusion VA/Q est diminué dans une unité pulmonaire, quelles sont les conséquences ?
A. La pression gazeuse alvéolaire diminue seulement pour l'oxygène.
B. La pression gazeuse alvéolaire augmente seulement pour le gaz
carbonique.
PAHTII I : QCM
26
C. La pression gazeuse alvéolaire n'est pas modifiée pour l'azote.
D. La pression gazeuse alvéolaire augmente pour l'oxygène et diminue pour
le gaz carbonique.
E. La pression gazeuse alvéolaire diminue pour l'oxggène et augmente pour
le gaz carbonique.
A propos de l'arbre bronchique, un certain nombre de caractéristiques
physiologiques ont été décrites. Toutes les caractéristiques suivantes sont
vraies, sauf une. Laquelle ?
A. Le plexus bronchique veineux sous-muqueux s'étend pratiquement
jusqu'aux alvéoles.
B. Le système muco-ciliaire qui joue rôle d'un tapis roulant ascendant est
stimulé par le système sympathique.
C. Le système des nerfs non adrénergiques, non cholinergiques a un effet
broncho-dilatateur.
D. Le tonus vagal broncho-constricteur diminue la nuit.
E. La dyskinésie des cils bronchiques fait partie du syndrome de
Kartagener.
Parmi les éléments suivants, un seul groupe décharge spontanément au
cours de la respiration calme. Lequel ?
A. Récepteurs pulmonaires à l'extension.
B. neurones du centre apneustique.
C. neurones moteurs des muscles respiratoires.
D. neurones inspirateurs.
E. neurones expirateurs.
\
Le rythme respiratoire prend'son origine dans laquelle des structures
suivantes ?
A. neurones corticaux du lobe temporal.
B. Partie dorsale du bulbe.
C. Centre pneumotaxique. •*«
D. Centre apneustique.
E. nucleus parabrachialis.
• QCM n° 8! ;IS5WS^ys£;:'ifS
Les chémorécepteurs centraux et périphériques peuvent contribuer à
l'augmentation de la ventilation pulmonaire qui se produit dans laquelle des
circonstances suivantes :
A. Augmentation du pH artériel.
B. Diminution du contenu artériel en oxygène.
C. Diminution de la pression partielle d'oxygène artériel.
D. Diminution de la pression sanguine artérielle.
E. Augmentation de la pression partielle de gaz carbonique artériel.
I h , i | i i l r r I M j ' . l r i i n * i i".|ilr.il»li <'
QCM n 82
Une MM IIDII «uni il f1!!1 i lu lu in ir .ni drv.us de la protubérance entraîne lequel
l<", l ' I l r l ' , M I I V i l M l ' . I
Disp.inlion du n''lli'xc ili1 HiTiii'i l'.rouer.
Arrci <ir loir, (<••. innm/riiirni •. respiratoires.
l)i'.|)iin!niM <lu i niilroïc vtiliihliiirp de la respiration.
Disparition <Ju l'olc ilt", i hrmurcccpteurs centraux dans le contrôle de la
respirai ion,
E. Disparition du l'Ole tics chômorécepteurs périphériques dans le contrôle
de la respiration.
A.
B.
C.
I).
A propos des centres respiratoires, une seule des cinq propositions
suivantes est exacte. Laquelle ?
A. La stimulation de 'l'hypothalamus n'a aucun effet sur Les centres
respiratoires,
B. Les centres respiratoires sont situés dans la protubérance et dans le
mésencéphate.
T
C. Les centres respiratoires envoient des impulsions régulières aux muscles
inspirateurs au cours de la respiration au repos.
D. La stimulation des récepteurs de la douleur n'a aucun effet sur les
centres respiratoires.
E. La stimulation des chémorécepteurs périphériques carotidiens et
aortiques par le gaz carbonique n'a pas d'effet sur les centres
respiratoires.
.
Parmi les différents composants suivants du sang ou du liquide céphalorachidien, lequel intervient par ses variations dans le contrôle de la ventilation
pulmonaire ?
A. Concentration artérielle de K*.
B. Concentration artérielle de nH3.
C. Concentration artérielle dé na+.
D. Concentration de C0 2 dans le liquide céphalo-rachidien.
E. Concentration artérielle de Cl".
Par quel mécanisme agit l'injection d'une substance qui stimule les corpuscules carotidiens ?
A. Augmentation du pourcentage de saturation de l'hémoglobine dans le
sang artériel.
B. Augmentation de la concentration des ions H+ dans le sang artériel.
C. Augmentation de la concentration des ions HC0 3 " dans le sang artériel.
D- Augmentation de la P02 du sang artériel.
E- Diminution du pH du sang artériel.
PARTIE 1 : QCM
QCM n° 86
!
L—»«»
Au cours de l'exercice musculaire, lequel parmi les cinq facteurs suivants
joue un rôle dans l'augmentation de la ventilation pulmonaire ?
A. Abaissement de la P02 artérielle.
B. Elévation de la PC02 artérielle.
C. Réflexes ayant leur origine dans les mouvements des jambes.
D. Impulsions provenant du cortex moteur.
E. Augmentation de la température corporelle.
;
QCMn°87 ' : . ; j ;
:
;
A propos du rôle des chémorécepteurs dans le contrôle de la ventilation,
une seule des cinq propositions suivantes est exacte. Laquelle ?
A. L'activité des chémorécepteurs périphériques est fortement diminuée
par le cyanure.
B. La stimulation des chémorécepteurs périphériques peut déclencher une
tachycardie.
c. L'acidose atténue les réponses ventilatoires à l'hypoxie.
D. Les chémorécepteurs périphériques interviennent très faiblement dans
le contrôle de la respiration calme.
E. Les chémorécepteurs périphériques jouent un rôle important dans le
déclenchement de l'hyperventilation au cours d'un exercice musculaire
modéré.
l(, QCMn°88 ,
A propos du réflexe de distension pulmonaire de Hering-Breuer, une seule
parmi tes cinq propositions suivantes est exacte. Laquelle ?
A. Ce réflexe joue un rôle important dans la respiration calme normale.
B. Ce réflexe est stimulé par l'inhalation de fumées.
C. Les récepteurs de ce réflexe se trouvent dans la muqueuse respiratoire.
D. Les récepteurs de ce réflexe sont stimulés par le volume de gaz inspiré
et non par la vitesse d'inhalation du gaz.E. Le réflexe de Hering-Breuer prolonge la durée de l'expiration.
A propos des chémorécepteurs périphériques, une seule parmi les cinq propositions suivantes est exacte. Laquelle ?
A. Les corpuscules carotidiens et aortiques jouent un rôle aussi important
les uns que les autres chez l'homme.
B. Les corpuscules carotidiens sont stimulés par une élévation,de la PC02
locale.
C. Les corpuscules carotidiens et aortiques sont stimulés par une baisse du
pH plasmatique.
D. Les corpuscules carotidiens et aortiques sont faiblement vascularisés.
E. Les corpuscules carotidiens et aortiques sont stimulés au cours des
anémies.
Chapitre i, Système respiratoire
:
; QCM n°..«o. : '
•
21
.
A propos de l'intervention des phénomènes de tension superficielle dans la
mécanique respiratoire, une seule des propositions suivantes est exacte..
Laquelle ?
A. La tension superficielle de l'eau, après adjonction d'un extrait de poumon
dépend de la surface de l'interface eau-air.
B. Il est plus facile de distendre un poumon rempli d'air qu'un poumon rempli d'une solution salée.
C. Supposons que deux bulles ayant (a même tension superficielle communiquent, la plus grosse se vide dans la plus petite.
D. La tension superficielle de l'eau, après adjonction d'un produit détergent
dépend de la surface de (interface eau-air.
E. La tension superficielle d'une couche d'eau dépend de sa surface.
Les adaptations physiologiques à la haute altitude consistent en une série de
phénomènes qui sont pour la plupart avantageux pour l'organisme. Parmi les
cinq phénomènes cités ci-dessous, un seul ne présente pas cette caractéristique. Lequel ?
A. Modifications dans le système des enzymes oxydants cellulaire.
B. Augmentation du nombre des capillaires dans les tissus périphériques.
C. Déplacement vers la droite de la courbe de dissociation de l'oxygène.
D. Polyglobulie.
E. Hyperventilation.
L'apport d'oxygène aux tissus est réduit dans une seule des cinq situations
suivantes. Laquelle ?
A. Exercice musculaire intensif au niveau de la nier.
B. Intoxication par le cyanure.
C. Séjour en attitude élevée.
D. Acidose métabolique.
E. Alcalose métabolique.
•"
Admettons que le système de pressurisation ne fonctionne plus sur un avion
de ligne volant à plus de 10 ooo mètres d'altitude, tes occupants de l'avion sont
exposés à tous les phénomènes suivants, sauf un. Lequel ?
A. Augmentation de la PC02 artérielle.
B. Embolie gazeuse.
C. Apparition de bulles gazeuses dans le sang.
D. importante diminution de la P02 artérielle.
E. Vasoconstriction artérielle pulmonaire.
La toxicité de l'oxygène se manifeste par tous les phénomènes suivants, sriul
un. Lequel ?
A. Irritation des voies respiratoires.
B. Vertiges.
PARTIE 1 : QCM
30
C. Convulsions.
D. Cécité.
E. Formation de carboxyhémoglobine.
j^ QCMiv 45 • ' j
:
;'.
Au cours de l'hypoxie liée à l'altitude, on peut noter l'apparition de tous les
phénomènes suivants, sauf un. Lequel ?
A. Cyanose.
B. Alcalose respiratoire.
C. Tachycardie.
D. Augmentation de quatre fois environ du volume respiratoire minute en
altitude modérée.
E. Polyglobulie.
Parmi les cinq propositions suivantes concernant l'apnée du sommeil, une
seule est exacte. Laquelle ?
A. L'oxygénothérapie la nuit permet de prévenir l'apnée du sommeil.
B. L'absorption d'alcool en quantité modérée la nuit contribuer à lutter
contre l'apnée du sommeil.
C. La narcolepsie accompagne souvent l'apnée du sommeil.
D. L'apnée du sommeil s'accompagne souvent d'hypertension pulmonaire.
E. L'apnée du sommeil s'accompagne très rarement de variations du
nombre des globules rouges.
chapitre i. système rosplr.iluiru
3!
D. Au cours de l'apnée du sommeil de type central, aucun effort respiratoire
ne si- m.ihilr.lo.
E. Au cours d'une nuit de sommeil normal, le sommeil est interrompu une
dizaine de lois p.ir dr-s épisodes d'apnée.
§ QCM
yV" II
••
44
^>
Parmi les cinq propositions suivantes, laquelle représente les conditions
optimales pour charger l'hémoglobine en oxygène dans un oxygénateur
artificiel ?
A. pH 7,6 - température 38,5° C
B. pH 7,3 - température 38,2" C
C. pH 7,r - température 37,5° C
D. pH 7,7 - température 21,5° C
E. pH 7,7 - température 20,6° C
L'abaissement de la P02 dans le sang artériel déclenche très rapidement une
augmentation de la ventilation pulmonaire en agissant directement sur lequel
des cinq éléments suivants ?
A. Courbe de dissociation de l'Hb02.
B. Récepteurs pulmonaires.
C. Chémorécepteurs carotidiens.
D. Centres respiratoires.
E. Chémorécepteurs bulbaires.
QCM ni:«i7^;§:W:;-i;.£2^ ''''. >f|l
A propos de la noyade, une seule parmi les cinq propositions suivantes est
inexacte. Laquelle ?
A. Près du quart des sujets ranimés après une noyade décèdent au bout de
2H heures.
B. Les cas de noyade sont plus fréquents en eau douce qu'au bord de la
mer.
C. Dans 15 7. environ des cas la mort survient au cours de la noyade par
spasme laryngé.
D. L'aspiration d'edu douce entraîne une chute du rapport ventilation
perfusion.
E. L'aspiration d'eau douce produit un œdème pulmonaire bilatéral.
QCM n" 18
Toutes les propositions suivantes concernant l'apnée du sommeil sont
exactes sauf une. Laquelle ?
A. L'apnée du sommeil de type obstructif se rencontre surtout chez les
sujets obèses de sexe masculin.
B. L'obstruction se situe entre le larynx et la bifurcation trachéale dans
l'apnée du sommeil de type obstructif.
C. On peut noter l'apparition de plusieurs centaines d'épisodes apnéiques.en
une nuit au cours de l'apnée du sommeil de type obstructif.
Chapitre 2. Système cardiovasculaïre
Première partie : Vaisseaux
L'augmentation de la pression différentielle peut être due à tous les
éléments suivants, sauf un. Lequel ?
A. Augmentation de la résistance périphérique totale.
B. Augmentation de la pression diastolique.
C. Augmentation de (a vitesse d'éjection ventriculaire.
D. Augmentation de la compliance aortique.
E. Diminution de l'élasticité artérielle.
Au cours de l'exercice musculaire, te débit sanguin subit des modifications
dans tous les organes sauf un. Lequel ?
A. Muscle.
B. intestin.
C. Cœur.
D. Rein.
E. Cerveau.
f
PARTIE 1 : QCM
32
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
33
QCM n° 8
QCM n° 3
La pression produite par la systole cardiaque se dissipe progressivement le
Long du système artériel. A quel niveau se situe la chute majeure de pression ?
A. Veinules.
B. Artérioles.
C. Capillaires.
D. Aorte.
E. Artères.
QCM, 11°: 1
La plus grande partie du volume sanguin total se trouve dans quelle partie
du système circulatoire ?
A. Aorte.
B. Cœur.
C. Artères et artérioles.
D. Veinules et veines.
E. Capillaires.
QCMn° y
;
Le débit sanguin cérébral est contrôlé par tous les facteurs" suivants sauf un.
Lequel.?
A. Réflexes vasomoteurs contrôlés par le système neurovégétatif.
B. Viscosité sanguine.
C. Pression du liquide céphalo-rachidien.
D. Pression artérielle au niveau du cerveau.
E. Pression veineuse au niveau du cerveau.
Le fait qu'un écoulement de sang dans un vaisseau soit de type laminaire ou
turbulent dépend de tous les facteurs suivants, sauf un. Lequel ?
A. Diamètre du vaisseau:""
B. Longueur du vaisseau.
C. Densité dû-sang.
D. Viscosité du sang.
E. Vitesse de l'écoulement.
QCM n° î§
QCMn°5
L'interruption du débit sanguin dans les deux artères carotides primitives
entraîne l'apparition de quel phénomène ?
A. Vasoconstriction veineuse généralisée.
B. Ralentissement du cœur.
C. Augmentation de la pression artérielle systémique.
D. Augmentation d'activité dans les nerfs afférents ayant leur origine au
niveau des sinus carotidiens.
E. Inhibition du centre vasomoteur.
Tous les facteurs suivants, sauf un, interviennent dans le niveau de la
viscosité sanguine. Quel est ce facteur ?
A. natrémie.
B. Hématocrite.
C. Caractéristiques des globules rouges.
D. Protéines plasmatiques.
E. Immunoglobulines plasmatiques.
;,' QCM n"6
Les barorécepteurs des sinus carotidiens possèdent toutes les propriétés
suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. Leur stimulation détermine l'apparition d'une tachycardie réflexe. .
B. Leur stimulation détermine l'apparition d'une vasodilatation.
C. Us sont influencés par les changements de position.
D. Leur activité est diminuée par ia compression des artères carotides
primitives.
E. Ils sont sensibles à la composition chimique du sang.
;
: ' :fifFf
La fonction réservoir jouée par le système veineux pour le sang périphérique est liée à quelle propriété ?
A. Faible saturation en oxygène du sang dans le système veineux.
B. Localisation anatomique superficielle des veines.
C. Absence de fibres musculaires lisses dans la paroi des veines.
D. Importante capacité du système veineux.
E. Faible élasticité du système veineux.
• : QCMn" 7
:
j ; ;. ;••';,•;
:
;:^
Le contrôle local de la circulation est plus important que la régulalion
neurovégétative pour quelle structure ou organe ?
A. Foie.
B. Intestin.
C. Muscle squelettique.
D. Rein.
E. Téguments.
QCMJVII
QCM n° la
:
'.
;
•. :
€f:|
L'augmentation du débit sanguin pulmonaire au cours d'un exercice physique
intensif est caractérisée par quelle propriété ?
A. Le débit sanguin augmenté plus au niveau des bases qu'au niveau des
sommets pulmonaires.
B. La pression artérielle pulmonaire subit une augmentation considérable.
C. L'augmentation du débit sanguin pulmonaire est inférieure à l'augmentation du débit sanguin systémique.
D. La dilatation des artérioles et des capillaires pulmonaires s'adapte à
l'augmentation du détait sanguin pulmonaire.
E. Le débit sanguin augmente dans les mêmes proportions à tous les
niveaux des poumons.
PARTIE 1 : OCM
QCM n° 13
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
, , ' .:,.,,'X "L^"' ;,';;;
A propos du débit sanguin cérébral, toutes les propriétés suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'élévation de la pression intracrânienne diminue le débit sanguin
cérébral.
B. Le débit sanguin cérébral est normalement égal à 750 ml/min.
C. Le débit sanguin cérébral est diminué par l'élévation du pH.
D. Le débit sanguin cérébral est diminué par l'hypoxie.
E. La répartition du débit sanguin cérébral vers les différentes régions du
cerveau est modifiée par l'activité des neurones.
Selon les principes de l'hémodynamique concernant l'écoulement dans les
tubes, toutes les propositions suivantes sont inexactes, sauf une Laquelle ?
A. La vitesse de l'écoulement augmente quand la surface de section du tube
augmente.
B. La vitesse est inversement proportionnelle au débit
C. Selon le principe ae Bernoulli, la somme de L'énergie cinétique et de
l'énergie de pression est constante.
D. Dans un segment étroit, la pression latérale ou de distension augmente
E. Le sang est un vrai liquide Hewtonien.
IlIcM n° if : t'Sfc:|^vlC:«i
QCM n° it
L'apparition d'une hémorragie entraîne une série-de réactions. Parmi les
propositions suivantes, une seule est inexacte. Laquelle ?
A. Vasoconstriction artérielle systémique.
B. Vasoconstriction des artères cérébrales.
C. Vasoconstriction veineuse.
D. Augmentation de la sécrétion des catécholamines.
E. Tachycardie.
Toutes les propositions suivantes concernant le débit sanguin sont exactes à
l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. L'écoulement laminaire est caractérisé par un nombre de Reynold
inférieur à 2 ooo.
...
B. L'écoulement turbulent est caractérisé par un nombre de Reynold supérieur à 3 000.
C. L'écoulement turbulent nécessite une dépense d'énergie plus importante
que l'écoulement laminaire.
D. L'écoulement varie avec la quatrième puissance du rayon
E. Le nombre de Reynold représente pour le sang le nombre de particules
dissoutes.
Le débit lymphatique augmente dans toutes les circonstances suivantes, sauf
une. Laquelle ?
A. Exercice musculaire.
B. Action de la bradykinine.
C. Elévation de la concentration des protéines plasmatiques.
.D. Augmentation de la pression capillaire.
E. Elévation de la concentration des protéines du liquide interstitiel.
Tous les facteurs suivants, sauf un, favorisent le passage du liquide de
l'espace intravasculaire vers l'espace interstitiel. Quel est ce facteur ?
A. Obstacle sur les voies lymphatiques.
B. Diminution de la concentration plasmatique d'albumine.
C. Action de la bradykinine,
D. Construction des artérioles précapillaires.
E. Constriction des veinules postcapillaires.
QCM n" 17
Les capillaires lymphatiques diffèrent des capillaires sanguins par quelle
propriété. Une seule p.irnii li", i inq réponses proposées est exacte. Laquelle ?
A. il n'existe aucun système valvuldire dans les capillaires lymphatiques.
B. I es i .ipiil,lires iiiin|)h,ili(|ups ne- possèdent aucune bordure endothéliale.
C. Il n'exisie ,1111 un i .ipill.iire li|ii]|ih,ilii|iie ii.ins le système nerveux central,
l). l e s i.iipii'.ni-es lijiii|iii,iiit|u<", sonl imperméables à la traversée des
iini'.M", Ilinlei Illes
t. Les ( .ipiii,lires iiiiii|iii.iiu|iii". '.oui imperméables à la traversée des
mu roi ies
^^^^j^iijjil^fi^m'^
Toutes les propositions suivantes concernant l'hématocrite sont inexactes à
(exception d'une. Laquelle ?
A. Le taux de l'hématocrite est situé autour de 60 i dans des conditions
normales.
B. Au cours d'une hémorragie, le taux de fhémalocrite s'abaisse
rapidement.
C. Le taux de l'hématocrite s'élève dans un environnement froid
D. Le taux de l'hématocrite s'élève au cours de vomissements prolongés
E. Le. taux de l'hématocrite intervient peu dans la viscosité sanguine.
:
'•• ' QC'M.'n^IffIf^f . ' '
'.'•
Toutes les propositions suivantes concernant la résistance vasculaire au
débit sanguin sont exactes, à l'exception d'une. Laquelle ?
A. La résistance se calcule en divisant la pression par le débit.
B. La résistance est exprimée en unités appelées R
C. Les artérioles constituent le site principal de résistance dans la circulation systémique.
D. Au repos, les artérioles translormenl l'Écoulement puisaiile en écoulement continu.
E- La résistance est plus grande dans un seul vaisseau d un diamètre donné
que dans quatre vaisseaux en parallèle ayant chacun un diamètre égal
au quart du gros vaisseau.
36
PARTIE ! : QCM
i;i . QC'Mn° 22 :.;'.;/,; •; '^V'- : ' : " ' : : . . :
Toutes les propositions suivantes concernant des substances à effet vasoconstricteur ou vasodilatateur sont exactes à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. La rénine a peu d'effet sur les vaisseaux,
B. L'angiotensine 11 exerce un effet vasoconstricteur puissant.
C. La 5-hydroxytryptamine (5-HT) est un vasodilatateur puissant.
D. L'acétylcholine est une substance à effet vasoconstricteur.
E. L'ingestion de pain de seigle moisi peut être à l'origine d'une vasoconstriction grave.
II5ÔCM n° 23
Au cours du choc hémorragique, on note l'apparition d'un certain nombre de
phénomènes compensateurs. Parmi les réponses proposées, une seule est
exacte. Laquelle ?
A. Diminution des résistances vasculaires périphériques.
B. Diminution des catécholamines circulantes.
C. Vasoconstriction des vaisseaux cérébraux.
D. Vasoconstriction des vaisseaux du cœur.
E. Rétention de sodium.
Quel est le niveau moyen de ta pression veineuse dans les sinus de la dure
mère che2 l'homme ?
A. 20 mmHg
B. is mm Hg
C. 10 mm Hg
D. 5 mm Hg
E. inférieur à la pression atmosphérique
Le choc hémorragique chez l'homme entraîne tous les effets suivants sauf
un. Lequel ?
A. Hypoxie.
B. Hypovolémie.
C. Augmentation de la sécrétion d'aldostérone.
D. Acidose.
E. Diminution de la sécrétion d'hormone antidiurétique par la posthypophyse.
A la naissance, un certain nombre de modifications circulatoires apparaissent. Une seule parmi les réponses suggérées est exacte. Laquelle ?
A. Diminution de la pression artérielle systémique.
B. Diminution de ta résistance vascutaire pulmonaire.
C. Augmentation de la pression artérielle pulmonaire.
D. Diminution de (a pression dans l'oreillette gauche.
E. Augmentation de la résistance artérielle périphérique.
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
j'ij QCMn° 27
. il'?: .
:
;
37
: :; . :: "..
Parmi les propositions suivantes concernant la fermeture du ductus arteriosus une seule est exacte ; laquelle ?
A. Elle interrompt le shunt physiologique gauche-droit de la circulation
fœtale.
B. Elle est stimulée par une augmentation de la P02 artérielle.
C. Elle contribue à diminuer l'écoulement du sang du placenta vers (a veine
cave.
D. Elle est accélérée par (a prostacycline.
E. Elle est inhibée par l'indométhacine.
QCMir 28
. :;;;;^':-:::;:::lv;:;:;-&:i
Si l'on considère un vaisseau A dont le rayon est égal à la moitié de celui d'un
vaisseau B, quelle est la résistance du vaisseau A par rapport à celle du
vaisseau B ?
A. Deux fois plus grande.
B. Quatre fois plus grande.
C. Six fois plus grande.
D. Huit fois plus grande.
E. Seize fois plus grande.
Tous les phénomènes suivants, sauf un, peuvent contribuer à la vasodilata-tion des artérioles. Quel est ce phénomène ?
A. Réflexe d'axone.
B. Augmentation de la température locale.
C. Diminution du pH sanguin.
D. Action de l'histamine.
E. Augmentation de (a décharge adrénergique.
' ^ QCM
rt|i|o|||||ij^i|l§';
•:
:
Au cours d'un exercice musculaire intensif, un certain nombre de phénomènes interviennent et contribuent à augmenter le débit sanguin dans le
muscle squelettique. Ces phénomènes sont décrits dans les propositions
suivantes qui sont toutes exactes, à l'exception d'une. Laquelle ?
A. Augmentation du débit cardiaque.
B. Vasodilatation locale. .
C. Libération d'adrénaline par la médullosurrénale.
D. Stimulation des récepteurs p-adrénergiques.
E. Augmentation de l'activité nerveuse parasympathique
.
QCMrrar
të^SI^^
'•
Si l'on classe les vaisseaux en fonction clc l,i (imii'ir.ioii ri, h IH MtMflfli |
de section, lequel parmi les cirr<ini|ctiiciii'. '.ulvnnl' ..... n i ...... i <" •
..........
fait en commençant par l<i suri, H r la piir. 11 ...... le ol un Uni «Ml MAI [
........
la plus petite ?
A. Artères, veines, artériolos, capillaire»,
B. Capillaires, artérioles, veines, drlôr'»'.
C. Artères, arlcrinl:"., vomi11., i ,i|>ill.ni'i",
Civipiiri'2.
PARTIE l : O C M
38
D. Veines, capillaires, artérioles, artères.
E. Artérioles, capillaires, artères, veines.
•
'V!:!
QCM n 36
Lors de IÏM ouienirni iiu ',,1111) <i,iir, un vaisseau de petit calibre à vitesse
modérée, on noie r,i|)|i,inlioii «le tous les phénomènes suivants, sauf un.
Lequel ?
A. I.'écoulement se l.nl MM- le moili- lurbulent.
B. Les globules nmiii-. •,<• < <IM< cuiront vers le milieu du courant.
C. La loi de I .ipliii o <ii'l<Tniini> 1,1 vitesse de l'écoulement.
D. Les globules rouges cheminent le long des parois du vaisseau.
E. L'écoulement esl plus rapide au centre du vaisseau que le long de ses
parois.
O}
QCM n" 32
' '.y ',:•;'Vv'^c Jv;
J
Considérons un organe donné à propos duquel on noie les paramètres
suivants :
Pression moyenne dans l'artère afférente = 100 mm Hg.
Pression moyenne dans la veine efférente = 10 mm Hg.
Débit sanguin dans l'organe = 600 ml/minute.
Le calcul de la résistance vasculaire dans l'organe considéré donne les
résultats suivants exprimés en unités de résistance périphérique :
A. i unité.
B. 2 unités.
C. M unités.
D. 1 unités.
E. 12 unités.
I
|
QCMn''''37!, : ,:
, , .jj'ii
v
Parmi les cinq proposilions suivantes, une seule est en accord avec le principe deBernoulli concernant l'écoulement des fluides. Laquelle ?
A. L'énergie totale d'un fluide est égale à la somme de l'énergie potentielle
et de la moitié de l'énergie cinétique. .
B. La vasoconstriction augmente la pression latérale de distension d'un
vaisseau.
C. L'énergie totale d'un écoulement linéaire dans un vaisseau est constante.
D. Si la vitesse de l'écoulement augmente, la pression latérale augmente.
E. L'énergie cinétique représente la majeure partie de l'énergie totale.
A propos de la vitesse de l'écoulement du sang, une seule parmi les propositions suivantes est exacte ; laquelle ?
A. Dans l'écoulement de type laminaire, la vitesse est plus faible au centre
qu'à la périphérie dans un gros vaisseau.
B. La vitesse augmente dans les zones rétrécies d'un vaisseau sanguin.
C. La vitesse est plus faible dans les veines que dans les veinules.
D. La vitesse est très élevée dans les capillaires.
E. La vitesse dans l'aorte descendante varie peu entre la systole et la
diastole.
'•'":* nn«
«»
Q C M n' » • »38
Admettons que, dans un capillaire, la pression hydrostatique soit égale à
21 mm Hg et que la pression hydrostatique du liquide interstitiel voisin du
capillaire soit égale à 2 mm Hg. Admettons que la pression colloïdale osmotique
du plasma soit égale à 25 mm Hg et que la pression colloïdale osmotique du
liquide interstitiel soit égale à 5 mm Hg.
Si l'on se réfère à l'hypothèse de Starling concernant les échanges liquidiens
par ultrafiltration à travers les capillaires, on peut admettre que la pression qui
tend à déplacer le liquide est égale à :
A. 5 mm Hg
B. 3 mm Hg
C. 2 mm Hg
-D. - i mm Hg
r. - 2 mm Hg
;
QCM n° '3«T ••'"'•• ;•'•': :•; jH y ' - J;;;
La traversée de la paroi capillaire par les liquides, les solides ou les gaz est
augmentée par tous les facteurs suivants, à l'exception d'un seul. Lequel ?
A. Diminution de la résistance artériolaire.
B. Augmentation du temps de passage dans les capillaires.
C. Augmentation du gradient de concentration de part et d'autre de la
paroi capillaire.
D.. Augmentation clo la surface capillaire.
E. Augmentation de la distance de diffusion.
• QCM n" 31 1
A propos de la microcirculation, toutes les réponses suggérées ci-dessous
sont inexactes, à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. Le système sympathique n'exerce aucun effet vasoconstricteur sur les
artérioles.
B. Tous les lits capillaires sont principalement placés sous le contrôle du
système nerveux.
C. Dans le muscle squelettique au repos, un capillaire sur deux est ouvert.
0. La contraction des sphincters précapillaires se produit à des intervalles
allant de 30 secondes à quelques minutés.
E. Les métabolites tissulaires ont un effet vasoconstricteur local sur les
capillaires.
QCM n" 35, ;r'•;•:;,';';;'; '
||§!
A propos du débit sanguin dans un tube rectiligne rigide, toutes les propositions suivantes sont inexactes sauf une. Laquelle ?
A. Le débit sanguin n'est pas modifié si la longueur du tube est doublée.
B. Le débit sanguin augmente si la viscosité du sang est augmentée.
C. Le débit sanguin est multiplié par six quand le rayon du tube est doublé.
D. Le débit sanguin est doublé quand la différence de pression entre les
deux extrémités du tube est doublée.
E. Le débit sanguin n'csl pas modifié si la longueur du tube est diminuée.
E**.
ir
tu
P A R T I E ! : QCM
QCMrrfo
A propos du contrôle de (a circulation coronaire, toutes les propositions
suivantes sont inexactes, à l'exception d'une. Laquelle ?
A. La trinitrine est un puissant vasodilatateur coronarien.
B. Une élévation du pH sanguin exerce un effet vasodilatateur sur les
artères coronaires.
C. Une élévation de l'acide lactique sanguin exerce un effet vasoconstricteur sur les artères coronaires.
D. L'hypoxie exerce un effet vasoconstricteur sur les artères coronaires.
E. La stimulation des nerfs vagues exerce un effet vasodilatateur sur les
artères coronaires.
:
.••
.
A propos de l'état de crioc, toutes les réponses suggérées sont exactes, à
l'exception d'une. Laquelle ?
A. L'injection de solutions isotoniques de cristalloïdes constitue un geste
thérapeutique efficace pour débuter le traitement d'un choc hémorragique.
B. Au cours des hémorragies, le liquide provenant des espaces tissulaircs
permet de compenser près du quart de la perte liquidienne.
c. Chez un adulte sain, une perte sanguine, rapide de l'ordre de 30 1, du
volume sanguin est curable.
D. Au cours du syndrome de choc toxique, on note l'apparition d'une défaillance de nombreux organes.
E. Le syndrome de choc toxique se rencontre pratiquement toujours dans le
sexe féminin.
QCM n° «f3
m
QCMn° «M
Toutes les caractéristiques suivantes concernant l'onde de pression pulsatile
dans les artères systémiques sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Elle ne dépend pas de la souplesse artérielle.
Sa vitesse est identique à celle du débit sanguin artériel.
c. Elle est déclenchée par l'éjection du sang dans l'aorte.
D. Elle se manifeste par le pouls palpable au poignet i seconde environ
après l'éjection venlriculaire.
E. Sa vitesse de propagation est de l'ordre de 0,5 mètre/seconde.
;
Chapitre 2. Système carcliovasculaire
.
, . ; ;;! ^rlf-lp
A propos de la résistance vasculaire, toutes les réponses suggérons
suivantes sont inexactes, à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. Dans deux vaisseaux de calibre identique, la résistance est identique
dans un vaisseau long et dans un vaisseau court.
B. La résistance vasculaïre systémique est de l'ordre de 600 à i 100 dgnes.
c. Dans un circuit constitué par des vaisseaux parallèles, la résistance
totale est toujours supérieure à la résistance de chacun des
du circuit.
D. Quand la pression augmente dans un vaiv.c'.iu, r.iurimrni,iin>n iiu
est linéaire.
E. Dans la circulation systémique, les artérioles constituent une /mie de
résistance très faible.
A propos de l'influence de la pesanteur sur le volume sanguin central, toutes
les réponses suggérées suivantes sont vraies, à l'exception d'une seule.
Laquelle ? •
A. Le débit cardiaque diminue quand un sujet allongé se relève.
B. Le tonus vasomoteur veineux augmente quand un sujet allongé se relève.
C. La pression artérielle diminue quand un sujet allongé se relève.
D. La pression capillaire pulmonaire augmente en position couchée.
E. Le syndrome de la mort subite du nouveau-né est dû à une augmentation
du volume sanguin central en position couchée sur le dos.
A propos de l'infiltration liquidienne des tissus ou œdème, toutes les propositions suivantes sont inexactes, à l'exception d'une. Laquelle ?
A. Le système lymphatique ramène chaque jour dans la circulation systémique environ M litres de liquide.
B. L'apparition d'un oedème est liée à une augmentation de la pression
veineuse au cours de l'insuffisance cardiaque.
C. La pression oncotique plasmatique augmente en position couchée.
D. Dans des conditions physiologiques, la pression oncotique du liquide tissulaire est nulle.
E. Toute élévation de la pression artérielle détermine l'apparition d'un
œdème lié à la constriction des artérioles.
lllOCM- tr «Î6 :•:•>• ; '^-.v ^ ::jQ;
Toutes les propositions suivantes concernant les variations du débit sanguin
sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Au cours du choc hémorragique, la surélévation des membres inférieurs
permet de réaliser une véritable auto-transfusion.
B. En position debout dans un environnement chaud, les espaces tissulaires
peuvent mettre en réserve près de so % du volume sanguin total.
C. Le retour veineux des veines situées au-dessus du cœur est indépendant
de la pesanteur.
D. La contraction volontaire énergique du diaphragme bloque le retour
veineux.
E. En position debout, la pression veineuse au niveau de la partie dorsale du
pied augmente de plus de 100 mm Hg en quelques minutes.
Parmi les divers organes et régions cités, lequel ou laquelle constitue la
réserve de sang la plus importante qui peut aider à compenser en partie une
hémorragie avant toute thérapeutique ?
A. Cerveau.
B. Poumons.
C. foie.
D. Rate.
E. Peau.
PARTIE I: QCM
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
-.V
m
Au cours de l'exercice musculaire tqus les paramètres suivants sont
augmentés, sauf un. Lequel ?
.-'-,
A. Pression artérielle systolique.
B. Fréquence cardiaque.
C. Fréquence respiratoire.
D. Consommation d'oxygène.
E. Résistance périphérique totale.
La vitesse approximative de l'onde de dépolarisation cardiaque est de
l'ordre de : .
A. i seconde.
B. 2 secondes.
C. 0,1 seconde.
D. i milliseconde.
E. 10 secondes.
IfîQCM n° s.~'.:••'•" i;; ;':-::;: ï-'^-ï-1 ' •'.' .
L'apparition d'une hémorragie déclenche un certain nombre de mécanismes
compensateurs énumérés dans les réponses suggérées suivantes. Toutes ces
réponses sont exactes, à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. Tachycardie.
B. Vasoconstriction artérielle.
C. Augmentation de la sécrétion des catécholamines.
D. Déplacement du liquide interstitiel vers les capillaires.
E. Vasodilatation veineuse.
S1 ' QCM n° 50
;
A propos clé la vitesse de l'écoulement du sang dans les différents vaisseaux, toutes les propositions suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Dans un gros vaisseau, le sang s'écoule plus vite près des parois du vaisseau qu'au centre.
B. La vitesse de l'écoulement augmente dans les zones rétrécies.
C. Au cours du cycle cardiaque, la vitesse de l'écoulement demeure
constante sur toute la longueur de l'aorte.
D. La vitesse de l'écoulement est plus rapide dans les veinules que dans les
grosses veines.
E. La vitesse de l'écoulement est plus rapide dans les capillaires que dans
les artérioles.
>- Chapitre 2. Système cardiovasculaïre <*
Deuxième partie : Cœur
„ ,
Chez l'adulte sain, au repos, le débit cardiaque, exprimé en litres par minute,
est de l'ordre de :
A. 15 litres.
B. 7 à g litres.
C. s à 6 litres.
D. 3 à 4 litres.
E. 2 litres.
:
'
• ' : ' " " • • '". "
•. ••' ;': ','•""•;
La propagation du potentiel d'action dans le cœur est la plus rapide à quel
niveau ?
A. Muscle ventriculaire.
B. Faisceau de His et fibres de Purkinje.
C. nœud sinusal.
D. nœud auriculo-ventriculaire.
E. Muscle ventriculaire.
|
A propos du volume d'éjection systolique chez l'homme, toutes les propositions suivantes sont inexactes, à l'exception d'une. Laquelle ?
A. Le volume d'éjection systolique du ventricule droit est inférieur de 20 '/,
environ à celui du ventricule gauche.
B. Le volume d'éjection systolique chez un homme de corpulence moyenne
en position allongée sur le dos est égal à environ 120 ml.
C. Le volume d'éjection systolique est totalement indépendant de la surface
corporelle.
D. Le volume d'éjection systolique est égal au débit cardiaque divisé par la
fréquence cardiaque.
E. Le volume d'éjection systolique est diminué par la diminution de la
pression systémique.
Au cours de l'exercice musculaire, tous les paramètres suivants sont
•augmentés, à l'exception d'un seul. Lequel ?
A. Pression artérielle systémique.
B. Débit cardiaque.
C. Pression artérielle pulmonaire.
D. Volume sanguin pulmonaire.
E. Débit sanguin dans la circulation coronaire.
Parmi toutes les circonstances suivantes, une seule s'accompagne à la fois
d'une augmentation de la pression artérielle et d'une diminution de la fréquence
cardiaque. Quelle est cette circonstance .?
A. Augmentation de la température corporelle.
B. Altitude élevée.
C. Exercice musculaire.
PARTIE I : QCM
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
D. Augmentation de la pression à l'intérieur du crâne.
E. Anxiété.
Sur un tracé électrocardiographique, entre quels points de repère est
mesuré l'intervalle PR ?
A. Fin de l'onde P et fin du complexe ORS.
B. Fin de l'onde P et début du complexe QRS.
C. Début de l'onde P et fin du complexe QRS.
D. Début de l'onde P et début du complexe QRS.
E. Début de l'onde P et début de l'onde R.
.
Parmi les paramètres suivants, un seul ne peut pas être étudié sur les tracés
électrocardiographiques. Lequel ?
A. Conduction auriculo-ventriculaire.
B. Rythme cardiaque.
C. Contractilité du muscle cardiaque.
D. Circulation coronaire.
E. Position du cœur.
QCM n° q
B. 6
C.
12
D.
13
E.
17
C. Relaxation isovolumétrique.
D. Protodiastole.
E. Ejection rapide.
QCMn°12
Sur un 'électrocardiogramme, la dépolarisation auriculaire correspond à
quelle lettre ?
A. T
B. Q
C. P
D. R
E. S
A quelle phase du cycle cardiaque se situe la fermeture des valves semilunaires de l'orifice aortique et de l'orifice pulmonaire ?
A. Remplissage rapide.
B. Contraction isovolumétrique.
'•
^
-
-• : Y ; :';';;
Une seule parmi les propositions suivantes correspond aux bruits de
Korotkow :
A. Ces bruits traduisent l'existence d'un écoulement du sang de type
laminaire.
B. Ces bruits traduisent l'existence d'une communication interventriculaire.
C. Ces bruits traduisent l'existence d'une communication interauriculaire.
D. Ces bruits sont produits par la présence d'un écoulement turbulent dans
l'artère numérale.
E. Ces bruits apparaissent lors des rétrécissements aortiques.
A propos du premier bruit du cœur, toutes les réponses proposées sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le premier bruit du cœur est dû aux vibrations déclenchées par la
fermeture brusque des valvules mitrale et tricuspide.
B. Le premier bruit du cœur est dû aux vibrations associées à la fermeture
des valvules semi-lunaires de l'orifice aortique et pulmonaire.
C. Le premier bruit du cœur est dû aux vibrations déclenchées par le
remplissage rapide des ventricules.
D. Le premier bruit du cœur a une durée égale à environ 0,30 seconde.
E. Le premier bruit du cœur du cœur a une fréquence égale à environ
..-.;
Chez un sujet donné, on trouve les valeurs suivantes pour une série de
mesures effectuées :
Consommation d'oxygène (ml/min) = 300.
Contenu du sang artériel en oxygène (ml/litre) = 200.
Contenu du sang veineux mêlé en oxygène (ml/litre) * 150.
Le calcul du débit cardiaque à partir de ces valeurs donne le chiffre suivant
exprimé en litres/minute :
A. 3
45
55 Hz.
:
QCMn° Pf
On
toutes
A.
B.
C.
D.
E.
note l'apparition d'une augmentation durable du débit cardiaque dans
les circonstances suivantes, sauf une. Laquelle ?
Anémie.
Anoxie.
Hyperthyroïdie.
Fistule artério-veineuse.
Stimulation directe du cœur.
Toutes les propositions suivantes à propos de la fermeture des valvules
auriculo-ventriculaires au cours de la sgstole sont inexactes sauf une. Laquelle ?
A. Cette fermeture apparaît à la fin de la phase de contraction isovolumétrique de la systole.
B. Cette fermeture nécessite la contraction des muscles papillaires.
C. L'atteinte pathologique des cordages tendineux ne s'accompagne pas de
perturbations de la fermeture.
D. La fermeture des valvules empêche le reflux du sang ventriculaire dans
les oreillettes.
E. La fermeture des valvules auriculo-ventriculaires est un phénomène
musculaire actif.
l J AUIir I : 0(M
llnvir.i iil.tlrc
(.h.ipilrr .' '
0. Ce r.iieniiv.rmeiil i",i dii (iu Uiible nombre de fibres de gros diamètre au
niviMii i)i- 1.1 IIHU IKIII .iiiru.ulo venlriculaire.
E. Ce r.ilenliv.enieni i",l du cl la présence du faisceau de His qui constitue un
obst.ii le ,'\ l.i i niiilui lion.
|3pl|^|^iË^Î;^^^^™l
Tous les facteurs suivants interviennent dans'/la vasodilatation des artères
coronaires, sauf un. Lequel ?
.
.
'
A. Augmentation de la concentration des ions hydrogène.
B. Augmentation de la concentration des ions potassium.
C. Augmentation de la concentration locale de C0;>.
D. Augmentation de la concentration locale de 0 2 .
E. Augmentation de la concentration locale de lactate.
;
QCNf'n"
2i^jjjj^jjjJSÊ-iË
L'activation électrique du coeur se transmet le moins rapidement à quel
niveau ?
A. Ventricule droit.
B. Ventricule gauche.
QCM iv n . ^ïpKV;y^^;^ï|
C. Oreillette droite.
La digitaline est un glycoside utilisé en médecine pour renforcer la contractilité des fibres musculaires cardiaques. Quel est le mécanisme d'action de cette
substance ?
A. Blocage des récepteurs cardiaques (3-adrénergiques.
B. Diminution des ions Ça" disponibles pour les myofibrilles.
C. Stimulation des récepteurs cardiaques [i-adrénergiques.
D. Stimulation de la production d'AMP cyclique dans les cellules.
E. Inhibition d'une enzyme de la membrane cellulaire.
D. nœud auriculo-ventriculaire.
E. Faisceau de His.
n" 22
''
'
:
''
L'onde P de l'éleclrocr.rdiogramme traduit quel phénomène cardiaque ?
A. Dépolarisation ventriculaire.
B. Activité dans le faisceau de His.
C. Dépolarisation auriculaire.
D. Repolarisation auriculaire.
E. Repotarisation ventriculaire.
A l'état physiologique, la forcé de contraction du muscle cardiaque est
contrôlée par lequel des éléments suivants ?
A. Amplitude du potentiel d'action.
B. Concentration des ions Cl" dans le liquide extra-cellulaire.
C. nombre de fibres qui se contractent.
D. Ajustement direct des mécanismes contractiles intra-cellulaires.
E. Longueur de la fibre musculaire cardiaque en fin de contraction.
m
mm- •'.-..,, -i::G-.
'
L'électrocardiogramme permet d'explorer toutes les fonctions cardiaques
suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. Fonction de conduction.
B. Etat réfractaire à l'excitation.
C. Excitabilité.
D. Repolarisation.
E. Fonction valvulaire cardiaque.
A propos du muscle cardiaque, toutes les réponses suggérées suivantes sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les cellules musculaires cardiaques sont dépourvues de tubules
transverses.
B. On ne trouve pas d'actine dans les myolibrilles.
C. Le potentiel d'action peut durer plusieurs centaines de millisecondes.
D. La présence d'ions calcium dans le réliculum sarcoplasmique n'est pas
nécessaire pour déclencher la contraction.
E. Les cellules musculaires cardiaques sont dépourvues de tnitochondries.
'
, '•
.."•.•. " ' : • ' • • • . • : •
.
M-^:>wvv:. •: .
Le deuxième bruit du cœur apparaît en même temps que tous les phénomènes suivants, sauf un. Lequel ?
A. Fin de la phase d'éjection ventriculaire.
B. Partie descendante de l'onde T sur ! électrocardiogramme.
C. Ouverture des valvules auriculo-ventriculaires.
D. Début de la phase de relaxation isovolumétrique.
E. Fermeture des valvules de la valve aorlique.
P;;QCM n° 20 •
•-•
• • • • • . ' • • • • • •
, •
L'activation électrique du cœur subit un ralentissement au niveau du nœud
auriculo-venlriculaire. roule-. le-, iiropoMiioir, Miiv.uiles concernant ce ralentissement sont incx,«.les.',,iul une Usuelle f
A. Ce raient isspmi'iil < CHT<",|HIIU| sur l'elei Iroi ,inliu<)r.imrm' <iu segment ST.
B. Ce raient isscnu'nl (orrr-.iwiiil -.ur l'elei irm .ii'i lu» ir.n unie .1 l'onde T.
C. Ce ralenti','.emenl t iiir.liliii' une ,iide pour Ir rempli',1,,ir|e ventriculaire.
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Au cours de la phase de contraction isovolumétrique du cycle cardiaque, un
seul parmi les cinq phénomènes suivants est présent. Lequel ?
A. Augmentation lente et importante de l'a pression auriculaire gauche.
B. Augmentation rapide de la pression auriculaire gauche.
C. Augmentation rapide de la pression aortique.
D. Augmentation lente.de la pression aortique.
E. Augmentation rapide de la pression ventriculaire gauche.
L
PARTIE 1 : QCM
: iQCM;n° 26
\ ;.
• ;:
Tous les phénomènes suivants concernant te cycle cardiaque sont inexacts,
sauf un. Lequel ?
A. L'excitation cardiaque est déclenchée au niveau du nœud auriculo-ventri
culaire dans des conditions physiologiques.
B. Le premier bruit du cœur est produit par la fermeture des valvules de
l'orifice aortique.
C. L'onde v sur la courbe de la pression auriculaire apparaît juste avant
l'ouverture des valvules auriculo-ventriculaires.
D. La systole ventriculaire apparaît plusieurs millisecondes avant le corn
plexe QRS sur l'électrocardiogramme.
E. L'onde c sur la courbe de la pression auriculaire est liée à l'ouverture des
valvules auriculo-ventriculaire.
| QCMrt27
' '
A propos du débit cardiaque chez l'homme, toutes les propositions suivantes
sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le débit cardiaque est égal au produit du volume d'éjection systolique
par la fréquence cardiaque.
B. Le débit cardiaque che2 l'homme au repos est de l'ordre de 5,5 litres par
minute.
C. Le débit cardiaque diminue notablement au cours du sommeil.
D. Il existe une corrélation entre le débit cardiaque au repos et la surface
corporelle.
E. Le débit cardiaque peut dépasser 30 litres par minute au cours de
l'exercice musculaire intensif.
. _
GCM rr m
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
' -"'.^Wïj.:.;
A propos du calcul du débit cardiaque par la méthode de Fick, toutes les
propositions suivantes sont vraies, sauf une. Laquelle ?
A. On admet que la quantité d'une substance prise par un organe dans
l'unité de temps est égale au produit du débit sanguin par la différence
artério-veineuse de la substance.
B. La mesure de ta fréquence cardiaque intervient dans ce calcul.
C. La mesure du débit cardiaque nécessite la mesure de la consommalion
d'oxygène exprimée en ml/minute.
D. La mesure du débit cardiaque nécessite la mesure de la concentration
d'oxygène dans le sang artériel systémique.
E. La mesure du débit cardiaque nécessite la mesure de la concentration
d'oxygène dans Le sang artériel pulmonaire.
. ! QCMir aq i;|;É.;;i-Ë-Mfël;;H
A propos du volume d'éjection systolique, toutes les propositions suivantes
sont exactes, à l'exception d'une. Laquelle ?
A. Le volume d'éjection systolique est égal à environ 80 ml à l'état physiolo
gique au repos.
B. Le volume d'éjection systolique est identique pour le ventricule droit et
le ventricule gauche.
C. Le volume d'éjection systolique est défini comme étant le volume de sang
pompé par chaque ventricule lors de la systole.
D. La diminution de la pression auriculaire s'accompagne d'une diminution du
volume d'éjection systolique..
E. La diminution de la fréquence cardiaque s'accompagne d'une diminution
du volume d'éjection systolique.
QCM n° 30 l :
Swr un électrocardiogramme, à quel phénomène cardiaque correspond
l'intervalle PR ?
A. Dépolarisation ventriculaire.
B. Dépolarisation auriculaire.
C. Dépolarisation auriculaire et conduction dans le nœud auriculoventriculaire.
D. Repolarisation ventriculaire.
E. Dépolarisation ventriculaire et repolarisation ventriculaire.
|
QCMn° 3l
A propos du quatrième bruit du cœur, toutes les réponses sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Le quatrième bruit du cœur est pratiquement toujours audible chez
l'adulte sain.
B. Ce bruit est dû à la fermeture des valvules des orifices aortique et
pulmonaire.
C. Ce bruit est dû à la fermeture des valves mitrales et tricuspides.
D. Ce bruit est dû au remplissage ventriculaire.
E. Ce bruit est surtout perçu quand la pression auriculaire est faible.
1ÎQCM n° 32•;.'.••;'••''-"'"iyt
Au cours d'un exercice musculaire intensif, un athlète consomme i,q litre
d'oxygène par minute. Le contenu en oxygène de son sang artériel est égal à
H2 ml et le contenu en oxygène de son sang artériel pulmonaire est égal à
us ml.
Quelle est la valeur approximative évaluée en litres par minute de son détait
cardiaque ?
A. 3,3
B. 6,6
C. q,q
D. 13,2
E.
33,3
QCM n°
Le cœur de l'athlète diffère de celui du sujet sédentaire par toutes les
caractéristiques citées ci-dessous, sauf une. Quelle est cette caractéristique ?
A. Fréquence cardiaque plus lente.
B. Volume d'éjection systoiique plus important.
C. Volume ventriculaire en fin de systole plus important.
50
chapitre 2. Système cardlovaieulalr»
PARTIE I :QCM
D. Possibilité d'augmenter le débit cardiaque avec une augmentation de (a
fréquence cardiaque moindre que celle des sujets sédentaires.
E. Possibilité de tripler le débit cardiaque.
..QCM.rr.3«r-- . . . ' '
.
QCMn" 38
Toutes les propositions MHV.HIICS concernant les bruits du cœur sont
exactes, sauf une. laquelle 'f
A. Le quatrième bruit du cœur se produit au cours de la systole auriculaire.
B. On peut entendre un troisième bruit du cœur chez l'enfant à l'état
physiologique.
C. Le dédoublement du deuxième bruit du cœur est dû à la fermeture des
valvules de l'orifice aortique juste avant la fermeture des valvules de
l'orifice pulmonaire.
D. Le premier bruit du coeur est dû à la fermeture des valvules des orifices
aortique et pulmonaire.
E. Le dédoublement des bruits du cœur n'a pas toujours une signification
pathologique.
!;|ii J
A propos de la diffusion de l'excitation du cœur au cours du cycle cardiaque,
une seule des propositions suivantes est exacte. Laquelle ?
A. L'excitation de la paroi des ventricules précède celle de la cloison interventriculaire ou septum.
B. L'excitation de l'ép.icarde précède celle du myocarde.
C. La contraction mgocardique débute au niveau de l'oreillette gauche.
D. La contraction myocardiaque débute au niveau de l'oreillette droite.
E. Les oreillettes se contractent quand les valvules auriculo-ventriculaires
sont fermées.
" :j QCM r»6' 35-, v '•;;;'..;' •,':-p: - _ -.:•.};.
Toutes les propositions suivantes concernant (a fréquence cardiaque sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La fréquence cardiaque maximale pour un sujet donné est constante tout
au cours de la vie.
B. L'élévation de la fréquence cardiaque à un niveau élevé diminue le
volume d'éjection systolique.
C. Une perfusion intraveineuse rapide ralentit la fréquence cardiaque.
D. La fréquence cardiaque au cours de l'exercice musculaire est diminuée
chez les sujets soumis à un traitement p bloquant.
E. La fréquence cardiaque au repos est ralentie considérablement chez les
sujets soumis à un traitement p bloquant.
La loi de Frank-Starling peut être résumée par quelle phrase ?
A. La longueur de la fibre musculaire cardiaque est indépendante de la
tension qu'elle exerce.
B. La longueur de la fibre musculaire cardiaque est inversement proportionnelle au volume du cœur en fin de diastole.
C. La longueur de la fibre musculaire cardiaque ne joue aucun rôle dans
l'énergie de la contraction cardiaque.
D. L'énergie de la contraction est proportionnelle à la longueur initiale de la
fibre musculaire cardiaque.
E. La longueur de la fibre musculaire cardiaque est directement proportionnelle au volume ventriculaire en fin de systole.
Quel élément parmi les suivants intervient dans le calcul, du débit
cardiaque ?
A. Hématocrite.
B. Débit sanguin coronarien.
C. Volume sanguin.
D. Volume d'éjection systolique.
. E. pression artérielle systémiqîue.
La stimulation des nerfs sympathiques du cœur produit tous les effets
suivants, sauf un. Lequel ?
A. Augmentation de la dimension des ventricules.
B. Augmentation de la fréquence cardiaque.
C. Augmentation du volume d'éjection systolique. '
D. Diminution du volume des ventricules.
E. Diminution du volume ventriculaire en fin de systole.-
5l
1
Toutes les propositions suivantes concernant le débit cardiaque sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. La force de contractilité du myocarde diminue nettement au fur et à
mesure que l'âge avance.
B. Le débit cardiaque et exprimé comme la somme du débit des deux
ventricules en une minute.
'.
;
C. Le débit cardiaque peut être multiplié par dix au cours d'un exercice
intensif.
D. L'index cardiaque correspond au débit cardiaque divisé par la fréquence
du pouls.
E. Le volume ventriculaire en fin de diastole est un élément important du
débit cardiaque.
IfQÇMÏV «H ;'V;'vT';r' ,;;:|::||ll||
A propos du rythme cardiaque normal, toutes les propositions suivantes sont
vraies, sauf une. Laquelle ?
A. Le rythme cardiaque normal est appelé rythme sinusal.
B. Le rythme cardiaque normal est ralenti au cours du sommeil.
C. Le rythme cardiaque normal est accéléré par divers facteurs.
52
PARTIE 1 : OCM
D. Chez l'adulte jeune, la fréquence cardiaque diminue au cours de
l'inspiration.
E. Chez l'adulte jeune, la fréquence cardiaque diminue au cours do
l'expiration.
Chapitre 3. Sang
• - . : QCM rfT^flH :
-
:
1 .
Toutes les propositions suivantes concernant la molécule d'hémoglobine sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La molécule d'héitiogiobirie est synthétisée par les globules rouges
nucléés de la moelle osseuse.
B. La molécule d'hémoglobine est trop volumineuse pour traverser la mem
brane glomérulaire rénale.
C. L'hémoglobine contient du fer au centre d'un noyau tétrapyrollique.
D. Quand elle est complètement oxygénée, une molécule d'hémoglobine peul
transporter quatre molécules d'oxggène.
t. le poids moléculaire de la molécule d'hémoglobine dépasse 64 ooo.
A propos de la methémoglobine (MetHb), toutes les réponses proposées sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La courbe de dissociation de (a methémoglobine est très voisine de celle
de l'Hémoglobine fœtale [HbF).
B. La présence de methémoglobine dans le sang s'accompagne dune
coloration bleutée des téguments.
C. L'ingestion de grandes quantités d'épinard peut être à l'origine de
l'apparition de methémoglobine-dans le sang.
D. Un système enzymatique des globules rouges transforme la methémo
globine en hémoglobine normale.
E. La methémoglobine est une molécule d'hémoglobine dans laquelle l'atome
de fer se trouve sous forme ferrique.
Toutes les caractéristiques de l'hémoglobine fœtale énumérées ci-dessous
(HbF) sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les chaînes gamma diffèrent des chaînes bêta par six résidus d'acides
aminés.
B. L'hémoglobine fœtale se trouve seulement chez le fœtus.
C. Pour une P02 donnée, son contenu en oxygène est plus faible que celui de
l'hémoglobine adulte.
D. Sa courbe de dissociation de l'oxygène est très différente de celle de la
myoglobine.
E. L'érythropoïétine augmente la concentration d'hémoglobine foetale.
Chapitre 3. Sang
53
F. Les chaînes gamma diffèrent des chaînes bêta par six résidus d'acides
aminés.
G. L'hémoglobine fœtale se trouve seulement chez le fœtus.
QCMrr t
Toutes les propositions suivantes concernant l'érythropoïétine sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. L'érythropoïétine entre dans le cadre des cytokines.
B. L'érythropoïétine peut être synthétisée dans le foie.
C. L'érythropoïétine est une glycoprotéine.
D. La libération d'érythropoïétine est stimulée par l'hypoxémie.
E. L'érythropoïétine est synthétisée par les cellules des artérioles afférentes rénales.
Toutes les réponses suivantes concernant l'hémoglobine glycosylée sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'hémoglobine glycosylée est représentée par le symbole HbAic.
B. HbAïc résulte de la combinaison de l'hémoglobine A avec un sucre.
C. HbAïc augmente dans le sang chez les diabétiques mal équilibrés.
D. Le niveau d'HbAïc permet d'évaluer le risque d'atteinte rénale chez le
diabétique.
E. La mesure de l'hémoglobine glycosylée plasmatique donne des résultats
plus précis que la mesure de l'albumine glycosylée plasmatique.
foutes les propositions suivantes concernant la carboxyhémoglobine (HbCO)
sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La concentration sanguine de carboxghémoglobine est augmentée chez
les fumeurs.
B. La carboxyhémoglobine se trouve dans le sang à l'état physiologique.
C. Le traitement de l'intoxication par l'oxyde de carbone consiste à faire
inhaler de l'oxygène au patient.
D. L'affinité de l'hémoglobine pour l'oxyde de carbone est beaucoup plus
grande que son affinité pour l'oxygène.
E. L'intoxication par l'oxyde de carbone s'accompagne d'une cyanose
intense.
Quelle réponse concernant l'hémoglobine est inexacte ?
A. L'hémoglobine A 2 est constituée par deux chaînes alpha et deux chaînes
delta.
B. L'hémoglobine A, est constituée par deux chaînes alpha et deux chaînes
bêta.
C. Le corps d'un sujet adulte contient environ 100 grammes d'hémoglobine.
D. Le catabolisme de l'hémoglobine aboutit à la biliverdine.
E. Chez un sujet adulte normal, toute l'hémoglobine se trouve sous la forme
d hémoglobine A.
3. Sang
PARTIE 1 : OCM
D. Les réticulocytes sont totalement incapables de synthétiser l'hémoglobine.
E, Les réticulocgtes se trouvent dans le sang périphérique.
QCMn°8
A propos du métabolisme du fer, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'absorption du fer est contrôlée par la charge en ferritine des cellules
de la muqueuse.
B. La ferritine de la mucjueuse peut être transformée en apoferritine en se
combinant avec le fer.
C. La transferrine est le polypeptide plasmatique qui transporte l'ion Fe+*
dans le plasma.
D. La majeure partie du fer d'origine alimentaire se trouve sous la forme
d'ion fer à l'état ferrique Few.
E. Les molécules de ferritine peuvent constituer des dépôts tissulaires
appelés hémosidérïne.
QCMn° 12
BBPIfS'fif
Toutes les propriétés suivantes concernant G6PD sont vraies, sauf une.
A. Le déficit en G6PD est transmis sur le mode autosomique récessif.
B. La primaquine, les fèves et les infections constituent des agents
hémolytiques chez les sujets atteints de déficit en G6PD.
C. G6PD permet aux globules rouges de produire nADPH.
D. Les sujets de sexe féminin hétérozygotes pour G6PD sont plus résistants
au plasmodium falciparum du paludisme que les autres sujets.
E. Le déficit en G6PD s'accompagne de l'apparition de corpuscules de Heintz
dans les globules rouges.
1 1 OCM n°Toutes les réponses suivantes concernant les protéines plasmatiques sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les protéines plasmatiques sont responsables de la pression colloïdale
osmotique du plasma.
B. Les protéines plasmatiques constituent un élément fondamental de la
viscosité plasmatique.
C. Le niveau normal des protéines plasmatiques est approximativement égal
à 7 g/dl.
D. Les protéines plasmatiques contiennent des immunoglobulines qui sont
plus petites que le fibrinogène.
E. Les protéines plasmatiques sont presque toutes formées dans le foie.
•f^QCU n° W
' s ••. : • ;î&iia:KïMjiiK& . . . . - . : - - - • - .
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55
Toutes les réponses suivantes concernant la vitamine B12 sont exactes, sauf
Laquelle ?
A. La vitamine BI2 se trouve seulement dans les aliments d'origine animale.
B. Les réserves hépatiques de vitamine B,2 sont de l'ordre de 3 mg.
C. La vitamine B,2 est transportée dans le plasma par la transcobalamine.
D. La vitamine B',2 est indispensable à l'érythropoïèse normale.
E. La vitamine B,2 est sécrétée par les cellules pariétales de la muqueuse
gastrique.
Une.
|jj QCM n° liplilllPl 3f ;?fH
Toutes les propositions suivantes concernant la maladie hémolytique du
houveau-né sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. La transfusion fœto-maternelle est un phénomène anormal au cours de la
grossesse.
B. La maladie hémolytique du nouveau-né n'apparaît jamais lors d'une
première grossesse.
C. La maladie hémolytique du nouveau-né apparaît toujours quand le père
est DD et la mère dd.
D. La maladie hémolytique du nouveau-né apparaît toujours quand la mère
est Rh~ et le père Rh*.
E. La fréquence de la maladie hémolytique du nouveau-né a été
considérablement réduite par l'utilisation d'immunoglobuline Rh0D.
.-. ,.•'-.": •"• •• ; •' :
Toutes les propositions suivantes concernant les globules rouges sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. La durée de vie moyenne des globules rouges dans la circulation est
égale à 30 jours.
B. La vitesse de destruction des globules rouges est contrôlée par un
mécanisme endocrinien.
C. La durée de vie moyenne des globules rouges chez le fœtus et le
nouveau- né est égale à 10 jours.
D. Le foie est l'organe principal de la destruction des globules rouges.
E. Un déficit en G6PD augmente la sensibilité des globules rouges à
l'hémoigse par les substances chimiques.
A propos du facteur Rh, toutes les propositions suivantes sont inexactes,
une. Laquelle ?
A. L'expression Rhésus positif signifie qu'un sujet possède l'antigène D.
B. Quarante cinq pour cent environ des sujets Caucasiens sont Rhésus
positifs.
C. Le facteur Rh est transmis par un gène dominant lié au sexe.
D. le facteur Rh se trouve à la surface des leucocytes et des érythrocytes.
E- Les sujets Rh- ont de petites quantités d'agglutinines anti Rh dans leur
sérum,
Toutes les propositions suivantes concernant les réticulocgtes sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les réticulocytes sont des cellules nucléées.
B. Les ré'ticulocytes ne contiennent pas de mitochondries. •
C. Les réticulocytes constituent normalement 6 % environ des globules
rouges.
L
56
PARTIE 1 : OCM
QCMlT 20
QCMn° 16
Toutes les propositions suivantes concernant la thrombine sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. La thrombine active de nombreuses proenzymes dans la cascade de la
coagulation.
B. La thrombine limite l'extension du caillot.
C. La thrombïne est une enzyme protéolytique puissante.
D. La conversion du fibrinogène en fibrine est catalysée par la thrombine.
E. La thrombine est formée à partir de la prothrombine par l'action de la
thrombomoduline.
.
:
QCM h°Hi7;if;ir;;.^:};":;;;:^;;:- |
Toutes les propositions suivantes concernant le fibrinogène sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Le fibrinogène est une volumineuse protéine plasmatique.
B. La concentration plasmatique du fibrinogène est de l'ordre de 0,2 à
0,3 g/dl.
C. Le fibrinogène et ses métabolites peuvent endommager l'endothélium
vasculaire.
D. La concentration du fibrinogène s'élève après un infarctus du myocarde.
E. La prise régulière de contraceptifs oraux peut s'accompagner d'une
baisse de la concentration plasmatique du fibrinogène.
. .•;:•..•::;:..; ;::••:;,.<•-• . : ;'.:;.:.
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r;e"
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57
Chapitre 3. Sang
•
.
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-
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--••••
fies
_ - ' . . . -„-•:...-:•
Toutes les propositions suivantes concernant l'héparine sont inexactes, sauf
une. Laquelle ?
A. L'héparine traverse facilement la barrière placentaire.
B. L'héparine est facilement absorbée dans l'intestin grêle.
C. L'héparine exerce son effet anticoagulant en agissant comme cofacteur
de l'antithrombine lll.
D. L'héparine est un polysaccharide sulfaté. •
E. Le poids moléculaire de l'héparine est voisin de 35 ooo.
Toutes les propositions suivantes concernant la thérapeutique anticoagu
lante sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les dextrans sont des polymères du glucose capables d'inhiber la
fonction des plaquettes.
B. Les antagonistes de la vitamine K sont des anticoagulants puissants in
vitro.
C. Les dérivés de la coumarine inhibent l'action de la vitamine K.
D. Le sulfate de protamine est utilisé en clinique pour neutraliser l'héparine.
E. Le phénomène fondamental de la coagulation du sang est la transforma
tion enzymatique du fibrinogène soluble en fibrine insoluble.
Toutes les propositions suivantes concernant la vitamine K sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. Les légumes verts constituent la principale source alimentaire de
vitamine K.
B. L'hypervitaminose K est caractérisée par des troubles digestifs associés
à une anémie.
C. La formation de vitamine K active implique une carboxylation.
D. La vitamine K doit subir une oxydation pour être activée.
E. Le déficit en vitamine K est très dangereux chez le nouveau-né.
•QCM:rT21
V
.:;.;,.
Parmi les diverses fonctions du plasma sanguin énumérées ci-dessous, une
seule peut être considérée comme accessoire. Laquelle ?
A. Maintien de la forme des globules rouges.
B. Transport des hormones.
C. Transport des chylomicrons.
D. Transport des anticorps.
E. Transport de l'oxygène.
lV-2'2
:!,-.:& '• r
.••
.-. ' -••:
Le fait de dire que l'hématocrite d'un sujet est égal à m l a quelle
signification ?
A. m % des éléments figurés du sang sont des globules rouges.
B. 11 % de l'hémoglobine se trouvent dans les globules rouges.
C. m % du volume sanguin total sont constitués par les globules rouges et
blancs.
D. m % du volume sanguin total sont formés par le plasma sanguin.
E. 11 7. de l'hémoglobine se trouvent dans le plasma.
Toutes tes propositions suivantes concernant les plaquettes sont vraies, sauf
une. Laquelle ?
A. Les plaquettes sont formées à partir des mégakaryocytes.
B. Les plaquettes sont au nombre de 300 000 environ par ml de sang.
C. Les plaquettes ont une demi-vie égale environ i jours.
D. Les plaquettes sont dépourvues de noyaux.
E. Les plaquettes sont activées par le fibrinogène plasmatique.
• , - r y - •-
• : - -;::--
QCMn°2«f
• • • • ' • • • • •.
llÉA
Supposons que le plasma d'un sujet soit capable d'agglutiner les globules
rouges de type A et B. Quel est le groupe sanguin du sujet dans le système
ABO ?
A. A
B. B
C.
AB
D. 0
E. Il est impossible de préciser le groupe sanguin à partir de ces données.
58
PARTIE 1 : QCM
:'.'•''"
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
' " . '."•'..
n «t
QCM n" 25
A propos du sang humain normal, toutes les propositions suivantes sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le nombre des globules blancs est plus important que celui des globules
rouges.
f?- ,
B. Parmi les globules blancs, les polynucléaires basophiles sont les plus
nombreux.
C. Les lymphocytes sont plus nombreux que les polynucléaires neutrophiles.
D. Les lymphocytes sont plus nombreux que les globules rouges.
E. Le fer se trouve dans l'hémoglobine.
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acidobasique -^
Première partie : Liquides biologiques
.
Le volume liquidien intra-cellulaire représente quoi pourcentage approximatif du poids corporel total ?
A. 10 %
B. 20 %
Toutes les propositions suivantes concernant les espaces liquidions de
l'organisme humain sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le volume du compartiment plasmatique est égal au volume du compartiment interstitiel.
B. Le volume du compartiment transcellulaire est plus grand que le volume
plasmalique.
C. Le volume de l'eau totale corporelle peut être déterminé en utilisant
l'inuline.
D. Le compartiment extra-cellulaire est le plus grand de tous les
compartiments.
E. Le volume sanguin total peut être déterminé en utilisant la sérumalbumine marquée à condition de connaître le chiffre de rhématocrite.
i;i i: :
QCMn°5
; '': ;'".'•:;.• ^'"^ïéi '
La différence essentielle entre le plasma sanguin et le liquide interstitiel est
liée à quelle caractéristique ?
A. Concentration de l'ion sodium.
B. Concentration en protéines.
C. Concentration de l'ion Chlore.
D. Concentration de l'ion potassium.
E. Concentration en bicarbonates.
|
C. 30 7.
D. va 7.
E.
48 %
Supposons qu'un sujet reçoive 2,5 g d'eau tritiée par perfusion. Si le même
sujet a excrété o,4 g d'eau tritiée et si la concentration d'eau triliee est égale à
0,05 mg/ml, quel est le volume total de l'eau corporelle ?
A. 35 litres.
B. 37 litres.
C. 38 litres.
D. 42 titres.
E. 45 litres.
Supposons qu'un sujet reçoive par perfusion 1,6 g d'inuline. Si le même sujet
a excrété 0,2 g d'inuline et si la concentration d'inuline est éqale à 0,1 mg/ml,
quel est le volume du compeirtiment liquidiez oxlr.d cellulaire ?
A. 4 litres.
B. s litres.
C. 10 litres.
D. 12 litres.
E. 14 litres.
Chez un adulte jeune sain, on injecte de l'oxyde de deutérium et de l'inuline.
On constate que le volume de distribution de l'oxyde de deutérium est égal à
40 litres et celui de l'inuline à 12 litres.
Quelle est la valeur du volume liquidien intra-cetlulaire ?
A. 40 litres.
B. 12 litres.
C. 52 litres.
D. 28 litres.
E. Impossible à calculer à partir de ces données.
L'eau totale corporelle possède toutes les caractéristiques suivantes, sauf
une. Laquelle ?
A. Son volume est d'autant plus important que le sujet est plus jeune.
B. Son volume peut être mesuré par la dilution de l'inuline.
C. Son volume est proportionnellement plus faible chez la femme que chez
l'homrrre.
D. Elle constitue environ 601 du poids corporel total chez l'adulte sain.
E. La partie intra-cellulaire de l'eau'corporelle totale est plus importante
que sa partie extra-cellulaire.
60
!
PARTIE 1: OCM
GCM n ° g
. . ;:::
:
'
:
; ;
;
Le compartiment liquidien extra-cellulaire possède toutes les caractéristiques suivantes sauf une. Laquelle ?
A. Sa concentration en glucose. est plus élevée que celle du liquide intracellulaire.
B. Sa concentration en ions calcium est plus élevée que celle du liquide
intra-cellulaire.
C. Son volume est approximativement identique à celui du compartiment
liquidien intra-cellulaire chez le nouveau-né.
D. Sa concentration en ions Ha* est plus élevée que sa concentration en ions
K*.
E. Son volume peut être mesuré par la dilution de l'iode radioactif.
.
.
Toutes les propositions suivantes concernant l'osmolalité plasmatique sonl
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A- L'osmolalité du plasma est identique à celle du liquide intra-cellulaire.
B. L'osmolalité plasmatique est presque entièrement due à la présence de
sodium dans le plasma.
C. L'osmolalité plasmatique est identique à son osmolarité.
D. L'osmolalité plasmatique est principalement due à la présence do
protéines dans le plasma.
E. La déshydratation par vomissements répétés ne s'accompagne pas rlr>
modifications de l'osmolalité plasmatique.
Toutes les propositions suivantes concernant l'hgponatrémie sonl inexacte*,
sauf une. Laquelle ?
A. L'hgponatrémie est très souvent due à une triinsUisimi de M'Timi :,i\<<
isotonique.
B. L'hgponatrémie se rencontre souvent chez les nourrKson', '.uiwir, ,1 un
allaitement artificiel.
C. L'hgponatrémie est une complication qui n'est pas rare après rélCCllon
transurétrale de la prostate.
D. Les hgponatrémies chroniques doivent être traitée', p.ir iidmini'.ii .iiimi
de sérum salé hypertonique.
E. L'hyponatrémie chronique se manifeste cliniquement quciinl I ..... m mil ,i
lion plasmatique du sodium descend jusqu'au niveau de i l'i mM/Mlit*
environ.
! QcM(n° n
Toutes les propositions suivantes concernant l'hgperkaliémie sonl exacts!,
sauf une. Laquelle ?
A. L'hyperkaliémie peut être traitée par t'adtninistration de <iio«in,iie du
calcium par voie intra-veineuse.
B. L'acidose est en général associée à une hyperkaliémie.
C. Une élévation du potassium au-dessus de 8 mM/L est toujours considérée
comme fortement anomale.
Chapitre f. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
61
D. Les catécholamines abaissent le niveau plasmatique du potassium.
E. L'hyperkaliémie s'accompagne de modifications de l'électrocardiogramme.
QCMrV 12 . ^ \:>:v^A:
Toutes les propositions suivantes concernant l'hypokaliémie sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
A. L'hypokaliémie est une complication de toutes les thérapeutiques
diurétiques.
B. L'hypokaliémie est beaucoup moins courante que l'hgperkaliémie.
C. Contrairement à l'hyperkaliémie, l'hgpokaliémie ne s'accompagne pas de
modifications de l'électrocardiogramme.
D. L'hypokaliémie augmente la toxicité de la digitaline.
E. L'hypokaliémie est définie par un niveau de potassium sérique inférieur à
3,5 mEq/L H20.
Toutes les réponses suivantes concernant la transpiration sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Au cours d'une transpiration intensive, un sujet peut perdre M litres de
liquide par heure.
B. Quand la transpiration est très légère, la concentration des ions Ha* dans
le liquide de transpiration peut tomber à 2 mEq/L.
C. Quand la transpiration est très importante, la perte de sodium peut
atteindre des chiffres considérables.
D. La transpiration est continuelle en climat tempéré.
E. La transpiration n'intervient pas dans l'équilibre thermique.
Toutes les propositions suivantes concernant le magnésium sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. La concentration plasmatique de l'ion magnésium est de l'ordre de
3 mEq/L H 2 o.
B. L'alcool accélère l'excrétion rénale du magnésium.
C. L'usage abusif des laxatifs peut entraîner une hypomagnésémie.
D. La concentration du magnésium dans le liquide céphalo-rachidien est
légèrement supérieure à sa concentration dans le plasma.
E. Le magnésium exerce un effet vasoconstricteur durable.
Toutes (es propositions suivantes concernant la soif sont inexactes, sauf une.
aquelle ?
A I «i sécheresse de la muqueuse pharyngée suffit à déclencher l'apparition
do la soif.
H la soif est déclenchée par la diminution de l'osmolalité du plasma.
C, Le centre nerveux de la soif se situe dans le tronc cérébral.
D. L'augmentation du volume liquidien extra-cellulaire déclenche l'apparition
de la soif.
I . M ',oif est un élément très précis pour la régulation de l'équilibre
liUdn<1ue de l'organisme.
62
PARTIE 1 : QCM
La concentration du calcium dans le plasma est égale à 100 mg/L.
Sachant que l'ion calcium est divalent et que le poids atomique du calcium
est égal à 40 g, quelle est la concentration du calcium exprimée en milliéquivalents par litre (mEq/L) ?
^.
A. 40
^
B. 30
C. 20
D. 10
E. 5
Le compartiment liquidien intra-cellulaire représente quel pourcentage du
poids corporel total ?
A. 60 %
55 %
45 %
E.
HO %
basique ^
Deuxième partie : Rein
QCM n" 1
•
Parmi les cinq variations 'd'e pressions décrites, une seule aboutit à une
augmentation du taux de filtration glomérulaire. Laquelle ?
A. Augmentation de la pression hydrostatique capillaire glomérulaire.
B. Augmentation de la pression hydrostatique dans la capsule de Bowman.
C. Augmentation de la pression colloïdale osmotique plasmatique artérielle.
D. Augmentation de la pression interstitielle rénale.
E. Augmentation de la kaliémie.
Une seule parmi les substances suivantes a une clearance égale à zéro à
l'état physiologique. Laquelle ?
A. PAH.
B. Glucose.
C. créatinine.
C. 50 %
D.
63
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-
QCMn°I6
B.
Chapitre >i. I iquidcs biologiques. Hein. Equilibre acido-basique
Une solution de chlorure de sodium (HaCl) exerce une pression osmotique
égale à i mûsm. combien de millimoles de naCl contient cette solution ?
A. 3 mM
B. 2 mM
C. i mM
D. 1/2 mM
E. 1/3 mM
•
A propos du calcium, toutes les propositions suivîtes sont Inexactes, sauf
une. Laquelle ?
A. La concentration plasmatique du calcium, exprimée en mt'q/l. est égale à
10.
B. L'hormone parathgroïdienne abaisse la calcémie.
C. Toute élévation des ions calcium entraîne une élévation des ions
phosphate.
D. Les besoins alimentaires en calcium sont de l'ordre do '; g par jour.
E. La réabsorption rénale du calcium se fait surtout dtins le tubulc rénal
proximal.
QCM n° 20
A propos de l'unité do mrsurc iippdi
.
suivantes sont exactes, s,ml imrv l.uiuriii' r
A. Une mole correspond ,iu puni', moln ui.mv , i u,,,.
B. Chaque mole «>n(iciil ii|i|iriixiiii,iiivi'iin>iil <, . m '
C. La millimolc (niMol) i",l ni.iir ,111 1/1 IIIMI <| UM<> mul
D. La micromolc r ( ,l éu.ile ,111 l < i mm nini d'une nmii<
i • I ci mole i",i r o . i i i - ,i 1,1 niinlii'1 ilu il.iiiun
D. Cl-.
E. na+.
Un seul parmi les facteurs suivants augmente la fraction de filtration.
Lequel ?
A. Diminution de la pression capillaire glomérulaire.
B. Augmentation de la. concentration plasmatique des protéines.
, C. Augmentation de la pression dans l'uretère.
D. Augmentation de la résistance dans l'artériole efférente.
E. Diminution de la surface de filtration.
La pression hydrostatique dans lartériole efférente gtomérulaire répond à
tous les critères suivants, sauf un. Lequel ?
A. Cette pression est plus élevée que la pression oncolique dans le capillaire glomérulaire.
B. Cette pression est égale à la pression capsulaire glomérulaire.
C. Cette pression est inférieure à la pression capillaire péritubulaire.
D. Cette pression est plus élevée que la pression capillaire glomérulaire.
E. Cette pression est inférieure à la pression dans l'artériole afférente du
glomérule.
li".
n° 5".;' ; :"";V : -3 ; •';-?; ^^
Parmi les différents segments tubulaires rénaux cités, un seul réabsorbe une
petite fraction du naCl et de l'eau filtrés et sécrète les ions H+, HH4* et K h . Quel
est ce segment ?
A. Branche descendante de l'anse de Henlé.
B. Branche ascendante de l'anse de Henlé.
PARTIE 1 : OCM
Chapitre y. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
C. Tube collecteur.
D. Tube contourné proximal.
E. Tube contourné ctistal.
-.- ; : . . . ,
j
*
QCMIT6
;
.
.
; :
.
:
lytfil
Sur quelle partie du tube rénal agit une substance capable d'inhiber le
transport actif des ions cr ? A. Tube collecteur.
B. Glornérule.
C. Segment épais de la branche ascendante de l'anse de Henlé.
D. Vasa recta.
E. Tube contourné distal.
QCMn°7
Toutes Les propositions suivantes concernant la filtration glomérulaire sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le débit yrinaire est directement proportionnel au taux de filtration glo
mérulaire.
B. La présence d'immunoglobulines dans le glomérule aboutit à une augmen
talion du taux de filtration glomérulaire.
C. Il suffirait que la pression oncotique dans les capillaires glomérulaires
atteigne un niveau égal à 5 mm Hg pour que la filtration glomérulaire
s'arrête.
D. La filtration glomérulaire représente environ le dixième du volume
sanguin qui perfusè les capillaires glomérulaires.
E. Il suffit que la pression hydrostatique dans la capsule de Bowmiin
atteigne ro mm Hg pour que la.filtration glomérulaire s'arrête.
A propos de la circulation rénale, toutes les propositions suivantes sont
exactes à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. L'autorégulation de la circulation rénale est totalement indépendcinlr du
système nerveux végétatif.
B. L'autorégulation du débit sanguin rénal ne s'exerce qu'entre certaine",
limites de pression artérielle systémique.
C. Les substances non chargées dont le poids moléculaire atteint 100 oui)
peuvent être filtrées dans le glomérule.
D. La pression hydrostatique est plus élevée dans les capillaires glomfru
laires que dans les autres capillaires.
E. La pression capillaire glomérulaire est à peu près égale à la pression
aortique moyenne.
lliCM ir i
C. Le nombre des glomérules corticaux est à peu près identique à celui des
glomérules juxtamédullaires.
D. Le débit sanguin rénal rapporté au gramme de parenchyme rénal est le
plus important de l'organisme.
E. La différence artério-veineuse en oxygène est plus grande pour le rein
que pour tous les autres organes.
i. . ' ; . : • • • • •
-,;
QCMnT 10
Les acides aminés du filtrat glomérulaire sont réatasorbés par transport
actif à quel niveau du tube rénal ?
A. Tube collecteur.
B. Branche ascendante de l'anse de Henlé.
C. Branche descendante de l'anse de Henlé.
D. Tube contourné proximal.
E. Tube contourné distal.
QCM'-n0.it"|rr^:':":'':'- •
' "11
Le taux de filtration glomérulaire est diminué dans une seule des cinq
circonstances suivantes. Laquelle ?
A. Diminution de l'activité nerveuse sympathique rénale.
B. Diminution de la concentration plasmatique d'albumine.
C. Vasoconstriction des artérioles glomérulaires efférentes.
D. Vasodilatation des artérioles glomérulaires afférentes.
E. Obstruction des voies urinaires.
QCMn° « •••'""..,.•'V'"x''"Y" | I
L'autorégulation du débit sanguin et de la filtration glomérulaire dépend
directement de quel facteur ?
A. Innervation sympathique.
B. noradrénaline.
C. Hormone antidiurétique.
D. Aldostérone.
E. Facteur rnyogène.
j,n°-13 ;.:;,.:•• s '
- \ jgjf
Un seul parmi les facteurs suivants s'oppose à la filtration glomérulaire.
Lequel ?
A. Pression hydrostatique dans les capillaires glomérulaires.
B. Pression hydrostatique dans les artérioles glomérulaires efférentes.
C. Pression hydrostatique dans les capillaires péritubulaires.
D. Pression colloïdale osmotique dans les capillaires glomérulaires.
E. Pression colloïdale osmotique dans les capillaires péritubulaires.
' ;^;>=||;
A propos du rein, toutes les caractéristiques suivantes sont inexac-U",. • I
une. Laquelle ?
A. Le débit sanguin médullaire représente environ le dixième du détail
sanguin total.
B. La consommation d'oxygène par le rein est très élevée ; seul le cœur
parmi tous Les autres organes a une consommation d'oxygène plus élevât1
que le rein.
65
i
QCMiri'l
;•'
ÏÏ-llSYYYllI
Une substance X est caractérisée par Les paramètres suivants :
Concentration plasmatique : 2 mg/ioo ml.
Concenlration urinaire : 12 mg/ml.
66
PARTIE 1 : Q C M
Sachant que le débit urinaire est égal à i ml/min, quelle est la valeur de la
clearance de la substance X, exprimée en ml/min ?
A. 50
B. 100
c. 200
D.
NOO
E.
600
5
QCMnMS
La QCM n° 14 nous a appris que la substance X avait une clearance rénale
égale à 600 ml/min. En admettant que le taux de filtration gloméruldire soit égal
à 125 ml/min, la substance X peut être l'une seulement des substances
suivantes. Laquelle ?
A. Ion sodium.
B. Acide para-aminohippurique (PAH).
C. Inuline.
D. Alanine.
E. Glucose.
Utiliser les données suivantes pour calculer le débit sanguin rénal :
Concentration plasmatique de PAH = 0,04 mg/ml.
Concentration urinaire de PAH = 10 mg/ml.
Débit urinaire = 2 ml/min.
Hématocrite = 45 %.
Calculé à partir de ces données, le débit sanguin rénal, exprimé en
ml/minute est égal à :
Chapitre M. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acide-basique
67
QCMn" 18
Les ions Cl~ filtrés au niveau du glomérule sont réabsorbés par transport
actif à quel niveau du tube rénal ?
A. Tube collecteur.
B. Branche descendante de l'anse de Henté.
C. Tube contourné proximal.
D. Tube contourné distal.
E. Branche ascendante de l'anse de Henlé.
QCM n° 11
' ' |fj|t
' |
Les ions K + sont éliminés par le rein suivant quel processus ?
A. Filtration.
B.
C.
D.
E.
Filtration et réatasorption.
Filtration et sécrétion.
Mécanisme de contre-courant.
Filtration, réabsorption et sécrétion.
QCM n" 20
L'anse de Henlé est un segment du tube rénal caractérisé par quelle
propriété physiologique ?
A. Réatasorption d'eau dans ia branche ascendante.
B. Absence de réabsorption d'eau dans la branche ascendante.
C. Réabsorption d'eau et de naCl dans la branche ascendante.
D. Addition d'eau dans la branche ascendante.
E. Réabsorption de naCl dans la branche descendante.
A. 106
B. 200
C.
403
D.
310
E.
101
QCM n°
i7-:jjjjjjjjgjft
Une substance X possède les caractéristiques cl'élimin.ilion rénale suivantes :
filtration glomérulaire libre, réabsorption CM rxuvliun d.nr. le lubi> rcnal.
Connaissant les valeurs suivantes :
Taux de filtration glomérulaire • 120 ml/min.
concentration plasmatique de X • 3 mg/ml.
sécrétion lubulaire de X • 50 mg/ml.
Réabsorption tubulaire de X - 25 mg/ml.
Le calcul du laux d ' e x c r é t i o n uniMin1 de l.i viir.i,iM< <• X. exprimé en
mg/minute donne qut-1 < lu un1 ,•
A. 125
B. 150
C.
200
D.
285
E.
385
Quel est le mécanisme d'action de l'hormone antidiurétique ?
A. Diminution de la perméabilité de la membrane glomérulaire.
B. Vasoconstriction des artères glotnérulaires afférentes.
C. Augmentation de la réabsorption de naCl dans la branche ascendante de
l'anse de Henlé.
D. Augmentation de la perméabilité à l'eau du tube contourné distal et du
tube collecteur.
E. Augmentation de la synthèse de l'urée dans le tube collecteur.
QCM n* 22
:
Quelle est la fonction majeure de l'anse de Henlé dans le processus de
dilution concentration de l'urine ?
A. Production d'un liquide tubulaire hyperosmotique.
B. Production d'un gradient osmotique élevé dans la substance interstitielle
médullaire du rein.
C. Production d'un échangeur par contre-courant qui permet de maintenir
le gradient osmotiquo médullaire.
D. Elimination de l'urée.
E. Mainlien du liquide lubulaire au môme niveau osmotique.
UQ
PARTIE 1 : QCM
QCM fV 23
En présence d'hormone anlidiurétique, la majeure partie de l'eau filtrée au
niveau du glomérule rénal est réabsorbée à quel niveau ?
A. Tube contourné proximal.
B. Branche descendante de l'anse de Henlé.
C. Branche ascendante de l'anse de Henlé.
D. Tube contourné distal.
E. Tube collecteur et ti>be contourné distal.
I QCMn* m
;
i . - ' :•
^ p
En l'absence d'hormone antidiurétique, quatre-vingts pour cent environ de
l'eau filtrée au niveau du glomérule rénal sont réabsorbés à quel niveau du
néphron ?
A. Tube contourné proximal.
B. Branche descendante de l'anse de Henlé.
C. Branche ascendante de l'anse de Henlé.
D. Tube contourné distal.
E. Tube collecteur.
':
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nrM ri° 5«ï
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f; j
'\
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,,
:f JS4! S9
la clearance d'une substance X librement filtrée au niveau du glomérule est
inférieure à celle de l'inuline. Quelle proposition est exacte à propos de cette
substance ?
A. La substance est liée aux protéines dans le tube rénal.
B. La substance est sécrétée par le tube rénal.
C. La substance est réabsorbée dans le tube rénal.
D. La substance n'est ni sécrétée ni réabsorbée dans le tube rénal.
E. La substance est sécrétée dans la partie proximale du tube rénal.
|| JJÇM n° 26 ,. ; || . . . .
:
A quel endroit se produit la réabsorption du glucose dans le néphron ?
A. Partie médullaire du tube cortical.
B. Partie corticale du tube collecteur.
C. Tube contourné distal.
D. Tube contourné proximal.
E. Branche ascendante de l'anse de Henlé.
«CMn°27
Connaissant les données suivantes concernant une substance X :
Concentration urinaire 100 mg/dl.
Débit urinaire 2 rnl/rnin.
Concentration plasmatique 20 mg/dl.
Le calcul de la clearance de la substance donne quel chiffre ?
A. 5 ml/min
B. 10 ml/min
C. 15 ml/min
n. 20 ml/min
E, 25 mt/min
Chapitre M. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
61
QCM IV 28
En physiologie rénale, quelle est la définition précise du transfert maximal
ou Tm pour une substance donnée ?
A. Le taux maximum d'élimination urinaire de la substance.
B. Le taux maximum de filtration glomérulaire de la substance.
C. Le taux maximum de concentration urinaire de la substance.
D. Le taux maximum de dilution urinaire de la substance.
E. Le taux maximum de réabsorption ou de sécrétion tubulaire de la
substance.
QCM n' 21
Dans les capillaires glomérulaires, on note seulement l'existence de phénomènes de filtration alors que dans les capillaires périphériques l'eau est non
seulement filtrée mais aussi réabsorbée. Quelle est la raison de cette particularité au niveau du rein ?
A. La pression dans l'artériole glomérulaire efférente est faible.
B. La pression dans l'espace de Bowman est élevée.
C. La pression dans l'espace de Bowman est égale à la pression interstitielle
périphérique.
D. La pression hydrostatique demeure élevée et constante sur tout le trajet
des capillaires glomérulaires.
E. La pression hydrostatique est très faible dans les capillaires glomérulaires.
Quelle est la valeur approximative du TmG ou transfert maximal du glucose
chez l'adulte jeune sain de sexe masculin exprimé en mg/min ?
A. 100
B. 125
C. iqo
D.
280
E.
375
QCMnf 3l i; ; '- ; ''.'v::;!:•'•.• : ; : ;
Le
A.
B.
C.
D.
E.
;
"-,
liquide tubulaire est hgpotohique à quel niveau du néphron :
Partie initiale du tube collecteur.
Tube contourné proximal.
Branche descendante de l'anse de Henlé.
Branche ascendante de l'anse de Henlé.
Partie basse du tube collecteur.
QCMh'° 32
Toutes les propositions suivantes à propos des clearances sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. La clearance du PAH est approximativement égale au débit plasmatique
rénal.
B. La clearance du mannitol est égale au taux de filtration glomérulaire.
C. La clearance du glucose est égale au taux de filtration glomérulaire.
70
PARTIE I : QCM
D. La clearance de l'inuline est de l'ordre de 125 ml/min.
E. La clearance de l'inuline diminue avec l'âge.
QCM 11° 33
C. Le tube contourné distal et le tube collecteur sont imperméables à l'eau
en l'absence d'hormone antidiurétique.
D. Le tube contourné distat est constitué par un premier segment de dilution
suivi par un segment de concentration.
E. Le tube contourné distal réabsorbe environ 5 % de La masse de Da+
filtrée.
j'Sim
Le taux de filtration gtomérulaire subit des variations en fonction de divers
facteurs. Tous les exemples cités sont exacts, sauf un. Lequel ?
A. Le taux de filtration glomérulaire diminue au cours de l'exercice musculaire.
B. Le taux de fittration glomérulaire diminue en position verticale.
C. Le taux de fittration glomérulaire augmente au cours de la grossesse.
D. Le taux de filtration glomérulaire se rapproche d'une valeur nulle quand
la pression artérielle s'abaisse au-dessous de 60 mm Hg.
E. Le taux de filtration glomérulaire augmente quand la pression hydrostatique tubulaire augmente.
Toutes les propositions suivantes concernant l'anse de Henlé sont exactes
sauf une. Laquelle ?
A. La partie mince de la branche ascendante de l'anse de Henlé est imperméable à l'eau et perméable à naCl.
B. Le calcium est réabsorbé au niveau de la partie épaisse de la branche
ascendante de l'anse de Henlé.
C. Les ions na+ sont sécrétés activement dans la substance interstitielle
rénale par les cellules de la partie épaisse de la branche ascendante de
l'anse de Henlé.
D. Le liquide isotonique qui pénètre dans l'anse de Henlé est hypotonique à
sa sortie de l'anse.
E. L'anse de Henlé joue un rôle fondamental dans le mécanisme de concentration de l'urine.
Au niveau du tube contourné proximal un certain nombre de phénomènes
physiologiques apparaissent. Tous les phénomènes suivants sont exacts sauf un.
Lequel ?
A. La réabsorption liquidienne dans le tube proximal est placée sous la
dépendance du taux de filtration glomérulaire.
B. La réabsorption maximale du glucose est déterminée par la glycémie.
C. La majeure partie du phosphate inorganique est réabsorbée dans le tube
contourné proximal.
D. 25 % environ des ions na+ sont réabsorbés dans le tube contourné
proximal.
E. La pression colloïdale osmotique dans les capillaires péritubulaires joue
un rôle dans la réabsorption dans le tube contourné proximal.
QCM n° 36
Le tube contourné distal est caractérisé par un certain nombre de propriétés qui font l'objet des propositions suivantes. Toutes ces propositions sont
exactes sauf une. laquelle ?
A. Le tube contourné distal est un site de sécrétion des ions K*.
B. Le tube contourné distal est le principal site rénal de production de riH3.
71
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
QCMn°37
Toutes les propositions suivantes concernant l'urée sont exactes sauf une.
Laquelle ?
A. L'excrétion urinaire normale d'urée chez l'homme est de l'ordre de 10 g
par 24 heures.
B. Le niveau sanguin de l'urée s'élève au cours de la déshydratation.
C. Le niveau sanguin de l'urée ne constitue pas un test sélectif d'insuffisance
rénale.
0. L'uréogénèse se produit essentiellement dans le foie.
E. L'apparition d'une hyperammoniémie est une conséquence de l'interruption de l'uréogénèse.
Toutes les propositions suivantes concernant les diurétiques sont exactes
sauf une. Laquelle ?
A. Les diurétiques épargnant le potassium sont des diurétiques faibles.
B. Les diurétiques thiaziques entraînent l'apparition d'une hypercalciurie.
C. Les diurétiques thiaziques agissent en aval des diurétiques de l'anse.
D. Les diurétiques osmotiques empêchent l'eau d'être réabsorbée par les
tubules rénaux.
E. L'acétazolamide est un diurétique qui agit par inhibition de l'anhydrase
carbonique.
:'
QCM !5°i:MlK:MlS*afcilliliL;ïl!
\
A propos de la miction, toutes les propositions suivantes sont exactes sauf
une. Laquelle ?
A. Au cours de la miction normale, on peut noter l'apparition d'une pression
urétrale de fermeture négative.
B. La pression intravésicale augmente nettement seulement quand le
volume. d'urine contenu dans la vessie dépasse i litre.
C. Le système sympathique exerce une inhibition tonique sur le detrusor.
D. La contraction des muscles du plancher pelvien empêche l'incontinence
urinaire.
E. Au repos, la pression dans l'urètre postérieur est plus grande que (a
pression intra-vésicale.
QCMn° fo
L'insuffisance rénale aiguë est caractérisée par un certain nombre de
perturbations biochimiques. Toutes les perturbations suivantes sont exactes
sauf une. Laquelle ?
A. Hyperkaliémie.
B. Hypernatrémie en cas d'oligurie.
C. Hypocalcémie.
72
PARTIE 1 : QCM
D. Hyperphosphatémie.
E. Elévation rapide du taux de l'urée sanguine.
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
QCMrTS..;'.;
Le tableau ci-dessous décrit les paramètres biologiques de cinq patients.
Lequel présente une alcalose respiratoire non compensée ?
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acidobasique *4
Patients
PC02 (mm Hg)
[HC03J (mM)
pH
A
60
58
7,62
B
29
23
7,51 '
C
66
27
7,26
D
60
38
7,41
E
29
22
7,50
Troisième partie : Equilibre acido-basique
Pour quelle raison le système HC03-/C02 joue un rôle important chez
l'homme ?. .
A. Il est le seul système tampon de l'organisme.
B. Sa concentration est élevée dans le compartiment liquidien intracellu
laire.
C. Son importance est égale à celle du tampon phosphate.
D. Il est le tampon le plus efficace pour éviter les changements de pH en
cas d'addition d'acides volatiles aux liquides biologiques.
E. La PCOa peut être modifiée par les poumons et la concentration en bicarbonates [HCOj-] peut être modifiée par les reins.
Les états d'alcatose métabolique déclenchent quelle réaction physiologique ?
A. Excrétion d'urine acide.
E. Augmentation de la réabsorption rénale des bicarbonates.
C. Augmentation de l'excrétion rénale d'acide titrable.
D. Augmentation de l'excrétion rénale d'ammonium.
E. Diminution de la ventilation pulmonaire.
73
QCMtT 6 ;
• ï??S5iÉi!l
Si l'on reprend le même tableau que celui de la QCM n° 5, lequel parmi les
cinq patients présente une affection appelée acidose métabolique partiellement
compensée ?
La ponction du sang artériel prélevé chez un patient permet de recueillir les
données suivantes :
PC02 = 54 mm Hg.
[HC03-] = 30 mM.
pH = 7,35.
On
A.
B.
C.
D.
E.
peut conclure à partir de ces données que le sujet présente :
Un équilibre acido-basique normal.
Une alcalose métabolique.
Une alcalose respiratoire.
Une acidose respiratoire.
Une acidose métabolique.
