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I. Observations générales :
- Les chaines de montagnes récentes sont celles formées depuis le début du crétacé il y’a 140 MA. Ce sont les plus
grande et les plus haute, telles que la chaine de l’Himalaya au nord de l’Inde, les Alpes au sud de l’Europe, le rif au
nord du Maroc et la cordière des Andes en Amérique du sud.
- La carte suivante donne la répartition géographique des principales chaines de montagnes récentes :
On remarque que ces chaines de montagnes se trouvent essentiellement dans les zones de convergence et de collision des
plaques tectoniques. On peut donc déduire que la naissance de ces montagnes est liée à la tectonique des plaques.
On distingue 3 types de chaines de montagnes récentes : des chaines de subduction, des chaines d’obduction et des chaines
de collision.
II. Les chaines de subduction. Exemple : la cordière des Andes
On parle de subduction lorsqu’une plaque lithosphérique s’enfonce sous une autre. Il s’agit en général d’une plaque
océanique plus dense qui s’enfonce sous une plaque continentale moins dense. La zone de subduction est connue pour
son activité sismique et volcanique, c’est pourquoi elle est qualifiée de marge active
1) Les caractéristiques (ou marqueurs) géomorphologiques, géophysiques et pétrographiques d’une zone de
subduction : (marge active)
a- Les caractéristiques géophysiques :
§ Une activité sismique intense (Fig. A) : les foyers sismiques sont ordonnés suivant un plan incliné appelé plan de
Wadati-Benioff, qui marque l’enfoncement de la plaque océanique.
§ Des anomalies thermiques :
o Pour le flux thermique (Fig. C) : on observe une anomalie négative (inferieure à la normale) du côté de la fosse
océanique, due à l’enfoncement de la lithosphère océanique dans l’asthénosphère. Du côté du continent, l’anomalie
positive est liée à l’activité magmatique en profondeur.
o Pour les isothermes (Fig. B) : l’isotherme est la courbe qui relie les points de même température de l’écorce
terrestre. On observe que les isothermes qui devraient être horizontaux et parallèles, plongent sous la fosse
océanique, suivant le plan de Bénioff. C’est une anomalie négative qui traduit l’enfoncement de la lithosphère
océanique froide dans l’asthénosphère.