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1. Introduction
« La différence entre un jardin et un désert, ce n’est pas l’eau, mais l’homme »
.
De nos jours,
les Ressources Humaines sont mises au-devant de la scène ; longtemps tenus à l’écart, les
salariés étaient relégués au second plan. Cette prise de conscience générale s’explique
par le fait que ce sont les hommes qui créent les richesses dans un monde où la
technologie est quasi identique, et c’est le capital humain d’une entreprise qui la distingue de
ses concurrents dans un marché qui est devenu de plus en plus ouvert et où le libre-échange
s’installe et la compétitivité ne cesse de s’acharner. Les organisations du monde éprouvent
les besoins cruciaux d’être performantes pour participer à l’environnement de compétition et
de concurrence, faute de quoi, elles sont condamnées à disparaître. L’école considérée
comme une entreprise (Luboya, 2019) est aussi concernée par cette état de chose. Elles sont
tenues à mettre sur pieds une bonne politique de Gestion des Ressources Humaines, qui
intègre inéluctablement la politique de motivation du personnel. Ainsi, les écoles doivent
quitter la culture industrielle capitalisme où l’homme ét ait considéré comme une
machine pour entrer dans le mode de production, où l’intelligence et la créativité de
l’homme sont des ressources primordiales. Dans ce contexte, les écoles cherchent
aujourd’hui à se doter de profils adéquats à leur poste de travail ; des individus motivés et
engagés capables de relever le défi de développement et de réussite. Tourné vers les
salariés et leur environnement de travail ; les managers ont commencé à s’intéresser
davantage au climat social et au lien existant entre les salariés et leur environnement de
travail, c’est-à-dire aux facteurs qui favorisent l’engagement des salariés vis-à-vis de leur
travail, ils se sont intéressés aussi aux politiques salariales et aux systèmes de rémunération
qui ont un impact non négligeable sur cette ressource après avoir compris qu’un salarié
motivé est plus susceptible de faire preuve de fidélité à l’égard de son organisation, se
dépasser et faire le plus d’effort possible au travail. La motivation du personnel fait partie
des stratégies efficaces qu’un manager doit mobiliser, pour inciter les employés au travail ou
à être impliqués, zélés, assidus, créatifs, etc… bref à être performants dans la production de
biens et des services quantitativement et qualitativement profitable au salarié lui-même, à son
entreprise, voire à la communauté tant nationale qu’internationale. Vu la complexité liée au
concept « motivation », intégrant d’une part, les facteurs qui incitent l’individu pour l’amener
à une véritable implication (zèle, assiduité dans le travail, et d’autre part, à travers ses racines
qui trouvent leurs sources dans l’inconscient. Nous n’allons pas, dans cette étude, réduire la
politique motivationnelle de l’entreprise, seulement en terme d’incitation économique ou
financière (salaire, primes, etc.) et aux conditions de travail, bases de la satisfaction des
besoins extrinsèques, physiologiques ou de sécurité, mais aussi examiner cette politique en
intégrant les autres aspects de la motivation qui visent la satisfaction des besoins sociaux,
d’estime de soi, de réalisation de soi et/ou d’auto-accomplissement.
La non-optimisation de ces aspects, peut conduire à l’insatisfaction des opérateurs humains,
diminuant ainsi leur performance au sein de l’organisation ou provoquant leur stress au
travail. Les aspects de la motivation dans sa diversité ont tiré notre attention quant à sa
pratique à l’endroit des enseignants congolais. Ce qui nous a poussé à poser, pour cette étude,
les questions suivantes : (1) la politique motivationnelle du personnel telle que pratiquée à
dans les écoles en RD Congo, respecte-t-elle les normes prévues pour la motivation des