Lequel parmi les facteurs suivants peut entraîner une augmentation de
l'excrétion rénale des ions H+ ?
A. Diminution de la PC02.
B. Augmentation de l'activité de l'anhydrase carbonique dans la lumière des
tubes contournés rénaux proximaux.
C. Diminution de la concentration des phosphates urinaires.
D. Augmentation de la synthèse rénale de nH3.
E. Augmentation de la réabsorption rénale des ions HC03-.
QCMn°8 1 ||f
L'alcaiose métabolique peut être due à tous les facteurs suivants, à l'exception d'un seul. Lequel ?
A. Vomissements répétés.
B. Hypovolémie.
C. Hypokaliémie.
D. Hyperaldostéronisme.
E. Hyperventilation.
Quel facteur diminue la sécrétion des ions H* par le tube contourné rénal
proximal ?
A. Augmentation des ions na* filtrés.
B'. Diminution des ions Da+ intracellulaires.
C. Augmentation de la PC02.
I). Augmentation de la filtration des ions HC03-.
E. Inhibition de l'anhydrase carbonique.
La ponction du sang artériel chez un patient donné donne les résultats
suivants :
PC02 = 30 mm Hg.
PH = 7,30.
[C03 H'] = 14,4 mM.
En fonction de ces résultats, quelle affection parmi les cinq cas suivants est
susceptible de présenter ce patient ?
A. Alcalose respiratoire.
B. Alcalose métabolique.
PARTIE 1 : QCM
74
75
Ih.ipitrr 'l I Mimli". biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
CM IV 15 à
C. Acidose respiratoire.
D. Acidose métabolique.
E. Acidose mixte métabolique et respiratoire.
Le tableau ci-dessous représente les paramètres sanguins artériels de
l'équilibre .icido basique chez cinq patients. Ces paramètres permettent d'identifier l'aHection présentée par chacun des patients. •
QCMn° 10
60
A
54
B
PH = 7,41.
[C03 H-] = 22 mM.
En fonction de ces résultats, quelle affection respiratoire parmi les cinq cas
suivants est susceptible de présenter ce; patient ?
A. Alcalose respiratoire.
B. Alcalose métabolique.
C. Acidose respiratoire.
D. Acidose métabolique.
E. Acidose mixte métabolique et respiratoire.
PC02(mm Hg)
Patient
La ponction du sang artériel chez un patient donné donne les résultats
suivants :
PC02 = 30 mm Hg.
45
C
IHC03-' (mM/L)
PH
[H+l (mM/L)
15,0
7.02
96,0
27,5
7,37
47,1
35,0
7,51
30,8
7,41
38,4
7,40
40.0
25
40
D
15,0
25
E
|__
! i ,-QÇ.M n° 15 :';"..;:' : • ' '•:• ..--.hr-P*^" !
Lequel parmi les cinq patients présente une acidose respiratoire non
compensée ?
1 .QCM:n°'i6.f 3 'v s —^' ; '''- '-"iR
Au cours de l'acidose respiratoire chronique, tous les paramètres suivants
sauf un demeurent anormaux. Quel est le seul paramètre qui redevient normal ?
A. Concentration plasmatique des bicarbonates.
B. Ventilation alvéolaire.
C. Concentration artérielle des ions H*.
D. P02 artérielle.
E. PC02 artérielle.
Lequel parmi les cinq patients présente une alcalose respiratoire bien
compensée ?
QCM n" 17
. '
. . . . , - , , " . . ; . , ,.,• . .
-. Lequel parmi les cinq cas présente un équilibre acido-basique normal ?
LJ'..,;KL, va-'." 'Aj;:,:.:-.J.i J- ..-.-,-.,.',.:..'. ,,•..,
;.',' ':QCM'n° 18:.
--. '••
•• ,-.
••
.
- "..- . - • « • „ "
iï^:-^;PiZ':'-ïïy'~
. -
'.'..î..': •!,. -''L.Î;-,'.-. • ..•
Lequel parmi les cinq patients présente une alcalose métabolique partielle|| QCMn° lp§fs0:lU;;;-
ment compensée ?
Dans l'acidose métabolique liée à l'acidocétose diabétique on observe tous
les modifications suivantes sauf une. Laquelle ?
A. Augmentation de la concentration pldsmatique des iuns hudroqènc.
B. Augmentation du trou anionique.
C. Diminution de la concentration plasmatique des bicarbonates.
D. Baisse de la PC02 artérielle.
E. Diminution de la ventilation pulmonaire.
QCM n° 14
iiiiîlSSflSS?;ï;?i-sif :;? y ^F^m ~
Lequel parmi les cinq patients présente une acidose mixte, respiratoire et
métabolique ?
Le diagramme pH-taicarbonates permet de situer l'équilibre acido-basique
d'un sujet donné en fonction de deux paramètres plasmatiques Le pH et la
concentration des bicarbonates [HCOj~].
Chez un patient donné, on a fait les mesures suivantes sur l'urine :
Volume urinaitQ
1,5 L/jour
[HCCVl uiinaiio
4 Mil l
•5
Jl l/i '| H l l l l . ' l i l O
III lui M/1 IIIIIIM
M E
EE
§-24 H
E1»
•/M) ml i|/l
o
o
Quelle est la valeur de l'excrMuni nriir ir,u nie, exprimée en mEq par jour
chez ce patient ?
A. 20
B. 21
X
TA
Plasma pH
C.
32
Chaque cas correspond à une lettre sur le diagramme pH-bicarbonates :
D.
.i'I
E.
'!',
A.
B.
76
PARTIE 1 : QCM
E.
QCM n° 20
A quelle lettre correspond un état d'acidocétose diabétique ?
QCM h° 2l
A quelle lettre correspond le cas d'un sujet ayant ingéré du naHCÛ3 en
quantité importante ?
Chapitre 5. Muscle
77
QCM IV 2A propos dij muscle squelettique, toutes les propositions suivantes sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les tubules T se terminent au contact du réticulum sarcoplasmique.
B. Une seule secousse musculaire suffit à déclencher une tension maximale. ;'
C. Une seule secousse ne suffit pas pour libérer un maximum de sites
d'union à la myosine. v
D. La durée du potentiel d'action dans le muscle squelettique est de l'ordre
de î m/sec.
E. Le couplage excitation-contraction désigne spécifiquement le rôle du
calcium dans le couplage de l'actine et de la myosine.
QCM n° 22
A quelle lettre correspond le cas d'un sujet présentant un équilibre acido
basique à l'état physiologique ?
QCM n° 23
A quelle lettre correspond le cas d'un sujet présentant une hypercapnie ?
:
. QCM rr 2«f
;:. ;.M:::
A quelle lettre correspond le cas d'un sujet présentant une hypocapnic î
' QCM n" 25.
;
Pj||
A propos de l'acidose métabolique, toutes les réponses proposées sont
exactes sauf une. Laquelle ?
A. L'acidose métabolique peut être à l'origine d'une hyperkaliémie.
E. L'acidose métabolique peut être due à une hyperkaliémie.
C. L'acidose métabolique peut être due à une hgperchlorémie.
D. L'acidose métabolique est un signe précoce au cours de l'intoxication par
le salicylate.
E. L'acidose métabolique fait partie du tableau de l'insuffisance rénale
chronique.
Chapitre 5. Muscle
; QCM rr î ; . ,
.•
!
:
:
.
;
A propos du muscle squelettique, toutes les propositions suivantes sont
vraies, sauf une. Laquelle ?
A. La forme de la molécule de troponine joue un rôle essentiel dans le
phénomène de relaxation-contraction.
B. La troponine permet de séparer l'actine de la myosine.
C. La troponine facilite l'activité de l'ATPase au cours de la contraction
musculaire.
I), La troponine a une grande affinité pour les ions calcium.
'ti La tropomyosine est la partie de la myosine qui s'unit à l'actine.
A propos du muscle squelettique, toutes les réponses proposées ci-dessous
sont inexactes, à exception d'une. Laquelle ?
A. L'exercice musculaire facilite la pénétration du glucose à l'intérieur des
cellules musculaires.
B. La fatigue musculaire est liée à une baisse du niveau d'ATP dans le
muscle.
C. Le réticulum sarcoplasmique est une membrane qui enveloppe la fibre
musculaire.
D. Les fibres musculaires tentes'contiennent de la myosine ayant une forte
activité ATPase.
E. Dans le muscle strié les sarcomères sont séparés les uns des autres par
une structure appelée bande A.
.
A propos du muscle lisse, toutes les réponses proposées suivantes sont
inexactes sauf une. Laquelle ?
A. Les plaques terminales sont très petites.
B.. Les tubules T sont très volumineux.
C. Le déclenchement du potentiel d'action est dû à la pénétration des ions
na*.
l). Les cellules des muscles lisses possèdent un seul noyau.
E. La troponine est un constituant du muscle lisse.
A propos de la structure des tissus musculaires, toutes les réponses
suivantes sont exactes sauf une. Laquelle ?
A, Le muscle cardiaque possède un système de tubules T.
r.. Le réticulum sarcoplasmique enveloppe les myofibrilles du muscle
squelettique.
C. Dans le muscle cardiaque, l'actine est la principale protéine des filaments
minces.
î ) . toutes les cellules musculaires contiennent de l'actine et de la myosine.
I I c mti',clo cardiaque et le muscle squelettique ont la même structure.
78
; ocMn-6- ,
i ma
r
PARTIE l : Q C M
'.
A propos de la physiologie du muscle cardiaque, toutes tes propositions
suivantes sont exactes à l'exception d'une. Laquelle ?
A. Le potentiel d'action est beaucoup plus long pour le muscle cardiaque
que pour le muscle squelettique.
B. La présence d'adrénaline dans la circulation augmente la puissance de la
contraction musculaire.
C. Les cellules du nœud sinusal sont (es seules cellules capables de produire
spontanément l'apparition de potentiels d'action.
D. Le potentiel d'action passe d'une cellule à l'autre par les jonctions à trou
(gap junctions).
E. la majeure partie du calcium nécessaire pour la contraction musculaire
pénètre dans le myocgte au cours de la phase de plateau du potentiel
d'action.
Toutes les propositions suivantes concernant le muscle lisse sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. A l'opposé du muscle cardiaque, le muscle lisse est incapable d'adapter
sa longueur.
B. Le muscle lisse est constitué de couches contenant de nombreuses
cellules fusiformes.
C. Le muscle lisse possède un certain tonus.
D. Le muscle lisse mono-unitaire possède une activité myogène.
E. Le muscle lisse pluri-unitaire a peu d'activité spontanée.
A propos des maladies de l'appareil musculaire, toutes les propositions
suivantes sont inexactes sauf une. Laquelle ?
A. La myotonie est améliorée par le curare.
B. La myotonie est caractérisée par une augmentation du tonus musculaire
au repos.
C. La myotonie est essentiellement due à une atteinte du réticulum
sarcoplasmique.
D. Dans la dystrophie musculaire il existe en général un abaissement de la
créatine kinase.
E. Au cours de la dystrophie musculaire on note la présence d'une protéine
anormale dans le sarcolemme.
... QCM n"' 1
Toytes les caractéristiques suivantes du cœur chez l'athlète sont vraies à
l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. La bradycardie peut être une cause de l'augmentation de volume du
cœur.
B. Les marathoniens ne présentent pas d'hypertrophie du cœur.
C. L'épaisseur de la paroi ventriculaire gauche ne doit pas dépasser 13 mm.
D. L'augmentation du volume ventriculaire gauche est habituelle.
E. Au repos le débit cardiaque est à peu près identique chez l'athlète et
chez le sujet non entraîné.
Chapitre s, Musclo
QCMn.0
Quel facteur déUrmlne le niveau de la tension totale développée par un
muscle ? Toutes (os réponses proposées sont inexactes sauf une. Laquelle ?
A. nombre de tubules T.
B. Quantité d'ATP disponible.
C. nombre1 de ponts de myosine réagissant avec l'actine.
D. Quantité do réticulum sarcoptasmique.
E. Disl.im o séparant les filaments d'actine et de myosine.
oCMn"
QCM
n"11
il
Pour quelle raison la tension d'un muscle tétanisé est-elle supérieure à la
tension d'un muscle au cours d'une secousse musculaire. Parmi les cinq réponses
proposées, une seule est exacte ; laquelle ?
A. Blocage des sites d'union de la myosïne à l'actine par la tropomgosine.
B. Augmentation du niveau des ions Ça** cytoplasmiques.
C. Diminution de la concentration intracellulaire du calcium.
D. Chevauchement des lilaments minces des sarcomères voisins.
E. Diminution de la fréquence de renouvellement des ponts myosine actine.
HHIlBBIlHnnHHHHHI
i.ii»in»niia»ii»»i n i
,—
- -
Quel phénomène est responsable de ta rigidité cadavérique ?
Parmi les cinq réponses proposées, une seule est exacte. Laquelle ?
A. Union de nouvelles molécules d'ATP aux filaments épais.
B. Dissociation de l'actine et de la mgosine.
C. Pompage des ions Ça** dans le réticulum sarcoplasmique.
D. Fixation permanente de la myosine sur les filaments minces.
E. Interaction des ponts de mgosine avec l'actine.
Toutes les réponses suivantes concernant les stries 2 du muscle strié sont
exactes, à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. L'espace compris entre deux stries 2 voisines est appelé sarcomère.
B. Les stries 2. apparaissent dans le muscle squelettique et dans le muscle
cardiaque.
C. Les stries z se rapprochent au cours de la contraction musculaire.
D. Les stries Z s'écartent quand le muscle subit une extension.
E. Les stries Z sont des structures spécialisées qui permettent la diffusion
rapide du potentiel d'action de la membrane cellulaire à toutes les
fibrilles du muscle.
,
.
A propos du rôle des ions Ça** dans la contraction musculaire, toutes les
réponses proposées sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les ions Ca++ participent au déclenchement de la contraction du muscle
strié.
B. Les ions Ça** sont consommés au cours de la contraction.
C. Les ions Ça'* s'unissent à la troponine C au cours de la contraction
musculaire.
g()
PARTIE 1 : QCM
I). Les ions Ça* 4 sont libérés par les citernes terminales du réticulum
sarcoplasmique.
l. Les ions Ca ++ s'unissent à la calmoduline au cours de la contraction
musculaire.
A propos du potentiel d'action du muscle squelettique, toutes les propositions suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. il n'est pas indispensable à la contraction musculaire.
B. Sa durée totale est plus longue que celle du muscle cardiaque.
C. Il diffuse à l'ensemble du muscle en empruntant le système T.
D. Il détermine la capture immédiate des ions Ca +t dans les sacs latéraux du
réticulum sarcoplasmique.
E. Il est caractérisé par une durée prolongée appelée phase de plateau.
Quel rôle joue la tropomyosine au cours de la contraction du muscle squelettique ? Une seule parmi les réponses proposées est exacte. Laquelle ?
A. Production d'ATP.
B. Libération d'ions Ca++.
C. Union à la myosine.
D. Union à la dystrophine.
E. Couverture des sites d'union de la myosine à l'actine.
!
81
Chapitre 5. Muscle
QCMn° M
A propos du muscle lisse viscéral, toutes les réponses proposées sont
inexactes, à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. La contraction du muscle lisse viscéral est liée au raccourcissement des
filaments d'actine et de myosine.
B. Le muscle lisse viscéral contient beaucoup de mitochondries.
C. Le muscle lisse viscéral se contracte quand il est étiré.
D. In vitro on obtient une contraction du muscle lisse viscéral en ajoutant de
la noradrénaline au milieu de culture.
E. Le muscle lisse viscéral se contracte quand les ions Ça" sont prélevés
par le réticulum sarcoplasmique.
QCM n° 20
^:r::'/';ïak::^;,:J':\
A propos du muscle squelettique, toutes tes propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'énergie nécessaire à la contraction musculaire est fournie par l'ATP.
B. La contraction du muscle strié peut diminuer sa longueur d'une longueur
égale au tiers de sa longueur au repos.
C. On décrit sous le nom d'unité motrice l'ensemble constitué par une seule
fibre motrice et les fibres musculaires qu'elle innerve.
D. Le potentiel d'action se propage depuis la jonction neuromuscutaire
jusqu'aux deux extrémités des fibres musculaires.
E. Le potentiel d'action musculaire constitue un élément essentiel dans le
couplage excitation-contraction.
QCM il" 17
Les ponts croisés du sarcomère dans le muscle squelettique appartiennent a
quelle substance ?
A. Troponine.
B. Myéline.
C. Myosine.
D. Tropomyosine.
E. Actine.
QCM n° 18
A propos de la contraction du muscle squelettique, toutes les réponses
proposées sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le travail produit est, plus important au cours de la contraction musculaire isométrique qu'au cours de la contraction musculaire isotonique.
B. La contraction débute après la disparition du potentiel d'action.
C. La durée de la contraction est inférieure à la durée du potentiel d'action.
D. La répétition des stimulations augmente la puissance de la réponse.
E. Le « phénomène de l'escalier » est dû à l'épuisement en ions Ca+* sous
l'effet de la répétition des stimulations du muscle.
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
Première partie : Bioénergétique
;•; ; QCM
L'unité d'énergie de chaleur utilisée en physiologie est la Calorie ou grande
calorie. A combien de calories-gramme est égale une Calorie ?
A. i ooo
B. soo
C. soo
D. 200
E.
100
QCMn° 2
;]|
Dans l'organisme humain, le métabolisme de i£ grammes de protéine produit
approximativement combien de kilocalories :
A. 2
B.
20, 5
>C.
6l, 5
D.
81,5
E.
102
82
PARTIE 1 : QCM
QCMh°3
1
Le métabolisme d'un sujet donné est influencé par tous les facteurs suivants,
sauf un. Lequel ?
A. Exercice musculaire.
B. Température ambiante.
C. Activité intellectuelle.
D. Hormones thyroïdiennes.
E. Surface corporelle.
Une quantité de protéine suffisante pour apporter 100 kcal augmente le
métabolisme. Cette augmentation est égale à combien dejkcal ?
A. 5
B. 10
C. 15
D. 25
.-E.
30
. oçy n°5.. ;
Toutes les réponses suivantes concernant le quotient respiratoire sont
exactes, sauf une. Laquelle ? ,
A. Le quotient respiratoire est égal au rapport du volume de 0 2 consommé
au volume de C02 produit dans l'unité de temps.
B. Le quotient respiratoire des glucides est égal à i.
C. Le quotient respiratoire des lipides est égal à 0,7.
D. Le quotient respiratoire des protides est égal à 0,82 environ.
E. Le quotient respiratoire peut être calculé non seulement pour la totalité
de l'organisme mais aussi pour des organes ou pour des tissus isolés.
La mesure du quotient respiratoire chez un sujet donné donne un chiffre
égal à o,?o. Que peut-on conclure de ce résultat ?
A. Le sujet est en acidose métabolique.
B. Le sujet a une alimentation purement protidique.
C. Le sujet a une alimentation purement lipidique.
D. Le sujet fait un exercice musculaire intensif.
E. Le sujet a une alimentation purement glucidique.
'QCMn°7 '^^:y;r^i: '
Au cours des états d'inanition, lequel parmi les facteurs suivants intervient
comme un élément permettant d'économiser les protéines ?
A. Acide urique.
B. Glucose.
C. Thyroxine.
D. Cortisol.
E. Vitamine A.
Chapitre 6. Hiuencnic''ii(|(Ji' i'l llirrmnr<M|iii,iiinh
83
QCMn'8;,
Tous les facteurs suivants, saut un, amimenieni le niveau du métabolisme;
lequel ?
A. Consomm.ilion d'un rei>,r. ni lu- ni i>r»iémes
B. Diminution de l.i ((Minier,ilurc ,iiiiln,iiili< de iv <
C. Aurjmenlalion (le l,i leinpei alni'e .imhi.inlc de ni" (.,
D. iiypothijroïdie.
!.. cons(mimalinn d'un repa', rii lie m lipides.
QCM n" 1
Toutes les réponses •.uiv.niles concernnni le métabolisme énergétique sont
inexactes, saut une. l ^quelle r
A. l.o niveau mel,ilx>li(|ii<' est en i.orrèl.ilion plus elroitn avec la taille
qu'avec (a surface corporelle.
B. Le quotienl respiratoire est supérieur a 1,0 (|u,ind l'alimentation est
purement lipidique.
c. Le niveau métabolique est plus élevé chez la femme que chez l'homme si
l'on tient compte des paramètres suivants : poids, Mille, surface
corporelle.
D. le niveau niel,il>olic|<ie s'.ib,lisse au tours îles él,ils d'iii.inilion.
E. L'action dynamique spécifique des aliments csl suri oui marquée pour les
Lipides.
QCM n° 10
A propos de la bioénergétique, toutes les propositions suivantes sont
inexactes, sauf une. Laquelle 1
A. Un gramme de lipides tournil l,i même quantité rretiert|n> (|uo l gramme
d'éthanol.
B. Un gramme de glucides donne environ 8 kcal.
c. Un kilo joule est égal à 10 kcal.
D. Le métabolisme basai est plus grand chez l'cnlanl i|iie i hc/ r.ululto.
E. 100 g de lait entier donnent environ 10 kcal.
^ Chapitre 6. Bioénergetique et thermorégulation -^
Deuxième partie : Thermorégulation
QCMIV1I
MvIVI II
Toutes (es propositions suivantes concernant la tem|i(''iMlnr
rnorolle sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Au cours de l'exercice musculaire, la température ri'dale peut ut teindre
40" C.
B. La température orale est plus élevée que la température re< i.iie
C. La température corporelle est plus basse au cours du sommeil
D. La température corporelle subit des variations ci|( luioes i lie.' la lemme.
E. La température corporelle est abaissée au cours i lu IIHIVUM inné
PARTIE I : QCM
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
85
C. La production d'hormone thyroïdienne augmente beaucoup sous l'effet du
refroidissement.
D. Chez le n'ouveau-né on note l'apparition des mêmes réactions au froid
Parmi toutes les situations suivantes, une seule s'accompagne d'un abaissement de la température corporelle. Laquelle ?
A. Augmentation de la ration alimentaire.
A.B. Transpiration.
C. Augmentation du niveau d'adrénaline circulante.
D. Position du corps « enroulé » sur lui-même.
E. Frisson.
.
QCMn'V V; |;
.
:
Chez un sujet vêtu légèrement qui se tient debout et immobile dans une
pièce où (a température ambiante est égale à 21° C et où l'humidité est égale à
so l, la majeure partie de la perte de chaleur s'effectue par quel processus ?
A. Respiration.
B. Transpiration.
C. Augmentation du métabolisme.
> D. Radiation et conduction.
E. Elimination urinaire.
Au cours de l'hypothermie, on note l'app.irition d'un certain nombre de
phénomènes résumés dans les propositions suivantes. Toutes ces propositions
sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les jeunes enfants résistent mieux que les adullcs au refroidissement.
B. L'activité physique ralentit l'apparilion de ihinHiihrrmie.
C. L'immersion dans l'eau froide s'âccompiirinr dune '.urvie plus courte si le
sujet porte des vêtements détrempc-s qui- vil <",l nu.
D. Le pH diminue quand la température (.orimn'llc i",l .il
E. L'intervalle PR augmente sur l'électrocordiorjr.immr.
que chez l'adulte.
E. Les réponses réflexes activées par le froid sont contrôlées par
l'hypothalamus antérieur.
QCM IV 7
Toutes les propositions suivantes concernant l'hyperthermie sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
*A. La température est normale au cours de l'hyperthyroïdie.
B. La température est normale chez le sujet atteint de phaechromocytome.
C. La deshydratation s'accompagne d'hypothermie.
D. Au cours de l'hyperthermie thérapeutique, la température peut atteindre
w C pendant plusieurs heures.
E. Le coup de chaleur apparaît quand la température centrale est proche
de i<5° C.
\
Q C M n ° 8 :•• |
|
|
1
|
| ^v&f'î
Les réactions suivantes sont déclenchées par le froid ; une seule n'aboutit
pas à une augmentation de la production de chaleur. Laquelle ?
A. Faim.
B. Augmentation de l'activité volontaire.
C. Augmentation de la production hormonale de noradrénaline et
d'adrénaline.
D. Frissons.
xE. Vasoconstriction cutanée.
;
' '...QCMn°q .
:
toutes les propositions suivantes concernant l'hypothermie sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Les êtres humains supportent un abaissement de la température centrale
Toutes les propositions suivantes concernant Ici prru-plion de la tempéra
ture sont exactes, sauf une. Laquelle 7
A. Les points sensibles au chaud répondent entre 30 et 45" C.
B. Les points sensibles au froid répondent entre 10 et 10" C.
C. Les corpuscules de Kraue sont spnMblp-, ,uix ch.inoi'mcnls de
température.
D. Les thermorécepteurs qui répondent au Iroid sont plus nombreux que
ceux qui répondent au chaud.
E. Les fibres afférentes qui transportent les influx originaires des
récepteurs au chaud sent des fibres C.
B.
C.
D.
E.
jusqu'à près de 20° C.
Au cours de l'hypothermie, on note une disparition de la conscience.
La pression artérielle est abaissée au cours de l'hypothermie.
La fréquence cardiaque est très ralentie au cours de l'hypothermie.
Les hémorragies sont fréquentes au cours de l'hypothermie.
QCM n°10
Toutes les propositions suivantes concernant la fièvre sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. La fièvre représente une élévation de la température
corporelle
normale,-
B. Les pyrogènes sont des substances chimiques qui déterminent l'appariA propos des réponses au refroidissement, toutes les propositions suivantes
sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. On note l'apparition d'une vasodilatation cutanée progressive au cours du
refroidissement.
B. Le frisson est un mécanisme de défense relativement inefficace dans la
production de chaleur.
tion de la fièvre.
C. La fièvre peut déterminer l'apparition de convulsions chez l'enfant audessous de 5 ans.
xD. La fièvre ne joue aucun rôle bénéfique pour l'organisme.
E. Au cours de la fièvre, les mécanismes thermorégulateurs se comportent
comme si le niveau de réglage du thermostat avait été déplacé.
•
86
PARTIE 1 : QCM
Chapitre 7. Système digestif
(li.iliiliv / '
(inir-.lil
87
C. Présence rie glucides dans le chyme.
I). Moliline.
E. Présence de lipides dans le chyme.
QCM n° 6
Les nerfs vagaux efférents préganglionnaires du tube digestif s'articulent
avec lequel des éléments suivants ?
A. Ganglions situés à l'extérieur du tube digestif.
B. Fibres musculaires lisses.
C. Plexus nerveux entérique.
D. Vaisseaux sanguins de la muqueuse digestive.
E. Sgstème lymphatique.
L'évacuation du contenu gastrique au cours du vomissement se produit sous
l'effet de quel facteur ?
A. il fort expiraloire contre la glotte fermée.
B. Dilatation du duodénum.
C. Péristaltisme inverse de l'estomac.
IX Contraction des muscles de l'abdomen.
E. Dilatation œsophagienne.
La section des nerfs extrinsèques de l'œsophage entraîne quelle perturbation de la fonction œsophagienne ?
A. Aucune perturbation.
B. Relaxation du sphincter oesophagien inférieur.
C. Constriction du sphincter œsophagien supérieur.
D. Abolition du péristaltisme secondaire dans l'œsophage inférieur.
, E. Abolition du péristaltisme primaire dans l'œsophage supérieur. '
La partie proximale de l'estomac présente quelle particularité physiologique ?
A. Présence de contractions péristaltiques.
. B. Aucune participation à l'évacuation des liquides.
C. Présence de nombreuses ondes lentes de dépolarisation.
D. Présence du phénomène de relaxation réceptive.
E. Absence de phénomène d'accommodation.
A propos du sphincter œsophagien supérieur, toutes les propositions
suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Ce sphincter est composé de muscle lisse.
B. Ce sphincter est ouvert en permanence.
C. Ce sphincter empêche la régurgitation d'acide gastrique dans
l'œsophage.
D. Ce sphincter facilite le passage des substances alimentaires de l'œsophage dans le phargnx.
E. Ce sphincter empêche la pénétration de l'air dans l'œsophage au cours
de l'inspiration.
L'onde lente de dépolarisation qui parcourt la partie distale de l'estomac
possède une seule des caractéristiques suivantes. Laquelle ?
A. Elle est inhibée par l'élévation du niveau sérique de gastrine.
B. Elle est insensible à la vagotomie.
C. Elle apparaît seulement quand l'estomac est distendu.
D. Elle apparaît quand l'estomac est vide.
E. Elle apparaît toutes les 10 secondes environ.
QCMn*
m
Toutes les propositions suivantes concernant le sphincter cardiaque sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le sphincter cardiaque est ouvert au repos.
B. Le sphincter cardiaque permet le reflux du contenu gastrique dans
l'œsophage.
C. Le tonus du cardia est diminué par l'élévation de la pression intraabdominale.
D. La progestérone diminue le tonus du cardia.
E. Les agents cholinergiques diminuent le tonus du cardia.
QCMn'5
L'évacuation de l'estomac est ralentie par quel (acteur ?
A. Présent e d'une '.olulion i',olonii|iie de n,n | d.ms H", Ion MI
K. Aliment,ilion liquidienne
Les états psychiques ont des effets sur la motilité et la sécrétion gastriques.
Toutes les réponses suggérées à ce propos sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La colère produit une hypersécrétion gastrique.
B. La peur excite la motilité gastrique.
C. La dépression diminue la sécrétion gastrique.
D. L'hostilité détermine une hyperémie de la muqueuse gastrique.
E. Les états dépressifs diminuent le débit sanguin gastrique.
; .QCM n° 10; "'x;'^V;; '•'.- ^L.^ïl
A propos des « contractions gastriques de la faim », toutes tes propositions
suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. la musculature gastrique est rarement inactive.
B. Dès que l'estomac est vide, des contractions péristaltiques légères
apparaissent.
. C. Les contractions les plus intenses peuvent être perçues; ce sont les
contractions de (a faim.
M
PARTIE 1 : QCM
|i
t
AI nvs (K'iicrviition de l'estomac la sensation de faim disparaît et l'aliménliilinii i",i perturbée.
l(>', (.iiiitr.itlions de la faim ne constituent pas un mécanisme régulateur
lnilnirl.ini cln l'appétit.
QCM n'!9HHHRK!ii;;
Iniiii". le 1 , propositions suivantes concernant la motilité intestinale sont
.ii h"., '.,uii une. Laquelle ?
A
nniic Irrite de l'intestin grêle coordonne la motilité de l'intestin grêle.
H
i", mouvements de l'intestin grêle se produisent en l'absence de toute
hMci'Viilion extrinsèque.
i
i«s conl raclions de segmentation ne font pas progresser te chyme dans
'iiili",liii (jrole.
li
i", ondi", périslaltiques font cheminer le chgme dans l'intestin.
i
,i iiïMiwnte des ondes lentes augmente du jéjunum à l'iléon. .
, les propositions suivantes, sauf une, sont exactes à propos de l'iléus
mlUii.imi<HJi« ou paralytique. Laquelle ?
A l HPUS paralgtique apparaît au décours d'une intervention chirurgicale .
rUidotniridle.
M l 'lieu1, paralytique peut être dû à un traumatisme direct de l'inte'stin.
( l 'Meus paralytique peut être dû à une irritation péritonale.
|i I ïlous paralytique peut être traité par aspiration.
I I c irfM'istalisme intestinal réapparaît au bout de 15 heures environ.
jir: QCM n- 13
' ' ' l 'il^S'fSi
l'uli'ilriK.licm mécanique de l'intestin grêle présente une série de signes
liutilrmii'nlriux décrits dans (es propositions suivantes. Toutes ces propositions
•.mil exactes, sauf une. Laquelle ?
A Douleur abdominale sévère.
H PilcHcilion du segment intestinal en amont de l'obstacle.
< !•.< hernie locale.
|i Ai idosc métabolique.
i issue fatale en l'absence d'intervention chirurgicale rapide.
Toutes les propositions suivantes concernant la motilité du côlon sont
i'x.i< h". <i l'exception d'une seule. Laquelle ?
A l 'onde lente du côlon est responsable de la motilité colique.
l', l .1 contraction massive est particulière au côlon.
c I <i iréquence de l'onde lente augmente le long du côlon.
H. Quand les aliments quittent l'estomac, la valve iléo-caecale se ferme.
l l j stimulation du sympathique augmente ta contraction tonique.de la
valve iléo-caecale.
Chapitre 7. Système digestif
; ,;;QCM n° 15 ' .
:
. ; <.>;v., ;>
Combien d'heures sont nécessaires pour que les premiers résidus d'un repas
atteignent le côlon pelvien ?
A. 3
B. 6
C. 10
D.
12
E.
14
QCM tV"l6 ' '' ' ' ;
•; ;|0f|
Toutes les caractéristiques suivantes, sauf une, font partie du tableau
clinique du mégacôlon congénital. Laquelle ?
A. Cette maladie est appelée maladie d'Hirschsprung.
B. Cette maladie est caractérisée par une cgnstipation très tenace.
C. Cette maladie est due à une absence congénitale de ganglions.
D. Les lésions intéressent uniquement le côlon proximal.
E. Le traitement est chirurgical. .
- • •-
QCM n° 17 v:;;:.-;,-;'•';..; '. • ' . f:@||
Le réflexe de défécation présente toutes les caractéristiques suivantes, à
l'exception d'une. Laquelle ?
A. Quand la pression intra-rectaie atteint 18 mm Hg environ, le besoin
d'éliminer des matières fécales se fait sentir.
B. La distension de l'estomac par les aliments déclenche des contractions
rectales réflexes.
C. Quand la pression intra-rectale atteint 55 mm Hg, le sphincter externe et
le sphincter interne se relâchent et le contenu rectal est évacué.
D. Les nerfs sympathiques ont un effet excitateur sur le sphincter anal
interne.
E. Les nerfs parasympathiques ont un effet excitateur sur le sphincter anal
externe.
.
Toutes les propositions suivantes concernant l'innervation du tube digestif
sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le plexus nerveux d'Auerbach est situé entre les couches musculaires
externe longitudinal et moyenne circulaire.
B. Le plexus nerveux de Meissner est situé entre la couche circulaire
moyenne et la muqueuse.
C. Les nerfs de la paroi intestinale constituent un système nerveux entérique complexe.
D. L'activité cholinergique parasympathique augmente l'activité du muscle
lisse intestinal.
E. L'activité noradrénergique sympathique détermine un relâchement du
sphincter anal interne.
'10
PARTIE 1 : QCM
QCMri" M
Toutes les propositions suivantes concernant la salive sont inexactes, sauf
une. Laquelle ?
A. Le volume de (a sécrétion salivaire en 24 heures atteint 500 ml.
B. La salive contient une seule enzyme digestive, la ptgaline.
C. Le pH salivaire est voisin de &.
D. La concentration d'ions K + dans la salive augmente quand (a sécrétion
salivaire augmente.
On donne le nom de xérostomie à une absence ou à une diminution de la
salivation.
Toutes ces propositions suivantes concernant la sécrétion salivaire sont
exactes sauf une. Laquelle ?
A. L'atropine diminue la sécrétion salivaire.
B. La sécrétion salivaire est facilement conditionnée.
C. Les glandes sativaires concentrent l'iode.
D. La stimulation des nerfs parasympathiques bloque la sécrétion salivaire.
E. La stimulation des nerfs sympathiques détermine une vasoconstriction au
sein de la glande salivaire.
QCMn-2, : W::M,^Mi^
Toutes les propositions concernant le réflexe de déglutition sont exactes
sauf une. Laquelle ?
A. Les voies afférentes du réflexe de déglutition empruntent les nerfs
trijumeau, glossopharyngien et vagues.
B. Les influx sont intégrés dans le noyau du faisceau solitaire et dans te
noyau ambigu.
C. Les fibres efférentes se distribuent à la musculature phcirgnqée et à la
langue.
D. Au cours de la déglutition, ta respiration esl inhibée et la glotte se ferme.
E. Le nombre total de déglutitions chaque jour est égal a i ooo environ.
; | QCM'n°'22^X'X V '—
: !
T" ]
Les cellules des glandes gastriques sécrètent. qiioïKlicMiicnii'ni <iucl volume
de suc gastrique ?
A. 250 ml
B. soo ml
C. ,750 ml
D. i ooo ml
E. 2 soo ml
QCM n° 23
Toutes les propositions suivantes conccniiinl le1, l'ii/i/nu", <|,i'.iriqucs sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. On trouve une gélatinase dans l'estomac.
B. Les pepsines sont sécrétées sous la forme de précurseurs inactifs,
C. Le pepsinogène I ne se trouve pas dans les réglons gastriques sécrétant
de l'acide chlorhyrique.
Chapitre 7. Système digestif
"31
D. Le pepsinogène II se trouve dans tout l'estomac.
E. L'ulcère peptique est plus fréquent chez les sujets présentant un niveau
élevé de pepsinogène circulant.
Parmi toutes les propositions suivantes, laquelle définit le mieux l'absorption
de l'eau et des électrolytes dans te tube digestif ?
A. L'absorption de l'eau est indépendante de celte des ions sodium.
B. La majorité de l'absorption de l'eau se produit dans le jéjunum.
C. L'équilibration osmotique du chyme se produit dans l'estomac.
D. L'intestin grêle a une capacité d'absorption de l'eau identique à celle du
colon.
E. La majeure partie de l'eau et des électrotytes provient des liquides
ingérés.
:'"':QCM / h°' ; 25." ':•••'. -X X1 failli
A propos de la sécrétion gastrique d'acide chlorhydrique, toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les cellules principales sont responsables de la sécrétion gastrique
acide.
B. Quand la sécrétion gastrique acide est élevée après un repas, le pH
urinaire s'élève.
C. La sécrétion gastrique acide est stimulée par mistamine.
D. La sécrétion gastrique acide est stimulée par l'acétylcholine.
E. La sécrétion gastrique acide est stimulée par la gastrine.
Tous les facteurs suivants, sauf un, interviennent dans le contrôle de la
sécrétion gastrique :
A. Influences céphaliques.
B. Influences gastriques.
C. Influences intestinales.
D. Hyperglycémie.
E. Alcool et caféine.
Chez un sujet ayant subi une gastrectomie complète, on note l'apparition de
tous les symplômes suivants, sauf un. Lequel ?
A. Perturbation de la digestion protéique et de l'équilibre nutritionnel.
B. Hypoglycémie post-prandiale.
C. Hypotension post-prandiale.
D. Anémie grave.
E. Malaise post-prandial.
PARTIE 1 : QCM
I m :!«''• les propositions suivantes concernant la gastrine sont inexactes, sauf
IIMU I finiiHIr i'
A 1 .1 tjiislnno est une hormone polypeptidique parfaitement homogène.
\\ I ,i ii.islrinn ouvre le sphincter gastro-œsophagien.
i I ,i ri,r,lfinc bloque (a motilité gastrique.
H i .1 "i.i'.lrine stimule la sécrétion gastrique.
I i ,1 giislrine est sécrétée par les cellules pariétales de l'estomac.
; . / ; v : v : :• •;£<;•
i niiii", l<", propositions suivantes concernant le suc pancréatique sont
M » , n li".. '.iii/l une. Laquelle ?
A 1 1' vol unir- quotidien de sécrétion du suc pancréatique est égal à 1 500 ml
environ.
H 1 i> MU. piincréatique est alcalin.
i M' MU ii.iiicrédtique contient du trypsinoyène.
II i r M M lumcréatique contient de l'a-amylase.
i 1 1- MX, pancréatique contient de l'entéropeptidase.
30
", li", propositions suivantes concernant le contrôle de la sécrétion
II.1IH i-iJrttlque sont exactes à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A I ii Lholocystokinine-pâncréozymine déclenche la production d'un suc
M.iiH.i'f'i.ilique riche en enzymes.
Il I ,ii Hylcholine déclenche la sécrétion d'un suc pancréatique riche en
pn /urnes.
i I rt iccrétine déclenche la sécrétion d'un suc pancréatique pauvre en
on/urnes.
li i ,i ',<••< réline agit en activant la phopholipase C.
i l 'iiirupine bloque les effets de (a sécrétion déclenchée par
l'iu ('•tglc.hoiine.
CM n" 31
l ,i
«)i)ti|ir
A
It
i
H
l
QCMn°33 ' ;; !•::
[
QCM n 2&
QCM n" 21 '
Chapitre 7. Système digestif
'.limulalion des nerfs parasympathiques de la glande parotide produit
rr.ii lion ?
vasoconstriction.
Diminution de la consommation d'oxygène.
Diminution de la concentration d'ions HCOj~ dans la salive.
ll,ui'.6cs.
AïKimmtation du volume de la sécrétion salivaire.
I ors d'une sécrétion abondante de salive, la concentration de quel ou quels
Idir, est plus élevée dans la salive qu'à l'état normal ?
A. Nd'et ClIV U
c. naI), Ma1, Cl-, HC03L. K-
HJ
:
.. _;.',,.
Dans l'achlorhydrie, maladie caractérisée par l'absence de sécrétion acide
de l'estomac, on note l'apparition de troubles de l'absorption intestinale de
quelle substance parmi les suivantes ?
A. Sels biliaires.
B. Glucides.
C. Acides aminés.
D. Acides gras.
E. Vitamine B12.
,
.
.
f
Dans les cellules gastriques pariétales les ions hydrogène sont sécrétés à la
suite d'un échange avec quel ion ?
A. HC03-
B. ClC.
•
K*
D. na*ca* +
.
.,
A propos de là sécrétion gastrique d'acide chlerhydrique par les cellules
oxyntiques, toutes les propositions suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les ions Cl' sont sécrétés dans la lumière gastrique en échange des ions
HCOrB. Les ions Cl" sont absorbés activement à partir de la lumière de l'estomac.
C. Les ions H* sont transportés activement à travers la membrane qui borde
la lumière gastrique.
D. Les ions HCOj" sont transportés activement à travers la membrane de la
lumière gastrique.
t. Les ions HC03~ sont utilisés pour tamponner l'excès d'ions H* produit à
l'intérieur des cellules pariétales.
^
La somatostatine est une hormone gastro-intestinale. Parmi tous les effets
décrits, un seul'est exact. Lequel ?
A. Stimulation de la sécrétion d'acide par les cellules pariétales gastriques.
B. Stimulation de la sécrétion de pepsinogène par les cellules principales.
C. Inhibition de la sécrétion de gastrine par les cellules G.
D. Stimulation de la sécrétion de gastrine par les cellules G.
E. Stimulation de la sécrétion de facteur intrinsèque par les cellules
pariétales.
La sécrétion de pepsinogène est stimulée par lequel des éléments suivants ?
A. Sécrétine.
B. Cholécystokinïne.
C. Présence d'ions H+ dans l'estomac.
D. Vasointestinal polypeptide ou VIP.
E. Facteur intrinsèque.
H4
PARTIE 1 : Q C M
!;';."QCM;n*;38|^:|^|;^J|^h>;:?'-i:^
Parmi tous (es facteurs suivants, un seul stimule la sécrétion de gastrine.
Lequel ?
A. Présence d'acide dans l'antre gastrique.
B. Présence de phénylalanine dans l'estomac.
C. Sécrétine.
D. Vasointestinalpeptide ou VIP.
E. Qastric inhibitory peptide ou GIP.
|l§$cMi^ 31 ; . ' / : ^ : ' '• if Ipllf|
A propos de l'ulcère de l'estomac et du duodénum, toutes les propositions
suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'acide gastrique joue un rôle déterminant dans la production de l'ulcère.
B. La muqueuse gastrique crée une barrière protectrice contre l'acide.
C. Les drogues non stéroïdes anti-inflammatoires jouent un rôle déterminant
dans la production de l'ulcère.
D. Le bacille Helicobacter pylori joue un rôle protecteur de la muqueuse
gastrique.
E. Le syndrome de Zollinger-Ellison montre l'importance de la gastrine dans
la production des ulcères duodénaux et prépylorïques.
Le maintien d'un pH gastrique autour de 7 par l'administration régulière de
substances à effet anti-acide entraîne quelle conséquence sur le niveau de
gastrine ?
A. Absence de modification.
B. Augmentation.
C. Diminution.
D. Augmentation suivie de diminution.
E. Diminution suivie d'augmentation.
A propos de la sécrétion exocrine du pancréas, toutes les réponses
proposées sont exactes, à l'exception d'une seule. Laquelle ?
A. La cholécystokinine agit par l'intermédiaire de la GMP cyclique.
B. La section des nerfs vagues augmente la sécrétion enzymatique
pancréatique post-prandiale.
C. La sécrétine agit par l'intermédiaire de la formation d'AMP cyclique.
D. La cholécystokinine déclenche la sécrétion enzymatique pancréatique.
E. La sécrétine déclenche la sécrétion bicarbonatée pancréatique.
,;V. QCM.fr
La proenzyme inactive du suc pancréatique appelée trypsinogène est
transformée en enzyme active appelée trypsine par quel/mécanisme ?
A. Alcalinité du pH.
B. Trypsine antérieurement sécrétée.
C. Procarboxypeptidase.
D. Entéropeptidase.
E. Gastrine.
15
Chapitre 7. Système digestif
.
:
i
.
.
Chez l'homme, le suc pancréatique possède toutes (es caractéristiques
suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. Le volume de la sécrétion pancréatique peut atteindre i soo ml par jour.
B. Le suc pancréatique est alcalin.
C. Le suc pancréatique contient environ 115 mEq/litre de bicarbonates.
D. La sécrétion du suc pancréatique est principalement sous contrôle
nerveux.
E. Le suc pancréatique contient des enzymes lipolytiques.
Le suc pancréatique exerce toutes les fonctions suivantes, sauf une.
Laquelle ?
A. Elévation du pH du contenu duodénal.
B. Action protéolytique.
C. Action lipolytique.
D. Renforcement de l'activité de la trypsine.
E. Action glucidolytique.
',..' QCM n° 45 '••v:'^ : ' ! '^'',!' 11 f ! ',;;N i 3®3
Les sécrétions pancréatiques sont stimulées par tous les éléments suivants,
sauf un. Lequel ?
A. Acétylcholine.
B. CCK.
c. Sécrétine.
0. nerfs vagues.
E. Histamine.
j-J;/QCM.nv;«i6; C'. .''/':;: !' '.'•''^'^A
Le volume quotidien de la sécrétion biliaire est égal à :
A.
B.
C.
D.
E.
200 ml
300 ml
500 ml
600 ml
soo ml
Quelle hormone contrôle principalement la contraction de la vésicule
biliaire ?
A. Insuline.
B. Glucagon.
C. Sécrétine.
D. Entérogastrone.
E.CCK.
Ifl
PARTIE 1 : QCM
Chapitre 7. Système digestif
OC M n" 18
QCM n° 53
A i|iici niveau les sels biliaires sont-ils réabsorbés ?
A li'
A propos de'l'absorption intestinale des lipides, toutes Les propositions
l
Ih'imi
M
I
Vésicule biliaire.
Duodénum.
ÛCMn H1
I .1. i i i r l l e i'
Ai nie cholique.
Ai Kli- c hlurhydrique.
Ai nie lilhocholique.
Ai n le clc'.oxycholique.
Ai nie i.hénodésoxycholique.
UCMn 50
A;..'V
suivantes sont exactes, sauf une. Lequel ?
A. Les monoglycérides sont absorbés par diffusion passive.
B. Les acides gras à chaîne courte vont directement dans Le sang portai.
C. L'hydrolyse par la lipase pancréatique donne des acides gras Libres.
D. L'acidification du contenu intestinal favorise l'absorption des lipides.
E. Les acides gras à chaîne longue sont réestérifiés en triglycérides.
!
h". .M uii". lnli.iircs comprennent toutes les substances suivantes, sauf une.
A
II
i
l>
l
!..;
A quel niveau du tube digestif La vitamine B,2 est-elle absorbée ?
A.
B.
C.
D.
i.
Côlon sigmoïde.
Jéjunum.
Duodénum.
Ileum.
Caecum.
QCMn 0 55
1
Toutes les propositions suivantes concernant Les fonctions de l'intestin gre^
A propos des calculs biliaires, toutes les propositions suivantes sont exactes,
flUl une I ,i((iielle ?
A 11", phospholipides augmentent la solubilité du cholestérol.
H l «•', i.diculs biliaires se forment surtout la nuit.
( l e r.ipport cholestéroiysels biliaires doit être < l : 20.
|) le', (..ilculs de carbonate de calcium peuvent se former s'il existe un
trouble d'acidification dans la vésicule biliaire.
l l miec.lion détermine la formation des calculs biliaires.
ai '*** *» «-
à
*
B. LÏstéatorrhée traduit L'existence d'un trouble ^absorption j"t^ir«Je
C La résection de courtes portions ti'iieum entraine une h,, ,ertroph,
„ uî^Sstï
sans note, L'apparition de sy W -
E. «otSS^st fréquente au cours du syndrome de malabsorption.
1
huile , le-, propositions suivantes concernant le tube digestif sont inexactes,
•..mi une I .iquclle ?
A 1 es villosités se trouvent à tous les niveaux des intestins.
l1. 11", nliindes de Brunner se trouvent dans l'ileum.
C. Le lube digestif absorbe environ 10 litres d'eau chaque jour.
h l e plexus myentérique se trouve entre la séreuse et le muscle lisse
intestinal,
l I ,i muscularis mucosae se trouve sous la séreuse.
QCMn" 52
A propos de l'absorption intestinale des protéines, toutes les réponses
|ii'u|>"'.ees sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A l es protéines peuvent être absorbées'sans subir de modification chez le
nouveau-né.
I! l ,i perturbation de l'absorption intestinale des protéines se traduit par
une augmentation de l'élimination d'azote dans les matières fécales,
i 11", pcplides sont absorbés facilement par les cellules intestinales.
I). l c sang de la veine porte peut contenir des peptides.
E, La déficience de la fonction exocrine du pancréas ne perturbe pas
l'absorption intestinale des protéines.
••
i-
Toutes Les propositions suivantes concernant l'absorption digestive sont
exactes, à l'exception d'une seule. Laquelle ?
-t
A. Les monosaccharides sont absorbés dans le duodénum et la partie haute
du jéjunum.
B. L'absorption du glucose se fait par diffusion simple.
C. La vitamine C n'est pas absorbée par diffusion passive.
D. Les produits de la digestion lipidique sont incorporés dans des micelles
avant d'être absorbés.
E. Il existe plusieurs mécanismes différents de transport des acides aminés.
,
. . . ,.
La surface de l'intestin grêle disponible pour les phénomènes d'absorption
exprimée en mètres carrés est de l'ordre de :
A. 3
B. 12
C. 30
D. 200
E. 600
'18
1
PARTIE I : QCM
QCMn°58
'••
- --'•
'HiV "'''•' ••'•
Chapitre 8. Glandes endocrines
D. TM
•.,..-..-•
. . ; • - .
..-•.
.•
Chez un sujet agant subi une résection de la partie terminale de rileum, on
note l'apparition de toutes les perturbations suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. Tendance hémorragique.
B. Anémie mégaloblastique.
C. Stéatorrhée.
D. Anémie ferriprive.
E. cécité nocturne.
. '
QCMIV51
Laquelle parmi les hormones suivantes contrôle principalement la contraction de la vésicule^iliaire ?
A. Adrénaline.
B. Entérogastrone.
C. CCK.
D. Insuline.
E. Sécrétine.
i
QCM n° 60
Toutes les propositions suivantes concernant la fonction du côlon sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'absorption d'eau dans le côlon représente <10 % du liquide qui y pénètre.
B. La réabsorption des ions sodium est passive.
C. Le chlore est absorbé par échange actif avec les ions bicarbonates.
D. L'eau est absorbée par.diffusion passive.
E. La capacité d'absorption du côlon est utilisée en thérapeutique.
E. Thyroglobuline
.
•
QCM n 3
Sous quelle forme se trouve la thyroxine physiologiquement active ?
A. Glucuronide.
B. Liée à TBG.
C. Liée à TBPA.
. D. Liée à l'albumine.
E. Libre.
QCM n i
Toutes les propriétés suivantes concernant les hormones thyroïdiennes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Elles sont transportées par des protéines.
B. Elles sont mises en réserve dans des sites extra-cellulaires.
C. Elles interviennent sur le métabolisme de la plupart des tissus.
D. Leur activité est caractérisée par une longue latence et une longue
durée.
E. RT3 est très active.
•
QCM IV 5
La conversion de la Ihgroxlne en triiodothyronine répond à tous les critères
suivants saul un. l oquel f
A. Elle est augmentée au cours du diabète.
B. lllo (oir.lilue une ei.ipe ver, I'IIMI liv<iliui do l'hormone
C. Elle est augmentée au cours des états d'in.inilion.
D. Elle précède Ici plupart des actions des hormones thyroïdiennes.
E. Elle se produit au sein de la glande thyroïde.
Chapitre 8. Glandes endocrines
,
QCM
L'administration expérimentale d'hormone thyroïdienne à un animal entraîne
une série de modifications. Toutes les modifications décrites ci-dessous sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Augmentation de la concentration plasmatique de cholestérol.
B. Diminution des besoins en vitamines.
C. Augmentation de la consommation d'oxygène.
D. Diminution de la lipolyse.
E. Diminution de la synthèse des protéines musculaires.
Laquelle des hormones suivantes représente l'hormone thyroïdienne active
qui pénètre dans la circulation ?
A. TSH
B. RT3
C. T3
QCM n 6
L'hypothyroïdie chez l'adulte se manifeste par un ensemble de symptômes
caractéristiques, ( e s sinniiinmes snni MCI ni1, ii.nr, les propositions suivantes.
Une seule de ces propositions est Inexacte. Laquelle f
A. Troubles intellectuels.
B. Œdème.
C. Diarrhée.
D. Frilosité.
E. Troubles de la voix.
QCM n° 7
L'iode os. mis en rél.rv. dans I.» Ol.mde ll,,nm.e sous quelle forme ?
A. Diiodolgrosine ou DIT.
B. Monoiotyrosine ou MIT.
C. Thyroxine ou TM.
D. Triiodolhyronine ou T3.
E. Thyroglobuline.
101
IIII)
PARTIE 1 : QCM
QCMn 0 8
Chapitre s. Glandes endocrines
QCMtV 13
L'hyperthyroïdie est caractérisée par tous les symptômes suivants sauf un.
Lequel n'est pas un symptôme d'hyperthyroïdie ?
A. Intolérance à la chaleur.
B. Elévation du métabolisme basai.
C. Ralentissement psychique.
D. Tremblement.
E. Amaigrissement.
Le pancréas 'endocrine sécrète le polypeptide pancréatique. Toutes les
réponses suggérées à ce propos sont inexactes sauf une. Laquelle ? .
A. Le polypeptidet est sécrété par les cellules |3 des îlots pancréatiques de
B.
C.
D.
E.
Langerhans.
Sa sécrétion est inhibée par l'exercice musculaire.
Sa sécrétion est stimulée par l'hypoglycémie aiguë.
Sa sécrétion est déclenchée par la stimulation vagale et p-adrénergique.
Il contribue à libérer les enzymes pancréatiques sous l'effet du glucose.
QCMn 0 1
La capture thyroïdienne de l'iode radioactif peut être influencée par tous les
facteurs suivants, sauf un. Lequel ?
A. Apport alimentaire d'iode.
B. TSH.
C. T3.
D. Calcitonine.
E. Methimazole.
A propos de l'iode et de la glande thyroïde, toutes les propositions suivantes
sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Certains anions comme le chlorate, le nitrate et le perchlorate sont des
inhibiteurs compétitifs de la capture de l'iode.
B. Les besoins quotidiens en iode sont de l'ordre de 50 ng.
C. L'iode ingéré est absorbé directement dans le tube digestif.
D. La capture de l'iode est facilitée par un gradient électrique.
E. La capture de l'iode est un processus actif primitif.
Toutes les propositions suivantes concernant la glande thyroïde sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les dimensions de la glande thyroïde sont influencées par TSH.
B. La glande thyroïde possède une très riche innervation sympathique.
C. TSH agit sur les récepteurs de membrane des cellules folliculaires.
R. L'abondance de la substance colloïde est inversement proportionnelle à
l'activité de la glande.
E, Les hormones thyroïdiennes sont sécrét.ées sous la forme de glucuronides.
QCM nr ,2
l
l
l
l
l
l
f
l
l
l
louh". !<"•. substances suivantes peuvent être considérées comme inhibiIric ï". île la loin lion thyroïdienne, sauf une. Laquelle ?
A. Herchlorate.
H. ihiocarbamides.
C. Thiocganate.
D. lodure.
ï Ccirolène.
QCMn 0 W
Les îlots de Langerhans du pancréas possèdent toutes les caractéristiques
suivantes sauf une. Laquelle ?
A. Ils sont surtout abondants dans la tête du pancréas.
B. Us produisent de l'insuline.
C. Ils produisent du glucagon.
D. Ils contiennent, plusieurs types cellulaires distincts.
E. Us sont richement vascularisés.
.
QCM n° 15
Toutes les propriétés suivantes du glucagon sont exactes, sauf une.
Laquelle ?
A. Action hyperglycémiante.
B. Action lipolytique.
C. Stimulation de la synthèse des protéines.
D. Stimulation de la nêoglucogénèse hépatique.
E. Sécrétion par les cellules a des îlots pancréatiques.
:,;' •'.• QCM Ïyj6!^-;; •;':•• ^''- ••V- • . '^\
Toutes les propositions suivantes concernant le glucagon sont exactes sauf
une. Laquelle ?
A. Inhibition de la sécrétion d'insuline.
B. Stimulation de la glycogénolyse hépatique.
C. Stimulation de la nêoglucogénèse hépatique.
D. Stimulation de la lipolyse dans le tissu adipeux.
E. Demi-vie égale à 5 à 10 minutes.
QCMn°î7
Le diabète sucré présente une série de caractéristiques décrites dans les
propositions suivantes. Toutes ces propositions sont exactes sauf une. Laquelle ?
A. Le diabète sucré est caractérisé par une hyperglycémie avec glycosurie.
B. Chez l'animal le diabète peut être produit par pancréatectomie totale.
C. Chez l'animal le diabète peut être produit par administration d'alloxane.
D. Au cours du diabète, la sécrétion de glucagon disparaît totalement.
E. Le diabète est caractérisé par une diminution de la pénétration du
glucose dans les tissus périphériques.
102
QCM n° is,
103
Chapitre 8. Glandes endocrines
PARTIE 1 : QCM
-y. ]yj: r; v / r - : V ?
QCM ri'
«V.l-1
l.
.--
.
{
(
Toutes les hormones citées ci-dessous sont sécrétées par Les cellules des
Dans quel tissu l'insuline facilite la pénétration du glucose ?
Une seule réponse est exacte.
A. Tubule rénal,
B. Muqueuse intestinale.
C. Cerveau.
D. Cristallin.
E. Globule rouge.
îlots de Langerhans du pancréas, sauf une. Laquelle ?
A.
B.
C.
D.
E.
Insuline.
Somatostatine.
Glucagon.
•
Sécréline.
Polypeplide pancréalique.
QÇMMaq '
!!#
il
'
ï!£
Toutes les propriétés suivantes concernant la somatostatine sont exactes,
A propos des principes généraux du métabolisme du glucose, toutes les
réponses proposées sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La glycogénolyse est stimulée quand les réserves intra-cetiulaires d'ATP
sont basses.
B. La néoglucogenèse est stimulée quand la glycémie s'abaisse au-dessous
de sa valeur normale. .
C. Le glucose peut être mis en réserve sjus la forme de glycogène ou de
lipides.
€T
D. La glycogénolyse et la néoglucogenèse sont des fonctions hépatiques.
E. La néoglucogenèse consiste en la formation de glucose à partir d'acides
aminés.
sauf une. Laquelle ?
A. Elle est un télradécapeptide.
B. Elle est sécrétée dans les Ilots pancréatiques.
C. Elle est sécrétée par l'hypothalamus.
• D. Elle inhibe la sécrétion d'insuline.
E. Elle exerce des ellets prolongés.
.:
:
.
,
l
.
,
A propos du glucagon, toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf
une. Laquelle 7
A. Sécrétion par les cellules » des îlots pancréatiques.
B. Augmentation de la lipolgse dans le tissu adipeux.
C. Stimulation de ta glycogénolyse hépatique.
D. Stimulation de la glycogénolyse musculaire.
E. Stimulation de la néoglucogenôsc hépatique.
Les caractéristiques du diabète sucré décrites dans les propositions
suivantes sont toutes exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Augmentation de la lipolgse.
B. Diminution du volume urinaire.
C. Hyperglycémie.
D. Association fréquente au cours de racromégalie.
E. Diminution des récepteurs d'insuline.
fJI;QCM n°; 26 ,!:,,,:. ''
L'ablation bilatérale des surrénales produit t o u t e s les conséquences
suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. Grande f atigabitité.
B. Hyperglycémie.
C. Diminution de la résistance aux infections.
D. Elimination importante de sodium dans l'urine.
La sécrétion d'insuline est affectée par tous les facteurs suivants sauf un.
Lequel ?
A. SomatostalihêV
B. Glucagon.
E. Hyperkaliémie.
C. Glycémie.
Le niveau plasmalique du cortisol subit des voriaticns au cours du
nycthémère. Toutes les propositions sont exactes à ce sujet, sauf une. Laquelle ?
A. Le niveau plasmatique du cortisol s'élève au cours du somtneil.
B. La sécrétion du cortisol est rythmée par celle de l'ACTU.
c. Le niveau plastnatique du cortisol atteint son niveau le plus bas le matin
D. 2-déoxyglucose.
E. ions Ca*+.
La
A.
B.
C.
D.
E.
pro-insuline possède une seule des caractéristiques suivantes ; laquelle ?
La pro-insuline est un précurseur de l'insuline.
Elle représente la forme de sécrétion de l'insuline.
Elle est identique au peptide C.
Elle est plus active que l'insuline.
L'insuline peut être convertie en pro-insuline par les kallicréïnes
tissulaires.
au réveil.
D. Le niveau plasmatique du cortisol atteint son niveau le plus bas 12 heures
environ après le réveil.
E. L'horloge biologique responsable du rythme diurne de sécrétion de
l'ACTH est localisée dans les noyaux supra-chiasmatiques de l'hypothalamus.
ïi.Ê
PARTIE i : QCM
101
QCMrT 28
Chez un malade présentant une tumeur ou un hyperaldostéronisme primaire
dO à une hyperplasie bilatérale des surrénales ou à une tumeur surrénalienne,
on note l'apparition d'une seule parmi les modifications suivantes. Laquelle ?
A. Tétanie.
B. Hyperkaliémie.
C. Alcalose.
D. Hypotension.
E. Œdèmes.
n° 21 . • • ; • ; \ , -.; ; ! , : \::v
L'administration d'aldostérone à doses physiologiques chez l'animal entraîne
quels effets sur les trois paramètres suivants : Pression artérielle, poids corporel et potassium plasmatique ?
—
Pression artérielle
Poids corporel
Potassium piasmatique
A
Augmentée
Diminué
Augmenté
B
Augmentée
Diminué
Diminué
C
Augmentée
Augmenté
Diminué
D
Diminuée
Diminué
Augmenté
E
Diminuée
Diminué
Diminué
QÇMh° 30
A propos des hormones surrénaliennes, toutes les propositions suivantes
sont exactes, sauf une. Laquelle ? .
A. Les cellules de la zona gtomerulosa sécrètent l'aldostérone.
B. Les cellules de la zona fasciculata sécrètent le cortisol.
C. Les cellules de la zona reticularis sécrètent l'épinéphrine.
D. Les principaux stéro'ides sexuels produits par la surrénale sont la
dénydroépiandrostérone et l'androstènedione.
E. La zona glomerulosa occupe environ 10 l du cortex surrénal.
Toutes les propositions suivantes concernant l'aldostérone sont exactes sauf
une. Laquelle ?
A. L'aldostérone est une hormone indispensable à la vie.
B. L'absence d'aldostérone produit une fuite du potassium.
C. L'aldostérone stimule la réabsorption du sodium.
I). L'absence d'aldostérone se traduit par une diminution du volume liquidien
extra-cellulaire.
E. L'aldostérone est un minéralocorticoïde.
C. L'angiotensine 11 stimule la libération d'aldostérone.
D. L'aldostérpne favorise l'élimination du sodium dans le tutaule rénal.
E. La rénine est inhibée par l'AHP.
QCMn° 33
/
i
Toutes les propositions suivantes concernant l'augmentation de production
d'aldostérone sont inexactes sauf une. Laquelle ?
A. Cette augmentation entraîne une hyperkaliémie.
B. Cette augmentation entraîne une fuite du sodium dans les urines.
C. L'hypotension est fréquente.
D. Le volume plasmatique est diminué.
E. Le syndrome de Conn, lié à une augmentation d'activité des cellules de la
zona glomerutosa, entraîne une surproduction d'aldostérone.
Toutes les propositions suivantes concernant le cortisol sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. Le cortisol est indispensable à la vie.
B. Le cortisol est sécrété dans la zona fasciculata du cortex surrénal.
C. Le taux de sécrétion du cortisol est environ 200 fois plus important que
celui de l'aldostérone.
D. Le cortisol est un glucorticoïde.
E. Le cortisol est le seul glucocorticoïde produit par le cortex surrénal.
QCMn° 35>:;:l.> ;:/:'r v^r;Y:|Il
A propos du rôle du cortisol dans l'organisme, toutes les propositions
suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le cortisol facilite la conversion des protéines en glycogène.
B. Le cortisol stimule l'appétit.
C. Le cortisol entraîne l'apparition d'un état dépressif avec tristesse.
D. Le cortisol bloque la réponse immunitaire normale à l'infection.
E. Chez le fœtus, le cortisol joue un rôle déterminant dans la stimulation de
la production du surfactant pulmonaire.
QCMlV 36 "
. ' '.' 'vC^;!
A propos des stéroïdes sexuels, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les stéroïdes sexuels sont produits par les cellules de la zona reticularis
du cortex surrénal.
B. Chez l'adulte les cellules de là zona glomerulosa migrent continuellement
à travers la zona fasciculata vers la zona reticularis.
C. Les cellules de la zona reticutaris sont bien différenciées dès la
naissance.
Les principaux stéroïdes sexuels produits par les cellules de la zona
reticularis sont la dehydroépiandrostérone et l'androstènedione.
E. Les hormones estrogènes sécrétées par le cortex surrénal sont produites
en quantités insignifiantes chez la femme avant la ménopause.
D.
A iiropos du contrôle de la sécrétion d'aldostérone, toutes les propositions
•.iiiv, mie 1 , '.ont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. l.a rénine transforme l'angiotensinogène en angiotensine I.
Il l 'iinqiotensine 1 est transformée en angiotensine II par l'enzyme de
conversion.
105
Chapitre 8. Glandes endocrines
1(16
PARTIE l: QCM
\
A propos de la surproduction de cortisol, toutes les propositions suivantes
sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La surproduction de cortisol s'accompagne de malaises hypoglycémiques.
B. Le syndrome de Cushing est lié à une surproduction de cortisol.
C. Ce syndrome est caractérisé par une redistribution des graisses
corporelles.
D. Ce syndrome peut résulter d'une tumeur surrénalienne ou hypophysaire.
E. Les malades soumis à une thérapeutique de longue durée par les corticostéroïdes présentent souvent un tableau clinique identique.
A propos de la production excessive d'androgènes surrénaliens, toutes les
propositions suivantes sont exactes sauf une. Laquelle ?
A. Disparition de la pilosité.
B. Virilisation chez la femme.
C. Calvitie frontale.
D. Diminution du volume testiculaiiîe/chez l'homme.
E. Puberté précoce chez l'enfant de sexe masculin.
QCNÏ n''31 S •'' : ".: ; --- : -ï 1
A propos du cortisol, toutes les propositions suivantes sont inexactes, sauf
une. Laquelle ?
A. Seul glucocorticoïde sécrété en quantité notable chez l'homme.
B. Contribue à la minéralisation osseuse.
C. Diminue les réserves hépatiques de glycogène.
D. Agit au niveau cellulaire par stimulation ou inhibition enzymatique
directe.
E. Stimule l'utilisation du glucose par les cellules musculaires.
IfSCM n° .tàJ'Z 11 £ •-> Mil
Toutes les propositions suivantes concernant les effets du cortisol sont
exactes sauf une. Laquelle ?
A. Les effets anti-inflammatoires et anti-immunitaires se manifestent seule" ment pour des doses élevées.
B. Le cortisol renforce les effets des aminés et du glucagon.
C. Le cortisol diminue le taux des éosinophiles circulants.
D. Le cortisol inhibe la croissance des fibroblastes.
E. Le cortisol est sécrété à un niveau constant tout au cours de la journée.
Toutes les propositions suivantes concernant la médullo-surrénale sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. La médullo-surrénale contient des cellules chromaffines qui sécrètent
surtout de la noradrénaline.
B. La médullo-surrénale est bien développée dès la naissance.
C. La médullo-surrénale est originaire de la crête neurale.
107
Chapitre 8. Glandes endocrines
D. Le médiateur sécrété par les. fibres nerveuses splanchniques qui innervent la médullo-surrénale est l'adréna[ine.
E. La médullo-surénale produit de la noradrénaline à partir de l'adrénaline.
A propos des fonctions de la glande médullo-surrénale, toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La sécrétion de (a médullo-surrénale est déclenchée par les fibres
sympathiques terminales post-ganglionnaires.
B. La glande médullo-surrénale sécrète environ 80 % d'adrénaline et 20 ï de
noradrénaline.
C. L'acétylcholine dépolarise lei cellules chromaffines.
D. Les catécholamines sont mises en réserve sous la forme de granules dans
les cellules chromaffines.
E. Les chromogranines ont des protéines associées aux catécholamines.
A propos des sécrétions de la médullo-surrénale toutes les réponses
proposées sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'adrénaline favorise l'accumulation de glycogène dans Le tissu hépatique.
B. L'activité du système sympathique inhibe la sécrétion des catécholamines.
C. L'adrénaline exerce un effet vasodilatateur sur les vaisseaux au niveau
des muscles squelettiques.
D. La sécrétion taasale de noradrénaline entraîne des effets hémodynamiques et métaboliques.
E. L'hypoglycémie bloque la sécrétion des catécholamines par la glande
médullo-surrénale.
Toutes les propositions suivantes concernant les caractéristiques des
phéochromocytomes sont exactes, sauf une ; laquelle ?
A. Hypertension artérietle.
B. Augmentation de l'excrétion urinaire d'acide vanillylmanclélique.
C. Diminution de la concentration plasmatique des acides gras libres.
D. Diminution de la libération d'insuline.
E. Glycogénolyse.
;if QCMrvis :
£ImùKiUd v>.,; :•:, • i j 1 r '.•.!.' ".(/..'. ,^--.: .
- ,.
-•
liiiXili 3 :
.
•
.
..
..
Toutes les propositions suivantes concernant l'adrénaline et la noradrénaline
sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Ce sont des acides aminés.
B. Ce sont des polypeptides.
C. Ces substances stimulent la sécrétion d'ACTH.
D. Elles ont une demi-vie égale à 2 heures environ dans le plasma.
E. Elles activent les récepteurs a- et (3-adrénergiques.
ros
PARTIE 1 : QCM
QCMlVfô
', I ff'.-; f\^\ H|i| |
La sécrétion de la glande médullo-surrénale est augmentée dans toutes les
circonstances suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. Phéochromocgtome.
B. Situations d'urgence.
C. Exercice musculaire.
D. Hypoglycémie.
E. Diabète.
QCMn°f7
. ::;:;
;
;
;
A propos des catécholarnines plasmatiques, toutes les propositions suivantes
sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les catécholarnines plasmatiques sont actives sous leur forme conjuguée.
B. La concentration plasmatïque de noradrénaline libre peut doubler quand
le sujet passe de la position allongée à la position debout.
C. La concentration plasmatique normale de noradrénaline libre est de
l'ordre de 300 pg/ml chez le sujet allongé.
D. Dans le plasma 70 % de la noradrénaline et de l'adrénaline se trouvent
sous la forme conjuguée.
E. Les catécholarnines ont une demi-vie égaie à 2 minutes.
Toutes les propositions suivantes concernant les catécholamines sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'oxydation de l'adrénaline et de la noradrénaline est catalysée par
l'enzyme MAO.
B. La méthylation de l'adrénaline et de la noradrénaline est catalysée par
l'enzyme COMT.
C. L'enzyme PfiMT est inhibée par les glucocorticoïdes.
D. La formation d'adrénaline à partir de la noradrénaline est catalysée par
l'enzyme PDMT.
E. L'acide vanillylmandélique est un métabolite des catécholamines excrété
par voie urinaire.
101
Chapitre 8. Glandes endocrines
QCM IV 50
''•'•'
-
.
'
.
.
-
-
.....
, .
-
• '-• - . . s - -
A propos de l'hypersécrétion des catécholamines, toutes les réponses
suivantes sont exactes, à l'exception d'une. Laquelle ?
A. L'hypersécrétion des catécholamines est le propre des tumeurs des
cellules chromaffines.
B. On note souvent une hypersécrétion de catécholamines au cours de la
tuberculose.
C. Le test adrénolytique est utilisé pour confirmer le diagnostic de phéochromocytome.
D. Les sujets atteints de phéochromocytome présentent une hypertension
artérielle permanente ou paroxystique.
E. Les céphalées violentes et la transpiration profuse sont des signes
classiques au cours de révolution des phéochromocytomes.
QCMn°51
La régulation du métabolisme du calcium est placée sous le contrôle de
toutes les hormones suivantes sauf une. Laquelle ?
A. Calcitonine.
B. 1,25-Dihydroxycholécalciférol.
C. Hormone parathyroïdienne.
D. Glucocorticoïdes.
E. Glucagon.
VQCMn'-sz :>::;£•;£..
La parathyroïdectomie s'accompagne de tous les signes suivants sauf un.
Lequel ?
A. Hypocalcémie.
B. Hypophosphatémie.
C. Hyperexcitabilité neuro-musculaire.
D. Signe de Chvostek.
E. Signe de Trousseau.
|| QCM n° 53
";,;,;;•• ;:; ï-^'f ||11
A propos des glandes parathyroïdes, toutes les propositions suivantes sont Toutes les propositions suivantes concernant la glande médullo-surrénale
sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La médullo-surrénale est composée de cellules chromaffines.
B. La médullo-surrénale est innervée par des terminaisons nerveuses
adrénergiques.
C. A la suite d'un stress, la médullo-surrénale sécrète de l'adrénaline et de
la noradrénaline.
D. Le phéochromocytome est une tumeur de la médullo-surrénale.
E. L'adrénaline et la noradrénaline sécrétées par la médullo-surrénale sont
rapidement inactivées.
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les glandes parathyroïdes sont au nombre de t.
B. L'hormone parathyroïdienne est sécrétée par les cellules oxyphiles.
C. Les glandes parathyroïdes contiennent deux types de cellules, les
cellules principales et les cellules oxyphiles.
D. Les cellules principales sont abondantes et possèdent un cytoplasme
clair.
E.' Les cellules oxyphiles sont moins abondantes et plus volumineuses.
L'excès d'hormone parathyroïdienne peut déterminer l'apparition de tous les
signes
A.
B.
C.
suivants, sauf un. Lequel ?
Hyperphosphatémie.
Hypercalcémie.
Déminéralisation osseuse.
110
PARTIE I: QCM
•
D. Hypercalciurie.
E. Formation de calculs.
Toutes les propositions suivantes concernant l'hormone parathyroïdienne
humaine ou PTH sont exactes, à l'exception d'une. Laquelle ?
A. Cette hormone est un polypeptide linéaire.
B. Elle est synthétisée à partir de la prépro-PTH.
c. La demi-vie de PTH est très longue.
D. PTH est métabolisée dans le foie.
E. Le poids moléculaire de l'hormone parathyroïdienne humaine est égal à
q 500.
' v : ' : '.'' ^i-/'"^ ; -;
Toutes les propositions suivantes concernant la calcitonine sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. La calcitonine est sécrétée par les cellules parafolliculaires.
B. La calcitonine humaine a un poids moléculaire égal à 3 500.
C. La katacalcine est une hormone à effet hypocalcémiant.
D. La calcitonine de saumon est plys/active chez l'homme que la calcitonine
humaine.
E. La préprocalcitonine est la source de calcitonine et de katacalcine.
A propos de la régulation de la sécrétion de l'hormone parathyroïdienne,
toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La diminution de la concentration plasmatique d'ions Mg++ stimule la
sécrétion parathyroïdienne.
B. L'élévation du niveau plasmatique d'ions Ca + * augmente la sécrétion
d'hormone parathyroïdienne.
C. Le 1,25-dihydrocholécalciférol agit directement sur les glandes
parathyroïdes.
D. L'AMP cyclique augmente la sécrétion d'hormone parathyroïdienne.
E. L'hyperparathyroïdie secondaire se rencontre au cours des maladies
rénales chroniques.
:
QCMn°58 : ^f •'•;:'"
,.
••
•
•
L'hormone parathyroïdienne
QCMn°55
l'i/QCM n° 56. '.
Chapitre S. Glandes endocrines
. " '. ', • .'
:
Toutes les réponses suivantes concernant l'hormone parathyroïdienne sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'excès d'hormone parathyroïdienne détermine l'apparition d'une hypercalcémie.
B. L'excès d'hormone parathyroïdienne aboutit à une augmentation de la
minéralisation oseuse.
C. L'hormone parathyroïdienne stimule l'activité des ostéoclastes.
D. L'hormone parathyroïdienne diminue l'excrétion du calcium.
E. L'hormone parathyroïdienne augmente indirectement l'absorption intestinale du calcium.
peut entraîner
laquelle des conditions
suivantes ?
A. Construction osseuse.
B. Alcalose.
C. Hypercalciurie.
D. Diminution du pool calcique de l'os.
E. Hyperphosphaturie.
.
A propos de l'hypersécrétion d'hormone parathyroïdienne ou hyperparathyroïdie, toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'hypersécrétion d'hormone parathyroïdienne peut se rencontrer au
cours de certaines tumeurs pulmonaires.
B. L'ostéite fibro kystique est une manifestation de l'hyperparathyroïdie.
C. L'excès de sécrétion d'hormone prathyroïdienne s'accompagne d'une
hypercalcémie.
D. Les calculs rénaux sont une complication fréquente de l'hyperparàthyroïdie.
E. L'hypocalciurie est fréquente au cours de t'hyperparathyroïdie.
[;•;•: QCM n^ 01 . JBHBHffii
Toutes les propositions suivantes concernant l'hormone de croissance
humaine ou non (Human (jrowth Hormone) sont exactes sauf une. Laquelle ?
A. Sa libération est stimulée par la somatostatine.
B. Elle augmente la synthèse des protéines.
C. Elle augmente la mobilisation des lipides.
D. Elle diminue l'utilisation des glucides.
E. Elle augmente l'utilisation des lipides comme source d'énergie.
..
"" *
,.
, .
.i
,•
. - .
-,,
Toutes les propositions suivantes concernant l'hormone de croissance sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La sécrétion de l'hormone de croissance est inhibée par la somatostatine.
B. La sécrétion de l'hormone de croissance est augmentée par l'exercice
musculaire
c. L'hormone de croissance est sécrétée par les cellules basophiles de
D.
E.
l'anté-hypophyse.
La sécrétion de l'hormone de croissance est augmentée par les états
d'agression.
La sécrétion de l'hormone de croissance est favorisée par l'hormone
hypothalamique de libération de l'hormone de croissance.
Toutes les propositions suivantes concernant l'acromégalie sont exactes sauf
une. Laquelle ?
A. Augmentation des dimensions des mains et des pieds.
B. Prognathisme.
C. Association à une tumeur des cellules gonadotropes de L'anté-hypophyse.
112
PARTIE 1 : QCM
D. Hypersécrétion d'hormone de croissance.
E. L'équivalent de l'acromégalie chez l'enfant est le gigantisme.
ï;i:fQCMi;n°;&'l ;;',: V Y
: I |J
A propos de la régulation de la sécrétion de l'hormone de croissance, toutes
les propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La sécrétion de l'hormone de croissance est plus élevée au cours du
sommeil.
B. Les sléroïdes augmentent le niveau plasmatique de l'hormone de
croissance.
C. La somatostatine stimule la production de l'hormone de croissance.
D. La régulation de la sécrétion de l'hormone de croissance est perturbée
au cours des étals de fatigue.
E L'effet du cortisol sur la sécrétion de l'hormone de croissance est atténué
au cours d'états dépressifs.
;', ' QCM n 65 ; ' ; Y;â'!.V • '
La sécrétion de l'hormone.1 de croissance est stimulée par tous les éléments
suivants, sauf un. Lequel ?
A. GHRF (Qrowth Hormone Releasing Hormone) ou hormone de libération de
l'hormone de croissance.
B. Hypoglycémie.
C. Acides gras libres.
D. Thyroxine.
E. L-Arginine.
4
ij j QCM;ir>6 , ; ' ; ' ; | v:} ';: • |:.;;..; i;;-A propos des somatomédines, toutes les propositions suivantes sont exactes,
•uiul une. Laquelle ?
A. L'hormone de croissance agit sur la croissance par l'intermédiaire des
somatomédines.
H. I es sornatornédihes sont des polypeptides.
C. Les somatomédines sont au nombre de deux chez l'homme ; ce sont IGF-l
cl IGF II.
D I os déficits en protéines et en glucocorticoïdes inhibent la sécrétion des
somatomédines.
E, La sécrétion des somatomédines est augmentée dans le diabète non
traité.
QtMn 67 !l'|p'V!| H^f-l
lotili". U"> hormones suivantes sont sécrétées par Tante-hypophyse, à
l'rxu'iilicin (ti)i>c soûle. Laquelle ?
A Hormone de croissance.
li (K.ulodrip.
( ACTH.
n rsH.
I
l'rol.iclinc.
Chapitre S. Glandes endocrines
113
QCMn°68
Parmi les cinq propositions suivantes concernant les hormones anté-hypophysaires, une seule est exacte. Laquelle ?
A. L'ACTH est une glycoprotéine.
B. TSH est un polypeptide.
C. LH et FSH sont des polypeptides.
D. La prolactine est une glycoprotéine.
E. TSH, FSH et LH sont des glycoprotéines.
QCM n° 61
y} . -'-Y'.' ; V :; *v : ': • j
Toutes les propositions suivantes concernant la TSH (thyroicl-stimulating
hormone) ou hormone thyréostimulante sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. TSH augmente la protéolyse de la thyroglobuline dans les follicules.
B. TSH augmente l'activité de la pompe à iodure.
C. La somatostatine stimule la sécrétion de TSH.
D. TSH augmente le volume des cellules thyroïdiennes.
E. TRH stimule la sécrétion de TSH.
•
QCMn°70
Toutes les propositions suivantes concernant TRH sont exactes, sauf une.
Laquelle ?
A. Cette hormone est un tripeptide.
B. Elle stimule la sécrétion de prolactine par l'anté-hypophyse.
C. Elle stimule la sécrétion de TSH par l'anté-hypophyse.
D. Cette hormone hypothalamique se trouve aussi dans les îlots pancréatiques.
E. L'excès d'hormone thyroïdienne circulante renforce les effets de cette
hormone sur l'anté-hypophyse.
Toutes les propositions suivantes concernant l'hormone thyréostimulante ou
TSH (thyroid-stimulating hormone) sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. TSH est une hormone glycoprotéique constituée de deux sous-unités a et
P.
B. TSH contrôle la fonction de la glande thyroïde.
C. TSH assure le maintien et l'intégrité de la glande thyroïde.
D. La production des hormones thyroïdiennes par les cellules des follicules
thyroïdiens est indépendante du niveau plasmatique des hormones
thyroïdiennes.
E. Les estrogènes augmentent ta sensibilité à TRH (thyrotrop'm-releasing
hormone) des cellules anté-hypophys*aires qui sécrètent TSH.
QCM n° 72 : '-^M^MÂ^M
Chez un animal hypophysectomisé, l'injection de TSH produit en quelques
minutes au niveau de la glande thyroïde l'apparition de tous les phénomènes
suivants, sauf un. Lequel ?
A. Augmentation de la capture de l'iode.
B. Sécrétion de thyroglobuline dans la substance colloïde.
C. Synthèse de T3, T4 et des iodotyrosines.
PARTIE I : QCM
D. Diminution du débit sanguin thyroïdien.
E. Endocytose de (a colloïde.
A propos de la sécrétion d'ACTH (aclrenocorticotropic hormone), ou corticotropine, toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Elle est soumise à un rythme circardien.
B. Elle est inhibée par l'aldostérone.
C. Elle est augmentée au cours des périodes de stress.
D. Elle est inhibée par les glucocorticoïdes.
E. Elle est stimulée par CRH (corticotropin-releasing hormone).
^ QCM>n° n
' IW:^fllllfl
Toutes tes propositions suivantes concernant l ACTH sont exactes, sauf une.
Laquelle ?
A. L'ACTH est un polypeptide à chaîne unique.
B. La pro-opiomélanocortine (POMC) est un produit du catabolisme de l'ACTH.
C. La demi-vie de l'ACTH dans la circulation est de l'ordre de 10 minutes chez
l'homme.
D. La molécule d'ACTH contient 31 acides'aminés.
E. Le noyau actif de la molécule esPconstitué par les 23 premiers acides
aminés de la chaîne.
r . w ... r
La pro-opiomélanocortine est une grosse molécule qui sert de précurseur à
toutes les molécules suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. ACTH.
B. (3-lipotropine.
C. CLIP.
D. LH.
E. |3-endorphine. .
L'insuffisance hypophysaire ou hypopituitarisme est caractérisée par tous les
signes suivants, sauf un. Lequel ?
A. Pâleur.
B. Sensibilité au froid.
C. Abaissement du métabolisme basai.
D. insuffisance génitale.
E. Accentuation de la pilosité.
Toutes les propositions suivantes concernant l'ACTH sont exactes, sauf une.
Laquelle ?
A. L'ACTH est le plus petit peptide hormonal sécrété par l'anté-hypophgse.
B. L'ACTH possède une activité MSH (melanocyte-stimulating hormone).
C. L'hypersécrétion d'ACTH produit un syndrome de cushing.
Chapitre s. Glandes endocrines
115
D. Chez un sujet normal, on note l'apparition d'une poussée sécrétoire
d'ACTH vers 8 heures du soir.
E. Tous les états de stress s'accompagnent d'une élévation du niveau
plasmatique d'ACTH.
QCMlV 7»
A propos de la prolactine, toutes les propositions suivantes sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Le niveau plasmatique de la prolactine s'abaisse au cours du sommeil.
B. Au cours de la grossesse, le niveau plasmatique de la prolactine s'abaisse
juste avant l'accouchement.
C. La grossesse est un stimulus puissant de la sécrétion de prolactine.
D. Les substances opiacées produisent une augmentation de la sécrétion de
prolactine.
E. Les tumeurs hypophysaires produisent très rarement un excès de
prolactine.
i': ' ;• QCM n°'7q';;vt '^K ?••!/'• l'iMflil
A propos de la prolactine, toutes les propositions suivantes sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
A. La prolactine est synthétisée par les mêmes cellules anté-hypophysaires
que celles qui synthétisent l'hormone de croissance.
B. L'exercice musculaire inhibe la sécrétion de prolactine.
C. L'hyperprolactinémie est traitée par l'administration de 5-hgdroxytryptamine.
D. Les niveaux plasmatiques de prolactine sont plus élevés chez l'homme
que chez la femme.
E. PIH bloque la sécrétion de prolactine.
y| : -;QÇMn°80-,,- x -vK:: •;;••••.. : i : : J;
A propos des hormones glycoprotéiques de l'anté-hypophyse, toutes les
réponses proposées sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Il existe quatre hormones glycoprotéiques anté-hypophysaires.
B. LH, FSH et TSH sont synthétisées dans les mêmes cellules anté-hgpophysaires.
C. La synthèse de TSH est stimulée par la dopamine.
D. LH stimule la synthèse de la testostérone.
E. L'abaissement de la température ambiante constitue un stimulant de la
libération de TSH.
QCMn°81
L'excès d'hormone de croissance détermine l'apparition de tous les phénomènes suivants, sauf un. Lequel ?
A. Diminution de l'excrétion d'hydroxyproline.
B. Gigantisme.
C. Acromégalie.
D. Effet diabétogène.
E. Effet cétogène.
PARTIE 1 : QCM
116
Chapitre 8.' Glandes endocrines
117
QCM.n°S7
Toutes les propositions suivantes concernant les IGFs sont exactes, sauf une.
Laquelle ?
A. Les IGFs sont aussi appelées somatomédines.
B. Les IGFs sont des hormones peptidiques dont le poids moléculaire est
voisin de 7 coo.
C. Les IGFs sont synthétisés par la rate.
I). Les IGFs agissent comme intermédiaires de l'hormone de croissance.
E. Les IGFs i et 2 stimulent l'expansion des chondrocyes et la maturation des
ostéoblastes.
.
Une seule des hormones hypophysaires suivantes est un peptide opioïde.
Laquelle ?
A. ACTH
B. GH
C. [1-Endorphine
D. FSH
E. LH
A propos de i'ocytocine, toutes les propositions suivantes sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Les effets de I'ocytocine sont inhibés par la progestérone.
B. La sécrétion d'ocytocine est stimulée par l'augmentation de volume de
l'utérus.
C. L'ocytocine favorise le développement mammaire.
. -V
D. i'ocytocine est sécrétée par les cellules du lobe antérieur de
l'hypophyse.
E. La neurophysine type I est unie à I'ocytocine.
'-QÇM n°88' i ; •
. - ; ff ffg
Toutes les propositions suivantes concernant l'arginine vasopressine (AVP)
ou encore hormone anti-diurétique (ADH) sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'AVP a un effet antagoniste sur I'ocytocine.
B. Le stress stimule la sécrétion d'AVP.
C. L'AVP agit sur le rein par l'intermédiaire de récepteurs intra-cellulaires.
D. L'hypovolémie est un stimulus faible de la sécrétion d'AVP.
E. L'AVP inhibe la sécrétion d'ACTH.
.
Quelles conséquences entraînent l'hypersécrétion d'hormone antidiurétique
Chez l'homme, la sécrétion d'hormone de croissance est stimulée par tous les
facteurs suivants, sauf un. Lequel ?
A. Glucagon.
B. Stress.
C. Acides gras libres.
0. Sommeil.
t. L-DOPA.
ou ADH ?
A. Polydipsie.
B.
C.
D.
E.
Polyurie.
Hyperkaliémie.
Augmentation de l'hématocrite.
Augmentation du volume liquidien extra-cellulaire.
.
A propos des sécrétions hypophysaires, toutes Les propositions'suivantes
sont exactes, sauf une ; Laquelle ?
A. Le lobe antérieur de l'hypophyse sécrète GH.
B. POMC est sécrétée par les cellules du lobe intermédiaire et par les
cellules corticotropes du lobe antérieur de l'hypophyse.
C. La concentration plasmatique d'lGF-i est élevée au cours de l'acromégatie.
D. Chez les Pygmées d'Afrique, le niveau plasmatique de GH est normal.
E. La poussée de croissance chez les adolescents des deux sexes est
indépendante de IGF-i.
|;.,QCMn°Sp
:
'•;. • j:^
A propos des normones sécrétées par les cellules du lobe intermédiaire de
l'hypophyse, toutes les réponses proposées sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La pro-opiomélanocortine (POMC) est sécrétée par les cellules du lobe
intermédaire de l'hypophyse.
B. Les MSHs agissent chez les vertébrés inférieurs.
C. La fonction physiologique des MSHs chez l'homme et inconnue.
D. Chez les mammifères, il existe des mélanophores dans la peau.
E. On connaît trois types de MSHs.
A propos de l'arginine vasopressine (AVP) ou hormone antidiurétique (ADH),
toutes les propositions suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Une perte brusque de 50 ml de sang déclenche une sécrétion d'AVP.
B. AVP inhibe la libération de TSH.
C. AVP est un hexapêptide.
D. A dose physiologique, AVP exerce un effet tonique vaso-constricteur.
E. La stimulation des barorécepteurs de la crosse aortique et des sinus
carotidiens déclenche la libération d'AVP.
118
PARTIE 1 : OCM
111
Chapitre q. Reproduction
QCM n° s
> Chapitre 9. Reproduction ^
Première partie : Reproduction chez l'homme
' ; • ; i'y^im
A propos de la testostérone, toutes les propositions suivantes sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. La testostérone est le principal androgène testiculaire.
B. La testostérone est sécrétée par les cellules de Leydig du testicule.
C. La sécrétion quotidienne de cholestérol et de l'ordre de t à 12 mg/jour.
D. La testostérone est un C M stéroïde.
l. La testostérone est synthétisée à partir de la dihgdrotestostérone.
QCMn°
A propos de la spermatogenèse, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La cellule germinale primitive est la spermatogonie.
B. La division méiotique se produit sur les spermatocytes.
C. Les spermatides contiennent le nombre haploïde de chromosomes.
D. La substance appelée MIS est sécrétée par les cellules de Leydig.
E. Les cellules de Sertoli sécrètent l'inhibine.
QCM n: : . ' 6
: •
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:,;•':.
'
'
A propos du transport et du métabolisme de la testostérone, toutes propositions suivantes sont exactes, sauf une. taquetle ?
A. La majeure partie de la testostérone plasmatique est liée aux protéines.
B. La majeure partie de la testostérone est transformée en 17-cétostéroïdes.
C. Les 17-cétostéroïdes urinaires sont pratiquement tous d'origine testiculaire.
D. Une faible partie de la testostérone est transformée en estrogènes.
E. Les 17-cétostéroïdes ont une faible activité androgénique.
A propos de la composition du liquide contenu dans les tubules séminifères
toutes les propositions suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A.. Ce liquide est riche en protéines.
B. Ce liquide est riche en glucose.
C. Ce liquide est pauvre en ïon K+.
j~~\
D. Ce liquide est pauvre en estrogènes°et riche en androgènes.
E. Ce liquide est très différent du plasma sanguin. •
Dans le sexe masculin, à la puberté, la sécrétion de testostérone est à
l'origine de toutes les manifestations suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. Modifications de la voix.
B. Augmentation de volume des organes génitaux externes.
C. croissance de la pilosité.
D. Augmentation de la sécrétion sébacée.
E. Disparition du fructose dans le liquide séminal.
A propos des effets de la température sur la spermatogenèse, toutes les
propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La capacitation ne se produit pas si la température du milieu où se trouve
le spermatozoïde est supérieure à 32° C.
B. A l'état physiologique, les testicules sont maintenus à une température
égale à 32° C environ.
C. La rétention des testicules à l'intérieur de la cavité abdominale peut
aboutir à la stérilité.
D. Un bain chaud quotidien peut diminuer le nombre des spermatozoïdes
dans le liquide séminal.
E. La spermatogenèse nécessite une température basse.
QCM n° 8
A propos du mode d'action de la testostérone, toutes les propositions
suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La testostérone s'unit à un récepteur intra-cellulaire.
B. La DHT s'unit au même récepteur intra-cellulaire que La testostérone.
C. Le complexe testostérone-récepteur est plus stable que le complexe
DHT-récepteur.
D. Le complexe récepleur-testostérone est responsable de la formation des
organes génitaux internes.
E. Le complexe récepteur-DHT est responsable de la formation des organes
génitaux externes.
A propos du liquide séminal, toutes les propositions suivantes sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Le volume du liquide séminal produit par une éjaculation est de l'ordre
de 3 ml.
B. H existe environ 100 millions de spermatozoïdes par millilitre de liquide
séminal.
C. Les spermatozoïdes se déplacent à la vitesse moyenne de 3 mm/min.
D. Les prostaglandines sont sécrétées par la prostate.
E. Le liquide séminal est un mélange de différentes sécrétions.
QCM IV q
A propos du contrôle de la fonction testicutaire, toutes les propositions
suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. FSH contrôle les cellules de Sertoli.
B. LH contrôle les cellules de Leydig.
C. L'hypothalamus contrôle la fonction testiculaire.
D. L'inhibine inhibe LH.
E. La testostérone inhibe la sécrétion de LU.
.
r,zo
PARTIE 1 :QCM
L'eunuchoïdisme est caractérisé par toutes les particularités suivantes, sauf
une. Laquelle ?
A, cette maladie est due à un déficit testiculaire apparu avant la puberté.
H. ! r développement statural est supérieur à la moyenne.
C. La pilosité est rare et de type féminin.
I). Le timbre de la voix est aigu.
I . Il existe un déficit congénital de 5a-réductase.
A propos des hormones sexuelles mâles, toutes les propositions suivantes
sonl inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. La castration après la puberté diminue la libido.
B, Les cellules de Leydig sont plus sensibles à la chaleur que les cellules de
Sertoli.
c. Le cholestérol est un précurseur de la testostérone.
D. La dihydrotestostérone est une forme inactive de la testostérone.
L. la majeure partie de la testostérone circule à l'état libre dans le plasma.
A propos du sperme et des spermatozoïdes, toutes les propositions
suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le sperme normal est acide.
B. Les spermatozoïdes sont au nombre de 10 millions environ par ml de
sperme.
C. Les spermatozoïdes sont rapidement tués par l'augmentation de la
température ambiante.
l). Le liquide prostatique constitue 2 7. du volume du sperme émis lors d'une
éjaculation.
E. Le vieillissement des spermatozoïdes est un facteur important d'erreurs
chromosomiques. -
A propos de la physiologie testiculaire, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le liquide séminal est produit par les cellules de Sertoli.
B. L'inhibine est produite par les cellules de Sertoli.
C. Une sperrnatogonie donne naissance en moyenne à 512 spermatides.
D. La durée totale de la sperrnatogenèse est égale à un mois environ.
E. Les cellules de Sertoli sécrètent une protéine, l'ABP.
A propos de la reproduction chez l'homme, toutes les propositions suivantes
sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. 20 % du sperme viennent des vésicules séminales.
B. Le varicocèle constitue une cause de stérilité chez l'homme.
C. Une éjaculation rétrograde se rencontre quand le col de la vessie est
spasme.
Chapitre q. Reproduction
121
D. Les tubes séminifères contiennent des spermatozoïdes agant atteint leur
pleine maturité.
E. Les spermatozoïdes humains atteignent les trompes utérines quelques
minutes après l'éjaculation.
QCM nM5;'T;' "; '. ;, :';::-:::-.V\'.J:- ':f ••••;.
Les tubules séminifères produisent lequel des éléments suivants ?
A. Testostérone.
B. Rénine.
C. Spermatozoïdes mobiles,
D. FSH.
E. Spermatozoïdes immobiles.
> Chapitre 9. Reproduction -^
Deuxième partie : Reproduction chez la femme
.
A propos du cycle menstruel normal, toutes les réponses proposées sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le sang menstruel est surtout constitué par du sang veineux.
B. La durée du cycle menstruel normal est de 3 à 5 jours.
C. Le volume de sang perdu au cours des règles est de l'ordre de 30 ml.
D. L'absence de caillot dans le sang menstruel est due à la présence de
fibrinolgsine.
E. Le sang menstruel contient des prostaglandines.
A propos du cycle ovarien, toutes les propositions suivantes sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. A la naissance, il existe environ 2 millions d'ovules.
B. La moitié des ovules présents à la naissance sont atrophiés.
C. La première division méiotique débute à la naissance.
D. Le nombre des ovules dans les deux ovaires au moment de la puberté
est égal à 000 ooo.
E. L'expulsion du premier corpuscule polaire correspond à la formation de
l'ovocgte secondaire.
QCM n° 3
A propos du cycle utérin, toutes les propositions suivantes sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. La phase proliférative fait suite à l'ovulation.
B. La phase sécrétoire est aussi appelée phase lutéale.
C. La durée de la phase sécrétoire est égale à m jours.
D. La phase proliférative représente la restauration de l'épithélium.
E. La dure de la phase proliférative est variable.
PARTIE 1 : OCM
122
Chapitres. Reproduction
D. Ils augmentent la croissance du muscle utérin.
E. Ils diminuent la fréquence des potentiels d'action de chaque fibre musculaire utérine.
;', .• QCM n* q,
A propos de la fécondation chez la femme, toutes les propositions suivantes
sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le spermatozoïde ne peut pas survivre pendant plus de 48 heures dans
les voies génitales féminines.
B. La durée de survie de l'ovule est de l'ordre de 70 heures.
C. L'ovulation s'accompagne d'une baisse de la température corporelle.
D. Le mucus cervical subit des modifications au moment de l'ovulation.
E. La période fécondable chez une femme réglée tous les 28 jours est égale
à 120 heures.
A propos de la phase lutéale du cycle ovarien, toutes les propositions
suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La phase lutéale apparaît après l'ovulation.
B. Le corps jaune disparaît au bout de 10 à m jours si l'ovule n'est pas
fécondé.
C. Le follicule post-ovulatoire est transformé en corps jaune sous l'influence
deLH.
