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Fiches de présentation des espèces communes chez les lombriciens

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Fiches de
présentation
des espèces
communes
chez les
lombriciens
Rôles écologiques des lombriciens
Les vers de terre, également appelés lombriciens, sont des invertébrés du sol connus de
tous. Ils sont considérés comme ingénieurs du sol par leurs rôles importants dans diverses
fonctions des sols (décomposition et brassage de la matière organique, agrégation et
structuration des sols, infiltration et rétention en eau, stimulation des activités
microbiennes, …). Les bénéfices de ces bioturbations permettent, entre autre, la réduction
de l’érosion, l’augmentation de la production végétale ainsi que la réduction des risques de
pollution. Les lombriciens sont également des bio-indicateurs d’effet en rendant compte de
l’état et des usages de l’écosystème sol.
Les catégories écologiques
chez les lombriciens
Les vers de terre peuvent être classés en 3
catégories écologiques s’appuyant sur des
critères morphologiques, physiologiques et
écologiques (Bouché, 1972).
Les Epigés
Les vers de terre épigés
sont de petite taille.
Ils vivent à la surface, dans
des milieux riches en matières organiques.
Les espèces épigées ne creusent pas ou très
peu de galeries. Elles se nourrissent presque
exclusivement de matière organique. Elles
ont une capacité de reproduction très élevée,
une croissance rapide, ainsi qu’une mobilité
importante.
La pigmentation de leur épiderme (le plus
souvent rouge brun) leur sert de
«camouflage» contre les prédateurs ainsi
que de protection contre le soleil.
Les Anéciques
Les vers de terre anéciques sont
de taille moyenne à géante.
Ces individus fouisseurs
explorent l’ensemble du
profil du sol, en entretenant
un réseau de galeries subverticales à verticales plus ou moins ramifié.
Ces galeries permanentes, débouchant à la
surface permettent un échange gazeux et
aqueux entre l’atmosphère et le sol.
Les anéciques se nourrissent de feuilles et
autres débris végétaux et prélèvent leur
nourriture principalement à la surface du sol.
Ils déposent leurs déjections à la surface du
sol (turricules), augmentant la rugosité de
surface ce qui limite l’érosion. Moins soumis
aux contraintes météorologiques et aux
prédateurs que les épigés, ils ont une
longévité plus importante et une
reproduction moins rapide. Ces vers de terre
ont une pigmentation (rouge à brun-gris)
avec un dégradé antéro-postérieur.
Les anéciques ont une période d’inactivité
(diapause ou quiescence) qui leur permet de
survivre aux conditions météorologiques
drastiques.
Les Endogés
Les vers de terre endogés
sont de taille petite à
moyenne.
Ils vivent continuellement dans le sol. En
milieu tempéré, ces individus entretiennent
un réseau de galeries horizontales très
ramifié et temporaire. Ils s’alimentent soit
de racines mortes, soit de matière
organique plus ou moins intégrée à la
matière minérale. Comme les anéciques, ils
présentent une longévité plus importante
que les épigés et une reproduction moins
rapide.
Ils sont généralement de couleur claire ou
dépourvus de pigmentation.
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Acidophile
Se dit d’un organisme qui se développe de préférence sur/dans les sols acides.
Calcicole
Se dit d’un organisme qui se développe de préférence sur/dans les sols calcaires.
Corticole
Se dit d’un organisme qui réalise sa croissance sur/sous de l’écorce.
Diapause
Forme de léthargie relevant d’un mécanisme indirect dépendant de la durée de jour et de
nuit. Les vers de terre restent inactifs tant que leur horloge biologique interne indique
« nuits trop courtes ». La diapause concerne uniquement les anéciques stricts.
Géophage
Se dit d’un organisme qui mange de la terre, celle-ci contenant de la matière organique
plus ou moins dégradée (racines mortes, humus…).
Litière
Ensemble de feuilles mortes et débris de végétaux en décomposition qui recouvrent le
sol.
