Technique non-intrusive pour le diagnostic
d’encrassement d’échangeurs thermiques
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1. INTRODUCTION
1.1. Base contractuelle
Le présent document décrit une méthode nouvelle et non intrusive de diagnostic d’encrassement des échangeurs
de chaleur.
Il fait suite à une étude conduite dans le cadre du FITT (région Rhône-Alpes) et qui s’est déroulée en 2 phases :
Une phase théorique ;
Une phase expérimentale.
Les techniques d’ores et déjà exploitées utilisent l’analogie entre l’encrassement et la perte d’efficacité des
échangeurs d’un point de vue thermique. La plupart de ces techniques sont intrusives, c'est-à-dire qu’elles
nécessitent un accès aux grandeurs fluides à l’intérieur du/des circuit(s) fluide(s).
Le chalenge de la présente étude était de mettre en évidence une faisabilité de technique non-intrusive.
1.2. Base théorique
L’approche vibro-acoustique est abordée dans le cadre de cette étude. Elle repose sur le fait que l’encrassement
affecte les propriétés de propagation des ondes acoustique :
en introduisant de l’amortissement (du point de vue vibro-acoustique) ;
avec le fait que la présence de concrétions d’encrassement favorise la génération de turbulences, et donc
de bruit au sein même de l’échangeur.
1.3. Bases expérimentales
2 approches expérimentales ont été envisagées :
en examinant la rupture (en mode encrassé) des modes acoustiques présents en eau propre ;
par mise en évidence d’une perte de qualité de répartition linéaire des signaux vibro-acoustiques en
configuration « encrassée ».
L’encrassement était de type gravitationnel au CaCO3 (carbonate de calcium) en eau. Les essais ont été conduits
au CEA/DRT/LITEN/DSEN/GREThE sur 2 échangeurs :
échangeur didactique « OSCAR » à tubes & calandre ;
échangeur à plaques.