D. Le corpus albicans se transforme en corps jaune sous l'influence de FSH.
E. Le corps jaune sécrète des estrogènes et de la progestérone.
)
;.•/':QC& ; B jjjj*'•'• I . ' . - . ' • . • • . .-•' i t
A propos des estrogènes, toutes les propositions suivantes sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Le i7{5-estradiol est le principal estrogène sécrété par l'ovaire.
B. L'estrone est en équilibre dans le sang avec l'estradiol.
C. L'estrone est métabolisée en estriol.
D. L'estriol est plus puissant que l'estradiol.
,
E. Les estrogènes sont métabolisés dans le foie.
QCB.in°7A propos du i7(3-estradiol, toutes les propositions suivantes sont exactes
sauf une. Laquelle ?
A. La concentration plasmatique de cet estrogène n'est pas stable.
B. Cet estrogène est sécrété par l'ovaire.
C. Il n'existe aucune sécrétion d'estradiol chez l'homme.
D. Il existe un pic de sécrétion d'estradiol chez la femme juste avant
l'ovulation.
E. La concentration plasmatique d'estradiol est la plus basse au début de la
phase folliculaire, et à la fin de la phase lutéale du cycle ovarien.
QÇM" h" 8 •
Les estrogènes exercent sur les organes génitaux féminins tous les effets
suivants, sauf un. Lequel ?
A. Ils facilitent la croissance des follicules ovariens.
B. Ils augmentent la motilité des trompes utérines.
C. ils augmentent le débit sanguin utérin.
121
.
.
.
Parmi toutes les hormones citées, laquelle est la plus importante pour le
développement mammaire à la puberté ?
A. Prolactine.
B. Estradiol.
C. Ocytocine.
D. Progestérone.
E. Estriol.
QCMn'10
Tous les caractères sexuels secondaires féminins, sauf un, sont liés à la
sécrétion des estrogènes par l'ovaire. Lequel parmi les caractères sexuels
secondaires suivants n'est pas placé sous la dépendance des estrogènes ?
A. Répartition des graisses corporelles.
B. Morphologie générale.
C. Timbre de la voix.
D. Croissance des poils pubiens et axillaires.
E. Rareté de la pilosité corporelle.
Parmi les phénomènes suivants, lequel n'est pas lié aux estrogènes ?
A. Rétention de l'eau et du sel.
B. Augmentation de la fluidité de la sécrétion sébacée.
C. Apparition d'angiomes s'ellaires.
D. Augmentation du niveau plasmatique du cholestérol.
E. Gynécomastie.
A propos des estrogènes synthétiques, toutes les propositions suivantes
sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le diéthylstilbestrol est un estrogène synthétique.
B. L'éthinylestradiol est un estrogène synthétique.
C. Léthinytestradiol est actif seulement quand il est injecté.
D. L'éthinylestradiol est résistant au métabolisme hépatique.
E. Le diéthylstilbestrol est transformé en stéroïde dans l'organisme.
QCM n° 13
A propos de la progestérone, toutes les propositions suivantes sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. La progestérone est un stéroïde à 21 atomes de carbone.
B. Cette hormone est sécrétée par le corps jaune et le placenta.
C. La progestérone est transformée dans le foie en pregnanediol.
D. La na-hydroxyprogestérone est sécrétée par le follicule ovarien.
E. La majeure partie de la progestérone circule dans le plasma sous forme
libre.
PARTIE 1 : QCM
124
A propos des effets physiologiques de la progestérone, toutes les réponses
suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. l a progestérone abaisse la température corporelle chez la femme,
r. l'utérus est un organe cible de la progestérone.
C. La progestérone a un effet anti-estrogène sur les cellules du myomètre.
I), 1 d progestérone a un effet natriurique.
I. I <t progestérone stimule le développement des lobules et des alvéoles
mammaires.
..JPK
,
:
:••;;-:-,;
A propos du contrôle de ta fonction ovarienne, toutes les propositions
•.uiv.inli". '.mil exactes, sauf une. Laquelle ?
A I SU déclenche la maturation des follicules ovariens.
H. l.d poussée sécrétoire de FSH au milieu du cgcle déclenche l'ovulation.
C. La formation initiale du corps jaune est placée sous la dépendance de LH.
D III stimule la sécrétion de progestérone et d'estrogène par le corps
|,uine.
I on nolo l'existence d'une remontée du niveau de FSH juste avant l'appariiion des règles.
A propos du contrôle de la fonction ovarienne, toutes les propositions
'.oui exactes, sauf une. Laquelle ?
A I lih'll (luleinizing hormone-releasing hormone) contrôle la sécrétion d'une
soûle hormone, LH (luteinizing hormone).
I'. I HKll est sécrété par poussées au cours du nycthémère.
C. l.d fréquence des poussées de sécrétion de LHRH est augmentée par les
rslrogènes.
D i .1 norviclrénaline augmente la fréquence des poussées de sécrétion de
inijli
L Les peptides opioïdes diminuent la sécrétion de LHRH.
A propos de ta fécondation, toutes les propositions suivantes sont exactes
125
Chapitre 1. Reproduction
C. Le talastocyste est enveloppé par une couche tissulaire externe appelée
syncytiotrophoblaste.
D. Le blastocyste est enveloppé par une couche tissulaire interne appelée
cytotrophoblaste.
E. Le site d'implantation du blastocyste est situé en général sur la paroi
dorsale de l'utérus.
. . . .
A propos des phénomènes endocriniens au cours de la grossesse, toutes les
propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le placenta sécrète une hormone appelée hCG.
B. Le corps jaune de la grossesse sécrète la même hormone que le
placenta, mais en quantité beaucoup moins importante.
C. L'ovariectomie chez la femme enceinte n'entraîne pas toujours un
avortement.
D. La fonction du corps jaune est moins importante après la huitième
semaine de la grossesse.
E. La sécrétion d'estrogènes augmente jusqu'à l'accouchement.
0
20'; " . ; ; • ; ; ; • ; " '
Toutes les propositions suivantes concernant l'hormone hCG sont exactes
sauf une. Laquelle ?
A. hCG est spécifique de la grossesse.
B. hCG est une glycoprotéine.
C. La présence de hCG permet de préciser le diagnostic de grossesse.
D. hCG est composée de deux sous-unités.
E. Les dosages de hCG permettent la surveillance de la grossesse.
L'hormone hCS possède toutes les caractéristiques suivantes, sauf une.
Laquelle ?
A. hCS est sécrétée par le cytotrophoblaste.
B. La structure de hCS est très proche de celle de hGH.
C. hCS a été aussi appelée CGP et hPL.
D hCS se trouve dans'le sang maternel mais pas dans le sang fœtal.
E. La production d'hCS est proportionnelle aux dimensions du placenta.
'..Mil IMIC l,l(|UOllD ?
A
H
i
H
I
1 ,1 inondation se produit dans la partie moyenne de la trompe utérine.
l 'ovule peut être fécondé par plusieurs spermatozoïdes.
1 1". ',|>ormatozoïdes s'attachent à la zona peliucida de l'ovule.
1 ',i< rosinc facilite la pénétration du spermatozoïde dans l'ovule.
I ,i lus ion du spermatozoïde avec ta zona peliucida s'accompagne d'une
modilication du potentiel de membrane de l'ovule.
U(-M n" 18
A propos de l'implantation de l'ovule fécondé dans l'utérus toutes les
propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. l 'embryon est appelé blastocyste.
B. L'implantation du blastocyste se produit 15 jours après sa formation.
.
Dans l'espèce humaine, la durée de la grossesse depuis la fécondation
jusqu'à l'accouchement est égale à combien de jours ?
A. 280
B.
278
C.
275
D.
270
E.
265
126
. QCM n° 23 J
PARTIE 1 : QCM
,
^
\
A propos des phénomènes hormonaux de l'accouchement, toutes (es propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'ocgtocine agit directement sur le muscle utérin.
B. Les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines accélèrent le travail.
C. L'ocytocine stimule la formation de prostaglandines dans la decidua.
D. Le nombre des récepteurs de l'ocytocine de l'utérus atteint une valeur
maximale au début du travail.
E. Les phénomènes hormonaux chez le foetus peuvent contribuer à déclencher l'accouchement.
t QCM ri'"2«t;
: fW^i.-t^iOK-ï;
A propos des phénomènes endocriniens de la grossesse, toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La zone fœtale du cortex surrénalien représente la majeure partie des
surrénales chez le fœtus.
B. Le dosage de l'estriol chez la mère permet d'évaluer l'état du fœtus.
C. L'estradiol est le principal estrogène de la grossesse.
D. Les estrogènes placentaires augmentent la contractilité de l'utérus.
l. Le cortisol fœtal est lié à la production de surfactant.
lV
~
Toutes les propositions suivantes concernant la physiologie du placenta sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les nutriments traversent le .placenta plus facilement à la fin de la grossesse qu'à son début.
B. Les artères ombilicales apportent du sang oxygéné du plasma au foetus:
C. L'alcool et la nicotine traversent plus facilement le placenta au début
qu'à la fin de la grossesse.
D. Le placenta empêche le passage du glucose du sang maternel au sang
fœtal.
E. Les échanges gazeux à travers le placenta se font par transport actif.
Au cours de la grossesse, on note l'apparition de toutes les modifications
suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. Augmentation du débit cardiaque.
B. Augmentation du débit sanguin hépatique.
C. Baisse de l'hématocrite.
D. Baisse du niveau plasmatique d'albumine.
E. Augmentation des phosphatases alcalines sériques.
Toutes les propositions suivantes concernant l'accouchement sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Les substances |3-adrénergiques déclenchent le travail.
B. La production de la progestérone augmente vers la fin de la grossesse.
C. La production de la prolactine diminue vers la fin de la grossesse.
Chapitre q. Reproduction
127
D. La production des glucocorticoïdes fœtaux augmente vers la fin de (a
grossesse.
E. Les prostaglandines diminuent dans le liquide amniotique vers la fin de la
grossesse.
QCM IV 23
A propos de la physiologie du nouveau-né, toutes les propositions suivantes
sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'hémoglobine F est remplacée par l'hémoglobine A dès la naissance.
B. Les neurones cérébraux ne sont pas complètement myélinisês à la
naissance.
C. Le volume sanguin du nouveau-né, rapporté au kg de poids corporel, est
identique à celui de l'adulte.
D. Le taux de filtration glomérulaire augmente progressivement dès la
naissance.
E. Le surfactant alvéolaire ne joue aucun rôle important dans la physiologie
respiratoire du nouveau-né.
Une seule parmi les cinq propositions suivantes concernant le ductus arteriosus est inexacte. Laquelle ?
A. Le ductus arteriosus subit une constriction rapidement après la
naissance.
B. Les inhibiteurs de la prostacycline peuvent contribuer à la fermeture du
ductus arteriosus.
C. La bradykinine dilate le ductus arteriosus.
D. La prostacycline maintient l'ouverture du ductus arteriosus avant la
naissance.
E. L'élévation de la PO2 artérielle contribue à la constriction du ductus
arteriosus.
• I QCM n° 30 f ;;;>:.|;;:';T> ; : |fiï|ii
Toutes les propositions suivantes concernant la lactation sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. La prolactine stimule l'éjection du lait.
E. La lactation peut être bloquée par les agonistes de la dopamine.
C. L'ocytocine est sécrétée à la suite de la succion du mamelon.
D. La succion du mamelon est le stimulus majeur pour la sécrétion et l'éjection du lait.
E. La disparition de la sécrétion des stéroïdes placentaires après l'accouchement déclenche la lactation.
PARTIE I : OCM
I.T.
Chapitre 10. Neurophysïologie
liiiilc-, le 1 , i>r<)|io',ilions suivantes concernant le neurone sont inexactes, sauf
nui' I ,i[|in'llp '
A I r Mi'iiomi' norvoux humain contient près d'un milliard de neurones.
li i ,i I.I.I'.IK ih- du Mislème nerveux central chez L'adulte désigne la rêorijiinr,.il uni de1, libres nerveuses après un traumatisme.
( luiiii", h", (ormindisons nerveuses peuvent sgnthétiser leur propre neui onii'iii.ili'ur
n il-, i Huile1, unipolaires ont un prolongement unique qui se divise en
,1-Diu 1 cl ilriKli'ite.
oiM n 2 • ; : ; ; j "
•
!;EEISili
loiiU". le-, propositions suivantes concernant les neurones sont inexactes,
•..mi uni- I .n|iii>llo ?
/\ itiii', U", neurones chez les mammifères sont myélinisés.
H un Irouvo des mitochondries aussi bien dans le corps cellulaire du
neurone que dans l'axone.
i i c i uri>', i eiiulaire des neurones est très résistant à l'asphyxie.
ii 1 1". nciiniMi", sont capables de répliquer.
I. Les cellules gtiales sont moins nombreuses que les neurones.
QCM n 3
' • R
i
i "l
QCMn°5
QCM n" \
E. LtS axones contiennent des ribosomes.
Chapitre 10. neurophysiologie
|
I mil es les propositions suivantes concernant les cellules gliales sont
ii"., viui une. Laquelle ?
A 1 1", oiiqodendrocytes participent à la formation de mgéline.
i', I <••„ iislrocyt.es participent à la formation de la barrière sang-cerveau.
< i !••. ,i',!ro<;ijtes ont un potentiel de membrane qui varie en fonction de la
concentration externe des ions K*.
n I es cellules de la microglie sont des cellules phagocytaires.
E, Les cellules épendymaires forment une membrane qui enveloppe la
surface externe de l'encéphale.
les propositions suivantes concernant la conduction dans les
i", sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
les canaux ioniques pour les ions Pa+ sont beaucoup plus nombreux au
niveau des nœuds de Ranvier qu'au niveau des autres régions de l'axone.
D.ins le système nerveux autonome, les axones des neurones préganglionnaires ne sont jamais myélinisés.
La conduction saltatoire est particulière aux fibres non myélinisées.
là conduction dans les axones se fait uniquement sur le mode orthodromiqiie.
Sur un axone myélinisé, la disparition de la gaine de myéline accélère la
vitesse de conduction.
A propos de la gaine de myéline, toutes les propositions suivantes sont
inexactes, sauf une. Laquelle ? .
A. Les fibres C sont recouvertes de myéline. F1
E. La présence de la gaine de myéline augmente la vitesse de conduction
dans l'axone.
C. La présence de la gaine de myéline diminue la période réfractaire
relative.
novi
D. Dans les fibre? myélinisées, la résistance électrique de la membrane de
l'axone est moins élevée que pour les fibres myélinisées.
E. La myéline est principalement constituée par une substance glucidique.
QCM n° -6^{. ; ! ; i •.]. îlfflii 111
Toutes les propositions suivantes concernant la conduction nerveuse sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les anesthésiques locaux bloquent la pompe na+-K* dans les neurones.
B. Les anesthésiques locaux dépolarisent le potentiel de membrane de
repos des neurones.P
C. La sensibilité à l'hypoxie est variable suivant le type de fibres nerveuses
contenues dans les nerfs périphériques.
D. Les anesthésiques locaux bloquent plus facilement les fibres A que les
fibres C.f
E. Les fibres C sont plus sensibles à la pression que les fibres A.
A propos des terminaisons nerveuses sensitives, toutes les propositions
suivantes sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les corpuscules de Pacini sont des dendrites en spirales encapsulés ; ils
sont situés dans les papilles dermiques.
B. Les terminaisons nerveuses libres transmettent uniquement la sensation
de froid.
C. Le phénomène d'adaptation est lié à la diminution de la fréquence des
potentiels d'action en fonction de la durée du stimulus.
D. Les récepteurs phasiques sont des récepteurs à adaptation lente.
E. Les corpuscules de Meissner fonctionnent sur le mode tonique.
Toutes les propositions suivantes concernant le système nerveux central
sont exactes/sauf une. Laquelle ?
A. La myéline des axones est formée par les oligodendrocytes.
B. La substance grise contient les corps cellulaires des neurones.
C. La substance blanche contient uniquement les axones des nerfs
myélinisés.
D. Les extrémités des prolongements des astrocytes recouvrrnl h".
capillaires du cerveau.
E. La barrière sang-cerveau protège le cerveau contre les v.iri.ilion', <le lit
composition du liquide extra-cellulaire qui entoure les nounnii".
PARTIE I : QCM
130
Chapitre 10. neurophysiologie
131
QCMn 0 13 ; ; :] ,, : ; : : A v
Toutes les propositions suivantes concernant les axones des nerfs périphériques sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les axones sont toujours recouverts par une gaine de myéline.
B. La myéline disparaît au niveau des nœuds de Ranvier.
C. Les axones sont protégés par trois couches de tissu conjonctif.
D. Les axones sont toujours associés aux cellules de Schwann.
E. La fonction majeure des axones consiste à transmettre à distance une
information codée.
Toutes les propositions suivantes concernant le potentiel d'action d'un
neurone isolé sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Au cours du potentiel d'action, le potentiel de membrane change de
polarité.
B. Un potentiel d'action peut s'additionner .avec un potentiel d'action
précédent.
C. Le potentiel d'action est lié à une augmentation de la perméabilité de la
membrane de l'axone aux ions K+.
D. L'amplitude du potentiel d'action augmente avec l'intensité du stimulus.
E. La durée moyenne d'un potentiel d'actjon est de l'ordre de 10 ms.
Chaque neurone se divise en formant en moyenne combien.de terminaisons
synaptiques ?
A. 500
B. 1 ooo
P
C.
2 000
I).
>l 000
E.
5 000
;
i
nrui
yi/Iwl IIii» iu
l*f / '•'':•:••,:
i | ' ~'Wfîï'\
' $" ? ,
QCMn" 12
.; I- '',:V : v""\ f§fg
Un nerf moteur a une vitesse de conduction égale à 50 mètres/ seconde.
Combien de temps faut-il au potentiel d'action pour atteindre un muscle situé à
25 cm du corps cellulaire du neurone ?
A. i ms
B. 2 ms
C. 3 ms
D. 4 ms
E. 5 ms
;
r •/ : ;
On réalise l'expérience suivante sur un axone géant de calamar :
1. On place deux électrodes de stimulation sur cet axone.
2. on insère ensuite une électrode intra-cellulaire dans cet axone ; cette
électrode est reliée à une électrode indifférente par un oscilloscope cathodique.
3. on stimule l'axone.
L'électrode intra-cellutaire est placée à 6 cm de l'anode du stimulateur et à
5 cm de sa cathode.
Après stimulation de l'axone, on obtient une réponse au bout de i ms. Quelle
est la vitesse de conduction de l'axone, exprimée en mètres par seconde ?
A. 10
B. 20
C.
Toutes les propositions suivantes concernant la vitesse de propagation des
potentiels d'action dans les neurones sont exactes sauf une. Laquelle ?
A. La disparition de la gaine de myéline entraîne un ralentissement de la
vitesse de propagation des potentiels d'action.
B. A dimensions égales, la vitesse de propagation des potentiels d'action est
plus rapide dans les fibres myétinisées que dans les fibres non
mgélinisées.
C. La présence de la gaine de myéline augmente la capacitance de l'axone. l
D. La vitesse de propagation des potentiels d'action est plus rapide dans les
fibres de gros diamètre.
E. La présence de la gaine de myéline limite la diminution d'amplitude du
signal transmis par l'axone.
:
30
D. 40
E. 50
Toutes les propositions suivantes concernant le DGF (verve growth factor) ou
facteur de croissance nerveuse sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Cette substance a une sous-unité qui ressemble à l'insuline.
B. Cette substance est nécessaire à la croissance et au développement du
système nerveux sympathique.
C. Cette substance est formée de trois unités polgpeptidiques.
D. On trouve cette substance à une concentration élevée chez la souris.
E. Cette substance provient des cellules gtiales.
QCMn 11 16 ;/:'S:\r;AÏtet]':a. • •
Un sujet s'endort profondément en appuyant sa tète sur son bras replié. Au
réveil, le bras est paralysé, alors que le sujet perçoit des fourmillements et que
la sensation douloureuse est intacte. Pour quelle raison la fonction motrice
disparaît-elle, alors que la fonction sensitive est conservée ?
A. Les fibres sensitives sont plus profondes que les ficres motrices et sont
moins affectées pa£ la pression.
B. Les fibres C sont plus sensibles à la pression que les fibres A.
C. Les fibres A sont plus sensibles à la pression que les fibres C.
D.. Les fibres A sont moins sensibles a la pression que les fibres B.
E. Les fibres Aa responsables de la motricité sont plus fines que les fibres C
responsables de la sensibilité.
PARTIE I : QCM
132
Chapitre 10. neurophysiologie
133
QCM n" 21
Toutes les caractéristiques suivantes concernant le potentiel d'action d'un
neurone sont inexactes sauf une. Laquelle ?
A. l.e potentiel d'action augmente d'amplitude quand l'intensité du stimulus
augmente au-dessus d'un certain seuil.
B. Un potentiel d'action peut s'additionner avec le précédent. 'r
C. Le potentiel d'action se propage plus rapidement dans les fibres non
myélinisées que dans les fibres myélinisées.
D. Le potentiel d'action est déterminé par l'augmentation de la perméabilité
de la membrane aux ions sodium.
i. La perméabilité de la membrane aux ions potassium augmente beaucoup
à la fin du potentiel d'action.
Toutes les • propositions suivantes concernant la transmission neuromusculaire sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La myasthenia gravis est une maladie due à l'atteinte des récepteurs
muscariniques.
B. L'excitation d'un motoneurone aboutit à la contraction de toutes les fibres
motrices qu'il innerve.
C. Le potentiel de plaque terminale est le résultat d'une augmentation de la
perméabilité de la membrane synaptique aux ions sodium et potassium.
D. La transmission neuro-musculaire peut être bloquée par le curare.
r.. La transmission neuro-musculaire peut être prolongée par les substances
qui inhibent lacétylcholinestérase.
QCMrf 22
Dans le système nerveux central, l'inhibition pré-synaptique modifie la sensibilité des neurones moteurs en déterminant toutes les modifications suivantes,
sauf une. Laquelle ?
A. Augmentation de l'excitabilité des terminaisons nerveuses excitatrices.
I',. Dépolarisation partielle des terminaisons nerveuses excitatrices.
f,. Diminution du potentiel de membrane des nerfs excitateurs.
D. Augmentation du potentiel de repos des terminaisons nerveuses
excitatrices.
E. Diminution de la quantité de médiateur libérée au niveau de ta synapse.
foutes les propositions suivantes concernant les sgnapses sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. On donne le nom de synapse à la jonction spécialisée au niveau de
laquelle un axone atteint sa cellule cible.
K. La cellule cible est appelée cellule post-synaptique.
C I a cellule nerveuse qui donne naissance à l'axone est appelée neurone
pr'è-sgnaptique.
D. La plupart des synapses chez l'homme sont du type électrique.
I. Au niveau d'une synapse chimique l'axone du neurone pré-synaptique est
séparé de la membrane post-synaptique par la fente synaptique.
;
QCMn;20
fi:,: • ; ' . y
Toutes les propositions suivantes concernant les synapses chimiques sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le potentiel de membrane de la cellule post-synaptique est modifié par
l'union du neuromédiateur à des récepteurs spécifiques de la membrane
post-synaptique.
B. Le potentiel post-synaptique d'excitation ou epsp (excitatorg postsynapticpotentiel) est dû à l'activation d'une synapse excitatrice.
C. Le potentiel post-synaptique d'inhibition ou ipsp (inhibitory post-synaptic
potentiat) est dû à l'activalion d'une synapse inhibitrice.
D. Les potentiels post-synaptiques obéissent à la loi du « tout ou rien ».
E. L'acétylcholine est un exemple de neuromédiateur.
Toutes les propositions suivantes concernant la transmission synaptique sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les effets d'un médiateur synapticiue sont toujours terminés par une
destruction enzymatique.
B. Au cours d'un potentiel synaptique d'excitation, le neurone post-synaptique subit toujours une dépolarisation.
C. Les potentiels post-synaptiques peuvent s'additionner.
D. Le potentiel post-synaptique d'inhibition est caractérisé par une
hyperpolarisation de la membrane post-synaptique.
E. Au niveau d'une synapse chimique, la sécrétion d'un neuro-médiateur par
les terminaisons nerveuses est liée à l'afflux d'ions calcium.
QCM'n° 23
Toutes les propositions suivantes concernant les récepteurs sont inexacte?,
sauf une. Laquelle ?
A. Les récepteurs toniques sont des récepteurs à adaptation rapide.
B. Les récepteurs phasiques sont des récepteurs à adaptation tente.
C. Les corpuscules de Meissner sent des corpuscules l adaptation tente.
D. Les récepteurs à adaptation rapide signalent la présence d un stimulus.
E. Les corpuscules de Ruffini sont des corpuscules à adaptation rapide.
'
QCMrr 2f
Toutes les propositions suivantes concernant la maladie appelée myasthenia
gravis sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Cette maladie est inconnue chez le nouveau-né.
B. Au cours de cette maladie il n'existe aucune modification structurale de
la synapse.
C. L'anomalie fonctionnelle est due à l'existence d'anticorps agissant contre
les récepteurs synaptiques d'acétylcholine.
D. Au cours de cette maladie, la libération-synaptique d'acétylcholine est
inexistante.
E. L'administration de stéroides est fortement contre-indiquée au cours de
la myasthenia gravis.
PARTIE 1 : QCM
134
QCMn°25
Toutes les propositions suivantes concernant la transmission neuro-musculaire sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'atropine est un agent de blocage de la jonction neuro-musculaire.
B. Les anesthésiques locaux n'agissent pas au niveau de la jonction neuromusculaire.
C. L'inactivation de l'acétylcholine se fait par réabsorption dans la terminaison nerveuse.
D. La tubocurarine agit en reproduisant les effets de l'acétglcholine sur la
plaque motrice terminale.
E. Le potentiel de plaque terminal constitue la réponse post-synaptique à la
libération d'acétylcholine.
QCMn°26
La stimulation des interneurones de Renschaw est suivie de quel effet ?
A. Transmission de l'influx à d'autres motoneurones.
B. Transmission inverse de l'influx vers un neurone sensitif.
C. Inhibition d'un motoneurone.
D. Stimulation d'un motoneurone.
E. Sécrétion de médiateurs excitateurs.
Au niveau de la jonction myo-neurale d'un muscle squelettique, la stimulation
d'un nerf moteur aboutit à la libération d'un neuromédiateur chimique. Il en
résulte la pénétration de certains ions dans la cellule et lu sortie d'autres ions
hors de la cellule.
En citant dans l'ordre suivant le neuromédiateur, les ions de pénétration et
les ions de sortie, quelle est la réponse exacte ?
A. noradrénaline, sodium, potassium.
B. noradrénaline, potassium, chlore.
C. Acétylcholine, potassium, sodium.
D. Acétylcholine, chlore, soc'iL'.'r:.
E. Acétylcholine, sodium, potassium.
QCM n° 2r&\V^>v"v ; ' :
Tous les neuromédiateurs suivants, sauf un, sont inactivés quand ils diffusent
hors de la fente synaptique ou quand ils sont pompés dans les terminaisons
nerveuses présynaptiques. Lequel n'est pas inactivé ?
A. Dopamine.
B. noradrénaline.
C. Glycine.
D. Sérotonine.
E. Acétylcholine.
Chapitre 10. neurophysiologie
135
QCM n° 21
Lequel parmi les éléments suivants détermine si la libération d'un neuromédiateur au niveau des jonctions synaptiques aboutit à un effet excitateur ou
inhibiteur sur les neurones postsynaptiques ?
A. Quantité d'ions calcium libérés par les axones présynaptiques.
B. Vitesse de capture du neuromédiateur dans les cellules présynaptiques.
C. Propriétés du récepteur postsynaptique.
D. Structure chimique du neuromédiateur.
l. Vitesse du transport dans l'axone du neurone présynaptique.
QCM n 30 :
:
["•• •:¥??/'.
Pour qu'un récepteur décèle une sensation de pression, à quelle caractéristique doit-il répondre ?
A. Enveloppement dans une capsule.
B. Sensibilité élevée.
C. Surface limitée du champ récepteur.
D. Adaptation lente.
E. Vitesse de conduction élevée.
QCM n° 31
Toutes les propositions suivantes concernant la sensation de douleur sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La douleur du membre fantôme chez les amputés est un exemple de
douleur projetée.
B. La sensation de douleur peut être atténuée par la stimulation de fibres
différentes de celles de la douleur.
C. La stimulation des fibres viscérales de la douleur produit des sensations
douloureuses qui paraissent provenir de territoires cutanés.
D. La stimulation des nocicepteurs des fibres C non myélinisées produit une
sensation de brûlure mal localisée.
E. La stimulation des thermorécepteurs peut produire une sensation douloureuse.
M n 32
Parmi les caractéristiques suivantes, une seule se rencontre aussi bien dans
le système nerveux central que dans la jonction neuro-musculaire. Laquelle ?
A. Le médiateur est inactivé par destruction enzymatique.
B. L'inhibition pré-synaptique diminue la réponse post-synaptique.
C. Les potentiels post-synaptiques inhibiteurs sont liés à des déplacements
ioniques.
D. Les phénomènes de sommation sont nécessaires pour amener la cellule
post-synaptique au seuil de réponse.
E. Les potentiels post-synaptiques excitateurs sont liés à des déplacements
ioniques.
PARTIE I : QCM
136
QCM n* 33
Les transmissions synaptiques, aussi bien neuro-musculaires que sympathiques post-ganglionnaires, possèdent en commun toutes les caractéristiques
suivantes, sauf une. Laquelle ?
A. La destruction enzymatique du neurotnédiateur met fin à la réponse postsynaptique.
B. L'amplitude de la réponse post-synaptique est proportionnelle à la quantité de neuromédiateur libérée.
C. La libération du neuroméctiateur nécessite la pénétration d'ions Ca++ dans
la terminaison nerveuse pré-synaptique.
D. Les neuromédiateurs sont mis en réserve dans les terminaisons nerveuses pré-synaptiques sous la forme de vésicules.
l. La membrane synaptique est excitable chimiquement et non
électriquement.
Une seule des caractéristiques suivantes concernant le corpuscule de Pacini
est exacte. Laquelle ?
A. nocicepteur.
B. Thermorécepteur.
C. Adaptation rapide.
D. Adaptation tente.
E. Fibre afférente de tgpe C.
QCM rf 35
La stimulation des disques de Merkel déclenche un seul type de sensation.
Lequel ?
A. Thermique.
B. Douloureuse.
. C. Tactile.
D. Visuelle,
t. Olfactive.
L'adaptation d'un récepteur produit quel effet sur la perception de la
sensation ?
A. Augmentation de l'intensité de la sensation.
B. Modification du type de la sensation.
C. Diffusion à distance de la sensation.
D. Diminution de l'intensité de la sensation.
l. L'effet de l'adaptation est rapide avec les récepteurs toniques.
QCM n" 37
Quel élément détermine le type de sensation perçue ?
A. Les caractéristiques du potentiel générateur.
B. Le nombre de récepteurs activés.
C. Le type du récepteur activé.
Chapitre 10. neurophysiologie
137
D. L'amplitude des potentiels d'action dans les nerfs sensitifs provenant des
récepteurs.
l. L'adaptation du récepteur activé.
QCM IV 38
Les terminaisons annulo-spirales sont des récepteurs situés dans quelle
structure ?
A. Rétine.
B. Sinus carotidien.
C. Fuseau musculaire.
D. Bourgeon gustatif.
E. Oreille interne.
Toutes les propositions suivantes concernant les récepteurs sont exactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Il existe un chevauchement des zones de perception de récepteurs
voisins.
B. Les sensations de froid et de chaleur sont transportées par des fibres
afférentes de type différent.
C. Le phénomène d'adaptation se manifeste rapidement pour tous les
récepteurs.
D. Un stimulus particulier stimule plus facilement un certain type de
récepteur. N
E. Le corpuscule de Pacini est un récepteur à adaptation rapide. v
Toutes les propositions suivantes concernant la vision sont exactes, sauf une.
Laquelle ?
A. Le diamètre pupillaire est contrôlé par le système nerveux autonome.
B. La stimulation du système sympathique aboutit à une constriction
pupillaire.
C. La stimulation du système parasympathique aboutit à une contraction du
muscle circulaire de l'iris.
D. La stimulation du système parasympathique aboutit à une constriction
pupillaire.
E. Le réflexe consensuel est une réponse de la pupille d'un œil quand l'autre
oeil est stimulé.
QCMn° m
Toutes les propositions suivantes concernant les photorécepteurs sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La rhodopsine est le pigment photosensible des bâtonnets de la rétine.
B. Le rétinène est un aldéhyde de la vitamine A.
C. Il existe deux types différents de cônes chez l'homme.
D. La lumière modifie la configuration de la rhodopsine.
E. La transducine est activée par la rhodopsine.
PARTIE I :QCM
138
L'absorption de l'énergie lumineuse dans les bâtonnets de la rétine détermine l'apparition de quelle réaction ?
A. Formation de metarhodopsine II.
B. Fermeture des canaux ioniques de sodium.
C. Transformation du rétinène, en rétïnëne2.
D. Changement de la configuration du rétinène.
E. Transformation du rétinène en scotopsine.
QCM n° «J3
A propos des réflexes pupillaires, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. La stimulation du système sympathique fait apparaître une mydriase.
B. La contraction des fibres radiales de l'iris fait apparaître un myosis.
C. La stimulation du ganglion cervical supérieur fait apparaître une
mydriase.
D. La stimulation du système parasympathique fait apparaître un myosis.
E. Le signe d'Argyll-Roberson consiste en une disparition du réflexe pupillaire à la lumière avec conservation de l'accommodation à la distance.
;?: : :
:v . :QCÏïfl n° <W\l I flfl ï
Toutes les propositions suivantesStoncernant l'électrorétinogramme sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'électrorétinogramme enregistre les variations de potentiel de la rétine
à la suite d'une stimulation lumineuse.
B. La stimulation lumineuse déclenche l'apparition de deux ondes sur
l'électrorétinogramme.
C. L'électrorétinogramme peut être enregistré chez l'homme.
D. En dehors de toute stimulation lumineuse, la différence de potentiel dans
l'œil est égale à 6 mV.
E. La disparition du stimulus s'accompagne d'une onde négative sur
l'électrorétinogramme.
(:•:, QCM n° 15'" '
;•/.;
Chapitre 10. neurophysiologie
IV)
D. Région parafovéale.
E. Disque optique.
Quelle est la fonction principale des osselets de l'oreille moyenne chez
l'homme ?
A. Protection de l'oreille.
B. Effet de filtre pour les sons de fréquence élevée.
C. Détection de (a direction d'un son.
D. Distinction entre les sons de fréquence différentes.
E. Amplification.
Toutes les propriétés suivantes concernant les sons sont exactes, sauf une.
Laquelle ?
A. Un son d'une fréquence supérieure à is ooo Hz est inaudible chez
l'homme.
B. L'intensité d'un son dépend de l'amplitude de l'onde sonore.
C. L'intensité d'un son est exprimée en décibels.
D. La hauteur d'un son dépend de la fréquence de l'onde sonore.
E. L'onde sonore chemine dans l'air plus vite que dans l'eau.
Toutes les propositions suivantes concernant l'audition sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. Les cellules ciliées cochléaires sont recouvertes par la membrane
basilaire.
B. Les cellules ciliées sont disposées en deux groupes.
C. L'organe de Corti est l'organe de l'audition.
D. La membrane basilaire mesure environ 34 mm de longueur.
E. La fréquence d'un son correspond à une zone précise de la membrane
basilaire.
f|
Toutes les propositions suivantes concernant la vision sont exactes, sauf une.
Laquelle ?
A. La vision scotopique est la vision de nuit.
B. Au cours de la vision photopique, les cônes sont les principaux photorécepteurs utilisés.
C. L'adaptation du cristallin à la vision de loin est due à une contraction du
muscle ciliaire.
D. L'hypermétropie peut être corrigée par une lentille convergente.
E. L'adaptation à l'obscurité est complète au bout de 20 à 30 minutes.
QCM n°«fô
Dans quelle région de l'oeil se trouve la plus grande concentration de cônes ?
A. iris.
B. Fovea.
C. corps ciliaires.
A propos de l'appareil vestibulaire, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'appareil vestibulaire est relié au système nerveux central par le
huitième nerf crânien.
B. L'appareil vestibulaire esl rempli de liquide.
C. L'appareil vestibulaire est constitué par trois canaux semi-circulaires.
D. L'accélération linéaire est décelée par l'utricule et le saccule.
E. L'accélération angulaire est décèles par les canaux semi-circulaires.
tiQcjMjvsi';
•
: ;:
|
Toutes les propositions suivantes concernant la membrane basilaire de la
cochlée sont inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Elle vibre sous l'effet des accélérations angulaires.
B. Elle mesure environ 10 mm de longueur, f,
C. Elle vibre sous l'influence des ondes de pression liées aux sons.
mo
PARTIE t : QCM
D. Elle est rigide.
E. Elle sépare la scala média de la scata vestihuii.
l| QCMtvsz |j;;t>jH: ;siîl
II
A propos de la gustation, toutes les propositions suivantes sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
A. Les récepteurs gustatifs sont surtout localisés au niveau de la surface
ventrale de la langue.
B. Les récepteurs gustatifs sont des cellules nerveuses modifiées.
C. Il existe trois modalités fondamentales du goût.
D. Les récepteurs gustatifs ne peuvent être stimulés que par des
substances dissoutes.
E. La sensation salée est surtout perçue au bout de la langue.
A propos du système olfactif, toutes les propositions suivantes sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le système olfactif intervient dans le comportement sexuel chez
l'homme.
B. Les récepteurs olfactifs sont peu adaptables.
C. L'épithélium olfactif occupe toute la surface des fosses nasales.
0. La dépolarisation des récepteurs olfactifs est liée à l'augmentation d'AMP
cyclique.
E. Les substances non volatiles sont mieux perçues par l'odorat que les
substances volatiles.
Chapitre 10. neurophysiologie
QCMn° 56
Toutes les propositions suivantes concernant les réflexes sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. Dans un arc réflexe, les synapses constituent le seul élément fatigable.
B. Les réflexes fléchisseurs paraissent être une forme primitive des
réflexes au cours de l'évolution.
C. Le réflexe de Babinski est un exemple de réflexe fléchisseur.
D. L'intervalle de temps qui sépare le stimulus et l'effet dans un réflexe
correspond au retard synaptique.
E. La sommation spatiale intervient entre.des stimulations portant sur
plusieurs nerfs afférents.
QCM n° 57
n'ss
' ' ( • ^Ili'iJl
Toutes les propositions suivantes concernant le réflexe d'extension sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Ce réflexe est monosynaptique.
r. I o fuseau musculaire joue le rôle de récepteur.
C. La réponse réflexe consiste en une contractionmusculaire.
I). Les influx sont transmis aux motoneurones de la corna antérieure de la
moelle.
E. Les libres motrices qui innervent les fuseaux ne sont pas myélinisées.
.
-
"';ri
Toutes les propositions suivantes concernant la sensibilité proprioceceptive
musculo-tendineuse sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les fuseaux neuro-musculaires contrôlent la longueur du muscle.
B. Les organes tendineux de Gotgi n'ont aucune activité quand le muscle est
au repos.
C. Les corps cellulaires des motoneurones gamma se trouvent dans la corne
ventrale de la moelle.
D. Les organes tendineux de Golgi sont des mécanorécepteurs qui se
trouvent dans les tendons des muscles.
E. Les fibres efférentes gamma sont actives seulement quand le muscle est
soumis à une extension.
-•
QCM n° 58 '
A propos des motoneurones gamma, toutes les propriétés suivantes sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
l\. Limitation de la force exercée par les fibres musculaires.
B. Détection de la longueur du muscle au repos.
C. Déclenchement d'une activité dans les fibres afférentes Ib.
0. Déclenchement de la contraction des fibres musculaires squelettiques.
E. Maintien d'une activité dans les fibres afférentes la au cours de la
contraction musculaire.
mi
W^y^jjjjj^
Toutes les propositions suivantes concernant les fuseaux neuro-musculaires
sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les fibres efférentes gamma des fuseaux neuro-musculaires contrôlent la
sensibilité des fuseaux neuro-musculaires au cours d'une contraction
musculaire.
B. Les fuseaux neuro-musculaires sont innervés par des fibres nerveuses
afférentes et efférentes.
C. Les fuseaux neuro-musculaires jouent un rôle important dans le contrôle
de la posture et des mouvements.
D. Les fuseaux neuro-musculaires mesurent essentiellement la longueur
musculaire.
E. Les terminaisons nerveuses afférentes des fuseaux neuro-musculaires
appartenant au groupe II sont rapidement adaptables.
QCMn°5q
A. Le réflexe d'extension est un réflexe monosynaptïque.
B. Aucun interneurone n'intervient dans un réflexe monosynaptique.
C. L'arc réflexe d'un réflexe monosynaptique est constitué par deux
neurones.
D. Le réflexe rotulien est un réflexe d'extension.
E. Le réflexe de grattage est un réflexe polysynaptique.
,,s
142
PARTIE I : QCM
i.
Chapitre 10. neurophysiologie
143
QCM n° 60
Toutes les propositions suivantes concernant les voies nerveuses de la
motilité sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les fibres du faisceau cortico-spinal ne s'articulent pas directement avec
les motoneurones médullaires.
B. Les fibres du faisceau réticulo-spinal se terminent sur des interneurones
médullaires.
C. Les fibres du faisceau tecto-spinal intervienne!. :. dans le contrôle des
mouvements de la tête et des yeux.
D. Les fibres du faisceau rubro-spinal ne subissent aucun croisement "avant
de s'articuler avec des interneurones médullaires.
E. Les fibres du faisceau vestibulo-spinal contrôlent l'activité des muscles
extenseurs.
. :>:;;a
QCMn° 6l
Toutes les propositions suivantes concernant le cervelet sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. Les axones des cellules de Purkinje transmettent des influx inhibiteurs.
B. Le tremblement intentionnel et un signe caractéristique des lésions
cérébelleuses.
C. Chaque hémisphère cérébelleux correspond aux muscles du même côté.
D. Les cellules de Purkinje se trouvent dans le cortex cérébelleux.
E. Le cervelet envoie des projections efférentes directes sur le cortex
cérébral.
Toutes les propositions suivantes concernant la maladie de Parkinson sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
'
Cette maladie est :
A. Associée à une dégénérescence de (a substantia nigra.
B. Améliorée par l'administration de L-dopa.
C. Caractérisée par une diminution du tonus musculaire.
D. Caractérisée par un ralentissement des mouvements.
E. Caractérisée par un tremblement au repos.
;QCMn°'. 63
.
;
.
:::
A propos du système sympathique, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les fibres préganglionnaires sympathiques sécrètent de la noradrénaline.
B. Certaines fibres sympathiques postganglionnaires sécrètent de
l'acétylcholine.
C. La chaîne sympathique s'étend de la région cervicale à la région sacrée
de la moelle épinière.
D. Le diamètre des vaisseaux sanguins est contrôlé non seulement par le
système sympathique mais aussi par le système nerveux parasympathique.
E. Le système nerveux autonome est un système de nerfs moteurs.
A propos du système nerveux parasympathique, toutes les propositions
suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les fibres préganglionnaires parasympathiques sécrètent de l'acétylcholine.
B. La stimulation du nerf vague ralentit le cœur.
C. La stimulation du nerf vague augmente (a motilité du tube digestif.
D. On trouve des fibres préganglionnaires parasympathiques dans certains
crâniens.
E. Les fibres postganglionnaires parasympathiques sécrètent de la
noradrénaline.
\
QCMn° 65 '•; ; ; '
, •;•'.;•;; ' . , ,';;|
A propos du liquide céphalo-rachidien, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Le liquide céphalo-rachidien aide à maintenir constant le volume intracrânien.
( B. Les protéines du liquide céphalo-rachidien ont un niveau égal à la moitié
de celui des protéines plasmatiques.
C. Le liquide céphalo-rachidien est une voie d'élimination des produits de
déchet du métabolisme cérébral.
D. Le volume du liquide céphalo-rachidien chez l'adulte est de l'ordre de 120
à nio ml.
E. Le liquide céphalo-rachidien participe au contrôle des fonctions
cérébrales.
A propos des substances opioïdes, toutes les propositions suivantes sont
inexactes, sauf une. Laquelle ?
A. Les récepteurs n sont les médiateurs de l'analgésie spinale.
B. Les dynorphines se trouvent principalement dans l'hypophyse avec les
encéphalines.
C. A l'état de repos, les réflexes autonomes sont placés sous l'influence
tonique des opioïdes.
D. La naloxone renforce les effets des opioïdes.
E. Les encéphalines sont largement distribuées dans le système nerveux
central.
A propos de la douleur, toutes les propositions suivantes sont inexactes,
sauf une. Laquelle ?
A. La sensation douloureuse est transportée par des fibres afférentes A(3.
B. Les fibres C non myélinisées ont une vitesse de conduction rapide.
^ C. Les fibres Aô sont des fibres non myélinisées.
D. Les fibres C transportent seulement des sensations douloureuses.
E. Les voies de la douleur sont complètement développées chez le
nouveau-né.
PARTIE 1 : OCM
A propos du débit sanguin cérébral, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle ?
A. Il augmente au cours du sommeil.
E. Il est soumis à une autorégulation.
C. Il est de l'ordre de 50 ml/ioo g/minute.
D. Il n'est pas identique pour la substance blanche et pour la substance
grise cérébrale.
E. Il est ajusté pour maintenir la pression de perfusion cérébrale au-dessus
de 120 mm Hg chez les sujets normaux.
A propos des centres de (a parole, toutes les propositions suivantes sont
exactes, sauf une. Laquelle t
A. I. 'aphasie de Broca est une aphasie d'expression.
B. L'aphasie de Wernicke est une aphasie de réception.
C. l.'aphasie de conduction est liée à une lésion du fasciculus arcuate.
D. Che2 les sujets droitiers, l'hémisphère gauche contrôle les centres de la
parole.
E. La formulation de la parole a son origine dans le lobe temporal.
A propos de l'électroencéphatogramme ou EEG, toutes les propositions
suivantes sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A. L'EEG est un enregistrement des potentiels d'action des neurones du
cortex cérébral.
B. Les ondes de l'EEG ont une amplitude variable.
C. L'EEG est utilisé en clinique pour le diagnostic des anomalies de l'activité
électrique du cerveau.
D. Les oncles bêta de l'EEG sont caractéristiques des enregistrements faits
chez le sujet éveillé.
E. Les ondes alpha apparaissent quand le sujet ferme les yeux.
.
Toutes les propositions suivantes concernant le sommeil sont exactes, sauf
une. Laquelle ?
A. Le cycle sommeil-veille est un exemple de rythme circardien.
B. On a mis en évidence l'existence de peptides favorisant le sommeil dans
le liquide céphalo-rachidien d'animaux privés de sommeil.
C. Le sommeil qui est caractérisé par des ondes lentes à l'EEG est un
sommeil profond.
D. Le sommeil paradoxal occupe une période plus importante de la nuit chez
l'adulte que chez l'enfant.
E. Au cours d'une seule nuit, le sommeil à onde lente est interrompu 4 à
6 fois par des épisodes de sommeil à type REM.
ANNEXE I.
ABREVIATIONS USUELLES EN PHYSIOLOGIE
Ach
ACTH
ADH
ADn
ARD
ATP
ATPS
BTPS
CCK
CV
CRF
CoA
DIT
ECG
EEG
FSH
GABA
GH
GTP
Hb
HbF
HCG
ICSH
LH
acétylcholine
hormone adrénocorlicotrope
hormone antidiurétique
acide désoxgribonucléique
acide ribonucléique
adénosine triphosphate
température ambiante, pression de gaz, saturé en vapeur d'eau
température corporelle, pression de gaz, saturé en vapeur d'eau
cholécystokinine
capacité vitale
capacité résiduelle fonctionnelle
coenzyme A
diodotyrosine
électrocardiogramme
électroencéphalogramme
hormone foiticulostimulante
acide gamma-aminobutyrique
growth hormone (hormone de croissance)
guanosine triphosphate
hémoglobine
hémoglobine foetale
human chorionic gonadotropin
interstitiat cette stimulating hormone (identique à LH)
luteinizing hormone
MIT
monoiodotyrosine
MSH
melanophore stimulating hormone
DAD
DADH
• PGE2
PGF
nicotinamicie adénine dinucléotide
nicotinamide adénine dinucléotide réduit
prostaglandine £2
prostaglandine F
PIH
prolactin inhibitory hormone (dopamine)
PPSE
PPS1
PRL
PTH
potentiel post-synaptique d'excitation
potentiel post-synaptique d'inhibition
prolactine
hormone parathyroïdienne
REM
rapid eye movement
VR
VRE
VRI
STP
STPD
T3
Ti
TH
Tm
TSH
volume résiduel
volume de réserve expiratoire
volume de réserve inspiratoire
standard température et pression
standard température et pression air sec
triiodothyronine
thyroxine
hormone thyroïdienne
transport maximal
hormone thyréostimulante
PARTIEZ
REPONSES, EXPLICATIONS ET COMMENTAIRES
Chapitre 1. Système respiratoire
QCMrtT
B
47
La pression de vapeur d'eau est indépendante de la pression barométrique
et dépend seulement de la température du gaz et du pourcentage de
saturation.
Au moment où le gaz inspiré atteint les alvéoles pulmonaires, il est à la
température corporelle, soit 37° C, et il est complètement saturé en eau.
La pression de vapeur d'eau du gaz saturé à 37° C est égale à m mmH.
Température (° C)
PH2O (mm Hg)
31
33,7
32
35,7
33
37,7
34
39,9
35
42,2
36
44,6
37
47,0
Tableau 1-1. Pression de vapeur d'eau à différentes températures.
QCMh°2
C
Compliance
Au cours de l'expiration, les alvéoles pulmonaires tendent à s'affaisser sous
l'influence de l'élasticité pulmonaire.
La loi de Lapiace établit une relation entre le ragon R et la tension superficielle T d'une bulle élastique avec la pression P nécessaire pour la distendre :
P = 2T/R.
Selon cette équation, on conçoit que la pression nécessaire pour distendre
les alvéoles devrait augmenter considérablement au cours de l'expiration
quand le ragon de ces alvéoles diminue. Ceci ne se produit pas au cours de la
respiration normale en raison des propriétés très particulières du surfactant
qui diminue la tension superficielle quand la bordure intra-alvéolaire est comprimée au cours de l'expiration. La présence du surfactant empêche ratéiectasie pulmonaire (affaissement des alvéoles) qui se produit en son absence.
166
PARTIE 1 : QCM
Ainsi, le déficit en surfactant aboutitaux conséquences suivantes :
1. Diminution de la capacité résiduelle fonctionnelle (par affaissement des
poumons).
2. Augmentation du travail de la respiration.
3. Augmentation de la tension superficiellejntra-alvéolaire.
M. Augmentation des changements de pression intra-pleurale au cours de la
respiration.
5. Diminution de la compliance pulmonaire.
VOLUME DE
LA BULLE
(10 5 microns cubes)
•
Chapitre I. Sgstème respiratoire
Au cours de l'inspiration, l'augmentation de volume de la cage thoracique
étire les poumons et augmente la tendance à l'atélectasie, elle-même compensée
par une plus grande diminution de (a pression intra-pleurale.
C
2
4
6
S
10
12
14
|6
Figure 1-1. Courbe pression-volume Ane bulle gonflée à l'extrémité d'un tube
de verre.
*
A
4000
Pression intra-pleurale
La pression intra-pleurale est fonction de trois éléments :
1. Les forces de recul pulmonaire.
2. La résistance des voies aériennes.
3. La résistance du tissu pulmonaire.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La pression intra-alvéolaire est inférieure à la pression barométrique.
L'inspiration peut se produire à n'importe quel volume au-dessus du volume
résiduel.
L'inspiration n'est pas passive et nécessite un travail musculaire.
La pression barométrique au niveau de la bouche est supérieure à la
pression intra-alvéolaire.
B
O
167
Obstructive
Seuls les patients atteints d'une maladie pulmonaire obstructive présentent
une diminution de la capacité expiratoire forcée alors que la capacité vitale est
normale.
Les autres cas cités s'accompagnent d'une diminution de la capacité vitale.
L'asthme est un exemple typique de maladie obstructive liée à un spasme
bronchique avec inflammation intra-bronchique. La mesure de la capacité expiratoire forcée en une seconde est très utilisée en clinique pour faire le diagnostic de cette maladie et permet de suivre son évolution sous traitement. Cette
épreuve est appelée mesure de FEVi (Forcée!Expiratory Volume/1 seconde).
QCM n° 7 ..
0
Volume maximal de gaz qui peut être expiré après inspiration maximale
La ventilation minute est égale à la somme de la ventilation alvéolaire et de
la ventilation de l'espace mort.
Ventilation minute = ventilation alvéolaire (VA) + ventilation de l'espace mort
(VD).
On peut donc écrire :
Ventilation alvéolaire - ventilation minute - ventilation de l'espace mort.
La ventilation de l'espace mort est égale à :
iso x 20 = 3 ooo ml/minute.
La ventilation alvéolaire est donc égale à :
7 000-3 ooo = *i ooo ml/minute.
QCM rr i
E
Smmrlg
Les poumons tendent à se rétracter et à s'écarter de la paroi thoracique par
suite de l'élasticité du tissu pulmonaire et de la tension superficielle de la
bordure intra-alvéolaire. La pression intra-pleurale exerce des forces de recul
qui s'opposent à l'atélectasie ou affaissement des alvéoles.
La capacité vitale est le volume maximal de gaz qui peut être expiré après
une inspiration maximale. Ce volume correspond à so % environ de la capacité
pulmonaire totale chez l'adulte jeune. La mesure de la capacité vitale est le plus •
simple des tests d'évaluation de la fonction pulmonaire. Cette mesure est
surtout utilisée pour les examens simples et rapides faits sur des collectivités
(armée, école, médecine du travail par exemple).
Les autres réponses sont inexactes :
Le volume de gaz inspiré ou expiré au cours de chaque respiration est le
volume courant VC ou TV (tidal volume).
Le volume de total de gaz contenu dans les deux poumons est la capacité
pulmonaire totale CPT ou TLC (total lung capacity).
Le volume maximal de gaz qui peut être inspiré après une expiration
normale est la capacité inspiratoire CI.
Le volume maximal de gaz qui peut être expiré après une expiration
normale est le volume de réserve expiratoire VRE.
Il faut retenir d'une manière générale qu'une capacité pulmonaire est
toujours une combinaison entre deux ou plusieurs volumes pulmonaires.
168
PARTIE I : O C M
litres
I
papier
T
Chapitre I. Système respiratoire
SURFACE (%)
lOO r -
SURFACL(%)
>
l O O r-
capacité
totale
pulmonaire
capacité
vit lift
60
volume) A A
courant! \j i
-T-J
capacité
résiduelle
fonctionnelle
Ar
y
ilume
40
r
~l
volume
résidus
,_i_. __JL
2O
O
IO
2O
3O
4O
50
TENSION SUPERFIClELLE(DYNES/Cm)
O
IO
2O
3O
4O
50
TENSION SUPERFICIELLE (DVNES/Cra)
Figure 1-3. Tension superficielle d'extraits de poumons.
Figure 1-2. Volumes et capacités pulmonaires sur un tracé spiromètrique.
A
A gauche, extrait de poumon normal.
A droite, extrait de poumon d'un nouveau-né mort de syndrome de détresse respiratoire.
Augmente la tension superficielle
La première réponse est inexacte. Le surfactant pulmonaire diminue la
tension superficielle au niveau de l'interface air-alvéole. Cette diminution
augmente ta compliance pulmonaire et diminue le travail de la respiration.
Toutes (es autres réponses sont exactes :
Le surfactant pulmonaire est un mélange complexe de substances mais le
composant essentiel est la dipalmitoyl phosphatidylcholine.
Le surfactant pulmonaire augmente le rayon moyen alvéolaire en supprimant
les irrégularités de la surface alvéolaire interne.
Le surfactant pulmonaire diminue la filtration capillaire en diminuant la
pression transpulmonaire.
Le sufactant pulmonaire augmente la compliance pulmonaire en raison de
l'augmentation du rayon alvéolaire moyen, comme l'exprime la loi de Laplace.
La loi de Laplace établit une relation entre le rayon R et la tension superficielle T d'une bulle élastique avec la pression P nécessaire pour la distendre :
P = 2T/R
Selon cette équation, on conçoit que la pression nécessaire pour distendre
les alvéoles devrait augmenter considérablement au cours de l'expiration
quand le rayon de ces alvéoles diminue. Ceci ne se produit pas au cours de la
respiration normale en raison des propriétés très particulières du surfactant
qui diminue la tension superficielle quand la bordure intra-alvéolaire est
comprimée au cours de l'expiration. La présence du surfactant empêche
l'atélectasie pulmonaire (affaissement des alvéoles) qui se produit en son
absence.
Ainsi, le déficit en surfactant :
Diminue la capacité résiduelle fonctionnelle (par affaissement des poumons).
Augmente le travail de la respiration.
Augmente la tension superficielle intra-alvéolaire.
Augmente les changements de pression intra-pleurale au cours de la
respiration.
QCMn°1
E
Capacité résiduelle fonctionnelle
Quand les muscles respiratoires sont au repos, deux forces opposées sont en
équilibre : les forces de recul des poumons qui s'exercent vers l'intérieur et les
forces de recul de la cage thoracique qui s'exercent vers l'extérieur.
Le volume du gaz contenu dans les poumons à ce point d'équilibre est le
volume de relaxation. Ce volume correspond à la capacité résiduelle fonctionnelle CRF. La capacité résiduelle fonctionnelle est le volume de gaz contenu
dans le système respiratoire après une expiration normale. La capacité résiduelle fonctionnelle est égale à la somme du volume résiduel VR et du volume
de réserve expiratoire VRE.
Les quatre autres réponses sont inexactes.
Le volume de gaz inspiré ou expiré au cours de chaque respiration est le
volume courant VC ou TV (tidat volume).
Le volume total de gaz contenu dans les deux poumons est la capacité
pulmonaire totale CPT ou TLC (total lung capac/ty).
Le volume maximal de gaz qui peut être inspiré après une expiration
normale est la capacité inspiratoire CI.
Le volume maximal de gaz qui peut être expiré après une expiration
normale est le volume de réserve expiratoire VRE.
Il faut retenir d'une manière générale qu'une capacité pulmonaire est
toujours une combinaison entre deux ou plusieurs volumes pulmonaires.
QCMn° 10
C
Distensibilité
La mesure de la compliance d'une structure est une mesure de la distensibilité de cette structure. Ainsi, la compliance pulmonaire est fonction de ta
distensibilité de l'appareil respiratoire.
La compliance normale du système respiratoire, mesurée à mi-volume
pulmonaire est égale à o, 1 litre/cm H 2 o.
La compliance spécifique est égale à la compliance divisée par la capacité
résiduelle fonctionnelle. Les compliances spécifiques des mammifères ont des
170
PARTIE 1 : QCM
valeurs égales. Ainsi, la compliance spécifique des poumons d'un chat est
pratiquement identique à celle des poumons d'un chameau.
Quand un seul poumon est fonctionnel, la compliance est divisée par deux.
La résistance pulmonaire est surtout fonction de la résistance bronchique.
:
V
,,
,,
;
r
D
Capacité vitale
La capacité vitale CV est le volume maximal de gaz qui peut être expiré
après une inspiration maximale. La capacité vitale CV est égale à la somme du
volume de réserve expiratoire VRE, du volume courant VC et du volume de
réserve inspiratoire VRI.
QCM n°I<*
C
Capacité résiduelle fonctionnelle
La capacité résiduelle fonctionnelle représente le volume du système
respiratoire quand la pression transpleurale est égale à zéro. La capacité
résiduelle fonctionnelle (CRF) est le volume normal du système respiratoire en
fin d'expiration.
E
171
Volume courant
Le volume courant, VC ou TV (tidal volume), correspond au volume de gaz qui
est expiré ou inspiré à chaque respiration.
D
Maturité pulmonaire
La mesure du rapport lécithine/sphingomyéline dans le liquide amniotique
est très utilisée en obstétrique, en particulier chez les prématurés. Cette
mesure permet en effet d'apprécier le degré de maturité pulmonaire chez le
foetus.
La lécithine et la sphingomgéline sont des cholines phospholipides. La
lécithine est un composant majeur du surfactant et sa synthèse augmente au
fur et à mesure que les poumons du fœtus se préparent à leur fonction future.
Le surfactant permet à la tension superficielle de la bordure alvéolaire de
varier au cours des mouvements respiratoires, empêchant ainsi l'affaissement
des alvéoles (atélectasie)
Capacité inspiratoire
La capacité inspiratoire Cl est le volume maximal de gaz qui peut être inspiré
après une expiration normale. La capacité inspiratoire est égale à la somme du
volume courant VC ou TV (tfaal volume) et du volume de réserve inspiratoire.
B
A
L_QCM rV 16
Altitude
L'altitude modifie la pression partielle d'oxygène dans l'air inspiré. Ce
facteur ne modifie pas du tout les caractéristiques de la mécanique respiratoire.
Les quatre autres circonstances s'accompagnent d'une diminution de FEV,.
L'asthme constitue un exemple aussi classique que démonstratif. Il s'agit d'une
maladie obstructive bronchique liée à un spasme bronchique avec inflammation
intra-bronchique. La mesure de la capacité expiratoire forcée en une seconde
est une méthode très utilisée en clinique pour faire le diagnostic de cette
maladie et permet de suivre son évolution sous traitement. Cette épreuve est
appelée mesure de FEVi (ForcedExpiratory Volume/! seconde).
QCM rr
Chapitre I. Système respiratoire
Capacité pulmonaire totale
La capacité pulmonaire totale est le volume du gaz contenu dans le système
respiratoire après une inspiration maximale. Cette capacité est égale à la
somme de quatre volumes : le volume résiduel (VR), le volume de réserve
expiratoire (VRE), le volume courant (VC) et le volume de réserve inspiratoire
(VRI)
QCMn° 18
E
Cellules alvéolaires type II
Certaines cellules qui bordent la surface interne des alvéoles sécrètent la
substance chimique (dipalmitoyl phosphatidylcholine) qui constitue le surfactant
pulmonaire ; ces cellules sont les cellules alvéolaires type II. En microscopie
électronique, on remarque la présence de corps d'inclusion qui représentent
vraisemblablement l'origine du surfactant. Les autres structures citées n'interviennent pas dans la sécrétion du surfactant pulmonaire.
QCM D" 14
I
E
Cinq cent douze fois
Selon la loi de Poiseuille concernant l'écoulement laminaire dans un tube
rectiligne, la résistance au débit est obtenue par la formule suivante :
R
-^~
^
Dans cette formule, on constate que la résistance est inversement proportionnelle à la quatrième puissance du rayon.
Ainsi, si le rayon est divisé par quatre, le débit est réduit de 512 fois.
Dans la formule, l représente la longueur du tube et r\ la viscosité du fluide.
A la lumière de ces considérations de physique appliquées à l'écoulement
des fluides, on conçoit l'importance considérable jouée par toute diminution du
calibre bronchique sur les phénomènes respiratoires.
R=
QCMn°20
A
0,5 litre
Le volume courant VC ou TV (Mal volume) est le volume de gaz inspiré ou
expiré à chaque mouvement respiratoire. Le volume courant peut être utilisé
pour diviser le cycle respiratoire en phases inspiratoire et expiratoire Au pic de
l'inspiration, le volume courant est constant pendant un instant, ce qui signifie
que l'écoulement de gaz et la différence de pression entre les alvéoles et la
bouche sont nuls.
172
PARTIE 1 : QCM
D
QCM n° 21
50 mm Hg
La pression partielle d'un gaz se calcule en multipliant la concentration du
gaz considéré par la pression totale du mélange gazeux.
Ainsi, l'air sec contient 20,13 % d'oxygène. La pression partielle d'oxygène au
niveau de (a mer où la pression barométrique est égale à 760 mm Hg est de :
20,33/100 x 760 = 151 mm Hg.
Quand l'air est inhalé dans les voies respiratoires, il est réchauffé et humidifié, si bien qu'il faut retrancher de la pression totale la pression de vapeur
d'eau, soit m mm Hg.
On a donc :
760 - 47 « 713 mm Hg et la pression partielle d'oxygène est égale à :
20,13/100 x 713 = 141 mm Hg.
Au sommet du Mont Everest, la pression partielle de l'oxygène inspiré est de
42 mm Hg.
Une POj basse entraîne une hypoxie. Les sujets qui vivent en haute altitude
s'acclimatent remarquablement a l'hypoxie alors qu'une ascension rapide à une
allilude élevée entraîne des troubles neurologiques graves.
Altitude (mètres)
Pression baro (mm Hg)
02 (%)
PÛ2 gaz inspiré (mm Hg)
NIVIKMI do la moi
760,0
20,93
159,1
1 524
632,3
20,93
3048
522,6
20,93
4572
428,8
20,93
89,7
54-75
380,0
20,93
79,5
132,3
!
173
Chapitre I. Système respiratoire
La capacité vitale est le volume maximal de gaz qui peut être expiré après
une inspiration maximale. Ce volume correspond à 80 % environ de la capacité
pulmonaire totale chez l'adulte jeune. La mesure de la capacité vitale est le plus
simple des tests d'évaluation de la fonction pulmonaire Cette mesure est surtout
utilisée pour les examens simples et rapides faits sur des collectivités (armée,
école, médecine du travail par exemple)..
Le volume de gaz inspiré ou expiré au cours de chaque mouvement respiratoire est le volume courant VC ou TV (tidal volume). Le volume de total de gaz
contenu dans les deux poumons est la capacité pulmonaire totale CPT ou TLC
(total tung capacity).
Le volume maximal de gaz qui peut être inspiré après une expiration
normale est la capacité inspiratoire ci.
Le volume maximal de gaz qui peut être expiré après une expiration
normale est le volume de réserve expiratoire VRE.
Il faut retenir d'une manière générale qu'une capacité pulmonaire est
toujours une combinaison entre deux ou plusieurs volumes pulmonaires.
Le volume résiduel qui est le volume de gaz contenu dans l'appareil respiratoire après une expiration maximale, et la capacité résiduelle fonctionnelle qui
est égale au volume résiduel additionné du volume de réserve expiratoire ne
peuvent pas être mesurés directement par spïrométrie. Ils peuvent être mesurés par des techniques plus complexes utilisant la dilution des gaz ou par
pléthysmographie corporelle.
109,4
6098
349,2
20,93
73,1
7620
281,9
20,93
59,0
9 144
225,6
20,93
47,2
10668
178,7
20,93
37,4
12 192
140,7
20,93
29,4
IRV
TLC
VC
VT
ERV
FRC
Tableau 1-2. Altitude, pression barométrique et PO?.
RV
A
Diminution de 0,5 litre/minute
IC
RV
Figure 1.4. Représentation schématique des volumes et capacités pulmonaires.
Dans le premier cas, la ventilation alvéolaire est égale à :
(0,5 - 0,15) x 10 = 3,5 titres/minute.
Dans le second cas, la ventilation alvéolaire est égale à :
(0,3 - 0,15) x 20 = 3,0 litres/minute, soit une diminution de 0,5 litre/minute.
QCM n° 23
E
Volume résiduel
Le spirogramme est le tracé d'enregistrement des mouvements respiratoires
lors des déplacements de gaz dans l'appareil respiratoire relié à un spiromètre.
Sur le spirogramme, il est possible de tous les volumes pulmonaires compris
entre une expiration maximale et une inspiration maximale.
La pression partielle d'un gaz se calcule en multipliant la concentration du
gaz dans le mélange gazeux par la pression totale du mélange.
Ainsi, par exemple, l'air sec contient 20,13 % d'oxygène. La pression partielle
d'oxygène au niveau de la mer où la pression barométrique est égale à 760 mm
Hg est de :
20,q3/ioo x 760 = 151 mm Hg.
174
PARTIE 1 : QCM
C
Plus important à la base
Toutes les régions du poumon normal n'ont pas la même ventilation. Ce fait
peut être démontré par enregistrement à la surface du thorax des radiations
émises par un gaz radioactif inoffensif (xénon) après son inhalation. Sur un sujet
assis, on constate que les parties basses du poumon reçoivent plus de xénon et
les parties supérieures du poumon moins de xénon. Cette constatation expérimentale témoigne du fait que la ventilation par unité de volume est plus grande
à la base du poumon et diminue progressivement jusqu'au sommet.
La différence base-sommet disparaît quand le sujet est en position allongée
mais dans ce cas il existe une différence de ventilation entre la partie déclive et
la partie supérieure du poumon.
QCM n° 26 ' |
E
Augmente la tension superficielle
Au cours de l'expiration, les alvéoles pulmonaires tendent à s'affaisser sous
l'influence de l'élasticité pulmonaire.
La loi de Laplace établit une relation entre le rayon R et la tension superficielle T d'une bulle élastique avec la pression P nécessaire pour la distendre :
P = 2T/R.
Selon cette équation, on conçoit que la pression nécessaire pour distendre
les alvéoles devrait augmenter considérablement au cours de l'expiration
quand le ragon de ces alvéoles diminue. Ceci ne se produit pas au cours de la
respiration normale en raison des propriétés très particulières du surfactant
qui diminue la tension superficielle quarçd la bordure intra-alvéolaire est comprimée au cours de l'expiration. La présence du surfactant empêche l'atélectasie pulmonaire (affaissement des alvéoles) qui se produit en son absence.
La maladie de la membrane hyaline est liée à un déficit en surfactant et
entraîne une détresse respiratoire.
Chapitre I. Système respiratoire
175
dans les bronches. La raison de ce paradoxe apparent est que les très petites
bronches sont extrêmement nombreuses.
QCMn°2l
j
E
10
L'excursion diaphragmatique peut atteindre 10 centimètres au cours d'une
inspiration ou d'une expiration maximale. Le diaphragme est le plus important
des muscles de l'inspiration.
Au cours de la respiration calme, l'excursion diaphragmatique responsable
du déplacement de gaz correspondant au volume courant a une amplitude de
l'ordre de 1 centimètre.
Le muscle diaphragme est innervé par le nerf phrénique. Une section bilatérale du nerf phrénique entraîne une paralysie diaphragmatique. Quand le
diaphragme est paralysé, il se déplace vers le haut et non vers le bas en raison
de la diminution de la pression intra-thoracique. On donne à ce phénomène te
nom de mouvement paradoxal.
A
10 % de la capacité vitale
La mesure du volume de fermeture est un test très sensible permettant de
déceler précocement les maladies des voies aériennes.
RV
TLC
|
I
0,5
0,4
0,3
D
150ml
î
0,2
L'équation de Bohr permet le calcul du volume de l'espace mort physiologique. Cette équation s'écrit sous la forme suivante :
VD = V.C (FA C02 - FE C02/FA C0 2 ).
Rappelons que : VC= volume courant.
VD = volume de l'espace mort.
FACO Z = fraction de C02 dans le gaz alvéolaire.
FEC02 = fraction de C02 dans le gaz expiré.
En remplaçant par des chiffres les symboles, on obtient VD - 150 ml.
Dans (es poumons normaux, l'espace mort physiologique est égal à l'espace
mort anatomique. Dans les cas pathologiques, l'espace mort physiologique est
souvent plus important que l'espace mort analomiquo.
QCM n° 28
Dimensions moyennes
Contrairement à ce que l'on pensait autrefois et en contradiction avec la loi
de Poiseuille, ce sont les bronches de dimensions moyennes et non les très
petites bronchioles qui opposcni u> plus de résistance à l'écoulement de l'air
ïï
z
o
o 0,1
VOLUME
DE FERMETURE
6
5
4
3
2
0
VOLUME PULMONAIRE (I)
Figure 1-5. Mesure du volume de fermeture des voies aériennes à la base
du poumon.
__
Si l'on fait inhaler au sujet un gaz traceur près du volume résiduel de telle sorte que ce
gaz se distribue principalement au sommet du poumon, on peut individualiser quatre
phases au cours de l'expiration consécutive. La dernière phase est due à l'évacuation
préférentielle du sommet du poumon après la fermeture des voies aériennes de la zone
inférieure.
Le patient expire jusqu'au volume résiduel et fait ensuite une inspiration
maximale. Au début de cette inspiration, une petite quantité de gaz insoluble
(hélium) est injectée dans Le gaz inspiré. Le sujet fait ensuite une expiration
176
Chapitre I. Système respiratoire
PARTIE I : QCM
maximale. La courbe de l'enregistrement de la concentration d'hélium dans le
gaz expiré montre une augmentation brusque de la concentration d'hélium dans
le gaz expiré à partir du point D sur la courbe. Ce point représente le volume
de fermeture (closing volume) qui est le volume pulmonaire auquel les voies
aériennes des parties basses du poumon se ferment. Le gaz expiré s'enrichit en
hélium à partir du volume de fermeture parce que ce gaz provient des alvéoles
des parties hautes du poumon plus riches en hélium.
Le volume courant représente environ 10 % de la capacité vitale ; ce volume
augmente avec l'âge.
31
E
A
Bronchioie
Pour passer du gaz alvéolaire à l'intérieur du globule rouge, l'oxygène
traverse successivement les couches tissulaires suivantes : surfactant, épithélium alvéolaire, couche interstitielle, endothélium capillaire, intérieur du globule
rouge.
La bronchiole terminale n'est pas traversée par l'oxygène ; elle apporte
.l'oxygène au sac alvéolaire.
QCM n 33
A
5 secondes
Chaque globule rouge passe environ une seconde ou un peu moins dans le
réseau capillaire. Au cours de ce temps, il traverse vraisemblablement deux ou
trois alvéoles. Ce délai très court suffit à obtenir une équilibration pratiquement
complète entre l'oxygène et le gaz carbonique du gaz alvéolaire et du sang
capillaire en raison de la disposition anatomique très particulière du système
d'échanges gazeux alvéole-capillaires dans les poumons humains.
n° 34
j
D
Trois cents millions
Le poumon humain est constitué par un ensemble de 300 millions environ de
bulles, les alvéoles pulmonaires. Chaque bulle a un diamètre de l'ordre de
0,3 mm.
Un tel système serait très instable si les alvéoles n'étaient pas tapissées
intérieurement par un liquide, le surfaclant qui abaisse considérablement la
tension superficielle, en particulier dans les petites alvéoles. L'absence de
surfactant détermine un affaissement alvéolaire ou atélectasie qui entraîne une
détresse respiratoire.
Hypoxie anémique
Le tabagisme finit par aboutir à une hypoxie anémique plus ou moins grave
selon le degré et la durée de l'intoxication tabagique.
La capacité vitale n'est pas augmentée, mais diminuée.
L'espace mort n'est pas diminué, mais augmenté.
Il n'existe pas de zones d'atélectasie, ni de diminution du tissu élastique dans
les poumons en l'absence d'affections associées.
Il convient de rappeler que le tabagisme joue un rôle déterminant dans
l'apparition de maladies graves comme l'insuffisance respiratoire chronique et
le cancer bronchique.
<•
50 mètres carrés
La barrière qui sépare le sang du gaz dans les poumons est extrêmement
mince et sa surface est de l'ordre de 50 à 100 mètres carrés. Cette disposition
anatomique très particulière facilite les échanges gazeux par diffusion Cette
énorme surface est due à la division du poumon en un très grand nombre
d'unités, les alvéoles pulmonaires. Les alvéoles pulmonaires sont au nombre de
300 millions environ dans le poumon humain.
QCM n» 32
B
177
'\
QCM n" 36
J
C
Proportionnelle à la surface tissulaire
La diffusion à travers tes tissus obéit à la loi de Fick.
Selon cette loi, la vitesse de transport d'un gaz à travers une couche de
tissu est proportionnelle à la surface tissulaire et à la différence de concentration de gaz entre les deux côtés. Elle est inversement proportionnelle à l'épaisseur de la couche tissulaire Elle est proportionnelle à une constante de diffusion. Cette constante est elle-même proportionnelle à la solubilité du gaz et
inversement proportionnelle à la racine carrée de son poids moléculaire.
Ainsi, C0 2 est beaucoup plus soluble que 0 2 et a un poids moléculaire du
même ordre de grandeur ; c'est la raison pour laquelle C02 diffuse environ
20 fois plus vite que 0 2 à travers les couches tissulaires.
B
Demeure stable au cours de l'exercice
La circulation pulmonaire contient environ le cinquième du volume sanguin
total, soit environ I litre de sang. Moins d'un dixième de ce litre est contenu
dans les capillaires où se produit la majeure partie des échanges gazeux.
L'exercice musculaire peut augmenter considérablement le débit sanguin
pulmonaire.
QCMn°38
E
Volume résiduel
Le spirogramme est le tracé d'enregistrement des mouvements respiratoires
lors des déplacements de gaz dans l'appareil respiratoire relié à un spiromètre.
Sur le spirogramme, il est possible de tous les volumes pulmonaires compris
entre une expiration maximale et une inspiration maximale.
La capacité vitale est le volume maximal de gaz qui peut être expiré après
une inspiration maximale. Ce volume correspond à 80 % environ de la capacité
pulmonaire totale chez l'adulte jeune. La mesure de la capacité vitale est le plus
simple des tests d'évaluation de la fonction pulmonaire Cette mesure est surtout
utilisée pour les examens simples et rapides faits sur des collectivités (armée,
école, médecine du travail par exemple).
Le volume de gaz inspiré ou expiré au cours de chaque respiration est le
volume courant vc ou TV (titial volume).
Le volume total de gaz contenu dans les deux poumons est la capacité
pulmonaire totale CPT ou TLC (total lung capacity).
178
PARTIE 1 : DCM
Le volume maximal de gaz qui peut être inspiré après une expiration
normale est la capacité inspiratoire CI.
Le volume maximal de gaz qui peut être expiré après une expiration
normale est le volume de réserve expiratoire VRE.
Il faut retenir d'une manière générale qu'une capacité pulmonaire est
toujours une combinaison entre deux ou plusieurs,volumes pulmonaires.
Le volume résiduel qui est le volume de gaz-contenu dans l'appareil respiratoire après une expiration maximate, et la capacité résiduelle fonctionnelle qui
est égale au volume résiduel additionné du volume de réserve expiratoire ne
peuvent pas être mesurés directement en utilisant un spiromètre. Ils peuvent,
être mesurés par des techniques plus complexes utilisant la dilution des gaz ou
le pléthysmographe.
QCM IV 31
C
3 litres
La méthode de dilution de l'hélium est un moyen classique permettant de
déterminer la capacité résiduelle fonctionnelle, CRF qui est égale à la somme du
volume de réserve expiratoire (VRE) et du volume résiduel (VR). Le volume
résiduel ne peut pas être mesuré directement par utilisation d'un spiromètre.
Le principe de la méthode de dilution de l'hélium repose sur le principe de la
conservation dans l'organisme de la masse d'hélium qui est un gaz inerte.
L'hélium contenu dans le spiromètre est dilué par la capacité résiduelle
fonctionnelle dont on ignore le volume.
Si l'on mesure la concentration d'hélium résultante, on peut écrire l'équation
suivante :
^
12 litres x 10 % = (CRF--012) litres x 8 %
En résolvant cette équation, on obtient :
CRF = 3 litres.
A
Identique à celle du gaz alvéolaire
Dans des circonstances normales, la différence de Po 2 entre le gaz alvéolaire et le sang termino-capillaire est extrêmement faible, de l'ordre d'une
fraction de mm Hg. Ceci signifie que les réserves de diffusion du poumon sont
considérables à l'état normal.
La P02 dans un globule rouge qui pénètre dans les capillaires pulmonaires
est normalement égale à environ 40 mm Hg. La P02 du gaz alvéolaire est égale à
environ 100 mm Hg. Dès que le globule rouge a parcouru environ le tiers de son
chemin dans le capillaire, sa P02 s'équilibre avec celle du gaz alvéolaire dont il
est séparé par la membrane alvéolo-capillaire très mince (moins de 1/2 micron
d'épaisseur).
Au cours d'un exercice musculaire où le temps de séjour des globules rouges
dans les capillaires est diminué, il n'existe en général pas de diminution de la
P02 termino-capillaire.
^ En revanche, toute atteinte pathologique de la membrane alvéolo-capillaire
avec épaississement ou toute diminution de la Po 2 dans l'air inspiré peut
s'accompagner d'une baisse de la Po 2 globulaire.
Chapitre I. Système respiratoire
F
Six fois plus basse que dans l'aorte
Les pressions dans la circulation pulmonaire sont très basses.
La pression moyenne dans le tronc de l'artère pulmonaire est de l'ordre de
15 mm Hg.
La pression moyenne dans l'aorte est de l'ordre de 100 mm Hg, soit environ
six fois plus.
Ces pressions basses correspondent à la structure mince et très peu
musclée des vaisseaux pulmonaires qui contraste avec la structure épaisse et
riche en muscle lisse des artérioles.
QCM
n':H2^;
E
Emphysème pulmonaire
L'emphysème pulmonaire est ccir<u lérise t>,ir une diliil.iiion .iivi-ni.unpulmonaire, c'est-à-dire exactement I'OIJIW.P île I'.iiolet t.r.ir <im <".i « .H .n in i
sée par un affaissement des dlveoU", pulmonaire1, imiir, le1. m,ii,i<iii", puinm
naires autres que IVmiJhir.eme enlr.iihrnl une ,Melri l.e.ie
Au cours de l'expiration, les «ilvooles piilmuMiiirr. lenilenl ,'i •. ,ill,iiv,rr MMI-.
l'influence de l'élasticité pulmonaire.
La loi de I iipl.u e el.iblil une lel.ilioii entre le r,ii|on H el l.i Ini-.inn MIIHTII
cielle T d'une bulle élastique avec la pression P net ev,,nre pour 1.1 distendre :
P • 2T/R.
Selon cette équation, on conçoit que la pression nécessaire pour distendre
les alvéoles devrait augmenter considérablement au cours de l'expiration
quand le rayon de ces alvéoles diminue. Ceci ne se produit pas au cours de la
respiration normale en raison des propriétés très particulières du surfactant
qui diminue la tension superficielle quand la bordure intra-alvéolaire est comprimée au cours de l'expiration. La présence du surfactant empêche l'atélectasie pulmonaire (affaissement des alvéoles) qui se produit en son absence.
La maladie de la membrane hyaline est liée à un déficit en surfactant et
entraîne une détresse respiratoire.
QCM h" «f3
D
Concentration en hémoglobine
La concentration en hémoglobine intervient dans le transport d'oxygène
mais pas dans sa diffusion.
En revanche, la diffusion dépend de tous les autres facteurs cités. La
constante de diffusion dépend des propriétés des tissus et du gaz considéré. Il
faut retenir en particulier que cette constante est proportionnelle à la solubilité
du gaz et inversement proportionnelle à la racine carrée de son poids
moléculaire.
Ainsi, C0 2 diffuse environ 20 fois plus rapidement que 02 car il est beaucoup
plus soluble alors que son poids moléculaire n'est pas très différent.
1X0
PARTIE 1 : QCM
n
q,j
B
La ventilation alvéolaire augmente chez A et diminue
chez D
I ,i ventilation alvéolaire VA est égale au produit de la fréquence respiraI .MIv i i.ir le voUmtr courant diminué du volume de l'espace mort.
Ainsi, chez les deux sujets, en admettant que la fréquence respiratoire soit
l'ii.iir ,i i.'/nimtJir, on peut écrire :
VA = 12 (500 - 150) = 4 200 ml/minute.
M A double son volume courant et diminue de moitié sa fréquence respiratoire, on obtient :
VA = 6 (i ooo - 150) = 5 100 ml/minute.
'.i i: illumine de moitié son volume courant et double sa fréquence respiratoire, on oblicnt :
VA = 24 (250 - iso) = 2 400 ml/minute.
nn pi-ui en < oni.turc que les changements de volume courant ont un effet
HII-. iMiixiri.ini vir l.i ventilation alvéolaire que les changements de fréquence
iV.IHI .Hun•,. ni iMiuin de l'existence de l'espace mort.
QCM
"" f!JL.:.i
E
Bicarbonate
I ,i i .irboxijhémoglobine représente le produit de combinaison de l'oxyde de
< .iriiuitr ,ivc( l'hémoglobine.
I ,i qu.intilé de C02 transporté sous la forme d'acide carbonique (H2C03) est
le C02 est transporté dans le sang artériel sous trois formes :
1. dissous (s 7, environ).
2. combiné avec le groupe aminé de l'hémoglobine sous la forme de carbaminohémoglobine (5 % environ).
3. à l'état d'ion bicarbonate HCOj- (qo l environ).
QCM n 16
D 640 mm Hg
Selon la loi de Dalton, chaque composant dans un mélange gazeux exerce
une pression proportionnelle à sa concentration dans le mélange et la somme
des pressions de tous les composants est égale à la pression partielle totale du
gaz.
Dans l'air à 4 atmosphères, la pression partielle d'oxygène est égale à :
0,21 x 4 x 760 = 640 mm Hg.
Une telle élévation de la P0 2 peut avoir des effets nocifs sur les fonctions
pulmonaire et nerveuse.
IJQCM'lT VI M
D
Pressions plus élevées que dans la circulation
systémique
Les pressions dans la circulation pulmonaire sont très faibles. La pression
moyenne dans le tronc de l'artère pulmonaire est égale à 15 mm Hg, alors que la
pression moyenne dans l'aorte est égale à 100 mm Hg.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le débit sanguin est identique au débit cardiaque. Au cours de l'exercice
musculaire, ce débit peut atteindre 40 litres par minute.
Chapitre I. Système respiratoire
normalement, les poumons contiennent environ i litre de sang, soit un
cinquième du volume sanguin total.
Les capillaires où se produisent les échanges gazeux contiennent moins de
100 ml de sang.
QCM n° «f8
D
Synthèse de la sérotonine
La sérotonine n'est pas synthétisée dans les poumons ; elle est inactivée
dans les poumons ; il en est de même pour la noradrénaline, autre substance
vaso-active. Toutes les autres réponses sont exactes. Ainsi, en dehors de leur
fonction principale dans les échanges gazeux, les poumons ont de multiples
fonctions métaboliques. Ils synthétisent le surfactant. Ils contiennent un système
fibrinolytique qui lyse les caillots dans les vaisseaux pulmonaires. Ils libèrent un
certain nombre de substances qui pénètrent dans le sang artériel systémique et
ils enlèvent d'autres substances du sang veineux systémique qui les atteint par
l'artère pulmonaire.
Les substances actives métabolisées par les poumons peuvent être classées
de la façon suivante :
1. Synthétisées et utilisées dans les poumons.
Surfactant.
2. Synthétisées ou mises en réserve et libérées dans le sang.
Histamine.
Prostaglandines. Kallicréine.
Partiellement enlevées du sang.
Sérotonine.
noradrénaline.
Prostaglandines.
Bradykinine.
Acétylcholine.
Activées dans les poumons.
Angiotensine I >=£> Angiotensine I
QCM n° m
D
Inhibition de la ventilation
L'hypoxémie est définie par une baisse de la PO2 du sang artériel au-dessous
de 55 mm Hg. Cet état aboutit à une stimulation des chémorécepteurs périphériques carotidiens et aortiques. Cette stimulation détermine une augmentation
réflexe de la ventilation pulmonaire. Elle détermine aussi une augmentation
réflexe de la pression artérielle.
Il est important de savoir que cette stimulation de la respiration par
l'hypoxémie joue un rôle fondamental dans le maintien de la ventilation pulmonaire chez l'insuffisant respiratoire chronique, si bien que l'inhalation brusque
d'oxygène peut avoir des conséquences catastrophiques en supprimant brutalement l'effet stimulant de la ventilation exercé par l'hypoxémie.
C'est la raison pour laquelle l'inhalation d'oxygène chez un patient ne doit
jamais être décidée sans précautions.
oiCMjr
50
C
Leucotriènes
Les parois des bronches contiennent du muscle lisse, surtout abondant dans
les bronchioles terminales.
Il existe de nombreux récepteurs muscariniques dans les bronchioles et les
décharges cholinergiques entraînent une bronchoconstriction.
182
PARTIE 1 : QCM
On trouve aussi dans les bronchioles des récepteurs |32-adrénergiques et les
agonistes |3 comme l'isoprotérénol entraînent une bronchodilatation.
On sait par ailleurs que le peptide intestinal vasodilatateur est un médiateur
de la bronchodilatation.
Les leucotriènes sont de puissants bronchoconstricteurs.
De nombreux mécanismes complexes interviennent dans le déclenchement
de la bronchoconstrition. On sait qu'il existe un rythme circardien du tonus
bronchique ; la constriction maximale se produit vers 6 heures du matin et la
dilatation maximale vers & heures du soir. C'est la raison pour laquelle les crises
d'asthme sont plus graves tôt le matin.
^
Quantité d'hémoglobine contenue dans les globules
rouges
La charge en hémoglobine des globules rouges constitue le facteur essentiel
qui intervient dans les capacités du sang à transporter l'oxygène.
Le transport d'oxygène sous forme dissoute est un phénomène très
accessoire.
La température, le pH et la concentration en 2,3-DPG constituent des facteurs
secondaires qui interviennent en modifiant l'affinité de l'hémoglobine pour
l'oxygène.
QCMn°52
E
Diminution du pH
La position de la courbe de dissociation de l'oxygène est influencée par trois
facteurs principaux :
1. Le pH.
2. La PC02.
3. La température.
-v9
Chapitre I. Système respiratoire
183
Une baisse du pH, une élévation de la PC02 et une augmentation de la température s'accompagnent d'un déplacement de la courbe de dissociation de l'oxygène vers la droite.
L'existence de changements dans le sens opposé s'accompagne d'un déplacement de la courbe vers la gauche.
L'augmentation de la concentration de 2,3-diphosphoglycérate (2,3-DPG) à
l'intérieur des globules rouges entraîne un déplacement de la courbe vers la
droite.
QCM n" 53
D
pH plasmatique
La diminution du pH plasmatique entraîne un déplacement vers la droite de
la courbe de dissociation de l'oxygène qui a pour effet une diminution de la
prise en charge de l'oxygène par l'hémoglobine, c'est-à-dire une augmentation
de la libération d'oxygène par l'hémoglobine. On donne le nom d'effet Bohr à ce
phénomène.
La diminution du contenu des globules rouges en 2,3-DPG déplace la courbe
de dissociation de l'oxygène vers la gauche ; il en est de même quand ta température du sang et la PC02 sont abaissées.
Est diminuée par les hormones thyroïdiennes, l'hormone
de croissance et les androgènes
Les hormones thyroïdiennes, rhormone de croissance et les androgènes
augmentent la concentration de 2,3-DPG dans les globules rouges.
Les autres réponses sont parfaitement exactes.
La concentration de 2,3-DPG dans les globules rouges est augmentée par
l'exercice musculaire, l'hypoxie chronique ; elle est diminuée par l'augmentation
de la concentration des ions hydrogène, c'est-à-dire la baisse du pH.
QCM n° 5«f
A
E
Dans le plasma à l'état de HC03~
Le C0 2 est transporté dans le sang sous trois formes : à l'état dissous, à
l'état.de composés carbaminés et à l'état de bicarbonates HC03~.
Les quantités relatives de ces trois formes sont respectivement de l'ordre
de 5 %, 5 % et qo %.
Pour faire un choix entre le bicarbonate globulaire et plasmatique, il
convient de se rappeler que le bicarbonate apparaît dans les globules rouges
et disparaît dans le plasma.
B
?0i mm Hg
Fifjiiro 1-6. DApIncoment île la courbe do dissociation do Hb02 sous l'effet
du pH. iln In PC02 ni do In température.
Augmentation de la concentration de CO
L'oxyde de carbone CO déplace la courbe de dissociation de l'oxygène vers
la gauche, rendant ainsi difficile l'extraction d'oxygène du sang. Seule l'oxygénothérapie permet de lutter contre l'intoxication par l'oxyde de carbone.
Toutes les autres circonstances aboutissent à un déplacement vers la droite
de la courbe de dissociation de l'oxygène.
184
PARTIE 1 : QCM
- 57
E
20° C, pH 7,2
L'augmentation de la température et de l'acidité du sang déplace vers la
droite (a courbe de dissociation de l'oxygène.
C'est la raison pour laquelle'un oxygénateur sanguin artificiel est d'autant
plus efficace que le sang est maintenu à une température basse et dans des
conditions alcalines.
QCM n° 58
C
0,80
Le quotient respiratoire, QR, est égal au rapport du volume de C0 2 produit au
volume de 02 consommé par unité de temps.
Dans le cas particulier, on a donc :
QR = 100/125 = olso.
Le quotient respiratoire des glucides est égal à 1,0.
Le quotient respiratoire des lipides est égal à 0,70.
Le quotient respiratoire des protides est en moyenne égal à 0,82.
QCM n0 60
C
0,143
FA02 peut être calculé simplement par la formule suivante :
FA0 2 = PA02/(PB - PH20) = 84,4/510 = 0,143.
Autrement dit, la fraction d'oxygène alvéolaire est égale à la pression
partielle d'oxygène alvéolaire divisée par la pression barométrique moins la
pression partielle de vapeur d'eau à la température corporelle.
Déplacement des ions HCG3~ des globules rouges
vers le plasma
Les autres réponses sont inexactes. En particulier, il n'existe pas d'anhydrase carbonique dans le plasma.
Les ions Cl~ se déplacent du plasma vers les globules rouges. On donne le
nom de phénomène de Hamburger à cette pénétration du chlore dans les
globules rouges. Il n'existe pas d'enlèvement des ions H* des molécules
d'hémogiobine. Au contraire, les molécules d'hémoglobine ont plusieurs types de
groupes capables de tamponner 1rs ions hydrogène.
C
i
QCM n° 62
B
185
Acidose métabolique
Une diarrhée importante aboutit à l'élimination de liquide riche en bicarbonates. H en résulte une diminution des bicarbonates sanguins entraînant une
baisse du pH.
On donne le nom d'acidose métabolique à cet état.
L'acidité du sang s'accompagne d'une stimulation de la ventilation pulmonaire
aboutissante un abaissement de la PC02.
!
L'intoxication par l'oxyde de carbone se traduit
par une cyanose marquée
11 n'existe aucune cyanose au cours de l'intoxication par l'oxyde de carbone ;
en effet, ta carboxyhêmoglobine HbCO, produit de la combinaison de l'hémoglobine à l'oxyde de carbone, est un produit rouge cerise. Lés sujets intoxiqués par
l'oxyde de carbone présentent une coloration rosé du visage.
Toutes les autres propositions sont exactes. Les caractéristiques physiques
du gaz et le fait qu'il ne soit pas irritant pour les voies respiratoires expliquent
son danger et son effet insidieux.
Par ailleurs, la liaison de l'oxyde de carbone avec l'hémoglobine est 21 fois
plus forte que celle de l'oxygène. Ainsi, si un échantillon de sang est équilibré
avec de l'air normal contenant seulement 0,1 % d'oxyde de carbone, la moitié des
sites d'union de l'hémoglobine est occupée par l'oxyde de carbone.
E
Chapitre I. Système respiratoire
QCM
C
Alcalose métabolique
Les vomissements répétés éliminent HCL de l'organisme, ce qui tend à
produire une alcalose métabolique au cours de laquelle le pH et les bicarbonates sont élevés.
L'alcalose peut diminuer la ventilation pulmonaire, ce qui contribue à relever
un peu le C02.
E
Le patient présente une alcalose métabolique
La valeur du pH témoigne du fait qu'il existe une alcalose ; la PC02 du sang
artériel étant normale, cette alcalose n'est pas respiratoire mais métabolique.
Elle est due à la perte d'acide chlorhydrique par l'estomac au cours des vomissements.
La valeur du pH permet d'éliminer formellement une acidose.
Il n'y a pas de troubles de la ventilation car la PC02 est normale dans le sang
artériel.
La valeur de la P02 dans le sang artériel permet d'éliminer une hypoxie.
QCMn° 65
D
Tensiorécepteurs pulmonaires
On constate expérimentalement que le maintien de la distension pulmonaire
chez un animal anesthésié diminue la fréquence des efforts inspiratoires.
Ce réflexe à la distension a pour intermédiaire des fibres vagates afférentes
et porte le nom de réflexe de gonflement de Hering-Breuer. Les récepteurs
sont probablement localisés dans les bronches et dans le parenchyme
pulmonaire.
On estimait autrefois que ce réflexe jouait un rôle majeur dans le contrôle de
la ventilation. Les travaux plus récents ont abouti à conclure que ce réflexe
intervenait peu chez l'homme adulte. Il semble en revanche qu'il puisse jouer un
rôle non négligeable chez le nouveau-né.
La stimulation des chémorécepteurs aortiques et surtout carotidiens
déclenche une hyperventilation.
Il en est de même pour la stimulation des récepteurs périphériques de la
douleur. La stimulation des récepteurs de la douleur viscérale déclenche en
général une hypoventilation.
186
C
La valeur au sommet est moins importante qu'à la base
Les travaux expérimentaux ont montré que tes régions basses des poumons
étaient mieux ventilées que les régions hautes.
D'autres expérimentations ont montré que cette différence de ventilation
entre la base et le sommet pulmonaire disparaissait chez le sujet couché sur le
dos. Dans ce cas, la ventilation de la partie postérieure du poumon est plus
importante que celle de sa partie antérieure. Chez le sujet couché sur le côté, le
poumon situé au-dessous est mieux ventilé que le poumon situé au-dessus.
«CM n° 67
Chapitre I. Système respiratoire
PARTIE I : QCM
A
La compliance est définie par le rapport pression/volume
La compliance est définie par le changement de volume par unité de
changement de pression.
:
Les compliances du poumon et du thorax chez l'adulte jeune sont l'une et
l'autre égales à environ 0,2 litre/cm H20.
La compliance du thorax diminue au cours de l'obésité parce que l'obésité
perturbe la descente du diaphragme.
La compliance représente l'inverse de l'élastance ; elle correspond à la
distensibilité de l'élément considéré.
La compliance spécifique est égale au rapport de la compliance à la capacité
résiduelle fonctionnelle. Ce paramètre permet de comparer des sujets d'âge
différent. La compliance spécifique est de l'ordre de o,os/cm H2u dans l'espèce
humaine. Dans les différentes espèces animales, la compliance spécifique est du
même ordre de grandeur.
C
C02 diffuse mieux que Oz à l'intérieur des alvéoles
Comme le gaz carbonique est plus lourd que l'oxggène, il diffuse moins
facilement en milieu gazeux.
<pj
En revanche, le gaz carbonique est 25 fois plus .soluble que l'oxygène dans
la membrane alvéolo-capillaire qu'il traverse plus rapidement que l'oxygène.
Le transport d'oxygène dépend de la perfusion sanguine pulmonaire ; la
diffusion d'oxggène s'interrompt dès que le gradient alvéolo-capillaire
disparaît.
Les battements cardiaques facilitent la diffusion en entraînant une vibration
des alvéoles.
L'augmentation volontaire de la ventilation pulmonaire augmente la surface
des alvéoles et facilite ainsi la diffusion.
B
On peut mesurer l'espace mort nlvéolaire par la méthode
de Fowler
La méthode de Fowler permet de mesurer le volume de l'espace mort
anatomique en utilisant un analgseur rapide à azote ; cette méthode ne permet
pas de mesurer le volume de l'espace mort alvéolaire ; celui-ci peut être
mesuré en utilisant la méthode de Bohr.
Le volume de l'espace mort anatomique est diminué au cours de la trachéotomie, d'où l'intérêt thérapeutique de cette technique qui permet d'améliorer la
ventilation alvéolaire dans certains cas.
/
187
Chez les sujets normaux, le volume de l'espace mort alvéolaire peut subir
une augmentation considérable au cours de l'exercice musculaire parce que
l'augmentation de la ventilation pulmonaire augmente le rapport ventilation/perfusion.
Le volume de l'espace mort anatomique subit des variations au cours du
cycle respiratoire ; il augmente au cours d'une inspiration maximale et diminue
au cours d'une expiration maximale ; ces variations sont surtout marquées chez
le sujet jeune.
Le volume de l'espace mort anatomique est augmenté au cours de certaines
maladies comme l'emphysème pulmonaire et la dilatation de bronches ; en
revanche, il est diminué au cours de l'asthme.
QCM n° 70
B
Le transport de CO à travers la membrane alvéolo-capillaire est limité par la diffusion
Etant donné la grande affinité de l'hémoglobine pour CO, le niveau plasmatique de CO est maintenu à un niveau très bas. Le seul obstacle au passage de
CO de l'alvéole à l'hémoglobine est son passage à travers la membrane. Les
tests de diffusion du CO sont bas si la membrane est épaissie ou en cas d'anémie
sévère.
La diffusion à travers les tissus obéit à la loi de Fick.