Quiescence
Forme de léthargie déclenchée directement par un facteur du milieu souvent la
sécheresse (estivation) ou le froid (hibernation). Cette quiescence s’arrête avec la fin du
facteur déclenchant.
Parthénogénèse
Mode de reproduction indépendant de toute sexualité permettant le développement
d’un individu à partir d’un ovule non fécond.
Reproduction biparentale
Mode de reproduction nécessitant obligatoirement deux individus de la même espèce
s’échangeant leur matériel génétique.
Rhizosphère
La rhizosphère est la région du sol directement formée et influencée par les racines et
les micro-organismes associés qui font partie du microbiote des végétaux.
Ripicole
Se dit d’un organisme qui vit sur les rives des eaux courantes.
Saprophage
Se dit d’un organisme qui se nourrit de matières organiques mortes (écorces, feuilles,
débris organiques…).
Ubiquiste
Se dit d’une espèce qui se rencontre dans des milieux écologiques très différents.
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(Savigny, 1926)
Description
Caractères morphologiques
Taille : 3 - 6 cm
Poids : 0,8 - 1 g
Diamètre : 1 - 2,5 mm
Pigmentation cutanée de couleur rouge
violacée avec un gradient antéropostérieur.
Tache ventrale assez claire au niveau
des segments génitaux.
© H. Hotte
Biologie & Ecologie
 Groupe fonctionnel : Epigés
Répartition nationale
DO
 Mode de reproduction
Reproduction par parthénogénèse
(Janda et Gavrilov, 1959)
 Habitat
Cette espèce fréquente les milieux
moyennement à très organiques. Ainsi
elle peut être retrouvée dans la tourbe,
les landes humides, les prairies acides
et les forêts. Selon Bouché (1972), elle
présente un intérêt particulier en
raison de son rôle dans les
écosystèmes forestiers.
 Régime alimentaire
Sapro-coprophage (coprophage : qui se
nourrit d'excréments)
 Particularité
Cette espèce affectionne les sols aux
pH acides et est ripicole. Elle possède
des capacités de résistance à de très
faibles températures (jusqu’à -14°C).
Selon Bachelier (1963), ell e a u n
métabolisme actif et est très sensible à
une déficience en oxygène.
Répartition nationale de Dendrobaena octaedra.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce est
présente et les points représentent ceux où l’espèce n’a pas
été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Savigny, 1926)
Description
Caractères morphologiques
Taille : 3 - 4 cm
Poids : 0,8 - 1 g
Diamètre : 1,5 - 2 mm
Pigmentation cutanée irisée pourpre
foncé.
Clitellum jaune orangé plus ou moins
violacé.
© H. Hotte
Biologie & Ecologie
 Groupe fonctionnel : Epigés
Répartition nationale
DM
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale
(Gates, 1972).
 Habitat
Cette espèce vit en surface du sol et
dans des amas de matières organiques
mortes. Elle fréquente les milieux peu
organiques et est typique des sols
humides.
 Régime alimentaire
Sapro-coprophage (coprophage : qui se
nourrit d'excréments)
 Particularité
Elle créée des galeries ramifiées à
orientation quelconque dans les
premiers centimètres du sol. C'est une
espèce commensale qui se procure
une partie de sa nourriture dans les
galeries d'autres animaux endogés
(Saussey, 1956).
Répartition nationale de Dendrobaena mammalis.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce est
présente et les points représentent ceux où l’espèce n’a pas
été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Levinsen, 1884)
Description
Caractères morphologiques
Taille : 4 - 6 cm
Poids : 0,1 - 0,2 g
Diamètre : 2 - 3 mm
Pigmentation cutanée de couleur rouge
violacé foncé.
© UMR EcoBio
Biologie & Ecologie
 Groupe fonctionnel : Epigés
Répartition nationale
EE
 Mode de reproduction
Reproduction par parthénogénèse
(Evan et Guild, 1948).
Cette espèce peut faire plusieurs
cocons par mois avec en moyenne 3
individus par cocon. Les jeunes vers
atteignent leur maturité au bout de 45
jours environs.