Selon cette loi, la vitesse de transport d'un gaz à travers une couche de
tissu est proportionnelle à la surface tissulaire et à la différence de concentration de gaz entre les deux côtés. Elle est inversement proportionnelle à l'épaisseur de la couche tissulaire Elle est proportionnelle à une constante de
diffusion. Cette constante est elle-même proportionnelle à la solubilité du gaz et
inversement proportionnelle à la racine carrée de son poids moléculaire.
CO se combine avec l'hémoglobine environ 210 fois plus facilement que 0 2 .
Il faut environ 1 seconde pour qu'un globule rouge traverse, non pas la
circulation pulmonaire, mais un capillaire pulmonaire ;
La diffusion complète de l'oxygène et du C02 se fait en 0,3 seconde et non en
2 secondes.
B
L'inhalation d'oxygène améliore l'hypoxémie
dans les shunts
Dans tes shunts, l'inhalation d'oxygène produit les mêmes effets qu'une
élévation du rapport ventilation/perfusion qui est abaissé.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
Dans le shunt vrai, le sang veineux court-circuite le poumon ventilé, si bien
que l'oxygénothérapie a peu d'effets.
Au cours des embolies pulmonaires graves, il existe une augmentation de
l'espace mort alvéolaire, c'est-à-dire une augmentation du rapport ventilation/perfusion, autrement dit l'inverse de ce que l'on observe dans le shunt.
En position verticale le sang qui draine les, sommets pulmonaires est bien
oxygéné ; le rapport ventilation/perfusion est égal à environ 3/1.
188
PARTIE 1 : QCM
E
2 mm Hg/litre/mînute
La résistance d'un système de vaisseaux sanguins se calcule de la façon
suivante :il suffit de faire'le rapport entre la différence de pressions entre le
départ et l'arrivée d'une part et le débit sanguin d'autre part.
On a donc dans l'exemple considéré :
20 - 10 = 10
10/5 = 2.
Les unités utilisées sont les mm Hg par litre par minute. La réponse est donc :
Résistance vasculaire pulmonaire = 2 mm Hg/litre/mïnute.
Ainsi, la circulation pulmonaire est une circulation à très faible résistance par
rapport à la circulation systémique. Cette résistance très faible lui permet de
distribuer le sang en une couche très mince sur une très grande surface, celle
des parois alvéolaires.
QCM
73.
E
7,5 litres/minute
Pour calculer le débit sanguin pulmonaire total, il suffit de diviser la
consommation d'oxygène, soit 300, par la différence artério-veineuse en
oxygène, soit 20 - 10 = n.
On obtient 300 : M = 7,5 litres/minute.
Ce calcul simple repose sur le principe de Fick selon lequel la consommation
d'oxygène par minute est égale à (a quantité d'oxygèns prise par le sang dans
les poumons en une minute.
QCMjv
D
Libération d'hémopoïétîne
La libération d'hémopoïétine n'entre pas dans le cadre des fonctions
métaboliques pulmonaires.
;
Toutes les autres fonctions sont des fonctions métaboliques pulmonaires.
Une des plus importantes de ces fonctions consiste en la synthèse de
phospholipides comme la dipalmftoyl lécithine qui est un composant du surfactant pulmonaire;
L'angiotensine I est un polypeptide relativement inactif qui est transformé
en un agent vasoconstricteur puissant, L'angiotensine II. Cette transformation
s'effectue sous l'effet d'une enzyme vraisemblablement localisée dans les
cellules endothéliales.
Le poumon sécrète dans le mucus bronchique des immunoglobulines qui
contribuent à sa défense contre les infections.
Le poumon inactive certaines substances circulantes comme la serotonine, la
bradykinine et certaines prostaglandines.
Le poumon intervient enfin dans les mécanismes de [a coagulation sanguine
par l'intermédiaire de l'héparine.
C
Acétylchaline
On connaît deux substances capables d'entraîner une vaso-dilatation des
vaisseaux pulmonaires, l'isoprotérénol et l'acétylcholine.
L'histamine, la serotonine et ta noradrénaline entraînent une vasoconstriction
des vaisseaux pulmonaires.
Chapitre I. Système respiratoire
181
La baisse de la.P02 du gaz alvéolaire entraîne une hypoxie. qui est elle-même
à l'origine d'une vasoconstriction des vaisseaux pulmonaires dont le mécanisme
est encore mal'connu.
La pression gazeuse alvéolaire augmente pour l'oxygène
et diminue pour le gaz carbonique
Dans des conditions normales, la pression du gaz alvéolaire est égale à
100 mm Hg pour l'oxygène et à MO mm Hg pour le gaz carbonique.
Si l'on augmente le rapport ventilation/perfusion en obstruant progressivement le détait sanguin, la pression d'oxygène s'élève et celle du gaz carbonique
diminue.
La pression gazeuse alvéolaire diminue pour l'oxygène
et augmente pour le gaz carbonique
Dans des conditions normales, la pression du gaz alvéolaire est égale à
100 mm Hg pour t'oxygène et à 40 mm Hg pour le gaz carbonique.
Si l'on diminue te rapport ventilation/perfusion en obstruant progressivement la ventilation, la pression d'oxygène s'élève et celle du gaz carbo-
D
Le tonus vagal broncho-constricteur diminue la nuit
Le tonus vagal broncho-constricteur augmente la nuit comme en témoigne le
fait que les crises d'asthme présentent en général une recrudescence nocturne.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Rappelons que l'effet broncho-dilatateur dû système des nerfs adrénergiques, non cholinergiques se fait vraisemblablement par l'intermédiaire d'une
substance broncho-dilatatrice, le polypeptide intestinal vasoactif ou VIP
(vasoactive intestinal pepticte).
Le syndrome de Kartagener associe une dyskinésie ciliaire à d'autres
troubles comme le situs inversus, la stérilité masculine, et les infections des
sinus et des poumons. Cette maladie est liée à l'absence génétique de dynéine,
ATPase qui fournit l'énergie nécessaire aux mouvements ciliaires. Cette maladie
est voisine de la fibrose kystique.
QCM ri
D
Neurones inspirateurs
Seuls tes neurones inspirateurs déchargent spontanément au cours de la
respiration calme en dehors de tout exercice musculaire.
Tous les autres éléments interviennent en dehors de la respiration calme.
Rappelons que les neurones du centre apneustique sont situés dans le bulbe
au niveau de l'area vestibularis. Si le tronc cérébral est sectionné expérimentalement au-dessus de ce centre, on constate l'apparition de spasmes inspiratoires interrompus par des efforts expiratoires transitoires. Ce type de respiration est appelé apneustique et n'existe pas dans des conditions normales.
PARTIE 1 : QCM
110
C
Partie dorsale du bulbe
Le rythme respiratoire fondamental tire son origine de la décharge
rythmique spontanée des neurones inspirateurs qui sont localisés dans la.partie
dorsale du bulbe, dans la formation réticulaire.
Les neurones corticaux du lobe temporal ne sont pas impliqués dans la
respiration. Le centre pneumotaxique et le centre apneustique sont des centres
pontins et non bulbaires. Le centre pneumotaxique est localisé dans le nucleus
parabracnialis ; il est considéré comme un inhibiteur de l'activité inspiratoire.
Le centre apneustique est localisé au niveau de l'area vestibularis ; il peut
déterminer expérimentalement des spasmes inspiratoires.
A t'état physiologique, il semble que ces centres pontins interviennent pour
régulariser le rythme respiratoire fondamental.
QCf
Augmentation de la pression partielle de gaz carbonique
artériel
Les chémorécepteurs centraux localisés au niveau'de la surface ventrale du
bulbe déterminent une augmentation de la ventilation pulmonaire à la suite
d'une augmentation de la pression partielle du gaz carbonique artériel et dans
une moindre mesure à la baisse du pH artériel par suite de l'imperméabilité
relative de la barrière hémo-encéphalique aux ions hydrogène.
Les chémorécepteurs périphériques des corpuscules carotidiens déterminent une augmentation de la ventilation pulmonaire à la suite d'une augmentation de la pression partielle du gaz carbonique artériel, à la suite d'une diminution du pH artériel et à la suite d'une diminution de la pression partielle de
l'oxygène artériel.
ni les chémorécepteurs centraux, ni les chémorécepteurs périphériques ne
sont sensibles à une baisse de la pression sanguine artérielle ou à une baisse du
contenu artériel en oxygène.
i
E
":"•" %|[j
QCM |1°.82:
^
C
Disparition du contrôle volontaire de lu respiration
La section du tronc cérébral au-dessus de la protubérance interrompt le
contrôle cortical de la respiration en interrompant les voies nerveuses qui
relient le cortex cérébral aux centres respiratoires bulbaires. La respiration
rythmique se poursuit.
Les influx stimulateurs originaires de chémorécepteurs centraux et périphériques continuent à exercer leurs actions. Il en est de même pour les influx
inhibiteurs originaires des récepteurs pulmonaires sensibles à l'extension
(réflexe de Hering-Breuer)
C
Les centres respiratoires envoient des impulsions
régulières aux muscles inspirateurs au cours
de la respiration au repus
Le caractère rythmique de la respiration est lié à l'envoi régulier d'impulsions originaires des neurones des centres respiratoires aux muscles inspirateurs. Les centres respiratoires sont situés d.uts le bulbe cl d<iir. l<i prolubè, rance. il n'y a aucun^centre respiratoire dans le mésencéphale.
Chapitre I. Système respiratoire
111
t des récepteurs périphériques de la
La stimuldtion de
douleur entraîne on qenér.il un reienli 1 .rmi'iil '.<ir l.i venlil.iliiHiliulinondiro.
La stimulation des chôinorlctpttur périphériques carotidiens et aortiques
par le gaz carbonique il un cl Ici sli •lul.ml sur Ni voitlil.ilion pulmonaire. Il
convient toutefois de nolcr que leur rôle <".l rri.iliv.'iiirnl mmlr'.li1 par rapport
à celui joué par les chémoréceptnurs centmux.
D
r.iiru.iMih .iiimi ilu iiipinir céphalo-rachidien eu i;n_,
Un chémorécepteur est un récepteur qui répond aux changements de
composition chimique du sang ou d'autres liquides situés à son contact. Les
récepteurs les plus importants impliqués dans la réponse venlilatoire au gaz
carbonique sont ceux qui sont situés sur les surfaces ventrales du bulbe.
Ces chémorécepteurs, appelés centraux, sont au contact du liquide céphalorachidien. Ce liquide est séparé du sang par la barrière hémo-encéphalique.
Cette barrière est relativement imperméable aux différents ions mais
perméable au gaz carbonique à l'état moléculaire.
Quand la PC0 2 sanguine s'élève, le gaz carbonique diffuse à partir du sang
dans le liquide céphalo-rachidien, libérant ainsi des ions H+ qui stimulent les
chémorécepteurs. Ainsi, le niveau de gaz carbonique du sang contrôle la
ventilation par son effet sur le pH du liquide céphalo-rachidien. La stimulation
des chémorécepteurs aboutit à une hyperventilation qui diminue la PC02
sanguine.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
55
. 85
1
D
Augmentation de la P02 du sang artériel
La stimulation des corpuscules carotidiens à la suite de l'injection d'une
substance stimulante déclenche une hyperventilation qui aboutit à une augmentation de la P0 2 du sang artériel.
L'hyperventilation détermine une augmentation de l'élimination du gaz
carbonique. Toutes les autres réponses sorit inexactes.
C
Réflexes ayant leur origine dans les mouvements
des jambes
La PC02 artérielle n'augmente pas au cours d'un exercice musculaire ; au
contraire au cours d'un exercice important, elle diminue légèrement.
La P02 artérielle ne s'abaisse pas ; au contraire, elle augmente en général
légèrement.
On a suggéré d'admettre que l'augmentation de la température corporelle
ou des influx originaires du cortex cérébral pourrait stimuler la ventilation au
cours -de l'exercice musculaire. En fait, il s'agit là de simples hypothèses non
démontrées jusqu'à présent.
En revanche, on admet que l'augmentation brusque de la ventilation qui
apparaît dès les premières secondes de L'exercice est due à un réflexe ayant
son origine dans des récepteurs vraisemblablement localisés dans les articulations des membres inférieurs.
112
PARTIE 1 : QCM
Au cours des anémies, quelle que soit leur, origine, il n'existe aucune baisse
de la P02 du sang artériel capable de stimuler les chémorécepteurs.
__—_—_
A La tension superficielle de l'eau après adjonction
QCM n° qo
d'un extrait de poumon dépend de la surface
de l'interface eau-air
Plus la surface de l'interface est petite, plus la tension superficielle est
faible ; elle est de l'ordre de 5 à 3 dynes par cm2.
Il est plus facile de distendre un poumon rempli d'une solution salée qu'un
poumon rempli d'air. En effet les phénomènes de tension superficielle n'interviennent pas dans le cas du poumon rempli d'air.
La bulle la plus petite se vide dans la plus grosse. En effet, la pression est
plus élevée dans la bulle la plus petite en raison de la loi de Laplace selon
laquelle la pression est égale à la tension superficielle divisée par le rayon :
E
La tension superficielle de l'eau est indépendante de la surface de
l'interface. Cette tension superficielle est égale à 70 dynes/cm 2 .
le réflexe de Hering-Breuer prolonge la durée
de l'expiration
Le réflexe de Hering-Breuer prolonge la durée de l'expiration en réduisant
la fréquence des efforts inspiratoires.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Ce réflexe n'intervient pas dans la respiration calme ; chez l'adulte, le
blocage bilatéral des nerfs vagues qui constituent la voie afférente du réflexe
n'a pas d'effet sur (s respiration.
L'inhalation de fumée ne stimule pas (es réflexes de Hering-Breuer ; elle tend
au contraire à l'atténuer.
Les récepteurs de ce réflexe ne se trouvent pas dans la muqueuse respiratoire ; ils se trouvent dans les bronches et sont stimulés par l'extension des
tissus.
Les récepteurs de ce réflexe sont stimulés à la fois par le volume et la
vitesse des gaz.
QCM n° 84.;
113
D
Les chémorécepteurs périphériques interviennent
très faiblement dans le. contrôle de la respiration calmé
La proposition D est la seule réponse exacte ; en effet à des niveaux
normaux de pression artérielle d'oxygène, seules quelques cellules chémoréceptrices sont actives.
Les autres réponses sont inexactes.
Le cyanure augmente la sensibilité des chémorécepteurs périphériques.
La stimulation des chémorécepteurs périphérique peut déclencher une
bradycardie et non une tachycardie.
L'acidose augmente [a sensibilité à l'hypoxie des chémorécepteurs
périphériques.
Les chémorécepteurs n'interviennent pas dans le déclenchement de
l'hyperventilation de l'exercice musculaire dont le mécanisme est encore mat
connu.
QCM n° 88
Chapitre I. Sgstème respiratoire
B
Les corpuscules carotidiens sont stimulés
par une élévation de la PC02 locale
La stimulation des chémorécepteurs carotidiens par une élévation de la PC02
sanguine détermine une augmentation réflexe de la ventilation pulmonaire; Les
chémorécepteurs périphériques jouent un rôle moins important que les chémorécepteurs centraux dans la réponse ventilatoire à l'élévation du niveau
sanguin de la PC0 2 . On estime qu'ils interviennent pour 20 % environ dans
l'augmentation de la réponse ventilatoire.
Les corpuscules carotidiens jouent un rôle beaucoup plus important que les
corpuscules aortiques chez l'homme; en fait, ces derniers ne jouent qu'un rôle
accessoire.
Seuls les corpuscules carotidiens sont stimulés par une baisse du pH plasmatique.
Les chémorécepteurs périphériques bénéficient d'un très riche apport
sanguin. Le débit sanguin qui les traverse est considérable. Il est de l'ordre de
20 ml/g/min. Il s'agit là du débit sanguin le plus élevé de tous les organes du
corps humain.
Figure 1-7. Dynamique des bulles de savon.
QCM n° 1Î
A
Modifications dans le système des enzymes oxydantes
cellulaires
On observe une modification des enzymes oxydantes cellulaires sous l'effet
de l'altitude mais ces modifications ne présentent aucun avantage pour
l'organisme.
Il n'en est pas de même pour les/quatre autres modifications citées qui
contribuent à aider l'organisme à lutter contre l'hypoxémie liée à l'altitude.
Au début d'un séjour en altitude, on note souvent l'apparition de troubles
divers décrits sous le nom de mal des montagnes. Ces troubles consistent en
céphalées, vertiges, troubles digestifs, insomnie et palpitations. Ils traduisent
l'existence d'une hypoxémie non compensée. La correction de l'hypoxémie fait
disparaître ces troubles.
QCM n° 12
C
Séjour en haute altitude
La pression barométrique diminue avec l'altitude de façon approximativement exponentielle. L'altitude entraîne une diminution de la pression
partielle d'oxygène dans le gaz inspiré et il en résulte une hypoxémie
aboutissant à une diminution de l'apport d'oxygène aux tissus.
114
PARTIE 1 : QCM
Toutes les autres conditions citées ne s'accompagnent pas du même
phénomène.
Augmentation de la PCOj artérielle
L'interruption brutale de la pressurisation à l'intérieur de l'avion à plus de
10 ooo mètres d'altitude entraîne l'apparition d'une hgpoxémie aiguë qui n'est
pas associée à une augmentation de la PC02 artérielle.
En revanche, toutes (es autres propositions sont exactes. La vasoconstriction
artérielle pulmonaire est une réponse à l'hypoxie alvéolaire. Il en résulte une
hypertension pulmonaire qui peut s'associer à un œdème pulmonaire.
E
Formation de carboxyhémoglobine
La formation de carboxyhémoglobine apparaît au cours de l'intoxication par
l'oxyde de carbone et seule l'inhalation d'oxygène peut être un traitement
efficace.
Toutes les autres manifestations sont liées à l'effet toxique de l'oxygène.
Rappelons en particulier le cas des prématurés chez lesquels l'inhalation d'oxygène pur peut être à l'origine d'une cécité par fibroplasie rétrolenticulaire,
c'est-à-dire par accumulation de tissu fibreux situé derrière le cristallin. Cette
complication peut être évitée si la concentration d'oxygène dans l'incubateur
est inférieure à m> %.
D
Augmentation de quatre fois du volume respiratoire
minute en altitude modérée
En altitude modérée, 2 500 mètres par exemple, le volume respiratoire
minute est à peu près doublé par suite d'une augmentation de la profondeur de
la respiration.
La cyanose est un phénomène qui se manifeste dès que la concentration
d'hémoglobine réduite dans le sang dépasse 5 g/dl.
La tachycardie en altitude traduit les efforts du cœur pour augmenter
l'oxygénation tissulaire. Il en est de même, pour la polyglobulie..
L'alcalose respiratoire est liée à la tachypnée qui aboutit,'1 à une élimination
accrue du gaz carbonique.
D
L'apnée du sommeil s'accompagne très souvent
d'hypertension pulmonaire
L'apnée du sommeil s'accompagne d'épisodes d'hypoxie générateurs
d'hypertension pulmonaire.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
L'absorption d'alcool a un effet d'endormissement et non de réveil.
La narcolepsie est un phénomène très différent de l'apnée du sommeil ; ce
phénomène est lié à une perturbation du type de sommeil appelé REM (rapid eye
movement).
,
;• '
L'apparition d'une polyglobulie est une complication fréquente de l'apnée du
sommeil.
Chapitre I. Sgstèmc respiratoire
115
L'aspiration d'eau douce produit un œdème pulmonaire
bilatéral
L'aspiration d'eau douce entraîne une hémolyse massive. Seule l'aspiration
d'eau salée produit un œdème pulmonaire massif.
Il est exact que près du quart des sujets ranimés après une noyade
décèdent dans les 2"4 heures suivantes en hypothermie et en acidose
métabolique à la suite d'un bloc de la diffusion alvéole-capillaire.
Près de 80 % des cas de noyade se produisent en eau douce.
Dans environ 10 à 20 % des cas, la mort par noyade est due à un spasme
laryngé et aucune goutte d'eau ne pénètre dans les voies respiratoires.
L'aspiration d'eau douce entraîne une lésion du surfactant, elle-même à
l'origine d'un affaissement alvéolaire qui détermine l'apparition d'une chute du
rapport ventilation perfusion.
QCM n° 17
D
B
L'obstruction se situe entre le larynx et la bifurcation
trachéale dans l'apnée du sommeil de type obstructif
Cette proposition est inexacte. Dans l'apnée du sommeil de type obstructif,
l'obstruction se .situe au niveau des voies aériennes supérieures dans le
pharynx.
Toutes les autres propositions sont exactes.
Ce sont surtout les hommes obèses qui présentent des épisodes apnéiques
de type obstructif au cours du sommeil; chez ces sujets, on peut voir
apparaître jusqu'à soo épisodes apnéiques en une nuit. Ces sujets n'en sont pas
conscients mais peuvent présenter des épisodes de somnolence au cours de la
journée.
Au cours d'une nuit normale, le sommeil est interrompu une dizaine de fois
environ par des épisodes apnéiques.
Enfin, au cours de l'apnée du sommeil de type central, on ne note pas
l'apparition d'efforts respiratoires.
pH 7,7-température 20,6° C
La courbe de dissociation Hb - 0 2 est déplacée vers la gauche lorsque la
température est abaissée ; il en est de même lorsque te pH est augmenté.
résulte de ce fait que pour one-P02 donnée, l'oxygénateur sanguin artificiel
charge le sang avec une quantité maximale d'oxygène quand la température du
sang est abaissée et quand son pH est alcalin.
C
Chémorécepteurs carotidiens
Les Chémorécepteurs carotidieris et aortiques sont responsables de
l'augmentation immédiate de la ventilation pulmonaire qui apparaît dès
l'abaissement de la P02 artérielle, L'fiypoxie ne détermine aucune augmentation
de la ventilation pulmonaire si les corpuscules carotidiens ne fonctionnent pas.
La stimulation des corpuscules carotidiens est capable de stimuler la ventilation
en quelques secondes. Les Chémorécepteurs carotidiens sont également
sensibles à l'élévation de la fJC0 2 . Les corpuscules aortiques interviennent peu
dans le contrôle de la ventilation pulmonaire; ils interviennent surtout dans la
régulation cardio-vasculaire.
116
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Chapitre 2. Sgstème cardiovasculaire
Toutes Ces autres réponses sont inexactes.
Il faut retenir que tes chémorécepteurs centraux sont sensibles à l'élévation
de la PC0 2 par l'intermédiaire des variations de pH du sang et du liquide
céphalo-rachidien.
IOO- • • • • * - -
80-
E
£
Chapitre 2. jSystème cardiovasculaire -<
O
Première partie : Vaisseaux
D
Augmentation de la compliance aortique
L'augmentation de la compliance, c'est-à-dire de la distensibilité, aortique
s'accompagne d'une diminution de la pression différentielle.
En revanche, tous les autres facteurs cités dans la question s'accompagnent
d'une augmentation de la pression différentielle.
La pression différentielle, encore appelée parfois pression pulsatile, correspond à l'augmentation de la pression artérielle au cours de la systole. Cette
augmentation est fonction de la quantité de sang ajoutée au système artériel à
chaque systole ou volume d'éjection systolique diminuée de la quantité de sang
qui quitte le système artériel au cours de la systole. L'augmentation de la résistance périphérique totale diminue cet écoulement de sang. L'augmentation de la
vitesse d'éjection ventriculaire augmente l'apport de sang au système artériel.
L'augmentation de la pression diastolique s'accompagne d'une diminution de
là compliance aortique, elle-même à l'origine d'une augmentation de la pression
différentielle.
E
Cerveau
Au cours de l'exercice musculaire, on note l'apparition d'une augmentation
du débit cardiaque et du métabolisme.
. •
Le détait sanguin rénal et intestinal diminue. Le détait sanguin cardiaque et
musculaire augmente; il en est de même pour le débit sanguin cutané, ce
facteur contribuant à la thermorégulation.
Un mécanisme autorégulateur précis permet de maintenir à un niveau
constant le débit sanguin cérébral au cours de l'exercice musculaire.
QCM n°3
B
60-
Artérioles
La chute maximale de pression se situe au niveau des artérioles. Les
pressions systotique et diastolique diminuent beaucoup dans les artérioles
jusqu'à la jonction artériolo-capillaire. En effet c'est à ce niveau que l'on
observe la plus grande différence de diamètre entre les vaisseaux proximaux
et distaux..
Figure 2-1. Pressions dans les différentes parties de la grande circulation.
A
Réflexes vasomoteurs contrôlés par le système
neurovégétatif
Les réflexes vasomoteurs r contrôlés par le système neurovégétatif n'interviennent pas dans la régulation du débit sanguin cérébral, bien que les
vaisseaux cérébraux soient innervés par des fibres sympathiques et parasympathiques.
Tous les autres facteurs jouent un rôle déterminant dans le contrôle du
débit sanguin cérébral qui est maintenu stable alors que l'état physique ou
psychique du sujet subit d'intenses variations. Ainsi, l'existence d'une activité
intellectuelle intense nécessitée par la préparation d'un concours ne s'accompagne pas de variations notables du débit sanguin cérébral.
QCM n° 5
C
Augmentation de la pression artérielle systémique
L'interruption du débit sanguin au niveau des artères carotides primitives,
c'est-à-dire au-dessous des sinus carotidiens entraîne une diminution de
pression au niveau des sinus et il en résulte une suppression des influx
inhibiteurs arrivant au tronc cérébral. Cette suppression des influx inhibiteurs
aboutit à une tachycardie associée à une vasoconstriction qui est à l'origine
d'une hypertension artérielle systémique.
La diminution de la fréquence cardiaque, l'augmentation d'activité des nerfs
des sinus carotidiens et la diminution d'activité du centre vasomoteur sont des
phénomènes liés à la distension des sinus carotidïens.
La régulation du tonus veineux ne fait pas appel aux mêmes mécanismes.
Elle dépend surtout de métabolites locaux.
I
QCM n° 6
D
Importante capacité du système veineux
Le système veineux est doté d'une grande capacité. La paroi des veines
contient une couche mince de fibres musculaires lisses dont la contraction
permet d'ajuster le volume du contenant aux variations du contenu, c'est-à-dire
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
li- vuiiimr sanguin, en fonction de l'exercice musculaire ou des changements de
position du sujet.
Toutes les autres réponses proposées sont inexactes.
C
Muscle squelettique
Les fibres nerveuses sympathiques et parasympathiques jouent un rôle
modeste dans le contrôle du débit sanguin des muscles squelettiques.
La régulation locale du débit sanguin s'accomplit sous l'influence de la
demande d'oxygène et de l'augmentation de la concentration sanguine de C0 2 et
d'ions H+.
L'augmentation de la demande d'oxygène et l'augmentation de la concentration sanguine de C0 2 et d'ions H+ entraînent une vasodilatation facilitant l'apport
sanguin aux muscles.
Inversement, une diminution de la concentration sanguine de C02 et d'ions H+
entraîne une vasoconstriction limitant l'apport sanguin aux muscles.
Le débit sanguin cérébral est soumis au même type d'autorégulation.
Le foie, l'intestin et les téguments ne sont pas soumis à un tel contrôle local.
D
Veinules et veines
Les deux tiers du volume sanguin circulant total se trouvent à l'intérieur du
système des veines et veinules systémiques. Ce système veineux joue le rôle de
réservoir et permet d'ajuster le volume sanguin circulant aux besoins de
l'organisme à un moment donné.
Ainsi, par exemple, au cours d'une hémorragie, la contraction du système
des veines et veinules de la peau permet de mobiliser un certain volume
sanguin dont le cerveau et le cœur ont besoin.
Répartition du volume sanguin :
Cœur s %.
Circulation pulmonaire 15 7».
Système artériel 10 %.
Capillaires 5 %.
Veines et veinules systémiques 65 %.
QCM n° q
B
Longueur du vaisseau
Le point au niveau duquel l'écoulement d'un liquide incompressible change
de type et passe du type laminaire au type turbulent dépend de quatre
facteurs, le diamètre du vaisseau, les caractéristiques du sang (densité et
viscosité), la vitesse de l'écoulement.
Cette relation s'exprime par le nombre de Reynold (Re) qui est donné par
l'équation suivante :
densité x diamètre x vitesse :
viscosité
La longueur du vaisseau n'intervient pas dans cette relation'qui est valable
pour tous les écoulements do liquides incompressibles dans les tubes.
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
QCM n to
A
\<\<\
Natrémie
La natrémie ou concentration plasmatique du sodium est un facteur déterminant de l'osmolarité plasmatique mais n'intervient pas dans ta viscosité
sanguine.
La viscosité sanguine est déterminée avant tout par le chiffre de l'hémalocrite, c'est-à-dire par le pourcentage du volume sanguin occupé par la masse
des globules.
Elle est aussi déterminée par le pouvoir de déformation des globules rouges,
lui-même lié à la forme des globules rouges et à leur rigidité. Le niveau des
protéines plasmatiques et des immunogtobulines qui sont des protéines à poids
moléculaire élevé modifie aussi la viscosité.
QCM n° II
E
Ils sont sensibles à la composition chimique du sang
Les barorécepteurs (ou pressorécepteurs) des sinus carotidiens n'ont aucune
chimiosensibilité.
Les barorécepteurs des sinus carotidiens sont des structures spéciatisées
localisées à l'origine de l'artère carotide interne, dans sa paroi. Ces structures
sont sensibles à l'augmentation de la pression artérielle à leur niveau.
Quand ils sont excités, les barorécepteurs envoient au bulbe des signaux .
inhibiteurs du centre vasoconstricteur et excitateur du centre vagal. Il en
résulte une vasodilatation périphérique et une bradycardie.
Les barorécepteurs sont influencés par les changements de position. Ainsi, le
passage brusque de la position assise à la position debout entraîne une chute de
la pression artérielle.
D
La dilatation des artérioles et des capillaires pulmonaires
s'adapte à l'augmentation du débit sanguin pulmonaire
L'augmentation du débit sanguin pulmonaire s'accompagne d'une dilatation
des artérioles et des capillaires pulmonaires, ce qui permet à la pression
artérielle pulmonaire de demeurer relativement stable en dépit de faugmentation du débit sanguin pulmonaire. Il est exceptionnel que cette augmentation de
pression aboutisse à un chiffre égal au double de la pression d'origine.
Au repos, le sommet du poumon est moins bien vascularisé que sa base. Au
cours d'un exercice physique intensif, le débit sanguin au sommet peut augmenter de 800 %, alors que l'augmentation de débit à la base ne dépasse pas 3 ou "/,.
L'augmentation du débit sanguin pulmonaire est identique à l'augmentation
du détait sanguin sgstétnique.
On peut retenir que le débit cardiaque peut augmenter jusqu'à six fois au
cours d'un exercice physique intensif.
QCM n" 13
D
Le débit sanguin cérébral est diminué par l'hypoxie
L'hypoxie augmente le débit sanguin cérébral ; il en est de même pour
l'acidose et l'hypercapnie ; tous ces facteurs interviennent au cours de l'hypoxie
cérébrale. En revanche, l'élévation du pH diminue le débit sanguin cérébral.
Le débit sanguin cérébral est de l'ordre de 750 ml/min, soit 15 '/, du débit
cardiaque.
200
PARTIE 2 : Réponses, explications el commentaires
Une élévation durable de la pression ïntracrânienne entraîne une diminution
du débit sanguin cérébral ; ce phénomène s'observe au cours de l'œdème
cérébral post-traumatique.
L'orientation du débit sanguin vers diverses zones cérébrales peut être
modifiée par l'activité des neurones des centres cérébraux.
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
201
entre elles, si bien que cette paroi laisse facilement passer les grosses
molécules et les microbes.
Les canaux lymphatiques sont pourvus de valves.
Selon le principe de Bernoulli, la somme de l'énergie
QCM tl° ÎS
cinétique et de l'énergie de pression est constante
QCMn°î"f
B
Vasoconstriction des artères cérébrales
Au cours des hémorragies, la diminution du volume sanguin entraîne une
série de réactions. Le retour veineux est diminué, les barorécepteurs des sinus
carotidiens sont moins sollicités et le système sympathique renforce son
activité ; ce renforcement d'activité sympathique se traduit par la tachycardie,
In vasoconstriction artérielle et l'augmentation de la sécrétion des catécholamines. ta vasoconstriction veineuse contribue à maintenir la pression de
remplissage du cœur.
:
" /
C
Elévation de la concentration des protéines plasmatiques
L'augmentation de la concentration des protéines plasmatiques augmente la
pression colloïdale osmotique du plasma et détermine une rétention de liquide
dans les capillaires. Tous les autres facteurs interviennent pour augmenter la
vitesse de l'écoulement lymphatique.
La bradykinine augmente la perméabilité capillaire et il en résulte une
augmentation de la concentration des protéines dans le liquide interstitiel
aboutissant à une augmentation du débit lymphatique.
QCMn
Il
0
16
D
Constriction des artérioles précapillaires
Le mouvement de liquide à travers la paroi capillaire est commandé par la
différence transmurale entre les pressions hgdrostatique et oncotique, par la
perméabilité de la paroi capillaire et par le volume total du liquide
extracellulaire.
La constriction des artérioles précapillaires diminue la pression capillaire
hgdrostatique et réduit ainsi le passage du liquide. Inversement, la constriction
des veinules postcapillaires augmente la pression capillaire hydrostatique et
augmente le passage du liquide. La bradykinine a le même effet en augmentant
la perméabilité capillaire. La diminution de la concentration plasmatique
d'albumine diminue la pression osmotique plasmatique et favorise le passage du
liquide hors des capillaires.
L'obstruction lymphatique aboutit à une augmentation du volume liquidien
interstitiel.
QCM rr 17
C
II n'existe aucun capillaire lymphatique dans le système
nerveux central
Pratiquement tous les tissus de l'organisme possèdent une circulation
lymphatique à l'exception du système nerveux central.
Toutes les autres réponses proposées sont inexactes ; en effet, les canaux
lymphatiques ont une bordure intérieure endothéliale. Les cellules qui
constituent les parois des canaux lymphatiques ne sont parfaitement unies
Le principe de Bernoulli signifie que la vitesse de l'écoulement dans un
vaisseau est inversement proportionnelle à la pression qui distend ses parois.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
La vitesse de l'écoulement est inversement proportionnelle à la surface de
section.
La vitesse obéit à l'équation V = Q/A.
Autrement dit, la vitesse est proportionnelle au débit (Q) divisé par la
surface du tube (A).
Dans un vaisseau étroit, la vitesse de l'écoulement augmente mais comme
l'énergie totale reste constante (principe de Bernoulli), l'énergie latérale ou de
distension diminue.
Enfin le sang est une suspension, alors que les liquides newtoniens, comme
l'eau, sont homogènes.
•••'.
'
D
Le nombre de Reynold représente pour le sang le nombre
de particules dissoutes
Le nombre de Reynold représente le rapport des forces d'inertie aux forces
de viscosité du sang et non le nombre de particules dissoutes.
Toutes les autres réponses sont exactes. La valeur du nombre de Reynold
permet de caractériser le type d'écoulement sanguin : laminaire quand R < 2 000,
turbulent quand R > 2 ooo.
Si l'écoulement et turbulent, le cœur doit fournir un travail plus intense pour
obtenir un débit donné.
Selon la loi de Poiseuille, le débit varie directement avec la quatrième
puissance du rayon.
QCM n° 20
D
Le taux de l'hématocrite s'élève au cours de vomissements prolongés
Le taux de l'hématacrite s'élève en raison de l'hémoconcentration liée à
l'élimination de liquide extracellulaire.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
A l'état physiologique, le taux de l'hématocrite est autour de 45 %.
Au cours d'une hémorragie, le taux de l'hématocrite n'est pas modifié car la
diminution du volume globulaire est associée à une diminution du volume
plasmatique.
Le taux de l'hématocrite n'est pas modifié par le refroidissement de
l'environnement ; toutefois, la viscosité du sang augmente au cours du refroidissement.
Le laux de l'hématocrite est un facteur déterminant de la viscosité
sanguine ; les protéines plasmatiques interviennent peu dans le déterminisme
du tciux de l'hématocrite.
202
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
E
Chapitre 2. système cardiovasculaire
La résistance est plus grande dans un seul vaisseau d'un
ayant chacun un diamètre égal au quart du gros vaisseau
Rétention de sodium
La rétention de sodium est importante au- cours~ du
~,~ choc
^.i iww hémorragique
iic-iiivi F uyM^t: et
cl ce
^t
phénomène favorise l'augmentation du volume sanguin qui est diminué. Toutes
les autres réponses sont inexactes.
La résistance vasculaire périphérique
er IMI^I-MI i_je La vc
.— augmente
—-2
' i ^ ^ «-ii
constriction des vaisseaux systémiques, à l'exception des vaisseaux du cœur.
E
QCM n° 26
Infra-amosphérique
Chez un sujet en position assise (a pression dans les sinus intra-crâniens est
égale à o mm Hg ; elle peut aussi souvent devenir négative. Cette notion est
importante car, en neurochirurgie, sur un sujet en position assise, l'existence
d'une pression négative dans le sinus peut déterminer un appel d'air lors de
l'ouverture du sinus avec risque d'embolie gazeuse.
1E
Augmentation de la résistance artérielle périphérique
A la naissance, deux phénomènes majeurs sont à l'origine d'une transformation de la circulation fœtale :
1. La disparition du placenta entraîne :
a. une augmentation de la résistance artérielle périphérique,
b. une augmentation de la pression artérielle systémique.
2. L'expansion pulmonaire produit :
a. une vasodilatation pulmonaire,
b. une diminution des résistances vasculaires pulmonaires,
c. une élévation de la pression dans l'oreillette gaucr»e.
L'acétylcholine est une substance à effet vasoconstricteur
L'acétylcholine est une substance à effet vasodilatateur ; cette substance
semble agir par libération d'oxyde nitrique par l'endothélium vasculaire.
La rénine est une hormone qui transforme en angiotensine I l'angiotensinogène, elle-même transformée en angiotensine II par l'enzgme de conversion.
L'angiotensine II a un effet vasoconstricteur puissant, alors que (a rénine a peu
d'effet sur le calibre vasculaire.
La 5-HT ou sérotonine à un effet vasodilatateur puissant lié vraisemblablement à la libération d'oxyde nitrique par les cellules endothéliales.
La moisissure du pain de seigle peut être à l'origine de l'ergotisme qui peut
entraîner une gangrène des extrémités due à une vasoconstriction liée à l'effet
vasoconstricteur d'un alcaloïde de l'ergot de seigle.
Diminution de la sécrétion d'hormone antidiurétique
par la post-hypophyse
Au cours du choc hémorragique, il existe une augmentation de la sécrétion
d'hormone antidiurétique par la post-hypophyse. Ce phénomène limite l'élimination liquidienne par les urines. Toutes les autres réponses sont exactes.
Le choc hémorragique est un choc hypovolémique au cours duquel il existe
une diminution du volume sanguin et de la masse des globules rouges. La chute
globulaire entraîne elle-même une diminution de la capacité de transport du
sang pour l'oxygène. Il en résulte une hypoxie tissulaire, elle-même génératrice
d'une acidose lactique.
L'augmentation de la sécrétion d'aldostérone par le système rénine-angiotensine est une conséquence de la diminution de la perfusion rénale.
Cette proposition est inexacte. Si la longueur du tube et la viscosité du
liquide ne sont pas modifiées, la résistance est quatre fois plus grande dans les
petits vaisseaux En effet, selon la loi de Poiseuille, la résistance à l'écoulement
dans un tube est proportionnelle à la quatrième puissance du rayon d'un tube.
Les autres réponses sont exactes.
La résistance R est égale à la pression divisée par le débit. Si la pression est
exprimée en mm Hg et le débit en ml/seconde, la résistance est exprimée en
unités appelées R. Si par exemple (a pression aortique moyenne est égale à
10 mm Hg et si le débit ventriculaire gauche est égal à qO (ni/seconde, la
résistance périphérique totale est égale à i unité R. ,
II est exact que les artérioles constituent te'site majeur de résistance dans
la circulation systémique.
Il est de même exact que les artérioles transforment l'écoulement pulsatile
du sang en écoulement continu, dans la mesure où le sujet est maintenu au
repos.
D
E
QCM n° 25
diamètre donné que dans quatre vaisseaux en parallèle
203
j
il,;;*;;
;
QCM
27
B
Elle est stimulée par une augmentation de
artérielle
Le ductus arteriosus relie l'aorte et l'artère pulmonaire et établit un shunt
physiologique droit-gauche au cours de ta vie fœtale parce que les poumons
sont affaissés et que (a résistance vasculaire pulmonaire est plus importante
que la résistance systémique. A la naissance, les poumons s'ouvrent et la
résistance vasculaire pulmonaire s'effondre, alors que la pression vasculaire
systémique s'élève par suite de la suppression de la circulation placentaire. Le
sens du détait sanguin s'inverse dans le ductus et l'élévation de la P02 du sang
artériel contribue à sa fermeture, normalement, la fermeture du .cluctus est
complète au bout de quelques semaines.
La prostacycline contribue à maintenir l'ouverture du ductus. Lïndométhacine, inhibiteur de la synthèse de la prostaglandine, peut être utilisée pour
contribuer à fermer le ductus. Dans certains cas, une intervention chirurgicale
est nécessaire pour arriver à ce but.
QCM n" 28
E
Seize fois plus grande
Selon la loi de Poiseuille, la résistance dans un vaisseau est inversement
proportionnelle à la quatrième puissance du rayon du vaisseau. Comme le rayon
du vaisseau A est égal à la moitié de celui du vaisseau B, il a seize fois Sa
résistance de B. Autrement dit, dans un vaisseau ayant un rayon égal à la moitié
de celui d'un autre vaisseau, la résistance opposée à l'écoulement du sang est
seize fois plus élevée.
204
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
C'est la raison pour laquelle le calibre vasculaire joue un rôle fondamental
dans la physiologie circulatoire.
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
205
Le tableau ci-dessus résume les surfaces de section totales approximatives
des vaisseaux systémiques chez l'homme.
d= I
P=
ng
QCMn°32
d=2
100 mm '
(
D
9 unités
=
\
d= 4
®t^ 256 ml/mn
La résistance R se calcule par la formule suivante : R = dP/Q.
R est mesuré en unités de mm Hg/L/min ou unités de résistance périphérique.
Dans le cas qui fait l'objet de la question, on peut écrire :
R = 100 - 10/600 = 10/600 = 0,15.
Figure 2-2. Effet du diamètre du vaisseau sur le débit sanguin.
Il convient de rapporter ce chiffre à la minute, ce qui donne :
0,15 X 60 = q unités de résistance périphérique.
QCM n°
E
Augmentation de la décharge adrénergique
QCM n° 33
L'augmentation de (a décharge adrénergique produit une vasoconstriction et
non une vasodilatation artériolaire.
Toutes les autres réponses sont exactes. Les réflexes d'axone, l'augmentation de la température locale, la diminution du pH sanguin, l'action de
l'histamine et des kinines circulantes constituent des facteurs capables de
produire une vasodilatation artériolaire.
On peut retenir d'une manière générale que le tonus du muscle lisse artériolaire est placé sous un double contrôle humoral d'une part et nerveux de
l'autre.
.'ï ;
E
Augmentation de l'activité nerveuse parasympathique
Au cours d'un exercice musculaire intensif, on note une diminution de
l'activité nerveuse parasympathique ; ainsi l'inhibition parasympathique normale
du cœur est diminuée, ce qui permet à l'activité sympathique de se manifester
sans frein. Ceci explique l'augmentation du débit cardiaque et la libération
d'adrénaline par la médullosurrénale. L'adrénaline stimule les récepteurs (5adrénergiques des artérioles du muscle squelettique et entraîne une
vasodilatation.
Eh outre, un certain nombre de facteurs locaux, comme la diminution de la
PÛ2, l'augmentation de la PC02, l'augmentation de l'adénosine interviennent pour
produire une vasodilatation des artérioles du muscle squelettique.
B
Capillaires, artérioles, veines, artères
Vaisseaux
Surface de section en cm2
Aorte
4,5
Artères
20
Artérioles
400
Capillaires
4500
Veinules
4000
Veines
40
Veine cave
18
Tableau 2-1. Surfaces de section des vaisseaux systémiques chez l'homme.
[
B
La vitesse augmente dans les zones rétrécies d'un vaisseau sanguin
Selon la toi de Poiseuille, la vitesse varie en fonction de la quatrième
puissance du rayon.
Dans l'écoulement de type laminaire, la vitesse est beaucoup plus rapide au
centre du vaisseau qu'à la périphérie ; la distribution des vitesses est
parabolique.
La vitesse est plus faible dans les veinules que dans les veines.
Le sang se déplace très lentement dans les capillaires ; sa vitesse de
déplacement est de l'ordre de 0,07 cm/seconde à ce niveau parce que la
surface totale de section du lit capillaire est très grande, atteignant environ
4500 cm 2 .
La vitesse de l'écoulement du sang dans l'aorte descendante varie beaucoup
entre la sgstole et la diastole au cours de laquelle elle peut même devenir
négative.
QCMn°3«r
E
Augmentation de la distance de diffusion
L'augmentation de la distance de.diffusion diminue la vitesse de traversée
des substances à travers la paroi capillaire.
La diminution de la résistance artériolaire augmente la pression capillaire.
L'augmentation du temps de passage dans les capillaires augmente les
temps disponibles pour-que les échanges se produisent.
L'augmentation du gradient de concentration facilite la sortie des substances
des capillaires.
L'augmentation de la surface capillaire augmente la surface disponible pour
les échanges.
QCM n" 35
D
Le débit sanguin est doublé quand la différence de pression entre les deux extrémités du tube est doublée
Si la longueur du tube est doublée, le débit diminue de 2 fois.
I o débit sanguin est diminué si la viscosité sanguine est augmentée.
Le débit augmente de 16 fois si le rayon du tube est doublé ; en effet, selon
(a loi de Poiseuille, le débit est proportionnel à la quatrième puissance du rayon.
l c débit sanguin est diminué si la longueur du tube est diminuée.
IMppelons l'équation de Poiseuilte :
Q = AP x
206
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Dans cette équation, Q représente le débit, AP la différence de pression
entre les deux extrémités du tube, r le rayon du tube, L la longueur du tube et
ri la viscosité du liquide.
\
longueur = 3
Chapitre 2. Sgstème cardiovasculaire
207
En remplaçant par les chiffres de l'énoncé, on obtient :
(2l + 5) - (2 + 25) = - I.
Le signe négatif signifie la présence d'une réabsorption et non d'une
filtration.
1ml/rnn
0},,,
D
1,5 ml/mn
La contraction des sphincters précapillaires se produit
à des intervalles allant de trente secondes à quelques
minutes
Figure 2-3. Effet de la longueur du vaisseau sur le débit sanguin.
B
Les globules rouges se concentrent vers le milieu
du courant
La vitesse maximale se situe au centre du courant et les globules rouges ont
tendance à se concentrer à ce niveau.
L'écoulement turbulent ne se produit pas à vitesse modérée en l'absence de
rétrécissement.
La loi de Laplace ne concerne pas la vitesse de l'écoulement. Cette loi
s'exprime par l'équation T = P x r dans laquelle T représente la tension dans la
paroi du vaisseau sanguin, P la pression transmurale et r le rayon du vaisseau.
QCM n° 37
C
L'énergie totale du liquide qui s'écoule de façon linéaire
dans un vaisseau est constante
II s'agit là des bases mêmes du principe de Bernoulli. Selon ce principe, dans
un tube, la somme de l'énergie cinétique de l'écoulement et de l'énergie de
pression est constante.
L'énergie totale d'un fluide est égale à la somme de l'énergie potentielle et
de l'énergie .cinétique.
En fonction du principe de conservation de l'énergie, lorsque la vitesse de
l'écoulement augmente, la pression latérale de distension diminue.
Il faut retenir enfin que l'énergie cinétique de l'écoulement représente
seulement une faible portion de l'énergie totale.
Le principe de Bernoulli a des applications pratiques en physiopathologie.
Lorsqu'un vaisseau est rétréci par une plaque d'athérome, par exemple, ce
rétrécissement entraîne une accélération de l'écoulement sanguin ; il en résulte
une diminution de la pression latérale, avec persistance du rétrécissement
vasculaire.
-1 mm Hg
\
Les mouvements liquidions à travers la paroi capillaire sont prédits par
l'hypothèse de Starling qui s'exprime par l'équation suivante :
Mouvement liquidien - k [(AP C * iij) - (PJ.* nc)].
K représente une constante de flltration pour la paroi capillaire.
Le premier terme de l'équation représente la somme de la pression
cdpill.iiiv hijrlro'.l.iliquc ri d,. i,, invv.mn o-.molitiuo dr-s protéines plasmatiques.
Le second lorrw ivpivM'nir i,( •.arrime de la pression hydrostatique du liquide
interstitiel cl de 1,1 prcv.ion <>',nioii<|iic du linuirlc inlcrsiilici.
Ces contractions des sphincters sont des réponses des muscles v/asculaires
lisses à des produits métaboliques libérés localement ou à une stimulation
sympathique.
Les lits capillaires sont placés sous un double contrôle, nerveux et
métabolique.
Dans le muscle squelettique au repos, un capillaire seulement sur cinquante
environ est ouvert à chaque instant.
Les métabolites tissulaires ont un effet vasodilatateur et non vasonstricteur
local sur les capillaires.
.
:;n° "*0 I
C
Elle est déclenchée par l'éjection du sang dans l'aorte
L'éjection du sang dans l'aorte déclenche le départ de l'onde de pression
pulsatile dans les artères systémiques.
Les vaisseaux les moins distensibles, c'est-à-dire les moins souples, propagent l'onde de pression pulsatile à une plus grande vitesse.
La vitesse du débit sanguin artériel est égale au dixième environ de la
vitesse de l'onde de pression pulsatile.
Le pouls est palpable au poignet 100 msec environ après l'éjection sgstolique.
L'onde de pression pulsatile se propage à environ 7 mètres/sec.
E
La stimulation des nerfs vagues exerce un effet vasodilatateur sur les artères coronaires
Bien que la stimulation vagale entraîne expérimentalement une vasodilatation des artères coronaires, cet effet joue un rôle très modeste chez E'homme à
l'état physiologique.
La trinitrine n'intervient pas en dilatant les vaisseaux coronaires ; cette
substance intervient en dilatant les vaisseaux systémiques, ce qui a pour effet
de soulager le travail du cœur (réduction de l'aftertoact).
Les variations du pH et de l'acide lactique sanguins paraissent avoir peu
d'effet direct sur les artères coronaires.
L'hypoxie exerce un effet vasodilatateur sur les artères coronaires par
l'intermédiaire de la libération d'adénosine myocardique.
EQCMrr 12
E
Le syndrome de choc toxique se rencontre pratiquement
toujours dans le sexe féminin
Le syndrome de choc toxique se rencontre dans la moitié des cas environ
.chez la femme et dans ce cas il paraît lié à L'usage de tampons vaginaux au
cours des règles. Toutefois, le choc toxique se rencontre aussi souvent chez
l'homme au cours de diverses infections.
208
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
L'injection de solutions isotoniques est très utile dans un premier temps au
cours d'un choc hémorragique en attendant de pouvoir -faire une transfusion de
sang.
Les capillaires commencent à se remplir quelques minutes après l'hémorragie aux dépens du liquide provenant des espaces tissulaires.
Chez l'adulte jeune sain, la perte rapide d'un volume sanguin égal au tiers
du volume sanguin total peut être compensée par une thérapeutique correcte
et rapide. En revanche, chez un sujet âgé ou chez un sujet en mauvais état
général, une perte de sang représentant 15 % du volume sanguin total a le
même pronostic.
Le syndrome de choc toxique est caractérisé par la défaillance de nombreux
systèmes, en particulier respiratoire, rénal et hépatique.
QCM H° *W;j"
B
La résistance vasculaire systémique est de l'ordre de 600
à 1100 dynes
II convient de noter que ces chiffres sont valables pour la circulation systêrniquc ; pour la circulation pulmonaire, la résistance est dix fois moins élevée.
Selon la loi de Poiseuille, la longueur du tube intervient aussi dans le calcul
de la résistance. Dans un tube de longueur L et de rayon r, si AP représente la
différence de pression entre les deux extrémités du tube et si -n. représente la
viscosité du liquide et Q le détait, on peut écrire :
Q = AP x jir1|/8T||"
Dans un circuit constitué par des vaisseaux parallèles, la résistance globale
est inférieure à celle de chacun de ses composants car chaque tube parallèle
augmente la conductance C qui est égale à l'inverse de la résistance.
Le débit et la pression augmentent de façon linéaire seulement dans un tube
rigide alors que_ les vaisseaux sanguins sont élastiques et peuvent être
distendus.
Dans la circulation systémique, les artérioles constituent le site de résistance
majeur.
Le syndrome de la mort subite du nouveau-né est dû
à une augmentation du volume sanguin central
en position couchée sur le dos
On connaît très mal le mécanisme de la mort subite du nouveau-né. On sait
toutefois que ce syndrome apparaît plutôt chez les enfants couchés sur le
ventre. Ce syndrome ne paraît en aucun cas lié à des variations du volume
sanguin central.
Quand un sujet en position allongé se relève, le débit cardiaque peut
diminuer de près de 25 "t..
La même manœuvre déclenche une augmentation du tonus vasomoteur
veineux qui facilite le retour veineux.
Quand on passe de la position couchée à la position debout, la pression
artérielle diminue dans les vaisseaux situés au-dessus du niveau du cœur.
En position couchée, la pression capillaire pulmonaire augmente ; ce
phénomène peut déclencher une dyspnée chez les cardiaques.
Chapitre 2. Système carcliovasculaire
201
Le système lymphatique ramène chaque jour
dans la circulation systémique environ 4 litres de liquide
Cette quantité très importante explique pourquoi les œdèmes lymphatiques
sont souvent très volumineux.
Les œdèmes d'origine cardiaque ne sont pas liés à une augmentation de la
pression veineuse mais à une augmentation de la sécrétion d'une hormone,
l'aldostérone.
Dans la position couchée, la réabsorption de liquide extracellulaire hypoosmotique détermine un abaissement de la pression oncotique plasmatique.
Le liquide extracellulaire contient toujours des protéines, si bien que sa
pression oncotique n'est jamais nulle.
La constriction des artérioles au cours de l'hypertension artérielle protège
les capillaires contre toute élévation de pression et empêche donc l'apparition
d'un œdème.
QCM n° m
n° 46
A
E
En position debout, la pression veineuse au niveau
de la partie dorsale du pied augmente de plus de 100 mm
Hg en quelques minutes
, Cette réponse est exacte. En effet, on peut retenir qu'une colonne de sang
haute de 1 cm correspond à 0,77 mm Hg.
Au cours du choc hémorragique les vaisseaux des membres inférieurs sont
pratiquement vides de sang en raison de leur état de vasoconstriction, si bien
que le fait de surélever les jambes constitue un geste illusoire dépourvu de
toute efficacité.
La position debout dans un environnement chaud aboutit à une séquestration
du sang dans les espaces tissulaires ; toutefois le volume du sang séquestré ne
peut pas dépasser 20 % du volume sanguin total.
Le retour veineux des veines situées au-dessus du cœur est facilité par la
pesanteur si le sujet est en position debout.
Les contractions diaphragmatiques augmentent le retour veineux.
E
Après une hémorragie, la vasoconstriction est très marquée dans la peau
comme en témoignent la pâleur et le refroidissement des téguments. Cette
vasoconstriction chasse une quantité importante de sang dans la circulation
sgslémique.
Il existe par ailleurs une vasoconstriction généralisée, épargnant seulement
los vaisseaux du cerveau et du cœur.
Cette vasoconstriction intéresse aussi les veines pulmonaires et les
vaisseaux des viscères mais la peau demeure par son étendue le réservoir
sanguin les plus important.
QCMtTfS
E
Résistance périphérique totale
I a résistance périphérique totale diminue à la suite de la vasodilatation dans
les muscles intéressés par l'exercice. La résistance est exprimée en mmHg/
ml/min.
La pression artérielle systolique s'élève.
l'AHTIE 2 : Hftponv"., oxplic.'ilions cl commentaires
210
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
On note une accélération du cœur et des mouvements respiratoires.
La consommation d'oxygène exprimée en ml/min augmente progressivement
en fonction de l'intensité de l'exercice musculaire.
E
s
B
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
Deuxième partie : Cœur
Vasodilatation veineuse
Au cours des hémorragies, il existe une veinoconstriction généralisée qui
contribue à maintenir la pression de remplissage du cœur. Cette veinoconstriction chasse du sang de « réserve » des zones cutanées et viscérales dans la
circulation systémique.
Au cours des hémorragies, la fréquence cardiaque est notablement
augmentée.
Les artères subissent une vasoconstriction généralisée, sauf au niveau du
cerveau et du cœur.
L'hémorragie constitue un puissant stimulus de la sécrétion d'adrénaline par
la médullosurrénale ; la sécrétion de noradrenaline est aussi augmentée par
suite de l'augmentation de la décharge des neurones sympathiques noradrénergiques.
On note enfin un déplacement du liquide interstitiel vers les capillaires ; la
diminution du volume liquidien extracellulaire est responsable de la soif intense
éprouvée par les patients atteints d'hémorragie.
211
B
Faisceau de Mis et fibres de Purkinke
Le potentiel d'action prend naissance au niveau du nœud sinusal et se
propage à travers la totalité du muscle cardiaque. La vitesse de propagation
est la plus rapide au niveau du faisceau de His et des fibres de Purkinje. Cette
vitesse de conduction élevée permet à la totalité du ventricule de se dépolariser en même temps. La vitesse de conduction se ralentit considérablement au
niveau du nœud auriculo-ventriculaire, ce qui permet au sang chassé des oreillettes de pénétrer dans les ventricules avant leur contraction.
• n°2
C
0,1 seconde
La vitesse approximative de l'onde dépolarisation cardiaque est de l'ordre
du dixième de seconde pour chaque étape parcourue : dépotarisation auriculaire, retard auriculo-ventricutaire et dépolarisation ventricutaire.
..';Qcy n^.;>l ;
c
5 à 6 litres
La vitesse de l'écoulement augmente dans les zones
rétrécies. Selon la loi de Poiseuille, la vitesse augmente
directement en fonction de la quatrième puissance
du rayon
Dans un gros vaisseau, l'écoulement du sang se fait de façon laminaire. Une
couche de sang très mince au contact de la paroi du vaisseau ne se déplace pas.
Les couches suivantes se déplacent à une vitesse croissante au fur et à mesure
que l'on se rapproche du centre du courant. La distribution des vitesses se
présente sous la forme d'une courbe parabolique.
La vitesse de l'écoulement sanguin dans l'aorte est plus grande au cours de
la systole que pendant la diastole. La vitesse varie entre 120 cm/sec au cours de
la systole et une valeur négative à la fin de la diastole.
Quand le sang s'écoule depuis les veinules jusqu'aux grosses veines, la
vitesse de l'écoulement augmente parce que la surface totale de section des
vaisseaux diminue.
La vitesse de l'écoulement du sang dans l'aorte est élevée ; elle diminue
progressivement dans les petits vaisseaux et elle est la plus faible dans les
capillaires ; en effet les capillaires ont une surface de section totale égale à
environ i ooo fois la surface de section totale de l'aorte.
Le débit cardiaque est égal au produit du volume systolique par La
fréquence cardiaque.
Chez un homme sain, au repos, de corpulence moyenne, le volume systolique,
c'est-à-dire le volume de sang éjecté par chaque ventricule au cours de la
systole est égal à 80 ml. En se basant sur une fréquence cardiaque moyenne au
repos en position allongée égale à 61 battements par minute, on obtient pour le
débit cardiaque une valeur égale à 5,5 litres par minute.
Il existe une corrélation entre le débit cardiaque au repos et la surface
corporelle.
On donne le nom d'index cardiaque au débit cardiaque par minute par mètre
carré de surface corporelle. L'index cardiaque est de l'ordre de 3,2 litres.
Le débit cardiaque ne subit aucune variation au cours du sommeil et sous
l'effet de variations modérées de la température ambiante.
Il diminue tors du passage de la position couchée à la position assise ou
debout et au cours des cardiopathies.
Il subit une augmentation après les repas, sous l'effet de l'anxiété, de
l'exercice, de la grossesse et d'une température ambiante élevée.
D
Le volume d'éjection systolique est égal au débit
cardiaque divisé par la fréquence cardiaque
Cette proposition découle directement de la définition du débit cardiaque qui
est égal au produit du volume d'éjection systolique par la fréquence cardiaque.
Le volume d'éjection systolique du ventricule droit est strictement égal à
celui du ventricule gauche en l'absence de tout état pathologique.
• Le volume d'éjection systolique est de l'ordre de 80 ml pour chacun des deux
ventricules chez un sujet de corpulence moyenne allongé sur le dos.
212
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
11 existe une corrélation entre le débit cardiaque, donc entre le volume
systolique, et la surface corporelle. On donne le nom dindex cardiaque au détait
cardiaque par minute par mètre carré de surface corporelle. La valeur
mogenne de l'index cardiaque est de 3,2 litres par minute.
La diminution de la pression systémique est causée par une diminution de la
résistance périphérique totale ; elle s'accompagne d'une diminution du volume
d'éjection systolique.
\
QCM
C
Pression artérielle pulmonaire
Au cours de l'exercice musculaire d'intensité moyenne, on note une diminution de la résistance vasculaire pulmonaire liée à une dilatation passive des
vaisseaux pulmonaires. La pression artérielle pulmonaire n'augmente pas tant
que l'augmentation du débit cardiaque ne dépasse pas trois fois.
La pression artérielle systémique augmente à la suite de l'augmentation du
débit cardiaque.
Le volume sanguin pulmonaire augmente.
Le débit sanguin coronaire augmente ; cette augmentation est liée à l'augmentation des besoins en oxygène du myocarde.
D
Augmentation de la pression intra-crânienne
L'augmentation rapide de la pression intra-crânienne entraîne une diminution
du débit sanguin cérébral, il en résulte une hypoxie ; cette hypoxie stimule le
centre vaso-moteur et il en résulte une augmentation de la pression artérielle
systémique qui ramène à la normale le détait sanguin cérébral et déclenche une
bradycardie réflexe..
L'augmentation de la température -corporelle, c'est-à-dire la fièvre produit
une tachycardie, associée ou non à des variations tensionnelles selon l'origine de
la fièvre.
L'altitude produit une hypertension avec excitation, désorientation,
céphalées.
L'exercice musculaire entraîne une tachycardie et une élévation de la
pression artérielle. Il en est de même pour les états d'anxiété.
I QCM IV 7
D
Début de l'onde P et début du complexe QRS
L'intervalle PR se mesure entre ces deux repères.
L'onde P marque le début de la dépolarisation des oreillettes.
Le complexe QRS correspond à la dépolarisation ventriculaire.
L'intervalle PR mesure normalement un intervalle de temps compris entre
0,12 et 0,2 seconde.
L'intervalle PR indique le temps nécessaire à la dépolarisation des oreillettes
et à la conduction à travers le nœud auriculo-ventriculaire.
La stimulation du système sympathique raccourcit la durée de l'intervalle PR.
L'hypokaliémie et la stimulation vagale prolongent la durée de l'intervalle
PR.
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
QCM n° s.
C
213
Contractilité du muscle cardiaque
La contractilité du muscle cardiaque, c'est-à-dire sa puissance ne peut en
aucun cas être explorée par un enregistrement électrocardiographique.
En revanche, l'enregistrement de l'activité électrique du cœur sous la forme
d'un électrocardiogramme est précieux pour étudier les troubles du rythme
cardiaque appelés arythmies, les troubles de la conduction auriculo-ventriculaire appelés blocs cardiaques, les ischémies du myocarde liées à des troubles
de la circulation coronaire et la position du cœur dans la .poitrine par l'étude
des diverses dérivations de l'électrocardiogramme.
iQÇM ri° a
B
6 litres/minute
On peut calculer le débit cardiaque de façon simple en divisant la consommation d'oxygène par la différence artério-veineuse de concentration
d'oxygène, soit 300/(200 - iso) = 6.
Ce calcul repose sur le principe de Fick selon lequel la quantité de capture
d'une substance par l'organisme est égale à la différence de concentration de
cette substance dans le sang artériel et dans le sang veineux multiplié par le
débit sanguin, c'est à dite le débit cardiaque.
H convient de noter que le sang artériel est prélevé par ponction artérielle
et le sang veineux mêlé par prélèvement dans l'artère pulmonaire au moyen
d'un cathéter cardiaque.
QCM n° to
C
P
L'onde P représente la dépolarisation auriculaire.
Les points QRS représentent un complexe qui correspond à la dépolarisation
ventriculaire.
La repolarisation ventriculaire correspond à l'onde T.
La repolarisation auriculaire est masquée par le complexe de dépolarisation
ventriculaire.
L'interprétation de l'électrocardiogramme constitue un élément très
important de l'examen du malade en cardiologie.
1QCM n" il
C
Relaxation isovolumétrique
La fermeture des valves semi-lunaires de l'orifice aortique et de l'orifice
pulmonaire marque le début de la phase de relaxation isovolumétrique du cycle
cardiaque.
Au cours de cette période qui est très brève et dure environ 0,06 seconde,
les ventricules sont fermés et la relaxation du myocarde qui a débuté au cours
de la protodiastole se poursuit. Le volume ventriculaire subit peu de variations ;
la pression intra-ventriculaire diminue rapidement.
Quand la pression intra-ventriculaire diminue au-dessous de la pression
intra-auriculaire, les valvules mitrale et tricuspide s'ouvrent et la phase de
remplissage rapide des ventricules débute.
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
214
VALVULE AORTIOUE
^
.
Fermeture
I20-]
Figure 2-4. Variations de pression dans l'aorte, le ventricule gauche
et l'oreillette gauche au cours d'une révolution cardiaque.
Ces bruits sont produits par la présence d'un écoulement
turbulent dans l'artère numérale
On les entend lorsque l'on mesure la pression artérielle par la méthode
auscultatoire. Un brassard gonflable, appelé brassard de Riva-Rocci est mis en
place à la partie moyenne du bras du patient et l'on ausculte avec un
sthétoscope l'artère numérale au-dessous du brassard au niveau du coude. Les
bruits de Korotkow sont produits par l'apparition d'un écoulement turbulent
dans l'artère numérale. L'écoulement de type laminaire dans l'artère non
comprimée est silencieux ; quand l'artère est rétrécie, la vitesse de l'écoulement
dans le passage rétréci dépasse la vitesse critique et l'écoulement se fait sur le
mode turbulent.
On admet que l'apparition des bruits correspond à la pression systolique et
que leur assourdissement correspond à la pression diastolique.
Les écoulements de type laminaire sont toujours silencieux.
Les souffles entendus au cours des cardiopathies comme les communications
interventriculaire et interauriculaire et au cours de l'insuffisance aortique
n'entrent pas dans le cadre des bruits de Korotkow, bien qu'ils traduisent aussi
la présence d'un écoulement de type turbulent.
A
GCM n° 15
:
D
La fermeture des valvules empêche le reflux du sang
ventriculaire dans les oreillettes
La fermeture des valvules auriculo-ventriculaires permet l'instauration
rapide d'une pression intra-ventriculaire élevée permettant l'éjection du sang
hors du cœur ; cette fermeture empêche le reflux du sang ventriculaire dans
les oreillettes au cours de l'éjection sanguine.
La fermeture des valvules auriculo-ventriculaires apparaît au début de la
phase de contraction isovolumétrique de la systole.
Cette fermeture est un phénomène passif au cours duquel ta contraction des
muscles papillaires intervient seulement pour empêcher le bombement des
valves dans les oreillettes.
l'atteinte pathologique des cordages tendineux au cours des endocardites
et des cardiopathies rhumatismales peut entraîner une perturbation de la
fonction des valvules auriculo-ventriculaires.
Î6_
Le premier bruit du cœur est dû aux vibrations
déclenchées par la fermeture brusque des valvules
mitrale et tricuspide
Au début de la systole ventriculaire, la fermeture brusque des valvules
auriculo-ventriculaires déclenche des vibrations qui sont à l'origine du premier
bruit du cœur. Ce bruit a une durée égale à environ 0,15 seconde et une
fréquence comprise entre 25 et 45 Hz.
La fermeture des valvules semi-lunaires de l'orifice aortique et pulmonaire
juste après la fin de la systole ventriculaire déclenche dès vibrations qui sont à
l'origine du deuxième bruit du cœur.
Le remplissage rapide ventriculaire entraîne des vibrations qui sont à
l'origine du troisième bruit du coeur.
Stimulation directe du cœur
Le débit cardiaque est contrôlé principalement par les changements de la
résistance périphérique totale.
Seule une diminution durable de la résistance périphérique totale peut être
à l'origine d'une élévation durable du débit cardiaque.
La stimulation directe du cœur produit une augmentation du débit cardiaque
de courte durée. En effet la vasoconstriction réflexe périphérique associée à
l'augmentation de la pression capillaire (qui entraîne elle-même une diminution
du volume sanguin et du retour veineux) empêche une augmentation durable du
débit cardiaque.
Le débit cardiaque ne peut pas rester à un niveau élevé en l'absence d'une
diminution durable de la résistance périphérique.
Cette diminution de la résistance périphérique s'observe au cours de
l'hypoxie qui entraîne une vasodilatation. L'hyperthyroïdie entraîne etle-mêrne
une hypoxie par augmentation de la consommation d'oxygène tissutaire.
L'anémie s'accompagne d'une diminution de la viscosité sanguine. Les fistules
artério-veineuses produisent une diminution permanente de (a résistance
périphérique.
VALVULE MITRALE
D
E
QCMn" î«f
Ouverture
215
;
j
D
Augmentation de la concentration locale d'O;
11 existe des relations étroites entre le débit sanguin coronaire et la
consommation d'oxygène du myocarde ; ce fait, suggère l'intervention des
produits "du métabolisme dans la vasodilatation coronaire. On estime que le
manque d'oxygène joue ce rôle. Il est de même pour l'augmentation des concentrations locales de gaz carbonique, d'ions hydrogène, d'ions potassium et de
lactate.
E
Inhibition d'une enzyme membraneuse cellulaire
La digitaline agit par inhibition d'une enzyme des membranes cellulaires, la
Ha+-K+ ATPase, ce qui a pour effet d'augmenter la quantité d'ions Ça** disponibles pour les myofibrilles.
216
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Les catécholamines agissent par stimulation des récepteurs cardiaques (3adrénergiques ; cette stimulation produit une augmentation de l'AMP cgclique
intracellulaire.
Le blocage ou la stimulation des récepteurs cardiaques {5-adrénergiques
module la contractilité du muscle cardiaque mais il ne s'agit pas là du mécanisme
d'action de la digitaline.
D
Ajustement direct des mécanismes contractiles intracellulaires
Dans le muscle cardiaque, contrairement à ce que l'on observe pour le
muscle squeletttque, la force de contraction est déterminée non par le nombre
de libres qui se contractent mais par l'ajustement direct des mécanismes
contractiles intracellulaires des cellules myocardiques. Cet ajustement est luimême placé sous un triple contrôle mécanique, humoral et nerveux.
La force de la contraction est totalement indépendante de l'amplitude du
potentiel d'action.
La concentration des ions Cl~ dans le liquide extracellulaire n'intervient pas
dans la force de la contraction.
La force de la contraction varie avec la longueur des fibres cardiaques au
début de la contraction. L'extension passive des fibres musculaires produit une
augmentation de la force contractile. Cette relation est connue sous le nom de
mécanisme de Frank-Starling.
C
Le potentiel d'action peut durer plusieurs centaines
de millisecondes
Les potentiels d'action des cellules musculaires cardiaques ont une dépolarisation rapide comme ceux des cellules musculaires squelettiques. En revanche,
la durée des potentiels d'action des cellules cardiaques est 20 à 50 fois
supérieure à celle des cellules musculaires squelettiques. Cette prolongation de
durée est liée à l'existence de la phase de plateau.
Les cellules musculaires cardiaques sont pourvues, comme celles des
muscles squelettiques de protéines contractiles, l'actine et la myosine, ainsi que
de protéines régulatrices, la tropomyosine et la troponine.
Les cellules musculaires cardiaques sont pourvues de tubules transverses
qui facilitent la conduction de l'activation électrique à l'intérieur des cellules.
Les ions calcium sont libérés à partir du réticulum sarcoplasmique pour
déclencher la contraction.
On trouve un grand nombre de mitochondries allongées près des myofibrilles dans les cellules musculaires cardiaques.
Xc
Ce ralentissement constitue une aide pour le remplissage
ventriculaire
Le ralentissement de l'excitation au niveau du nœud auriculo-ventriculaire
donne le temps aux oreillettes de se vider complètement dans les ventricules
avant le début de leur contraction.
Sur l'électrocardïogramme, l'onde T et le segment ST correspondent à la
repolarisation ventriculaire et non au ralentissement auriculo-ventriculaire.
tes fibres de gros diamètre ne ralentissent pas la vitesse de conduction et
le faisceau de His ne constitue pas un obstacle à la conduction.
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
217
En fait le ralentissement de la conduction au niveau du nœud auriculoventriculaire est dû à la présence de fibres très fines au niveau du nœud
auriculo-ventriculaire et au faible nombre de zones (gap junctions) de communication intercellulaires à ce niveau.
D
Nœud auriculo-ventriculaire
L'activation électrique du cœur qui se traduit par une onde de dépolarisation
subit un ralentissement au niveau du nœud auriculo-ventriculaire ; à ce niveau
l'activation électrique subit un retard égal à environ 0,1 seconde. Ce retard est
raccourci par la stimulation.des nerfs sympathiques et allongé par la stimulation
des nerfs vagues.
C'est au niveau du faisceau de His que la vitesse de conduction est la plus
rapide.
1 III
u
22
L'onde P de l'électrocardiogramme est produite par la dépolarisation
auriculaire.
Le complexe ORS est produit par la dépolarisation ventriculaire.
Le segment ST et l'onde T sont produits par la repolarisation ventriculaire.
Dans des conditions normales, les manifestations de la repolarisation
auriculaire n'ont pas de traduction étectrocardiographique parce qu'elles sont
masquées par le complexe QRS.
L'apparition d'une activité dans le faisceau de His n'a aucune traduction
électrocardiographique.
E
Fonction valvulaire cardiaque
L'état des valvules cardiaques ne se reflète pas du tout dans le tracé
électrocardiographique.
Il n'en est pas de même pour les quatre autres fonctions citées qui ont toutes
une expression électrocardiographique.
C
Ouverture des valvules auriculo-ventriculaires
L'ouverture des valvules auriculo-ventriculaires ne s'accompagne d'aucun
bruit cardiaque à l'état physiologique.
Le deuxième bruit apparaît à la fin de la phase d'éjection ventriculaire et au
début de la phase de relaxation isovolumétrique.
La partie descendante de l'onde T sur l'électrocardiogramme est concomitante du deuxième bruit du cœur.
La fermeture des valvules de la valve aortique est à l'origine du deuxième
bruit du cœur.
218
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
2iq
Le débit cardiaque diminue notablement au cours
du sommeil
Le passage de l'état de veille à l'état de sommeil ne modifie pas le débit
cardiaque.
Toutes les autres propositions sont exactes.
La proposition selon laquelle le débit cardiaque est égal au produit du
volume d'éjection systolique par la fréquence cardiaque correspond à la
définition même du débit cardiaque.
La valeur moyenne du débit cardiaque correspond à un volume systolique
égal à 80 ml et à une fréquence cardiaque égale à M battements par minute,
soit 80 x 6l = 5,52 litres/minute.
Il existe une corrélation entre le débit cardiaque au repos et la surface
corporelle. On donne le nom d'index cardiaque au débit cardiaque par minute
par mètre carré de surface corporelle. L'index cardiaque est de l'ordre de
3,2 litres.
L'augmentation du débit cardiaque au cours d'un exercice musculaire intensif
est considérable. Chez un athlète entraîné, le débit cardiaque peut atteindre
35 litres par minute.
llvQCM'n0 27
PRESSION
SSVENTRICULAIRE
ÉLECTROCAROIO3RAMUE
PHONOCARDIOGRAMME
ESifil; 2-
3-
f BRUITS'DU COEUR
- SYSTOLE-
DIASTOLE
--• SYSTOLE -
Figure 2-5. Relation entre la pression ventriculaire, l'électrocardiogramme
et le phonocardiogramme au cours d'une révolution cardiaque.
E
Augmentation rapide de la pression ventriculaire gauche
La période de contraction isovolumérique du ventricule gauche dure environ
0,05 seconde; au cours de cette période, la pression intra-ventriculaire augmente rapidement.
Les variations de pression dans l'oreillette gauche se limitent à une augmentation de pression rapide mais faible, liée au bombement de la valvule mitrale
dans la cavité de l'oreillette.
La pression aortique ne subit aucune augmentation rapide ou lente ; au
contraire, elle diminue légèrement.
QCMrV 26
C
L'onde v sur la courbe de la pression auriculaire apparaît
juste avant l'ouverture des valvules auriculoventriculaires
L'onde v apparaît sur la courbe d'enregistrement de la pression auriculaire
exactement avant l'ouverture des valvules auriculo-ventriculaires.
Les autres réponses sont inexactes.
Ainsi, à l'état physiologique, l'onde d'excitation cardiaque prend naissance au
niveau du nœud sinusal et non au niveau du nœud auriculo-ventriculaire ; c'est
la raison pour laquelle on donne le nom de rythme sinusal au rythme cardiaque
normal.
x
La fermeture des valvules de l'orific<Naortique est a l'origine du deuxième
bruit du coeur et non du premier fruit.
S
La systole ventriculaire apparaît quelques millisecondes après le début du
complexe ORS sur l'électrocardiogramme.
B
La mesure de la fréquence cardiaque intervient
dans ce calcul
11 n'est pas utile de faire entrer la mesure de la fréquence cardiaque dans le
calcul du débit cardiaque.
Toutes les autres réponses suggérées sont exactes.
La méthode directe de Fick repose sur le principe suivant lequel la quantité
d'une substance donnée prise par un organe dans l'unité de temps est égale au
produit du débit sanguin par la différence artério-veineuse de la concentration
de cette substance.
Si l'oxygène est la substance utilisée pour le calcul, il suffit donc de mesurer
la consommation d'oxygène en ml/minute, la concentration d'oxggène en ml/litre
dans le sang artériel systémïque et dans le sang artériel pulmonaire.
La concentration du sang artériel pulmonaire est identique à la concentration
du sang veineux mêlé. Le sang artériel pulmonaire peut être recueilli par
cathétérisme d'une veine de l'avant-bras. Cette technique utilisable en clinique
a été mise au point par Forssmann sur lui-même.
.ri," m(
———__.
^
La diminution de la fréquence cardiaque s'accompagne
.d'une diminution du volume d'éjection systolique
D'une manière générale, la baisse.de la fréquence cardiaque s'accompagne
d'une augmentation et non d'une diminution du volume d'éjection systolique.
Rappelons à ce propos la bracfycardie qui est de règle chez les sportifs de haut
niveau.
Le volume d'éjection systolique est égal à environ 80 ml chez un homme
adulte, de corpulence moyenne, couché sur le dos.
Le volume systolique est identique pour' le ventricule droit et pour le
ventricule gauche.
La proposition énoncée en C correspond à la définition même du volume
d'éjection systolique.
,
220
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
La baisse de la pression dans les oreillettes s'accompagne d'une diminution
du volume d'éjection systolique par défaut de remplissage ventriculaire.
C
Dépolarisation auriculaire et conduction dans le nœud
auriculo-ventriculaire
L'intervalle PR est mesuré du début de l'onde P au début du complexe QRS.
Sa durée moyenne est égale à 0,18 seconde. L'intervalle PR correspond à la
dépolarisation auriculaire et à la conduction dans le nœud auriculoventriculaire.
L'onde P est produite par la dépolarisation auriculaire.
Le complexe QRS est produit par la dépolarisation ventriculaire.
Le segment ST et l'onde T sont produits par la repolarisation ventriculaire.
La durée QRS correspond à la dépolarisation ventriculaire et à la repolarisation auriculaire.
QCM il° 30
D
Ce bruit est dû au remplissage ventriculaire
Le quatrième bruit du cœur apparaît au cours du remplissage ventriculaire.
Il est surtout entendu quand la pression auriculaire est élevée et quand le
ventricule gauche est hypertrophié.
Ce bruit apparaît juste avant le premier bruit du cœur et il est rare chez
l'adulte jeune sain.
La fermeture des valvules mitrales et tricuspides est à l'origine du premier
bruit du cœur.
La fermeture des valvules des orifices aortique et pulmonaire est liée au
deuxième bruit du coeur.
»Z
|
E
33,3 litres/minute
La méthode directe de Fick repose sur le principe suivant lequel la quantité
d'une substance donnée prise par un organe dans l'unité de temps est égale au
produit du débit sanguin par la différence artério-veineuse de la concentration
de cette substance.
Si l'oxygène est la substance utilisée pour le calcul, il suffit donc de mesurer
la consommation d'oxygène en ml/minute, la concentration d'oxygène en ml/litre
dans le sang artériel systétnique et dans le sang artériel pulmonaire.
La concentration du sang artériel pulmonaire est identique à la concentration
du sang veineux mêlé. Le sang artériel pulmonaire peut être recueilli par cathétérisrne d'une veine de l'avant-taras. Cette technique utilisable en clinique a été
mise au point par Forssmann sur lui-même.
En utilisant les chiffres de l'énoncé, on obtient :
- 135) = i qoo/57 = 33,3 litres/minute.
• ! : ';77n
n° 33 |
E
'
Chapitre 2. Système cardiovasculaire
221
Les athlètes ont une fréquence cardiaque plus basse, des'volumes ventriculaires en fin de systole plus importants, des volumes d'éjection sgstolique plus
importants que les sujets sédentaires.
Les athlètes sont également capables d'augmenter notablement leur débit
cardiaque sans augmenter beaucoup leur fréquence cardiaque, contrairement à
ce que l'on observe chez Les sujets sédentaires.
D
La contraction myocardique débute au niveau
de l'oreillette droite
La dépolarisation initiale apparaît au niveau du nœud sinusal dans l'oreillette
droite et diffuse ensuite à travers les oreillettes pour converger sur le nœud
auriculo-ventriculaire où elle subit un ralentissement égal à environ 0,1 seconde
appelé retard nodal.
L'onde de dépolarisation diffuse ensuite rapidement du septum au muscle
ventriculaire par les fibres à conduction rapide de Purkinje. La dépolarisation
ventriculaire débute par le ventricule gauche ; elle est totale au bout de 0,08 à
0,10 seconde.
L'onde de dépolarisation diffuse de l'endocarde à répicarde.
Les oreillettes se contractent quand les valvules auriculo-ventriculaires sont
ouvertes, ce qui permet au sang auriculaire de pénétrer dans les ventricules.
D
L'énergie de la contraction est proportionnelle
à la longueur initiale de la fibre musculaire cardiaque
Cet énoncé est celui de la loi de Frank-Starling ; elle est le résultat d'études
expérimentales faites sur la préparation cœur-poumons.
Pour le cœur, la longueur des fibres musculaires, correspondant à la charge
initiale ou preload est proportionnelle au volume ventriculaire en fin de diastole.
La courbe représentant les variations du volume d'éjection ventriculaire en
fonction du volume ventriculaire en fin de diastole est appelée courbe de
Frank-Starling.
On peut retenir en termes simples que la dilatation du cœur entraîne une
augmentation de sa tension contractile.
La figure intérieure montre comment la tension du muscle squelettique est
reliée à son extension initiale. Le muscle cardiaque (ligne en tiretés) ne suit pas
la même-loi, mais atteint une force relativement constante pour un degré élevé
d'extension.
Loi' de STARLING DU CŒUR
Compensation
Dé compensation
Possibilité de tripler le débit cardiaque
Le débit cardiaque normal au repos est de l'ordre de 5 litres par minute.
Che2 un athlète de haut niveau le débit cardiaque peut atteindre 35 litres par
minute, soit 7 fois et non 3 fois sa valeur originelle.
Toutes les autres caractéristiques sont exactes.
Longueur initiale delà fibre
Volume diastolique
*—
Figure 2-6. Diagramme schématique illustrant la loi de Starling du cooiir.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
222
QCM n6 36~1
D
Volume d'éjection systolique
Par définition, le débit cardiaque est égal au produit du volume d'éjection
systolique par la fréquence cardiaque. Chez un sujet adulte au repos couché sur
le dos, le débit cardiaque est de l'ordre de 5,5 litres par minute ; dans ces
conditions, le volume d'éjection systolique est égal à 80 ml et la fréquence
cardiaque est égale à b<\ battements par minute.
Rappelons que le débit cardiaque est identique pour le cœur droit et pour le
cœur gauche.
Aucun des autres paramètres cités n'intervient directement dans le calcul
du débit cardiaque.
1 n°37.j
A
Augmentation de la dimension .des ventricules
La stimulation des nerfs sympathiques du cœur aboutit à une diminution du
volume des ventricules ; le volume^l'éjection systolique augmente et le volume
ventriculaire en fin de systole diminue.
En outre, la fréquence cardiaque est augmentée.
Il convient de noter que la stimulation des nerfs sympathiques aboutit aussi
à une libération de catécholamines.
Les catécholamines ont un double effet sur le cœur :
1. effet chronotrope qui se traduit par une accélération du cœur ;
2. effet inotrope qui se traduit par une accentuation de la force de la
contraction cardiaque.
E
D
[-.'•' QCM' n° 31 i •
E
Le premier bruit du cœur est dû à la fermeture
des valvules des orifices aortique et pulmonaire
Le premier bruit du cœur est dû à la fermeture des valvules auriculoventriculaires.
Le quatrième bruit du cœur est rarement entendu ; il se produit quand le
sang quitte rapidement les oreillettes.
Dans des conditions normales, les valvules de l'orifice aortique se ferment
juste avant celles de l'orifice pulmonaire, ce qui produit un dédoublement du
deuxième bruit du cœur.
Le dédoublement des bruits du cœur peut se produire à l'état physiologique
en cas de contraction asynchrone des deux ventricules.
La fréquence cardiaque au repos est ralentie
considérablement chez les sujets soumis à un traitement
/j bloquant
Les substances à effet |3 bloquant agissent sur le système sympathique dont
l'activité est faible chez un sujet au repos.
Il n'en est pas de même au cours de l'exercice musculaire ; l'activité
sympathique augmente alors de façon marquée et les substances p bloquantes
ont alors un effet marqué.
Chez un sujet donné, la fréquence cardiaque maximale diminue avec l'âge.
Ainsi, la fréquence cardiaque maximale atteint environ 2QÔià la minute chez
l'adulte jeune, alors que Chez le sujet âgé elle ne dépasse pas environ mo.
Chapitre 2. sgstème cardiovasculaire
223
On peut retenir en pratique que la fréquence cardiaque maximale chez un
sujet donné en fonction de son âge est égale à 200 moins (e nombre d'année audessus de 20 ans.
Il_^_ „:_:
QCM
n"
fO
_;;
^ •'
•• '
Le volume ventriculaire en fin de diastole est un élément
important du débit cardiaque
Le volume ventriculaire en fin de diastole est normalement égal à environ
150 ml chez un sujet au repos ; ce volume est un déterminant important du
débit cardiaque.
La force contractile du myocarde n'est pas altérée par l'âge. En revanche, le
processus de relaxation myocardique diminue beaucoup au fur et à mesure que
le sujet vieillit.
Le débit cardiaque est normalement exprimé comme le débit par minute de
chaque ventricule. Le débit du ventricule droit est égal à celui du ventricule
gauche à l'état physiologique.
Au cours d'un exercice musculaire intensif, le débit cardiaque augmente de
cinq fois environ ; il passe de 5 litres à 25 litres par minute. Chez un athlète de
haut niveau le débit cardiaque peut atteindre 35 litres par minute au cours d'un
exercice intensif.
L'index cardiaque désigne le débit cardiaque par minute par mètre carré.
J
|
E
D
Chez l'adulte jeune, la fréquence cardiaque diminue
au cours de l'inspiration
Chez l'adulte jeune, en bonne santé, respirant à une fréquence normale, le
rythme cardiaque varie en fonction du rythme respiratoire ; il s'accélère au
cours de l'inspiration et se ralentit au cours de l'expiration.
L'état physiologique, (es battements cardiaques ont leur origine dans le
nœud sino-auriculaire, d'où le nom de rythme sinusal donné au rythme
cardiaque normal qui est égal à 70 battements par minute au repos.
Le rythme cardiaque normal subit des variations en fonction de divers
facteurs.
Ainsi, le rythme cardiaque est ralenti au cours du sommeil (bradycardie).
Au contraire, il est accéléré (tachycardie) par des facteurs comme l'émotion,
l'exercice musculaire et la fièvre.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
I
Chapitre 3. Sang
6
La molécule d'hémoglobine est parfaitement capable de traverser la membrane glomérulaire rénale comme en témoigne la présence d'hémoglobine dans
les urines (hémoglobinurie) chez les patients atteints d'anémie hémolytique.
A
I
P
I
II
I. acide - 2« - cétoglutarique + glycine-» HC
II
CH
\ /
N
H
11.4 pyrrole
» protoporphyrine III
III. protoporphyrine III -f- Fe
> hèrne
IV. 4 hèrne -f-globine
CHi
II
A
QC.M. n°.
La molécule d'hémoglobine est trop volumineuse
pour traverser la membrane glomérulaire rénale
(pyrrole)
^ hémoglobine
H
»/c. «
Figure 3-1. Formation de l'hémoglobine.
La synthèse de l'hémoglobine se produit dans la moelle osseuse au cours du
cycle normal de l'érythropoïese qui dure 6 à S jours en moyenne.
Dans la molécule d'hémoglobine, le fer se trouve au centre du noyau
tétrapyrollique.
A saturation complète, une molécule d'hémoglobine est capable de se
charger de quatre molécules, soit huit atomes d'oxygène.
Le poids moléculaire de la molécule d'hémoglobine est évalué à bv 450.
Du point de vue biochimique, il est bon de rappeler que le poids moléculaire
est un rapport, donc un nombre sans dimension.
225
Chapitre 3. Sang
La courbe de dissociation de la methérnoglobine
est très voisine de celle de l'hémoglobine fœtale (HbF)
Contrairement à l'hémoglobine fœtale, la methémoglobine est incapable de
transporter de l'oxygène.
La présence de methémoglobine dans le sang s'accompagne d'une coloration
bleutée des téguments qui ressemble à la cyanose.
Rappelons que la cyanose apparaît dans des conditions très différentes. La
cyanose apparaît quand la concentration d'hémoglobine réduite dans le sang
capillaire est supérieure à 5 g par dl.
L'ingestion,de grandes quantités d'épinard peut apporter des nitrates et des
nitrites. Ces substances sont des agents oxydants capables de transformer l'ion
ferreux (Fe++) de la molécule d'hémoglobine en ion ferrique (Fe* +t ) dont la
présence caractérise la molécule de methémoglobine.
Les globules rouges normaux possèdent un système enzymatique, la PADHmethémoglobine réductase capable de retransformer la methémoglobine en
hémoglobine. L'absence congénitale de ce système est à l'origine d'une maladie
génétique, la méthémoglobinémie héréditaire.
La methémoglobine est une molécule d'hémoglobine dans laquelle l'ion
ferreux (Fe*+) a été transformé en ion ferrique (Few).
I :
L'érythropoïétine augmente la concentration
d'hémoglobine fœtale
L'érythropoïèse, ou formation des globules rouges est contrôlée par une
hormone glycoprotéique, l'érythropoïétine qui est sécrétée principalement par
les reins. Cette hormone facilite la différenciation des cellules souches en
proérythroblastes. Ces globules rouges immatures sont relativement riches en
hémoglobine fœtale.
L'hémoglobine fœtale a une structure semblable à celle de l'hémoglobine A,
mis à part le fait que les chaînes |3 sont remplacées par des chaînes y. Les
chaînes y contiennent aussi 146 résidus d'acides aminés mais 37 résidus diffèrent
de ceux des chaînes p.
L'hémoglobine fœtale ne se rencontre pas uniquement chez le fœtus ; chez
le nouveau-né l'hémoglobine est principalement de l'hémoglobine fœtale. Chez
l'adulte, 0,5 % environ de l'hémoglobine est de l'hémoglobine fœtale.
' A une P02 donnée, l'hémoglobine fœtale est plus avide en oxygène que
l'hémoglobine adulte ; ainsi, la valeur de son P 50 est plus basse.
'Les courbes de dissociation de ta myoglobine et de l'hémoglobine fœtale se
situent à gauche de celle de l'hémoglobine.
•"
iîil
L'érythropoïétine est synthétisée par les cellules
des artérioles afférentes rénales
L'érythropoïétine paraît être synthétisée par les cellules mésenchymateuses
glomérulaires rénales.
L'érythropoïétine entre dans le cadre des cytokines ; les cytokines prennent
le nom d'interleukines une fois que leur séquence en acides aminés a été
découverte.
Chez l'adulte, 85 % de l'érythropoïétine viennent des reins et 15 7. viennent
du foie. Au cours de la vie fœtale et néonatale, le foie est le site majeur de la
production d'érythropoïétine.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
226
L'érythropoïétine est une glycoprotéine circulante qui contient 166 résidus
d'acides aminés et dont le poids moléculaire est égal à 3t ooo. Quarante pour
cent de ce poids sont dûs aux résidus glucidiques attachés à ta molécule.
La libération d'érythropoïétine est stimulée par l'hypoxie. On ne connaît pas
de façon précise le mécanisme par lequel l'hypoxie intervient sur cette
libération.
QCMn°5
E
La mesure de l'hémoglobine glycosylée plasmatique
donne des résultats plus précis que la mesure
de l'albumine glycosylée plasmatique
Le niveau de l'albumine glycosylée plasmatique subit des variations plus
rapides que celui de l'hémoglobine glycosylée lorsque la glycémie dépasse la
normale ; cette mesure fournit ainsi un index plus précis des variations de la
glycémie dans les semaines précédentes.
Le symbole HbAïc représente l'hémoglobine glycosylée, c'est-à-dire la
combinaison de l'hémoglobine Al averrun sucre ; une molécule de glucose est
attachée à la valine terminale de chaque chaîne bêta.
La molécule d'hémoglobine glycosylée présente un intérêt particulier parce
que sa quantité augmente dans le sang chez les diabétiques mal équilibrés. La
mesure de la concentration plasmatique d'HbAïc constitue un index précieux du
contrôle de la glycémie chez le diabétique traité, à l'insuline pendant les quatre
à six semaines précédant la mesure.
Le risque de microalbuminurie augmente de façon logarithmique quand la
concentration de HbAïc dépasse 8,1 %, ce qui correspond à une valeur moyenne
de la glycémie égale à 200 mg.
E
L'intoxication par l'oxyde de carbone s'accompagne
d'une cyanose intense
L'intoxication par l'oxyde de carbone ne s'accompagne pas de cyanose en
raison de la coloration rouge cerise de la carboxyhémoglobine qui est visible au
niveau des téguments et des muqueuses.
A l'état physiologique, la carboxyhémoglobine est toujours présente en
quantité modérée dans les globules rouges.
La concentration sanguine de carboxyhémoglobine est augmentée chez les
fumeurs. Chez un gros fumeur, dix pour cent de l'hémoglobine peuvent être
constitués par de la carboxyhémoglobine.
Le traitement de l'intoxication par l'oxyde de carbone consiste à soustraire
immédiatement le sujet à la cause de l'intoxication et à assurer sa ventilation
par respiration artificielle associée à une oxygénothérapie intensive, au besoin
par oxygène hyperbare afin de dissocier la carboxyhémoglobine.
L'affinité de l'hémoglobine pour l'oxyde de carbone est 210 fois plus grande
que celle de l'oxygène, ce qui explique le danger de ce gaz toxique connu
depuis très longtemps. Les Grecs et les Romains utilisaient t'oxyde de carbone
pour exécuter leurs condamnés à mort.
QCM n° 7
1
Chez un sujet adulte normal, toute l'hémoglobine
se trouve sous la forme d'hémoglobine A
Cette proposition est inexacte. Chez un sujet adulte normal, l'hémoglobine
est un mélange constitué par 17 % de HbA, 2 7. de HbA 2 et i % d'autres variantes.
Chapitre 3. Sang
227
L'hémoglobine type A 2 est caractérisée par le remplacement des chaînes
bêta de l'hémoglobine A, par des chaînes delta.
Le contenu moyen en hémoglobine du sang est égal à 10 g par dl de sang
chez l'homme adulte, ce qui donne en tout 100 g environ. Ce contenu est un peu
plus faible chez la femme (m g par dl de sang).
Quand les globules rouges sont détruits dans le système réticulo-endothélial,
la.portion globine de la molécule d'hémoglobine est coupée et la potion hènte
est convertie en biliverdïne, elle-même transformée en bilirubine. La bilirubine
est éliminée dans la bile et l'ion fer est réutilisé pour (a synthèse de
l'hémoglobine.
QCM H" 8
]
B
La ferritine de la muqueuse peut être transformée
en apoferritine en se combinant avec le fer
En fait, c'est l'apoferritine qui, en se combinant avec le fer, donne de la
ferritine.
L'absorption du fer est contrôlée par la charge en ferritine des cellules de
la muqueuse duodénale. Lorsque les cellules sont chargées en ferritine, elles
sont incapables d'en absorber une quantité supplémentaire.
La transferrine est un polypeptide plasmatique qui transporte l'ion ferreux
Fe+* qui se trouve dans le foie, la moelle osseuse et la rate.
Bien que le fer soit, plus facilement absorbé à l'état ferreux Fe*4, la majeure
partie du fer apporté par l'alimentation se trouve sous la forme ferrique Fet++.
La ration alimentaire apporte en moyenne une quantité de fer égale à 20 mg.
La ferritine est la principale forme de mise en réserve du fer dans les tissus.
Les molécules de ferritine peuvent s'assembler pour former des dépôts
d'hémosidérine.
Une surcharge prolongée en fer peut déterminer l'apparition d'une accumulation d'hémosidérine dans les tissus appelée hémosidérose.
La présence de grandes quantités d'hérnosidérine peut endommager les
tissus, produisant ainsi une maladie appelée hémochromatose.
L'hémochromatose est un syndrome caractérisé par une pigmentation de la
peau, des lésions pancréatiques avec diabète (diabète bronzé), une cirrhose du
foie et une atrophie des gonades. On note en outre l'apparition de carcinomes
hépatiques avec une fréquence élevée. L'hémochromatose peut être produite
non seulement par un excès prolongé de prise de fer mais aussi par d'autres
conditions.
L'hémochromatose idiopathique est une maladie congénitale due à un gène
autosomique récessif ; dans cette maladie, le mécanisme régulateur de
l'absorption du fer par (a muqueuse digestive est perturbé.
QCMnrq
E
Les protéines plasmatiques sont presque toutes formées
dans le foie
Toutes les protéines ne sont pas formées dans le foie ; c'est le cas pour les
hormones et certaines enzymes comme la phosphatase alcaline non hépatique.
La pression colloïdale osmotique des protéines plasmatiques ou pression
oncotique est égale à environ 27 mm Hg ou 1,0 mOsm/Kg.
Le niveau normal des protéines plasmatiques est approximativement égal à
7,0 g/dl ; 4,5 g/dl pour l'albumine et 2,5 g/dl pour les globulines.
228
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Les immurioglobjlines sont beaucoup plus petites que le fitarinogène. Ainsi, le
fibrinogène a des dimensions égales à 750 angstroms et les gammaglobulines
ont des dimensions égales à 250 angstroms.
îî°:-TO
E
La vitamine B^ est sécrétée par les cellules pariétales
de la muqueuse gastrique
Les cellules pariétales de la muqueuse gastrique ne sécrètent pas la
vitamine B12 ; elles sécrètent le facteur intrinsèque qui est nécessaire à
l'absorption de la vitamine B ]2 dans l'intestin grêle.
La vitamine B,2 se trouve seulement dans les aliments d'origine animale, si
bien que les régimes strictement végétariens entraînent des carences en
vitamine B ]2 .
Les réserves hépatiques en vitamine B, 2 sont de l'ordre de 3 mg. Ces
réserves sont suffisantes pour couvrir les besoins de l'organisme pendant près
de 5 ans.
Dans le courant sanguin, la vitamine BI2 est liée à une protéine, la transcobalamine II qui est nécessaire pour sa distribution efficace aux tissus.
La cyanocobalamine ou vitamine B,2 est une vitamine complexe contenant du
cobalt ; cette vitamine est indispensable à l'êrythropoïèse normale. Le déficit en
vitamine B,2 entraîne l'apparition d'une anémie caractérisée par la présence
dans le courant sanguin de grosses cellules précurseurs des globules rouges,
les mégalotalastes.