 Habitat
Elle affectionne les milieux très
organiques. Elle semble limitée aux
régions relativement froides et
humides.
 Régime alimentaire
Sapro-coprophage (coprophage : qui se
nourrit d'excréments)
 Particularité
Elle vit en surface, dans la litière
principalement sous les écorces de
bois mort d’où sa caractérisation de
corticole.
Répartition nationale de Eisenia eiseni.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce est
présente et les points représentent ceux où l’espèce n’a pas
été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Savigny, 1826)
Description
Caractères morphologiques
Taille : 5 - 12 cm
Poids : 0,2 - 0,6 g
Diamètre : 2 - 4 mm
Pigmentation cutanée de couleur rouge
violacé, zébrée, avec le clitellum orange.
Mucus abondant et odeur fétide.
© H.Hotte
Biologie & Ecologie
 Groupe fonctionnel : Epigés
Répartition nationale
EFF
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale et
pa r pa r t h én o gé n è s e d e m a n i è r e
facultative. Cette espèce possède une
capacité de reproduction très rapide.
Ses cocons peuvent résister au gel
durant plusieurs semaines (Card et coll,
2004).
 Habitat
Elle est classique des composts et
fumiers. En milieu naturel, cette
espèce est corticole. Elle peut résister
à des grands écarts de température
(de 0°C à 35°C) (Card et coll, 2004).
 Régime alimentaire
Sapro-coprophage (coprophage : qui se
nourrit d'excréments)
 Particularité
Elle a un rôle important dans
l’humification des composts et fumiers
(lombricompostage). Elle peut aussi
être appelée “ver composteur” dans
le langage courant.
Répartition nationale de Eisenia fetida.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce est
présente et les points représentent ceux où l’espèce n’a pas
été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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Savigny, 1826)
Description
Caractères morphologiques
© H. Hotte
Taille : 3,5 - 6 cm
Poids : 0,1 - 0,4 g
Diamètre : 2 - 2,5 mm
Pigmentation cutanée de couleur rouge
vineux foncé.
Se distingue grâce à ses reflets irisés.
Biologie & Ecologie
 Groupe fonctionnel : Epigés
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale
(Gates, 1972).
Cet t e es pèce pr o d u it pl u s d ’u n e
centaine de cocons par an (Paoletti,
1999).
Répartition nationale
LC
 Habitat
Elle vit en surface du sol et dans des
amas de matières organiques mortes
(litière de forêt, fumier…).
Cette espèce affectionne les milieux
humides. Lors des périodes de
sécheresse, elle n’est plus observée et
survit sous forme de cocons.
 Régime alimentaire
Sapro-coprophage.
Elle se nourrit de matières organiques
mortes à la surface des prairies (litière
de graminées et de bouses de vache)
(Bouché, 1972).
 Particularité
En milieu prairial, elle va consommer,
se développer et se reproduire dans
les bouses de vaches. Elle a un rôle
indirect dans la résorption des refus
prairiaux (Bouché, 1977).
Répartition nationale de Lumbricus castaneus.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce est
présente et les points représentent ceux où l’espèce n’a pas
été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Hoffmeister, 1843)
Description
Caractères morphologiques
Taille : 6 - 13 cm
Poids : 0,4 - 2,5 g
Pigmentation cutanée de couleur
rouge vineux foncé.
© A. Schneider
Biologie & Ecologie
 Groupe Fonctionnel : EpiAnéciques
Répartition nationale
LRR
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale
(Muldal, 1952).
 Habitat
Cette espèce est relativement tolérante
au gel et se développe aussi dans des
sols acides (acidophile) (pH: 3 - 7,7). Elle
peut être commune en milieu agricole
et forestier et présente dans des sols
compacts (Wironen & Moore, 2006).
Cette espèce a une période de
quiescence.
 Régime alimentaire
Saprophage.