Un déficit en G6PD augmente la sensibilité des globules
rouges à l'hémolyse
L'enzyme glucose 6-phosphate dehydrogénase ou G6PD catalyse l'étape
initiale d'oxydation du glucose clans la voie métabolique hexose monophosphate.
Cette voie produit HADPH qui est utile au maintien de l'équilibre du globule
rouge et contribue à sa stabilité contre l'hémolyse par les drogues ou l'infection.
La durée de vie moyenne des globules rouges dans la circulation est de
l'ordre de 120 jours.
La vitesse de destruction des globules rouges n'est placée sous aucun
contrôle endocrinien ; (a fragilité intrinsèque du globule rouge est le facteur
déterminant de sa destruction.
La durée de vie moyenne des globules rouges chez le fœtus et le nouveauné est de i(5 à 70 jours.
La rate est l'organe principal de la destruction des globules rouges.
E
s
La fréquence de la maladie hémolytique du nouveau-né
a été considérablement réduite par l'utilisation
d'immunoglobuline RhgD
II est actuellement possible d'empêcher la sensibilisation de se produire la
première fois par l'administration systématique d'une dose unique d'anticorps
anti-Rh sous la forme d'immunoglobuline Rh0D au cours de la période postpartum chez les femmes non sensibilisées Rh~ qui ont donné le jour à un enfant
Rh+.
La transfusion fœto-maternelle est un phénomène normal au cours de la
grossesse.
La maladie hémolytique du nouveau-né peut apparaître dès la première
grossesse si la mère a déjà été sensibilisée, par exemple par une transfusion
antérieure de sang Rh+.
Le premier enfant dans le cas du père DD et de la mère dd peut être
parfaitement normal si la mère n'a pas été sensibilisée antérieurement.
Si le père est hétérozygote Dd, le fœtus peut être dd et ne pas être atteint
par la maladie hémolytique.
Les réticulocytes se trouvent dans le sang périphérique
Les réticulocytes se trouvent dans le sang périphérique et non dans la
moelle osseuse. Ils constituent l'élément immédiatement précurseur des
globules rouges et ils proviennent des normoblastes.
Les réticulocytes sont des cellules anucléées ; ils proviennent des normoblastes dont le noyau a été éliminé.
Les réticulocytes contiennent des mitochondries.
Les réticulocytes constituent normalement 0,5 à 1,5 % des globules rouges
circulants. La présence d'une réticulocytose indique une augmentation de la
production des globules rouges, comme c'est le cas dans l'anémie hémolytique.
Les réticulocytes sont capables de synthétiser l'hémoglobine à faible niveau
pendant i ou 2 jours.
IQCM H" 12
Le déficit en G6PD est transmis sur le mode autosomique
récessif
Cette proposition est inexacte. En fait la transmission se fait sur le mode
récessif et est liée au chromosome X.
Tous les éléments cités constituent des agents hémolytiques chez les sujets
présentant un déficit en G6PD.
La présence de l'enzyme glucose 6-phosphate dehydrogénase catalyse
l'étape initiale de l'oxgdation du glucose par la voie métabolique hexose
monophosphate qui aboutit à la production de PiADPH.
Les sujets de sexe féminin hétérozygotes pour G6PD sont effectivement plus
résistants à plasmodium falciparum, bien que l'on s'explique mal la raison de ce
fait.
L'apparition de corpuscules de Heintz dans les globules rouges est liée à la
concrétion de méthémoglobine et de glutathion ; ce phénomène se rencontre au
cours des déficits en G6PD.
221
cnapitre 3. Sang
A
_QCM:n°.i5
':
E
A
L'expression Rhésus positif signifie qu'un sujet possède
l'antigène D
Le facteur Rh est un système composé de nombreux antigènes. Le facteur D
est le facteur le plus antigénique de tous. D'une manière générale, l'expression
« Rhésus positif » signifie que le sujet possède l'agglutinogène D. L'expression
« Rhésus négatif » signifie que le sujet est dépourvu de l'antigène D et qu'il
forme des agglutinines anti-D quand il reçoit des injections de cellules D
positives. En pratique, on utilise le sérum anti-D pour déterminer le groupe
Rhésus d'un sujet.
Quatre-vingt-cinq pour cent des sujets Caucasiens sont Rhésus positifs et
quinze pour cent sont Rhésus négatifs. Plus de quatre vingt dix neuf pour cent
des Orientaux sont Rhésus positifs.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
230
Le facteur Rh est transmis par un gène autosomique dominant.
Le facteur Rh se trouve exclusivement à la surface des globules rouges.
Les sujets Rrr n'ont pas d'agglutinines anti Rh dans leur plasma à l'état
physiologique.
16
E
La thrombine est formée à partir de la prothrombine
par l'action de la thrombomoduline
S'il est vrai que la thromtaine est formée à partir de la prothrombine, il est
inexact d'attribuer cet effet à la thrombomoduline. La thrombomoduline intervient pour convertir la thrombine en activateur de la protéine C. En fait, la
thrombine est formée à partir de la prothrombine par l'action du facteur X
activé.
Toutes les autres propositions sont exactes.
La thrombine agit à tous les stades de la coagulation.
La thrombine limite l'extension du caillot par son action antihromtaotique aux
deux extrémités du caillot sanguin.
'
La thrombine est une protéase puissante qui catalyse la conversion du fibrinogène en fibrine.
E
La prise régulière de contraceptifs oraux peut
•
s'accompagner d'une baisse de la concentration
plasmatique du fibrinogène
Cette proposition est inexacte. La prise régulière de contraceptifs oraux
s'accompagne d'une augmentation de la concentration plasmatique de fibrinogène ; les estrogènes semblent responsables de ce fait.
Toutes les autres propositions sont exactes. Le fibrinogène est une volumineuse protéine plasmatique ; son poids moléculaire est évalué à 340 ooo, alors
que le poids moléculaire de la molécule d'hémoglobine est égal à 64 450.
Le fitarinogène peut endommager l'endothélium vasculaire en libérant des
produits plaquettaires. Il en est de même pour l'homocystéine et le facteur de
Von Willebrand.
D
L'héparine est un polysaccharide sulfaté
L'héparine est un anticoagulant naturel qui est un mélange de polgsaccharides sulfatés.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
L'héparine ne traverse pas la barrière placentaire, ce qui en fait l'anticoagulant de choix au cours de la grossesse.
L'héparine n'est pas absorbée par voie digestive ; c'est la raison pour
laquelle cette substance doit être administrée par voie intra-veineuse ou souscutanée.
L'héparine facilite l'union de l'antithrombine III aux protéases sériques du
système de la coagulation sanguine. En fait, on a mis en évidence un nouveau
facteur, l'héparine cofacteur 11, capable d'inhiber la thrombine.
Le poids moléculaire de l'héparine qui est un mélange de polysaccharides
sulfatés est de l'ordre de 15 ooo à is ooo.
231
Chapitre 3. Sang
QCMnMfl
B
Les antagonistes de la vitamine K sont des anticoagulants
puissants in vitro
Les antagonistes de la vitamine K agissent uniquement in vivo. Pour
empêcher la coagulation d'apparaître in vitro, il suffit d'éliminer du sang les ions
Ca++ en ajoutant au sang des substances comme les oxalates ou le citrate.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les dextrans sont des inhibiteurs de la fonction plaquettaire.
Les dérivés de la coumarine sont des inhibiteurs de la vitamine K.
Le sulfate de protamine forme un complexe irréversible avec l'héparine ;
cette substance est utilisée en clinique pour neutraliser tes effets de l'héparine.
D
La vitamine K doit subir une oxydation pour être activée
Seule la forme réduite de la vitamine K est active. La forme réduite de la
vitamine K est préparée dans le foie et la présence de P.ADPH est indispensable
à sa formation. On trouve la vitamine K surtout dans les légumes verts, le jaune
d'œuf et le foie. Cette vitamine est synthétisée dansTintestin par les bactéries.
A hautes doses, la vitamine a un effet toxique qui se traduit par des troubles
digestifs ; chez le nouveau-né, l'hypervitaminose peut entraîner une anémie
hémolytique en raison de l'effet toxique de la vitamine K sur la membrane du
globule rouge.
La vitamine catalyse la Y carboxylation des résidus d'acide glutamique de
diverses protéines impliquées dans la coagulation du sang.
Le déficit en vitamine K est très dangereux chez le nouveau-né ; il peut en
effet être à l'origine d'une hémorragie intra-crânienne.
QCM
E
Transport de l'oxygène
Le transport de l'oxygène dans le plasma sous forme dissoute peut être
considéré comme une fonction relativement accessoire ; en effet il % de
l'oxygène sont transportés dans le sang sous la forme d'oxyhémoglobine dans
les globules rouges.
Le transport des anticorps, des hormones et des chylomicrons joue un rôle
fondamental dans les fonctions physiologiques du plasma sanguin.
La pression osmotique du plasma joue un rôle très important dans le
maintien de la forme des globules rouges.
[_QCM'n°22 J
41 % du volume sanguin total sont constitués
par les globules rouges et blancs
Toutes les autres réponses sont inexactes. On sait que t'hématocrite correspond au rapport entre le volume des globules rouges et blancs et le volume
sanguin total. Le fait de dire que l'hématocrite a un taux égal à m % revient à
dire que m % du volume sanguin sont constitués par l'ensemble des globules.
QCM n? 23'
C
E
Les plaquettes sont activées par le fibrinogène
plasmatique
L'activation plaquettaire est causée par les fibres de collagène, l'ADP et la
thrombine. Le collagène produit l'hydrolyse du phosphatidylinositol à la surlace
interne de la membrane plaquettaire et le diacylglycérol qui est un des produits
232
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
de l'hydrolyse entraîne la libération par (es plaquettes du contenu de leurs
granules. L'ADP des granules déclenche une augmentation des ions Ca+* intraplaquettaires. Les ions calcium et le diacglglycérol activent la phospholipase A 2
qui entraîne la libération d'acide arachidonique des phospholipides de
membrane. L'acide arachidonique est converti en thromboxane A 2 qui facilite
l'hydrolyse du phosphatidylinositol. L'aspirine à dose modérée inhibe la
formation de thromboxane et joue un rôle préventif de l'infarctus du mgocarde.
Les plaquettes sont formées à partir des mécaryocytes, cellules géantes de
la moelle osseuse.
Le nombre moyen des plaquettes est de l'ordre de 300 ooo par ml de sang.
Leur demi-vie est égale à environ i jours.
Les plaquettes se présentent sous la forme de petits corpuscules granuleux
dépourvus de tout nogau.
D
0
Le seul groupe sanguin caractérisé par la présence d'agglutinines anti A et
anti B est le groupe 0. En effet, dans le système ABU, les individus ont dans le
plasma à l'état naturel les agglutinines correspondant aux agglutinogènes dont
ils sont dépourvus. Le fait que le plasma puisse agglutiner à la fois les globules
rouges A et B, témoigne de façon formelle de l'absence des agglutinogènes A et
B et suffit pour affirmer que le sujet appartient au groupe 0.
;QCM n° 25
E
Chapitre M. Liquides biologiques. Pein. Equilibre acide-basique
233
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre aeïciobasique ^
Première partie : Liquides biologiques
D
40 %
Chez l'adulte jeune de sexe masculin, l'eau représente environ 60 7. du poids
du corps. Le compartiment extra-cellulaire représente environ 20 % du poids du
corps et le compartiment intra-cellulaire environ MO %.
Il est possible de mesurer la dimension de chacun des compartiments
liquidiens en injectant une substance qui demeure dans ce compartiment et en
calculant son volume de distribution.
Bien que le principe théorique soit simple, il convient de tenir compte d'un
certain nombre de facteurs pour effectuer une mesure précise et sans danger
pour le patient.
- EAU TOTALE CORPORELLE _
(40 litres)
~î—r
Volume plasmatique
(3 litres)
— Volume globulaire
(2 litres)
Le fer se trouve dans l'hémoglobine
La présence de fer est indispensable à la synthèse de l'hémoglobine. Un
déficit en fer, quelle qu'en soit l'origine entraîne l'apparition d'une -anémie
ferriprive nécessitant l'apport de fer pour être corrigée.
Le nombre des globules blancs est très inférieur à celui des globules rouges.
On trouve normalement 4 ooo à 11 ooo globules blancs par ml. de sang, alors que
le nombre des globules rouges, pour un volume sanguin identique, atteint
environ 5,"J millions chez l'homme et <j,s millions chez la femme. En cas de
diminution du nombre des globules rouges, on dit qu'il existe une anémie, alors
que la polyglobulie est caractérisée par une augmentation du nombre des
globules rouges.
Les polynucléaires basophiles sont très peu nombreux ; leur nombre
représente o,M % du nombre total des globules blancs. Ils contiennent de
l'histamine et de l'héparine et jouent un rôle important dans les réactions
d'hypersensibilité immédiate.
Les polynucléaires neutrophiles sont plus nombreux que les lymphocytes ; ils
représentent environ 50 à 70 % du chiffre total des globules blancs, alors que
les lymphocytes représentent environ 20 à MO Me ce chiffre. Le nombre des
polynucléaires neutrophiles est très augmenté en cas d'infection.
Les lymphocytes sont très peu nombreux par rapport aux globules rouges ;
on en trouve environ i soc à M ooo par ml de sang, alors que l'on trouve environ
5 millions de globules rouges dans le même volume.
Volume extra-cellul îire
(15 litres)
V olume intra-cellulaire
(25 litres)
Volume sanguin
(5 litres)
Figure 4-1. Représentation schématique des liquides biologiques montrant
le volume liquidien extra-cellulaire, le volume sanguin et l'eau totale.
D
42 litres
L'eau tritiée, THO, permet la mesure de l'eau totale corporelle. On peut aussi
utiliser pour cette mesure l'oxyde de deutérium, D 2 0, ou l'antipyrine.
Le principe utilisé pour cette mesure est celui de la dilution d'un indicateur.
Le volume du compartiment exploré est trouvé en déterminant la concentration finale d'une quantité connue de substance qui a été ajoutée au compartiment, soit V = Q/C.
Dans cette équation, V représente le volume du compartiment dans lequel la
substance X est uniformément distribuée, C représente la concentration finale
mesurée de X et Q représente la quantité de substance X ajoutée au compartiment moins la quantité perdue par excrétion au cours de la mesure.
En remplaçant par les chiffres donnés dans l'énoncé, on a donc :
Volume d'eau totale corporelle = (2,5 - o,t)/o,05 = 42 litres.
234
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Le principe des mesures de volumes liquidiens est simple. En pratique, un
certain nombre de critères doivent être respectés à propos de la substance
injectée :
1. elle ne doit pas être toxique ;
2. elle doit se mélanger régulièrement à tout le compartiment ;
3. elle ne doit pas avoir d'effet sur la distribution de l'eau ;
4. elle ne doit pas subir de modification à l'intérieur du compartiment
considéré ;
5. elle doit être relativement facile à mesurer.
QCM n° 3
E
IM
-y-y]
E
Le volume sanguin total peut être déterminé en utilisant
la sérumalbumine marquée à condition de connaître
le chiffre de Phématocrite
Le volume, plasmatique peut être mesuré par injection de sérumalbumine
marquée à l'iode radioactif ; il peut aussi être mesuré par injection de
substances colorantes liées aux protéines plasmatiques, comme le bleu Evans
(T - 1 824). La valeur moyenne du volume plasmatique est égale à 3 500 ml pour
un homme adulte de 70 kg.
Connaissant le volume plasmatique et l'hématocrite, c'est-à-dire le pourcentage du volume sanguin qui est formé des cellules, il suffit de multiplier le
volume plasmatique par le facteur ioo/(ioo - hématocrite) pour obtenir le
volume sanguin total.
Ainsi, si l'hématocrite est égal à 40 et le volume plasmatique égal à 3 500 ml,
le volume sanguin total est égal à :
3 500 X (100/100 - 40), SOit 3 500 X (100/60) = 5 833 ml.
Le volume liquidien interstitiel représente environ 15 % du poids du corps,
alors que le volume plasmatique représente environ; 4 % du poids du corps.
235
Le volume du compartiment liquidien transcellulaire auquel appartiennent le
liquide cérébrospinal et le liquide péritonéal représente i à 3 7, du poids du
corps.
Le volume de l'eau totale corporelle peut être mesuré en utilisant l'eau
tritiée, l'oxyde de deutérium ou l'antipyrine, alors que l'inuline est utilisée pour
mesurer le volume liquidien extra-cellulaire.
Le compartiment extra-cellulaire n'est pas le plus grand compartiment
liquidien du corps ; il est égal à 20 % du poids du corps, alors que le compartiment intra-cellulaire mesure environ 40 % du poids du corps.
14 litres
Le principe utilisé pour cette mesure est celui de la dilution d'un indicateur.
Le volume du compartiment exploré est trouvé en déterminant la concentration finale d'une quantité connue de substance qui a été ajoutée au compartiment, soit V = Q/C.
'
Dans cette équation, V représente le volume du compartiment dans lequel la
substance X est uniformément distribuée, C représente la concentration finale
mesurée de X et Q représente la quantité de substance X ajoutée au compartiment moins la quantité perdue par excrétion au cours de la mesure.
En remplaçant par les chiffres donnés dans l'énoncé, on a donc : .
(1,6 - o,2)/o,i = m litres.
Le principe des mesures de volumes liquidiens est simple. En pratique, un
certain nombre de critères doivent être respectés à propos de la substance
injectée :
1. elle ne doit pas être toxique ;
2. elle doit se mélanger régulièrement à tout le compartiment ;
3. elle ne doit pas avoir d'effet sur la distribution de l'eau ;
4. elle ne doit pas subir de modification à l'intérieur du compartiment
considéré ;
5. elle doit être relativement facile à mesurer.
:
Chapitre M. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
B
Concentration en protéines
La différence essentielle entre le plasma sanguin et le liquide interstitiel est
liée à la richesse en protéines du plasma par rapport à la pauvreté en
protéines du liquide interstitiel.
La concentration des bicarbonates est identique dans le plasma et dans le
liquide interstitiel (27 mEq/L H 2 0).
La concentration du chlore dans le plasma (113 mEq/L H20) est voisine de
celle observée dans le liquide interstitiel (117 mEq/L H 2 o).
La concentration de l'ion sodium dans le plasma (152 mEq/L H2o) est voisine
de celle observée dans le liquide interstitiel (143 mEq/L H20).
La majeure partie des ions potassium est intra-cellulaire. Le plasma sanguin
et le liquide interstitiel qui constituent ensemble le liquide extra-cellulaire sont
pauvres en ions potassium.
D
28 litres
Le volume liquidien intra-cellulaire est égal à la différence entre le volume
de l'eau totale corporelle et te volume du liquide extra-cellulaire.
Le volume de l'eau totale corporelle peut être mesuré par l'espace de
diffusion de l'oxyde de deutérium, D20, ou eau lourde. Le volume liquidien extracellulaire peut être mesuré par l'espace de diffusion de l'inuline, polysaccharide
ayant un poids moléculaire égal à 5 200.
Ainsi, la différence entre l'espace deutérium, 40 litres, et l'espace inuline,
12 litres, égale à 28 litres, représente la valeur de l'espace liquidien extracellulaire.
Le volume absolu du liquide extra-cellulaire est plus petit chez le nourrisson
et chez l'enfant que chez l'adulte. C'est la raison pour laquelle la déshydratation se développe plus rapidement et est plus grave chez le nourrisson et chez
l'enfant que chez l'adulte.
Q<Mn°7
B
Son volume peut être mesuré par dilution de l'inuline
L'inuline est un polysaccharide dont le poids moléculaire est égal à 5 200.
Cette substance peut être utilisée pour mesurer le volume liquidien extracellulaire. Il est possible d'utiliser de l'inuline radio-active préparée en remplaçant un des atomes de carbone de la molécule par un 1MC ; dans ces conditions, il
est très facile de déterminer les niveaux d'inuline en utilisant un compteur de
radiations.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
236
On a aussi utilisé du mannitol ou du sucrose pour mesurer le volume liquidien
extra-cellulaire.
Toutes les autres propositions sont exactes.
E
Son volume peut être mesuré par la dilution de l'iode
radioactif
La dilution de l'iode radioactif est utilisée pour la mesure du volume
plasmatique. On injecte de la sérumalbumine marquée à l'iode radioactif et l'on
mesure la dilution en utilisant un compteur à scintillation. On peut aussi mesurer
le volume plasmatique en utilisant des substances colorantes qui se lient aux
protéines plasmatiques, en particulier le bleu Evans (T-i 824). La valeur
moyenne du volume plasmatique est de l'ordre de 3 soo ml, soit 5 % du poids du
corps pour un homme de 70 kg. A partir du volume plasmatique, on peut
facilement calculer le volume sanguin total avec l'hématocrite.
Sa concentration en glucose est plus élevée que celle du liquide intracellulaire ; en effet le glucose est métabolisé dès qu'il pénètre dans les cellules.
La concentration en ions calcium est plus élevée pour le liquide extracellulaire (2,5 mM/L) que pour le liquide intra-cellulaire (0,5 mM/L)
Les volumes liquidiens extra-cellulaire et intra-cellulaire sont pratiquement
identiques chez le nouveau-né ; ils atteignent environ chacun 40 % du poids
corporel total.
La concentration du sodium dans le liquide extra-cellulaire (135-145 mM/L) est
beaucoup plus élevée que celle du potassium (4 mM/L).
QCM n° i
E
La deshydratation par vomissements répétés
ne s'accompagne pas de modifications de l'osmolalité
plasmatique
En effet, la perte liquidienne se produit uniformément à travers le liquide
intra-cellulaire et extra-cellulaire. Toutes les autres propositions sont inexactes.
L'osmolalité plasmatique est différente de celle du liquide intra-cellulaire ; le
liquide intra-cellulaire est généralement hypertonique par rapport au plasma
par suite de la présence des produits du métabolisme cellulaire. La présence de
la membrane cellulaire empêche la rupture de la cellule grâce à sa perméabilité
variable qui permet la rééquilibration des forces osmotiques.
Le sodium exerce une pression osmotique égale à environ 142 mOsm/kg, soit
environ 50 '/„ de l'osmolalité plasmatique totale.
Alors que l'osmolalité plasmatique peut atteindre 280 - 210 mOsm/Kg, les
protéines plasmatiques sont responsables par leur présence de T mOsm/kg
environ (25 - 28 mm Hg).
L'osmolalité plasmatique et l'osmolarité sont des expressions différentes.
Losmolalité est exprimée par kG alors que l'osmolarité est exprimée par litre. Il
est préférable de s'exprimer en parlant d'osmolalité, car cette dernière
grandeur présente l'avantage d'être indépendante de la température.
Alors que l'osmolalité plasmatique peut atteindre 2SO - 210 mOsm/Kg, les
protéines plasmatiques sont responsables par leur présence de 1 mOsm/kg
environ (25 - 28 mm Hg).
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
237
L'hyponatrémie est une complication qui n'est pas rare
après résection transurétrale de la prostate
-----Cette compiication se rencontre après résection prostatique transurétrale ;
'en effet, la vessie étant largement irriguée après l'intervention pour éviter la
formation de caillot, il se produit une abondante réabsorption de liquide
hgpotonique au niveau du lit prostatique.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
Chez les nourrissons qui absorbent des laits artificiels, on observe surtout
des hypernatrémies et non des hyponatrêmies.
Seules les hypernatrémies aiguës doivent être traitées par le sérum salé
hypertonique en raison du danger possible d'insuffisance cardiaque ou de
lésions cérébrales par afflux liquidien/
La concentration plasmatique dw'sodium peut descendre bien au-dessous de
135 mM/L sans qu'aucun symptôme clinique soit apparent.
C
Une élévation du potassium au-dessus de 8 mM/l
est toujours considérée comme anormale
On peut voir apparaître de façon transitoire des hyperkaliémies plus
importantes au cours de l'exercice musculaire intensif.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'hyperkaliémie peut être traitée par l'administration de gluconate de
calcium par voie intra-veineuse. On peut aussi utiliser les diurétiques qui
s'accompagnent d'une perte de potassium, les résines agissant par échange de
cations, le mélange dextrose/insuline ou naHC03.
L'acidose est en général associée à l'hyperkaliémie ; la présence d'ions
hydrogène intra-cellulaires fait sortir le potassium des cellules.
Les catécholamines abaissent des niveaux élevés de potassium ; il en est de
même pour la stimulation des nerfs sympathiques.
L'hyperkaliémie est un état très dangereux en raison de son effet sur le
rythme cardiaque ; cet état s'accompagne de modifications électrocardiographiques dont le premier signe est constitué par l'apparition d'ondes T pointues.
D
L'hypokaliémie augmente la toxicité de la digitaline
L'hypokaliémie, comme la digitaline, diminue l'excitabilité de la membrane
des cellules myocardiques ; l'addition de ces deux effets peut entraîner des
troubles cardiaques importants.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
L'hypokaliémie n'est pas une complication de toutes les thérapeutiques
diurétiques. Certains diurétiques comme la spironolactone entraînent une rétention et non une fuite du potassium.
Les états d'hypokaliémie sont en fait beaucoup plus fréquents que les états
d'hyperkaliémie en pratique médicale courante.
L'hypokaliémie a un pronostic beaucoup moins grave que l'hyperkaliémie du
point de vue cardiaque. Toutefois, les états d'hypokaliémie constituent une
affection sérieuse à ne pas négliger. Sur lélectrocardiogramme, on note l'apparition d'un allongement de l'intervalle PR.
238
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Au cours des hypokaliémies chroniques, on trouve des niveaux de potassium
sérique beaucoup plus bas ; (e chiffre de 3,5 mEq constitue en fait une limite
biochimique assez arbitraire.
[__ QCMn°
C
Deux faits méritent d'être signalés à propos de la soif : la soif est un signe
classique au cours des hémorragies ; par ailleurs, la soif peut être une manifestation au cours de troubles psychologiques avec potomanie.
QCMtV
Quand la transpiration est très importante, la perte
E
5 mEq/L
de sodium peut atteindre des chiffres considérables
Au cours d'une transpiration intensive, un sujet peut perdre 10 litres de
sueur contenant 23 grammes de sodium.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Au cours d'une transpiration intensive, un sujet peut éliminer au maximum
1.5 litre par heure.
Quand la transpiration est très légère, la concentration des ions na* dans le
liquide de transpiration n'est pas inférieure à 5 mEq/L,
En climat tempéré, la transpiration n'est pas continuelle. La transpiration est
déclenchée par l'hyperthermie ou l'émotion.
La transpiration intervient dans l'équilibre thermique de l'organisme en
éliminant de la chaleur.
1
QCM n° If
|
E
On peut utiliser quatre unités de mesure différentes dans le domaine des
concentrations de substances : le gramme, la mole, l'osmole, l'équivalent.
On appelle équivalent la masse d'un anion (chargé négativement) qui se
combine à la masse d'un atome gramme d'hydrogène, soit 1,008 g ou en pratique
1 g, ainsi que la masse d'un cation (chargé positivement) qui se combine à la
masse d'un radical OH, soit 17,008 g ou en pratique 17 g.
L'équivalent Eq possède des sous-multiples, le milliéquivalent mEq et le
microéquivalent (j,Eq.
On sait que le calcium est divalent car un atome gramme se combine à deux
radicaux OH. La masse se combinant à 1 radical OH est donc égale à la moitié d'un
atome gramme, soit 20 g.
La concentration en milliéquivalents est donc 100/20 = 5 mEq/L.
Le magnésium exerce un effet vasoconstricteur durable
E
Le magnésium exerce un effet vasodilatateur important en particulier au
niveau de la circulation cérébrale ; cet effet est vraisemblablement dû à une
augmentation de la synthèse de la prostacycline endothéliale.
Les autres réponses sont toutes exactes.
La concentration plasmatique moyenne de l'ion magnésium est égale à
1.6 mEq/L H20 ; cette concentration est la plus faible de toutes les
concentrations ioniques plasmatique.
L'alcool ainsi que la plupart des diurétiques entraînent une augmentation de
l'excrétion rénale du magnésium.
L'usage abusif des laxatifs est la cause la plus fréquente des hypomagnésémïes en pratique courante.
La concentration du magnésium dans le liquide céphalo-rachidien est plus
élevée que sa concentration dans le plasma ; elle atteint environ 2,2 mEq/L H20.
A
La sécheresse de la muqueuse pharyngée suffit
à déclencher
de
soif
_
.l'apparition
— |
— — •- —
— •la
— —
—-r
La sécheresse de la muqueuse pharyngée suffit à déclencher l'apparition de
la soif, même en l'absence de déficit hydrique. La simple humidification du
pharynx suffit dans ces cas à supprimer la sensation de soif.
La soif n'est pas déclenchée par la diminution de l'osmolalité plasmatique
mais au contraire par son augmentation ; de même ce n'est pas l'augmentation
mais la diminution du volume liquidien extra-cellulaire qui déclenche l'apparition
de la soif.
Le centre nerveux de la soif est situé, non pas dans le tronc cérébral mais
dans l'hypothalamus, en arrière du chiasma optique.
La soif est un élément peu précis de la régulation de l'équilibre hydrique de
l'organisme. En effet, la soif disparaît souvent avant que l'équilibre hydrique
soit rétabli.
w>
-. '.
40%
Le compartiment liquidien intra-cellulaire n'est pas un espace continu ; il est
constitué par des milliards de cellules. L'espace intra-cellulaire est séparé de
l'espace extra-cellulaire par les membranes piasmiques des cellules. Dans le cas
d'un adulte jeune de sexe masculin pesant 70 kg, l'eau corporelle totale
représente 60 % du poids du corps, soit 42 kg (ou ^2 litres). Chez un tel sujet,
l'eau intra-cellulairel est égale à 28 titres (40 % du poids du corps) et l'eau extracellulaire est égale à m litres (20 % du poids du corps).
Il convient de noter que la quantité d'eau corporelle est moins importante
chez la femme, chez le sujet âgé et chez les obèses. Ces différences sont dues
à la présence plus importante de tissu adipeux pauvre en eau.
Il convient aussi de noter que, chez un même sujet, la quantité d'eau corporelle peut varier d'un jour à l'autre en fonction d'une rétention d'eau ou d'une
déshydratation.
i
a
D
."
1/2 mM
L'unité de pression osmotique est l'osmole. Un osmole est égal au poids
moléculaire de la substance exprimé en grammes divisé par le nombre de
particules libérées par chaque molécule en solution. Dans le cas de na CL, la
dissociation de la molécule aboutit à deux particules élémentaires. Dans ces
conditions, un osmole de HaCl est égal à une demi-mole de cette substance.
En biologie, on utilise le milliosmole (mOsm) qui correspond à 1/1 ooo osmole.
Dans ces conditions, une solution de naCl exerçant une pression osmotique de
i mOsm contient 1/2 mM de cette substance.
2<40
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
La réabsorption rénale du calcium se fait surtout
dans le tubule rénal proximal
La majeure partie de la réabsorption des ions calcium s'effectue dans la
partie proximale du tube contourné rénal sous le contrôle de l'hormone
parathyroïdienne par l'intermédiaire de l'AMP cyclique intra-ceUulaire.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
L'hormone parathyroïdienne élève la calcémie aux dépens des réserves
calciques de l'os.
L'élévation des ions calcium ne s'accompagne pas d'une élévation satellite
des ions phosphate ; en effet le produit des concentrations plasmatiques des
ions calcium et phosphate est stable.
Les besoins alimentaires en calcium sont de l'ordre de 1 g par jour ; ils sont
couverts par le lait et les produits lactés.
Chapitre 1. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
E
E
La mole est égale à la moitié du dation
Le dalton (Da) est une unité de masse égale au 1/12 de la masse d'un atome
de carbone - 12. Le kilodalton, souvent représenté par la lettre K, correspond à
i o o o dallons. Le kilodalton est une unité commode pour exprimer la masse
moléculaire des protéines. Ainsi le fait de désigner une protéine par le symbole
64 K signifie que sa masse moléculaire est égale à 64 ooo dallons.
Toutes les autres réponses sont parfaitement exactes.
fc* Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acidobasique •<
Deuxième partie : Rein
A
Augmentation de la pression hydrostatique capillaire
glomérulaire
L'augmentation de la pression hydrostatique capillaire glomérulaire est un
paramètre fondamental pour l'augmentation du taux de filtration glomérulaire.
L'augmentation de la pression hydrostatique dans la capsule'de Bowman
constitue un élément qui s'oppose à la filtration glomérulaire. Il en est de même
pour l'augmentation de la pression colloïdale osmotïque du plasma artériel et de
l'augmentation de La pression interstitielle du rein.
L'augmentation de ta kaliémie n'intervient pas directement sur le taux de
filtration glomérulaire.
QCM IV 2
B
Glucose
Dans des conditions normales, tout le glucose filtré au niveau du glomérule
est réabsorbé dans le tubule proximal et est ramené dans la circulation
systémique par l'intermédiaire des capillaires péritubulaires. Dans ces
conditions, pour des concentrations plasmatiques normales de glucose, c'est-àdire au-dessous de 1,7 g/L, la clearance du glucose est égale à o.
D
241
Augmentation de la résistance dans l'artériole efférente
La fraction de filtratïon est définie par le rapport entre le taux de filtration
glomérulaire et le débit plasmatique rénal.
L'augmentation de la résistance dans l'artériole efférente augmente le taux
de filtration glomérulaire 'et diminue le débit ptasmatique rénal. Il en résulte
donc une augmentation du rapport qui définit la fraction de filtration.
Toutes les autres propositions aboutissent à une diminution du rapport qui
définit la fraction de filtration.
QCM n° 1 _J
Cette pression est inférieure à la pression dans l'artériole
afférente du glomérule
La différence de pression constitue un des principaux facteurs responsables
de l'écoulement sanguin. Le sang ne peut s'écouler de l'artériole afférente à
l'artériole efférente que si la pression dans l'artériole efférente est inférieure à
la pression dans l'artériole afférente. La chute de pression dans le lit capillaire
glomérulaire est de l'ordre de i mm Hg.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
QCMrr s
1
E
E
Tube contourné distal
La réabsorption des ions sodium et chlore se produit dans le tube contourné
distal et dans le tube collecteur. La réabsorption de l'eau se produit dans le
tube contourné distal et dans le tube collecteur sous le contrôle de l'hormone
antidiurétique.
Les ions K + sont sécrétés par le tube distal ; les ions H* sont sécrétés par le
tube distal et peuvent se combiner avec nH3 pour être sécrétés sous la forme
de niV.
QCMn° 6
Segment épais de la branche ascendante de l'anse
de Henlé
Le segment épais de la branche ascendante de l'anse de Henlé transporte
activement les ions Cl~ à travers l'épithélium tubulaire à partir de la lumière du
tubule, ce qui détermine le transport passif des ions lia* hors du tubule.
Certaines substances, sont capables de bloquer la réabsorption du naCl dans
le segment épais de la branche ascendante de l'anse de Henlé ; ces substances
sont appelées diurétiques de l'anse. Il s'agit par exemple du furosémide et des
dérivés organiques du mercure. Ces substances augmentent l'osmolalité du
liquide tubulaire et entraînent une diurèse osmotique, aboutissant à l'élimination
d'urines abondantes et à peu près isotoniques.
Toutes les autres réponses suggérées sont inexactes.
C .,.11 spffit que la pression oncotique dans les capillaires
glomérulaires atteigne un niveau égal à 5 mm Hg pour
que la filtration glomérulaire s'arrête
Cette notion est théoriquement exacte ; en fait la pression oncotique dans les
capillaires glomérulaires n'atteint pas ce niveau dans des conditions physiolo
giques car la quantité de filtrat formé chez l'homme est relativement faible.
Les autres propositions sont inexactes.
QCMn°7
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Le débit urinaire n'est pas du tout proportionnel au taux de filtration glomérulaire ; le débit urinaire dépend en fait de l'importance de la réabsorption
tabulaire de l'eau à partir du liquide filtré par le glomérule.
La présence d'immunoglobulines dans le glomérule perturbe la filtration
glomérulaire. La forme (a plus courante de glomérulonéphite est une néphropathie avec accumulation d'immunoglobulines de type IgA sur la membbrane
glomérulaire.
La filtration glomérulaire représente environ deux-dixièmes du volume
sanguin qui perfuse les capillaires glomérulaires ; on dit que la fraction de
filtration est égale à 0,2.
La pression habituelle dans la capsule de Bowman est de l'ordre de
10 mm Hg.
QCM n° 8
E
La pression capillaire glomérulaire est à peu près égale
à la pression aortique moyenne
Cette proposition est inexacte ; en effet la pression capillaire glomérulaire
est de l'ordre de 35 à 45 mm Hg, soit environ 40 % de la pression aortique
mogenne.
L'autorégulation de la circulation rénale est une réponse intrinsèque
d'origine mgogène et échappe à tout contrôle neurovégétatif.
Les particules non porteuses de charges électriques et dont le poids moléculaire atteint 100 ooo peuvent être filtrées. Pour les particules porteuses de
charges électriques, la diffusion s'interrompt pour un poids moléculaire voisin
de 70 ooo.
Chapitre f. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
E
Obstruction des voies urinaires
L'obstruction des voies urinaires augmente la pression hydrostatique dans la
capsule de Bowman, aboutissant ainsi à une diminution du taux de filtration
glomérulaire.
Les autres propositions sont inexactes.
La diminution de l'activité nerveuse sympathique rénale aboutit à une
augmentation du taux de filtration glomérulaire.
La diminution de la concentration plasmatique d'albumine diminue la pression
osmotique plasmatique et augmente le taux de filtration glomérulaire.
La vasoconstriction des artérioles glomérulaires efférentes augmente la
pression hydrostatique dans les capillaires glomérulaires et augmente le taux
de filtration glomérulaire.
La vasodilatation des artérioles glomérulaires afférentes augmente le débit
sanguin rénal et augmente le taux de filtration glomérulaire.
QCMn" 12
E
La consommation d'oxygène est très élevée ; seul le cœur
parmi tous les autres organes a une consommation
d'oxygène plus élevée
La consommation d'oxygène par le rein est égale à environ 15 ml/min ; pour
le cœur, cette consommation atteint environ 25 ml/min.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le débit sanguin médullaire représente 1 à 2 l seulement du débit sanguin
total, soit 10 à 20 ml/min.
Les glomérules corticaux sont beaucoup plus nombreux que les glomérules
juxtamédullaires qui représentent environ 15 % seulement de l'ensemble des
glomérules.
Ce n'est pas le rein mais le corpuscule carotidien qui a le débit sanguin les
plus élevé rapporté au gramme d'organe.
La différence artérioveineuse en oxggène n'est pas la plus importante de
tous les organes pour le rein ; les reins extraient environ 1,5 ml d'oxggène pour
100 ml de débit sanguin rénal.
D
Les acides aminés sont réabsorbés par transport actif
au niveau du tube contourné proximal
Les acides aminés sont presque complètement réabsorbés par transport
actif au niveau du tube contourné proximal ; le glucose, les vitamines et les
protéines sont absorbés au même niveau. Le liquide qui s'écoule dans l'anse de
Henlé, dans le tube distal et dans le tube collecteur contient très peu de ces
substances.
Facteur myogène
L'autorégulation du débit sanguin rénal dont dépend la filtration glomérulaire est une réponse intrinsèque d'origine myogène propre au rein.
Cette autorégulation est totalement indépendante du système sympathique
et des hormones comme la noradrénaline, l'hormone antidiurétique et
l'aldostérone.
D
B
243
Pression colloïdale osmotique dans les capillaires
glomérulaires
Les forces de Starling interviennent seules dans le processus de la filtration
glomérulaire qui est un phénomène purement passif. La pression hydrostatique
dans les capillaires glomérulaires favorise le processus de filtration. La pression
colloïdale osmotique dans les capillaires glomérulaires s'oppose au processus de
filtration. Les autres facteurs cités ne jouent aucun rôle déterminant dans la
filtration glomérulaire.
Les capillaires glomérulaires sont beaucoup plus perméables que les
capillaires systétniques. Chaque jour iso litres de liquide environ filtrent à
travers les capillaires glomérulaires alors que H litres seulement filtrent à
travers les capillaires systémiques.
QCM n° 14
E
600 ml/min
La ctearance rénale C d'une substance donnée est calculée en faisant le
rapport entre son taux d'excrétion urinaire et sa concentration plasmatique.
Le taux d'excrétion urinaire est calculé en multipliant la concentration
urinaire et le débit urinaire.
Il faut bien entendu respecter les unités dans ce calcul.
Dans l'exemple de la question, on peut donc écrire :
C = (l ml/min X 12 mg/ml)/0,02 mg/rnl = 600 ml/min.
La réponse correcte est donc 600 ml/min.
La dearance rénale C d'une substance donnée mesure l'efficacité des reins à
éliminer cette substance. La notion de dearance, encore appelée coefficient
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
2M4
d'épuration rénale plasmatique est -fondamentale en physiologie rénale ; en
effet, la clsarance permet de mesurer de façon précise les différents éléments
de la fonction rénale, la filtration glomérulaire, la réabsorption et la sécrétion
tabulaires.
La ciearance rénale est définie comme le volume théorique de plasma dont
les reins peuvent éliminer totalement une substance donnée dans l'unité de
temps. La clsarance rénale varie pour chaque substance. D'une manière
générale on peut retenir que la ciearance rénale d'une substance donnée est
égale au rapport entre son taux d'élimination urinaire et sa concentration
plasmatique.
M" 15 :
B
Acide para aminohippuiïque (PAH)
La substance X ne peut être que le PAH. En effet sa ciearance est égale à
600 ml. Cette valeur de la ciearance, supérieure au taux de filtration glomérulaire indique que la substance X a été sécrétée dans le tube rénal.
L'inuline est seulement filtrée. Les ions sodium, l'alanine et le glucose sont
réabsorbés dans le tube rénal.
La ciearance du PAH est utilisée pour la mesure du débit sanguin rénal.
QCMn 16
E
F
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
d'ajouter à ce chiffre la quantité de substance sécrétée par le tube rénal, soit
56 mg, ce qui donne 335 + so = 385 mg/min.
;
E
Branche ascendante de l'anse de Henlé
La branche ascendante de l'anst de Henlé ou segment épais de l'anse de
Henlé transporte activement les ions Cl~ par un mécanisme dépendant des ions
na*.
Ce processus est un des éléments du mécanisme de multiplication par contre
courant qui intervient dans les phénomènes de la concentration et de la dilution
de l'urine à l'état physiologique.
Pression de filtration = 24
14
x
(-ï$$t'i
Normal
A
E
Pression de iiltration = 1
1009
100
1010ml/mn
L'acide para-aminohippurique ou PAH est un acide organique faible qui
possède la particularité d'être non seulement filtré par le glomérule rénal mais
aussi excrété au niveau du tube rénal proximal par un mécanisme à transfert
maximum (Tm).
La majeure partie du PAH est éliminée du plasma sanguin par excrétion
rénale au cours d'un seul passage à travers le rein. La ciearance du PAH permet
ainsi d'évaluer le débit sanguin plasmatique. Connaissant la valeur de l'hématocrite, on peut calculer Le débit sanguin rénal. Ce raisonnement est valable pour
des concentrations plasmatiques de PAH relativement faibles.
En appliquant ce principe à l'exemple donné dans la question n° 16, on peut
écrire :
Clearance du PAH = (10 mg/ml X 2 ml/min)/o,04 mg/ml = 500 ml.
La ciearance du PAH représente le débit plasmatique rénal.
Le débit sanguin rénal peut être calculé à partir de cette valeur en la
divisant par i - 0,45, sachant que la valeur de l'hématocrite est égale à M5 %.
On obtient donc :
Débit sanguin rénal * soo/(i - o,f5) =500/0,55 = 101 ml/min.
245
Effet de la conslriction
artériolaire afférente
B
Figure 4-2. Concentration de l'urine dans les reins par le mécanisme
du « contre-courant » (toutes les valeurs sont exprimées en milliosmoles).
E
Filtration, réabsorption et sécrétion
Le mécanisme du contre-courant n'est pas impliqué dans l'élimination des
ions K* mais dans le mécanisme de dilution concentration de l'urine.
Les ions K + sont librement filtrés au niveau du glomérule rénal ; ils sont
ensuite réabsorbés dansle tubule rénal proximal et sécrétés dans le tubule
rénal distal et dans le tube collecteur.
D
Augmentation de la perméabilité à l'eau du tube
contourné distal et du tube collecteur
Les sites d'action de l'hormone antidiurétique sont le tube contourné distal et
le tube collecteur ; l'hormone antidiurétique augmente la perméabilité à l'eau de
ces structures. Cette hormone aboutit ainsi à la production d'urines dont le
volume est diminué et dont l'osmolalité est augmentée. Les autres propositions
385 mg/mln
On peut calculer te taux d'excrétion urinaire de la substance X très simplement de la façon suivante :
Le produit du taux de filtration glomérulaire par la concentration plasmatique donne la quantité filtrée par le glomérule, soit 120 x 3 = 360 mg/min. Il
convient de retrancher de ce chiffre la quantité de substance réatasorbée par
le tube rénal, soit 5 m g, ce qui donne 360 - 25 = 335 mg/min. Il suffit ensuite
B
Production d'un gradient osmotique élevé
dans la substance interstitielle médullaire du rein
La fonction essentielle de l'anse Henlé consiste à produire un gradient osmotique médullaire dans le rein. Sans l'existence de ce gradient, le rein serait
incapable de produire une urine concentrée. L'existence du gradient osmotique
cortico-médullaire a permis à Wirz, Hargitay et Kuhn de proposer en 1151 i
246
l'AUlll i. :
ions f!l commentaires
nouvelle hypothèse de concentration do l'urine par le rein tenant compte de la
disposition particulière en épingle a cheveux du néphron.
Les autres propositions sont inexactes.
L'anse de Henlé produit un liquide tubulaire hyperosmotique et non hypoosmotique.
, . -•
Le système d'échange par contre-courant se produit avec (a participation
des vasa recta.
L'anse de Henlé ne participe pas à l'élimination de l'urée mais à son recyclage
dans la substance médullaire où elle s'accumule en grande quantité contribuant
ainsi à attirer osmotiquement l'eau hors de l'anse de Henlé.
L'anse de Henlé crée un gradient osmotique du liquide tubulaire.
QCM ri° 23
E
Tube collecteur et tube contourné distal
Les sites d'action de l'hormone antidiurétique sont le tube contourné distal et
le tube collecteur ; l'hormone antidiurétique augmente la perméabilité à l'eau de
ces structures. Cette hormone aboutit ainsi à la production d'urines dont le
volume est diminué et dont l'osmolalité est augmentée:les autres propositions
sont inexactes.
I
QC j l ï :
"î
[
A
Tube contourné proximal
En l'absence d'hormone antidiurétique, 75 à 80 % environ de la réabsorption
de l'eau filtrée se produit dans le tubule contourné proximal. La réabsorption
proximale d'eau est invariable et n'implique pas de changement d'osmolalité.
G
La substance est réabsorbée dans le tube rénal
Comme la substance X a une clearance rénale inférieure à celle de l'inuline,
qui représente le taux de filtration glomérulaire, cette substance est réatasorbée à un niveau quelconque du tube rénal.
Aucune autre proposition n'est exacte. L'existence d'une clearance rénale
inférieure à celle de l'inuline est l'indication formelle de l'existence d'une
réabsorption dans le néphron. Cette réabsorption s'effectue jusqu'à un certain
niveau correspondant au Tm ou transfert maximum lié à la saturation du
mécanisme de transport.
D
La réabsorption du glucose se produit dans le tube
contourné proximal
Le glucose est réabsorbé dans la partie initiale du tube contourné proximal.
Le glucose représente le type même des substances éliminées de l'urine par
transport actif secondaire. Le glucose est filtré à un taux approximativement
égal à 100 mg/min (80 mg/dl de plasma x 125 ml/min). La quasi totalité du
glucose est réabsorbée et seuls quelques milligrammes apparaissent dans
l'urine en 2^ heures. La quantité de glucose réabsorbée est proportionnelle à la
quantité filtrée, c'est-à-dire au produit de la concentration plasmatique et du
taux de filtration glomérulaire. La réabsorption se produit jusqu'à un certain
niveau marqué par le Tm ou transfert maximum. Le transfert maximum pour le
glucose est représenté par le symbole TmG. Le Tm G est égal à environ
Chapitre M. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
2M7
375 mg/min chez l'homme et 300 mg/min chez la femme. It s'agit là du seuil rénal
théorique ; en fait le seuil rénal réel est voisin de iso mg/ml pour le sang
veineux. Ce phénomène est dû au fait que tes millions de néphrons qui
constituent le rein n'ont pas tous le même TiricToutes les autres réponses sont inexactes.
QCM n° 27
;
B
10 ml/min
La clearance rénale mesure l'efficacité des reins à éliminer une substance du
plasma. Il s'agit là d'un concept fondamental de physiologie rénale qui peut être
utilisé pour mesurer l'importance de chacun des paramètres de la fonction
rénale, la filtration, la réabsorption et la sécrétion.
La clearance rénale peut être définie comme le volume théorique de plasma
qui est totalement débarrassé par le rein d'une substance donnée par unité de
temps. La clearance rénale varie avec chaque substance.
On peut retenir d'une manière générale que la clearance d'une substance
donnée est égale au rapport'entre son taux d'excrétion et sa concentration
plasmatique.
Le taux d'excrétion est lui-même égal au produit de la concentration urinaire
de la substance et du débit urinaire.
En appliquant ce principe aux données .de la QCM, on obtient la valeur
suivante de clearance :
C = 100 X 2/20 = 10 ml/min.
Le taux maximum de sécrétion ou de réabsorption
tubulaire de la substance
La réabsorption ou l'excrétion rénale de certaines substances nécessitant un
transfert actif oblige le tubule rénal à un travail d'autant plus important que la
quantité de substance apportée par la filtration glomérulaire s'élève en
fonction de l'augmentation de la concentration plasmatique.
Ce travail tend vers une certaine limite qui est ta capacité maximale de
transfert tubulaire ou Tm. La capacité maximale de transfert tubulaire est
mesurée par la différence entre la quantité de substance filtrée et celle excrétée dans l'urine, cette quantité, exprimée en mg/min est fixe pour un appareil
rénal donné.
On peut retenir que le Tm permet d'apprécier la valeur de la fonction
tubulaire rénale de réabsorption ou d'excrétion.
Les autres réponses suggérées sont inexactes.
QCM n° 28
QCM n°
E
D
La pression hydrostatique demeure élevée et constante
sur tout le trajet des capillaires glomérulaires
La pression dans les capillaires glomérulaires est plus élevée que dans les
autres lits capillaires parce que les artérioles afférentes sont des branches
courtes et rectilignes des artères interlobulaires rénales ; en outre, les
vaisseaux en aval des glomérules, les artérioles efférentes, opposent une
résistance relativement élevée à l'écoulement du sang capillaire glomérulaire.
Ainsi, la pression hydrostatique glomérulaire qui représente la force de
filtration demeure élevée tout le long du passage du sang dans le gloinérule.
248
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
La pression hydrostatique dans la capsule de Bowman et la pression oncotique des protéines plasmatiques s'opposent à la force de filtration. La pression
d'équilibre entre ces différentes forces représente la pression nette de
filtration.
Toutes tes autres propositions sont inexactes.
E
375
Le TmG est approximativement égal à 375 mg/min chez l'homme, dans les
conditions physiologiques d'un sujet jeune et sain ; chez la femme, il est
approximativement égal à 300 mg/min.
Le glucose, les acides aminés et les bicarbonates sont réabsorbés avec les
ions na* dans la partie initiale du tube contourné proximal.
Le glucose représente l'exemple même des substances éliminées de l'urine
par transport actif secondaire. Le glucose filtré est réabsorbé jusqu'à un
certain niveau correspondant au pouvoir maximal de réabsorption du tubule ou
Tm G .
Le Tmo est égal à environ 375 mg/min chez l'homme et 300 mg/min chez la
femme.
D
Branche ascendante de l'anse de Henlé
Le liquide tubulaire a une tonicité décroissante au fur et à mesure qu'il
remonte dans la branche ascendante de l'anse de Henlé. En revanche, sa
tonicité est croissante au fur et à mesure qu'il descend dans la branche
descendante de l'anse de Henlé.
Le liquide est isotonîque dans le tube contourné proximal.
Dans le tube collecteur, la tonicité du liquide augmente au fur et à mesure
que l'on s'éloigne de l'origine du tube collecteur.
Ces variations de tonicité sont liées aux mouvements de l'eau et sont en
rapport avec L'hypothèse de multiplication par contre-courant proposée par
Wirz, Hargitay et Kuhn er> iisi.
L'existence d'une pompe active pour les substances dissoutes dans la
branche ascendante de l'anse de Henlé jointe à la faible perméabilité à l'eau, au
sodium et au chlore de cette partie du tube rénal aboutit à la production d'un
liquide hypotonique à l'origine du tube distal ; ce liquide a une osmolalité égale à
environ 100 mOsm/L.
I
C
La clearance du glucose est égale au taux de filtration
glomérulaire
La clearance du glucose est égale à o ml de plasma par minute. A l'état
physiologique, Ce rein ne débarrasse pas le plasma du glucose ; il n'existe
aucune élimination urinaire de ce glucide, si bien que sa clearance est égale à 0.
La clearance de l'acide para-aminohippurique est égale au débit plasmatique
rénal lorsque La concentration plasmatique de cette substance est basse
(< so mg/l) ; dans ces conditions, la clearance du PAH atteint 600 ml/min.
La clearance de l'inuline est égale à 125 ml/min environ et cette valeur
représente le taux de filtration glomérulaire Ce chiffre correspond à ï80 litres
environ de filtrat par jour.
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acide-basique
241
Le mannitol et le sorbitol possèdent les mêmes propriétés que l'inuline et la
mesure de leur clearance permet l'évaluation du taux de filtration glomérulaire.
Au fur et à mesure que le sujet vieillit, la clearance de l'inuline et le taux de
filtration glomérulaire diminuent. Cette diminution est de l'ordre de 1 ml par an
après 35 ans environ.
Le taux de filtration glomérulaire augmente quand
la pression hydrostatique tubulaire augmente
L'augmentation de la pression hydrostatique tubulaire s'accompagne d'une
diminution du taux de filtration glomérulaire. En effet ce facteur modifie
l'équilibre de Starling en augmentant une des forces qui s'oppose à la filtration.
Au cours de l'exercice musculaire le taux de filtration glomérulaire diminue
parce qu'un pourcentage important de sang est dérivé vers les muscles en
exercice.
Le taux de filtration glomérulaire diminue quand le sujet passe de la position
allongé à la position verticale à la suite d'une baisse de la pression sanguine
dans les capillaires glomérulaires ; cette baisse de la pression sanguine est
secondaire à la vasoconstriction de l'artériole glomérulaire afférente, elle-même
liée à l'activation du système sympathique quand le sujet passe à la position
debout.
Le taux de filtration glomérulaire augmente de 20 % environ au cours de la
grossesse vraisemblablement par suite de l'augmentation de la masse
liquidienne corporelle.
La chute de la pression artérielle entraîne une diminution de la pression
hydrostatique dans les capillaires glomérulaires aboutissant à une interruption
de la filtration glomérulaire par suite de la rupture de l'équilibre de Starling à
ce niveau.
QCMn°33
QCM n° if-'
E
C
Les ions Na+ sont sécrétés activement dans la substance
interstitielle rénale par les cellules de la partie épaisse
de la branche ascendante de l'anse de Henlé
En réalité ce sont les ion-s-Cl" qui sont sécrétés de façon active dans la
substance interstitielle rénale et les ions na* ne font que suivre les ions Cl".
Toutes les autres réponses sont exactes.
La partie mince de la branche ascendante de l'anse de Henlé est imperméable à l'eau et perméable à naCl ; on observe le phénomène contraire au
niveau de la branche descendante de l'anse.
Le calcium est réabsorbé en quantités importantes au niveau de la partie
épaisse de la branche ascendante de l'anse de Henlé ; ce cation remplace les
cations perdus autours du pompage des ions Cl~ vers l'extérieur de l'anse.
Le liquide tubulaire qui était isotonique au plasma à sa pénétration dans
l'anse de Henlé est devenu hypotonique à sa sortie en raison de la sortie de HaCl
de la branche ascendante.
L'anse de Henlé estiin élément essentiel du mécanisme de multiplication par
contre courant qui aboutit à la production d'urine hypertonique au plasma.
250
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
E
25 % environ des ions Na+ filtrés sont réabsorbés
dans le tube contourné proximal
La réabsorption des ions Ha* se produit tout au long du néphron dans les
proportions approximatives suivantes :
Tube proximal : 75 %.
>.
Branche ascendante de l'anse de Henlé : 20 %.
Tube distal : 3 7,.
Tube collecteur : 2 %.
Les autres propositions sont exactes.
Quand le taux de filtration glomérulaire augmente, la fraction de filtration
augmente et l'augmentationde la pression colloïdale osmotique dans les
capillaires péritubulaires aide à réabsorber la partie supplémentaire de liquide
qui arrive dans le tube contourné proximat.
La majeure partie, soit 15 % environ, des ions POi,- sont transportés en même
temps que les ions na+. Ce phénomène est inhibé par l'hormone parathyroïdienne et stimulé par la calcitonine.
La pression colloïdale osmotique clans les capillaires péritubulaires évolue
dans le même sens que la réabsorption dans le tube contourné proximal. La
réabsorption augmente quand la pression colloïdale osmotique augmente et
diminue quand la pression colloïdale osmotique diminue.
B
Le tube contourné distal est le principal site rénal
de production de NH3
la majeure partie de nH3 est produite dans le tube contourné proximal par
un processus appelé diffusion non ionique qui intéresse les acides et les bases
faibles. Dans le liquide interstitiel et dans le liquide tubulaire, PH3 se combine à
H* pour former riHij qui est éliminé. Ce mécanisme intervient dans la régulation
de l'équilibre acido-basique.
La sécrétion de RH3 par les cellules tubulaires est due à un processus de
synthèse local à partir de la glutamine sous l'influence d'une enzyme la glutaminase ; cette sécrétion intervient lorsque le pH de l'urine s'abaisse.
Les autres propositions sont exactes.
Le tube contourné distal est un site de production des ions K + en échange
avec les ions fia*.
Le tube contourné distal et le tube collecteur sont imperméables à l'eau en
l'absence d'hormone antidiurétique ; en présence de cette hormone, des canaux
s'ouvrent au niveau du tube collecteur et l'eau quitte la lumière tubulaire. Il en
résulte une concentration de l'urine.
Le tube contourné distal est composé d'un premier segment de dilution suivi
d'un segment de concentration. Cette proposition dérive directement de la
précédente.
Le tube contourné distal réabsorbe environ 60 tnM de na+, soit environ 5 %
de la masse totale de sodium filtré.
A
L'excrétion urinaire normale de l'urée chez l'homme
est de l'ordre de 10 grammes par 24 heures
Le taux normal d'excrétion urinaire de l'urée en 21 heures est de l'ordre de
20 à 30 g, correspondant à 10 à 12 g de n.
Les autres propositions sont exactes.
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
251
Le niveau sanguin de l'urée augmente au cours des états de déshydratation
liés à des vomissements répétés ou à une diarrhée importante.
L'élévation du niveau sanguin de l'urée ne constitue pas un signe formel
d'insuffisance rénale ; on observe en effet une élévation de ce niveau au cours
d'une accélération du métabolisme par hyperthyroïdie, au cours des états de
deshydratation et à (a suite d'une alimentation hyperprotidique, en dehors de
toute insuffisance rénale.
L'uréogénèse se produit dans le foie et débute dans les rnitochondries des
cellules hépatiques.
L'apparition d'une hyperammoniémie est liée à une interruption de l'uréogenèse. En effet, le cycle de l'urée aboutit à une détoxification de riH3 en urée et
fournit les métabolites intermédiaires du cycle de Krebs.
QCM n° 38
\
B
Les diurétiques thiaziques entraînent l'apparition
d'une hypercalciurie
Les diurétiques thiaziques déterminent l'apparition d'une hypocatciurie et
non d'une hypercalciurie. C'est la raison pour laquelle ils sont administrés dans
les hypercalciuries pour empêcher l'apparition d'une lithiase rénale.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les diurétiques épargnant le potassium sont des diurétiques faibles qui
peuvent intéresser 2 à s % seulement de la masse de sodium filtrée.
Les diurétiques thiaziques agissent au niveau de la première moitié du tube
contourné distal en bloquant la réabsorption des ions na*.
Comme ils ne sont pas réabsortaables, les diurétiques osmotiques comme le
mannitol, le sortaitol ou le sucrose empêchent l'eau d'être réabsorbée par les
tubules.
L'acétazolamide est un inhibiteur de l'anhydrase carbonique ; cette enzyme
détermine l'apparition d'une acidose et d'une diurèse en bloquant la réatasorption de naHC03, en particulier au niveau du tube contourné proximal.
n° 34
B
La pression intravésieale augmente nettement seulement
quand le volume d'urine contenu dans la vessie dépasse
1 litre
Dans des conditions normales, la pression s'étève brusquement dès que la
vessie a été distendue par 500 ml de liquide. Pour des volumes plus faibles on
note peu de variations de pression en raison de l'adaptation des fibres musculaires à la distension.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Au cours de la miction normale on peut noter l'apparition d'une pression
urétrale de fermeture négative qui aide à déclencher la miction normale dans
les deux sexes.
Le système sympathique exerce une inhibition tonique du detrusor par
inhibition directe du parasympathique dans la paroi de la vessie.
La contraction des muscles du plancher pelvien est un élément important de
lutte contre l'incontinence. Le sphincter externe de l'urètre joue un rôle
Particulièrement important à ce propos.
Au repos, la pression dans l'urètre postérieur est supérieure à la pression
intravésicale de plus de 50 cm H20 environ.
252
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
QCM n° «f<0
B
Hypernatrémie plus fréquente en cas d'oligurie
L'hypernatrémie peut apparaître dans les cas où la perte d'eau dans l'urine
est relativement plus importante que celle de sodium ; l'hypernatrémie est
surtout fréquente dans les insuffisances rénales aiguës dues aux diurétiques.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'hyperkaliémie est fréquente ; elle est due à l'incapacité de la partie distale
du néphron à sécréter convenablement les ions K*.
)
L'hypocalcémie est due à une perturbation de la réatasorption tubulaire du
calcium et à une diminution de la vitamine D activée par le rein.
L'hyperphosphatémie est liée au fait que le rein est incapable d'excréter les
ions POij normalement.
L'élévation rapide du taux de l'urée sanguine est un élément classique de
l'insuffisance rénale aiguë. Il convient toutefois de noter que l'urée sanguine
peut s'élever rapidement en dehors de toute insuffisance rénale dans les cas
d'hypercatabolisme comme ceux qui sont liés à une hyperthyroïdie aiguë
(thyréotoxicose).
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acidobasique ~4
Troisième partie : Equilibre acido basique
ÏS, '. 'f :
1
La PCÛ2 peut être modifiée par les poumons
et la concentration en bicarbonates [HCOV] peut être
modifiée par les reins
Le système tampon HC03-,/C02 joue un rôle physiologique important parce
que les quantités d'acide et de base dans le système tampon sont contrôlées
par des processus physiologiques.
Les autres propositions sont inexactes.
Il existe d'autres systèmes tampons dans l'organisme comme les tampons
phosphates et protéines.
Sa concentration est élevée dans le plasma (24 rriM) et non dans le compartiment liquidien intracellulaire.
Le tampon phosphate est peu efficace en raison de sa faible concentration
dans le liquide extracellulaire.
La respiration cellulaire produit environ 20 ooo mM de C02 chaque jour ;
celui-ci est continuellement éliminé par les poumons si bien que l'on n'observe
pas de variations de pH dans des conditions normales.
QCM m 2
E
Diminution de la ventilation pulmonaire
L'alcalose métabolique résulte d'une perte excessive d'ions H+ liée par
exemple à des vomissements répétés entraînant une perte de HCl ou à une prise
excessive de bases comme le naHC03 ou le lactate.
La compensation respiratoire consiste en une diminution de la ventilation
pulmonaire.
cnapHre t. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
253
La compensation rénale consiste en une diminution de la sécrétion et de
l'excrétion d'ions H+, c'est-à-dire d'urine acide ; la compensation rénale consiste
aussi en une diminution de l'excrétion d'acide titratale et d'ammonium et en une .
diminution de la réatasorption des ions bicarbonate HC03-.
D
Augmentation de la synthèse rénale
L'augmentation de la capacité tampon du liquide tubulaire rénal par augmenaugmente l'excrétion rénale des ions H
même pour l'augmentation (et non la diminution) des phosphates urinaires.
L'anhydrase carbonique catalyse la formation de H2C03 dans le tubule rénal.
(alcalose respiratoire) diminue la sécrétion et
l'excrétion urinaire des ions H* alors que son élévation (acidose respiratoire)
produit les effets inverses.
Inhibition de l'anhydrase carbonique
L'inhibition de l'anhydrase carbonique diminue la formation de H2C03, limitant
ainsi la sécrétion des ions H+. La diminution de la PC02 (et non son augmentation)
aboutit au même effet.
La diminution des ions na+ intracellulaires ou l'augmentation des ions na*
filtrés augmentent la sécrétion des ions H+ (en raison des phénomènes
d'échange na+ - H+ dans le tube rénal proximal).
Ainsi, parmi toutes les propositions, la seule qui s'accompagne d'une
diminution de la sécrétion des ions H+ par le tube contourné proximal rénal est
l'inhibition de l'anhydrase carbonique. Certains diurétiques comme l'acétazolamide (Diamox) sont des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique.
= 29mmHg.[C0 3 -] = 22mM.pH=7,50
Sachant que la PC02 normale est égale à 40 mmHg.
La [HCOr] normale est égale à 24 mM.
Le pH normal est égal à 7,4.
Le cas décrit en E révèle l'existence d'une diminution de la PC02 et de la
[HC03-] avec un pH alcalin ; il s'agit donc d'une alcalose respiratoire non
compensée.
11 QCMn°
B
Sachant que la PC02 normale est égale à 40 mmHg.
La [HC03-] normale est égale à 24 mM.
Le pH normal est égal à 7,40.
Le cas décrit en B révèle l'existence d'une diminution de la PC02 et de la
[HC03-] avec un pH acide ; il s'agit donc d'une acidose métabolique partiellement
compensée.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
254
QCM n° 7
1
D
Le sujet présente une acidose respiratoire
Sachant que la PC02 normale est égale à MO mmHg.
La [HC03-]normale est égale à zv mM.
Le pH normal est égal à 7,50.
i *
Le cas décrit en B révèle l'existence d'une augmentation de la PC02 et de la
[HC03~] avec un pH acide ; il s'agit donc d'une acidose respiratoire.
présente une alcalose respiratoire. La concentration des bicarbonates est
seulement légèrement inférieure à la normale et cette réduction est due à la
diminution de la PC02.
Les autres réponses sont inexactes. Tous les cas d'acidose peuvent être
éliminés et la valeur des bicarbonates permet d'éliminer une alcalose
métabolique.
QCM IV 11
E
QCM n° %
J
D
A
Concentration artérielle des ions hydrogène
L'acidose respiratoire est causée par une hypoventilation, c'est-à-dire une
diminution de la ventilation alvéolaire. Au début de la diminution de la ventilation alvéojaire, la PC0 2 artérielle augmente, la concentration artérielle des
ions H+, c'est-à-dire le pH artériel diminue et la P02 artérielle diminue aussi. Si
l'hypoventilation persiste, le rein intervient pour augmenter la concentration
plasmatique des ions bicarbonates et pour éliminer des ions H+ de manière à
ramener vers la normale la concentration artérielle des ions H*, c'est-à-dire le
pH artériel.
La ventilation alvéolaire, la P0 2 et la PC0 2 artérielles demeurent anormales.
Acidose métabolique
Sachant que la PC02 normale est égale à 10 mmHg.
La [HCOJ-] normale est égale à 24 mM.
Le pH normal est égal à 7,50.
Le cas décrit révèle l'existence d'une diminution de la PC02 et de la [HC03~]
avec un pH acide ; il s'agit donc d'une acidose métabolique.
La valeur du pH indique qu'il s'agit d'une acidose ; la valeur des bicarbonates
indique qu'il s'agit d'une acidose métabolique. La PC0 2 abaissée témoigne de
l'existence de l'existence d'une compensation respiratoire par stimulation
réflexe de la ventilation liée à l'abaissement du pH.
Les autres réponses proposées ne correspondent pas aux données de
•t'énçncé. La valeur du pH permet d'éliminer les états d'alcalose et la valeur des
bicarbonates permet d'éliminer une alcalose respiratoire.
QCM n° 10
C
Hyperventilation
L'hyperventilation produit une alcalose respiratoire en diminuant la PC02
artérielle et aboutit à la perte d'acides volatiles par l'organisme.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'alcalose métabolique est produite par la perte d'acides fixes ou non
volatiles par l'organisme ; c'est ce qui se passe au cours des vomissements
répétés qui entraînent une perte d'ions H+ liée à l'élimination de l'acide
gastrique.
L'élimination d'acide peut aussi se faire par voie-rénale.
Au cours de l'hypovolémie et de l'hyperaldostéronisme on note une élévation
de niveaux plasmatiques d'aldosterone. L'aldostérone augmente la réabsorption
du sodium par le rein ; cette hormone augmente aussi la sécrétion et l'excrétion
rénales d'ions H+.
Au cours de l'hypokaliémie, les ions K+ quittent les cellules en s'échangeant
avec les ions H* ; ce processus acidifie les cellules tubutaires rénales et
augmente la sécrétion et l'excrétion des ions H*.
:
255
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acide-basique
Alcalose respiratoire
Sachant que la PC02 normale est égale à 40 mmHg.
La [HC03-] normale est égale à 24 mM.
Le pu normal est égal à 7,40.
Le cas décrit révèle l'existence d'une élévation du pH traduisant un abaissement de (a concentration des ions H+, c'est-à-dire une alcalose. L'abaissement de
la PCOj traduit l'existence d'une hyperventilation, ce qui signifie que le sujet
6,8
7,0
7,2
7.4
Unités pH
Acidose
Alcalose
Figure 4-3. Diagramme de Davenport.
Ce diagramme montre les relations entre la concentration des ions [HC03~], le pH
et la PC0.2. La ligne BAC est la ligne tampon.
A
Augmentation du pH urinaire
L'acidose métabolique se produit à la suite de l'adjonction d'acides au sang,
par exemple au cours du diabète compliqué d'acido-cétose.
Toutes les propositions sont exactes, sauf une concernant le pH urinaire qui
n'augmente pas mais au contraire diminue, les urines devenant plus acides.
Au cours de ['acidose métabolique chronique, les reins tentent de ramener à
là normale le pH du milieu intérieur.par un mécanisme double : augmentation de
l'excrétion des ions H+ et réatasorption de la totalité des bicarbonates filtrés au
niveau du glotnérule.
La sécrétion des ions H+ dans la lumière du néphron par les cellules du tube
contourné proximal et distal est augmentée. Il en résulte une augmentation de
la réabsorption des bicarbonates dans le tube proximal et de l'excrétion des
ions H + dans le tube distal.
256
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
La vitesse de production de l'ammoniaque par le rein est augmentée ; il en
résulte une augmentation de l'excrétion urinaire d'ions H* sous la forme d'ions
OH»*.
L'augmentation d'excrétion d'acide entraîne un abaissement du pH urinaire.
E
Diminution de la ventilation pulmonaire
j
L'acidose stimule les chémorécepteurs des corpuscules carotidiens et il en
résulte une augmentation et non une diminution de la ventilation pulmonaire.
Cette augmentation de la ventilation s'accompagne d'une baisse de la PC0 2 .
Toutes les autres réponses sont exactes.
Au cours de Cacidocétose diabétique, on note une augmentation de la
production d'acide acétoacétique et d'acide hydroxybutyrique aboutissant à une
augmentation de la concentration plasmatique des ions hydrogène. Ces acides
fixes sont tamponnés par tous les systèmes tampons de l'organisme, en particulier par le système bicarbonate. La concentration plasmatique des ions bicarbonate est ainsi diminuée.
La consommation des ions bicarbonate et l'addition au plasma des anions des
acides fixes entraînent une augmentation du trou anionique (an/on gap). Le trou
anionique, normalement égal à 12 à 15 rnEq/L est calculé par la formule suivante :
[na*] + [K+] - [cl-] - [HC03-].
D
39 mEq/jour
L'excrétion nette d'acide peut être facilement calculée en faisant la somme
des acides titrables et des ions ammonium et en retranchant de la valeur
obtenue les ions bicarbonates, tous les chiffres étant rapportés au volume
d'urine produit en 24 heures.
On peut donc écrire :
Excrétion nette d'acide = ([acides titrables] + [n.H*] - [HC03]} x volume urinaire
quotidien.
En remplaçant par les chiffres, on obtient :
Excrétion nette d'acide =
(10 mEq/L + 20 mEq/L- 1 mEq/L) X 1,5 L/jour = 31 mEq/jour.
Dans des conditions normales, l'excrétion nette d'acide est de l'ordre de 70 à
100 mEq/jour. Le cas choisi dans la QCM n° 14 correspond donc à un cas
pathologique.
\
WM rr m. \
B
257
H. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acide-basique
~]
E
Les paramètres du patient E sont représentés ci-dessous
par comparaison avec ceux d'un sujet normal
PC02(mm Hg)
[HC03-] (mm Hg)
PH
[H+l (mM/L)
E
25
15,0
7,40
40,0
Normale
40
25
7,41
38,4
Patient ,
Le patient présente une alcalose respiratoire bien compensée ; en effet le
tableau des paramètres sanguins révèle l'existence d'un changement compensatoire de la variable secondaire [HC03~] qui se fait dans le même sens que le
changement de la variable primitive la PC02 ; les deux variables diminuent de
25 %. Chez ce sujet, le pH à 7,1, l'hypocapnie (baisse de la PC02) et la diminution
des bicarbonates témoignent de la compensation de l'alcalose respiratoire.
Les paramètres du patient D sont représentés ci-dessous
par comparaison avec ceux d'un sujet normal
Patient '
PCC>2(mm Hg)
[HC03-] (mm Hg)
pH
[H+l (mM/L)
40
25
7,41
38,4
40
25
7,41
38,4
D
Normale
La correspondance parfaite des chiffres des deux colonnes montre à
l'évidence que le cas D correspond à un sujet qui présente un équilibre acidobasique parfaitement normal.
Les paramètres du patient C sont représentés ci-dessous
par comparaison avec ceux d'un sujet normal
'QCM tl° 18
Normale
40
25
7,41
38,4
Patient
PCO2 (mm Hg)
[HC03-](mM/U
pH
[H+l (mM/L)
C
45
35
7,51
30,8
Normale
40
25
7,41
38,4
L'alcalose métabolique est caractérisée par une élévation du pH, une
augmentation du taux de bicarbonates et une augmentation compensatoire de la
PC02.
Les paramètres du patient B sont représentées ciA
dessous par comparaison avec ceux d'un sujet normal
Les paramètres du patient A sont représentés ci-dessous
par comparaison avec ceux d'un sujet normal
Patient
PC0 2 (mm Hg)
B
. 54
Normale
.40
IHC031
pH
[H+] (mM/L)
27,5
7,37
47,1
Patient
PC02 (mm Hg)
[HCO3-l(mM/U
PH
[H+] (mM/L)
38,4
A
60
15,0
7,02
96,0
Normale
40
25
7,41
38A
25
7,41
Le patient présente une acidose respiratoire non compensée ; en effet, le
tableau des paramètres sanguins révèle l'existence d'une augmentation de la
PC02 égale à 35 % avec une augmentation compensatoire de [HC03~] égale à 12 '/,
seulement.
La PC0 2 élevée à 00 mm Hg témoigne d'une acidose respiratoire aiguë ;
l'abaissement du niveau des bicarbonates à 15 mM/L témoigne d'une acidoso
métabolique associée.
258
QCM n°
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
A
Acidocétose diabétique
Le point A sur le diagramme pH-bicarbonates désigne un patient diabétique
atteint d'acidocétose.
L'acidocétose est une complication du diabète. 'L'accumulation d'acides
cétoniques est due au déficit en insuline. Ce déficit aboutit à une augmentation
de la lipolyse avec augmentation de l'apport d'acides gras au foie et à la
conversion des acides gras en acides cétoniques.
Du point de vue de l'équilibre acido basique, on note un abaissement du pH
et de la concentration des bicarbonates. Ces modifications sont dues à l'accumulation d'acide p-hydroxytautyrique et d'acide acétoacétique.
Chapitre 4. Liquides biologiques. Rein. Equilibre acido-basique
QCM n°
D
251
Hypocapnie
Le point D représente un patient présentant une augmentation du pH due à
une alcalose respiratoire. Cet état est caractérisé par une diminution primitive
de la PC02 ou hypocarbie et une diminution variable secondaire des bicarbonates plasmatiques. L'alcalose respiratoire peut être définie comme une ventilation alvéolaire supérieure aux besoins réels de l'organisme pour l'élimination du
C02. On donne le nom général d'tiyperpnée à tous les états aboutissant à une
augmentation de la ventilation pulmonaire.
QCM n° 25
D
L'acidose métabolique est un signe précoce au cours
de l'intoxication par le salicylate
p 'n
o
o
x
—I—
7.4
Plasma pH
Figure 4-4. Diagramme pH-bicarbonates de Davenport simplifié.
Le point N indique un équilibre acido-basique normal. Le point A indique l'existence
d'une acido-cétose. B indique l'existence d'une alcalose métabolique. C l'existence
d'une acidose respiratoire. D l'existence d'une alcalose respiratoire.
QCM rit 21
B
Au cours d'une intoxication aiguë par le salicylate et ses dérivés (aspirine),
on note l'apparition d'une alcalose respiratoire initiale.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'acidose métabolique peut être à l'origine d'une hyperkaliémie j en effet, les
ions hydrogène pénètrent dans les cellules et déplacent le potassium.
L'acidose métabolique peut être due à une hyperkaliémie ; le potassium
pénètre dans les cellules et chasse les ions hydrogène dans le liquide
extracellulaire.
L'acidose métabolique peut être due à une hyperchlorémie ; l'excès de
chlorures bouleverse l'équilibre naHC0 3 /H 2 C0 3 en enlevant aux bicarbonates une
partie du sodium, aboutissant ainsi à une acidose.
L'acidose métabolique fait partie du tableau de l'insuffisance rénale
chronique ; en effet, tes reins jouent un rôle majeur dans le maintien du pH par
leur excrétion d'acides fixes.
Alcalose métabolique
Le point B sur le diagramme pH-bicarbonates désigne le cas d'un sujet ayant
ingéré une quantité importante de naHC03. il en résulte une alcalose métabolique qui se traduit par une élévation du pH et une augmentation de la concentration plasmatique des bicarbonates [HC03-].
Chapitre 5. Physiologie musculaire
E
E
C
Equilibre physiologique
Hypercapnie
Le point C représente un patient présentant une diminution du pH due à une
acidose respiratoire. Cette perturbation est caractérisée par une élévation de
la PC0 2 ou hypercapnie liée à une insuffisance de la ventilation alvéolaire ; cette
insuffisance de ta ventilation empêche l'élimination normale du CQ2.
La tropomyosine est la partie de la myosine qui s'unit
à l'actine
La tropomyosine sépare en fait l'actine de la myosine.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La forme de la molécule de troponine joue un rôle essentiel dans tes phénomènes de contraction-relaxation musculaires. L'union au calcium produit un
changement de forme de la troponine qui affecte la tropomyosine et expose les
sites d'union de l'actine à la myosine. L'enlèvement du calcium produit l'effet
inverse.
La troponine T aide la tropomyosine à séparer la myosine de l'actine.
La troponine I inhibe l'ATPase au repos ; cette inhibition est supprimée au
cours de la contraction musculaire.
La troponine C a une grande affinité pour les ions calcium.
il convient de rappeler que les mécanismes contractiles du muscle squelettique dépendent essentiellement de quatre protéines :
1. la myosine poids moléculaire 460 ooo ;
2. l'actine poids moléculaire 43 ooo ;
r
?6<J
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Chapitre 5. Physiologie musculaire
3 ia crtipomyosine poids moléculaire 70 000 ;
'4. la troponine.
la troponine est elEe-même constituée de trois sous-unités : la troponine I, la
troponine T et la troponine C. Ces trois sous-unités ont des poids moléculaires
compris entre is ooo et 35 ooo.
A
Les tabules T se terminent au contact du réticulum
sarcoplasmique
Comme toutes les cellules, les cellules musculaires sont enveloppées par une
membrane cellulaire appelée sarcolemme. Au niveau des stries Z le sarcolemme
s'invagirie pour former les tubules Les tubules se terminent au niveau du
réticukmi sarcoplasmique qui entoure chaque myofibrille. A ce niveau le
i'éliculurn sarcoplasmique forme les citernes terminales. Chaque tubule T est en
rontacl étroit avec les citernes terminales de deux sarcomères, formant ainsi
une triade. Les triades et les tubules T jouent un rôle très important dans le
couplage excitation-contraction.
Toutes tes autres réponses proposées sont inexactes.
Uns seule secousse musculaire n'est pas suffisante pour déclencher une
ten.Moii maximale ; en effet, les sites d'union de l'actine à la myosine ne sont pas
dispanii.'les assez longtemps pour qu'une tension maximale se développe en une
seu.'p secousse, contrairement à ce que l'on observe au cours du tétanos où les
• potentiels d'action successifs inondent le myoplasme avec des ions calcium.
le potentiel d'action dans le muscle squelettique dure 2 à M m/sec ; sa
vitesse de cheminement est de l'ordre de 5 m/sec.
Le couplage excitation-contraction désigne tes phénomènes par lesquels un
potentiel d'action aboutit à la formation de complexes actine-rnyosine.
:
Û£1
A
L'exercice musculaire facilite la pénétration du glucose
à l'intérieur des cellules musculaires
l'exercice musculaire facilite la pénétration du glucose dans les cellules
musculaires vraisemblablement en augmentant le nombre des transporteurs du
glucose passant du myoplasme au tutaule T et au sarcoplasme.
1 mit PS. Les autres réponses sont inexactes.
l'origine de la fatigue musculaire est mal connue. Toutefois on sait qu'elle
n'est pas liée au niveau ol'ATP. Un ou plusieurs des facteurs suivants peuvent
intervenir dans son apparition comme acide lactique, les ions H+, pour citer les
plus importants.
Le réticului-n sarcoplasmique est une membrane qui enveloppe chaque
myofibrille et non la fibre musculaire entière.
Ce 5-ont les fibres jnu5culaires""rapides et non les fibres musculaires lentes
qui contiennent de la myosine ayant une forte activité ATPase. Alors qu'il suffit
de 4» rn/sec environ pour que les fibres rapides atteignent leur tension
maximale, les fibres lentes ont besoin de 100 sec environ pour qu'une réponse
maximale se produise.
Dans le muscle strié les sarcomères sont séparés les un des autres par les
lignes Z ; chaque sarcomère est constitué par deux bandes 1 à chaque extrémité
f
,épnrées par une bande A centrale.
QCMn'f J
1
D
261
Les cellules des muscles lisses possèdent un seul noyau
Le muscle fisse est le muscle des organes internes comme l'intestin, les
vaisseaux sanguins, la vessie et l'utérus. Le muscle lisse est constitué par des
couches contenant des cellules fusiformes possédant un noyau unique.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les muscles lisses ne contiennent pas de plaque terminale ; les récepteurs
sont dispersés à travers toute la membrane du muscle lisse.
Il n'existe aucun tubule T au sein du muscle lisse.
Le déclenchement du potentiel d'action est dû à la pénétration des ions Ca*+.
Le muscle lisse ne contient pas de troponine ; les ions Ça" s'unissent à la
calmoduline.
Le muscle cardiaque et le muscle squelettique
QÇM n° S
ont la même structure
Le muscle cardiaque et le muscle squelettique ont une structure très
différente. Le muscle squelettique est constitué par de longues cellules multinucléées appelées fibres musculaires qui contiennent des myofibrilles constituées par des unités appelées sarcomères. Le muscle cardiaque est constitué
par de nombreuses cellules appelées myocytes unies entre elles par des
disques intercalaires ; les cellules cardiaques sont mononucléées.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le muscle cardiaque possède un système de tubules T ; il en est de même
pour le muscle squelettique.
Le réticulum sarcoplasmique enveloppe chacune des myofibrilles contenues
dans une fibre musculaire Le réticulum sarcoplasmique est une structure
membraneuse qui est l'homologue du réticulum endoplasmique des autres types
cellulaires.
Dans le muscle cardiaque comme dans le muscle squelettique, t'actine est la
principale protéine des filaments minces. Toutes les cellules musculaires
contiennent de l'actine et de la myosine qui sont des protéines.
QCM n° 6
1
Les cellules du nœud sinusal sont les seules capables de
produire spontanément l'apparition de potentiels d'action
Bien que les myocytes du nœud sinusal produisent des potentiels d'action
spontanés qui dirigent le rythme cardiaque à l'état physiologique (pace maker),
tous les myocytes peuvent produire des potentiels d'action spontanés ; c'est ce
qui se passe dans les troubles du rythme cardiaque avec dissociation auriculoventriculaire ou le nœud auriculo-ventriculaire fait battre les ventricules à un
rythme différent de celui des oreillettes (rythme nodal).
Toutes les autres réponses proposées sont exactes.
Le potentiel d'action pour le muscle cardiaque dure environ 0,25 seconde
pour une fréquence cardiaque égale à 75 par minute ; la durée du potentiel
d'action diminue quand'la fréquence cardiaque augmente (0,15 seconde pour une
fréquence cardiaque égale à 200 par minute). Le potentiel d'action dure 2 à
4 sec pour le muscle squelettique.
La présence d'adrénaline dans la circulation de même que la stimulation des
nerfs sympathiques cardiaques augmente la puissance de la contraction
musculaire.
262
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Chapitre 5. Physiologie musculaire
Le potentiel d'action passe d'une cellule à l'autre en empruntant les trous
des jonctions intercellulaires ; ces « trous » permettent la propagation plus
rapide de l'activité électrique entre les cellules.
Le potentiel d'action des myocytes cardiaques est de longue' durée et est
maintenu par un afflux prolongé du calcium vers l'intérieur de la cellule.
i
QCM n° 7
A
E
Au cours de la dystrophie musculaire on note la présence
d'une protéine anormale dans le sarcolemme
La dystrophie musculaire ou maladie de Duchenne est une maladie génétique.
Le gène intéressé produit la dystrophine ; cette substance est localisée dans le
sarcolemme ; sa fonction consiste à amarrer l'actine à la membrane cellulaire.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le curare n'améliore pas la myotonie ; en effet la myotonie est liée à une
perturbation de l'excitabilité de (a membrane et le curare ne modifie pas la
conductance ionique dans la membrane plasmique.
La myotonie n'est pas caractérisée par une augmentation du tonus
musculaire au repos. En fait, au cours de la myotonie, il existe un retard de la
relaxation après la contraction.
Le réticulum endoplasmique n'intervient pas dans la myotonie ; cette maladie
est due à une perturbation de l'excitabilité de la membrane.
Le niveau de l'enzyme créatine kinase est en général élevé et non abaissé
dans la dystrophie musculaire type maladie de Duchenne.
QCM n° 1
B
phénomène primitif et que la cardiomégalie soit une conséquence de la
bradycardie.
L'épaisseur de la paroi ventriculaire gauche ne doit pas dépasser 13 mm.
Quand cette épaisseur est supérieure à is mm, il convient de suspecter
l'existence d'une maladie appelée cardiomyopathie hypertrophique.
L'augmentation du volume ventriculaire gauche est habituelle chez l'athlète.
Au repos, le débit cardiaque est identique chez un athlète et chez un sujet
non entraîné ; en effet l'augmentation du volume d'éjection systolique est
compensée par la bradycardie.
A l'opposé du muscle cardiaque, le muscle lisse
est incapable d'adapter sa longueur
Le muscle lisse est capable d'ajuster sa longueur en différentes circonstances dans des proportions beaucoup plus grandes que le muscle squelettique
ou que le muscle cardiaque. C'est le cas par exemple pour le muscle de la vessie
qui s'adapte au volume d'urine contenu dans la vessie.
Toutes les autres réponses proposées sont exactes.
Le muscle lisse est constitué de couches contenant de nombreuses petites
cellules fusiformes unies par des jonctions spécifiques. Les cellules musculaires
lisses contiennent des molécules d'actine et de myosine mais ces protéines ne
sont pas disposées en sarcomères.
Le muscle lisse maintient un certain niveau de tension appelé tonus. Ce tonus
peut être modifié par les facteurs locaux, les hormones circulantes ou le
système végétatif.
Le muscle lisse mono-unitaire a une activité myogèfie et se comporte comme
un syncitium.
le muscle lisse pluri-unitaire a peu d'activité spontanée et il est activé par
des influx de nerfs moteurs spécifiques.
QCM n° 10
.
Les athlètes qui se livrent à des sports d'endurance comme le marathon
présentent un cœur plus volumineux et plus lents que les sujets'non entraînés.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Selon l'opinion classique, la bradycardie chez l'athlète est une réponse à
l'hypertrophie du cœur ; en fait, il semble bien que la bradycardie soit un
C
Nombre de ponts de myosine réagissant avec l'actine
Le nombre de ponts de myosine qui s'établissent avec l'actine (crosslinkages) est directement responsable du raccourcissement musculaire; la force
développée par la contraction du muscle dépend du nombre de ponts établis.
Les tubules T sont responsables de la propagation des potentiels d'action et
non de la production de la tension.
L'ATP intervient au niveau de l'énergétique de la contraction musculaire mais
ne joue aucun rôle dans la production de la tension musculaire.
Le réticulum sarcoplasmiqiie est impliqué dans (a relaxation du muscle en
éliminant les ions Ça*4-.
Enfin (a distance séparant les filaments d'actine et de myosine ne subit
aucune variation.
QCM n° !I
|
B
Augmentation du niveau des ions Ca-"-cytoplasmiques
La tension développée au cours du tétanos est plus élevée que la tension
développée au cours d'une secousse musculaire ; en effet la concentration intracellulaire du calcium se maintient au cours de la contraction tétanique au lieu de
diminuer immédiatement quand les ions Ca* + cytosoliques sont aspirés vers le
réticulum sacoplasmique au cours d'une secousse musculaire.
Le blocage des sites d'union de la myosine à l'actine aboutirait à une absence
d'interaction entre les filaments et il en résulterait une absence totale de
tension musculaire.
.Le chevauchement des filaments minces aboutirait à une diminution des
interactions des ponts de myosine avec l'actine ; il en résulterait une diminution
de la tension musculaire.
La réponse E est inexacte ; en effet, le développement de la tension est
directement proportionnel à la fréquence de renouvellement des ponts myosine
actine.
QCM rr 12
Les marathoniens ne présentent pas d'hypertrophie
du cœur
263
D
Fixation permanente de la myosine sur les filaments
minces
Immédiatement après la mort un état de rigidité musculaire extrême
apparaît. On donne le nom de rigidité cadavérique à cet état qui est dû à une
fixation anormale et irréversible des têtes de molécules de myosine (filaments
épais) aux molécules d'actine (filaments minces).
Toutes les autres réponses sont inexactes.
264
••'
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
L'union de nouvelles molécules d'ATP aux têtes des molécules de myosine
entraîne la dissociation de la myosine et de l'actine, c'est-à-dire la disparition de
la contraction musculaire.
De. même le pompage d'ions Ca++ du cytoplasme vers le réticulum sarcoplasmique détermine, l'apparition d'un relâchement musculaire.
%
L'interaction des ponts de mgosine avec l'actine détermine l'apparition d'une
contractiontrtusculairé et non la rigidité cadavérique.
-•.
;Sont des structures spécialisées qui permettent
la diffusion rapide du potentiel d'action de la membrane
'•i
cellulaire à toutes les fibrilles du muscle
C'est le système T. et non les stries z qui est responsable de la diffusion
rapide du potentiel d'a;ct.ion à toutes les fibrilles du muscle.
Toutes les autres réponses sont exactes.
(g. ij*irg)p>esitiO!ï énoncée en A correspond à la définition exacte du sarcomère.
Les stations élu muscle cardiaque sont identiques à celles du muscle strié ;
toutefois:, it existe dans le muscle cardiaque une structure particulière appelée
:
':
'•'srç.alaire qui unit solidement entre elles deux cellules voisines; le
:ÊÊ*''ceints se situe au niveau de la strie Z.
ss&rïmnt des filaments d'actine (filaments minces) entre les filaments de
'"ri3;;!én£s épais) explique le rapprochement des stries Z au cours de la
:;R YfïiUsfeuiâire et leur éloigneraient au cours de la relaxation musculaire.
OC''- ^ • PS; 3l
E
Les ions Ça" s'unissent à la calmoduline au cours
de la contraction musculaire
i et dans le muscle cardiaque la contraction est
osr l'Union des ions Ca++ à ta troponine C et non à la calmoduline. Il
' h:H;i.etqis de 'noter que la troponine a une grande similitude de struc'vi.è'catmoduline; Ces deux protéines sont les deux principales protéines
s.c rJt'iiion avec les ions Ca++. La calmoduline se retrouve dans une large
** cellules.chez les mammifères, les invertébrés simples et même les
'.i.-a structure de la calmoduline semble avoir été remarquablement
<*j au cours de. l'évolution des espèces. Cette protéine participe à des
il intracellulaires vitales. Elle intervient dans de nombreux processus
i - ( i 7 U Î [ i ; : l'ijuës intra cellulaires ; elle est présente dans les fuseaux au cours de
,1 cni.'n'-
)•!'
' ' ' " • . . ' . •
lyui - ; s,u<s-autres réponses
••.•:'•'
'•• • •
sont exactes.
Lè-S uh's, Ça,"* jouent un rôle crucial au cours de la contraction musculaire ; ils
: iriri.liT isn| <i son déclenchement et sont consommés au cours de la contraction.
om Ça*! libérés par les citernes terminales du réticulum sarcoplasmique
t a u x filaments épais et minces et s'unissent à la troponine C découvrant
.•)insi if sites .d'union,à la mgosine sur les filaments d'actine.
. •••>.—-,
III |
II diffuse à l'ensemble du muscle en empruntant
Je système T
i ii foMct.ioH du système T consiste à transmettre rapidement te potentiel
r
,i'driioi; depuis la membrane cellulaire jusqu'à l'ensemble des fibrilles.du
muscle. • .."
Toutes tes autres réponses sont inexactes.
v
Chapitre 5 . Physiologie musculaire
...
- ,
..: ie potentiel d'action est indispensable à la contraction, musc..s!
constitue l'élément déclenchant.
La durée totale du potentiel d'action pour le muscle squgl
beaucoup plus brève que pour le muscle cardiaque-en raison ck: >f;
-longue de la repolarisation (phase de plateau qui dure de 200 à
environ).
Le potentiel d'action détermine non pas la capture mais la.liber
ïta** par les citernes terminales du système T. Les ions ça'*'
: étroitement au mécanisme moléculaire de la contraction musculaire/
E
Couverture des sites d'union de la myosinë s
. Dans
La tropomyosine est une protéine ; son poids moléculaire est de
•le muscle au repos, la troponine l est liée étroitement à l'actine et le (f amijorvl tes
:sine recouvre les sites où les têtes de myosine s'unissent.«; l'actine
VdeMa
•ions Ca*+ libérés par le potentiel d'action s'unissent à là Voponjn'e Ç,
de. la
troponine à l'actine est relâchée, ce qui permet un déplacement l'
'|os:lnc
.tropomyosine ; ce déplacement découvre les sites d'union des |ftf|
action
;à l'actine déclenchant ainsi les mécanismes moléculaires: de l a J
:
musculaire.
'['• '•
Toutes les autres réponses suggérées sont inexactes.
,:
1
, La source immédiate d'énergie pour la contraction musculaire c M ,
tropomyosine n'intervient pas du tout dans sa production ; el(%'ir •rs/ien!
^seulement indirectement dans son hydrolyse par t'adénpsine tripho-st aîase ;
'cette enzyme se trouve dans les têtes des molécules de:myqsine.
E Les ions Ca++ sont libérés des citernes terminales du Systempotentiel d'action.
- , La myosine ne s'unit pas à la tropomyosine mais à l'actine au roi
contraction musculaire.
•
v
Le rôle exact de la dystrophine est mal connu ; on sait seulement r
d'une grosse protéine qui est absente au cours de ta maladie ni
:
appelée dystrophie de Duchenne.
'
• ;
C
Myosine
Les têtes des molécules de myosine se fixent sur des site,:; spe i'
molécules d'actine formant ainsi des ponts croisés (cross linkage^- b"?
de ces ponts entre la myosine (filament épais) et l'actine (fiia>r,ï:
permet au raccourcissement musculaire de se produire.
•;
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La troponine est une protéine composée de trois sous-unïtei :
troponine T et troponine C. Ces trois sous-unités ont des poiçf:. 'vx
compris entre 18 ooo et 35 ooo. La troponine joue un rôle esient:;
contraction du muscle strié ; toutefois elle n'est pas un élément :x,:\::.\.
ponts.
- .
- - " . ; '
La myéline est un complexe lipido-protéique formant une? cif;'.:",?
:
loppe les axones des neurones.
La myosine est une protéine dont le poids moléculaire attèiftc myosine est le constituant des filaments épais entre lesquels''.''»
filaments minces d'actine au cours du raccourcissement'musculaire.
266
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
La tropomyosine dont le poids moléculaire est égal à 70 ooo, forme avec la
troponine un complexe ; ce complexe est une protéine « relaxante » qui inhibe
les interactions entre l'actine et la myosine, empêchant la contraction musculaire de se produire.
L'actine est une protéine de poids molécuiaire~ : égal à 43 ooo. L'actine
constitue les filaments minces qui glissent entre les filaments épais de myosine
au cours du raccourcissement musculaire.
QCM n° 18
D
La répétition des stimulations augmente la puissance
de la réponse
La réponse d'une fibre musculaire à des stimulations répétées entraîne une
sommation des contractions. En effet, le mécanisme contractile n'a pas de
période réfractaire ; des stimulations répétées avant l'apparition de la
relaxation musculaire produisent une activation supplémentaire des éléments
contractiles et une réponse qui s'ajoute à la contraction déjà présente. On
donne à ce phénomène le nom de sommation des contractions. La tension
développée au cours de la sommation est beaucoup plus grande que celle qui
apparaît au cours d'une secousse musculaire isolée, si les stimulations sont
répétées rapidement, l'activation des mécanismes contractiles se produit de
façon répétée avant que tout phénomène de relaxation puisse se produire.
Chacune des réponses fusionne avec les autres eTdonne une contraction
continue appelée contraction tétanique. On dit que le tétanos est complet quand
il n'y a aucune relaxation entre les stimulations ; le tétanos est incomplet quand
il existe de périodes de relaxation incomplète entre les stimulations répétées.
la tension développée au cours d'un tétanos complet est égale à environ
^ fois celle développée au cours d'une secousse musculaire isolée.
5
10 15 2O 25 30 35 40 45
FRÉQUENCE DE STIMULATIONS
(nombre de fois par seconde)
50 55
Figure 5-1. Sommation par vagues.
Noter la sommation progressive des contractions au fur et à mesure que la fréquence
des stimulations augmente. Le tétanos apparaît quand la fréquence de stimulation
atteint environ 35 par seconde et la force maximale de contraction apparaît à la
fréquence de 50 par seconde environ.
Toutes les autres réponses suggérées sont inexactes.
Le travail accompli au cours d'une contraction musculaire isométrique est
nul. En effet au cours d'une contraction musculaire isométrique, c'est-à-dire à
longueur constante, il n'existe aucun déplacement de charge et il n'y a aucune
production do travail. En revanche, au cours d'une contraction musculaire
isotonique, c'est-à-dire sans variation de tension, un certain travail est produit
p,ir«> qu'il cxi'.io un rlc|>l.i< omorit de la charge.
Chapitre 5. Physiologie musculaire
267
Le potentiel d'action déclenche l'apparition de la contraction musculaire. La
secousse débute environ 2 m/sec après le début de la dépolarisation de la
membrane avant que la repolarisatïon soit complète.
La durée de la secousse musculaire est très variable selon le type de muscle
intéressé. Cette durée peut varier entre 8 m/sec pour les muscles rapides et
100 m/sec pour les muscles lents. Les muscles rapides sont ceux chargés des
mouvements fins et rapides ; les muscles lents sont ceux chargés des mouvements forts et peu précis.
La durée du potentiel d'action est de 2 à M m/sec.
Le « phénomène de l'escalier » se rencontre quand une série de stimulations
maximales est appliquée au muscle squelettique à une fréquence juste inférieure à la fréquence nécessaire pour déclencher un tétanos. Il en résulte une
augmentation de la tension développée. Après plusieurs contractions, on atteint
un niveau uniforme de tension pour chaque contraction. Ce phénomène est
différent du phénomène de sommation aboutissant au. tétanos. Au cours du
phénomène de l'escalier il existe une augmentation d'ions Ça" capables de s'unir
à la troponine C.
C
Le muscle lisse viscéral se contracte quand il est étiré
Le muscle lisse viscéral est très particulier ; en effet, à l'inverse des autres
types de muscles, il se contracte en l'absence de toute innervation extrinsèque.
L'extension est suivie d'une diminution du potentiel de membrane, d'une
augmentation de la fréquence des potentiels de pointe et d'une augmentation
générale de tonus.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La contraction du muscle lisse viscéral est due au glissement des filaments
minces d'actine entre les filaments épais de myosine et non au raccourcissement
de ces filaments.
Le muscle lisse viscéral contient en général peu de mitochondries et dépend
dans une large mesure de la glycolyse pour couvrir ses besoins métaboliques.
L'adjonction de noradrénaline au milieu produit in vitro un effet inhibiteur et
non stimulateur du muscle lisse viscéral.
Les ions Ca*+ participent au déclenchement de la contraction musculaire pour
le muscle lisse viscéral comme pour le muscle squelettique. Toutefois, les ions
Ça** s'unissent à la calmoduiine et non à la troponine C comme c'est le cas pour
le muscle strié. Dans le cas du muscle lisse, l'union des ions Ca+t à la calmoduiine
aboutit à l'activation d'une kinase qui catalyse la phosphorylation de la myosine.
Ensuite l'actine glisse sur la myosine produisant la contraction.
QCM rs° 20
B
La contraction du muscle strié peut diminuer sa longueur
d'une longueur égale au tiers de sa longueur au repos
La contraction du muscle strié produit un raccourcissement du muscle égal
au cinquième de sa longueur au repos. En revanche, la contraction du muscle
lisse peut aboutir à un raccourcissement égal aux deux tiers de sa longueur
initiale.
Toutes les autres propositions sont exactes.
La source immédiate d'énergie pour la contraction musculaire est fournie par
l'ATP. L'hydrolyse de I'ATP en ADP est catalysée par une enzyme, l'ATPase qui se
trouve dans les têtes des molécules de myosinc.
268
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Chaque neurone moteur avec les fibres musculaires qu'il innerve constitue
une unité motrice. Le nombre de fibres musculaires contenues dans une unité
motrice est très variable. Les muscles comme ceux de la main et de l'œil
capables d'effectuer des mouvements très fins et très précis possèdent 3 à
6 fibres musculaires par unité motrice. Les muscles volumineux comme ceux du
dos peuvent contenir plusieurs centaines de fibres par unité motrice. En
clinique, il est possible d'étudier et d'enregistrer l'activation des unités motrices
chez l'homme non anesthésié par électromyograpie. Le tracé obtenu est appelé
électromyogramme.
Le potentiel d'action se propage depuis la jonction neuromusculaire
jusqu'aux extrémités des fibres musculaires. Le potentiel d'action dure 2 à
4 m/sec ; il se propage le long des fibres musculaires à la vitesse moyenne de
5 mètres/seconde.,
Le processus par lequel la dépolarisation des fibres musculaires déclenche
la contraction est appelé couplage excitation-contraction. Le potentiel d'action
est transmis à toutes les fibrilles des fibres par le système T. Il déclenche la
libération d'ions Ca t+ par les citernes terminales du système T. Les ions Ca+*
déclenchent les processus de la contraction dès qu'ils sont libérés.
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
Première partie : Bioénergétique
QCMrV 1
A
1000
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
Tous les autres facteurs influencent la consommation d'oxygène
d'évaluer le métabolisme d'un individu.
L'exercice musculaire est le facteur le plus important. L'exemc»
augmente la consommation d'oxygène, non seulement au cours rit
mais aussi après la fin de l'exercice et ceci durant un délai vai
l'intensité de l'exercice afin de « rembourser » la dette d'oxygène...
65
Assis au repos
77
Debout relaxé
Habillage et déshabillage
100
Couture
135
Dactylographie rapide
140
170
Marche lente (4 km/h)
200
Travail manuel (bois, peinture)
240
Exercice actif
290
Exercice intensif
C
61,5
La valeur calorique des protéines dans l'organisme humain est égale à
4,1 Kcal/gramme.
La réponse correcte à la QCM n° 2 est donc obtenue en multipliant rs par 4,i,
ce qui donne 01,5 Kcal.
C
Activité intellectuelle
L'activilé intellectuelle n'augmente pratiquement pas le métabolisme du
cerveau dans la mesure où cette activité ne s'accompagne de contractions
musculaires ou de mouvements liés à l'anxiété comme ceci peut se produire au
cours d'un examen En revanche, la consommation d'oxygène du cerveau est très
importante ; elle est égale à 4<i ml/min. Ce chiffre représente environ 20 % de la
consommation d'oxygène totale au repos.
' "
|
450
Sciage du bois
480
Natation
500
Course (8 km/h)
570
Exercice très intensif
600
Montée des escaliers
!
105
Exercice léger
Marche très rapide (8 km/h)
L'unité standard d'énergie de chaleur est la calorie (cal) ; la calorie est
définie comme étant la quantité d'énergie de chaleur nécessaire pour élever la
température de i gramme d'eau de i degré, de 15° C à 16° C. Cette unité est
encore appelée calorie gramme, petite calorie ou encore calorie standard.
L'unité utilisée de façon courante en médecine et en physiologie est la
grande calorie ou Calorie encore appelée kilocalorie (kcal) ; cette unité est égale
à i ooo calories.
Calories par heure
Activité
Sommeil
650
1 100
Tableau 6-1. Dépense énergétique par heure selon les divers types d'activité
pour un homme de 70 Kg.
La température ambiante stimule le métabolisme. Le métabolisme esT activé
aussi bien quand la température ambiante est inféri-e.unp à ia température
corporelle que quand elle est lui est supérieure.
Les hormones thyroïdiennes jouent un rôle majeur dans l'équilibre métabolique, l'hyperthyroïdie, liée par exemple à la maladie de Graves Basedow,
augmente le métabolisme ; l'hypothyroïdie, comme celle que l'on observe au
cours du myxœdème, s'accompagne d'une diminution du métabolisme.
Le métabolisme chez l'homme est en relation avec le poids ou la surface
corporelle. Il existe des tables permettant de calculer la surface corpn-elie A
partir du poids.
Le métabolisme basai permet la mesure du métabolisme chez l'homme ; la
mesure du métabolisme basai doit être faite sur un sujet au repos, à une
température ambiante confortable, 12 à W heures après le dernier repas.
Le métabolisme basai d'un homme de taille moyenne est égal à 2 ooo calories
environ en 24 heures.
270
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
E
30Kcai
Les aliments récemment ingérés augmentent le métabolisme par suite de
leur action dynamique spécifique. L'action dynamique spécifique d'un aliment est
la dépense obligatoire d'énergie qui apparaît au cours de son assimilation dans
l'organisme. Une quantité de protéine suffisante pour apporter 100 kcal à
l'organisme lui impose une dépense obligatoire de 30 kcal. C'est ce que l'on
appelle l'action dynamique spécifique. L'action dynamique spécifique est moins
élevée pour les glucides, 6 kcal pour 100 kcal et pour les lipides 4 kcal. Ceci
signifie que la quantité d'énergie apportée pour ces trois classes d'aliments est
diminuée de cette quantité ; l'énergie utilisée pour leur assimilation doit venir
des aliments eux-mêmes ou des réserves énergétiques de l'organisme.
On ne Connaît pas de façon précise le mécanisme de l'action dynamique
spécifique des aliments.
L'action stimulante exercée par les aliments sur le métabolisme a une durée
moyenne égale à
QCM n° 5
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
ventilation avec élimination de C02 en même temps que l'organisme contracte
une « dette » d'oxygène.
0
QCMn'T
Glucose
D
Hypothyroïdie
Le quotient respiratoire est égal au rapport du volume
d'02 consommé au volume de CQz produit dans l'unité
de temps
En fait, c'est l'inverse qui est vrai ; le quotient respiratoire est défini comme
le rapport du volume de C0 2 produit au volume d'02 consommé par unité de
temps.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le quotient respiratoire des glucides est égal à i.
Le quotient respiratoire des lipides est égal à 0,7.
Le quotient respiratoire des protides est plus complexe à déterminer ; il se
situe autour de 0,82.
Le quotient respiratoire peut être calculé pour des organes ou pour des
tissus. Ce calcul revêt un intérêt considérable car il permet de tirer des conclusions sur les processus métaboliques qui apparaissent au sein d'un organe ou
d'un tissu particulier. Ainsi, par exemple, le quotient respiratoire de l'estomac
est négatif au cours de la sécrétion de suc gastrique ; en effet, l'estomac
prélève plus de CQ 2 du sang artériel qu'il n'en met dans le sang veineux.
r
C
B
Dans les cas où le régime alimentaire est insuffisant en calories et en
protéines, l'excrétion d'azote peut atteindre 10 g par jour ; en effet l'organisme
est contraint à cataboliser les protéines corporelles pour produire de l'énergie.
Cet effet destructif peut être contrecarré en partie par le glucose. Cet effet
d'épargne des protéines par le glucose est vraisemblablement dû à l'augmentation de la sécrétion d'insuline produite par le glucose. L'insuline inhibe la
destruction des protéines musculaires.
Toutes les autres réponses sont inexactes. L'acide urique, la vitamine A, la
thyroxine et le cortisol n'interviennent pas comme « économiseurs » de
protéines.
QCM n°
A
271
Le sujet a une alimentation hyperiipidique
Tous les états d'hypothyroïdie s'accompagnent d'une diminution du métabolisme basai avec abaissement de la consommation d'oxygène ; ces états sont liés
à une diminution des hormones thyroïdiennes.
Le tableau clinique de l'hypothyroïdie chez l'adulte est celui du myxœdème.
Le myxœdème est caractérisé par les signes suivants : œdème du visage,
peau sèche et froide, chute des cheveux, sensibilité au froid, augmentation de
poids, constipation, somnolence et ralentissement intellectuel. Le métabolisme
basai est abaissé. Le diagnostic est confirmé par rabaissement du niveau
plasmatique de T 3 et Ti4. L'administration d'iode ou d'hormone thyroïdienne peut
entraîner une amélioration considérable de l'état de ces patients.
Les hormones thyroïdiennes sont indispensables au développement cérébral
et à la croissance. L'hypothyroïdie grave chez le nourrisson aboutit au
crétinisme et au nanisme.
Toutes les autres propositions sont exactes.
La consommation d'aliments, la lutte contre le chaud aussi bien que la lutte
contre le froid augmentent Le niveau métabolique.
QCMrri
D
Le niveau métabolique s'abaisse au cours des états
d'inanition
Le quotient respiratoire est défini comme étant le rapport du volume de C02
produit au volume de 0 2 consommé dans l'unité de temps. Le quotient
respiratoire varie en fonction des aliments brûlés par l'organisme au cours de
la mesure.
Dans le cas des lipides, le quotient respiratoire est égal à 0,7.
Dans le cas des glucides, il est égal à 1,0.
Dans le cas des protides, il est égal à 0,82.
Au cours de l'acidose métabolique, le quotient respiratoire s'élève ; il peut
dépasser la valeur de 1,0 dans les acidoses métaboliques graves.
Au cours d'un exercice musculaire intensif, le quotient respiratoire peut
atteindre 2,0 ; cette augmentation du quotient respiratoire est liée à l'hyper-
Le niveau métabolique s'abaisse progressivement au cours des états d'inanition en raison de l'abaissement de la masse corporelle maigre. Cet abaissement
peut atteindre 20 %.
Toutes les autres réponses proposées sont inexactes.
Le niveau métabolique et en relation étroite avec la surface corporelle ; la
formule de Du Bois utilisée pour calculer la surface corporelle fait intervenir la
taille et le poids du sujet.
Quand l'alimentation est purement lipidique, le quotient respiratoire s'abaisse
à 0,7.
Le niveau métabolique est plus élevé chez l'homme que chez la femme d'une
quantité égale à environ 10 %. Toutefois, au cours de la grossesse, le niveau
métabolique subit une augmentation égale à environ 15 %.
272
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
L'action dynamique spécifique des aliments est surtout marquée pour les
protéines.
Les aliments récemment ingérés augmentent le métabolisme par suite de
leur action dynamique spécifique. L'action dynamique spécifique d'un aliment est
la dépense obligatoire d'énergie qui apparaît au cours de son assimilation dans
l'organisme. Une quantité de protéine suffisante pour apporter 100 kcal à
l'organisme lui impose une dépense obligatoire de 30 kcal. C'est ce que l'on
appelle l'action dynamique spécifique. L'action dynamique spécifique est moins
élevée pour les glucides, 6 kcal pour 100 Real et pour les lipides 4 kcal. Ceci
signifie que la quantité d'énergie apportée pour ces trois classes d'aliments est
diminuée de cette quantité ; l'énergie utilisée pour leur assimilation doit venir
des aliments eux-mêmes ou des réserves énergétiques de l'organisme.
On ne connaît pas de façon précise le mécanisme de l'action dynamique
spécifique des aliments.
L'action stimulante exercée par les aliments sur te métabolisme a une durée
moyenne égale à 6 heures.
QGM n° 10
D
Le métabolisme basai est plus grand chez l'enfant
que chez l'adulte
Le métabolisme basai est de l'ordre de 50 kcal/kg/heure chez l'enfant ; sa
valeur diminue progressivement pour atteindre environ 40 kcal/kg/heure vers
20 ans.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Un gramme de lipides fournit environ <t kcal et i gramme d'éthanot fournit
environ 7 kcal.
Un gramme de glucides fournit environ s kcal.
Un kcal est égal à M,1868 kilojoules (kJ).
Cent grammes dé lait entier fournissent 60 à 80 kcal.
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
Deuxième partie : Thermorégulation
•
QCMm
B
La température orale est plus élevée que la température
rectale
La température orale est normalement inférieure à la température rectale
de 0,5° C ; toutefois, la température orale est sujette à de nombreuses
variations liées par exemple à l'ingestion d'aliments chauds ou froids, la
respiration par la bouche, le tabagisme. Dans ces conditions, la mesure de la
température rectale donne des renseignements plus précis.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Au cours d'un exercice musculaire, la chaleur produite par la contraction des
muscles s'accumule dans le corps si bien que la température rectale peut
atteindre 40° C.
La température corporelle subit des variations pouvant atteindre r C au
cours du nycthémère ; la température corporelle s'abaisse au cours du sommeil.
Chez la femme, la température subit des variations liées au cycle menstruel ;
on note en particulier une élévation du niveau basai de la température au
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
273
moment de l'ovulation. Ce décalage thermique permet de repérer la date de
[•ovulation.
Enfin, la température corporelle varie en fonctions du métabolisme. Ainsi,
par exemple, elle s'élève au cours de l'hyperthyroïdie et elle s'abaisse au cours
du mgxœdème qui est une. maladie liée à une hypothyroïdie.
B
Transpiration
La sécrétion sudorale permet d'éliminer des quantités considérables de
chaleur. Au cours d'un exercice musculaire dans un milieu ambiant chaud, la
sécrétion sudorale peut atteindre i 600 ml/heure. La vaporisation de la sueur
est beaucoup plus marquée dans un milieu ambiant sec que dans un milieu
ambiant humide. Dans un milieu ambiant sec, la majeure partie de la sueur est
vaporisée et la perte de chaleur peut atteindre 100 kcal/heure.
Toutes les autres propositions s'accompagnent d'une augmentation de la
température corporelle.
L'augmentation de la ration alimentaire augmente la production de chaleur
par suite de l'action dynamique spécifique des aliments.
L'augmentation du niveau d'adrénaline circulante est un élément qui
intervient dans l'augmentation de la production de chaleur.
La position du corps, « enroulé » sur lui-même diminue la surface corporelle
exposée à l'environnement et limite les pertes de chaleur.
Le frisson entraîne une augmentation de la production de chaleur et
-intervient dans la thermorégulation.
D
Radiation et conduction
Chez un sujet qui se trouve dans les conditions décrites dans le texte de la
question, 75 % environ de la perte de chaleur se font par radiation et conduction. Le reste des pertes de chaleur s'effectue de la façon suivante : vaporisation de sueur 22 %, respiration 2 '/, ; élimination urinaire et fécale 1 %.
La conduction est l'échange de chaleur entre des objets qui sont; en contact • -..
l'un avec l'autre et qui se trouvent à des températures différantes": La. conclue--.- :'
tion est facilitée par la convection, c'est-à-dire le mouvehnent'Ses' molécutes'*".
voisines. La radiation est le transfert de chaleur par radiation électromagnétique d'un objet à un autre qui est à une température différente et en dehors
de tout contact.
QCM n°
C
L'intervalle PR augmente sur l'électrocardiogramme
Au cours de l'hgpothermie on note l'apparition d'un retard de conduction
auriculo-ventriculaire qui se traduit par un allongement de l'intervalle PR sur
l'électrocardiogramme.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les adultes survivent mieux que les jeunes enfants à l'hypothermie. En effet
le rapport de la surface corporelle au volume est plus grand chez l'enfant que
chez l'adulte si bien que l'enfant se refroidit beaucoup plus vite que l'adulte.
L'exercice musculaire ne ralentit pas mais augmente la vitesse de l'apparition des signes d'hypothermie. En revanche, dans l'exposition au froid de court*
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
274
durée, chacun sait que l'exercice musculaire constitue un mogen de réchauffement très utile.
Le temps de survie dans l'eau glacée est évalué à 10 minutes chez un sujet
nu, 30 minutes chez un sujet porteur de vêtements détrempés et quelques
heures chez un sujet porteur de vêtements imperméables.
Le pH subit une augmentation et non une diminution à faibles températures
en raison du changement de la constante d'ionisation de l'eau.
QCM n° 5
C
Les corpuscules de Krause sont sensibles
aux changements de température
Les corpuscules de Krause sont des corpuscules en forme de bulbe. Ce sont
des mécanorécepteurs sensibles aux stimuli tactiles et non aux stimuli
thermiques ; il en est de même pour les terminaisons de Ruffini, les disques de
Merckel, les corpuscules de Meissner et les corpuscules de Pacini.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les points cutanés sensibles au chaud répondent de 30 à 45° C ; au-dessus
de 45° C, des lésions tissulaires commencent à apparaître et la sensation de
chaleur est remplacée par une sensation de douleur.
Les points cutanés sensibles au froid répondent entre 10 et 40° C.
Les thermorécepteurs qui répondent au froid sont environ 5 à 6 fois plus
nombreux que ceux qui répondent au chaud.
Les tnermorécepteurs sont des terminaisons nerveuses nues qui répondent
à une température absolue et non à un gradient de température à travers la
peau.
Les fibres afférentes qui transportent les influx originaires des récepteurs
au chaud sont des fibres C, alors que les fibres afférentes pour les récepteurs
au froid sont des fibres de type Aô et C.
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
ces réactions représentent vraisemblablement un mécanisme de sécurité
limitant les risques de lésion tissulaire ischémique en cas de refroidissement
extrême.
Le frisson représente un mécanisme de défense contre le froid efficace car il
peut augmenter la thermogenèse de plus de cinq fois.
La production d'hormone thyroïdienne liée au refroidissement est très
modeste chez l'homme.
Les réponses réflexes déclenchées par le froid sont contrôlées par
l'hypothalamus postérieur, alors que les réponses réflexes déclenchées par le
chaud sont essentiellement contrôlées par l'hypothalamus antérieur.
A
D
La température est normale au cours de l'hyperthyroïdie
En dehors des crises thyréotoxiques qui s'accompagnent d'hyperthermie, la
température est normale dans les états d'hyperthyroïdie.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
Chez les malades atteints de phaechromocytome, la température est élevée
au cours des crises. En effet la noradrénaline qui est déchargée à ce moment
entraîne une vasoconstriction et une élévation du métabolisme.
Les états de deshydratation s'accompagnent de vasoconstriction cutanée et
de diminution de la transpiration ; ces deux facteurs gênent l'élimination de la
chaleur.
Au cours de l'hyperthermie thérapeutique, la température corporelle ne
dépasse pas 42,5° C pendant quelques heures.
Le coup de chaleur apparaît quand la température dépasse 43° C ; cet état
entraîne souvent la mort.
E
QCM n° 8
QCM n° 6
275
Vasoconstriction cutanée
Chez le nouveau-né, on note l'apparition des mêmes
réactions au froid que chez l'adulte
Toutes les réactions au froid qui s'observent chez l'adulte se produisent
aussi chez le nouveau-né. Toutefois, un type particulier de graisses, la graisse
brune, constitue une source considérable de chaleur.
La graisse brune est surtout localisée entre les épaules et autour d'elles. On
trouve aussi de la graisse brune éparpillée en diverses localisations du corps.
La graisse brune possède une très riche innervation sympathique qui se
distribue non seulement aux vaisseaux mais aussi aux cellules lipidiques ellesmêmes. En outre les lipocytes de la graisse brune sont plus chargés en
gouttelettes lipidiques que les lipocytes normaux, on sait aussi que le
métabolisme et la production d'ATP ne sont pas automatiquement liés, si bien
qu'il en résulte une augmentation de la production de chaleur. En outre la
stimulation de l'innervation sympathique de la graisse brune libère de la
noradrénaline qui agit par l'intermédiaire des récepteurs adrénergiques p pour
augmenter la lipolyse. On a ainsi pu comparer le rôle de la graisse brune à celui
d'une couverture électrique.
Toutes les autres réponses suggérées sont inexactes.
Au cours du refroidissement, on note l'apparition d'une vasoconstriction qui
augmente le pouvoir isolant de la peau et réduit les pertes de chaleur à la
surface cutanée. Toutefois, si l'exposition au froid persiste, on voit apparaître
des périodes intermittentes de vasodilatation appelées réactions de « chasse » ;
La vasoconstriction cutanée contribue à diminuer la perte de chaleur quand
la température extérieure s'abaisse ; ce mécanisme entre donc dans le cadre
des mécanismes thermorégulateurs. Toutefois, il n'entraîne aucune augmentation
de la production de chaleur à l'inverse des autres mécanismes décrits.
La faim augmente la production de chaleur sous l'effet de l'action dynamique
spécifique des aliments.
L'augmentation de l'activité musculaire comme le simple fait de remuer les
bras et les jambes quand il fait froid augmente la thermogenèse.
L'augmentation de la sécrétion d'adrénaline et de noradrénaline produit une
augmentation rapide mais de courte durée de la production de chaleur, alors
que l'hormone thyroïdienne produit une augmentation lente mais plus durable.
Le frisson représente un mécanisme de défense contre le froid très efficace
car il peut augmenter la thermogenèse de plus de cinq fois.
r—.
|
QCM n" 1
^
I
E
Les hémorragies sont fréquentes au cours
de l'hypothermie
Les hémorragies sont très rares au cours de l'hypothermie. L'hypothermie a
été très utilisée en chirurgie. Chez les sujets en hypothermie, la circulation peut
être interrompue relativement longtemps en raison de la réduction importante
des besoins en oxygène des tissus. La pression artérielle est basse et les
272
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
\
L'action dynamique spécifique des aliments est surtout marquée pour les
protéines.
Les aliments récemment ingérés augmentent le métabolisme par suite de
leur action dynamique spécifique. L'action dynamique spécifique d'un aliment est
la dépense obligatoire d'énergie qui apparaît au cours de son assimilation dans
l'organisme. Une quantité de protéine suffisante pour apporter 100 kcal à
l'organisme lui impose une dépense obligatoire de 30 kcal. C'est ce que l'on
appelle l'action dynamique spécifique. L'action dgnamique spécifique est moins
élevée pour les glucides, 6 kcal pour 100 Real et pour les lipides 4 kcal. Ceci
signifie que la quantité d'énergie apportée pour ces trois classes d'aliments est
diminuée de cette quantité ; l'énergie utilisée pour leur assimilation doit venir
des aliments eux-mêmes ou des réserves énergétiques de l'organisme.
On ne connaît pas de façon précise le mécanisme de l'action dynamique
spécifique des aliments.
L'action stimulante exercée par les aliments sur le métabolisme a une durée
moyenne égale à ô heures.
I • ; QÇM n° 10
:
i|
D
Le métabolisme basai est plus grand chez l'enfant
que chez l'adulte
Le métabolisme basai est de l'ordre de 50 kcal/kg/heure chez l'enfant ; sa
valeur diminue progressivement pour atteindre environ 40 kcal/kg/heure vers
20 ans.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Un gramme de lipides fournit environ q kcal et r gramme d'éthanol fournit
environ? kcal.
Un gramme de glucides fournit environ 8 kcal.
Un kcal est égal à f,iS6S kilojoules (kJ).
Cent grammes de lait entier fournissent 60 à 80 kcal.
Chapitre 6. Bioénergétique et thermorégulation
Deuxième partie; Thermorégulation
B
La température orale est plus élevée que la température
rectale
La température orale est normalement inférieure à la température rectale
de 0,5° C ; toutefois, la température orale est sujette à de nombreuses
variations liées par exemple à l'ingestion d'aliments chauds ou froids, la
respiration par la bouche, le tabagisme. Dans ces conditions, la mesure de la
température rectale donne des renseignements plus précis.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Au cours d'un exercice musculaire, la chaleur produite par la contraction des
muscles s'accumule dans le corps si bien que la température rectale peut
atteindre <fo° C.
La température corporelle subit des variations pouvant atteindre r C au
cours du nycthémère ; la température corporelle s'abaisse au cours du sommeil.
Chez la femme, la température subit des variations liées au cycle menstruel ;
on note en particulier une élévation du niveau basai de la température au
itre 6. Bioénergétique et thermorégulation
273
ent de l'ovulation. Ce décalage thermique permet de repérer la date de
"''—Enfin la température corporelle varie en fonctions du métabolisme. Ainsi,
exemple, elle s'élève au cours de l'hyperthyroïdie et elle s'abaisse au cours
du mgxœdème qui est une maladie liée à une hgpothyroïdie.
6
Transpiration
La sécrétion sudorale permet d'éliminer des quantités considérables de
chaleur Au cours d'un exercice musculaire dans un milieu ambiant chaud, la
sécrétion sudorale peut atteindre i 600 ml/heure. La vaporisation de la sueur
est beaucoup plus marquée dans un milieu ambiant sec que dans un milieu
ambiant humide. Dans un milieu ambiant sec, la majeure partie de la sueur est
vaporisée et la perte de chaleur peut atteindre qoo kcal/heure.
Toutes les autres propositions s'accompagnent d'une augmentation de la
température corporelle.
L'augmentation de la ration alimentaire augmente la production de chaleur
par suite de l'action dynamique spécifique des aliments.
L'augmentation du niveau d'adrénaline circulante est un élément qui
intervient dans l'augmentation de la production de chaleur.
La position du corps, « enroulé » sur lui-même diminue la surface corporelle
exposée à l'environnement et limite les pertes de chaleur.
Le frisson entraîne une augmentation de la production de chaleur et
Jntervient dans la thermorégulation.
n° '3
D
Radiation et conduction
Chez un sujet qui se trouve dans les conditions décrites dans le texte de la
question, 75 % environ de la perte de chaleur se font par radiation et conduction. Le reste des pertes de chaleur s'effectue de la façon suivante : vaporisation de sueur 22 %, respiration 2 % ; élimination urinaire et fécale i %.
La conduction est l'échange de chaleur entre des objets qui |ont en contact
l'un avec l'autre et qui se trouvent à des températures ditfé're|l|,ês: la. conclue-.
lion est facilitée par la convection, c'est-à-dire le mouvementées' molécules'"
voisines. La radiation est le transfert de chaleur par radiation électromagnétique d'un objet à un autre qui est à une température différente et en dehors
de tout contact.
QCM n°
C
L'intervalle PR augmente sur l'électrocardiogramme
Au cours de l'hypothermie on note l'apparition d'un retard de conduction
auriculo-ventriculaire qui se traduit par un allongement de l'intervalle PR sur
l'électrocardiogramme.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les adultes survivent mieux que les jeunes enfants à l'hypothermie. En effet
le rapport de la surface corporelle au volume est plus grand chez l'enfant que
chez l'adulte si bien que l'enfant se refroidit beaucoup plus vite que l'adulte.
L'exercice musculaire ne ralentit pas mais augmente la vitesse de l'apparition des signes d'hypothermie. En revanche, dans l'exposition au froid rlc < mu i ' -
276
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
risques de saignement sont réduits. L'utilisation de l'hypothermie a permis le
développement des interventions portant sur le cœur et sur le cerveau.
Toutes les autres propositions sont exactes.
Les êtres humains peuvent supporter un refroidissement jusqu'à 20° c
environ sans danger majeur.
Au cours de l'hypothermie, ta fréquence respiratoire et la fréquence
cardiaque sont très ralenties, la pression artérielle est abaissée et le sujet est
inconscient. Quand le sujet est réchauffé, toutes les fonctions redeviennent
normales.
C'est devenu maintenant une pratique courante en chirurgie cardiaque que
d'abaisser la température corporelle chez les sujets ayant à subir une
intervention à cœur ouvert et chez lesquels le cœur doit être arrêté. Ce
procédé permet de réduire les besoins métaboliques des tissus et on dispose
ainsi de plus de temps pour l'intervention elle-même sans faire courir au sujet
le risque de lésions tissulaires par hypoxie.
D
La fièvre ne joue aucun rôle bénéfique pour l'organisme
Bien qu'une augmentation prolongée d'une fièvre élevée constitue un facteur
de gravité au cours de l'évolution dune maladie, la fièvre constitue une réaction
de défense contre les organismes infectieux. En effet de nombreux microorganismes se développent mieux dans des limites de température relativement étroites et l'élévation de la température corporelle contribue à inhiber
leur croissance. En outre, la production d'anticorps est augmentée quand la
température corporelle s'élève.
Avant l'ère des antibiotiques, on provoquait artificiellement un état fébrile
pour traiter la neurosyjphilis, les infections à staphylocoques et à pneumocoques, la lèpre et diverses infections fungiques et virales.
Toutes les autres réponses sont exactes.
,
La fièvre représente une élévation de la température normale qui se situe
un peu au-dessous de 37° C le matin et au-dessus de 37° c le soir.
Les substances pyrogènes sont des substances qui déterminent l'apparition
de la fière. Elles peuvent être produites par les bactéries elles-mêmes
(endotoxines) ; il peut aussi s'agir de pyrogènes endogènes produits par le
système immunitaire (monocytes, macrocytes et astrocytes dans le cerveau) en
réponse aux infections ; c'est le cas par exemple pour l'interleukine b (IL-ô).
La fièvre peut déterminer l'apparition de convulsions chez l'enfant audessous de 5 ans, vraisemblablement en raison de l'immaturité du système
nerveux à cet âge. Au cours de la fièvre, les mécanismes thermorégulateurs se
comportent comme s'ils avaient été ajustés pour maintenir la température
corporelle à un niveau supérieur à sa valeur moyenne normale.
277
Chapitre 7. système digestif
fc- Chapitre 7. Système digestif
C
Plexus nerveux entérique
Le tube digestif est richement innervé par des nerfs extrinsèques et
intrinsèques.
Les nefs intrinsèques sont constitués par le plexus myentérique d'Auerbach
localisé entre les couches longitudinale et circulaire du muscle lisse et le plexus
sous-muqueux de Meissner localisé dans la sous-muqueuse.
Les nerfs vagaux préganglionnaires et les fibres sympathiques postganglionnaires forment des synapses avec les neurones des plexus nerveux
entériques.
Le système nerveux entérique possède tous les éléments nécessaires pour
les réflexes courts qui contrôlent les fonctions digestives.
Les nerfs autonomes extrinsèques sont responsables des réflexes longs qui
coordonnent l'activité de segments éloignés du tube digestif.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
E
Abolition du péristaltisme primaire dans l'œsophage
supérieur
La partie supérieure de l'œsophage est composée de muscle strié alors que
sa partie inférieure et composée de muscle lisse.
Les mouvements péristaltiques de l'œsophage sont coordonnés par un
mécanisme central et périphérique. Dans l'œsophage supérieur qui est composé
de muscle strié la propagation régulière de l'onde péristaltrque nécessite la
présence d'une innervation extrinsèque intacte. Ainsi, la section des nerfs
extrinsèques de l'œsophage abolit le péristaltisme primaire dans l'œsophage
supérieur. En revanche, le péristaltisme secondaire peut se produire dans
l'œsophage inférieur, constitué de muscle lisse, après .section des nerfs
extrinsèques de l'œsophage.
." " ' ..-„. *
'•'
Toutes les autres réponses sont inexactes.
" "i
[
QCM n° 3
J
E
Ce sphincter empêche la pénétration de l'air
dans l'œsophage au cours de l'inspiration
La pression dans l'œsophage au repos est identique à la pression intraPleurale ; ainsi, au cours de l'inspiration, elle est inférieure à la pression
atmosphérique, si bien que la fermeture du sphincter œsophagien supérieur
empêche la pénétration de l'air dans l'œsophage au cours de l'inspiration.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le sphincter est composé de muscle strié et non de muscle lisse ; il est
normalement fermé et il ne facilite ainsi pas le passage des substances alimentaires de l'œsophage dans le pharynx.
C'est le sphincter œsophagien inférieur et non supérieur qui empêche la
régurgitation d'acide gastrique dans l'œsophage.
Chapitre 7. sgstème digestif
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
278
D
Les contractions péristaltiques se manifestent dans la partie distale et non
proximale de l'estomac ; elles contribuent à mélanger les aliments et à les
pousser vers le duodénum, ces contractions péristaltiques se produisent au
rythme de 3 par minute.
Les contractions de la partie proximale de l'estomac jouent un rôle important dans l'évacuation des liquides.
Les ondes lentes de dépolarisation sont à l'origine des mouvements péristaltiques et apparaissent surtout au niveau de la partie distale de l'estomac et non
au niveau de sa partie proximale.
Le phénomène d'accommodation se rencontre dans la partie proximale de
l'estomac ; ce phénomène permet au volume intra-gastrique de subir une
augmentation sans augmentation de la pression intra-gastrique.
La progestérone diminue le tonus du cardia
L'augmentation du niveau plasmatique de progestérone s'accompagne d'une
diminution de tonus du sphincter inférieur de l'œsophage ou cardia ; ce
phénomène explique l'augmentation de fréquence du reflux gastro-oesophagien
qui se traduit par du pyrosis vers la fin de la grossesse.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le sphincter cardiaque est fermé au repos sous l'effet de la contraction
tonique du muscle lisse.
Quand l'onde péristaltique s'approche du cardia, le sphincter se relâche par
inhibition vagale, permettant aux aliments d'arriver dans l'estomac ; le cardia
se referme ensuite, ce qui empêche le reflux du contenu gastrique dans
l'œsophage.
Le tonus du sphincter cardiaque est augmenté par plusieurs facteurs comme
l'augmentation de la pression intra-abdominale et intra-gastrique, les agents
cholinergiques et la gastrine.
QCM IV 5
E
QCMjn'jB
D
Présence de lipides dans le chyme
QCM n 1
D
Elle apparaît quand l'estomac est vide
B
La peur excite la motilité gastrique
Les états de grande frayeur s'accompagnent d'une inhibition de la motilité
gastrique et d'une diminution de la sécrétion et du débit sanguin gastriques.
La colère et l'hostilité sont associées à une hyperémie de la muqueuse
gastrique et à une hypersécrétion de suc gastrique.
Les états psychiques ont des effets sur la sécrétion et la motilité gastriques ;
ces effets se produisent par l'intermédiaire des nerfs vagues.
Le physiologiste William Beaumont a rapporté sa fameuse observation sur
Alexis St. Martin ; ce sujet Canadien était porteur d'une fistule gastrique
Permanente secondaire à une blessure par balle qui permettait l'observation de
son estomac dans diverses circonstances.
Contraction des muscles de l'abdomen
La contraction des muscles de l'abdomen augmente la pression intra-abdominale permettant ainsi l'évacuation du contenu gastrique dans l'œsophage.
Les autres réponses proposées sont inexactes.
Au cours de l'état nauséeux qui précède le vomissement, on note l'apparition
d'un effort inspiratoire et non expiratoire contre la glotte fermée, associé à une
contraction et non à une dilatation du duodénum.
il n'existe aucune dilatation de l'œsophage et aucun péristaltisme inverse de
l'estomac.
1QCMlï°7
D
L'onde lente de dépolarisation est myogène ; elle se produit sur l'estomac
vide, c'est-à-dire au repos, en l'absence de tout stimulus externe ; cette onde
coordonne les contractions péristaltiques qui parcourent l'estomac depuis le
fundus jusqu'au pylore. Cette onde est encore appelée rythme électrique
fondamental et elle joue un rôle majeur dans le contrôle de l'évacuation
gastrique.
Toutes les autres réponses proposées sont inexactes.
L'élévation du niveau sérique de gastrine augmente la fréquence de l'onde
lente de dépolarisation. Après vagotomie, l'onde lente gastrique et le
péristaltisme gastrique deviennent irréguliers.
L'onde lente de dépolarisation apparaît aussi bien sur l'estomac vide que sur
l'estomac distendu. Elle apparaît toutes les 2.0 secondes environ.
La présence de lipides dans le chyme ralentit l'évacuation gastrique.
Toutes les autres réponses proposées sont inexactes.
Les solutions isotoniques de naCl s'évacuent très rapidement et quittent
l'estomac plus vite que l'eau pure.
Les aliments liquides quittent l'estomac plus rapidement que les aliments
solides.
La présence de glucides dans le chyme accélère l'évacuation gastrique.
La motiline est une hormone polypeptidique qui a été extraite de la
muqueuse duodénale ; elle détermine la contraction du muscle lisse intestinal
mais elle ne contrôle pas l'évacuation de l'estomac.
QCM n° 6
j
Après dénervation de l'estomac la sensation de faim
disparaît et l'alimentation est perturbée
On a montré expérimentalement chez l'animal que la dénervation de l'estomac ne s'accompagnait d'aucune perturbation de l'alimentation.
Toutes les autres propositions sont exactes.
La musculature gastrique est rarement inactive ; en effet, dès que l'estomac
est vide des contractions péristaltiques légères apparaissent ; ces contractions
augmentent progressivement d'intensité en une heure environ.
QCMn° 10
Présence du phénomène de relaxation réceptive
Quand les aliments pénètrent dans l'estomac, cet organe subit un relâchement sous l'effet d'un processus réflexe appelé relaxation réceptive.
Avant que le bol alimentaire atteigne l'estomac, celui-ci subit une relaxation
réflexe qui diminue la pression intra-gastrique et facilite la pénétration du bol
alimentaire. Ce réflexe est d'origine vagal.
Les autres propositions sont inexactes.
.
D
2SO
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Les contractions les plus intenses peuvent être perçues ; ce sont les
contractions de la faim. Contrairement à ce que l'on pensait autrefois,
l'apparition de ces contractions ne constitue pas un mécanisme régulateur
important de l'appétit.
E
La fréquence des ondes lentes augmente du jéjunum
à l'ileum
La fréquence des oncles lentes diminue de_ u/mïnute environ à i/tninute
environ dans l'ileum.
Toutes («s autres réponses proposées sont exactes.
L'onde lente de l'intestin grêle est une dépolarisation du muscle lisse qui se
déplace depuis te muscle lisse circulaire du duodénum jusqu'à la partie
terminale de l'ileum; cette onde de dépolarisation coordonne les contractions
de l'intestin grêle.
Les mouvements de l'intestin grêle se produisent en l'absence d'innervation
extrinsèque mais nécessitent la présence d'un plexus nerveux myentérique
intact.
Les contractions de segmentation sont des contractions circulaires qui
apparaissent à intervalles réguliers le long de l'intestin ; ces contractions
disparaissent et sont remplacées par un autre ensemble d'anneaux de contraction qui apparaissent dans les segments situés entre les contractions précédentes. Ces contractions ont pour effet d'augmenter l'exposition du chyme à la
muqueuse intestinale mais elles ne font pas progresser le chyme le long de
l'intestin.
Le cheminement du chyme dans l'intestin grêle est assumé par les ondes
péristaltiques. L'onde péristaltique se déplace le long de l'intestin à une vitesse
variant entre 2 et 25 cm/seconde La section chirurgicale d'un segment.de
l'intestin grêle suivie de remise en place du segment avec suture ne bloque pas
la progression de l'onde péristaltique, sauf si le segment intestinal resuturé a
été inversé ; le péristaltisme s'arrête alors au niveau du segment inversé.
QCM n° 12
I
E
Le péristaltisme intestinal réapparaît au bout
de 15 heures environ
Au cours de l'iléus adynamique, le péristaltisme intestinal redevient normal
au bout de 6 à 8 heures environ ; le péristaltisme gastrique réapparaît ensuite.
La motilité du côlon réapparaît au bout de 2 à 3 jours seulement.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La maladie appelée iléus adynamique ou encore iléus paralytique apparaît au
décours des interventions chirurgicales abdominales.
Quand l'intestin est traumatisé, la diminution de la motilité du muscle
intestinal est due à une inhibition directe du muscle lisse.
Quand le péritoine est irrité, l'inhibition réflexe est due à une augmentation
de la décharge des fibres noradrénergiques dans les nerfs splanchniques.
L'iléus paralytique constitue une complication fréquente de la chirurgie
abdominale. Il peut être traité par mise en place d'un tube dans l'intestin grêle
par voie nasale ; ce tube permet l'aspiration du liquide et des gaz jusqu'à ce
que le péristaltisme réapparaisse.
281
Chapitre 7. sgstème digestif
D
Acidose métabolique
Cette maladie est en fait caractérisée par une alcalose métabolique.
L'activité dans tes fibres nerveuses viscérales afférentes provenant du
segment intestinal distendu détermine l'apparition d'une transpiration intense,
d'une chute de la pression artérielle et de vomissements répétés aboutissant à
une alcalose métabolique avec déshydratation.
Toutes les autres réponses proposées sont exactes.
L'obstruction mécanique de l'intestin grêle se traduit par l'apparition d'une
violente douleur abdominale, alors que l'iléus paralytique est souvent peu ou
pas douloureux.
Le segment intestinal situé en amont de l'obstacle est dilaté et rempli de
liquide et de gaz.
.-,-.
La pression s'élève dans le segment intestinal et la compression des
vaisseaux des parois-de l'intestin aboutit rapidement à une ischémie locale.
Si l'obstruction intestinale n'est pas éliminée rapidement par une intervention chirurgicale, l'issue est fatale.
,
D
Quand les aliments quittent l'estomac, la valve iléocaecale se ferme
Quand les aliments quittent l'estomac, le caecum se relâche et le passage du
chyme à travers la valve iléo-caecale est facilité ; il s'agit du réflexe gastroiléal qui est vraisemblablement d'origine vagaie.
Les mouvements du côlon sont propagés dans le muscle lisse circulaire par
l'onde lente du côlon.
Le phénomène de contraction en masse est particulier au côlon ; il est
caractérisé par une contraction simultanée du muscle lisse sur une grande
étendue. Cette contraction chasse les matières d'un segment colique à un autre
segment colique ou vers le rectum où l'arrivée des matières déclenche le
phénomène de défécation.
La fréquence de l'onde lente augmente le long du côlon ; elle est égale à
environ 2/minute au niveau de la valve iléo-caecale et elle est égale à environ
6/minute au niveau du côlon sigmoïde.
La stimulation du système sympathique renforce la contraction tonique 'de la
valve iléo-caecale.
QCM n° 15
D
12
Les premiers résidus d'un repas atteignent normalement le côlon pelvien au
bout de 12 heures environ. Du côlon pelvien à l'anus, le transport est beaucoup
plus lent ; il faut environ 72 heures pour que 75 % des résidus d'un repas soient
éliminés et plus d'une semaine est nécessaire pour que l'élimination soit totale.
D
Les lésions intéressent uniquement le côlon proximal
Dans cette maladie, les lésions intéressent uniquement un segment distal et
non proximal du côlon.
Toutes les autres réponses sont correctes.
Le mégacôlon congénital est encore appelé maladie d'Hirschprung. Cette
maladie se manifeste par une constipation apparaissant chez l'enfant ; cette
282
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
constipation peut durer plusieurs semaines et s'accompagne de distension
abdominale avec malaise général et anorexie.
La maladie est due à l'absence congénitale de cellules ganglionnaires dans
les plexus myentérique et sous-muqueux d'un segment du côlon distal. Les
matières fécales ont beaucoup de difficultés à franchir le segment intestinal
dépourvu de ganglion.
Le traitement consiste à réséquer ce segment intestinal et à rétablir la
continuité avec le rectum par anastomose.
E
Les nerfs parasympathiques ont un effet excitateur
sur le sphincter anal externe
Le sphincter anal externe est constitué par du muscle strié ; il est innervé
par des rameaux provenant du nerf honteux. Ce sphincter est maintenu dans un
état de contraction tonique et une distension modérée du rectum augmente sa
force de contraction.
La distension de l'estomac par les aliments déclenche des contractions
rectales réflexes ; on donne le nom de réflexe gastro-colique à ce réflexe qui se
manifeste surtout au cours de l'enfance.
Quand la pression intra-rectale atteint environ 55 mm Hg, les sphincters
externe et interne de l'anus se relâchent et le contenu rectal est éliminé.
Les nerfs sympathiques ont un effet excitateur sur le sphincter anal interne
alors que le parasympathique a un effet inhibiteur sur lui.
QCM n°i8
L'activité noradrénergique sympathique détermine
un relâchement du sphincter anal interne
Alors que l'activité noradrénergique du sympathique détermine une
diminution de la motilité intestinale, elle produit une contraction du sphincter
interne anal.
Toutes les autres réponses proposées sont exactes.
Le plexus nerveux d'Auerbach encore appelé plexus myentérique est situé
entre les couches musculaires interne longitudinale et moyenne circulaire.
Le plexus de Meissner, encore appelé plexus sous-muqueux est situé entre
la couche moyenne circulaire et la muqueuse.
Les nerfs de la paroi intestinale constituent un système nerveux entérique
complexe différent des divisions sympathique et parasympahique du système
nerveux autonome.
L'activité cholinergique parasympathique augmente d'une manière générale
l'activité du muscle lisse intestinal.
QCMn°H
E
On donne le nom de xérostomie à une absence
ou une diminution de la sécrétion salivaire
La sécrétion salivaire maintient propres (a cavité buccale et les dents ; il est
probable que la salive possède une certaine activité antibactérienne si bien que
les sujets présentant une activité salivaire réduite ou absente présentent des
caries dentaires fréquentes. On donne le nom de xérostomie à tout déficit
d'activité salivaire.
Toutes les autres réponses proposées sont inexactes.
Le volume de la sécrétion salivaire est de l'ordre de i soo ml en 2f heures.
283
Chapitre 7. système digestif
La salive contient deux enzymes digestives : la ptyaline qui est une aamylase salivaire et la lipase linguale qui est sécrétée par les glandes de la
langue.
Les substances tampons de la salive donnent à la salive un pH égal à 7 ; le
pH oral est maintenu voisin de 7 grâce à la présence de la salive.
Quand la quantité de salive sécrétée augmente, la concentration des ions K*
diminue ; en effet cet ion est sécrété par le canal salivaire et quand le détait
salivaire augmente, le temps laissé aux ions K* pour être sécrété est raccourci.
1QCM h" 20
La stimulation des nerfs parasympathiques bloque
la sécrétion salivaire
La sécrétion salivaire est placée sous le contrôle du système nerveux
végétatif. La stimulation des nerfs parasympathiques fait apparaître une
sécrétion salivaire abondante et aqueuse contenant peu de substances
organiques. On note en outre l'apparition d'une vasodilatation marquée au sein
de la glande.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'atropine et toutes les autres substances cholinergiques diminuent ta
sécrétion salivaire et donnent une sensation de bouche sèche.
La sécrétion salivaire est facilement conditionnée comme l'ont montré les
travaux de Pavlov. On sait que chez l'homme la vue ou l'odeur d'aliments suffit
à déclencher la sécrétion salivaire.
Les glandes salivaires, comme la muqueuse gastrique et la glande thyroïde
concentrent l'iode plasmatique.
La stimulation des nerfs sympathiques déclenche une vasoconstriction au
sein des glandes salivaires ainsi que la sécrétion d'une petite quantité de salive
d'origine sous-maxillaire riche en constituants organiques.
Le nombre total de déglutitions chaque jour est égal
à 1 000 environ
Le nombre total de déglutitions quotidiennes est égal à 2 MOO environ.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La déglutition est une réponse réflexe déclenchés par des influx afférents
empruntant les nerfs trijumeau, glossopharyngien et vague ;
Ces influx sont intégrés dans le noyau du faisceau solitaire et dans le noyau
ambigu du bulbe.
Les fibres efférentes empruntent les nerfs trijumeau, facial et grand
hypoglosse pour se distribuer à la musculature de la langue et du pharynx.
L'inhibition de la respiration et la fermeture de la glotte font partie du
réflexe de déglutition.
E
2500ml
Le volume quotidien de la sécrétion gastrique est de l'ordre de 2 500 ml par
Jour. Le suc gastrique contient de nombreuses substances parmi lesquelles
figure l'acide chlorhydrique qui est sécrété par les glandes du corps de
l'estomac et qui joue un rôle important dans la digestion. La muqueuse gastrique
fi
st protégée contre l'acide chlorhydrique par le mucus qui forme un gel flexible
recouvrant la muqueuse. Elle est aussi protégée par les bicarbonates qu
' • ' •
284
• - • •:
.L
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
forment avec le mucus une barrière protectrice. L'alcool, le vinaigre, (es sels
biliaires, l'aspirine peuvent endommager la barrière gastrique protectrice.
Le pepsinogène I ne se trouve pas dans les régions
gastriques sécrétant de l'acide chlorhydrique
Le pepsinogène I se trouve seulement dans les régions gastriques qui
sécrètent de l'acide chlorhydrique.
Toutes les autres réponses sont exactes.
On trouve une gélatinase dans l'estomac ; cette substance liquéfie la
gélatine.
1
Les pepsines sont sécrétées sous la forme de précurseurs inactifs appelés
pepsinogènes ; ces pepsinogènes sont activés par l'acide chlorhydrique
gastrique.
Le pepsinogène II se trouve dans tout l'estomac - y compris la région
pylorique dépourvue de sécrétion acide.
Les sujets présentant des niveaux élevés de pepsinogène I circulant
[affection congénitale) ont 5 fois plus d'ulcères peptiques que les sujets
normaux.
cnapitre 7. système digestif
•Hâf^:-1 -
H
A
La majorité de l'absorption de l'eau se produit
dans le jéjunum
L'intestin grêle et le côlon absorbent q à 12 litres environ de liquide par
21 heures ; la majeure partie de ce liquide provient des sécrétions intestinales.
L'absorption liquidienne se produit principalement dans le jéjunum; le
duodénum est le site d'équilibration osmotique du chyme.
L'absorption de l'eau est un phénomène passif ; ce phénomène est le résultat
direct de l'absorption du sodium.
À l'opposé de l'intestin grêle, le côlon a une capacité limitée à absorber de
l'eau (environ 3 à 6 litres par jour).
A
Les cellules principales sont responsables
de la sécrétion gastrique acide
Les cellules pariétales et non les cellules principales sont responsables de la
sécrétion gastrique acide. Les cellules principales sont responsables de la
sécrétion des pepsinogènes.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Quand la sécrétion gastrique est élevée après un repas, une quantité
importante d'ions hydrogène est sécrétée, si bien que le pH du sang systémique
est élevé et que l'urine devient alcaline. On donne le nom de vague alcaline
post-prandiate à cette élévation du pH de l'urine excrétée après un repas.
La sécrétion gastrique acide est stimulée par l'histamine par l'intermédiaire
des récepteurs H2 ; elle est aussi stimulée par l'acétylcholine par l'intermédiaire
cJes récepteurs muscariniques M,. La gastrine stimule aussi la sécrétion
gastrique acide par l'intermédiaire des récepteurs à gastrine situés dans les
membranes des cellules pariétales.
vpef9'vcémie
• -'
'
:
' • • '
L'hyperglycémie n'intervient pas dans le contrôle de la sécrétion gastrique.
revanche, l'hypoglycémie intervient par l'intermédiaire du cerveau et des
nerfs vagues efférents pour stimuler la sécrétion gastrique d'acide et de
M
pepsine.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les influences encéphaliques interviennent par l'intermédiaire des réflexes
conditionnés ; ainsi, la vue ou l'odeur des aliments augmentent la sécrétion
gastrique.
- , Les influences gastriques consistent en une augmentation de la sécrétion
gastrique liée à la présence d'aliments dans l'estomac.
Les influences intestinales consistent en une inhibition de la sécrétion
gastrique liée à la présence de produits de la digestion gastrique dans l'intestin
..••grêle.
L'alcool et la caféine agissent directement sur la muqueuse gastrique et
stimulent la sécrétion gastrique.
V
QCMlV 21
285
Perturbation de la digestion protéique et de l'équilibre
-j,.,
nutritionnel
La digestion protéique est normale chez les sujets gastrectomisés et
l'équilibre nutritionnel peut être maintenu sans difficultés.
Toutes les autres réponses ont exactes.
Chez les sujets gastrectomisés, on note souvent l'apparition de symptômes
d'hypoglycémie 2 heures environ après les repas.
La pénétration rapide d'aliments hypertoniques dans l'intestin crée un appel
important d'eau vers l'intestin qui peut être à l'origine d'une hypovolémie avec
hypotension.
Les cellules pariétales de la muqueuse gastrique sécrètent aussi le facteur
intrinsèque, substance nécessaire à l'absorption de la cyanocobalamine ou
vitamine B12 dans l'intestin grêle. La cyanocobalamine est une vitamine complexe
contenant du cobalt qui est nécessaire à rérythropoïèse normale. L'absence
d'absorption de cette vitamine détermine l'apparition d'une anémie caractérisée
par l'apparition dans le sang de mégaloblastes. Les mégaloblastes sont des
cellules primitives volumineuses ; ce sont-des précurseurs des globules rouges.
• Cette anémie appelée pernicieuse est due à un déficit de facteur intrinsèque.
Chez les sujets ayant subi une gastrectomie totale, l'injection parentérale de
cyanocobalamine permet de compenser le déficit de ce facteur.
Le malaise postprandial qui s'observe souvent chez les sujets gastrectomisés consiste en l'apparition de vertiges, faiblesse, transpiration ; cet
ensemble de symptômes dû en partie à l'hypoglycémie entre dans le cadre du
dumping syndrome qui a été décrit chez les sujets gastrectomisés.
D
La gastrine stimule la sécrétion gastrique
Les principales actions physiologiques de la gastrine sont la stimulation de la
sécrétion gastrique d'acide chlorhydrique et de pepsine et la stimulation de la
- croissance de la muqueuse gastrique.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
286
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
La gastrine est le type même des hormones polypeptidiques qui présentent
à la fois une macro et une microhétérogénéité. La macrohétérogénéité indique
que la longueur des chaînes peptidiques de gastrine est très variable ; la
microhétérogénéité indique l'existence de nombreuses variations de structure
moléculaire. Les principales formes de gastrine sont celles qui contiennent 34,17
et 14 résidus d'acides aminés. Ce sont les gastrines G 34, Gn et Gi4. La forme la
plus active sur la sécrétion gastrique est la G n.
La gastrine détermine la contraction des muscles qui ferment le sphincter
gastro-œsophagien mais on ignore la signification physiologique de cet effet.
La gastrine a un effet stimulant puissant sur la musculature gastrique.
La gastrine est sécrétée par les cellules G des parois latérales des glandes
de la portion antrale de la muqueuse gastrique.
QCM n° 21
E
E
La stimulation des nerfs paraympathiques efférents par la voie du nerf
glossopharyngien stimule la sécrétion salivaire dont le volume augmente ; la
salive produite est surtout aqueuse et contient relativement peu de substances
dissoutes.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La stimulation des nerfs parasympathiques s'accompagne d'une vasodilatation des vaisseaux de la glande ; cette vasodilatation paraît due à l'action d'un
cotransmetteur, le VIP ; elle s'accompagne aussi d'une augmentation de la
consommation d'oxygène et d'une augmentation de la concentration des ions
HC<V dans la salive.
La stimulation des nerfs parasympathiques ne s'accompagne pas de nausées.
D
D
Augmentation du volume de la sécrétion salivaire
Le suc pancréatique contient de l'entéropeptidase
L'entéropeptidase n'est pas une enzyme du suc pancréatique. Cette enzyme
est sécrétée par la bordure en brosse intestinale. Les enzymes du suc pancréatique sont sécrétées sous la forme de proenzymes inactives comme le trypsynogène. L'entéropeptidase convertit le trypsinogène inactif en trypsine active.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le volume quotidien de la sécrétion pancréatique est de l'ordre de 1 500 ml
en 24 heures.
Le suc pancréatique est alcalin ; son pH est approximativement égal à 8. Il
est très riche en bicarbonates ; environ 113 mEq/L, alors que le plasma sanguin
en contient 24 mEq/L.
Le suc pancréatique contient du trypsinogène qui est la proenzyme inactive
de la trypsine.
Le suc pancréatique sécrète de l'ct-amylase. A l'état normal, on trouve peu
d'a-amylase dans le plasma sanguin. L'élévation du niveau plasmatique
d'amytase est un signe de pancréatite.
QCM n° 30
287
Chapitre 7. système digestif
La sécrétine agit en activant la phospholipase C
Cette réponse est inexacte. En fait, La sécrétine agit sur les cellules des
canaux pancréatiques en augmentant l'AMP cyclique intra-cellulaire.
Toutes les autres réponses proposées sont exactes.
La cholécystokinine-pancréozymine encore appelée CCK agit sur les cellules
des acini pancréatiques pour libérer des granules de zymogène et produire du
suc pancréatique riche en enzymes.
L'acétylcholine, comme la CCK, agit sur les cellules des acini pour les faire
décharger des granules de zymogène ; cet effet est bloqué par l'atropine et
par la dénervation du pancréas.
La sécrétine agit sur les conduits pancréatiques pour produire une sécrétion
abondante de suc pancréatique, très alcalin, riche en bicarbonates et pauvre en
enzymes.
Na+, CI-. HC03-
Quand la sécrétion salivaire est abondante, la concentration des ions K*
diminue dans la salive ; en effet cet ion est sécrété par les cellules des canaux
excréteurs et quand la sécrétion est trop rapide la sécrétion d'ions K* n'a pas le
temps de se produire complètement. L'aldostérone augmente la concentration
de K* et diminue la concentration de Da+ dans la salive.
Les concentrations de na*, Cl~ et HC03~ augmentent dans la salive quand la
sécrétion salivaire est abondante car ces 3 ions sont réabsorbés dans les
canaux excréteurs et la rapidité du débit salivaire laisse moins de temps
disponible pour la réabsorption.
Le facteur intrinsèque est une glycoprotéine sécrétée par les cellules
pariétales gastriques en même temps que l'acide chlorhydrique. Le facteur
intrinsèque s'unit à la vitamine B,2 et est indispensable pour l'absorption de
cette vitamine dans l'ileum. L'absence de facteur intrinsèque aboutit à l'anémie
pernicieuse, complication fréquente de l'achlorhydrie.
Les autres substances citées sont parfaitement bien absorbées en l'absence
de toute sécrétion gastrique.
C
K
Dans l'estomac, les ions H+ sont sécrétés en échange des ions K+.
La sécrétion d'acide chlorhydrique, HCl, est une sécrétion gastrique qui joue
un rôle majeur en physiologie digestive.
HCl est sécrété activement par les cellules oxyntiques, ou cellules pariétales,
situées uniquement dans le fundus et dans le corps de l'estomac.
Quand les cellules oxyntiques sont stimulées pour sécréter de l'acide, de
nombreuses vésicules tubulaires se déplacent vers la membrane muqueuse de
la cellule et fusionnent avec elle en formant de nombreuses microvillosités. Ces
microviiiosités aboutissent à des canalicules qui se projettent à partir de la
lumière dans l'intérieur de la cellule. Le transport d'ions H+ du cytoplasme à la
lumière des canalicules est réalisé par une enzyme, H* - K + ATPase des cellules
288
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
. système digestif
+
pariétales qui sécrète activement des ions H dans la lumière gastrique en
échange des .ions, K* La principale source des ions H* sécrétés est l'ionisation de
l'eau.
Pour chaque ion H+ sécrété, un ion OH" reste dans la cellule.
Dans les cellules pariétales, C02 provenant du métabolisme cellulaire et du
sang artériel réagit avec l'eau pour former H2C03 qui se combine avec rion OH~
laissé par la sécrétion de l'ion H* pour former HC03- et H Z 0.
La formation de H 2 C0 3 est catalysée par l'anhydrase carbonique. L'inhibition
de l'anhydrase carbonique par l'acétazolamide diminue la sécrétion acide.
La sécrétion acide d'HCl peut produire un pH intragastrique inférieur à i.
La fonction acide de l'estomac permet de détruire les cellules desquamées,
de dénaturer les protéines rendues ainsi plus faciles à digérer, de tuer les
bactéries ingérées et de fournir un environnement acide nécessaire à l'activité
de la pepsine.
Les autres réponses sont inexactes.
QCMir 35!
A
Lésions H+sont transportés activement à travers
la membrane qui borde la lumière gastrique
Les ions H+ sont transportés activement vers la lumière gastrique.
Les autres réponses sont inexactes ; en effet, le processus est le suivant :
La principale source des ions H* sécrétés est apportée par l'ionisation de
l'eau.
Pour chaque ion H+ sécrété, un ion OH" reste dans la cellule.
Dans les cellules pariétales ou oxyntiques, du C02 provenant du métabolisme
cellulaire et du sang artériel réagit avec l'eau pour former des ions H2C03 qui se
combinent avec l'ion OH~ laissé par la sécrétion de l'ion H+. Il en résulte la
formation d'ions HC0 3 - et de H20.
36
|
C
C
Présence d'ions H* dans l'estomac
la présence d'acide dans l'estomac stimule la sécrétion de pepsinogène par
un réflexe cholinergique court, par opposition aux réflexes Cholinergiques longs
ou vagaux comme ceux que l'on observe au cours de la phase céphalique de la
) sécrétion gastrique.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La sécrétine déclenche la sécrétion pancréatique alcaline.
La cholécystokinine déclenche la sécrétion pancréatique enzymatique.
Le VIP inhibe la sécrétion gastrique acide.
Le facteur intrinsèque intervient dans l'absorption intestinale de la vitamine
B,2-
B
Présence de phénylalanine dans l'estomac
La sécrétion de gastrine est affectée par le contenu de l'estomac ; ainsi, la
sécrétion de gastrine est augmentée par la présence dans l'estomac de
produits de la digestion des protéines, en particulier les acides aminés qui
agissent directement sur les cellules G. La phénylalanine et le tryptophane sont
particulièrement efficaces de ce point de vue.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La présence d'acide dans l'antre gastrique inhibe la sécrétion de gastrine.
Cet effet de l'acide est à la base de l'effet rétroactif négatif contrôlant la
sécrétion de gastrine. L'augmentation de la sécrétion de gastrine augmente la
sécrétion acide mais l'acide intervient ensuite pour ramener à la normale la
sécrétion de gastrine.
La sécrétine, le VIP ou vasointestinal peptide et le gastric inhibitory peptide
ou GIP inhibent la sécrétion de gastrine.
Inhibition de la sécrétion de gastrine par les cellules G
La somatostatine, hormone inhibitrice de l'hormone de croissance, a été
isolée à l'origine de l'hypothalamus ; cette hormone est sécrétée dans la
circulation par les cellules D qui se trouvent dans les îlots pancréatiques et dans
la muqueuse gastro-intestinale. Cette hormone existe sous deux formes, la
somatostatine m et la somatostatine 28, ainsi désignées en fonction du nombre
d'acides aminés qui composent sa molécule.
La somatostatine inhibe la sécrétion de gastrine par les cellules G ; elle
inhibe aussi d'autres hormones gastro-intestinales ; elle est sécrétée en plus
grande quantité dans la lumière de l'estomac que dans le courant sanguin. La
sécrétion de somatostatine est stimulée par la présence d'acide dans la cavité
gastrique ; elle agit surtout de façon « paracrine » par l'intermédiaire du suc
gastrique pour inhiber la sécrétion de gastrine produite par l'acide. Elle inhibe
aussi la sécrétion pancréatique exocrine, la sécrétion gastrique acide, la
contraction de la vésicule biliaire et l'absorption intestinale des glucides, des
acides aminés et des triglycérides.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
D
La bactérie Helicobacter pylori]oue un rôle protecteur
de la muqueuse gastrique
En fait, la bactérie Helicobacter pylori adhère à l'épithélium gastrique et
détruit la barrière de mucus en laissant non protégées de grandes surfaces de
muqueuse. Cette bactérie est acido-résïstante et l'on estime actuellement qu'elle
est à l'origine de nombreux ulcères digestifs.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La présence d'acide est un facteur déterminant important des ulcères
digestifs et la sécrétion acide est souvent élevée au cours de cette maladie.
La muqueuse gastrique est recouverte d'un gel de mucus. Le mucus est
sécrété par les cellules à mucus du collet des glandes gastriques et de l'épithélium de surface de la muqueuse. Le mucus est une glycoprotéine formée de
quatre sous-unités unies par des ponts disulfures. La muqueuse gastrique
sécrète aussi des bicarbonates qui forment avec le mucus une couche immobile
ayant un pH égal à 7. Cette couche constitue la barrière muqueuse bicarbonatée
qui protège les cellules de muqueuse contre l'acide gastrique.
Les substances qui tendent à détruire la barrière muqueuse et à attaquer
l'estomac sont l'alcool, le vinaigre, les sels biliaires, l'aspirine et les autres
drogues anti-inflammatoires non stéroïdiennes. Les prostaglandines stimulent la
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
sécrétion de mucus ; l'aspirine et les substances voisines inhibent la synthèse
des prostaglandines.
Le syndrome de Zollinger-EUison se rencontre chez les sujets atteints de
gastrinomes, tumeurs le plus souvent pancréatiques, qui sécrètent de la
gastrine. La gastrine cause une hypersécrétion prolongée d'acide et l'on note
l'apparition d'ulcères duodénaux et prépyloriques graves.
QCM n° 40
B
Augmentation
Le maintien d'un pH gastrique à 7 entraîne une augmentation du niveau de
gastrine.
La sécrétion de gastrine par les cellules G de l'antre gastrique est
déclenchée par la distension de l'antre gastrique et par la présence dans
l'antre de substances comme les acides aminés et le calcium. En revanche, la
sécrétion de gastrine est inhibée par la présence d'acide chlorhydrique dans
l'antre. Cette inhibition de la sécrétion de gastrine par effet rétroactif protège
la muqueuse contre un excès de sécrétion d'acide.
L'administration de substances à effet anti-acide maintenant le pH gastrique
à 7 abolit cet effet rétroactif négatif et aboutit ainsi à une augmentation de la
sécrétion de gastrine.
j
OCM n" 41
B
La section des nerfs vagues augmente la sécrétion
enzymatique pancréatique post-prandiale
Cette réponse est inexacte. En effet, la vagotomie réduit considérablement
la sécrétion enzymatique pancréatique post-prandiale alors que la stimulation
vagale constitue un puissant stimulant de la sécrétion enzymatique pancréatique post-prandiale.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La cholécystinine agit par l'intermédiaire de la formation de GMP cyclique,
alors que la sécrétine agit par l'intermédiaire de la formation d'AMP cyclique.
La cholécystokinine déclenche la sécrétion enzymatique pancréatique, alors
que la sécrétine déclenche la sécrétion bicarbonatée pancréatique.
QCM n°
D
Entéropeptidase
Quand le suc pancréatique pénètre dans le duodénum, le trypsinogène
sécrété à l'état de proenzyme inactive par les acini pancréatiques est converti
en trypsine, forme active de l'enzyme, par une entéropeptidase de la bordure
en brosse duodénale, l'entérokinase.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
L'alcalinité du pH, la trypsine, la procarboxypeptidase et la gastrine
n'interviennent pas du tout dans la conversion du trypsinogène en trypsine.
D
La sécrétion du suc pancréatique est principalement
sous contrôle nerveux
La sécrétion du suc pancréatique est contrôlée à la fois à la fois par l'activité
des nerfs vagues et par les hormones. Toutefois, le contrôle endocrinien de la
sécrétion pancréatique est beaucoup plus important.
2<\\
Chapitre 7. système digestif
La sécrétine agit sur les conduits pancréatiques pour produire une sécrétion
abondante de suc pancréatique très alcalin riche en bicarbonates et pauvre en
enzymes. La CCK ou cholécystokinine-pancréozymine agit sur les cellules des
acini pancréatiques pour produire un suc pancréatique riche en enzymes.
Toutes les autres réponses proposées sont exactes.
Le pancréas peut sécréter jusqu'à i 500 ml par jour d'un liquide alcalin de pH
égal à 8.
La concentration de bicarbonates est élevée, environ 113 mEq/litre, alors que
la concentration des bicarbonates dans le plasma est égale à 2t mEq/litre.
Le suc pancréatique contient plusieurs lipases dont les plus importantes sont
la colipase, la cholestérolestérase et la phospholipase A 2 . Ces enzymes sont
sécrétées sous la forme de proenzymes inactives et sont activées par la
trypsine dans la lumière duodénale.
D
Renforcement de l'activité de la trypsine
Le pancréas sécrète le pepsinogène qui est une proenzyme. Cette
proenzyme est activée par l'entérokinase ; l'entérokinase est une entéropeptidase sécrétée elle-même par la bordure en brosse de la muqueuse duodénale.
L'activation de la trypsine dans le pancréas est bloquée par la sécrétion
pancréatique d'un inhibiteur de la trypsine qui empêche l'autodigestion de la
glande.
Le suc pancréatique, très riche en bicarbonates, est alcalin ; son arrivée
dans le duodénum contribue avec celle de la bile et des sucs intestinaux à
élever le pH du contenu duodénal à près de 7.
La trypsine a un effet protéolytique puissant.
La trypsine active la phospholipase A qui retire un acide gras de la lécithine,
formant ainsi la lysolécithine. La lysolécithine a un effet destructeur sur les
membranes cellulaires et l'on a invoqué son rôle éventuel dans la pancréatite
aiguë hémorragique.
Le suc pancréatique sécrète une enzyme glucidolytique, l'a-amylase
identique à celle de la salive. Il existe normalement une faible quantité d'aamylase pancréatique dans le sang. Ce niveau augmente beaucoup au cours de
la pancréatite aiguë hémorragique. La mesure du niveau plasmatique de cette
enzyme peut apporter un argument diagnostic en faveur de la pancréatite
aiguë hémorragique.
QCM n° ^5
E
Histamine
L'histamine intervient dans le contrôle de la sécrétion acide gastrique par
l'intermédiaire des récepteurs H2.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La sécrétion pancréatique est placée sous un double contrôle nerveux et
humoral.
Le contrôle nerveux se fait par l'intermédiaire des nerfs vagues et de
l'acétylcholine pour la sécrétion enzymatique.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
n' «je
C
500ml
Le volume quotidien de la sécrétion biliaire est de l'ordre de 500 ml.
•
JÛCM Wï 17
E
CCK
L'hormone cholécystokinine-pancréozymine ou CCK est sécrétée par les
ceduHes de la muqueuse duodénale en réponse à l'arrivée d'aliments dans le
duodénum. Cette hormone a pour effet la contraction de la vésicule biliaire. La
CCK complète l'action de la sécrétine pour produire la fraction alcaline bicarbonatée du suc pancréatique. CCK intervient aussi pour favoriser la contraction du
sphincter pytorique.
Toutes tes autres réponses sont inexactes.
L'insuline est une hormone pancréatique hgpoglycémiante.
Le glucagon est une hormone pancréatique hyperglycémîante.
La sécrétine stimule ta sécrétion aqueuse bicarbonatée du pancréas.
L'entérogastrone inhibe la sécrétion gastrique acide et la motitité gastrique.
15 1, des sels biliaires sont réabsorbés dans l'intestin grêle, en particulier au
niveau de la partie terminale de l'ileum, par un mécanisme de transport actif
Toutes les autres réponses sont inexactes.
B
Acide chlorhydrique
L'acide chlorhydrique est un produit de la sécrétion gastrique ; il est sécrété
par les cellules pariétales encore appelées oxyntiques des glandes de la
muqueuse gastrique. Cet acide détruit les bactéries, facilite la digestion des
protéines, ajuste le pH au niveau nécessaire pour que la pepsine commence la
digestion des protéines et stimule [a sécrétion biliaire et pancréatique. Cet acide
n'est pas du tout sécrété avec la bile.
Les autres réponses sont exactes.
On trouve 4 acides biliaires dans ta bile chez l'homme :
50 % d'acide cholique ;
30 % d'acide chénodésoxycholique ;
15 % d'acide désoxycholique ;
5 % d'acide lithocholique.
Tous ces acides biliaires contiennent en commun le noyau cyclopentanoperhydrophenanthrène que l'on retrouve dans la vitamine D, le cholestérol,
diverses hormones stéroïdes et les glycosides de la digitaline.
QCM h° 50
E
L'infection détermine la formation des calculs biliaires
Les calculs biliaires ont une origine métabolique et l'infection n'intervient pas
dans le déterminisme de Leur apparitionToutes les autres réponses suggérées sont exactes.
La lécithine qui est un phospholipide augmente la solubilité du cholestérol.
Chapitre 7. système digestif
243
La bile très concentrée qui est à l'origine des calculs biliaires se forme
surtout dans l'intervalle des repas et en particulier au cours.de.la nuit.
Les sels biliaires absorbés par la bouche diminuent le rapport cholestérol :
sels biliaires. Ils aident ainsi à empêcher la formation de calculs ou même à
dissoudre des calculs déjà formés.
La bile hépatique et saturée en carbonate de calcium. Si les ions HC03- ne
sont pas réabsorbés, le carbonate de calcium peut précipiter.
C
Le tube digestif absorbe 10 litres d'eau chaque jour
Le tube digestif absorbe environ 10 litres d'eau chaque jour. L'absorption
liquidienne se fait essentiellement dans l'intestin grêle et dans le gros intestin.
Six à sept litres sont absorbés dans le jéjunum, 2,5 litres dans l'ileum, 0,5 à
i litre dans le côlon.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les villosités se trouvent seulement dans l'intestin grêle.
Les glandes de Brunner se trouvent seulement dans le duodénum.
Le plexus myentérique se trouve entre les couches longitudinale et circulaire
du muscle lisse.
La nuscularis mucosae se trouve immédiatement sous la sous-muqueuse.
E
La disparition de la fonction exocrine du pancréas
ne perturbe pas l'absorption intestinale des protéines
En l'absence de sécrétion pancréatique externe, on note l'apparition de
troubles importants de l'absorption des protéines ; ces troubles se traduisent
par l'apparition d'une diarrhée avec phénomènes de putréfaction intestinale ;
en effet, les protéines non digérée sont détruites par les bactéries intestinales.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Chez le nouveau-né, les protéines peuvent être absorbées intactes par les
cellules de la muqueuse intestinale ; c'est le cas pour les immunoglobulines qui
sont absorbées par l'intestin des nouveaux nés dès les premières heures de la
vie. Les anticorps protéiques contenus dans le colostrum maternel et contribuant à l'immunité passive contre les infections pénètrent dans la circulation à
partir de l'intestin. Chez l'adulte, la pénétration dans la circulation de protéines
absorbées dans l'intestin peut être à l'origine de l'apparition de certains
symptômes allergiques apparaissant après absorption de certains aliments.
Toute perturbation de l'absorption intestinale des protéines se traduit par
une augmentation de l'excrétion d'azote dans les matières fécales.
Les dipeptides et tes tripeptides peuvent être absorbés facilement par les
cellules de l'épithélium intestinal ; les peptides sont détruits en acides aminés
par des peptidases dans les cellules de la muqueuse intestinale ; les acides
aminés ainsi libérés pénètrent dans le sang de la veine porte.
Bien que le sang portai contienne surtout des acides aminés, certains
peptides peuvent résister à l'hydrolyse et pénétrer intacts dans le sang
portai ; c'est le cas pour les peptides provenant de la gélatine qui contient de la
proline et de l'nydroxyproline et pour ceux provenant de certaines viandes qui
contiennent de la carnosine et de l'ansérine.
214
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
L'acidification du contenu intestinal favorise l'absorption
des lipides
L'acidification do contenu intestinal ne favorise pas l'absorption des lipides.
En fait, c'est l'alcalinisation du contenu intestinal qui favorise l'absorption
lipidique.
L'absorption des lipides se produit surtout dans le duodénum et dans la
partie proximale du jéjunum. Le phénomène initial de cette absorption consiste
en la formation de micelles par les sels biliaires et les phospholipides ; ces
micelles contiennent des acides gras, des monoglycérides et du cholestérol. La
formation des micetles solubilise les lipides et permet leur transport vers les
cellules de la muqueuse intestinale. La formation des micelles est renforcée par
l'alcalinisation du contenu intestinal par les sécrétions pancréatique et biliaire,
processus qui favorise ta dissociation des acides gras et améliore leur solubilité
dans l'eau.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les monoglgcérides, le cholestérol et les acides gras des micelles pénètrent
dans les cellules de la muqueuse par diffusion passive.
Les acides gras à chaîne courte (moins de 10 à 12 atomes de carbone) passent
directement dans le sang portai où ils sont transportés à l'état d'acides gras
libres non estérifiés.
La lipase pancréatique hgdrolgse les triglycérides en libérant des acides
gras libres et des 2-monogtycérides.
Les acides gras à chaîne longue (plus de i à à 12 atomes de carbone) sont
réestérifiés en triglycérides dans les cellules de la muqueuse intestinale.
QCM n° 53
D
La plupart des vitamines sont absorbées dans
partie supérieure de
Chapitre 7. système digestif
Au cours du syndrome de malabsorption dû à un déficit d'absorption, on
note l'apparition d'une hypoprotéinémie déterminant l'apparition d'œdèmes de
carence.
QCM n° 56
On peut réséquer 65 % de l'intestin grêle sans noter
l'apparition de symptômes pathologiques
Cette proposition est inexacte. En fait, la résection de plus de 50 % de
l'intestin grêle perturbe considérablement l'absorption des nutriments et des
vitamines, si bien qu'il est très difficile d'empêcher l'apparition de symptômes
de malnutrition aboutissant à un état de « misère physiologique ».
Toutes les autres réponses sont exactes.
La fonction d'absorption de l'intestin grêle est indispensable à la vie.
La stéatorrhée, c'est-à-dire l'apparition de selles graisseuses, traduit
l'existence d'un trouble de l'absorption intestinale des lipides.
La résection de courtes portions de l'ileum ou du jéjunum n'entraîne pas de
troubles graves en raison du phénomène d'adaptation intestinale. Ce phénomène consiste en une hypertrophie et une hyperplasie compensatrice de la
muqueuse intestinale restante avec retour progressif de la fonction intestinale
à la normale.
B
L'absorption du glucose se fait par diffusion simple
L'absorption du glucose se fait contre un gradient de concentration par un
ce transport est maintenu par l'enzyme na*, K* -ATPase.
Il en est de même pour l'absorption du galactose. Le seul monossaccharide
absorbé par un processus de diffusion facilitée indépendant du sodium est le
fructose qui ne peut pas être transporté contre un gradient de concentration.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les mécanismes de cotransport dépendant du sodium, le gradient de sodium
qui permet monosaccharides sont absorbés surtout dans le duodénum et dans
la partie haute du jéjunum ; ils pénètrent ensuite dans le sang de la veine porte
hépatique.
La vitamine C n'est pas absorbée par diffusion passive ; elle est absorbée
dans le jéjunum par un phénomène de transport actif semblable à celui des
monosaccharides.
Les produits de la digestion lipidique sont incorporés dans des micelles avec
les sels biliaires, la lécithine, le cholestérol et les vitamines liposolubles. La
formation préalable des micelles est indispensable à l'absorption intestinale des
lipides.
Les acides aminés sont absorbés au niveau de la bordure en brosse de
l'épithélium intestinal par des mécanismes de cotransport dépendant du sodium.
Il existe trois transporteurs différents pour les acides aminés neutres, basiques
et acides. Un quatrième transporteur prend en charge la proline et l'hydroxyproline. En moyenne, 200 g environ d'acides aminés et de petits peptides sont
absorbés dans l'intestin grêle d'un adulte sain prenant une alimentation variée.
vitamine s'unit au facteur intrinsèque, protéine qui est sécrétée par l'estomac et
le complexe est absorbé à travers la muqueuse de l'ileum.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
D
215
D
200
L'intestin grêle est une structure cylindrique mesurant environ 285 cm de
longueur depuis le pylore jusqu'à la valvule iléo-caecale chez le sujet vivant.
Après (a mort les myscles se relâchent et la longueur de l'intestin peut
atteindre 700 cm. La surface de la muqueuse qui tapisse l'intestin est augmentée
par la présence des valvules conniventes recouvertes elles-mêmes de
vitlosités. En outre chaque cellule de la muqueuse intestinale qui recouvre les
villosités est hérissée de microvillosités.
Au total, les valvules conniventes, les villosités et les microvillosités
augmentent de 600 fois la surface utile pour l'absorption qui atteint ainsi
environ 200 mètres carrés.
QCM n° 58
D
Anémie ferriprive
L'anémie ferriprive ou anémie par carence en fer ne s'observe pas après
une résection de la partie terminale de l'ileum ; en effet, le fer est absorbé
surtout dans la partie haute de l'intestin grêle. Le fer apporté par l'alimentation
se trouve à l'état de fer ferrique trivalent et doit être absorbé sous la forme de
216
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
•fer ferreux clivaient. Cette transformation est facilitée par la présence de
substances réductrices comme l'acide ascorbique (vitamine C). L'absorption du
fer est un processus actif. Une partie du fer absorbé passe dans te courant
sanguin où il est transporté lié à une protéine, la transferrine. Toutefois, la
majeure partie du fer est liée dans la cellule à une protéine, l'apoferritine pour
former de la ferritine, principale forme de mise en réserve du fer dans
L'organisme. Le fer de la ferritine est en équilibre avec le fer plasmatique lié à
la transferrine.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les sels biliaires qui sont essentiels à l'absorption des lipides sont sécrétés
par le foie dans la bile, absorbés dans la partie distale de l'ileum et ramenés au
foie par la veine porte. L'interruption de cette circulation entéro-hépatique
aboutit à un trouble de l'absorption des lipides. Ce trouble se manifeste par une
stéatorrhée (selles grasses) et un déficit des vitamines liposolubles A, D, E et K.
Le déficit en vitamine A est responsable de ta cécité nocturne et le déficit en
vitamine K est responsable de la tendance hémorragique.
L'anémie mégaloblastique est liée à une carence en vitamine Bi2. Cette
vitamine est absorbée dans la partie terminale de l'ileum.
L'eau est absorbée de façon passive par diffusion en suivant le gradient
osmotique établi joar l'absorption de Da* et Cl~.
La capacité d'absorption du côlon permet l'administration par cette voie de_
diverses substances utilisées en thérapeutique comme les anesthésiques, tes
antalgiques, les sédatifs, les antipyrétiques et les stéroïdes. L'absorption est
très
rapide.
L'absorption d'une quantité d'eau importante au cours d'un lavement
intestinal administré rapidement peut entraîner des troubles liés à une véritable intoxication par l'eau. Chez les enfants porteurs d'un mégacolon, on a décrit
des cas de coma aboutissant à la mort après administration rapide d'un lavement intestinal volumineux.
Chapitre 8. Glandes endocrines
C
C
QCM n" 60r ;|
B
Augmentation de la consommation d'oxygène
CCK
Les initiales CCK désignent l'hormone intestinale cholécystokinine-pancréozymine. Cette hormone est produite dans le duodénum en réponse à l'arrivée
des aliments.
Bien que plusieurs autres hormones intestinales, en particulier la gastrihe,
soient capables de contrôler la contraction de la vésicule biliaire, cette action
est surtout liée à la CCK.
La CCK produit d'autres actions. Elle complète l'action de la sécrétine dans la
production du suc pancréatique alcalin ; elle retarde l'évacuation gastrique et
elle favorise avec la sécrétine la contraction du sphincter pylorique.
Les autres réponses sont inexactes ; les hormones citées n'interviennent pas
dans le contrôle de la contraction vésiculaire.
L'adrénaline est une catécholamine sécrétée par la médullosurrénale.
L'entérogatrone inhibe la motilité gastrique et la sécrétion de suc gastrique.
L'insuline est-une hormone hypoglycémiante sécrétée par les cellules des
îlots pancréatiques.
La sécrétine est une hormone intestinale qui déclenche la sécrétion d'un suc
pancréatique riche en eau et en bicarbonates.
L
247
Chapitre 7. système digestif
La réabsorption des ions sodium est passive
Cette proposition est inexacte. La réabsorption des ions na+ est active dans
le côlon comme c'est le cas dans l'intestin grêle.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La principale fonction du côlon est l'absorption d'eau, de na* et d'autres
substances minérales. Le côlon réabsorbe environ 10 % du liquide qui lui est
apporté par l'ileum ; il transforme ainsi les i ooo à 2 ooo ml de chyme isotonique
qui g arrivent chaque jour en 100 à 200 ml de matières fécales.
Les ions Cl" sont absorbés comme dans l'ileum par échange actif avec les
ions HCOs" qui sont sécrétés dans le côlon.
Les hormones thyroïdiennes augmentent la consommation d'oxygène de
presque tous les tissus métaboliquement actifs, à l'exception du cerveau, des
testicules, de l'utérus, des ganglions lymphatiques, de la rate et de l'hypophyse
antérieure. On donne le nom d'action calorigène à cet effet stimulant de la
consommation d'oxygène des hormones thyroïdiennes.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
Les hormones thyroïdiennes abaissent les niveaux du cholestérol circulant ;
cet effet est indépendant de la stimulation de la consommation d'oxygène car te
niveau du cholestérol s'abaisse avant que le niveau métabolique s'élève. La
diminution de la concentration plasmatique du cholestérol est due à une
augmentation de formation des récepteurs de LDL.
Les besoins en vitamines sont augmentés et l'on peut voir apparaître des
carences vitaminiques.
Les hormones thyroïdiennes augmentent la lipolyse et les réserves lipidiques
diminuent.
Les hormones thyroïdiennes stimulent la synthèse des protéines musculaires.
D
T4
La thyroxine ou TM est la principale hormone thyroïdienne qui pénètre dans
la circulation ; elle constitue approximativement is % de l'hormone thyroïdienne
plasmatique active. La triiodothyronine ou Ts, bien que plus puissante que T4,
est sécrétée en moins grande quantité et a une présence plus transitoire. La
triodothyronine inverse ou RT3 est inactive et sécrétée en très faible quantité.
Chez l'homme, la glande thyroïde sécrète chaque jour environ so ng de Tf,
MO ng de T3 et 20 ^g de RT3.
TSH (thyroid-stimulating hormone) ou hormone thyréostimulante est une
hormone anté-hypopysaire qui stimule la sécrétion d'hormone thyroïdienne et la
croissance de la glande thyroïde.
Chapitre 8. Glandes endocrines
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
atteindre un effet maximum au bout d'une dizaine de jours. Cet effet peut
persister pendant deux mois environ.
La thyroglobuline est la principale forme de mise en réserve de l'hormone
tngroïdienne dans la glande thyroïde ; cette forme est libérée dans le sang en
quantité très minime. —
!
SANG
FOLLICULE
J
•*•!"
nnnrenirA 25 foii
La thyroxine ou TM est le principal produit sécrété par la glande thyroïde. La
conversion de TM en triiodoyhyronine ou T3 précède la plupart des actions
physiologiques des hormones thyroïdiennes. La conversion de T4 en T3 semble
nécessaire à l'action hormonale. En outre T4 est en général plus active que T3.
En outre T3 s'unit aux récepteurs nucléaires beaucoup plus fortement que T3.
D'une manière générale, on peut considérer que Tt est une pro-hormone en ce
sens qu'elle le précurseur majeur de T3. '
L'enzyme 5'-déiodinase catalyse la formation de T3 à partir de Ti.
Diverses substances chimiques inhibent la 5'-deiodinase. Il en est de même
pour de nombreuses affections non thyroïdiennes comme les brûlures étendues,
les traumatismes, les états d'inanition, les cancers, les cirrhoses du foie, l'insuffisance rénale, le diabète, l'infarctus du myocarde et les états fébriles
prolongés.
La conversion de T4 en T3 se produit en dehors de la glande thyroïde, dans
le foie, les reins et de nombreux autres tissus extra thyroïdiens.
1
Péroxydase -*-
=J •}
Thyroglobuline — —»Thyrog lob u line J
Proléases —
Thyroglobuline Thyroxine
(Iriiodothyroxlne)
Thyroxine-
Figure 8-1. Mécanisme de formation de l'hormone thyroïdienne par les cellules
de la glande thyroïde.
QCM n° 3
E
Libre
Seule la forme libre, c'est-à-dire non liée, de la thyroxine ou T4 est active
physiologiquement. normalement, la quantité de T4 plasmatique liée est égale à
11,18 %. Le niveau plasmatique de TM libre est égal à 2 ng/dl. On retrouve très
peu de T4 dans l'urine. La demi-vie biologique de T4 est très longue (environ
7 jours) et son volume de distribution est inférieur à celui de l'espace extracellulaire. Ces propriétés indiquent qu'il s'agit là d'une substance fortement liée
aux protéines.
La thyroxine circulante peut être liée à l'albumine, à la préalbumine ou TBPA
(thyroxine-bind/ng prealbumiri) ou à une globuline, la TBG (thyroxine-b/nding
giobulin). La majeure partie de la thyroxine est liée à TBG.
La thyroxine n'est pas transportée sous la forme de glucuronide.
QCM n° q
E
Elle précède la plupart des actions des hormones
thyroïdiennes
C
Diarrhée
Cette proposition est inexacte. Il existe en général une constipation très
marquée chez ces patients.
Toutes les autres propositions sont exactes et font partie du tableau clinique
du myxœdème de l'adulte ; cette affection est liée à une insuffisance de
production de T3 et T".
On note ainsi un ralentissement intellectuel, un oedème avec augmentation de
poids, une sensibilité anormale au froid ; la voix a un timbre rauque très évocateur, permettant parfois de faire le diagnostic de la maladie au téléphone.
Les autres signes de la maladie sont la bradycardie, la somnolence, la chute
des cheveux et des sourcils. Le diagnostic est confirmé par rabaissement du
métabolisme basai et les faibles niveaux plasmatiques de T3 et m. L'apport
d'iode ou d'hormone améliore beaucoup l'état des malades hypothyroïdiens.
RTS est très active
La triiodothyronine inverse ou RT3 n'a aucune activité physiologique. Seules
ta triiodothyronine ou T3 et la throxine ou Tf ont une activité physiologique.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les hormones thyroïdiennes sont transportées sous une forme liée à des
protéines plasmatiques. Ces protéines plasmatiques sont l'albumine, une
préalbumine appelée TBPA (thyroxine-binding prealbumin) et une globuline
appelée TBG (thyroxine binding giobulin).
La thyroglobuline, forme de mise en réserve des hormones thyroïdiennes est
située à l'extérieur des cellules dans des follicules bordés par l'épithélium
thyroïdien.
Les hormones thyroïdiennes augmentent le métabolisme de la plupart des
tissus, à l'exception du cerveau, de la rétine, des testicules, de la rate et des
poumons.
Les effets des hormones thyroïdiennes sur l'organisme humain se font sentir
au bout de 2 à 3 jours et augmentent progressivement d'intensité pour
E
Thyroglobuline
L'iode est une substance essentielle à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Les besoins quotidiens en iode sont de l'ordre de iso ^g environ au
minimum.
L'iode ingéré est transformé en iodure et est absorbé dans le corps
thyroïde ; il est transporté activement de la circulation à la substance colloïde
contenue dans les follicules thyroïdiens. Le mécanisme de transport de riodure
est appelé « pompe » à iodure ou « capture » de riodure. Dans la glande
thyroïde, riodure et oxydé en iode et est lié en quelques secondes en position 3
aux molécules de tyrosine attachées à la thyroglobuline. L'enzyme responsable
de l'oxydation et de l'union de l'iodure est la thyroxine peroxidase.
k.
300
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Les hormones thyroïdiennes T3 et Tf sont synthétisées dans la substance
colloïde par iodation et condensation des molécules de tyrosine liées par liaisons
peptidiques dans la molécule de thyroglobuline. La thyroglobuline est une
glgcoprotéine ; elle est formée de deux sous-unités et son poids moléculaire est
égal à 660 ooo. Ainsi, l'iode est mis en réserve dans la thyroïde sous la forme de
thyroglobuline. La concentration sérique normale de thyroglobuline chez
l'homme est égale à 6 ng/ml environ; ce niveau est augmenté au cours de
l'hyperthyroïdie.
Toutes les autres réponses sont inexactes. DIT et MIT sont à l'origine de T4 et
T3 qui sont les hormones thyroïdiennnes. La condensation avec oxydation de
deux molécules de DIT aboutit à Ti. Il est probable que T3 est formé par
condensation de MIT avec DIT.
C
Ralentissement psychique
Le ralentissement psychique ne constitue pas un symptôme d'hyperthyroïdie.
En fait, au cours cie cette affection, on note l'apparition d'une hyperexcitation
nerveuse.
Toutes les autres réponses sont exactes. L'intolérance à la chaleur, l'élévation du métabolisme basai, le tremblement fin des extrémités et l'amaigrissement constituent des symptômes aussi classiques que caractéristiques de la
maladie. La forme la plus courante de l'hyperthyroïdie est la maladie de GravesBasedow qui est caractérisée en outre par une exophtalmie. L'exophtalmie est
due au gonflement des tissus périorbitaires ; ce symptôme ne paraît pas lié
directement à l'excès d'hormones thyroïdiennes.
,/ .D
Calcitonine
La calcitonine est une hormone hypocalcémiante sécrétée par les cellules
claires, ou cellules parafolliculaires de la glande thyroïde ; on trouve aussi de la
calcitonine dans divers tissus extrathyroïdiens. Quelle qu'en soit l'origine, la
calcitonine est une hormone hypocatcémiarite ; cette hormone intervient dans le
contrôle du métabolisme du calcium. Elle n'intervient en aucune manière dans la
capture thyroïdienne de l'iode radioactif.
Toutes les autres réponses sont exactes. L'apport alimentaire d'iode,
l'hormone TSH (thyroïd-stimulatmg hormone] sécrétée par le lobe antérieur de
l'hypophyse, l'hormone thyroïdienne-T3 ou triiodothyronine, Influencent la
capture thyroïdienne de l'iode radioactif.
Le methimazole, comme le propylthiouracile est un thiocarbamide ; ces
substances voisines de l'urée inhibent l'iodation de la tgrosine.
La mesure de la capture de l'iode permet d'évaluer la fonction thyroïdienne
en utilisant des isotopes radioactifs de l'iode.
L'isotope est administré par voie orale et sa capture thyroïdienne est
mesurée par un compteur de radiations y placé au niveau du cou. On utilise en
général l'isotope 123 de ['iode en raison de la courte,durée de sa demi-vie qui
est égale à une demi journée environ, alors que l'isotope 131 a une demi-vie
égale à a jours.et l'isotope 125 une demi vie égale à 60 jours.
Chapitre 8. Glandes endocrines
\
301
Certains anions comme le chlorate, le nitrate
et le perchlorate sont des inhibiteurs compétitifs
de la capture de l'iode
Certains anions monovalents comme le chlorate, le pertechnetate, le
periodate, le biiodate, le nitrate et le perchlorate entrent en compétition avec
l'iodure pour être transportés activement dans la thyroïde. Le rapport de
riodure thyroïdien T à l'iodure sérique libre S, normalement supérieur à i, se
rapproche de l'unité.
Toutes les autres réponses proposées sont inexactes.
Les besoins quotidiens en iode ont de l'ordre de 150 et non de 50 \n,g par jour.
En général, ces besoins sont largement couverts par une alimentation normale.
L'iode ingéré doit être transformé en iodure avant d'être absorbé dans le
tube digestif.
~^.~
La cellule thyroïdienne est négative (- 50 mV) par rapport à la substance
interstitielle. Ce gradient négatif empêche la pénétration de l'iodure plasmatique à l'intérieur des cellules folliculaires thyroïdiennes.
La capture de l'iode est un mécanisme de transport actif dont l'énergie est
fournie par la pompe à sodium. Ce transport dépend ainsi de la na* - K* ATPase.
E
Les hormones thyroïdiennes sont sécrétées sous la forme
de glucuronides
Les hormones thyroïdiennes T3 et ^^ sont sgnthétisées dans la colloïde par
iodation et condensation des molécules de tgrosine liées par des liaisons peptidiques à la thyroglobuline. Les hormones thgroïdiennes restent liées à la thyroglobuline jusqu'à ce qu'elles soient sécrétées à l'état libre dans les capillaires.
Les glucuronides sont des formes d'élimination et non de sécrétion des
hormones. C'est dans le foie que les hormones Tu et T3 sont conjuguées.pour
former des sulfates et des glucuronides qui pénètrent dans la bile et se
rendent dans l'intestin.
Toutes les autres réponses sont exactes.
TSH produit une hypertrophie des cellules thyroïdiennes et le poids de la
glande augmente sous l'influence d'injections de TSH. si la stimulation par TSH
est prolongée, l'augmentation de volume de la glande thyroïde est importante.
On donne le nom de goitre à l'hypertrophie de la glande thyroïde.
La glande thyroïde est dotée d'une très riche innervation sympathique qui
est distribuée aux vaisseaux et aux cellules folliculaires.
TSH agit sur les récepteurs de membrane des cellules folliculaires ; l'union
de TSH aux récepteurs de membrane produit une activation de l'adénylate
cyçlase ; il en résulte une augmentation de l'AMP cyclique intra-cellulaire ellemême responsable de la plupart des effets de TSH.
La substance colloïde est abondante quand la glande thyroïde est inactive et
peu abondante quand la glande thyroïde est active. Au point de vue histologique, la glande thyroïde est formée de nombreux follicules. Chaque follicule
sphérique est entouré per une couche unique de cellules et contient une
substance appelée colloïde. Quand la glande est inactive, la colloïde est
abondante, les follicules sont volumineux et les cellules qui les bordent sont
aplaties. Quand la glande est active, les follicules sont petits, les cellules ont un
aspect cuboïdal et les bords de la substance colloïde sont érodés par des
lacunes de réabsorption.
302
Chapitre &. Glandes endocrines
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
E
Carotène
C
Stimulation de la synthèse des protéines
Le glucagon a un effet catabolique sur les protéines ; il a en outre un effet
anti-anabolique qui consiste en un effet inhibiteur de la synthèse des protéines.
Toutes les autres propriétés sont exactes.
Le glucagon a une action hyperglycémiante qui résulte principalement de la
stimulation de la glycogénolyse hépatique ; il stimule aussi la néoglucogénèse
hépatique, c'est-à-dire la production de glucose à partir d'acides aminés.
Toutefois cet effet hyperglycémiant ne s'accompagne pas d'une augmentation
de la glycogénolyse dans le muscle.
Le glucagon augmente la lipolyse dans le tissu adipeux ; les acides gras
produits peuvent ensuite être prélevés par le foie et utilisés pour produire des
corps cétoniques.
Le glucagon est sécrété par les cellules a des îlots pancréatiques ; ces
cellules forment environ 20 % de la masse cellulaire totale des îlots
pancréatiques.
Le carotène n'est pas une substance inhibitrice de la fonction thyroïdienne.
Les hormones thyroïdiennes sont nécessaires à la conversion hépatique du
carotène en vitamine A. Au cours de l'hypothyroïdie, l'accumulation de carotène
dans le courant sanguin est responsable de la coloration jaunâtre de la peau
chez les sujets hypothyroïdiens.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le perchlorate et le thiocyanate sont des substances antithyroïdiennes ;
l'activité du perchlorate est environ 10 fois plus marquée que celle du
thiocyaanate.
Les thiocarbamides sont également des substances antithyroïdiennes. Les
substances de ce groupe les plus utilisées en clinique sont le propylthiouracile
et le méthimazole.
Bien que l'iode soit indispensable à la fonction thyroïdienne normale, une
quantité d'iode trop importante peut bloquer transitoirement la synthèse des
hormones thyroïdiennes. On donne le nom d'effet Wolff-Chaifoff à ce phénomène. Cet effet est plus important quand le transport d'iode est augmenté. C'est
la raison pour laquelle la thérapeutique à l'iode est un élément important au
cours de la préparation à la chirurgie des sujets atteints de thyréotoxicose.
—i
A
Inhibition de la sécrétion d'insuline
Bien que le glucagon s'oppose à l'action de l'insuline, il n'affecte pas directement la sécrétion de cette hormone.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le glucagon stimule la glycogénolyse et la néoglucogénèse hépatiques. Ces
effets se produisent par l'intermédiaire de l'AMP cyclique qui est produite par
l'adénylcyclase hépatique après interaction du glucagon avec ses récepteurs de
membrane plasmique.
Il stimule la lipolyse dans le tissu adipeux et augmente la cétogenèse.
La demi-vie du glucagon dans le système circulatoire est égale à 5 à
10 minutes. Le glucagon est dégradé dans de nombreux tissus, particulièrement
dans le foie. Comme le glucagon est sécrété dans la veine porte et atteint le foie
avant d'atteindre les tissus périphériques, son niveau dans le sang périphérique
est relativement bas. Chez les patients atteints de cirrhose hépatique, le niveau
de glucagon sanguin peut être relativement élevé vraisemblablement par suite
de la diminution de la dégradation hépatique de cette hormone.
D
Sa sécrétion est déclenchée par la stimulation vagale
et fî-adrénergique
La stimulation vagale et (3-adrénergique déclenche la sécrétion du polypeptide pancréatique par les îlots pancréatiques de Langerhans.
Le polypeptide pancréatique est sécrété par les cellules F des îlots
pancréatiques et non par les cellules p qui sécrètent l'insuline.
Cette sécrétion est augmentée et non diminuée par l'exercice musculaire
ainsi que par l'hypoglycémie aiguë.
Le rôle physiologique précis du polypeptide pancréatique est encore assez
mal connu mais on sait qu'il réduit la sécrétion enzymatique pancréatique après
perfusion duodénale de glucose.
A
303
Ils sont surtout abondants dans la tête pancréatique
Au cours du diabète, la sécrétion'de glucagon disparaît
totalement
On sait maintenant qu'il existe une hypersécrétion de glucagon dans le
diabète, même après pancréatectomie car le glucagon est sécrété non
seulement par les cellules a des îlots pancréatiques mais aussi par le tube
digestif. Ainsi, l'excès de glucose extra-cellulaire est dû en partie à l'hyperglucagonémie.
Toutes les autres réponses proposées sont exactes.
Du point de vue biochimique, le diabète est caractérisé par une hyperglycémie avec glycosurie évoluant vers l'acido-cétose en l'absence de traitement.
Expérimentalement, la pancréatectomie totale produit un diabète chez
l'animal.
On peut aussi reproduire le diabète chez l'animal par administration
d'alloxane, de streptozocine ou d'autres substances toxiques qui produisent une
iCM h" 17
Les îlots de Langerhans sont des amas de cellules dispersés à travers la
glande pancréatique ; ces îlots sont surtout nombreux au niveau de la queue du
pancréas. Ils sont plus clairsemés au niveau de la tête et du corps de la glande.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les îlots contiennent plusieurs types cellulaires distincts : les cellules a, (5, D
et F.
Les cellules |3 produisent l'insuline, hormone hypogtycémiante.
Les cellules a produisent le glucagon, hormone hyperglycémiante.
Les cellules D produisent la somatostatine qui bloque la libération d'insuline
et de glucagon.
Les cellules F produisent le polypeptide pancréatique dont le rôle physiologique est mal connu.
Chaque îlot bénéficie d'une vascularisation très riche ; le sang se draine dans
la veine porte.
I
•à
D
306
QCMn°23
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
1D
Sécrétine
La sécrétine n'est pas sécrétée par les cellules des îlots pancratiques mais
par les cellules de la muqueuse duodénale. La sécrétine contrôle la sécrétion
exocrine du pancréas ; elle est principalement responsable de la sécrétion
pancréatique bicarbonatée et liquidienne. La sécrétion enzymatique pancréatique est placée sous le contrôle de la cholécystokinine-pancréozymine. Il
convient de noter que la sécrétine occupe une place fondamentale dans
l'histoire de la physiologie. En effet, Bayliss et Starling ont montré en 1102 que
l'effet excitant de la stimulation duodénale sur la sécrétion pancréatique était
dû à une substance présente dans le sang, la sécrétine. C'est à ce propos que
Starling a introduit le mot hormone en physiologie pour qualifier ces
« médiateurs chimiques ». On peut considérer que l'endocrinologie moderne
découle directement de cette démonstration.
Toutes les autres substances sont sécrétées par les cellules des îlots
pancréatiques.
L'insuline est sécrétée par les cellules p des îlots de Langerhans. Ces cellules
sont les plus abondantes et constituent la portion centrale des îlots. Ces cellules
sont reconnaissables en microscopie électronique par la présence de granules
f5 ; ces granules sont des structures liées à la membrane et contenant plusieurs
cristaux rhomboïdes d'insuline.
La somatostatine est sécrétée par les cellules ô.
Le glucagon est sécrété par les cellules a qui constituent environ 20 % des
cellules des îlots.
Le polypeptide pancréatique est sécrété par les cellules F.
QÇM n° 24
1C
Elle exerce des effets prolongés
La somatostatine a une très courte demi-vie dans le plasma (i à 3 minutes
environ) par suite de sa dégradation rapide ; c'est la raison pour laquelle il est
vraisemblable qu'elle exerce ses effets dans le voisinage immédiat de son site
de libération (effet paracrine au sein des îlots pancréatiques).
Toutes les autres réponses sont exactes.
Du point de vue biochimique, il s'agit d'un tétradécapeptide.
Elle est sécrétée par les cellules ô des îlots pancréatiques.
Elle est aussi sécrétée par l'hypothalamus.
Elle inhibe la sécrétion de nombreuses hormones comme l'hormone de
croissance, la gastrine, l'insuline et le glucagon. Elle paraît ainsi jouer un rôle
important dans la modulation des divers systèmes hormonaux.
0
Stimulation de la glycogénolyse musculaire
Le glucagon n'intervient pas dans la glycogénolyse musculaire. La source
immédiate d'énergie pour le muscle est fournie par l'hydrolyse de l'ATP.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le glucagon humain est un polypeptide linéaire dont le poids moléculaire est
égal à 3 "*85. Il est produit par les cellules a des îlots pancréatiques. Les cellules
a produisent aussi la glicentine, molécule plus volumineuse ayant une activité
physiologique voisine de celle du glucagon.
Chapitre 8. Glandes endocrines
307
Le glucagon augmente la lipolyse dans le tissu adipeux ; les acides gras
produits peuvent ensuite être prélevés par le foie et utilisés pour produire des
corps cétoniques.
Le glucagon s'unit aux récepteurs de la cellule hépatique et active
l'adénylate cyclase en augmentant l'AMP cyclique cytosolique. Ceci stimule la
phosphorylase qui détruit le glycogène en glucose.
Le glucagon augmente la néoglucogenèse à partir des acides aminés disponibles dans le foie et augmente le métabolisme.
Au total, on peut ainsi dire que le glucagon joue un rôle quadruple : il stimule
la glycogénolyse, la néoglucogenèse, la lipolyse et la cétogenèse.
La surrénalectomie bilatérale s'ccompagne en général d'hypoglycémie ; en
effet l'absence de glucocorticoïdes aboutit à une interruption de la synthèse du
glucose par néoglucogenèse.
L'absence de minéralocorticoïdes est à l'origine de perturbations importantes de l'équilibre hydro-électrolytique avec fuite du sodium, hyperkaliémie et acidosé.
On note en outre l'existence d'une fatigatailité extrême associée à une diminution de la résistance aux infections.
L'ensemble de ces symptômes reproduit le tableau clinique de la maladie
d'Addison. Cette maladie est due à une atrophie corticosurrénalienne d'origine
auto-immunitaire ou liée à une destruction des surrénales par des maladies
comme la tuberculose ou le cancer.
Au cours de l'évolution de la maladie, on note l'apparition d'une pigmentation
caractéristique de la peau et de la muqueuse buccale.
Le traitement de la maladie d'Addison consiste en l'administration de corticostéroïdes à doses physiologiques.
QCM n° 27
C
Le niveau plasmatique du cortisol atteint son niveau
le plus bas le matin au réveil
Cette proposition est inexacte. En effet, le niveau plasmatique du cortisol
atteint sa valeur maximale le matin au réveil.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le niveau plasmatique du cortisol s'élève rapidement'au cours du sommeil et
atteint son niveau le plus bas i heure environ après le réveil.
La sécrétion du cortisol est rythmée par celle de l'ACTH. Ce sont les noyaux
supra-optiques de l'hypothalamus qui commandent le rythme diurne de
sécrétion de l'ACTH.
C
Alcalose
L'excès d'aldostérone favorise l'élimination des ions H* aboutissant ainsi à
une alcalose métabolique.
La tétanie apparaît au cours des baisses de la calcémie. L'aldostérone
n'intervient pas dans le métabolisme du calcium.
L'aldostérone favorise l'excrétion des ions K* et aboutit à une hypokaliémie.
308
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Chapitre s. Glandes endocrines
L'excès d'aldostérone s'accompagne d'une élévation et non d'une baisse de
la pression artérielle.
L'absence d'cedèmes est un phénomène caractéristique au cours de
l'hyperaldostéronime ; cette caractéristique est due au phénomène d'échappement ; ce phénomène est dû à une augmentation d'excrétion des ions fia* malgré
l'action continue de l'aldostérone quand l'augmentation du volume liquidien
extra-cellulaire dépasse un certain niveau.
Au total on peut retenir que l'excès de sécrétion d'aldostérone s'accompagne des phénomènes suivants :
i. rétention d'ions na* ;
2. expansion du volume liquidien extra-cellulaire ;
3. hypokaliétnie ;
4. alcalose métabolique ;
5. absence d'œdèmes.
qui peut être fatale en l'absence de traitement par administration de sel ou
d'aldostérone.
La 'sécrétion minèralocorticoïde du cortex surrénal est représentée par
l'aldostérone.
L'aldostérone favorise l'élimination du sodium
dans le tubule rénal
Cette proposition est inexacte. L'aldostérone favorise la réabsorption du
sodium dans le tubule distal et dans le canal collecteur.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La rénine est une enzyme protéolytique qui est sécrétée par les reins à la
suite d'une diminution de la concentration du sodium dans le tubule distal. La
rénine agit sur un peptide inactif du sang appelé-angiotensinogène pour former
l'angiotensine i.
L'angiotensine l est convertie en sa forme active l'angiotensine II par
l'enzyme de conversion. L'enzyme de conversion se trouve dans l'endothélium
capillaire des poumons.
L'angiotensine II stimule la sécrétion d'aldostérone et produit une vasoconstriction.
La rénine est inhibée par l'APIP (atrial natriuric peptide), lui-même sécrété
par les myocytes auriculaires en réponse à une pression de remplissage auriculaire élevée.
C
Augmentation de la pression artérielle et du poids
corporel. Diminution du potassium plasmatique
L'aldostérone agit sur les cellules épithéliales des néphrons, des glandes
sudoripares, des glandes salivaires et du tube digestif pour favoriser la
conservation du sodium et l'élimination du potassium. La rétention du sodium
s'accompagne d'une légère augmentation du volume extra-cellulaire qui
s'accompagne d'une augmentation de la pression artérielle et du poids corporel.
C
E
Le syndrome de Conn, lié à une augmentation d'activité
des cellules de la zona granulosa. entraîne une
surproduction d'aldostérone
La maladie appelée syndrome de Conn résulte d'une augmentation d'activité
des cellules de la zona glomerulosa qui est à l'origine d'une surproduction
d'aldostérone.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les conséquences de l'excès d'aldostérone sont :
1. La rétention du sodium ;
2. La fuite du potassium ;
3. L'alcalose ;
M. L'hypertension. .
L'hypertension résulte de l'augmentation du volume plasmatique qui fait
suite à l'augmentation de la réabsorption du sodium.
Les cellules de la zona reticularis sécrètent l'épinéphrine
Les cellules de la zona reticularis, sécrètent la déhgdroépiandrostérone et
l'androstènedione qui sont des stéro'ides sexuels. L'épinéphrine et la norépinéphrine sont des catécholamines sécrétées par les cellules de la médullosurrénale.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les cellules de la glomerulosa sécrètent l'aidostérone qui est le principal
minèralocorticoïde sécrété par le cortex surrénal.
Les cellules de la zona fasciculata sécrètent le cortisol et d'autres glucocorticoïdes comme la corticostérone et la cortisone.
La zona glomerulosa occupe environ le dixième, alors que la zona fasciculata
occupe environ 75 1, du cortex surrénal.
B
301
L'absence d'aldostérone produit une fuite du potassium
E
Le cortisol est le seul glucorticoïde produit par le cortex
surrénal
Cette réponse est inexacte. Bien que le cortisol soit le glucocorticoïde le plus
important, le cortex surrénal produit aussi de petites quantités de corticostérone et de cortisone.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le cortisol est indispensable à la vie.
La synthèse du cortisol et des autres glucocorticoïdes se produit dans la
zona fasciculata du cortex surrénal.
Cette proposition est inexacte. L'absence d'aldostérone se traduit par une
élévation du niveau plasmatique du potassium ; en effet, l'aldostérone stimule la
réabsorption du sodium dans la partie distale du néphron en échange avec le
potassium.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La sécrétion d'aldostérone est indispensable à la vie.
L'aldostérone conserve le sodium dans l'organisme en stimulant sa réabsorption dans la partie distale du néphron.
L'absence d'aldostérone entraîne une chute du volume liquidien extracellulaire et du volume sanguin. Il en résulte une diminution du débit cardiaque
*K
310
Chapitre 8. Glandes endocrines
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Le taux de sécrétion du cortisol varie normalement entre 30 et 80 nmoles
par jour, alors que le taux de sécrétion de l'aldostérone est normalement
compris entre 0,1 et o^ (imoles par jour.
Le cortisol est un glucocorticoïde ; il en est de même pour la corticostérone
et la cortisone.
m
Le syndrome décrit par Cushing est directement lié à un excès de production
du cortisol.
La redistribution des graisses corporelles au cours de l'évolution de ce
syndrome est caractérisée par une augmentation des dépôts lipidiques dans la
face, la nuque et le tronc, ce qui donne au patient une silhouette très
caractéristique.
Ce syndrome peut résulter d'une tumeur surrénalienne ou d'une augmentation de production d'ACTH résultant elle-même d'une tumeur hypophysaire ou
d'une hypersécrétion de CRH (corticotropin releasing hormone).
On observe des effets semblables chez les malades soumis à une thérapeutique au long cours par les corticostééroïdes ; il s'agit en général de sujets
présentant des troubles inflammatoires chroniques.
Le cortisol entraîne l'apparition d'un état dépressif
avec tristesse
Cette proposition est inexacte. Bien que l'on en connaisse mal le mécanisme,
on sait que le cortisol produit un effet euphorique sur le système nerveux
central.
Toutes les autres réponses proposées sont exactes.
L'action métabolique la plus importante du cortisol consiste à faciliter la
conversion des protéines en glgcogène. Le cortisol stimule la mobilisation des
protéines du tissu musculaire et permet d'augmenter la présentation des acides
aminés au foie pour la néoglucogenèse, c'est-à-dire pour la formation de glucose
à partir de précurseurs non glucidiques.
Le cortisol a un effet stimulant sur l'appétit ; cet effet s'ajoute à son effet
euphorisant.
Le cortisol bloque la réponse immunitaire à l'infection. Le tissu lymphoïde est
détruit progressivement, aboutissant ainsi à une baisse de la production des
anticorps et à une diminution du nombre des lymphocytes circulants.
Le cortisol fœtal stimule la maturation de nombreux organes ; il joue un rôle
particulièrement important dans la production du surfactant pulmonaire.
QCMlT 36
C
QCM n° 38
A
Disparition de la pilosité
Si la calvitie frontale est habituelle en cas de production excessive d'androgènes surrénaliens, on note en revanche l'apparition d'un hirsutisme, c'est-àdire l'apparition d'une pilosité importante sur le tronc.
Chez la femme, on voit apparaître en général une augmentation de volume
du clitoris et une virilisation des caractères sexuels secondaires.
La diminution du volume testiculaire chez l'homme est due à une inhibition
'des gonadotrophines hypophysaires par les androgènes.
L'excès de production de stéroïdes sexuels chez l'enfant peut être à l'origine
d'une puberté précoce dans le sexe masculin et d'un pseudo-hermaphrodisme
dans le sexe féminin.
Les cellules de la zona reticularis sont bien différenciées
dès la naissance
Les cellules de la zona reticularis ne sont pas complètement différenciées
avant l'âge de 8 ans environ.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Chez l'adulte, les cellules de la glomerulosa migrent continuellement à
travers la zona fasciculata vers la zona reticularis en modifiant leur type sécrétoire. On ne connaît pas la signification exacte de ce processus.
Les principaux stéroïdes sexuels produits par les cellules de la zona
reticularis sont des androgènes : la déhydropianadrostérone et l'androstènedione.
Chez la femme, les surrénales sécrètent la moitié environ des hormones
androgènes dont elles ont besoin ; en revanche, les hormones estrogènes
sécrétées par le cortex jouent un rôle insignifiant du point de vue quantitatif
avant la ménopause.
QCM n° 37
311
C
A
Seul glucocorticoïde sécrété en quantité notable
chez l'homme
Cette réponse est exacte. Les autres glucocorticoïdes sont la cortisone et la
corticostérone qui sont produites par la surrénale en très faibles quantités.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le cortisol ne contribue pas à la minéralisation osseuse. Au contraire, il
contribue à sa déminéralisation, comme en témoigne la fréquence des fractures
au cours de la maladie de Cushing qui est liée à une augmentation de la
sécrétion du cortisol.
Le cortisol ne diminue pas mais augmente les réserves de glycogène
hépatique. Rappelons que du point de vue métabolique le cortisol augmente la
néoglucogenèse, la lipolyse et le catabolisme des protéines ; par ailleurs, il
inhibe la synthèse de l'acide nucléique.
Comme toutes les hormones stéroïdes, le cortisol agit en s'unissant à des
récepteurs intra-cellulaires qui réagissent avec la chromatine pour modifier la
transcription de gènes spécifiques contrôlant l'expression génétique.
Le cortisol est diataétogène ; il inhibe la capture du glucose par les tissus
périphériques comme le muscle.
A
La surproduction de cortisol s'accompagne de malaises
hypoglycémiques
Cette réponse est inexacte En effet, la surproduction de cortisol s'accompagne de modifications du métabolisme glucidique avec hyperglycémie et non
hypoglycémie. Le cortisol stimule la néoglucogenèse hépatique, c'est-à-dire la
production de glucose à partir de précurseurs non glucidiques.
Toutes les autres réponses sont exactes.
1
.312
Chapitre s. Glandes endocrines
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
hnndante des chromogranines est une protéine acide appelée chromogranme
A cette protéine se trouve aussi dans diverses cellules qui sécrètent des
niuoeptides L'es niveaux plasmatiques de chromogranine A sont augmentes
hez les malades atteints de divers types de tumeurs sécrétrices d'hormones
E
Le cortisol est sécrété à un niveau constant tout au cours
de la journée
La sécrétion du cortisot subit des poussées tout au cours de la journée. Ces
poussées sont déclenchées par tous les facteurs de stress, l'alimentation,
l'activité et les émotions.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les effets anti-inflammatoires et anti-immunitaires ne se manifestent que si
les doses de cortisol sont élevées.
Le cortisol exerce un effet « permissif » sur les aminés et sur le glucagon.
Le cortisol entraîne une diminution du taux des éosinophiles et des
lymphocytes circulants ; il entraîne une augmentation légère des neutrophïles.
Le cortisol inhibe la croissance des fibroblastes et retarde ainsi la
cicatrisation des tissus. ,
C
peptidiques.
L'adrénaline exerce un effet vasodilatateur au niveau
des muscles squelettiques
Cette proposition est exacte. Eh revanche, l'adrénaline exerce un effet,
vasodilatateur au niveau de la peau et de divers viscères.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
L'adrénaline ne favorise pas l'accumulation de glycogène dans le tissu
hépatique. Au contraire elle favorise la glycogénolyse au niveau du foie et du
muscle.
L'activité du système sympathique stimule la sécrétion de la médullo-surrénale. C'est ce que l'on observe au cours des états de stress quelle qu'en soit le
facteur étiologique : douleur, peur, hémorragie, traumatisme.
La sécrétion basale de noradrénaline n'entraîne aucun effet hémodynmique
ou métabolique. Ces effets s'observent seulement quand la sécrétion d'adrénaline est très abondante comme c'est le cas au cours du stress.
L'hypoglycémie est un puissant stimulus de la sécrétion de catécholamines.
La médullo-surrénale est originaire delà crête neurale
L'origine de la médullo-surrénale est semblable à celles des ganglions
sympathiques ; en fait, la médullo-surrénale représente un ganglion sympathique augmenté de volume et qui sécrète les catécholamines dans la
circulation.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les cellules chromaffines de la médullo-surrénale sécrètent surtout de
l'adrénaline et accessoirement de la noradrénaline. L'adrénaline représente
80 % des catécholamines sécrétées alors que la noradrénaline représente 20 %
environ.
La médullo-surrénale est mal développée à la naissance bien qu'elle
commence à fonctionner chez le fœtus dès la dixième semaine de gestation.
Avant que la médullo-surrénale soit convenablement développée, les corpuscules para-aortiques ou organe de Zuckerkandl fournissent de la noradrénaline.
Le médiateur sécrété par les fibres nerveuses splanchniques qui innervent
la médullo-surrénale est Cacêtylcholine et non l'adrénaline.
La médullo-surrénale ne produit pas de noradrénaline à partir de l'adrénaline ; en revanche, elle produit de l'adrénaline à partir de la noradrénaline. En
effet, la médullo-surrénale possède une n-méthyltransférase qui méthyle la
noradrénaline en adrénaline.
QCM !is
A
.313
Diminution de la concentration plasmatique des acides
gras libres
Les phéochromocytomes sont des tumeurs des cellules chromaffines de la
glande médullo-surrénale qui s'accompagnent d'une hypersécrétion de catécholamines. Comme les catécholamines ont un effet lipolgtique, l'augmentation de la
sécrétion des catécholamines s'accompagne d'une augmentation et non d'une
diminution des acides gras libres qui sont des produits de la lipolyse.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Ces patients présentent une hypertension artérielle permanente ou
paroxystique.
L'excrétion urinaire d'acide vanillylmandélique provenant du catabolisme de
l'adrénaline et de la noradrénaline est augmentée.
Les catécholamines ont un effet diabétogène par inhibition de la sécrétion
d'insuline.
Les catécholamines sont des hormones glycogénolytiques.
Au total, il convient de rappeler que les catécholamines ont un effet
stimulant sur la lipolyse, la néoglucogenèse et la glycolyse.
La sécrétion de la médullo-surrénale est déclenchée par
les fibres sympathiques terminales post-ganglionnaires
Cette réponse est inexacte. La sécrétion de la glande médullo-surrénale est
déclenchée par les fibres sympathiques cholinergiques préganglionnaires.
Toutes les autres réponses sont exactes.
A l'état physiologique, ta glande médullo-surrénale sécrète des catécholamines : 80 7. d'adrénaline et 20 % de noradrénaline. Au cours des états de
stress et de choc le rapport adrénaline/noradrênaline peut devenir égal à i.
L'acétylcholine dépolarise les cellules chromaffines ; les ions Ca*+ pénètrent
dans les cellules et les granules sont éliminés par exocytose.
Les catécholamines sont mises en réserve sous la forme de granules dans
les cellules chromaffines ; ces substances sont liées à l'ATP et associées à des
protéines appelées chromogranines dont la fonction est mal connue. La plus
E
Elles activent les récepteurs a- ef fi- adrénergiques
Cette réponse est exacte. Les effets de l'adrénaline et de la noradrénaline
s'exercent par l'intermédiaire de deux classes de récepteurs, les récepteurs c^
et p-. Chacune de ces classes est divisée en deux sous-classes.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Du point de vue biochimique, ces substances sont formées par hydroxylation
et décarboxylation des acides aminés phénylalanine et tyrosine. L'adrénaline et
la noradrénaline ne sont ni des acides aminés, ni des polypeptides.
' TES1'
314
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Aucune de ces substances n'intervient dans la sécrétion de l'ACTH qui est
une hormone hypophgsaire stimulant la sécrétion des hormones corticosurrénaliennes.
La demi-vie de l'adrénaline et de la noradrénaline est très courte, de l'ordre
de 2 minutes. Ces substances sont en majeure partie métabolisées en acide
vanilglmandélique qui est éliminé par voie urinaire.
QCM 11° 46
E
Diabète
Le diabète ne s'accompagne d'aucune augmentation de la sécrétion de la
glande médullo-surrénale, dans la mesure où il n'est pas compliqué d'hypoglycémie, d'acido-cétosse ou de coma.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La plupart des tumeurs surrénaliennes appelées phéochromocytomes
sécrètent de grandes quantités de noradrénaline dont le niveau plasmatique
peut dépasser s ooo pg/ml, alors que son niveau basai est de l'ordre de
300 pg/ml chez le sujet allongé, au repos physique et psychique.
L'hypersécrétion d'adrénaline est plus modérée que celle d'adrénaline chez ces
patients.
Toutes les situations d'urgence entraînent une augmentation de la sécrétion
médullo-surrénalienne liée à la décharge sympathique diffuse. Cannon a décrit
ce phénomène sous le nom de réaction de fuite ou de combat (flight or f/ght).
QCM n°
A
Les catécholamines plasmatiques sont actives
sous la forme conjuguée
Les formes conjuguées cfe la noradrénaline et de l'adrénaline sont des
formes inactives dont la fonction n'est pas connue.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Quand un sujet passe de la position allongée à la position debout, la concentration de noradrénaline libre augmente de 50 à 100 %.
Chez un sujet en position allongée, au repos physique et psychique, la
concentration plasmatique de noradrénaline libre est de 300 pg/ml.
Dans le plasma, 70 % de la noradrénaline et de l'adrénaline sont conjugués
aux sulfates.
Les catécholamines ont une demi-vie égale à environ 2 minutes dans le
plasma. Elles sont pour la majeure partie métabolisées en acide vanillylmandélique qui représente leur forme d'élimination urinaire. Le dosage urinaire de
cette substance permet l'évaluation quantitative de la sécrétion médullosurrénalienne.
Chapitre 8. Glandes endocrines
L'enzyme monoamine oxydase désignée par les initiales MAO assure
l'oxydation de l'adrénaline et de la noradrénaline au cours de leur métabolisme.
On trouve l'enzyme MAO surtout dans les terminaisons nerveuses.
L'enzyme caéchol-0-méthyltransférase désignée par les initiales COMT
permet la méthylation de l'adrénaline et de la noradrénaline au cours de leur
métabolisme. On trouve l'enzyme COMT surtout dans le foie et dans les reins.
L'enzyme phényléthanolamine-n-methyltransférase désignée par les initiales
PHMT catalyse la formation d'adrénaline à partir de la noradrénaline.
L'acide vanillylmandélique désignée par les initiales VMA représente la
forme d'excrétion urinaire des catécholamines. Chaque jour, voo \ng de VMA sont
excrétés dans les urines. Les quantités d'adrénaline et de noradrénaline libres
excrétées quotidiennement sont peu importantes ; elles sont de l'ordre de 6 ^g
pour l'adrénaline et 30 ^g pour la noradrénaline.
i? QCM 0° «H
B
C
L'enzyme PNMT est inhibé par les glucocorticoïdes
Les initiales PriMT représentent l'enzyme cytoplasmique phényléthanolaminen-méthyltransférase. Cette enzyme se trouve surtout dans le cerveau et dans
la glande médullo-surrénale. La production de la PDMT est stimulée par les
glucocorticoïdes. Une baisse du niveau de sécrétion des glucocorticoïdes
s'accompagne d'une diminution de la production de PDMT.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La médullo-surrénale est innervée par des terminaisons
adrénergiques
Cette réponse est inexacte. La glande médullo-surrénale est innervée par
les terminaisons cholinergiques du nerf splanchnique.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La glande médullo-surrénale est principalement composée de cellules
chromaffines ; ces cellules peuvent être considérées comme des neurones postganglionnaires sympathiques spécialisés.
Tous les états de stress physiques ou psychologiques s'accompagnent d'une
libération d'adrénaline et de noradrénaline par la médullo-surrénale. Cette
sécrétion entre dans le cadre de la réaction sympathique générale aux états de
stress, décrite par Cannon sous le nom de réaction de combat ou de fuite (fight
or flight).
le phéochromocytome est une tumeur des cellules chromaffines de la glande
médullo-surrénale. Ces tumeurs s'accompagnent d'un excès considérable de
sécrétion de catécholamines. L'hypertension artérielle grave, l'hyperglycémie et
l'augmentation du métabolisme sont les principaux signes de cette affection. Le
traitement consiste à administrer des substances à effet bloquant des récepteurs des catécholamines. Le traitement radical consiste en l'ablation chirurgicale de la tumeur ; cette intervention est assez difficile du point de vue
technique.
L'adrénaline et- la noradrénaline sécrétées par la médullo-surrénate sont
inactivées très rapidement. La durée de leur demi-vie dans le plasma est de
l'ordre de 2 minutes.
B
QCM IV 48
315
On note souvent une hypersécrétion de catécholamines
au cours de la tuberculose
Cette proposition est inexacte. Au cours de la tuberculose, on note souvent
l'apparition d'une hyposécrétion de catécholamines qui ne s'accompagne d'aucun
symptôme clinique. La production de catécholamines par les terminaisons
nerveuses sympathiques semble suffire à répondre aux besoins physiologiques
en catécholamines. Il convient de noter à ce propos que la médullo-surrénale
n'est pas indispensable à la vie.
Toutes les autres propositions sont exactes.
Les tumeurs de cellules chromaffines, appelées phéochromocytomes, sont
caractérisées par une augmentation de la sécrétion des catécholamines.
316
-
- "
"'
PARTIE 2 : Réponses,
explications
et commentaires
'
'. •
Le test adrénolytique consiste à administrer au patient un a-bloquaht comme
la phentotamine et à obs'erver (es effets de cette substance .sur la pression
artérielle. La constatation d'un effondrement de la pression artérielle est très
caractéristique de l'existence d'un phéochromocgtome.
L'hypertension artérielle permanente ou paroxystique constitue un élément
majeur du tableau clinique du phéochromocytome.
Les céphalées violentes accompagnées de troubles visuels et les sueurs
profuses accompagnées d'une sensation d'angoisse extrême avec impression de
mort imminente complètent le tableau clinique.
L
QCMn°5l
f.
Glucagon
Cette réponse est inexacte. Le giucagon est sécrété par les cellules a des
îlots pancréatiques. Le glucagon est une hormone hyperglycémiante. Cette
hormone stimule la glycogénolyse, la néoglucogenèse, la lipolyse et la
cétogenèse. le glocagon n'intervient pas dans la régulation du métabolisme du
calcium.
Toutes tes autres propositions sont exactes.
La calcitonine est une hormone hypocalcémiante principalement sécrétée
chez les mammifères par les cellules parafolliculaires de la glande thyroïde,
encore appelées cellules claires ou cellules C. La calcitonine inhibe la résorption
osseuse.
La 1,25-dihydrocholécalciférol est une hormone stéroïde formée à partir de
la vitamine D par hydroxylations successives dans le foie et dans les reins. Son
action principale consiste à augmenter l'absorption du calcium dans l'intestin.
L'hormone parathyroïdienne est sécrétée par (es glandes parathyroïdes ;
cette hormone mobilise le calcium de l'os et augmente l'excrétion urinaire du
phosphate.
Les glucocorticoïdes abaissent le niveau plasmatique des ions calcium en
inhibant la formation et l'activité des ostéoclastes ; sur de longues périodes de
temps, ils déterminent l'apparition d'une ostéoporose en diminuant la formation
de l'os et en augmentant sa résorption.
P V QCM IT 52
B
Hypophosphatémie
En général, après parathyroïdectomie, le niveau plasmatique des phosphates
s'élève.
\
Toutes les autres réponses suggérées sont exactes.
Après parathyroïdectomie, le niveau plasmatique du calcium diminue
continuellement.
On note alors l'apparition de signes ci'hyperexcitabilité neuro-musculaire
aboutissant à une tétanie.
Les signes de la tétanie chez l'homme sont le signe de Chvostek et le signe
de Trousseau.
Le signe de Chvostek consiste en une contraction rapide des muscles de la
face d'un côté déclenchée par une stimulation manuelle du nerf facial, du même
côté à l'angle de la mâchoire.
Le signe de Trousseau consiste en un spasme des muscles de la main déterminant une flexion du poignet et du pouce avec extension des doigts. Ce spasme
peut être déclenché par la pose d'un garrot au niveau de l'avant-bras.
Chapitre 8. Glandes endocrines
317
B
L'hormone parathyroïdienne est sécrétée par les cellules
oxyphiles
Cette réponse est inexacte.
L'hormone parathyroïdienne est sécrétée par les cellules principales. Des
glandes parathyroïdes et non par les cellules oxyphiles.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Il existe en général y glandes parathyroïdes chez l'homme. Deux glandes
sont accolées aux pôles supérieurs et les deux autres sont accolées aux pôles
inférieurs de la glande thyroïde.
Chaque glande parathyroïde contient 2 types de cellules, les cellules
principales et les cellules oxyphiles.
Les cellules principales sont les plus abondantes ; elles possèdent un
cytoplasme clair. Elles sécrètent l'hormone parattjyroïdienne.
Les cellules oxyphiles sont peu abondantes et volumineuses. Les granules
oxyphiles de leur cytoplasme contiennent un grand nombre de mitochondries.
La fonction des cellules oxyphiles est inconnue.
•*,
A
Hyperphosphatémie
Cette proposition est inexacte. L'excès d'hormone parathyroïdienne s'accompagne d'une hypo et non d'une hyperphosphatémie.
Toutes les autres réponses proposées sont exactes.
L'excès d'hormone parathyroïdienne se rencontre chez l'homme au cours de
l'évolution d'une tumeur parathyroïdienne sécrétante. On note alors l'apparition
d'une hypercalcémie, d'une hypophosphatémie, d'une déminéralisation osseuse
avec hypercalciurie. En outre, l'apparition de calculs rénaux riches en calcium
est fréquente.
L'ostéite fibro-kystique est une maladie osseuse liée à l'hyperparathyroïdie ;
cette maladie est caractérisée par l'apparition de nombreux kystes au sein de
l'os.
C
La demi-vie de PTH est très longue
Cette réponse est inexacte. En effet, la demi-vie de cette hormone est
inférieure à 20 minutes. ,
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'hormone parathyroïdienne humaine est un polypeptide linéaire qui contient
SM résidus d'acides aminés.
Elle est synthétisée à partir d'une molécule plus volumineuse contenant
lis résidus d'acides aminés et appelée prépro-PTH.
La PTH est rapidement clivée par les cellules de Kupfer dans le foie en deux
polypeptides. L'un est un fragment C - terminal inactif du point de vue biologique ayant un poids moléculaire égal à 7 ooo ; l'autre est un fragment n terminal actif ayant un poids moléculaire égal à 2 soo.
L'hormone parathyroïdienne humaine a un poids moléculaire égal à q soo.
318
r
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
i
OCM n° 56
La katacalc ne est une
'
hormone à effet hypocalcémiant
Cette réponse est inexacte. La katacalcine est un peptide libéré à partir de
la préprocalcitonine ; sa signification physiologique est inconnue.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La catcitonine est une hormone sécrétée par les cellules parafolliculaires de
la glande thyroïde.
Le poids moléculaire de la calcitonine humaine est égal à 3 soo ; elle contient
32 résidus d'acides aminés.
La calcitonine de saumon présente la particularité d'être 20 fois plus active
chez l'homme que la calcitonine humaine. C'est la raison pour laquelle elle est
utilisée en thérapeutique.
La préprocalcitonine est la source non seulement de calcitonine, mais aussi
de katacalcine.
si
B
L'élévation du niveau plasmatique d'ions Ca++ augmente
la sécrétion d'hormone parathyroïdienne
Cette réponse est inexacte. Quand le niveau plasmatique des ions Ça** est
élevé, la sécrétion parathyroïdienne est inhibée et le calcium est déposé dans
les os. Quand le niveau plasmatique des ions Ça** est abaissé, la sécrétion
parathyroïdienne est stimulée et le calcium est mobilisé à partir de Cos.
Toutes (es autres réponses sont exactes.
La diminution brusque de la concentration plasmatique des ions Mg** stimule
la sécrétion parathyroïdienne.
Le 1,25-dihydrocholécalciférol agit directement sur les glandes parathyroïdes en diminuant le mAfin de l'hormone préproparathyroïdienne.
La sécrétion d'hormone parathyroïdienne est stimulée par la décharge
(3-adrénergique et par l'AMP cyclique.
Les maladies rénales chroniques s'accompagnent d'une baisse du niveau
plasmatique des ions Ça** en raison de la disparition de la capacité des reins à
synthétiser le i,5-dihydrocholécalciférol. L'abaissement prolongé du niveau
plasmatique des ions Ça** déclenche une hypertrophie compensatoire des
glandes parathyroïdes qui est à l'origine d'une hyperparathyroïdie secondaire.
Un phénomène identique s'observe au cours du rachitisme où le niveau plasmatique des ions Ça** est également abaissé.
B
L'excès d'hormone parathyroïdienne aboutit
à une augmentation de la minéralisation osseuse
Cette réponse est inexacte. L'excès d'hormone parathyroïdienne stimule
l'activité des ostéoclastes, aboutissant ainsi à une déminéralisation de l'os.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La déminéralisation osseuse liée à l'excès d'hormone parathyroïdienne
s'accompagne d'une libération de calcium dans le liquide extra-cellulaire,
aboutissant à une hypercalcémie.
L'hormone parathyroïdienne stimule la résorption de l'os par les
ostéoclastes, ajoutant ainsi de grandes quantités de substances minérales au
liquide extra-cellulaire.
L'hormone parathyroj'dienne stimule la réabsorption du calcium par les
tubules rénaux distaux ; par ailleurs, elle diminue la réabsorption des
Chapitre 8. Glandes endocrines
311
phosphates dans les tubules rénaux proximaux ; elle diminue donc l'excrétion
du calcium et augmente celle des phosphates.
L'hormone parathyroïdienne n'exerce pas d'effet direct sur l'intestin.
Toutefois, elle stimule la synthèse du 1,25-dihydrocholecalciférol dans le rein. Ce
métabolite de la vitamine D augmente l'absorption intestinale du calcium ingéré.
Cette réponse est exacte.
L'hormone parathyroïdienne favorise l'excrétion rénale des ions HP04-. En
d'autres termes, elle produit une hyperphosphaturie.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
L'hormone parathyroïdienne ne favorise pas la construction osseuse ; au
contraire, elle exerce un effet ostéolytique sur l'os.
L'hormone parathyroïdienne détermine une excrétion d'ions HC03- et la
réabsorption d'ions H*, aboutissant ainsi à une acidose métabolique et non à une
alcalose.
L'hormone parathyroïdienne favorise la rétention d'ions Ça** ; ainsi elle
diminue l'excrétion du calcium au lieu d'entraîner une hypercalciurie.
Le pool calcique de l'os correspond au calcium stable de l'os et n'est pas
influencé par l'hormone parathyroïdienne. Ce pool contient plus de qq % du
calcium total corporel.
D
L'hypocalciurie est fréquente au cours
de l'hyperparathyro'idie
Cette réponse et inexacte. Bien que la réabsorption du calcium dans les
tubules rénaux soit augmentée, on note une augmentation de l'excrétion du
calcium dans les urines parce que la quantité de calcium filtrée est très
importante.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'hypersécrétion d'hormone parathyroïdienne peut se rencontrer au cours
de révolution de certaines tumeurs malignes pulmonaires.
L'ostéite fibro-kystique est une manifestation de l'hyperparathyroïdie. On
peut trouver dans l'os des kystes composés d'ostéoclastes, les « tumeurs
brunes ».
L'hypercalcémie est le signe majeur de l'hyperparathyroïdie ; elle est
associée à une diminution de la concentration plasmatique des phosphates.
Au cours de l'évolution de l'hyperparathyroïdie, on peut voir apparaître des
calculs rénaux. Ces calculs rénaux peuvent aboutir à une insuffisance rénale qui
constitue une cause fréquente de mortalité au cours de l'hyperparathyroïdie
non traitée.
QCM n" 61
j
A
Sa libération est stimulée par la somatostatine
Cette réponse est inexacte. La libération de l'hormone de croissance est, non
pas stimulée, mais inhibée par la somatostatine.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'hormone de croissance augmente la synthèse des protéines et permet leur
accumulation dans l'organisme.
:
320
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
L'hormone de croissance augmente, ('.utilisation des Lipides; -elle agit
directement sur le tissu adipeux en augmentant ta lipolgse.
Elle diminue l'utilisation des glucides comme source énergétique.
Elle conserve les glucides au détriment des réserves lipidiques pour couvrir
les besoins énergétiques de l'organisme.
On peut retenir en résumé que l'hormone de croissance accumule les
protéines, conserve les glucides et dépense les lipides.
C
L'hormone de croissance est sécrétée par les cellules
basophiles de l'anté-hypophyse
Cette réponse est inexacte. L'hormone de croissance est synthétisée et
sécrétée par les cellules acidophiles, c'est-à-dire les cellules qui se colorent
avec les colorants acides. Il existe plusieurs types de cellules acidophiles dans
l'anté-hypophyse identifiables par des techniques d'immunochimie et de
microscopie électronique. Les cellules qui synthétisent et sécrètent l'hormone de
croissance hypophysaire sont les cellules acidophiles somatotropes.
Les autres réponses sont exactes.
La sécrétion d'hormone de croissance est fortement inhibée par la somatostatine hypothalamique.
De nombreux facteurs stimulent la libération de l'hormone de croissance.
Parmi ces facteurs, on peut retenir l'exercice musculaire, les états d'agression,
le jeûne, le sommeil, les anesthésies, le sommeil et le froid.
L'hormone de libération de l'hormone de croissance ou GHRH (growth
hormone releasing hormone) est une hormone hypothalamique qui est un
puissant stimulant de la libération de l'hormone de croissance ; cette hormone
est libérée de façon pulsatile et cette libération subit de grandes fluctuations
en fonction de divers stimuli.
Chapitre s. Glandes endocrines
321
de croissance demeure un mystère. On peut retenir que 70 % environ de la
sécrétion quotidienne d'hormone de croissance se produisent au cours du
sommeil.
Les stéroïdes augmentent le niveau plasmatique de l'hormone de croissance
par inhibition de la somatostatine.
Au cours des états de fatigue chronique, la régulation de la sécrétion de
cortisol est perturbée, vraisemblablement par suite d'un dysfonctionnement
des récepteurs hypothalamiques du cortisol.
De même, au cours des états dépressifs, il existe une baisse du cortisol qui
s'accompagne d'une augmentation de la somatostatine ; il en résulte une
inhibition de la production de l'hormone de croissance.
C
Acides gras libres
Cette réponse est inexacte. Les acides gras inhibent la libération de
l'hormone de croissance.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'hormone hypothalamïque de libération de l'hormone de croissance ou GHRH
stimule la libération de l'hormone de croissance.
L'hypoglycémie est un stimulus puissant de la libération de l'hormone de
croissance.
Il en est de même pour les acides aminés comme la L-arginine.
La thgroxine agit directement sur les cellules anté-hypophysaires pour
augmenter la synthèse de l'hormone de croissance ; la présence de la thyroxine
est indispensable à la sensibilité normale de l'hypophyse et de l'hypothalamus
aux divers stimuli physiologiques.
E
ÔCM n° 63
C
Association fréquente aune tumeur des cellules
gonadobopes de l'anté-hypophyse
Cette réponse est inexacte. L'apparition des symptômes de l'acromégalie est
liée'à une tumeur des cellules somatotropes et non gonadotropes de l'antéhypophyse.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'augmentation des/dimensions des extrémités, mains et pieds est un signe
classique de l'acromégalie. Il en est de même pour te prognathisme, c'est-à-dire
ta saillie du maxillaire inférieur par rapport au maxillaire supérieur.
L'acromégalie est due à une hypersécrétion d'hormone de croissance chez
l'adulte.
Chez l'enfant, l'augmentation de la sécrétion d'hormone de croissance
produit un gigantisme.
C
La somatostatine stimule la production de l'hormone
de croissance
Cette réponse est inexacte ; en fait, la sécrétion de l'hormone de croissance
est fortement inhibée par la somatostatine, hormone d'origine hypothalamique.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La sécrétion de l'hormone de croissance est nettement augmentée au début
du sommeil ; toutefois le problème de l'association entre le sommeil et l'hormone
La sécrétion des somatomédines est augmentée
dans le diabète non traité
Cette réponse est inexacte. La sécrétion des somatomédines est diminuée au
cours du diabète non traité ; l'administration d'insuline ramène à la normale le
niveau des somatoméines.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'hormone de croissance agit sur la croissance par l'intermédiaire des
somatomédines.
Les somatomédines sont des facteurs de croissance polypeptidiques
sécrétés par le foie et par d'autres tissus sous l'effet de l'hormone de
croissance.
Il existe deux somatomédines circulantes : IGF-I et IGF-2. Ces facteurs sont
proches de l'insuline par leur structure. Les lettres IGF signifient insulinlike
growth factor, autrement dit facteur de croissance semblable à l'insuline.
En dehors de l'hormone de croissance, la sécrétion des somatomédines est
influencée par divers facteurs ; ainsi, les déficits de protéines et de glucocortico'ides inhibent la sécrétion des somatomédines.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
322
B
Cette réponse est inexacte. L'ocytocine qui agit sur la contraction du muscle
lisse utérin n'est pas sécrétée par l'anté-hypophyse, mais par la posthypophyse.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'hormone de croissance ou GH (growth hormone).
L'hormone adrénocorticotrope ou ACTH (actrenocorticotropic hormone).
L'hormone folliculostimulante ou FSH (follicte-stimulating hormone).
La prolactine ou PRL sont toutes des hormones sécrétées par l'antéhypophyse.
QCM n° 68
J
E
TSH, FSH et LH sont des glycoprotéines
Cette réponse est exacte ; toutes les autres réponses sont inexactes.
L'anté-hypophyse sécrète six hormones :
TSH.
ACTH.
LH.
FSH.
La prolactine.
L'hormone de croissance.
TSH, FSH et LH sont des glycoprotéines.
L'ACTH, la prolactine et l'hormone de croissance sont des polypeptides
simples ou des protéines.
QCMn°61
C
La somatostatine stimule la sécrétion de TSH
Cette réponse est inexacte. La somatostatine sécrétée par l'hypothalamus a
un effet inhibiteur sur la sécrétion de TSH.
Toutes les autres réponses sont exactes.
TSH augmente la protéolyse de la thyroglobuline dans les follicules
thyroïdiens.
De même, TSH augmente l'activité de la pompe à iodure.
Autrement dit, TSH augmente toutes les activités métaboliques de la glande
thyroïde.
TSH a aussi une influence trophique sur la glande thyroïde qui aboutit à une
augmentation du nombre et de la taille des cellules épithéliales thyroïdiennes.
TRH (thyrotropin releasing hormone) ou hormone de libération de TSH est une
hormone hypothalamique qui stimule la sécrétion de TSH.
QCMn 0
L'excès d'hormone thyroïdienne circulante renforce
ses effets sur Tante-hypophyse
Cette réponse est inexacte. L'excès d'hormone thyroïdienne circulante, tel
qu'il se rencontre au cours de la thréotoxicose inhibe les effets de TRH sur
l'anté-hypophyse par effet rétroactif (feeclback).
Toutes les autres réponses sont exactes.
TRH (thyrotropin releasing hormone) ou hormone de libération de TSH est un
tripeptide synthétisé dans l'hypothalamus.
Chapitre 8. Glandes endocrines
323
Cette hormone stimule la sécrétion de TSH et de prolactine par l'antéhypophyse.
On retrouve TRH dans d'autres régions de l'encéphale, dans les îlots
pancréatiques et dans l'intestin. On connaît mal la fonction de TRH dans ces
régions ; il est probable qu'elle joue le rôle de neuromédiateur.
QCM n° 7l
D
QCM n° 72
D
La production des hormones thyroïdiennes est indépendante du niveau plasmatique des hormones
thyroïdiennes
Cette réponse est inexacte. Les hormones thyroïdiennes circulantes influencent la sécrétion de TSH par effet rétroactif négatif (feedback négatif) sur
l'hypothalamus et sur l'hypophyse.
Toutes les autres réponses sont exactes.
TSH est une hormone glycoprotéique anté-hypophysaire contenant deux
chaînes d'acides aminés reliées entre elles, les sous-unités a et p.
TSH contrôle la fonction de la glande thyroïde, c'est-à-dire la synthèse et la
sécrétion de l'hormone thyroïdienne.
TSH assure le maintien et l'intégrité de la glande thyroïde ; il s'agit là de son
rôle trophique qui consiste à exercer un effet de maintenance sur le tissu
glandulaire et sur sa vascularisation.
Les estrogènes augmentent la sensibilité à TRH hypothalamique des cellules
anté-hypophysaires qui sécrètent TSH ; à l'inverse, les glucorticoïdes inhibent la
libération de TSH.
Diminution du débit sanguin thyroïdien
Cette réponse est inexacte. L'injection de TSH chez le sujet hypophysectomisé augmente nettement le débit sanguin thyroïdien.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Quelques minutes après l'injection de TSH, on note une augmentation de la
capture de l'iodure et une augmentation de la synthèse de T3, T4 et des iodotyrosines ; on note aussi l'apparition d'une sécrétion de thyroglobuline dans la
substance colloïde et une endocytose de la colloïde.
La quantité d'hormone thyroïdienne nécessaire pour maintenir la fonction
thyroïdienne à la normale peut être définie comme la quantité nécessaire pour
ramener la TSH plasmatique à la normale. Cette quantité est de l'ordre de 112 j*g
de lévothyroxine par jour, administrés par la bouche chez l'adulte.
QCM n° 73
B
Elle est inhibée par l'aldostérone
Cette réponse est inexacte. L'aldostérone est un minéralocorticoïde dont la
sécrétion n'est pas contrôlée par l'ACTH et qui, par conséquent, n'exerce aucun
effet rétroactif sur la production d'ACTH.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La sécrétion d'ACTH est soumise à des poussées au cours du nycthémère. Le
Pic de sécrétion se produit tôt le matin avant l'éveil. Ce rythme circardien
consiste en une sécrétion maximale tôt le matin et une sécrétion minimale dans
la soirée ; il est placé sous le contrôle de l'hypothalamus par la sécrétion de CRH
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
322
B
Ocytocine
Cette réponse est inexacte. L'ocytocine qui agit sur la contraction du muscle
lisse utérin n'est pas sécrétée par lanté-hypophyse, mais par la postToutes les autres réponses sont exactes.
L'hormone de croissance ou GH (growth hormone).
L'hormone adrénocorticotrope ou ACTH (adrenocorticotropic hormone).
L'hormone folliculostimulante ou FSH (foll/cte-stimulating hormone).
La prolactine ou PRL sont toutes des hormones sécrétées par t'anté-
QCM n° 68
E
TSH, FSH et LH sont des glycoprotéines
Cette réponse est exacte ; toutes les autres réponses sont inexactes.
L'anté-hypophyse sécrète six hormones :
TSH.
ACTH.
LH.
FSH.
La prolactine.
L'hormone de croissance.
TSH, FSH et LH sont des glycoprotéines.
L'ACTH, la prolactine et l'hormone de croissance sont des polypeptides
simples ou des protéines.
C
La somatostatine stimule la sécrétion de TSH
Cette réponse est inexacte. La somatostatine sécrétée par l'hypothalamus a
un effet inhibiteur sur la sécrétion de TSH.
Toutes les autres réponses sont exactes.
TSH augmente la protéolyse de la thyroglotauline dans les follicules
thyroïdiens.
De même, TSH augmente l'activité de la pompe à iodure.
Autrement dit, TSH augmente toutes les activités métaboliques de la glande
thyroïde.
TSH a aussi une influence trophique sur la glande thyroïde qui aboutit à une
augmentation du nombre et de la taille des cellules épithêliales thyroïdiennes.
TRH (thyrotropin releasing hormone) ou hormone de libération de TSH est une
hormone hypothalamique qui stimule la sécrétion de TSH.
E
L'excès d'hormone thyroïdienne circulante renforce
ses effets sur l'anté-hypophyse
Cette réponse est inexacte. L'excès d'hormone thyroïdienne circulante, tel
qu'il se rencontre au cours de la thréotoxicose inhibe les effets de TRH sur
l'anté-hypophyse par effet rétroactif (feedback).
Toutes les autres réponses sont exactes.
TRH (thyrotropin releasing hormone) ou hormone de libération de TSH est un
tripeptide synthétisé dans l'hypothalamus.
Chapitre &. Glandes endocrines
323
Cette hormone stimule la sécrétion de TSH et de prolactine par l'antéhypophyse.
On retrouve TRH dans d'autres régions de l'encéphale, dans les îlots
pancréatiques et dans l'intestin. On connaît mal la fonction de TRH dans ces
régions ; il est probable qu'elle joue le rôle de neuromédiateur.
D
La production des hormones thyroïdiennes est indépendante du niveau plasmatique des hormones
thyroïdiennes
Cette réponse est inexacte. Les hormones thyroïdiennes circulantes influencent la sécrétion de TSH par effet rétroactif négatif (feedback négatif) sur
l'hypothalamus et sur l'hypophyse.
Toutes les autres réponses sont exactes.
TSH est une hormone glycoprotéique anté-hypophysaire contenant deux
chaînes d'acides aminés reliées entre elles, les sous-unités a et p.
TSH contrôle la fonction de la glande thyroïde, c'est-à-dire la synthèse et la
sécrétion de l'hormone thyroïdienne.
TSH assure le maintien et l'intégrité de la glande thyroïde ; il s'agit là de son
rôle trophique qui consiste à exercer un effet de maintenance sur le tissu
glandulaire et sur sa vascularisation.
Les estrogènes augmentent la sensibilité à TRH hypothalamique des cellules
anté-hypophysaires qui sécrètent TSH ; à l'inverse, les glucorticoïdes inhibent la
libération de TSH.
D
Diminution du débit sanguin thyroïdien
Cette réponse est inexacte. L'injection de TSH chez le sujet hypophysectomisé augmente nettement le débit sanguin thyroïdien.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Quelques minutes après l'injection de TSH, on note une augmentation de la
capture de l'iodure et une augmentation de la synthèse de T3, TM et des iodotyrosines ; on note aussi l'apparition d'une sécrétion de thyroglobuline dans la
substance colloïde et une endocytose de la colloïde.
La quantité d'hormone thyroïdienne nécessaire pour maintenir la fonction
thyroïdienne à la normale peut être définie comme la quantité nécessaire pour
ramener la TSH plasmatique à la normale. Cette quantité est de l'ordre de 112 ng
de lévothyroxine par jour, administrés par la bouche chez l'adulte.
B
Elle est inhibée par l'aldostérone
Cette réponse est inexacte. L'aldostérone est un minéralocorticoïde dont la
sécrétion n'est pas contrôlée par l'ACTH et qui, par conséquent, n'exerce aucun
effet rétroactif sur la production d'ACTH.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La sécrétion d'ACTH est soumise à des poussées au cours du nycthémère. Le
Bic de sécrétion se produit tôt le matin avant l'éveil. Ce rythme circardien
consiste en une sécrétion maximale tôt le matin et une sécrétion minimale dans
'a soirée ; il est placé sous le contrôle de l'hypothalamus par la sécrétion de CRH
324
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
(corticotropin-releasing hormone) dans le système porte hypothal.amofaypophysair-e.
> Tous les facteurs de stress physiques ou psychologiques aboutissent à une
augmentation de (a sécrétion d'ACTH en quelques minutes.
La sécrétion d'ACTH est aussi contrôlée par les corticoïdes ; l'ACTH stimule la
sécrétion des corticoïdes et les corticoïdes inhibent la sécrétion d'ACTH par
feedback négatif.
" ''
-
Chapitre 8. Glandes endocrines
flCMn" 76
E
325
Accentuation de la pilosité
Cette réponse est inexacte. L'accentuation de la pilosité est un symptôme
d'hyperfonctionnement corticosurrénalien, comme c'est le cas par exemple au
cours de la maladie de Cushing. Au cours de l'hypopituitarisme, il existe une
insuffisance surrénalienne.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La pâleur est un signe classique au cours de l'hypopituitarisme.
La sensibilité au froid et rabaissement du métabolisme basai traduisent
l'insuffisance thyroïdienne qui fait partie de l'hypopituitarisme.
L'insuffisance génitale traduit l'hypogonadisme qui fait aussi partie du
tableau de l'hypopituitarisme.
.-^s$***
D
Neurohypophyse
Adénohypophysi
Figure 8-2. Système porte hypothalamo-hypophysaire.
B
La pro-opioniélanocortine (POMC) est un produit du catabolisme de l'ACTH
Cette réponse est inexacte. La pro-opiomélanocortine (POMC),est un précurseur hormonal dont l'hydrolyse libère de l'ACTH.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'ACTH est un polypeptide à chaîne unique contenant 3? acides aminés.
Les 23 premiers acides aminés de la chaîne constituent un nogau actif qui
possède toutes les propriétés physiologiques de la chaîne d'ACTH complète. Les'
acides aminés 24 à 31 semblent stabiliser la molécule d'ACTH sans intervenir
dans sa fonction.
La demi-vie de l'AC.TH dans la circulation chez l'homme est égale à 10 minutes
environ. On ne connaît pas de façon précise le site d'inactivation de t'ACTH dans
l'organisme.
D
LH
Cette réponse est inexacte. LH est une hormone glycoprotéique anté-hypophysaire constituée de deux sous-unités a et p. La molécule de LH n'est pas du
tout un produit de la pro-opiomélanocortine, grosse molécule constituée de
265 acides aminés.
Toutes les autres réponses sont exactes ; toutes les substances citées
dérivent de la molécule précurseur pro-opiomélanocortine.
. Il s'agit de l'ACTH (adrenocorticotropic hormone), de la (3-lipotropihe, (pi-LP'H),
de la (3-endorphine qui est un peptide opioïde endogène, et du CLIP
(corticotropintike intermectiate lobe peptide). La fonction du CLIP demeure
inconnue.
Chez un sujet normal, on note l'apparition d'une poussée
sécrétoire d'ACTH vers 8 heures du soir
Cette réponse est inexacte. La poussée sécrétoire d'ACTH se produit vers
g heures du matin, alors que vers 5 heures du soir la sécrétion d'ACTH est à son
niveau le plus bas. L'horloge biologique responsable du rythme circardien de
sécrétion de l'ACTH est localisée dans les noyaux supra-chiasmatiques de
l'hypothalamus.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'ACTH est le plus petit polypeptide sécrété par l'anté-hypophyse. Sa
molécule est constituée par une chaîne linéaire unique de 31 acides aminés.
MSH (melanocyte stimulat/ng hormone) existe sous trois formes différentes,
a-, p- et y- MSH. Les 13 premiers acides aminés de a-MSH sont identiques à ceux
de l'ACTH. Il n'est par conséquent pas étonnant que l'ACTH ait une activité MSH
considérable. Les modifications pigmentaires qui apparaissent au cours de
l'évolution de plusieurs maladies endocriniennes sont vraisemblablement dues à
des variations d'ACTH circulante. Ainsi, par exemple, la pâleur anormale est un
signe d'hypopituitarisme. De même, l'apparition d'une hyperpigmentation
associée à une insuffisance surrénale, permet d'éliminer la possibilité d'une
insuffisance surrénale secondaire à une atteinte hypophysaire car l'hypophyse
doit être intacte pour que la pigmentation apparaisse.
L'hypersécrétion d'ACTH produit l'apparition d'un syndrome de Cushing ; ce
syndrome est lié à une augmentation prolongée du niveau plasmatique des
glucocorticoïdes.
Les états de stress s'accompagnent d'une augmentation du niveau
plasmatique d'ACTH liée à la libération de CRH (corticotropin-releasing hormone)
par l'hypothalamus.
Les substances opiacées produisent une augmentation
de la sécrétion de prolactine
Cette réponse est exacte ; il en est de même pour la phénothiazine, la 5hydroxytryptapine et les substances voisines qui bloquent les récepteurs de la
dopamine.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le niveau plasmatique de la prolactine s'élève dès le début du sommeil et
cette élévation persiste au cours de toute la période du sommeil.
QCMn°78
D
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
326
Au cours de la grossesse, le niveau plasmatique de la prolactine atteint un
pic au moment de l'accouchement ; après l'accouchement, ce niveau redevient
normal en une huitaine de jours.
La grossesse ne constitue pas un stimulus puissant de la sécrétion de
prolactine ; le stimulus le plus puissant est constitué par l'excitation des
mamelons au cours de la tétée.
L'adénome à prolactine est une des plus fréquentes tumeurs hypophysaires.
QCM n° 71
E
PIH bloque la sécrétion de prolactine
Cette réponse est exacte. PIH (prolactin inhibiting hormone) bloque la
sécrétion de prolactine par les cellules anté-hypopohysaires. On sait maintenant
que la PIH est en fait la dopamine sécrétée par les neurones dopaminergiques
tubéro-infundibulaires de l'hypothalamus sécrétée dans les vaisseaux porte
hypophysaires.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La prolactine est synthétisée par les cellules lactotropes alors que l'hormone
de croissance est sécrétée par les cellules somatotropes anté-hypophysaire.
L'exercice musculaire inhibe la libération de prolactine ; il en est de même
pour le stress physique ou psychologique.
L'hyperprolactinémie est traitée par la DOPA ou par les agonistes de la DOPA
comme la bromocriptine ou cabergoline.
Le niveau plasmatique de la prolactine est égal à environ 5 ng/ml chez
l'homme et & ng/ml chez la femme.
QCM n° 80
D
LH stimule la synthèse de la testostérone
Cette réponse est exacte ; LH stimule la synthèse de la testostérone dans les
cellules interstitielles de Leydig du testicule.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Il existe trois et non quatre hormones glycoprotéiques anté-hypophysaires :
FSH, LH et TSH.
LH et FSH sont synthétisées dans les mêmes cellules appelées cellulesgonadotropes ; TSH est synthétisée par les cellules thyréotropes.
La synthèse de TSH est inhibée et non stimulée par la dopamine ; la somatostatine est un autre inhibiteur de la libération de TSH.
Le refroidissement de la température ambiante n'agit pas sur la sécrétion de
TSH chez l'adulte.
QCMrrsi
A
Diminution de l'excrétion d'hydroxyproline
Cette réponse est inexacte. L'excrétion de l'acide aminé ij-hydroxyproline est
augmentée et non diminuée par l'excès d'hormone de croissance.
L'excrétion de M-hydroxyproline est nettement augmentée au cours de la
croissance et dans l'acromégalie mais elle est aussi augmentée au cours Ue
l'évolution de nombreuses autres maladies. La majeure partie de l'hydroxyproline excrétée provient du collagène et l'excrétion d'hydroxyproline est
augmentée dans les maladies associées à une augmentation de la destruction du
collagène. Cependant, elle est aussi augmentée quand la synthèse du collagène
Chapitre 8. Glandes endocrines
327
soluble est augmentée et l'on sait que l'hormone de croissance stimule la
synthèse du collagène soluble.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'augmentation de la sécrétion d'hormone de croissance produit l'apparition
d'un gigantisme chez le sujet jeune dont les cartilages de conjugaison ne sont
pas encore soudés et d'une acromégalie chez le sujet adulte dont les cartilages
de conjugaison sont soudés.
L'hormone de croissance est diabétogène pour deux raisons :
1. elle augmente la production hépatique du glucose ;
2. elle exerce un effet anti-insuline au niveau du muscle.
L'hormone de croissance est cétogène parce qu'elle augmente le niveau
plasmatique des acides gras libres.
QCM n° 82
C
Les IGFs sont libérés par la rate
Cette réponse est inexacte.
Les IGFs (insulinlike growth factors) sont synthétisés directement sous
l'influence de GH surtout par le foie et non par la rate et accessoirement par
d'autres tissus comme le cartilage et les tissus lipidiques.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les IGFs étaient appelés autrefois somatomédines ; en fait ces deux noms
désignent la même substance.
Les IGF constituent une famille d'hormones peptidiques dont le poids moléculaire est voisin de 7 ooo. On peut rappeler que l'hormone de croissance est un
polypetide dont le poids moléculaire est égal à 22 ooo.
L'hormone de croissance exerce ses effets par l'intermédiaire des IGF, en
particulier iGF-i et IGF-2.
IGF-i et IGF-2 agissent spécifiquement sur la croissance osseuse en stimulant
la multiplication des chondrocytes et la formation et la maturation osseuse des
ostéoblastes dans les cartilages de conjugaison.
La B-endorphine est le seul peptide opioïde dans la liste des cinq hormones
citées. La 6-endorphine naît de l'hydrolyse de la pro-opiomélanocortine (POMC)
en ACTH, 6-LPH (8-lipotropme) dont le rôle physiologique est peu connu et
Les autres hormones citées n'ont aucune propriété opioïde.
QCM n° 84
C
Acides gras libres
Les acides gras libres inhibent la sécrétion d'hormone de croissance ; il en
est de même pour le cortisol et la médroxyprogestérone.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le glucagon stimule la sécrétion d'hormone de croissance. La réponse au
glucagon est un test permettant d'étudier le mécanisme de sécrétion de
l'hormone de croissance chez les patients atteints de maladies endocriniennes.
Toutes les situations de stress physique ou psychologique augmentent la
sécrétion d'hormone de croissance.
' •
32g
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
L'endormissement s'accompagne d'une poussée de sécrétion d'hormone de
croissance ; la signification physiologique de ce phénomène est inconnue.
La sécrétion de l'hormone de croissance est augmentée par, la L-DOPA qui
augmente La libération de dopamine et de noradrénaline dans le cerveau et par
l'apornorphine qui est un agoniste des récepteurs de la dopamine.
E
La poussée de croissance chez les adolescents des deux
sexes est indépendante du niveau de IGF-1
Cette proposition est inexacte. L'hortnone iGF-i est indispensable à l'apparition de la poussée de croissance pubertaire ; en l'absence d'iGF-i les hormones
sexuelles n'ont pas d'effet marqué sur la croissance.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le lobe antérieur de l'hypophyse sécrète l'hormone de croissance, GH POMC
(pro-opiomélanocortine) est sécrété par les cellules du lobe intermédiaire et les
cellules corticotropes du lobe antérieur de l'anté-hypophyse.
La concentration plasmatique d'IGF-i est élevée au cours de l'acromégalie.
Chez tes Pygmées d'Afrique, le niveau plasmatique de IGF-i est normal avant
la puberté mais ce niveau n'augmente pas au moment de la puberté et il n'y a
pas de poussée de croissance pubertaire.
D
Chez les mammifères, il existe des mélanophores
dans la peau
Cette réponse est inexacte.
Chez les mammifères, il n'y a pas de mélanophores contenant des granules
pigmentaires qui peuvent se disperser ou se rassembler, comme c'est le cas
chez les poissons, les reptiles et les oiseaux. Il existe des mélanocytes qui
contiennent des mélanosomes et synthétisent ta mélanine. Les métanocytes
transportent les mélanosomes qui sont responsables de la pigmentation de la
peau et des cheveux.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les cellules du lobe intermédiaire de l'hypophyse et les cellules corticotropes du lobe antérieur de l'hypophyse synthétisent une grosse molécule qui
est un précurseur hormonal, la pro-opiotnélanocortine (POMC) qui donne
naissance à plusieurs substances hormonales.
Les mélanotropines pu MSHs (melanocyte stimulatmg hormones) agissent
chez les mammifères inférieurs.
La fonction physiologique des MSHs chez l'homme est inconnue.
On connaît trois types de MSH : a, fi et Y- L'ACTH présente une forte activité
MSH, ce qui explique la fréquence des manifestations pigmentaires dans les
affections endocriniennes liées à des perturbations de la sécrétion d'ACTH.
A
Les effets de l'ocytocine sont inhibés par la progestérone
Cette réponse est exacte.
La progestérone inhibe les effets de l'ocytocine sur le myomètre, alors que
les estrogènes sensibilisent le myomètre à la stimulation par l'ocytocine. , .
Toutes les autres réponses sont inexactes!
•
•
•
'
Chapitre &. Glandes endocrines
La sécrétion d'ocytocine n'est pas stimulée par l'augmentation de volume de
l'utérus ; cette sécrétion est déclenchée par des signaux nerveux nés dans le
mamelon lors de la tétée.
L'ocytocine n'a aucun effet sur le développement mammaire ; ce développement dépend des estrogènes, de la progestérone et de la prolactine.
L'ocytocine n'est pas sécrétée par les cellules du lobe antérieur de l'hypophyse. Cette hormone et une hormone post-hypophysaire qui est en fait synthétisée dans les noyaux supra-optiques et paraventriculaires de l'hypothalamus et
qui est sécrétée par la neuro-hypophyse ou post-hypophyse.
La neurophysine type I n'est pas unie à l'ocytocine mais à la vasopressine.
L'ocytocine est unie à la neurophysine type II dans les granules sécrétoires.
B
Le stress stimule la sécrétion d'AVP
Tous les facteurs de stress physiques ou psychologiques augmentent la
sécrétion d'AVP. Les hémorragies et les anesthésies à l'éther stimulent
fortement la sécrétion d'AVP par la neuro-hypophyse.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
L'AVP n'a aucun effet sur l'ocytocine qui agit dans un domaine très différent.
L'AVP agit sur le rein par l'intermédiaire de récepteurs V2 situés dans
l'épithélium du tubule rénal distal. Ces récepteurs déclenchent l'insertion de
vésicules intra-cytoplasmiques d'eau dans la paroi tubulaire par un mécanisme
dépendant de l'AMP cyclique.
Les effets extra-rénaux de l'AVP se font par l'intermédiaire de récepteurs Vi
non couplés à l'adénylate cyclase et aboutissant à l'augmentation de la concentration cytosolique des ions calcium.
.L'hypovolémie par hémorragie constitue un stimulus puissant de la sécrétion
d'ADH.
L'AVP stimule fortement la sécrétion d'ACTH par les cellules hypophysaires et
potentialise l'action de CRF (corticotropin releasing factor).
QCM
QCM n°
n° 84.
81
j
E
Augmentation du volume liquidien extra-cellulaire
Cette réponse est la seule exacte. L'hormone antidiurétique augmente la
perméabilité des tubes collecteurs du rein. H en résulte une rétention d'eau
avec augmentation du volume liquidien extra-cellulaire dont la pression osmotique diminue. Le volume urinaire diminue et les urines sont concentrées.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La polydipsie, c'est-à-dire l'augmentation de la soif est liée à une augmentation et non à une diminution de la pression osmotique du liquide extracellulaire.
La polyurie, c'est-à-dire l'augmentation du volume urinaire est liée à une
hypo et non à une hypersécrétion d'ADH. Le diabète insipide est caractérisé par
l'élimination d'un volume important d'urines très diluées. Cette affection peut
être d'origine neurogène (déficit de sécrétion d'ADH) ou néphrogène
(insensibilité du tubule rénal à l'ADH).
La dilution des liquides extra-cellulaires ne s'accompagne pas d'une augmentation du taux de l'hématocrite ni d'une hyperkaliémie qui sont des signes
d'hyperconcentration et non de dilution du liquide extra-cellulaire.
330
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
E
La st mulation
QCM n° 10
'
des barorécepteurs de la crosse aortique
———-——-1
et des sinus carotidiens déclenche la libération d'AVP
Cette réponse est exacte. Les barorécepteurs dont la stimulation aboutit à
une libération d'AVP sont situés dans la crosse aortique et dans les sinus
carotidiens.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Une hémorragie de 50 ml de sang n'est pas suffisante pour déclencher la
libération d'AVP par la neuro-hgpophyse. L'augmentation du niveau d'AVP
n'apparaît pas avant que la perte sanguine soit égale à 5 % au moins du volume
sanguin total.
AVP exerce un effet stimulant et non inhibiteur sur la libération de TSH.
AVP est un nonapeptide formé dans les noyaux supra-optiques et
paraventriculaires de l'hypothalamus.
A des doses physiologiques, AVP n'exerce aucun effet vasoconstricteur.
> Chapitre 9. Reproduction •««
Première partie : Reproduction chez l'homme
QCMrri
D
MIS est sécrété par les cellules de Leydig
Cette réponse est inexacte.
MIS (mûllerian inhibiting substance), encore appelé MRF (mûtterian régression
factor) est une protéine constituée par 535 acides aminés. MIS est sécrété par
les cellules de Sertoli du testicule fœtal. MIS détermine la régression des
canaux de Muller du côté où il est sécrété.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La spermatogonie est la cellule germinale primitive ; elle est située au
contact de la membrane basale des tubules séminifères.
Les spermatocytes subissent la division méiotique qui réduit le nombre des
chromosomes. Les spermatocytes primaires se divisent en spermatocytes
secondaires qui se divisent eux-mêmes en spermatides. Les spermatides
contiennent le nombre haploïde de 23 chromosomes. Les spermatides deviennent les spermatozoïdes.
Les cellules de Sertoli sécrètent l'inhibine, polypeptide proche de MIS qui
inhibe la sécrétion de FSH.
QCM n° 2
E
Ce liquide est très différent du plasma sanguin
Cette réponse est exacte.
Le liquide contenu dans la lumière des tubules séminifères a une composition
très différente du plasma sanguin.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Ce liquide est très pauvre en protéines.
Ce liquide est très pauvre en glucose.
Ce liquide est riche en ions K+.
Ce liquide est riche en androgènes et en estrogènes.
331
Chapitre 1. Reproduction
II est probable que le maintien de la composition du liquide contenu dans les
tutaules séminifères est lié à l'existence de la barrière sang-testicule constituée
par les jonctions étroites entre les cellules voisines de Sertoli proches de ta
membrane basale.
A
La capacitation ne se produit pas si la température
du milieu dans lequel se trouve le spermatozoïde
est supérieure à 30° C
Cette réponse est inexacte. La capacitation est le processus qui permet au
spermatozoïde d'adhérer à l'ovule. Ce processus se produit quand le spermatozoïde a séjourné un certain temps à l'intérieur des voies génitales féminines.
Toutes les autres réponses sont exactes.
A l'état physiologique, les testicules sont maintenus à une température
voisine de 32° C. Cet abaissement thermique par rapport à la température
corporelle normale est lié à la circulation d'air autour du scrotum et aux
échanges de chaleur par contre-courant entre les artères et les veines
spermatiques.
La rétention des testicules à l'intérieur de la cavité abdominale, comme c'est
le cas au cours de la cryptorchidie, peut aboutir à une stérilité liée une température trop élevée pour les spermatozoïdes.
La pratique de bains à une température égale à 43 à 45° c pendant 30 minutes par jour peut aboutir à une diminution importante du nombre des spermatozoïdes dans le liquide séminal ; toutefois, cette technique ne peut pas être
considérée comme une méthode contraception fiable chez l'homme. ,
On peut retenir au total que la spermatogenèse nécessite une température
beaucoup plus basse que ta température corporelle normale.
D
Les prostaglandines sont sécrétées par la prostate
Cette réponse est inexacte. On a isolé ces substances pour la première fois à
partir du liquide séminal mais on sait maintenant que presque tous les tissus de
l'organisme sont capables de les synthétiser. Les prostaglandines sont des
dérivés des acides gras, en particulier l'acide arachidonique. Il en existe de
nombreuses variétés dont les plus courantes sont les PGE et les PGF Elles
possèdent de nombreuses fonctions physiologiques mais on ignore tout de leur
rôle dans le liquide séminal.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le volume de liquide séminal produit par une éjaculation est de l'ordre de
2,5 à 3 ml après plusieurs jours de continence. Ce volume diminue rapidement
après des éjaculations répétées.
Il existe environ 100 millions de spermatozoïdes dans 1 ml de liquide séminal.
Le nombre des spermatozoïdes diminue rapidement aussi après des éjaculations
répétées. On considère que 50 % des hommes ayant 20 à MO millions de spermatozoïdes par ml de liquide séminal sont stériles et que tous les hommes ayant
moins de 20 millions de spermatozoïdes sont stériles.
Les spermatozoïdes se déplacent à la vitesse moyenne de 3 mm/min dans les
voies génitales féminines. Les spermatozoïdes atteignent les trompes utérines
30 à 60 minutes après le rapport sexuel.
332
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Le liquide séminal qui est éjaculé au cours de l'orgasme est un.mélange,des
sécrétions des vésicules séminales, de la prostate, des glandes de Cowper et
des glandes urétrales ; ce liquide contient les spermatozoïdes.
QCMn° 5
E
La testostérone est synthétisée à partir de la dihydrotestostrone
Cette réponse est inexacte. La testostérone est synthétisée à partir du
cholestérol dans les cellules de Legdig du testicule. La testostérone est
transformée en dihgdrotestostérone dans certains tissus cibles sous l'effet
d'une Sa- réductase.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La testostérone est le principal androgène sécrété par le testicule ; elle est
aussi sécrétée par le cortex surrénaliens.
La testostérone d'origine testiculaire est sécrétée par les cellules de Leydig ;
ces cellules contiennent des granules lipidiques et sont situées en amas entre
les tubes séminifères.
Le taux de sécrétion normale de testostérone chez l'homme adulte normal
est de l'ordre de 4 à 12 mg par jour. De petites quantités de testostérone sont
aussi sécrétées chez la femme, la testostérone provient vraisemblablement de
l'ovaire et aussi des surrénales. Le niveau plasmatique de la testostérone, liée
aux protéines et libre est égal à 0,65 n-9/oH chez l'homme adulte et 0,03 ng/dl
chez la femme adulte. Ce taux diminue progressivement avec l'âge chez
l'homme.
La testostérone est un C,q stéroïde, c'est-à-dire un dérivé du noyau
cyclopentanophénanthrène portant un hydroxyle en position 17 du cycle D et
contenant il atomes de carbone.
Les 17-cétostéroïdes urinaires sont pratiquement
tous d'origine testiculaire
Les deux tiers des iv-cétostéroïdes urinaires sont d'origine surrénalienne ;
un tiers seulement est d'origine testiculaire.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La majeure partie de la testostérone plasmatique est liée aux protéines ;
MO % sont liés à une f5-globuline, la GBG (gonadal steroid-binding globulin) encore
appelée sex steroïde binding globulin, 40 1 à l'albumine et 17 % à d'autres
protéines.
/
La majeure/partie de la testostérone est transformée en n-cétostéroïdes et
excrétée dans l'urine ; toutefois, une petite quantité de testostérone circulante
est transformée en estrogènes dans l'organisme.
Les 17-cétostéroïdes urinaires ont une activité androgénique faible ; leur
pouvoir androgénique est égal à moins de 20 Mu pouvoir androgénique de la
testostérone.
QCM n° 6
QCM
îii-
C
E
Disparition du fructose dans le liquide séminal
Cette réponse est inexacte ; à la puberté, les vésicules séminales commencent à sécréter du fructose ; ce sucre paraît indispensable à la nutrition du
spermatozoïde.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Chapitre 1. Reproduction
'
333
Les modifications du larynx et des cordes vocales sont responsables des
changements observés dans la voix.
L'augmentation de volume des organes génitaux externes est nette au
niveau du pénis et du scrotum.
La pilosité se développe en certaines régions du corps et la pilosité
pubienne se développe en prenant l'aspect d'un triangle à sommet dirigé vers
l'ombilic.
La sécrétion sébacée augmente, favorisant ainsi l'apparition d'acné.
m
Le complexe récepteur-testostérone est plus stable
que le complexe récepteur-DHT
Cette réponse est inexacte. La testostérone s'unit au récepteur intracellulaire et 4e complexe récepteur-testostéeone s'unit à l'ADn du noyau
facilitant ainsi la transcription de divers gènes. En outre, la testostérone est
transformée en dihydrotestostérone, ou DHT par une a-réductase dans diverses
cellules cibles et DHT s'unit au même récepteur intra-cellulaire que la testostérone. Le complexe récepteur-testostérone est moins stable que le complexe
DHT-testostérone, si bien que la formation de DHT permet d'amplifier l'action de
'••'.
QCM
ri"
la testostérone dans les cellules cibles.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La testostérone et la DHT s'unissent donc au même récepteur intra-cellulaire.
Le complexe récepteur-testostérone est responsable de la maturation des
structures de Wolff et par conséquent de la maturation des organes génitaux
internes.
Le complexe récepteur-DHT est nécessaire pour la formation des organes
génitaux externes. Au moment de la puberté, le complexe récepteur-DHT est
responsable de [augmentation de volume de la prostate et du pénis ; il est aussi
responsable de la pilosité et de l'acné. L'augmentation du volume de la masse
musculaire et l'apparition de la libido au moment de la puberté paraissent
dépendre du complexe récepteur-testostérone.
D
L'inhibine inhibe LH
Cette réponse est inexacte. L'inhibine est un facteur d'origine testiculaire qui
inhibe la sécrétion de FSH et non de LH.
Toutes les autres réponses sont exactes.
FSF exerce un contrôle sur les cellules de Sertoli.
LH exerce un contrôle sur les cellules de Leydig.
L'hypothalamus contrôle le testicule comme en témoigne le fait que les
lésions hypothalamiques chez l'homme s'accompagnent d'atrophie testiculaire.
La testostérone inhibe la sécrétion de LH mais n'a pas d'effet sur la sécrétion
FSH.
,;
QCM
mo
Il existe un déficit congénital de ^a-réductase
Cette réponse est inexacte. Ce déficit enzymatique n'est pas responsable de
l'euhuchoïdisme, mais d'une affection relativement courante dans certaines
régions de la République Dominicaine appelée pseudo-hermaphrodisme masculin ; ces sujets possèdent des organes génitaux mâles internes, avec des
'
334
II ne semble pas que l'âge des spermatozoïdes constitue un facteur déterminant au cours des erreurs chromosomiques Chez l'homme, il faut en moyenne
74 jours pour former un spermatozoïde mur à partir d'une cellule germinale
primitive ou spermatogonie.
testicules et des organes génitaux femelles externes. Ils sont élevés comme des
filles mais, à la puberté ils développent des caractères sexuels mâles sous
l'effet de la sécrétion de testostérone et certains changent de sexe.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'eunuchoïdisme est lié à un déficit des cellules de Leydig apparu avant la
puberté.
Les individus atteints d'eunuchoïdisme sont anormalement grands parce que
leurs cartilages de conjugaison n'ont pas été soudés à la puberté, permettant
ainsi à la croissance de se poursuivre.
La pilosité est rare et de type féminin, dessinant un triangle pubien à base
supérieure.
La voix a un timbre aigu et ces sujets sont en général recherchés comme
chanteurs.
QCM
n° II
C
D
La durée totale de la spermatogenèse est égale à un mois
environ
Cette réponse est inexacte. Il faut en moyenne 74 jours pour former un
spermatozoïde mûr à partir d'une cellule germinale primitive.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le liquide séminal est produit par les cellules de Sertoli. Ce liquide baigne les
cellules germinales et facilite la spermatogenèse et la survie des spermatozoïdes.
L'inhibine est produite par les cellules de Sertoli ; l'inhibine est un polypeptide qui inhibe la sécrétion de FSH.
On estime à 512 le nombre de spermatides formés à partir d'une seule
spermatogonie.
Les cellules de Sertoli sécrètent une protéine, l'ABP (androgen binding
protein) qui intervint vraisemblablement pour maintenir un apport stable et
élevé d'androgènes dans le liquide contenu dans les tubes séminifères.
Le cholestérol est un précurseur de la testostérone
Comme toutes les hormones stéroïdes, la testostérone dérive du cholestérol.
La testostérone est un C,, stéroïde, c'est-à-dire un dérivé du noyau cyclopentanophénanthrène portant un hydroxyle en position n du cycle D et contenant
n atomes de carbone. La testostérone est la principale hormone sécrétée par
les cellules de Leydig du testicule.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La castration après la puberté n'entraîne en général pas de diminution de la
libido ; l'érection demeure normale. On note seulement une atrophie de la
prostate et des vésicules séminales.
Les cellules de Leydig sont, beaucoup moins sensibles à l'élévation de température que les cellules de Sertoli ; dans les cas où les cellules de Sertoli sont
endommagées par la chaleur, les cellules de Leydig continuent à sécréter de la
testostérone, comme c'est le cas par exemple au cours de la cryptorchidie.
La dihydrotestostérone, DHT, forme avec le récepteur un complexe plus
stable que la testostérone, si bien que la formation de DHT constitue un moyen
d'amplifier l'action de la testostérone dans les tissus cibles.
La majeure partie de la testostérone, soit <n %, circule dans le plasma à l'état
lié aux protéines.
QCM n° 12
335
Chapitre q. Reproduction
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Le varicocèle constitue une cause de stérilité
chez l'homme
Cette réponse est exacte ; l'existence d'un varicocèle qui consiste en une
dilatation du plexus veineux spermatique, peut s'accompagner d'une diminution
du nombre des spermatozoïdes viables entraînant une stérilité. Ce fait est
vraisemblablement dû au réchauffement testiculaire par suite du défaut
d'échanges de chaleur par contre-courant entre l'artère et la veine
spermatiques.
Après traitement chirurgical du varicocèle, les chances de disparition de la
stérilité sont de 40 %.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les vésicules séminales apportent environ 60 % du volume du sperme. Ce
liquide est riche en fructose (1,5 à 6,5 mg/ml).
L'éjaculation rétrograde, c'est-à-dire dans la vessie se rencontre quand le
col de la vessie est béant et non quand il est spasme.
La maturation des spermatozoïdes s'achève durant leur séjour dans l'épididyme qui dure environ i à 2 semaines.
Les spermatozoïdes humains se déplacent à la vitesse de 3 mm/mn dans les
voies génitales féminines. Ils atteignent les trompes utérines 30 à 60 minutes
après l'éjaculation.
QCMn'iq
C
Les spermatozoïdes sont rapidement détruits
par l'augmentation de chaleur du milieu ambiant
Cette réponse est exacte. Les spermatozoïdes sont très sensibles à
l'augmentation de la chaleur ambiante. En revanche, le froid permet de les
conserver. Dans les banques de sperme, on conserve les spermatozoïdes audessous de o° C.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le sperme normal a une réaction basique. Son pH est compris entre 7,35 et
7,50. Les substances tampons sont les phosphates et les bicarbonates. Les
spermatozoïdes sont très sensibles à l'acidité.
Il existe à l'état physiologique environ 100 millions de spermatozoïdes par ml
de sperme, avec moins de 20 % de formes anormales.
Le liquide prostatique constitue environ 20 % du volume de sperme émis lors
d'une éjaculation. Le liquide prostatique est riche en zinc, en phosphatase acide,
en cholestérol, en phopholipides et en acide citrique.
B
E
Spermatozoïdes immobiles
Cette réponse est exacte. Les spermatozoïdes produits par les tubules
séminifères sont immobiles.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La testostérone est produite par les cellules de Leydig du testicule.
La rénine est sécrétée par le rein.
À
336
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
337
Chapitre q. Reproduction
FSH est sécrétée par l'anté-hypophgse.
Les spermatozoïdes deviennent mobiles au cours de leur passage dans
l'épididyme.
(§)
Cellule épithéiiale germinale
• - '•
> Chapitre 9. Reproduction *+
©' ®
©
€
Deuxième partie : Reproduction chez la femme
Ovocyte primaire
JQCM n° i
A
Le sang menstruel est surtout constitué par du sang
veineux
Cette réponse est inexacte. Le sang menstruel est surtout composé de sang
artériel ; le sang veineux constitue seulement 25 % environ du sang menstruel.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La durée du cycle menstruel normal est égale à 3 à 5 jours mais il existe des
cas où le cycle menstruel peut durer i seule journée ou au contraire jusqu'à
8 jours.
La perte de sang est égale à 80 ml environ. Toute perte de sang supérieure
à so tnl doit être considérée comme anormale. Dans certains cas, la perte de
sang peut être très légère.
La présence d'une enzyme dans le sang menstruel explique l'absence de
caillot dans ce sang. C'est la raison pour laquelle la présence de caillot doit être
considérée comme pathologique.
Le sang menstruel contient des prostaglandines originaires de l'endomètre.
On admet que le début de (a menstruation est lié aux phénomènes suivants :
dans les cellules nécrotiques de l'endomètre, tes membranes des lysosomes
sont détruites et libèrent des enzymes qui permettent la formation de
prostatglandines à partir des phospholipides cellulaires. Les prostaglandines
produisent un spasme vasculaire qui eniraîne une nécrose de l'endothélium.
D
Le nombre des ovules présents dans les deux ovaires
au moment de la puberté est évalué à 600 000
Cette réponse est inexacte. On évalue à moins de 300 000 le nombre des
ovules contenu dans tes deux ovaires au moment de la puberté. Un seulement
de ces ovules arrive à maturité par cycle ovarien; les autres dégénèrent. On
considère qu'une femme dispose de 500 ovules environ au cours de toute sa
période d'activité génitale.
Toutes les autres réponses sont exactes.
On évalue à 2 millions le nombre d'ovules présents à la naissance mais la
moitié d'entre eux sont atrophiés.
La première partie de la première division méiotique apparaît à la
naissance ; elle subit ensuite une phase d'arrêt qui peut persister jusqu'à l'âge
adulte.
L'expulsion du premier corpuscule polaire apparaît juste avant l'ovulation et
complète la première division méiotique où l'une des cellules filles, l'ovocyte
secondaire reçoit la majeure partie du cytoplasme, alors que le premier
corpuscule polaire se fragmente et disparaît.
Premier globule polaire
m
m
Second globule polaire
Ovotide (ovule mûr)
Figure 9-1. Formation d'un ovule mur à partir de l'épithélium germinal.
QCM 119 3
A
La phase proliférative fait suite à l'ovulation
Cette réponse est inexacte. En fait, la phase proliférative ou phase
folliculaire est aussi appelée préovulatoire.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La phase sécrétoire est aussi appelée phase lutéale Elle représente la
préparation de l'utérus pour l'implantation de l'ovule s'il est fécondé. La durée
de ta phase sécrétoire est constante (it jours).
La phase proliférative désigne une augmentation rapide d'épaisseur de
l'endomètre sous l'influence des estrogènes sécrétés par le follicule qui se
développe.
Les variations de longueur du cycle menstruel dépendent des variations de
longueur de la phase folliculaire.
C
L'ovulation s'accompagne d'une baisse de la température
corporelle
Cette réponse est inexacte.
L'ovulation s'accompagne d'une élévation et non d'une baisse de la température corporelle. Ce critère est utilisé en clinique pour repérer la date de
l'ovulation. La température rectale doit être mesurée tous les jours durant le
cycle, le matin avant le lever. On ne connaît pas de façon précise l'origine de
cette élévation thermique : il est probable qu'elle est due à l'augmentation de la
sécrétion de progestérone. En effet, cette hormone est thermogène.
Toutes les autres réponses sont exactes. Le spermatozoïde atteint les
trompes utérines 30 à 60 minutes après son émission. La durée de survie du
spermatozoïde dans les voies génitales féminines ne dépasse pas n heures.
338
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
La durée de survie de l'ovule expulsé du follicule est évaluée à 72 heures
mais on estime que l'ovule ne peut être fécondé que durant la moitié de cette
période.
le mucus cervical subit des modifications au moment de l'ovulation ; il
devient moins épais et plus élastique ; par ailleurs, il sèche en produisant un
aspect caractéristique en feuilles de fougère.
Chez les femmes qui présentent un cycle de 28 jours, la période fécondable
ne dépasse pas 120 heures.
QCM n° 5
Le corpus albicans se transforme en corps jaune
sous l'influence de FSH
Cette réponse est inexacte. Le corpus albicans ou corps blanc persiste
plusieurs mois dans le stroma ovarien. Il représente la cicatrice du corps jaune
atrophié ; l'hormone anté-hgpophysaire FSH n'intervient pas du tout dans son
apparition.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La phase lutéale du cgcle ovarien apparaît après l'ovulation ; elle correspond à la seconde moitié du cycle ovarien.
En l'absence de fécondation, le corps jaune dégénère au bout de 10 à
m jours. Ce processus appelé lutéolyse s'accompagne d'un déclin rapide de la
production des estrogènes et de la progestérone. Le processus de lutéolyse
marque la fin du cycle ovarien.
Le follicule post-ovulatoire est transformé en corps jaune sous l'influence de
la poussée sécrétoirede LH anté-hypophysaire.
Le corps jaune sécrète des estrogènes et de la progestérone mais le
•stéroïde dominant est la progestérone.
D
L'estriol est plus puissant que l'estradiol
Cette réponse est inexacte.
Parmi les trois estrogènes sécrétés, l'estradiol, l'estrone et l'estriol, le plus
puissant est l'estradiol et le moins puissant l'estriol.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le ivp-estradiol est le principal estrogène sécrété par l'ovaire ; il est en
équilibre dans le sang avec l'estrone.
L'estrone est métabolisée en estriol vraisemblablement dans le foie.
Les estrogènes sont oxydés et convertis en glucuronides et conjugués avec
le sulfate dans le foie. Des quantités relativement importantes d'estrogènes
sont éliminées dans la bile et réabsorbées dans le courant sanguin (circulation
entéro-hépatique). On retrouve dans l'urine humaine une dizaine de métabolites
des estrogènes.
QCMn°7
C
II n'existe aucune sécrétion d'estradiol chez l'homme
Cette réponse est inexacte.
Il existe une sécrétion d'estrogène chez l'homme et cette sécrétion n'est pas
négligeable. Le taux de sécrétion chez l'homme est égal à 0,05 mg/dl. A titre de
comparaison, chez la femme, le taux de sécrétion au début de la phase folliculaire est égal à 0,07 mg/dl, soit un chiffre du même ordre de grandeur.
Chapitre i. Reproduction
Toutes les autres réponses sont exactes.
La concentration plasmatique de cet estrogène n'est pas stable et varie en
fonction de la période du cycle ovarien ; il existe deux pics de sécrétion, l'un
juste avant l'ovulation et l'autre au milieu de la phase lutéale.
Le np-estradiol est le principal estrogène produit par l'ovaire ; il est aussi le
plus puissant.
QCMIT8
E
Ils diminuent la fréquence des potentiels d'action
de chaque fibre musculaire utérine
Cette réponse est inexacte. Sous l'influence des estrogènes, la fréquence des
potentiels d'action augmente dans chacune des fibres musculaires utérines ; ce
phénomène se traduit par une augmentation d'excitabilité et d'activité des
fibres musculaires utérines.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La présence d'estrogènes s'accompagne de tous les phénomènes suivants :
1. facilitation de la croissance des follicules ovariens ;
2. augmentation de la motilité des trompes utérine ;
3. augmentation du débit sanguin utérin ;
4. augmentation de la croissance du muscle utérin et de son contenu en
protéines contractiles.
Chez les femmes impubères ou castrées, ces manifestations sont absentes.
QCM n° 1
B
Estradiol
Cette réponse est exacte.
L'estradiol est le plus puissant des estrogènes sécrétés par l'ovaire. Les
estrogènes stimulent la croissance des canaux galactophores ; ils sont les
principaux responsables de l'augmentation du volume des seins à la puberté.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La prolactine et la progestérone interviennent au cours de la grossesse et
contribuent avec les estrogènes au développement des lobules mammaires.
L'ocytocine détermine une contraction des cellules myoépithéliales qui
bordent les canaux galactophores aboutissant ainsi à une éjection du lait.
L'ocytocine est libérée à la suite d'un réflexe déclenché par stimulation des
mamelons.
D
Croissance des poils pubiens et axillaires
Cette réponse est inexacte. La croissance des poils pubiens et axillaires chez
la femme est surtout due aux androgènes. Les androgènes proviennent en
majeure partie du cortex surrénalien et accessoirement de l'ovaire.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'accumulation des lipides dans les régions mammaires et fessières se
manifeste à la puberté dans le sexe féminin sous l'effet de la sécrétion des
estrogènes.
Il en est de même pour la morphologie générale de l'organisme féminin qui
est caractérisé par l'étroitesse des épaules et la largeur du bassin, il existe par
ailleurs dans le sexe féminin une convergence des cuisses et une divergence
des membres supérieurs par rapport au plan médian.
• - . • - -
340
- .•
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Le timbre de-la voix est plus aigu dans'le sexe féminin que dans lé sexe
masculin. - • • La pilosité corporelle est rare.
D
341
Chapitre 1. Reproduction
La progestérone est sécrétée par le corps jaune et le placenta. Cette
hormone est un intermédiaire important dans la biosynthèse des stéroïdes dans
tes tissus qui 'sécrètent les hormones stéroïdes. La progestérone est aussi
sécrétée en très petites quantités par le testicule et le cortex surrénal.
Augmentation du niveau plasmatique du cholestérol
Les estrogènes ont un effet hypocholestéroléminant notable ; ils abaissent
ainsi la fréquence des accidents vasculaires chez ta femme avant la ménopause.
Toutefois, la thérapeutique par les estrogènes n'est pas utilisée en pratique
pour la prévention des accidents cardiovasculaires.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les estrogènes produisent un certain degré de rétention d'eau et de sel
dans l'organisme ; on note une augmentation du poids chez la femme à l'état
physiologique juste avant l'apparition des règles. Cette augmentation du poids
paraît liée à une rétention de l'eau et du sel sous l'effet des estrogènes.
Les estrogènes rendent la sécrétion sébacée plus fluide ; ils ont des effets
opposés à ceux de la testostérone et diminuent la fréquence de l'acné et des
comédons cutanés.
Les angiomes steliaires et la gynécomastie font partie du tableau classique
de la cirrhose hépatique et sont dus à une altération du métabolisme hépatique
des estrogènes et à une augmentation de la conversion des androgènes en
estrogènes.
C
L'éthinylestradiol est actif uniquement
quand il est administré par voie injectable
Cette réponse est inexacte. L'éthinylestradiol est un composé de base de la
contraception orale. Cette substance possède la particularité d'être active
quand elle est administrée par voie orale, à l'opposé de ce que l'on observe
pour les estrogènes naturels.
,
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le diéthylstilbestrol est un estrogène synthétique ; il ne possède pas la
structure biochimique d un stéroïde mais il est vraisemblable qu'il est
transformé dans l'organisme en une substance possédant les caractères d'un
stéroïde.
L'éthinglestradiol est un estrogène synthétique ; il est actif par voie buccale
parce qu'il n'est pas métabolisé par le foie, à l'opposé des estrogènes naturels
qui ne sont pas actifs par voie buccale car inactivés par le foie.
La majeure partie de la progestérone circule
dans le plasma sous forme libre
Cette réponse est inexacte. Une très faible partie de la progestérone, soit
environ i à 2 %, circule dans le plasma sous forme libre. La majeure partie de la
progestérone est liée à l'albumine et à la transcortine. La partie liée à l'albumine
est de l'ordre de 50 % ; la partie liée à la transcortine est de l'ordre de 45 %. la
trancortine est une a globuline encore appelée CBG (corticosteroia binding
globutin).
Toutes tes autres réponses sont exactes.
La progestérone est un stéroïde qui possède 21 atomes de carbone. Elle
dérive du cholestérol ; son précurseur immédiat est la pregnénolone.
La progestérone abaisse la température corporelle
chez la femme
Cette réponse est inexacte. En fait, la progestérone a un effet thermogène ;
la progestérone est vraisemblablement responsable de l'élévation de la température corporelle au moment de l'ovulation. L'apparition d'un décalage thermique sur la courbe de la température mesurée le matin avant le lever permet
de repérer la date de l'ovulation chez la femme.
Toutes les autres réponses sont exactes. -•=«--<L'utérus est un organe cible de la progestérone ; il en est de même pour les
seins et le cerveau.
La progestérone exerce un effet anti-estrogène sur les cellules du
myomètre ; cette hormone diminue leur excitabilité, leur sensibilité à l'ocytocine ; elle augment aussi leur potentiel de membrane et leur activité électrique
spontanée.
A hautes doses, la progestérone augmente l'excrétion rénale du sodium,
vraisemblablement par blocage de l'action de l'aldostérone sur le rein.
La progestérone stimule le développement des lobules et des alvéoles
mammaires alors que les estrogènes stimulent la croissance des canaux
galactophores. La progestérone maintient la fonction sécrétoire du sein au cours
de la lactation.
B
La poussée sécrétoire de FSH.au milieu du cycle
déclenche l'ovulation
Cette réponse est inexacte. En fait, l'ovulation est déclenchée par une
poussée sécrétoire de LH et non de FSH le quatorzième jour du cycle.
Toutes les autres réponses sont exactes. FSH (follicle-stimuloting hormone)
est une hormone anté-hypophysaire qui déclenche la maturation dès follicules
ovariens.
E
12
14 16 18 20 22 24 26
23
CYCLE MENSTRUEL (jours)
Figure 9-2. Sécrétion des différentes hormones adénohypophysaires et ovariennes pendant le cycle menstruel normal.
342
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
LH (tuteinizing hormone) est une hormone anté-hypophgsaire dont la poussée
sécrétoire du quatorzième jour du cycle est responsable à la fois du déclenchement de l'ovulation et de la formation initiale du corps jaune
La sécrétion de progestérone et d'estrogène par le corps jaune est stimulée
par LH.
Juste avant l'apparition des règles, une poussée tardive de sécrétion de FSH
prépare les follicules pour leur maturation du cycle suivant.
A
LHRH {luteinizing hormone-releasing hormone) contrôle
la sécrétion d'une seule hormone, LH (luteinizing
hormone)
Celte réponse est inexacte. LHRH est une hormone hypothalamique qui
stimule la sécrétion de FSH aussi bien que celle de LH.
Toutes les autres réponses sont exactes.
LHRH est sécrété par poussées tout au cours du nycthémère ; ces poussées
jouent un rôle essentiel dans le maintien de la sécrétion des gonadogropines.
La fréquence de poussées de sécrétion de LHRH est modifiée par de nombreux facteurs ; ainsi, les estrogènes augmentent la fréquence des poussées,
alors que la progestérone la diminue.
La présence de noradrénaline ou d'adrénaline au niveau de l'hypothalamus
stimule la fréquence des poussées de sécrétion de LHRH.
Les peptides opioïdes comme les encéphalines et la p-endorphine diminuent
la fréquence de ces poussées.
QCM n° 17
B
L'ovule peut être fécondé par plusieurs spermatozoïdes
Cette réponse est inexacte.
L'ovule est fécondé par un seul spermatozoïde ; sa pénétration dans l'ovule
s'accompagne de phénomènes s'opposant à la pénétration d'un ou de plusieurs
autres spermatozoïdes.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La fécondation se produit dans la partie moyenne de la trompe utérine. Le
spermatozoïde conserve son pouvoir fécondant pendant 48 heures, alors que
l'ovule ne reste viable que pendant 12 à 24 heures.
Les spermatozoïdes s'attachent à la zona pellucida, membrane qui
enveloppe l'ovule.
L'acrosine est une protéase qui agit comme une trypsine pour faciliter la
pénétration du spermatozoïde dans la zona pelluciaa ; l'acrosine est libérée par
la destruction de l'acrosome qui coiffe la tête du spermatozoïde.
La fusion du spermatozoïde avec la zona pellucida s'accompagne de
l'apparition d'une réduction du potentiel de membrane de l'ovule ; ce phénomène empêche la fécondation de l'ovule par un autre spermatozoïde.
QCMrr is
B
L'implantation du blastocyste se produit 15 jours
après sa formation
Cette réponse est inexacte.
Le blastocyste passe 3 jours dans une trompe utérine et 3 jours supplémentaires dans le liquide de l'utérus ; II s'implante au bout de 6 jours.
Toutes les autres réponses sont exactes.
343
Chapitre <\. Reproduction
La fusion des membranes cellulaires du spermatozoïde et de l'ovule
déclenche la multiplication cellulaire qui caractérise le développement de
l'embryon. On donne le nom de blastocyste à cet embryon en développement.
Le syncitiotrophoblaste est un tissu contenant plusieurs noyaux sans
séparations cellulaires ; ce tissu forme une couche externe autour de l'embryon.
Le cytotrophoblaste est un tissu formé de cellules individuelles qui forme
une couche interne autour de l'embryon.
Le syncitiotrophoblaste érode l'endomètre et le blastocyste s'implante en
général sur la paroi dorsale de l'utérus. Le placenta se développe ensuite et le
trophoblaste reste associé à cette structure.
B
Le corps jaune de la grossesse sécrète la même hormone
que le placenta, mais en quantité beaucoup moins
importante
Cette réponse est inexacte.
Le corps jaune de la grossesse ne sécrète aucune hormone du type de
l'hormone placentaire ; il sécrète trois hormones : des estrogènes, de la progestérone et de la relaxine.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le placenta sécrète une hormone appelée hCG (human cnorionic
gonadotropin) ou gonadotrophine chorionique dont la mise en évidence dans le
sang ou dans l'urine permet le diagnostic de grossesse
L'ovariectomie chez la femme enceinte après la sixième semaine de la
grossesse n'exerce pas d'effet pathologique sur l'évolution de la grossesse ; en
revanche, l'ovariectomie avant la sixième semaine déclenche rapidement un
avortement. Ceci est dû au fait que le placenta produit une quamiié suffisante
d'estrogènes et de progestérone à partir des précurseurs maternels et foetaux
pour prendre la relève du corps jaune.
La fonction du corps jaune commence à diminuer après huit semaines de
grossesse ; toutefois le corps jaune persiste durant toute la durée de la
grossesse.
La sécrétion d'estrogènes augmente progressivement jusqu'à l'accouchement ; il en est de même pour la sécrétion de progestérone.
G
QCM n° 20
J
A
HCG est spécifique de la grossesse
Cette réponse est inexacte.
Bien que l'apparition de hCG soit très caractéristique de la grossesse, cette
hormone n'est pas spécifique de cet état. Certaines tumeurs, en particulier
digestives, peuvent sécréter hCG ; chez le fœtus, le foie et le rein peuvent
sécréter de petites quantités de hCG.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Cette hormone est une glycoprotéine qui contient du lactose et de l'hexosamine ; elle est produite par le syncytiotrophoblaste.
La présence de hCG permet de préciser le diagnostic de grossesse ; cette
hormone peut être mesurée par dosage radio-immunologique.
On peut déceler la présence de hCG dans le sang dès le sixième jour après la
fécondation. Et dans les urines dès le quatorzième jour après la fécondation. Le
niveau plasmatique de hCG augmente continuellement jusque vers la dixième
344
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
semaine de la fécondation ; ce niveau diminue ensuite rapidement au cours des
semaines suivantes.
L'hormone hCG est composée de deux sous-unités a et (3. La sous-unité a
ressemble beaucoup à la sous-unité a. de LH, FSH et TH. Son poids moléculaire est
égal à ig ooo alors que celui de la sous-unité |i est égal à 28 ooo.
La surveillance du niveau plasmatique de hCG permet aussi d'écarter la
présomption d'une grossesse gémellaire ou d'une menace d'avortement.
A
hCS est sécrétée par le cytotrophoblaste
Cette réponse est inexacte. L'hormone hCS n'est pas sécrétée par le cytotrophoblaste mais par le syncytiotrophoblaste ; cette structure qui enveloppe le
cytotrophoblaste est caractérisée par la présence de nombreux noyaux et par
l'absence de parois cellulaires. Elle sécrète des quantités importantes de hCS.
hCS (human chorionic sommatotropin) est une hormone protéique qui stimule
la lactation et de la croissance. Cette hormone a une structure très voisine de
celle de l'hormone de croissance humaine ou hGH (human growth hormone).
L'hormone hCS a été aussi appelée CGP (chorionic growth hormone-prolactin)
et hPL (human placenta! lactogen} en raison de ses effets sur la lactation et la
croissance ; en fait, il s'agit de la même hormone.
L'hormone hCS se trouve en quantités importantes dans le sang maternel
alors que l'on ne la trouve pas dans le sang fœtal.
La sécrétion de hCS est proportionnelle aux dimensions du placenta ; on peut
rappeler que le poids du placenta est égal aux. sixième environ du poids du
nouveau-né. L'existence d'un niveau plasmatique faible de hCS permet de
suspecter l'existence d'une insuffisance placentaire.
Dans l'espèce humaine, la durée totale de la grossesse depuis la fécondation
jusqu'à l'accouchement est égale en moyenne à 270 jours.
En pratique, on calcule la date présumée de l'accouchement à partir du
premier jour des dernières règles et en ajoutant 28V jours à cette date.
B
Les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines
accélèrent le travail
Cette réponse est inexacte. Les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines prolongent la durée du travail ; l'inhibition de la sécrétion d'ocytocine
produit le même effet.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'ocytocine agit directement sur les cellules musculaires lisses du muscle
utérin pour déclencher leur contraction.
L'ocytocine stimule la formation des prostaglandines dans la decidua ; on
peut rappeler pue l'on donne le nom de decidua à l'endomètre au cours de la
grossesse.
Le nombre des récepteurs de l'ocytocine augmente considérablement au
cours de la grossesse dans le myomètre et dans la decidua ; ce nombre atteint
sa valeur maximale au début du travail.
345
Chapitre 1. Reproduction
Les paramètres fœtaux, en particulier le niveau plasmatique du cortisol
paraît intervenir dans le déclenchement de l'accouchement.
C
L'estradiol est le principal estrogène de la grossesse
Cette réponse est inexacte. L'estriol est le principal estrogène de la
grossesse. L'estriol constitue 10 % des estrogènes urinaires.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La zone fœtale du cortex surrénal est très développée, cette région joue un
rôle très important car elle produit les précurseurs nécessaires pour la
synthèse des estrogènes par le placenta.
Le dosage de l'estriol plasmatique chez la mère reflète la fonction du cortex
surrénal fœtal et permet d'évaluer l'état général du fœtus.
Les estrogènes placentaires augmentent la contractilité de l'utérus ; ils
augmentent aussi la croissance du placenta et de l'utérus.
Le cortisol fœtal joue un rôle majeur dans la production de surfactant par
les cellules alvéolaires de type II dans les poumons.
\
Les nutriments traversent le placenta plus facilement
à la fin de la grossesse qu'à son début
Cette réponse est exacte. En effet l'épaisseur du chorion diminue au fur et à
mesure que l'on se rapproche du terme.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
tes artères ombilicales apportent du sang désoxygéné du fœtus au
placenta ; elles jouent le même rôle, celui des artères pulmonaires après la
naissance.
Les substances -toxiques pour le fœtus comme l'alcool et la nicotine traversent le placenta plus facilement à la fin de la grossesse.
Le glucose et les acides aminés du sang maternel traversent très facilement
le placenta.
Les échanges gazeux à travers le placenta se font par diffusion simple.
L'oxygène diffuse passivement du côté maternel au côté fœtal du placenta. Le
gaz carbonique diffuse dans la direction opposée. Ainsi, le placenta joue le rôle
du poumon chez le fœtus. Toutefois le placenta est un organe moins efficace
que les poumons pour assurer les échanges gazeux. Le placenta suffit
cependant à satisfaire les besoins en oxygène du fœtus grâce à l'existence
d'une série d'adaptations spécifiques permettant de renforcer te transfert
d'oxygène aux tissus du fœtus.
B
Augmentation du débit sanguin hépatique
Cette réponse est inexacte. Le débit sanguin hépatique n'est pas modifié au
cours de la grossesse.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le débit cardiaque augmente au cours de la grossesse ; il atteint son niveau
le plus élevé au milieu de la grossesse (30 à 10 % au-dessus de sa valeur
moyenne en dehors de la grossesse).
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Chapitre i. Reproduction
Le taux de l'hématocrite s'abaisse au cours de la grossesse malgré l'augmentation de la masse des globules rouges. Cet abaissement est dû à l'augmentation
considérable (40 %) du volume liquidien extra-cellulaire.
Pour la même raison, le niveau plasmatique d'albumine s'abaisse, alors que la
quantité totale d'albumine circulante n'est pas modifiée.
Les phosphatases alcalines sériques s'élèvent notablement surtout à la fin
de la grossesse ; elles sont surtout d'origine placentaire.
C
346
QCM n° 27
La production des glucocorticoïdes fœtaux augmente
nettement vers la fin de la grossesse
Cette proposition est exacte. L'activité enzymatique des glandes surrénales
augmente chez le foetus dans les derniers jours de la grossesse. Il semble que
la maturation du cortex surrénal soit responsable dans une certaine mesure du
déclenchement de l'accouchement. Toutefois les mécanismes qui déclenchent les
modifications endocriniennes chez le fœtus à la fin de la grossesse sont encore
assez mal connus.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les substances p-adrénergiques ne déclenchent pas le travail ; au contraire,
elles ont un effet inhibiteur sur le travail par stimulation des nerfs
sympathiques.
La production de la progestérone n'augmente pas vers la fin de la
grossesse ; au contraire, elle diminue quand la grossesse arrive à terme.
La production de la prolactine ne diminue pas mais augmente vers la fin de
ta grossesse.
Les prostaglandines ne diminuent pas mais augmentent dans le liquide
amniotique.
QCMn°28
D
D
Le taux de filtration glomérulaire augmente progressivement dès la naissance
Cette réponse est exacte.
Le taux de filtration glomérulaire et le débit urinaire augmentent progressivement au cours des premières semaines de la vie. La fonction tubulaire est
plus lente à s'établir.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Chez le nouveau-né, pratiquement toute l'hémoglobine est du type fœtal,
HbF.
Les neurones cérébraux ne sont pas complètement chargés de myéline à la
naissance ; le processus de myélinisation se poursuit jusqu'à la puberté.
Le volume sanguin du nouveau-né rapporté au Kg de poids corporel est égal
à qo à loo ml/kg de poids corporel, alors que le volume sanguin de l'adulte est
égal à 70 ml/kg de poids corporel.
Le surfactant alvéolaire joue un rôle fondamental dès les premiers mouvements respiratoires en diminuant les forces de tension superficielle dans les
alvéoles pulmonaires.
347
La bradykinine dilate le ductus arteriosus
Cette proposition est inexacte.
La taradykinine a un effet constricteur sur le ductus arteriosus et sur les
vaisseaux ombilicaux ; en revanche, elle a un effet dilatateur sur le lit vasculaire pulmonaire.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le ductus arteriosus subit une constriction dans les quelques minutes qui
font suite à la naissance.
L'administration par voie rectale d'indomethacine, substance inhibitrice de la
prostacycline et de la synthèse de la prostaglandine, permet de fermer le
ductus arteriosus chez certains sujets et d'éviter ainsi un acte chirurgical.
La prostacycline maintient la béance du ductus arteriosus avant la naissance.
L'élévation de la PO2 artérielle contribue à la constriction du ductus
arteriosus.
QCM n" 30
A
La prolactine stimule l'éjection du lait
Cette proposition est inexacte.
La prolactine ne stimule pas l'éjection du lait ; elle stimule la synthèse et la
sécrétion du lait.
Toutes les autres propositions sont exactes.
La lactation est bloquée par les agonistes de la dopamine ; en effet la
dopamine est une hormone inhibitrice de la prolactine qui est elle-même
responsable de la synthèse et de la sécrétion du lait. La dopamine est encore
appelée PlH (prolactin inhibitory hormone).
L'ocytocine est sécrétée à la suite de la succion du mamelon par un réflexe
neuro-endocrinien. L'ocgtocine est une hormone peptidique sécrétée dans les
noyaux supra-optiques et paraventriculaires de l'hypothalamus et mise en
réserve dans la post-hypophyse.
La succion du mamelon contribue aussi à entretenir la sécrétion de la
prolactine ; ainsi, la succion du mamelon constitue un stimulus majeur, non
seulement pour l'éjection du lait, mais aussi pour sa sécrétion.
Les stéroïdes placentaires constitués par les estrogènes et la progestérone
ont un effet inhibiteur direct sur l'activité sécrétoire du tissu mammaire. Leur
disparition après l'accouchement permet à la prolactine de déclencher la
sécrétion lactée.
34S
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
- Chapitre 10. Neurophysiologïe -4
D
Les cellules unipolaires ont un prolongement unique
qui se divise en axone et dendrites
Cette réponse est exacte.
Les cellules unipolaires se trouvent dans tes ganglions des racines
rachidiennes dorsales. Le dendrite qui est long conduit des influx sensitifs et
joue le rô!e d'un axone.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le système nerveux humain contient en fait un nombre de neurones évalué à
1012.
On décrit sous le nom de plasticité du système nerveux central l'adaptation
fonctionnelle des liaisons des neurones. Le remodelage physique se produit
seulement dans le système nerveux périphérique ou dans le système nerveux
central immature.
Les neuromédiateurs peptidiques ne sont pas synthétisés dans les terminaisons nerveuses mais dans les corps cellulaires; ils sont ensuite transportés
jusqu'aux terminaisons des neurones.
Les axones et les terminaisons nerveuses sont dépourvus de ribosomes;
toutes les protéines nécessaires sont synthétisées dans le réticulum endoplasmique et dans l'appareil de Gotgi du corps cellulaires ; ces substances sont
ensuite transportées le long de l'axone jusqu'aux synapses ; on donne le nom
d'écoulement axoplasmique à ce processus.
B
On trouve des mitochondries aussi bien dans le corps
cellulaire du neurone que dans l'axone
Cette réponse est exacte. Les mitochondries sont le siège de l'activité
respiratoire cellulaire ; cette activité se manifeste aussi bien dans le corps
cellulaire du neurone que dans l'axone.
' Toutes les autres réponses sont inexactes.
Tous les neurones des mammifères ne sont pas myélinisés ; certains sont
dépourvus de myéline. La plupart, des neurones chez les invertébrés ne sont
pas myélinisés.
Le corps cellulaire des neurones est très sensible à la privation d'oxygène
ou hypoxie. Une diminution brusque de la P02 de l'air inspiré au-dessous de
20 mm Hg entraîne une perte de conscience en 20 secondes et la mort en 4 à
5 minutes. C'est ce qui s'observe par exemple dans la cabine d'un avion volant à
16 ooo mètres d'altitude si la pressurisation disparaît brusquement.
Les neurones sont incapables de répliquer ; leur noyau est dépourvu de
centrosome. Les tumeurs cérébrales dont le volume augmente progressivement
ne sont donc pas constituées par des neurones mais par des cellules gliales.
Les cellules gliates sont beaucoup plus nombreuses que les neurones. Dans le
système nerveux humain on trouve 10 à 50 fois plus de cellules gliales que de
neurones.
•
•
.
Chapitre 10. neurophysiologie
Les cellules épendymaires forment une membrane
QCMn" 3
qui enveloppe la surface externe de l'encéphale
Cette réponse est inexacte.
St
Les cellules épendymaires sont des cellules ciliées qui bordent les ventricules cérébraux et le canal central de la moelle.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les oligodendrocyte constituent environ 75 % de toutes les cellules gliales de
la substance blanche du système nerveux central où elles forment les gaines de
myéline des axones.
Les astrocytes sont responsables de la formation de la barrière sangcerveau chez les mammifères.
Les astrocytes ont un potentiel de membrane qui varie avec la concentration
externe des ions K* mais qui-ne produit pas de potentiel d'action propagé.
Les cellules de la microglie sont des cellules phagocytaires qui pénètrent
dans le système nerveux à partir des vaisseaux sanguins dès que leur
intervention est nécessaire, à la suite d'une infection ou d'un traumatisme au
sein du tissu nerveux.
\
Les canaux ioniques sont beaucoup plus nombreux au
niveau des nœuds de Ranvier qu'au niveau des autres
régions de l'axone
Cette réponse est exacte.
Le nombre de canaux ioniques pour les ions na* est beaucoup plus important
au niveau des nœuds de Ranvier qu'au niveau des autres régions de l'axone.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Dans le système nerveux autonome, les axones des fibres préganglionnaires
sont principalement des fibres myélinisées à conduction relativement lente
appelées fibres B.
La conduction sur le mode saltatoire ne se rencontre que pour les fibres
myélinisées. L'onde de dépolarisation saute d'un noyau à un autre noyau. Il s'agit
d'un mode de conduction rapide. Les axones myélinisés conduisent les influx
nerveux 50 fois plus vite que les fibres non myélinisées.
Expérimentalement, un axone peut conduire des influx dans les directions
orthodromique et antidromique après stimulation à sa partie moyenne. En
revanche, chez le sujet vivant, la conduction est uniquement orthodromique.
Sur un axone myélïnisé, la disparition de la gaine de myéline ralentit
beaucoup la vitesse de conduction. Un certain nombre de maladies s'accompagnent de démyélinisation ; c'est le cas par exemple pour la sclérose en plaque.
Ces maladies peuvent être diagnostiquées par la mesure des vitesses de
conduction dans les nerfs périphériques.
B
La présence de la gaine de myéline augmente la vitesse
de conduction dans l'axone
Cette réponse est exacte. Pour deux axones de rayon identique, la vitesse
de conduction est beaucoup plus grande dans les fibres myélinisées que dans
les fibres non myélinisées.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les fibres C sont par définition des fibres non myélinisées.
350
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
La présence ou l'absence d'une gaine de myéline n'interviennent pas dans la
période réfractaire relative de la membrane qui dure 5 à 10 m/sec après le pic
du potentiel d'action.
Dans les fibres mgélinisées, la résistance électrique de là membrane de
l'axone est plus élevée que dans les fibres non myélinisées. Ce phénomène est
lié à l'isolement électrique de la membrane de l'axone par la couche de myéline.
La myéline est un complexe protido-lipidique formé par les couches de la
membrane des cellules de Schwann.
QCMn°6
La sensibilité à l'hypoxie est variable suivant le type de
fibres nerveuses contenues dans les nerfs périphériques
Cette réponse est exacte.
Les fibres les plus sensibles sont les fibres de type B ; les moins sensibles,
les fibres de type c et les fibres de sensibilité intermédiaire sont les fibres de
type A.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les anesthésiques locaux n'ont aucun effet sur la pompe na+ - K + et sur le
potentiel de membrane de repos des neurones.
Les anesthésiques locaux bloquent plus facilement les fibres C que les fibres
A.
Les fibres A sont plus sensibles à la pression que les fibres c. La pression
continue sur un nerf entraîne une disparition des phénomènes de conduction
dans les fibres motrices, alors que les sensations douloureuses restent intactes.
On peut observer ce phénomène après un sommeil de longue durée chez les
sujets qui dorment en appuyant la tête sur le bras.
C
Le phénomène d'adaptation est lié à la diminution
de la fréquence des potentiels d'action en fonction
de la durée du stimulus
Cette réponse est exacte.
Quand un stimulus de force constante est appliqué à un récepteur, la
fréquence des potentiels d'action dans les nerfs sensitifs diminue en fonction du
temps. On donne le nom d'adaptation à ce phénomène.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La description faite dans la proposition A correspond aux corpuscules de
Meissner et non aux corpuscules de Pacini.
Les terminaisons nerveuses libres sont capables de transmettre les
sensations tactiles, le chaud, le froid et la douleur.
Les récepteurs phasiques sont des récepteurs à adaptation rapide ; c'est le
cas pour les récepteurs tactiles.
Les corpuscules de Meissner entrent dans ce cadre et fonctionnent donc sur
le mode phasique. Les récepteurs à adaptation lente sont appelés toniques ;
c'est le cas pour les fuseaux neuro-musculaires qui interviennent dans l'ajustement réflexe de la longueur des muscles striés.
Chapitre 10. neurophysiologie
351
1
La substance blanche contient uniquement les axones
des nerfs myélinisés
Cette réponse est inexacte.
La substance blanche contient en plus des axones des nefs myélinisés les
oligodendrocytes. Ces cellules qui ne sont pas des neurones constituent environ
75 % de toutes les cellules gliales de la substance blanche du système nerveux
central.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les oligodendrocytesTorment les gaines de myéline des axones dans le
système nerveux central. Dans le système nerveux périphérique, ce sont les
cellules de Schwann qui forment les gaines de myéline.
La substance grise contient les corps cellulaires des neurones et leurs
dendrites.
Les extrémités des prolongements des astrocytes s'unissent pour former
une barrière qui recouvre les capillaires cérébraux.
Cette barrière sang-cerveau évite aux liquides extra-cellulaires qui baignent
les neurones cérébraux de subir les variations éventuelles de composition du
sang.
IQCM n° s
C
A
Les axones sont toujours recouverts par une gaine
de myéline
Tous les axones ne sont pas myélinisés. Seules les plus grosses fibres sont
recouvertes par une couche de myéline qui provient des cellules de Schwann.
Cette couche de myéline s'étend le long de l'axone et est interrompue à
intervalles réguliers par des trous appelés nœuds de Ranvier. Au niveau des
nœuds de Ranvier, la membrane de l'axone n'est pas recouverte par la gaine de
myéline et est en contact direct avec le liquide extra-cellulaire.
Dans un tronc nerveux, les axones sont protégés par trois couches de tissu
conjonctif : l'endoneurium, le périneurium et l'épineurium.
Tous les axones périphériques sont associés aux cellules de Schwann ; seules
les plus grosses fibres sont recouvertes de myéline. Les axones non myélinisés
entrent en communication directe avec le liquide extra-cellulaire par une fente
longitudinale dans la cellule de Schwann appelée mésaxone.
La fonction principale des axones consiste à transmettre une information
codée sous la forme d'une séquence de potentiels d'action. Les fibres efférentes
motrices transportent les potentiels d'action du système nerveux central aux
organes cibles ; les fibres afférentes sensitives transportent les potentiels
d'action depuis les organes des sens et tous les autres récepteurs jusqu'au
système nerveux central.
A
Au cours du potentiel d'action, le potentiel de membrane
change de polarité
Au cours du potentiel d'action, le potentiel de membrane change brièvement
de polarité, atteignant une valeur maximale égale à +40 à + 50 mV avant de
revenir à son niveau de repos égal à environ - 70 mV.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le potentiel d'action ne peut jamais s'additionner au potentiel précédent.
Quand un potentiel d'action a cheminé le long d'un axone, il est suivi par une
352
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
période réfractaire absolue au cours de laquelle il est impossible de faire
apparaître un nouveau potentiel d'action.
L'apparition du potentiel d'action est liée à une augmentation de la perméabilité de La membrane de l'axone aux ions na+ et non aux ions K*.
Le potentiel d'action n'augmente pas d'amplitude avec l'intensité du stimulus.
La réponse au stimulus se fait sur le mode « tout ou rien ».
La durée moyenne du potentiel d'action est de l'ordre de i ms et non de
10 ms.
Chapitre 10. Deurophgsiologie
QCMn° 13
B
I.O MILLISECONDES
Figure 10-1. Enregistrement d'un potentiel d'action monophasique
sur une grosse fibre nerveuse.
C
La gaine de myéline augmente la capacitance de l'axone
Cette réponse est inexacte.
Toutes les autres réponses sont exactes.
La gaine de myéline diminue la capacitance de l'axone:
La disparition de la gaine de myéline entraîne un ralentissement considérable de la vitesse de propagation des potentiels d'action. Certaines maladies
comme la sclérose en plaque sont caractérisées par une démyélination qui
produit des troubles graves de ta conduction nerveuse:
La vitesse de propagation des potentiels d'action est beaucoup plus rapide
dans les fibres myélinisées que dans les fibres non myélinisées pour des fibres
oie dimensions égales.
Les potentiels d'action se propagent beaucoup plus rapidement dans les
axones de gros calibre que dans les axones de faible calibre:
La présence de la gaine de myéline (imite la diminution d'amplitude du signal
transmis par l'axone au cours de la transmission.
E
5ms
-
La vitesse de conduction (VC) est égale à la distance de conduction (DC)
divisée par le temps de conduction (TC).
On peut donc écrire VC =DC/TC, soit.
TC = DC/VC, soit en respectant les unités, mm et ms :
TC = 250 inin/so mm/ms = 5 ms.
1000
Chaque neurone se divise en formant en moyenne i ooo terminaisons
synaptiques.
Comme il y a io'2 neurones dans le cerveau humain, on peut évaluer le
nombre de synapses contenues dans le cerveau humain à 1015 environ.
On a calculé que le nombre de boutons terminaux appliqués à un seul
neurone moteur spinal était égal à environ 10 ooo, 2 ooo sur le corps cellulaire et
8 ooo sur les dendrites. Le neurone paraît ainsi complètement incrusté dans les
boutons terminaux.
On a de même pu calculer qu'il y avait dans le cerveau humain 40 ooo
synapses pour un neurone.
E
-150
353
50 m/s
Pour calculer la vitesse de conduction, il suffit de savoir qu'une longueur
égale à 5 cm a été parcourue en i ms.
En rapportant ces chiffres à la seconde, on obtient 50 m/s.
Les études électrophysiologiques ont surtout été faites sur des cellules
nerveuses géantes, en particulier les cellules du calamar (espèce Loligo). Le
manteau musculaire du calmar contient des axones géants non myélinisés dont
le diamètre atteint i mm, alors que le diamètre des axones de mammifères a un
diamètre maximum égal à 20 mil. Les propriétés fondamentales de ces
volumineux axones sont identiques à celles des axones de mammifères.
Toutes les réponses concernant la physiologie des axones ont été apportées
par les remarquables études expérimentales réalisées sur les axones géants de
calmar. Ces études ont été faites entre mi et H50 par K. C. Cole aux Etats Unis
et par A. L. Hodgkin et A. F. Huxley en Angleterre.
E
Cette substance provient des cellules gliales
Cette réponse est inexacte.
Cette substance est un des nombreux facteurs protéiques qui stimulent la
croissance des divers tissus de l'organisme. Elle est prélevée par les neurones
dans les organes extra:cérébraux qu'ils innervent et elle est transportée de
façon rétrograde depuis les terminaisons des neurones jusqu'à leur corps
cellulaire.
Toutes les autres réponses sont exactes.
HOP possède une unité |3 dont la structure ressemble à celle de l'insuline.
Cette protéine est nécessaire au développement et au maintien des neurones
sympathiques et de certains neurones sensitifs.
Cette substance est un dimère formé de 2 sous-unités a, f> et •/.
On trouve cette substance à une concentration élevée dans les glandes
sous-maxillaires de souris mâles.
354
Chapitre 10. neurophgsiologie
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
Augmentation du potentiel de repos des terminaisons
nerveuses excitatrices
Le potentiel de membrane de repos des terminaisons nerveuses excitatrices
n'est pas augmenté mais au contraire réduit. Il en résulte une augmentation
d'excitabilité de ces terminaisons parce qu'une stimulation moindre suffit pour
atteindre le seuil nécessaire au déclenchement du potentiel d'action.
L'inhibition pré-synaptique est causée par les interneurones qui réagissent
avec les axones des neurones excitateurs et sécrètent un médiateur qui
entraîne une dépolarisation partielle des neurones excitateurs.
Comme le potentiel de repos est plus faible, le voltage du potentiel d'action
est réduit de la même quantité.
La quantité de médiateur libérée au niveau de la synapse est plus faible et il
existe moins d'excitation cellulaire post-synaptique.
C
Les fibres A sont plus sensibles à la pression
que les fibres C
Cette réponse est exacte.
Les différents types de fibres contenues dans les nerfs périphériques n'ont
pas la même sensibilité à la pression. Les fibres les plus sensibles à la pression
sont les fibres A et les moins sensibles les fibres C. Les fibres C sont des fibres
sensitives et les fibres A sont des fibres motrices (fibres Aa).
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les fibres sensitives ne sont pas plus profondes que les fibres motrices.
Les fibres C sont moins sensibles à la pression que les fibres A.
Les fibres A sont plus sensibles à la pression que les fibres B.
Les fibres Aa responsables de la motricité sont beaucoup plus épaisses que
les fibres C responsables de la sensibilité.
Le potentiel d'action est déterminé par l'augmentation
de la perméabilité de la membrane aux ions sodium
Au cours du déclenchement du potentiel d'action, on note l'apparition d'une
augmentation brusque et de courte durée de la perméabilité de la membrane
de l'axone aux ions sodium. La membrane de l'axone contient des canaux
ioniques d'un type particulier appelés canaux de sodium dont l'ouverture est
commandée par le voltage (voltage-gated sodium channels). Une partie de ces
canaux s'ouvre quand la membrane commence à se dépolariser et les ions
sodium pénètrent dans l'axone. Le déplacement du sodium vers l'intérieur de
l'axone dépolarise encore la membrane aboutissant ainsi à un plus grand apport
de sodium. Il en résulte une augmentation de la dépolarisation jusqu'au pic du
potentiel d'action. A ce moment, la membrane est plus perméable au sodium
qu'au potassium et ceci explique pourquoi le potentiel de membrane est positif
au moment du pic du potentiel d'action. Les canaux de sodium s'inactivent
ensuite progressivement et la perméabilité de la membrane au sodium
commence à diminuer. A ce moment, la perméabilité de la membrane au potassium commence à augmenter et le potentiel de membrane revient à son niveau
de repos.
Le potentiel d'action n'augmente pas d'amplitude au fur et à mesure que
l'intensité du stimulus augmente. Une fois que l'intensité du stimulus a atteint son
niveau seuil, le potentiel d'action est déclenché ; son amplitude n'augmente pas
si l'intensité du stimulus augmente. On dit qu'il obéit à la loi du « tout ou rien ».
Quand un potentiel d'action chemine le long d'un axone, le nerf subit une
période réfractaire et un autre potentiel d'action ne peut pas apparaître avant
que la membrane soit à nouveau excitable. C'est la raison pour laquelle les
potentiels d'action ne peuvent pas s'additionner.
Les potentiels d'action se propagent plus rapidement dans les fibres
myélinisées que dans les fibres non myélinisées, pour des fibres de dimensions
égales.
Quand le potentiel de membrane se rapproche de son niveau de repos, les
canaux de potassium se ferment et la perméabilité de la membrane au
potassium disparaît.
355
QCM n* 18
F
D
D
La plupart des synapses chez l'homme sont du type
électrique
Cette réponse est inexacte.
Chez l'homme et d'une manière générale chez les mammifères, les synapses
sont du type chimique, c'est-à-dire qu'elles interviennent par l'intermédiaire
d'un médiateur chimique.
Certaines synapses interviennent en transmettant le courant électrique
produit par le potentiel d'action à la cellule post-synaptique sans libération d'un
médiateur chimique. Ces synapses sont appelées électriques ; elles sont rares
chez l'homme et chez les autres mammifères ; on les rencontre surtout chez
certains invertébrés.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les tro'rs premières propositions correspondent à la définition même des
synapses.
Quand un axone atteint sa cellule cible, il forme une jonction spécialisée
appelée synapse.
La cellule nerveuse qui a donné naissance à l'axone est appelée neurone
pré-synaptique et la cellule cible est appelée cellule post-synaptique.
Quand un axone atteint sa cellule cible, il perd sa gaine de myéline et se
termine par un petit renflement appelé terminal nerveux. Le terminal est
séparé de la cellule post-synaptique par un petit intervalle égal à environ
20 nm, la fente synaptique. Le terminal du nerf contient des mitochondries et un
grand nombre de petites vésicules, les vésicules synaptiques. La membrane
immédiatement sous-jacente au terminal nerveux est appelée membrane postsynaptique. Cette membrane est épaissie par rapport à la membrane plasmique
normale ; elle contient des molécules spécifiques qui jouent le rôle de récepteur
pour les molécules de neuromédiateur libérées par le terminal nerveux.
:
f
QCM n° 14
;
QCM H° 20
D
Les potentiels post-synaptiques obéissent à la loi
du « tout ou rien »
Cette proposition est inexacte.
Contrairement aux potentiels d'action, les potentiels post-synaptiques
n'obéissent pas à la loi du « tout ou rien ». En effet leur durée dépasse beaucoup celle des potentiels d'action qui sont à leur origine. Alors que la durée d'un
potentiel d'action est égale à i à 2 ms, un potentiel post-synaptique peut avoir
356
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
une durée égale à plusieurs dizaines de seconde. Ainsi, une nouvelle activation
de la même synapse peut apparaître avant la disparition du potentiel postsynaptique. La deuxième réponse se superpose à la première et peut donner
naissance au phénomène de sommation temporelle. De même, si deux sgnapses
excitatrices sont activées rapidement en différents points sur la même cellule,
les deux potentiels peuvent s'additionner ; on donne le nom de sommation
spatiale à ce phénomène.
Ces propriétés sont valables aussi bien pour les potentiels post-synaptiques
excitateurs que pour les potentiels post-synaptiquesx inhibiteurs. Les premiers
s'accompagnent d'une hyperpolarisation de la membrane alors que les seconds
s'accompagnent d'une dépolarisation de la membrane.
Les changements du potentiel de membrane d'un neurone qui apparaissent à
la suite de l'activité synaptique sont des facteurs importants permettant de
contrôler l'excitabilité des neurones.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le neuromédiateur diffuse à travers la fente synaptique et s'unit à des
récepteurs spécifiques pour produire un changement de courte durée du
potentiel de membrane de la cellule post-synaptique.
L'activation d'une synapse excitatrice entraîne l'apparition d'une dépolarisation du potentiel de membrane à laquelle on donne le nom de potentiel postsynaptique excitateur ou epsp (excitâtorg postsynaptic potentiai).
De nombreuses substances chimiques peuvent jouer le rôle de neuromédiateur. C'est le cas par exemple pour l'acétylcholine, la noradrénaline, le
glutamate, l'acide y- aminobutyrique (GABA), la sérotonine (5 HT), d^ nombreux
peptides comme la substance P et l'encéphaline.
Certaines terminaisons nerveuses sécrètent plusieurs neuromédiateurs et
certains neuromédiateurs activent plusieurs types de récepteurs au niveau de
la même synapse.
357
Chapitre 10. neurophysiologie
ces substances. Ce poison était utilisé par les Indiens d'Amérique du Sud pour
enduire l'extrémité des flèches qu'ils utilisaient pour la chasse.
On utilise lés agents de blocage neuro-musculaire comme la D-tubocurarine
et la succinylcholine en chirurgie en plus de l'anesthésie générale pour obtenir
une relaxation musculaire complète.
\
Les effets d'un médiateur synaptique sont toujours
terminés par une destruction enzymatique
Cette réponse est inexacte.
Les effets d'un médiateur synaptique peuvent être terminés par une
destruction enzymatique mais aussi par une capture ou par une diffusion hors
de la région synaptique.
Toutes les autres propositions sont exactes.
Au cours d'un potentiel synaptique d'excitation, le potentiel de membrane du
neurone post-synaptique subit toujours une dépolarisation.
Les potentiels post-sgnaptiques peuvent s'additionner en produisant une
dépolarisation plus importante de la membrane post-sgnaptique. Rappelons que
les potentiels d'action sont incapables de s'additionner.
Le potentiel post-synaptique d'inhibition s'accompagne d'une hyperpolarisation de la membrane post-synaptique ; il en résulte une diminution d'excitabilité de la cellule post-synaptique.
Au niveau d'une synapse chimique, la sécrétion d'un neuro-médiateur en
réponse à un potentiel d'action se produit par exocytose des vésicules synaptiques sous l'influence de la pénétration d'ions calcium dans la fibre nerveuse
terminale.
D
Les récepteurs à adaptation rapide signalent la présence
d'un stimulus par un seul potentiel d'action
A
La myasthenia gravis est une maladie due à l'atteinte
des récepteurs muscariniques
Cette réponse est inexacte ; cette maladie est due à l'atteinte des
récepteurs nicotiniques et non muscariniques.
La myasthenia gravis est due à une dénervation fonctionnelle de la jonction
neuro-musculaire.
Les patients atteints de cette maladie forment des anticorps contre leurs
propres récepteurs nicotiniques. La maladie elle-même est caractérisée par un
affaiblissement musculaire progressif en particulier au niveau des muscles
innervés par les nerfs crâniens. La chute des paupières est un signe caractéristique de cette maladie.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Chaque motoneurone contrôle l'activité de nombreuses fibres musculaires. Le
motoneurone et les fibres musculaires qu'il contrôle forment une unité motrice;
l'apparition d'un potentiel d'action dans l'axone principal d'un motoneurone
détermine la contraction de toutes les fibres musculaires auxquelles il est relié.
Le potentiel de plaque terminale est le résultat d'une augmentation de la
perméabilité de la membrane synaptique aux ions sodium et potassium;
aboutissant ainsi à sa dépolarisation.
Les récepteurs peuvent être bloqués par diverses substances spécifiques
appelées agents de blocage neuro-musculaire. Le curare constitue un exemple
Cette réponse est exacte.
Les récepteurs à adaptation rapide comme le corpuscule de Pacini répondent par un seul potentiel d'action à une pression cutanée maintenue ; à
l'inverse, les récepteurs à adaptation lente signalent continuellement l'intensité
du stimulus par une succession de potentiels d'action.
Les récepteurs à adaptation lente sont appelés toniques. Ils maintiennent un
potentiel générateur d'amplitude relativement constante en face d'un stimulus
d'intensité constante ; c'est le cas par exemple pour les fuseaux musculaires, les
barorécepteurs du sinus carotidien et les récepteurs de la douleur.
Les récepteurs rapides sont appelés phasiques ; leur potentiel générateur
diminue rapidement même quand l'intensité du stimulus demeure constante.
Les corpuscules de Meissner sont des corpuscules sensibles au tact à
adaptation rapide.
Les corpuscules de Ruffini sont des récepteurs sensibles au tact à
adaptation lente.
358
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
L'anomalie fonctionnelle musculaire est due à l'existence d'anticorps agissant contre les récepteurs
synaptiques d'acétylcholine
Cette réponse est exacte.
On admet d'une manière générale que la mgasthenia gravis est due à
l'existence d'anticorps agissant contre les récepteurs d'acétylcholine bien que
l'on ne retrouve pas ces anticorps dans le sérum chez 10 % environ des patients
atteints de cette maladie.
Toutes les autres réponses son inexactes.
On peut rencontrer des formes transitoires de myasthenia gravis chez le
nouveau-né à la suite du transfert transplacentaire d'immunoglobulines.
Dans la myasthenia gravis la fente synaptique est élargie et les plis synaptiques sont peu profonds.
Dans la myasthenia gravis, le nombre de molécules d'acétylcholine n'est pas
diminué ; rappelons qu'à l'état normal chaque influx nerveux libère environ 200
à 300 vésicules d'acétylcholine et chacune de ces vésicules contient environ
10 ooo à 50 ooo molécules d'acétylcholine.
Les stéroïdes peuvent améliorer la myasthenia gravis en raison de leur rôle
immunosuppressant.
QCM n° 25
E
Le potentiel de plaque terminal constitue la réponse postsynaptique à la libération d'acétylcholine
Cette réponse est exacte.
La transmission synaptique débute avec la propagation d'un potentiel
d'action dans le nerf terminal.'La dépolarisation du nerf terminal par le potentiel d'action détermine l'ouverture des canaux Ca+t, permettant ainsi aux ions
Ça" de pénétrer dans la cellule sous l'effet du gradient électro-chimique. Cette
augmentation de la concentration intra-cellulaire des ions Ça" détermine l'union
de 200 à 300 vésicules remplies d'acétylcholine à leurs sites d'attachement et à
la libération d'acétylcholine dans la fente synaptique. Il en résulte une réponse
synaptique appelée potentiel de plaque terminale.
Le contenu d'une seule vésicule synaptique est appelé quantum d'acétylcholine. Quand une seule vésicule libère spontanément son quantum d'acétylcholine
dans la fente synaptique, elle ouvre plusieurs milliers de canaux d'acétylcholine,
produisant ainsi un potentiel de plaque terminale égal à environ i mV. Ce
potentiel est appelé potentiel miniature de plaque terminale. Quand un potentiel
d'action atteint le nerf terminal, il détermine la libération de plusieurs centaines
de quanta d'acétylcholine, procuisant un potentiel de plaque de - 40 mV
environ. Ainsi, le potentiel de membrane passe de - 80 à - MO mV.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
L'atropine est un agent de blocage muscarinique. Cette substance n'intervient pas au niveau des ganglions ou de la plaque motrice dont les récepteurs
sont de type nicotinique.
Les anesthésiques locaux agissent aussi bien au niveau de la jonction neuromusculaire qu'au niveau des nerfs.
L'inactivation de l'acétylcholine ne se fait pas par réabsorption nerveuse
mais par dégradation enzymatique par l'acétylcholinéstérase.
La tubocurarine entre en compétition avec l'acétylcholine pour les
récepteurs nicotiniques de la membrane post-synaptique.
Chapitre 10. neurophgsiologie
C
351
Inhibition d'un motoneurone
Les cellules de Renshaw fonctionnent par transmission répétitive et rapide
d'un influx à un motoneurone. Ces cellules sont activées par une branche d'un
nerf moteur et libèrent des neuromédiateurs à effet inhibiteur. Le médiateur
inhibiteur augmente la polarisation du motoneurone et le rend moins sensible à
la dépolarisation. Les cellules de Renshaw sont souvent associées aux motoneurones de la moelle. Une inhibition semblable par collatérales récurrentes se
rencontre aussi dans le cortex cérébral et dans le système limbique.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
E
Acétylcholine, sodium, potassium
Cette réponse est exacte. Le neuromédiateur est l'acétylcholine ; les ions
sodium pénètrent et les ions potassium sortent à travers la membrane
plasmique de la cellule musculaire.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La noradrénaline n'est pas le neuromédiateur des terminaisons motrices qui
sont cholinergiques ; les ions chlore n'interviennent pas dans les échanges
ioniques au niveau de la jonction neuro-musculaire.
Au repos, la différence de potentiel électrique à travers la membrane de la
cellule musculaire est égale à - 10 mV. On donne le nom de potentiel de repos à
cette différence de potentiel. La libération par la terminaison nerveuse du
neuromédiateur acétylcholine modifie la perméabilité ionique de la membrane
plasmique de la cellule musculaire. Par suite de la différence de concentration
des ions sodium (élevée à l'extérieur de la cellule) et des ions potassium (élevée
à l'intérieur de la cellule) de part et d'autre de la membrane, l'augmentation de
perméabilité aux ions donne brusquement naissance à la pénétration d'ions
sodium et à la sortie d'ions potassium à travers la membrane plasmique. Il en
résulte une dépolarisation de la membrane plasmique du muscle.
QCM n° 28
E
Acétylcholine
L'acétylcholine est le seul neuromédiateur qui n'est pas inactivé quand il
diffuse hors de la fente synaptique ou qui n'est pas réabsorbé dans les
terminaisons nerveuses présynaptiques.
L'action de l'cétylcholine est terminée par l'acétylcholinéstérase qui
hydrolyse l'acétylcholine en choline et acétate.
La choline est pompée dans les terminaisons nerveuses et est utilisée pour la
resynthèse de l'acétylcholine.
Tous les autres neuromédiateurs sont inactivés par recapture dans les
terminaisons nerveuses présynaptiques.
Diverses substances agissent en empêchant la recapture du neuromédiateur
dans la terminaison nerveuse présynaptique ou, dans le cas de l'acétylcholine,
en bloquant l'action de l'enzyme acétylcholinestérase.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
360
Chapitre 10. neurophysiologie
361
•
QCM 11° 21
C
Propriétés du récepteur postsynaptique
La libération du neuromédiateur par les cellules présynaptiques est
accompagnée par une pénétration intracellulaire d'ions calcium provenant du
liquide extracellulaire. Le neuromédiateur réagit ensuite avec les récepteurs de
la membrane plasmique de la cellule postsynaptique. Seule la spécificité de ces
récepteurs détermine si l'effet produit est inhibiteur ou excitateur.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Un neuromédiateur peut avoir un effet dépendant de son site d'action. Ainsi,
par exemple, le médiateur acétglcholine a un effet excitateur au niveau de la
jonction neuro-musculaire et un effet inhibiteur quand il est libéré par le nerf
vague au niveau de sa jonction avec le muscle cardiaque.
QCM n° 30
D
Adaptation lente
Cette réponse est exacte.
Les récepteurs à adaptation lente sont encore appelés récepteurs toniques
ou statiques. Ils produisent des potentiels d'action de façon continue, tant que le
stimulus est appliqué. Pour détecter une pression, un récepteur doit être
capable de percevoir la force du stimulus. C'est le cas pour les récepteurs à
adaptation lente.
Les récepteurs à adaptation rapide sont encore appelés récepteurs
phasiques ou dynamiques. Ils produisent des potentiels d'action qui disparaissent rapidement après l'application du stimulus. C'est la raisonfpour laquelle ils
sont capables de déceler la vitesse avec laquelle le stimulus est appliqué.
L'enveloppement dans une capsule, l'existence d'une sensibilité élevée, d'un
champ récepteur de faible étendue et d'une vitesse de conduction élevée
constituent des propriétés qui ne participent pas à la détection de la pression.
La stimulation des fibres C non myélinisées produit une douleur lente,
retardée et mal localisée à tgpe de brûlure.
Les potentiels post-synaptiques excitateurs sont liés
à des déplacements ioniques
Cette réponse est exacte.
Les potentiels post-synaptiques excitateurs sont produits par l'ouverture de
canaux ioniques à travers lesquels les ions na* et K* peuvent se déplacer. Le
potentiel post-synaptique excitateur qui intervient dans le système nerveux
central est l'équivalent du potentiel de plaque terminale pour les fibres musculaires squelettiques.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La notion de destruction enzymatique du médiateur est valable uniquement
pour la jonction neuro-musculaire où l'acétylcholine est détruite par l'acétylcholinestérase ; cette enzyme dégrade l'acétylcholine une fois que le médiateur a
produit son effet sur la membrane de la plaque terminale.
L'inhibition pré-synaptique intervient seulement dans le système nerveux
central et pas au niveau de la fibre musculaire squelettique. Aucun potentiel
inhibiteur, pré ou postsynaptique n'est produit dans les fibres musculaires
squelettiques.
Dans le système nerveux central, les phénomènes de sommation sont nécessaires pour amener la cellule post-synaptique au seuil de réponse ; en effet, la
quantité de médiateur libérée est insuffisante pour amener au seuil de réponse
la cellule post-synaptique. Il n'en est pas de même au niveau de la jonction
neuro-musculaire où la quantité de médiateur libérée par une seule décharge
neuronique est suffisante pour amener la fibre musculaire squelettique au seuil
.de réponse.
A
La destruction enzymatique du neuromédiateur met fin
à la réponse post-synaptique
E
La stimulation des thermorécepteurs peut produire
une sensation douloureuse
Cette réponse est inexacte.
Les thermorécepteurs envoient des sensations dans des voies parfaitement
distinctes de celles de la douleur si bien que leur stimulation ne produit aucune
sensation douloureuse.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les sujets ayant subi une amputation d'un membre ressentent souvent une
douleur paraissant provenir de l'extrémité du membre absent. On donne le nom
de douleur projetée ou douleur du membre fantôme à cette sensation qui est
vraisemblablement liée à l'excitation de la voie sensible au niveau de
l'amputation.
La stimulation de fibres différentes de celles de la douleur peut atténuer la
sensation de douleur ; ainsi, la stimulation de grosses fibres sensitives par
acupuncture ou par stimulation électrique cutanée peut atténuer une douleur.
La stimulation des -fibres viscérales de la douleur produit des sensations
douloureuses qui sont perçues dans un territoire cutané précis. Ces douleurs
sont appelées referrées. Ainsi, par exemple, tes douleurs liées à une ischémie
cardiaque sont perçues au niveau de la poitrine et du taras gauche.
Cette proposition décrit une caractéristique qui existe seulement au cours de
la transmission synaptique neuro-musculaire ; elle n'est pas valable pour la
transmission synaptique post-ganglionnaire.
Dans le cas de la transmission neuro-musculaire, la destruction enzymatique
du neuromédiateur acétylcholine par l'acétylcholinestérase met fin à l'action de
ce médiateur sur la fibre musculaire striée.
Toutes les autres propositions sont valables aussi bien pour ta transmission
synaptique neuro-musculaire que pour la transmission synaptique sympathique
post-ganglionnaire. En effet, ces propositions concernent le mécanisme de
libération du neuromédiateur et ce mécanisme est commun à toutes les
synapses.
La quantité de neuromédiateur libérée conditionne directement l'amplitude
de la réponse post-synaptique.
La pénétration d'ions Ca++ dans la membrane de la fibre terminale présynaptique est indispensable à la libération du neuromédiateur.
Les neuromédiateurs chimiques sont mis en réserve dans les terminaisons
nerveuses pré-synaptiques sous la forme de vésicules et sont éliminés par
exocytose.
La membrane synaptique est excitable chimiquement alors qu'elle n'est pas
excitable électriquement ; autrement dit, les canaux ioniques activés par les
362
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
neuro-médiateurs ne sont pas activés par des modifications du potentiel de
membrane.
C
Adaptation leste
Cette réponse est la seule exacte.
Le corpuscule de Pacini est enveloppé par plusieurs couches de fibroblastes
qui lui permettent de répondre à un mouvement tissulaire rapide comme une
vibration et non à une pression continue. Le corpuscule de Pacini répond à une
stimulation par une dépolarisation brève quand le stimulus est appliqué et
quand il est supprimé. On donne à ce type de réponse le nom de réponse
« d'ouverture » et de « fermeture » (effet on et off). le corpuscule de Pacini est
donc un récepteur à adaptation rapide ou récepteur phasique.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Le corpuscule de Pacini appartient à la classe des mécanorécepteurs, c'està-dire des récepteurs sensibles à la déformation par un stimulus mécanique,
alors que les nocicepteurs sont sensibles à des substances chimiques libérées
par des tissus lésés et sont à l'origine des sensations douloureuses.
Les thermorécepteurs sont sensibles à la chaleur et au froid, ce qui n'est pas
le cas des corpuscules de Pacini.
Les récepteurs à adaptation lente ou récepteurs toniques répondent à un
stimulus par un potentiel prolongé qui diminue lentement ; c'est le cas par
exemple pour les récepteurs cutanés comme les disques de Merkel et les
corpuscules de Ruffini.
Les fibres nerveuses de type C sont des fibres fines qui transmettent les
sensations douloureuses à partir de terminaisons nerveuses nues. Ce sont des
fibres dont le diamètre est compris entre 0,2 et 1,5 \im ; leur vitesse de
conduction est comprise entre 0,5 et 2,0 ms-i. Les fibres afférentes des
corpuscules de Pacini sont des fibres nerveuses de type Af5 ; ce sont des fibres
volumineuses dont le diamètre est compris entre 6 et 12 ^m ; leur vitesse de
conduction est comprise entre 33 et 75 ms~'.
QCM n° 35
C
Tactile
Cette réponse est exacte.
Tout stimulus appliqué sur les disques de Merkel déclenche une sensation
tactile. Les disques de Merkel sont des mécanorécepteurs à adaptation lente ; il
en est de même pour un autre type de récepteur, le corpuscule de Rufini.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les sensations thermiques sont déclenchées par la stimulation des
thermorécepteurs qui sont sensibles soit à la chaleur, soit au froid. Ces
thermorécepteurs sont des terminaisons nerveuses nues.
Les sensations douloureuses paraissent sensibles à la libération de
substances chimiques produites par des tissus lésés à la suite d'une agression
traumatique ou thermique par exemple.
Les sensations visuelles sont déclenchées par la stimulation des photorécepteurs des cônes et des bâtonnets rétiniens.
Les sensations olfactives sont liées à la stimulation des chémorécepteurs des
cellules olfactives.
Chapitre 10. neurophysiologie
D
363
Diminution de l'intensité de la sensation
Cette réponse est exacte.
L'adaptation d'un récepteur entraîne une diminution de la perception de la
sensation.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
L'adaptation d'un récepteur n'augmente pas l'intensité d'une sensation ; elle
ne modifie pas le type de sensation et ne s'accompagne pas d'une diffusion à
distance de la sensation.
Les récepteurs phasiques s'adaptent très rapidement comme c'est le cas
pour les récepteurs du tact par exemple, alors que les récepteurs toniques
s'adaptent lentement comme c'est le cas pour les récepteurs de la pression.
C
Le type du récepteur activé
'
Cette réponse est exacte.
Le type du récepteur activé par le stimulus détermine directement le type
de sensation perçue.
On a décrit plusieurs classifications des récepteurs. Du point de vue
pratique, on peut retenir l'existence des types suivants :
1. récepteurs des organes des sens : audition, vision, goût, odorat ;
2. nocicepteurs qui captent les sensations douloureuses ;
3. thermorécepteurs qui captent des sensations liées à la chaleur et au
froid ;
n. récepteurs du tact et de la pression ;
5. on peut ajouter à cette liste les interocepteurs concernés par le milieu
intérieur et les propriocepteurs qui renseignent sur la position du corps dans
l'espace.
Toutes les autres réponses proposées sont inexactes.
Les caractéristiques du potentiel générateur, le nombre de récepteurs
activés, l'amplitude des potentiels d'action des nerfs sensitifs et les capacités
d'adaptation des récepteurs interviennent sur l'intensité de la sensation et non
sur son type.
C
Fuseau musculaire
Les terminaisons nerveuses annulo-spirales ou terminaisons nerveuses
primaires sont les terminaisons des fibres efférentes rapides de type la qui
s'enroulent autour du centre du sac nucléaire et des fibres de la chaîne
nucléaire des fuseaux musculaires. Le fuseau musculaire intervient dans un
réflexe monosynaptique, le réflexe d'extension musculaire.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les récepteurs de la rétine sont les cônes et les bâtonnets.
Les récepteurs du sinus carotidien sont des tensiorécepteurs.
Les récepteurs des bourgeons du goût et ceux de l'oreille interne sont des
cellules ciliées.
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
361
Le phénomène d'adaptation se manifeste rapidement
pour tous les récepteurs
j»
:„ ....
Cette réponse est inexacte.
Les différents types de récepteurs présentent des degrés différents
d'adaptation. Les récepteurs à adaptation rapide signalent le début et la fin de
la stimulation, alors que les récepteurs à adaptation lente signalent continuellement l'intensité du stimulus.
Toutes les autres réponses sont exactes.
On donne le nom de champ récepteur à la zone à l'intérieur de laquelle un
stimulus excite une fibre afférente spécifique. On note souvent un chevauchement des champs récepteurs des fibres voisines.
Les fibres nerveuses afférentes des récepteurs du froid sont des fibres de
type AS, alors que les fibres nerveuses afférentes des récepteurs de la chaleur
sont des fibres de type C. Ces deux types de fibre n'ont pas le même diamètre
ni la même vitesse de conduction.
Les fibres AS ont un diamètre compris entre i et 5 \im et une vitesse de
conduction comprise entre 5 et 30 ms-'.
Les fibres C ont un diamètre compris entre 0,2 et 1,5 nm et une vitesse de
conduction comprise entre 0,5 et 2,0 ms~r.
Un type particulier de récepteur est en général sensible à un seul type de
stimulus qui porte le nom de stimulus adéquat.
Le corpuscule de Pacini est un récepteur à adaptation rapide qui répond à
un stimulus constant par un petit nombre de potentiels d'action.
/
QCMn°31
.
Chapitre 10. neurophysiologie
Longueur
d'onde (nm)
365
Cônes sensibles Cônes sensibles au Cônes sensibles au Bâtonnets
rouge
vert
au bleu
496
560
530
419
Alors que l'homme et certaines espèces de singes ont une vision trichromatique, la plupart des mammifères ont une vision dichromatique.
Toutes les autres réponses suggérées sont exactes.
Le pigment photosensible des bâtonnets est appelé rhodopsine ou pourpre
rétinien. Tous les composés photosensibles de l'oeil sont formés d'une protéine
appelée opsine et d'un aldéhyde de la vitamine A,, le rétinène, encore appelé
rétinal. Dans le cas de la rhodopsine, l'opsine est appelée scotopsine.
Le terme rétinène, est employé pour distinguer cette substance du rétinène2
que l'on trouve dans les rétines de certains-animaux. Rappelons que le terme
rétinol est réservé à la vitamine A qui est un alcool.
Dans l'obscurité, le rétinène, de la Rhodopsine se trouve dans la configuration n -cis ; la seule action de la lumière consiste à convertir le rétinène en
isomère irons.
L'activation de la rhodopsine active la transducine ; la transducine est une G
protéine, encore appelée G,. Celle-ci s'unit à GTP. Il en résulte une activation de
la phosphodiestérase aboutissant à une réduction de cGMP intra-cellulaire ;
cette réduction déclenche la fermeture des canaux ioniques de sodium et une
hyperpolarisation. Cette cascade de réactions amplifie le signal lumineux. Ce
mécanisme est très sensible et répond à des variations de lumière très faibles
de l'ordre de i photon.
.. . . .:.
B
La stimulation du système sympathique aboutit
à une constriction de la pupille
Cette réponse est inexacte. La stimulation du système sympathique aboutit à
une dilatation.de la pupille à la suite de la contraction du muscle radial de l'iris.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le diamètre des pupilles est contrôlé par le système nerveux autonome. Le
diamèlre des pupilles contrôle la quantité de lumière qui pénètre dans l'œil et
atteint ta rétine.
La stimulation du système parasympathique entraîne une contraction du
muscle circulaire de l'iris qui produit une constriction pupillaire.
Quand un rayon de lumière pénètre dans un œil, la pupille de cet œil subit
une constriction appelée réponse pupitlaire directe. Toutefois, la pupille de
l'autre œil subit aussi une constriction appelée réponse pupillaire consensuelle.
Cône bleu
400
Cône vert
..
Cône rouge
500
600
LONGUEUR D'ONDE (millirnicrons)
Figure 10-2. Courbes de sensibilité spectrale pour les cônes bleus, verts
et rouges.
1
Ii° *ll
C
II existe deux types différents de cônes chez l'homme
Cette réponse est inexacte.
H existe en fait trois types différents de cônes, dont chacun porte un
pigment différent. Chaque pigment est sensible à l'une des trois couleurs
suivantes : bleue, rouge, verte. La couleur exacte d'un objet est perçue par les
cônes par un mélange de ces trois couleurs. Cette hypothèse appelée théorie de
young-Helmholtz a été vérifiée par l'identification chimique de chacun des trois
pigments dont on a pu mesurer directement les longueurs d'onde d'absorption
maximale.
Le tableau suivant indique ces longueurs d'onde.
r-y--T-YT= ----- QCM n° 42
t
1
D
Changement de la configuration du rétinène
Dans l'obscurité, le rétinène, de la rhodopsine a une configuration 11 -cis ; la
seule action de la lumière consiste à modifier la configuration du rétinène et à le
transformer en isomère -trans.
La rhodopsine est le pigment photosensible des bâtonnets de la rétine. Ce
pigment est une combinaison de rétinène de configuration -cis avec la scotopsine. La structure physique de la forme -trans ne lui permet plus de se combiner
de façon stable avec la scotopsine. La décomposition de la rhodopsine sous
l'effet de la stimulation lumineuse excite les fibres nerveuses de la rétine.
366
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
lllltl
RHODOPSINE
Chapitre 10. neurophysiologie
367
Toutes les autres réponses sont exactes.
Énergie
lumineuse
LUMI-RHODOPSINE
MÉTA-RHODOPSINE
RÉTINÈNE
Alcool\\
déshydrogénase \N
+ DPN - H + H
VITAMINE
(protéine)
Figure 10-4. Enregistrement expérimental d'un électrorétinogratnme
chez le chat.
(couche pigmentaire)
Figure 10-3. Cycle chimique rétinène-rhoodopsine responsable de la sensibilité
à la lumière des bâtonnets.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
La formation de métarhodopsine II apparaît après l'activation de la
rhodopsine ; la métarhodopsine II est un facteur déterminant dans le déclenchement de la fermeture des canaux ioniques de sodium.
La stimulation lumineuse n'a aucune incidence sur l'apparition du rétinène2.
Le rétinène2 est une substance qui ne se trouve pas dans la rétine humaine ;
on la rencontre seulement dans la rétine de certaines espèces animales.
La scotopsine est simplement l'opsine de la rhodopsine qui est elle-même le
pigment photosensible des bâtonnets.
QCM n° <f3
B
La contraction des fibres radiales de l'iris fait apparaître
un myosis
Cette réponse est inexacte. La contraction des fibres radiales de l'iris fait
apparaître, non pas un myosis, c'est-à-dire une constriction de la pupille, mais
une mydriase, c'est-à-dire une dilatation de la pupille.
La stimulation du système sympathique entraîne l'apparition d'une mydriase.
La stimulation du ganglion cervical supérieur intervient par l'intermédiaire
du système sympathique.
Inversement, la stimulation du système parasympathique fait apparaître un
myosis.
Le signe d'Argyll-Robertson consiste en une disparition de la réponse
pupillaire à la lumière, alors que l'accommodation à la distance demeure intacte.
Ce signe est important en neurologie car son apparition traduit l'existence d'une
lésion du système nerveux central au cours de ta syphilis tertiaire.
[
QCM n° *}H
I
B
La stimulation lumineuse déclenche l'apparition de deux
ondes sur l'électrorétinogramme
Cette réponse est inexacte.
L'apparition d'un stimulus lumineux fait apparaître trois ondes, et non pas
deux, sur l'électrorétinogramme. Les ondes a et b sont visibles dès l'apparition
du stimulus lumineux, alors que l'onde c, beaucoup plus lente à apparaître, est
visible seulement après la fin du stimulus.
L'électrorétinogramme est l'enregistrement des fluctuations de la différence
de potentiel entre deux électrodes oculaires à la suite d'une stimulation
lumineuse.
L'électrorétinogramme peut être enregistré chez l'homme avec une
électrode sur la cornée et une sur les téguments de la tête.
En dehors de toute stimulation lumineuse, il existe une différence de
potentiel de 5 mV entre la partie antérieure et la partie postérieure de l'œil.
La disparition du stimulus s'accompagne d'une petite onde négative sur
l'électrorétinogramme.
C
L'adaptation du cristallin à la vision éloignée est due
à une contraction du muscle ciliaire
Cette réponse est inexacte.
Au cours de l'adaptation du cristallin à la vision d'un objet éloigné, le muscle
ciliaire se relâche, ce qui permet au cristallin de s'arrondir, augmentant ainsi sa
puissance optique.
Toutes les autres réponses sont exactes.
On donne le nom de vision scotopique à la vision de nuit ; au cours de ce type
de vision, les, les bâtonnets sont les principaux photorécepteurs. Ce type de
vision est caractérisé par une sensibilité élevée, une faible acuité visuelle et une
absence de vision colorée.
La vision photopique correspond à la vision de jour ; les cônes sont les
principaux photorécepteurs utilisés quand le niveau lumineux ambiant est élevé.
Dans des conditions photopiques, l'acuité visuelle et élevée et les couleurs sont
perçues.
L'hypermétropie est un trouble de réfraction. Dans cette maladie, le point de
convergence des rayons lumineux se fait en arrière de la rétine ; autrement dit,
l'œil est trop court. Ce trouble peut être corrigé par une lentille convergente.
L'adaptation à l'obscurité est progressive. La courbe d'adaptation à l'obscurité montre que la sensibilité maximale n'est pas atteinte avant 20 à 30 minutes.
Cette adaptation se fait en deux phases. La première phase est relativement
rapide ; elle dure 5 à 10 minutes et correspond à l'adaptation des cônes ; la
deuxième phase est plus tente ; elle dure 10 à 20 minutes et correspond à
l'adaptation des bâtonnets.
368
QCM n" 46
PARTIE z : Réponses, explications et commentaires
B
Fovea
Dans la région centrale de la rétine, appelée fovea centralis, la rétine est
très mince et contient une grande quantité de cônes serrés les uns contre les
autres. La macula lutea est une tache jaunâtre située au pôle postérieur du
globe oculaire ; elle marque la localisation de la fovea centralis. La fovea ne
contient pas de bâtonnets ; chaque cône de la fovea possède une seule cellule
bipolaire naine qui le relie à une seule cellule ganglionnaire. Ainsi chaque cône
de la fovea est relié à une seule fibre du nerf optique. Cette caractéristique est
particulière aux cônes. En ce qui concerne les bâtonnets, un grand nombre de
ces photorécepteurs, jusqu'à 100, convergent sur une seule fibre nerveuse. On
évalue à 6 millions environ le nombre de cônes et à 120 millions environ le
nombre de bâtonnets dans chaque rétine humaine. Comme il existe environ
1,2 million de fibres nerveuses dans chaque rétine chez l'homme, on peut
évaluer à environ 105 : 1 la convergence globale des photorécepteurs sur les
cellules ganglionnaires par l'intermédiaire des cellules bipolaires.
La fovea est très développée chez l'homme ; c'est à ce niveau que l'acuité
visuelle est la plus grande. Quand on regarde attentivement un objet, les yeux
se déplacent de telle façon que les ragons de lumière provenant de l'objet
convergent sur la fovea.
L'iris est une structure chargée de pigment ; il ne contient aucun photorécepteur ; il possède une ouverture centrale, la pupille dont le diamètre et
contrôlé par deux muscles, le sphincter de (a pupille et le dilatateur de la
pupille.
Les corps ciliaires situés derrière l'iris contiennent des fibres musculaires
lisses mais ne contiennent aucun photorécepteur.
La région parafovéale contient des cônes, des bâtonnets ainsi que d'autres
cellules : les cellules bipolaires, les cellules amacrine et les cellules
horizontales.
Le nerf optique quitte le globe oculaire et les vaisseaux rétiniens y
pénètrent en un point situé à 3 mm en dedans et peu au-dessus du pôle
postérieur du globe oculaire. Cette région se voit à l'examen du fond d'œil sous
l'aspect du disque optique. Cette région ne possède aucun photorécepteur ;
c'est la raison pour laquelle on lui donne le nom de tache aveugle.
E
Amplification
La chaîne des osselets intervient comme amplificateur du son.
Les sons sont constitués par des variations de pression de l'air qui sont
recueillies dans l'oreille externe et dans l'oreille moyenne. Les ondes de
pression sont transmises aux liquides de la cochtée dans l'oreille interne.
Les osselets permettent le transport efficace des sons à la cochlée par un
processus appelé ajustement d'impédance acoustique (impédance matching). Cet
ajustement est réalisé essentiellement par la différence de surface entre la
membrane tympanique et la fenêtre ovale, ainsi que par l'effet de levier exercé
par les osselets. Au total, on évalue à 60 % la quantité d'énergie transmise à
l'endolymphe de la cochlée à partir des variations de pression liées à un son né
dans l'air.
Toutes les autres propositions sont inexactes.
Chapitre 10. neurophysiologie
A
361
Un son d'une fréquence supérieure à 18 000 Hz
est inaudible chez l'homme
Cette réponse est inexacte.
Les fréquences des sons audibles chez l'homme sont comprises entre 20 et
20 ooo Hz ou cycles par seconde. Chez les animaux comme la chauve souris et le
chien des fréquences beaucoup plus élevées sont audibles.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'intensité d'un son dépend de l'amplitude de l'onde sonore.
L'intensité d'un son est exprimée en décibels. Un décibel est égal à 0,1 bel.
L'intensité d'un son exprimée en bel est égale au logarithme du rapport de
l'intensité de ce son à celle d'un son standard. Il est important de rappeler que
l'échelle des décibels est une échelle logarithmique. C'est la raison pour laquelle
une valeur égale à o décibel ne signifie pas l'absence de son mais l'existence
d'un son dont le niveau d'intensité est égal à celui du son standard.
La hauteur d'un son dépend de la fréquence des ondes.
Au cours d'une conversation normale, la hauteur de la voix chez l'homme est
égale à environ 120 Hz, alors que la hauteur de la voix chez la femme est égale
à environ 250 Hz.
L'onde sonore chemine dans l'air à une vitesse approximativement égale à
34M m/s à 20° C au niveau de la mer ; la vitesse du son dans l'eau à 20° C est
égale à i 450 m/s. Dans l'eau salée, cette vitesse est plus grande.
A
Les cellules ciliées cochléaires sont recouvertes
par la membrane basilaire
Cette réponse est inexacte.
Les cellules ciliées cochléaires ne sont pas recouvertes par la membrane
basilaire ; elles sont recouvertes par la membrane tectoriale et reposent sur la
membrane basilaire.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les cellules ciliées sont disposées en deux groupes : un groupe externe
formé de trois rangées et un groupe interne formé par une seule rangée de
cellules cilié On estime à 20 ooo le nombre de cellules ciliées externes et à 3 500
le nombre de cellules ciliées internes dans une cochlée humaine.
L'organe de Corti est l'organe de l'audition car il porte les cellules ciliées. Ces
cellules sont stimulées par les ondes auditives par l'intermédiaire des déplacements de la membrane basilaire.
Dans les cas où les cellules ciliées sont absentes, à la suite d'un trouble
génétique, ou détruites par un antibiotique ototoxique comme la kanamycine, il
existe une surdité.
La membrane basilaire mesure environ 34 mm de longueur ; sa largeur varie
entre 100 \im à sa base et soo n.m à sa terminaison.
La fréquence d'un son correspond à une zone précise de la membrane
taasilaire. En effet, la fréquence de l'onde sonore correspond au point de déplacement maximum de la membrane basilaire sous l'influence de cette onde.
370
QCM fï" 5 0 I
——
'
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
^
L'appareil vestibulaire est constitué par trois canaux
semi-circulaires
Cette réponse est inexacte.
Le système vestibulaire contrôle l'équilibre ; il est constitué de chaque côté
par trois canaux semi-circulaires et par deux cavités, l'utricule et le saccule. Les
canaux semi-circulaires sont disposés à angle droit, les uns par rapport aux
autres ; l'utricule et le saccule sont disposés respectivement horizontalement et
verticalement.
Toutes les autres réponses sont exactes.
L'appareil vestibulaire est relié au système nerveux central par la branche
vestibulaire du huitième nerf crânien.
L'appareil vestibulaire est rempli d'un liquide appelé endolymphe ; par
ailleurs cette structure flotte dans un liquide appelé périlymphe.
L'hyperproduction d'endolymphe peut aboutir à un trouble appelé maladie de
Menière caractérisé par des troubles de l'audition et de l'équilibre.
Les récepteurs de l'utricule et du saccule signalent les accélérations
linéaires comme la pesanteur. L'épithélium sensoriel de l'utricule et du saccule
est constitué par une couche de cellules ciliées recouverte par une membrane
gélatineuse contenant des cristaux de carbonate de calcium appelés otolithes.
L'accélération angulaire est décelée par la crista ampullaris des ampoules
des canaux semi-circulaires. Les cellules ciliées sensibles sont localisées sur
l'épithélium qui recouvre la crista et les cils sont plongés dans une masse
gélatineuse la cupu/a.
L'orientation spécifique de l'utricule, du saccule et des canaux semi-circulaires permet au système vestibulaire d'interpréter l'orientation des mouvements de la tête dans toutes les directions.
QCM n° 5l
Elle vibre sous l'influence des ondes de pression liées
aux sons
Cette réponse est exacte.
Les ondes de pression arrivant au niveau de la fenêtre ovale déclenchent
une série d'ondes qui cheminent dans la membrane basilaire. Les ondes
apparues au niveau de la fenêtre ovale augmentent progressivement
d'amplitude au fur et à mesure qu'elles cheminent le long de la membrane
basilaire ; elles atteignent un pic pour diminuer ensuite rapidement. La position
de ce pic sur la membrane basilaire dépend de la fréquence des sons qui
arrivent à l'oreille. Le pic d'amplitude pour les fréquences élevées se trouve
près de la base de la cochlée alors que les sons de fréquences basses entraînent un pic de vibration situé près de l'extrémité de la cochlée. Il existe ainsi
une véritable représentation graphique des sons en fonction de leur fréquence
sur la membrane basilaire.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les accélérations, quelle que soit leur nature, n'ont aucun effet sur la
membrane basilaire ; celle-ci est uniquement impliquée dans la transmission de
l'onde sonore et n'intervient pas dans les phénomènes de l'équilibre.
La membrane basilaire mesure environ 34 mm de longueur.
La membrane basilaire n'est pas rigide ; au contraire, elle est flexible ; cette
propriété lui permet de vibrer sous l'influence des ondes de pression qui
arrivent à son niveau.
371
Chapitre 10. neurophgsiologie
La scala média est séparée de la scala vesibuii par la membrane de Reissner
et non par la membrane tympanique.
||gà
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8000
0
4000
5
10
FRÉQUENCE
20OO
1000
15
20
300
25
100
30
50
35
DISTANCE À PARTIR DE L'ÉTRIER (millimètres)
Figure 10-5. Membrane basilaire.
A. Type d'amplitude de vibration de la membrane basilaire pour un son de fréquence
moyenne.
B: Type d'amplitude des sons de fréquences comprises entre 50 et 8 000 par seconde,
montrant la résonance en différents points pour différentes fréquences.
QCM n° 52
{
D
Les récepteurs gustatifs ne peuvent être stimulés
que par des substances dissoutes
Cette réponse est exacte.
L'appareil gustatif est stimulé uniquement par des substances hydrosolubles
venant au contact de la langue. Pour les substances cristallisées à la température corporelle, la salive qui les dissout, constitue le véhicule vers les cellules
gustatives des papilles.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les récepteurs gustatifs sont localisés au niveau de la surface dorsale et
non de la surface ventrale de la langue.
Les récepteurs gustatifs sont des cellules épithéliales et non des cellules
nerveuses modifiées.
Il existe, non pas trois, mais quatre modalités fondamentales du goût : amer,
acide, sucré, salé.
La sensation d'amer est surtout perçue lorsque les stimulations sont appliquées à la base de la langue. Les sensations d'acide et de salé sont plus
facilement détectées lorsque le stimulus est appliqué sur les bords de la
langue. La sensation de sucré correspond à la pointe de la langue.
372
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
La dépolarisation des récepteurs olfactifs
est liée à l'augmentation d'AMP cyclique
Cette réponse est exacte.
Les molécules des récepteurs olfactifs sont des protéines localisées sur les
cils des cellules olfactives. Chacune de ces protéines qui s'unissent aux
substances odorantes est couplée avec une protéine G qui active l'adénylgl
cyctase, aboutissant à une augmentation de la concentration intra-cellulaire
d'AMP cyclique dans la cellule réceptrice. Cette augmentation d'AMP cyclique
ouvre un canal sélectif pour les cations qui aboutit à la dépolarisation du récepteur olfactif.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Contrairement à ce que l'on observe chez l'animal, le système olfactif ne
paraît pas intervenir dans le comportement sexuel dans l'espèce humaine.
Les récepteurs olfactifs sont adaptables ; la sensation olfactive diminue très
rapidement au cours d'une exposition continue à une substance odorante.
L'épithélium olfactif occupe une surface limitée de l'épithélium nasal audessus du cornet supérieur. La surface de l'épithélium olfactif est de l'ordre de
2 à 3 cm2 de chaque côté.
Pour qu'une substance odorante excite un récepteur olfactif, il est indispensable que cette substance soit volatile et capable de se dissoudre dans la
couche de mucus qui recouvre l'épithélium olfactif.
1QCM n°53
D
Chapitre 10. neurophysiologie
373
Les fibres motrices qui innervent les fuseaux
ne sont pas myélinisées
Cette réponse est inexacte.
Le's fibres efférentes gamma qui innervent les fuseaux musculaires sont
myélinisées.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le réflexe myotatique, ou réflexe d'extension, est un réflexe médullaire
simple qui fait appel à deux neurones seulement et une seule synapse. On dit
qu'il s'agit d'un réflexe monosynaptique par comparaison avec les autres
réflexes qui sont diynaptiqus ou polysynaptiques. Le réflexe de retrait est
disynaptique et le réflexe de grattage est polysnaptique. Un exemple classique
de réflexe monosynaptique ou myotatique est apporté par le réflexe rotulien et
le réflexe achilléen.
Le réflexe myotatique bloque l'allongement du muscle en stimulant la
contraction de la fibre musculaire. Il empêche ainsi l'apparition de mouvements
saccadés. Ce réflexe se réalise par l'intermédiaire d'une fibre musculaire
spécialisée, le fuseau musculaire dont l'allongement transmet des influx aux
motoneurones de la corne antérieure de la moelle par les racines dorsales. Ce
réflexe est soumis à l'influence des centres supérieurs qui peuvent le faciliter
ou l'inhiber.
QCM n° 55
E
E
Maintien d'une activité dans les fibres afférentes la
au cours de la contraction musculaire
Cette réponse est exacte.
Les motoneurones gamma innervent les fibres intra-fusoriales des fuseaux
musculaires. Quand un muscle se contracte, les fibres musculaires
intrafusoriales se relâchent et les fibres afférentes la cessent de décharger. En
stimulant les fibres musculaires intrafusoriales au cours de la contraction
musculaire, les motoneurones gamma empêchent les fibres musculaires intrafusoriales d'être détendues et permettent ainsi le maintien de l'activité dans les
fibres afférentes IA au cours de la contraction musculaire.
Toutes (es autres réponses sont inexactes.
Les motoneurones gamma n'interviennent pas pour limiter la force exercée
par le muscle ou pour détecter la longueur du musclé.
Les fibres Ib ne sont pas reliées aux fibres intrafusoriales mais aux organes
tendineux de Golgi.
Ce ne sont pas les motoneurones gamma mais les motoneurones alpha qui
déclenchent la contraction musculaire. Les motoneurones alpha ou motoneurones somatiques sont de gros neurones dont le corps cellulaire est contenu
dans les cornes ventrales de la moelle ou dans les noyaux du tronc cérébral.
Chaque rnotoneurone alpha innerve une unité motrice qui peut être constituée
par des fibres musculaires dont le:nombre est compris entre T2 et i 500.
La sommation spatiale intervient entre des stimulations
portant sur plusieurs nerfs afférents
Cette réponse est inexacte. Le phénomène de sommation entre plusieurs
stimulations infra-liminaires intervient seulement au niveau d'un seul neurone et
non entre plusieurs neurones.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les nerfs ne présentent aucun phénomène de fatigatailité. Il n'en est pas de
même pour les synapses qui sont des éléments fatigables.
Les réflexes fléchisseurs ont un but protecteur et sont provoqués par des
stimuli qui peuvent avoir un caractère dangereux.
Le réflexe de Babinski est un exemple de réflexe fléchisseur. Ce réflexe
existe seulement chez le nourrisson, au cours de l'anesthésie générale et dans
les lésions cérébrales.
Le retard de réponse réflexe correspond au retard synaptique. Ce délai est
d'autant plus long que le nombre de synapses impliquées est plus important. Il
est le plus court dans les réflexes monosynaptiques où une seule synapse est
impliquée ; il est alors de l'ordre de 0,2 à 0,5 m s.
Les fibres efférentes gamma sont actives seulement
quand le muscle est soumis à une extension
Cette réponse est inexacte. Les fibres efférentes gamma sont également
actives quand la longueur du muscle est normale et même quand le muscle est
raccourci.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les fuseaux neuro-musculaires sont situés en parallèle des fibres musculaires extra-fusoriales. Ils permettent de contrôler la longueur du muscle.
Les organes tendineux de Golgi demeurent inactifs quand le muscle est au
repos. Ces organes sont sensibles à la tension ; ils permettent d'éviter l'hyperQCM n" 57
E
374
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
extension musculaire en inhibant les motoneurones alpha des fibres extrafusoriales ; ils sont plus sensibles à la contraction musculaire active qu'à
l'extension musculaire passive.
Les corps cellulaires des motoneurones alpha se trouvent dans la corne
ventrale de la moelle et leurs axones quittent ta moelle en empruntant les
racines ventrales avec ceux des motoneurones alpha. .
Les organes tendineux
de Golgi sont des mécanorécepteurs qui se trouvent
*
dans les tendons des muscles immédiatement au-dessous de leur fixation aux
fibres musculaires. Environ 15 à 20 fibres musculaires sont en général reliées en
séries à chaque organe tendineux de Golgi qui est donc stimulé par la tension
produite par ce faisceau de fibres musculaires.
- -
QCM n°58
E
Les terminaisons nerveuses afférentes appartenant
au groupe II sont rapidement adaptables
Cette réponse est inexacte. '
Les fibres afférentes des fuseaux neuro-musculaires sont de deux types : les
fibres la et les fibres II. Les fibres la forment les terminaisons annulo-spirales
autour du sac et des fibres de la chaîne nucléaire, alors que les fibres II se
terminent presque exclusivement sur les fibres de la chaîne nucléaire.
Les fibres appartenant au groupe la, ou fibres primaires, sont rapidement
adaptables et sont appelées dynamiques, alors que les fibres appartenant au
groupe II, ou fibres secondaires, sont peu adaptables et sont appelées
statiques.
• • • .
•
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les fibres efférentes gamma, appelées fibres fusimotrice, stimulent la
contraction des fibres intra-fusoriales, ce qui permet de modifier leur sensibilité
à l'extension au cours de toute la durée de la contraction musculaire.
Les fuseaux neuro-musculaires sont innervés par des fibres motrices gamma
efférentes et des fibres sensitives afférentes appartenant à deux groupes la et
Les fuseaux neuro-musculaires sont des mécanorécepteurs appelés propriorécepteurs ; les informations qu'ils fournissent interviennent dans le contrôle de
la posture et du mouvement.
Les fuseaux neuro-musculaires contrôlent la longueur musculaire, alors que
les organes tendineux de Golgi contrôlent la tension musculaire.
QCM n° 54
Le réflexe de grattage est un réflexe polysynaptique
Cette réponse est inexacte.
Le réflexe de grattage est un réflexe complexe au cours duquel plusieurs
interneurones interviennent.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le réflexe d'extension est un réflexe simple monosynaptique.
Un réflexe monosynaptique n'implique l'intervention d'aucun interneurone. Un
tel arc réflexe est constitué de deux neurones articulés par une seule synapse.
Le réflexe rotulien est un réflexe d'extension déclenché par la stimulation du
ligament rotulien ; il en est de même pour le réflexe achilléen déclenché par la
stimulation du tendon d'Achille.
Le réflexe de retrait est un réflexe disynaptique caractérisé par l'existence
d'un interneurone et de deux synapses.
375
Chapitre 10. neurophysiologie
D
Les fibres du faisceau rubro-spinal ne subissent aucun
croisement avant de s'articuler avec des interneurones
médullaires
Cette réponse est inexacte.
Le noyau rouge reçoit une information afférente du cortex cérébral, du
cervelet et des noyaux gris centraux. Les fibres du faisceau rubro-spinal
subissent une décussation et se terminent dans la substance grise médullaire du
côté opposé en s'articulant avec les interneurones qui contrôlent la motilité des
muscles fléchisseurs et extenseurs. Les lésions de ce faisceau perturbent les
mouvements volontaires.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les axones du faisceau cortico-spinal ne s'articulent pas directement avec
les motoneurones de la moelle mais avec des interneurones. Le faisceau corticospinal, encore appelé faisceau pyramidal a son origine dans une surface
étendue du cortex cérébral. Ses fibres passent dans la capsule interne entre le
thalamus et les noyaux gris centraux. Quatre-vingt pour cent des fibres sont
croisées au niveau des pyramides bulbaires et descendent dans la moelle sous
le nom de faisceau cortico-spinal latéral, alors que les fibres non croisées
forment le faisceau cortico-spinal antérieur ou ventral. La plupart des accidents
vasculaires cérébraux se situent au niveau de la capsule interne et entraînent
l'apparition d'une hémiplégie. Dans ce cas, on note l'existence d'un signe de
Babinski. Le signe de Batainski consiste en en une extension dorsale du gros
orteil avec écartement en éventail des autres orteils à la suite d'une excitation
du bord externe de la plante du pied. Ce signe est très caractéristique d'une
atteinte centrale, c'est-à-dire d'une lésion du faisceau pyramidal.
Les fibres du faisceau réticulo-spinai se terminent sur les interneurones
médullaires qui contrôlent surtout les muscles du tronc et des parties
proximales des jambes. Ce faisceau joue un rôle important dans le contrôle de
certains mécanismes de posture et dans la réaction de fuite.
Le faisceau tecto-spinal est croisé et entre en contact synaptique avec les
interneurones qui contrôlent les mouvements de la tête et des yeux.
-'
Le faisceau rubro-spinal est croisé et s'articule avec des interneurones
médullaires qui contrôlent les muscles fléchisseurs et extenseurs des jambes.
Les lésions du faisceau rubro-spinal s'accompagnent d'une perturbation des
mouvements volontaires et ont peu d'effet sur le contrôle de la posture.
Les fibres du faisceau vestibulo-spinal contrôlent l'activité des muscles
extenseurs. Elles contribuent au maintien de la position verticale en répondant
par des ajustements musculaires aux signaux émis par l'appareil vestibulaire.
1
*
.'- • •••• ' '
Le cervelet a de projections efférentes directes
sur le cortex cérébral
Cette réponse est inexacte.
II n'existe aucune projection efférente directe unissant le cervelet au cortex
moteur, bien qu'il existe de nombreuses voies indirectes jouant ce rôle.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Les axones des cellules de Purkinje transmettent des influx uniquement
inhibiteurs par l'intermédiaire d'un acide aminé, l'acide y-aminobutyrique ou
n
GABA..
.
. . . .
'
-
Les lésions cérébelleuses se traduisent par des troubles dr> la parole, une
maladresse dans les gestes et surtout un tremblement intentionnel.
.
376
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
A ropposé du cortex cérébral, les hémisphères cérébelleux reçoivent et
transmettent des influx correspondant aux muscles du même coté.
Les cellules de Purkinje sont de volumineux neurones qui se trouvent dans la
couche moyenne du cortex cérébelleux entre la couche granulaire et la couche
moléculairevle nombre de cellules de Purkinje qui se trouvent dans le cervelet
chez l'homme est évalué à environ quinze millions.
C
Caractérisée par une diminution du tonus musculaire
Cette réponse est inexacte.
La maladie de Parkinson est la plus connue des maladies liées à une atteinte
des nogaux gris centraux. L'augmentation du tonus musculaire, c'est-à-dire la
raideur, est un signe caractéristique de la maladie,
Toutes les autres réponses sont exactes.
La maladie de Parkinson paraît résulter d'une dégénérescence des neurones
dopaminergiques de la substantia nigra.
L administration de L-dopa, précurseur de la dopamine, a beaucoup amélioré
le pronostic de la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson est caractérisée par un ralentissement des mouvements et par un tremblement auVepos. Ce tremblement s'atténue ou disparaît
même au cours des mouvements.
A
Les fibres préganglionnaires sympathiques sécrètent
de la noradrénaline
Cette réponse est inexacte.
Les fibres sympathiques préganglionnaires sécrètent de l'acétylcholine et
non de la noradrénaline.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Bien que la majeure partie des fibres sympathiques postganglionnaires
sécrète de la noradrénaline, certaines fibres sécrètent de l'acétylcholine ; c'est
le cas pour les fibres qui innervent les glandes sudoripares et les muscles
érecteurs des poils.
La chaîne sympathique s'étend de la région cervicale à la région sacrée de la
moelle épinière. En fait, la division sympathique du sgstème nerveux autonome a
son origine dans les cellules de la colonne intermédiolatérale des régions
dorsale et lombaire de la moelle entre les segments Di et L2 ou L3.
Le diamètre des vaisseaux sanguins est surtout contrôlé par les fibres
sgmpathiques à effet vasoconstricteur ; toutefois certains vaisseaux comme
ceux des glandes salivaires et du pancréas exocrine ont aussi une innervation
parasympathique à effet vasodilatateur.
'/^
Le système nerveux autonome est un système de nerfs moteurs dont
l'activité consiste à contrôler l'activité des organes internes.
CCM n" 6«f
E
Les fibres postganglionnaires parasympathiques
sécrètent de la noradrénaline
Cette réponse est inexacte.
Les fibres postganglionnaires parasympathiques sécrètent, non pas de la
noradrénaline, mais de l'acétylcholine.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Chapitre 10. neurophysiologie
377
Les fibres préganglionnaires parasympathiques, comme les fibres
postganglionnaires parasympathiques, sécrètent de l'acétylcholine.
La stimulation du nerf vague diminue la fréquence cardiaque mais n'a pas
d'effet sur la force de la contraction du muscle cardiaque.
La stimulation du nerf vague entraîne une augmentation de la motilité du
tube digestif et des sécrétions digestives mais a un effet relaxant sur les
sphincters.
On trouve des fibres préganglionnaires parasympathiques dans les nerfs
crâniens suivants : ni, VII, IX et X.
B
Les protéines du liquide céphalo-rachidien ont un niveau
égal à la moitié de celui des protéines plasmatiques
Cette réponse est inexacte, le liquide céphalo-rachidien ne contient
pratiquement pas de protéines à l'inverse de ce que l'on observe pour le
plasma. La présence de protéines dans le liquide céphalo-rachidien est un signe
pathologique.
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le liquide céphalo-rachidien aide à maintenir constant le volume intracrânien Ainsi, au cours des atrophies cérébrales, on note une augmentation de
la production du liquide céphalo-rachidien, alors que cette production est
diminuée au cours des œdèmes cérébraux.
Le liquide céphalo-rachidien est une voie de drainage naturel pour l'excès de
liquide extra-cellulaire et pour les produits de déchet du métabolisme cérébral.
Le volume normal du liquide céphalo-rachidien chez l'adulte est compris
entre 120 et mo ml. De ce volume normal, 70 ml viennent des plexus choroïdes
et 30 % des cellules endotnéliales qui bordent les capillaires cérébraux.
Le liquide céphalo-rachidien participe au contrôle des fonctions dirigées par
le cerveau ; ainsi par exemple le pH et la PC02 du liquide céphalo-rachidien
interviennent dans le contrôle de la fonction respiratoire.
E
Les encéphalines sont largement distribuées
dans le système nerveux central
Cette réponse est exacte.
Les encéphalines sont largement distribuées dans le système nerveux
central. On les trouve surtout dans les noyaux gris centraux et dans la
substance gélatineuse. Les encéphalines sont des pentapetides.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les récepteurs \i sont les récepteurs de l'analgésie centrale, de la dépression respiratoire, de l'euphorie et de l'addiction.
Les dynorphines se trouvent principalement dans l'hypophyse avec les
endorphines |3.
Les opioïdes interviennent surtout au cours des états de stress pour
moduler les réflexes du système nerveux autonome.
La naloxone a un effet antagoniste des opioïdes, d'où son intérêt dans les
intoxications par ces substances.
378
371
Chapitre 10. neurophysiologie
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
-
E
Les voies de la douleur sont complètement développées
chez le nouveau-né
.
Cette réponse est exacte.
on a mis en évidence l'existence de récepteurs de la douleur chez le fœtus
dès la 7e semaine ; en outre les connections thalamo-corticales sont achevées
entre 20 et 24 semaines de gestation.
Toutes les autres réponses sont inexactes.
Les fibres AP ne transportent pas les sensations douloureuses ; elles
transportent les sensations de tact, de pression et de vibration. Ce sont des
fibres dont le diamètre est compris entre 6 et 12 ^.m et dont la vitesse de
conduction est comprise entre 33 et 75 mètres/seconde.
Les fibres C non mgélinisées sont des fibres à conduction lente ; leur vitesse
de conduction est de 0,5 à 2,0 mètres/seconde.
Les fibres Aô sont des fibres mgélinisées. Leur diamètre est compris entre i
et 5 i^m. Leur vitesse de conduction est comprise entre 5 et 30 mètres/seconde.
Elles transmettent les sensations des récepteurs sensibles au tact, au froid, et à
la douleur par piqûre.
Les fibres C transportent surtout les sensations des récepteurs sensibles à
la chaleur.
.
»
.'.•'"'•*i.-?s>.' v::'
n° 68
E
II est ajusté pour maintenir la pression de perfusion
cérébrale à plus de 120 mniHg chez les sujets normaux
Cette réponse est inexacte.
Chez les sujets normaux, le débit sanguin cérébral est ajusté pour maintenir
la pression de perfusion cérébrale à 70 mm Hg environ. En effet, la pression de
perfusion cérébrale PPC est égale à la pression artérielle moyenne PAM
diminuée de la pression intra-cérébrale PIC.En remplaçant par des chiffres, on
obtient :
B
^TiS^P Z
w$$$wffî<
QéMn°7d
L'EEG est un enregistrement des potentiels d'action
des neurones
Cette réponse est inexacte.
L'électroencéphalogramme enregistre l'activité électrique des couches les
plus superficielles de la substance grise ; les variations de potentiel sont dues à
un passage de courant dans les dipoles formés sur les dendrites des cellules
corticales et sur leurs corps cellulaires. Les relations cellules-dendrites sont
celle d'un dipole qui change constamment de sens.
Toutes les autres réponses sont exactes.
. iL-.'lï^:"?*.'.-"! ^-
.
V- ' -. - .'.[•.-f^'^"
A
l7^.-
Alpha
•
:
Bêla
PAM * 70
'
*
Toutes les autres propositions sont exactes.
L'aphasie de Broca est une aphasie d'expression, ces sujets ont une bonne
compréhension du langage mais ils ont des difficultés à exprimer ce qu'ils
veulent dire. Us peuvent nommer des objets mais ils ont des difficultés à
construire des phrases.
L'aphasie de Wernicketest une aphasie de réception ; les malades assemblent
des mots mais ont des difficultés à choisir le mot propre. Ils parlent ce que l'on
appelle un jargon.
L'aphasie de conduction est due à une lésion au niveau des fibres nerveuses
appelées arcuate fasciculus. Dans ce cas le langage est du type de celui que l'on
observe au cours de l'aphasie de wernicke mais la compréhension du langage
écrit et parlé demeure bonne. La formulation de la parole a son origine dans le lobe temporal dans la zone
de Wernicke qui est voisine du cortex auditif.
PIC = 10
PPC = 80 - 10 = 70.
'
Toutes les autres réponses sont exactes.
Le débit sanguin cérébral augmente au cours du sommeil, en particulier au
cours de la phase de REM (rapict eye movement}.
Le débit sanguin cérébral est soumis a une autorégulation dans des limites
de pression artérielle moyenne comprise entre 50 et 150 mm Hg, Une pression
inférieure à 50 mm Hg est à l'origine d'un coma et une pression supérieure à
iso mm Hg peut produire un œdème cérébral.
Le détait sanguin cérébral est de l'ordre de 50 ml/ioo g/minute.
Le débit sanguin cérébral n'est pas identique pour la substance grise et
pour la substance blanche. Le débit sanguin de la substance grise est évalué à
100 ml/ioo g/minute. Le débit sanguin de la substance blanche est évalué à
20 ml/ioo g/minute.
D
Chez les sujets droitiers, l'hémisphère gauche contrôle
les centres de la parole
Cette réponse est inexacte.
Les centres de la parole sont localisés dans l'hémisphère cérébral gauche
chez la majorité des sujets, qu'ils soient droitiers ou gauchers.
Delta
] 50
Êpilepsie type petit mal
Épilepsie type grand mal
Figure 10-6, Ondes cérébrales chez un sujet normal et chez deux sujets présentant différents types d'épilepsie.
Les ondes enregistrées par l'EEG ont une amplitude variable. Chez les sujets
normaux, l'amplitude des ondes de l'EEG varie entre 10 M.V et plus de 100
-., *
-
380
:
-
•
PARTIE 2 : Réponses, explications et commentaires
•
-
. ..
•
L'EEG est utilisé en clinique pour- te diagnostic des anomalies de l'activité
électrique du cerveau, en particulier au cours de t'épilepsie.
. ./
-.
Chez le sujet éveillé, le tracé électrique révèle ta présence d'onde bêta. Ces
ondes ont une fréquence élevée de L'ordre de 20 à 50 Hz et une faible
amplitude, de l'ordre de 10 à 20 M.V. .
.
Quand le sujet ferme ses yeux, les ondes bêta sont remplacées par des
ondes alpha; les ondes alpha ont une fréquence de l'ordre 8 à 12 Hz et une
amplitude de l'ordre de 20 à 40 mV. Le rythme alpha est surtout prédominant au
niveau du pôle occipital.
.
Le sommeil paradoxal occupe une place plus importante
de la nuit chez l'adulte que chez l'enfant
Cette réponse est inexacte.
.
'
Le sommeil paradoxal représente environ 50 % du sommeil chez le nouveauné ; ce pourcentage diminue rapidement avec l'âge pour atteindre 10 à 15 % chez
le sujet âgé.
.
,
• : •- ••
Toutes les autres réponses sont exactes.
.
•
;••-••
Le cycle sommeil-veille est un exemple de rythme cïrcardïen au même titre
que les variations de température corporelle, la sécrétion de cortisot par le
cortex surrénalïen, l'activité rénale mesurée par l'excrétion de potassium.
Chez les animaux privés de sommeil, on a mis en évidence la présence de
peptides dans le liquide céphalo-rachidien. L'injection de ces peptides dans les
ventricules cérébraux d'animaux normaux déclenche l'apparition du sommeil.
Le sommeil caractérisé par des ondes lentes à l'élecroencéphalofamme, les
ondes delta, est un sommeil profond ; il est associé à un ralentissement du
rythme cardiaque, une baisse de la pression artérielle, un ralentissement de la
respiration, une diminution du tonus musculaire et un abaissement de la
température corporelle.
Au cours d'une seule nuit, le sommeil à ondes lentes est interrompu par 4 à
6 épisodes de sommeil à type REM dont chacun dure environ 15 à 20 minutes. A
ce moment, l'EEG révèle la présence d'une activité bêta à rythme rapide
semblable à celle d'un sujet éveillé, alors que le sujet dort profondément. C'est
la raison pour laquelle le sommeil REM est aussi appelé sommeil paradoxal. Au
cours du sommeil paradoxal, on note l'apparition de mouvements rapides des
yeux d'où le nom de sommeil de type REM (rapid eye movements], la fréquence
cardiaque et respiratoire augmentent, il existe une érection pénienne. Le
sommeil de type REM est associé à l'apparition de rêves.
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RERERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Doc DZ
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www.doc-dz.com
Les Exclusivités Médicales Gratuites
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