Il s em bl er a it qu ’el l e s e n o u r r is s e
d’exsudats racinaires dans la
rhizosphère (Hale & al. 2008).
 Particularité
Elle contribue à la décomposition de la
matière organique et à son
incorporation dans le sol.
Répartition nationale de Lumbricus rubellus.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce
est présente et les points représentent ceux où l’espèce
n’a pas été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016
par l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Linné, 1758)
Description
Caractères morphologiques
© H. Hotte
Taille : 13 - 25 cm
Poids : 1 - 8 g
Diamètre : 7 - 9 mm
Pigmentation cutanée de couleur rouge
pourpre et orangé avec un gradient de
dépigmentation antéro-postérieur.
Biologie & Ecologie
 Groupe Fonctionnel : EpiAnéciques
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale
(Muldal, 1952).
Répartition nationale
LT
 Habitat
Cette espèce vit dans l’ensemble du
profil du sol. Elle affectionne les
milieux humides et peu organiques
(Bouché, 1977). Très réactive aux
changements de température et
d’humidité avec des périodes de
quiescence, elle reprend son activité
dès que les conditions d’humidité du
sol redeviennent favorables.
 Régime alimentaire
Saprophage
 Particularité
Les galeries permanentes créées par
cette espèce sont des structures très
stables. Des observations en forêt
suggèrent que la durée de vie des
galeries est supérieure à celle des
individus. Son réseau de galeries est
très peu ramifié (Jégou, 1998).
Répartition nationale de Lumbricus terrestris.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce
est présente et les points représentent ceux où l’espèce
n’a pas été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Bouché,1972)
Description
Caractères morphologiques
© A. Schneider
Taille : 13 - 25 cm
Poids : 1 - 8 g
Diamètre : 7 - 9 mm
Pigmentation cutanée de couleur
rouge pourpre avec un gradient de
dépigmentation antéro-postérieur.
Biologie & Ecologie
 Groupe Fonctionnel : EpiAnéciques
Répartition nationale
LCE
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale
(Muldal, 1952).
 Habitat
Cette espèce vit dans l’ensemble du
profil du sol. Elle affectionne les
milieux humides et peu organiques
(Bouché, 1977). Très réactive aux
changements de température et
d’humidité avec des périodes de
quiescence, elle reprend son activité
dès que les conditions d’humidités du
sol redeviennent favorables.
 Régime alimentaire
Saprophage
 Particularité
Les galeries permanentes qu'elle crée
sont des structures très stables. Cette
espèce a de fortes ressemblances avec
Lumbricus terrestris.
Répartition nationale de Lumbricus centralis.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce
est présente et les points représentent ceux où l’espèce
n’a pas été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Savigny, 1826)
Description
Caractères morphologiques
© H. Hotte
Taille : 15 -25 cm
Poids : 1,5 - 3,2 g
Diamètre : 5 - 7 mm
Pigmentation cutanée de couleur brun noir
avec un gradient de dépigmentation
antéro-postérieur et dorso-ventral.
Corps long et trapu.
Biologie & Ecologie
 Groupe Fonctionnel : Anéciques
stricts
Répartition nationale
NG
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale
(Muldal, 1952).
 Habitat
Cette espèce fréquente des milieux peu
organiques (Bouché, 1972).
Elle vit dans l’ensemble du profil du sol
(galeries jusqu’à 5 m de profondeur).
 Régime alimentaire
Saprophage
 Particularité
Elle crée un réseau de galeries très
ramifié (Pérès, 2003; Jégou, 1998) qui
serait nettement plus important que
celui de Lumbricus terrestris mais moins
permanent (Jégou, 1998).
Cette espèce a systématiquement une
période d’inactivité entre fin Mai et
Août (diapause).
Répartition nationale d’Aporrectodea giardi.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce
est présente et les points représentent ceux où l’espèce
n’a pas été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016
par l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Evans, 1946)
Description
Caractères morphologiques
© A. Schneider
Taille : 9 -18 cm
Poids : 1,9 - 2,6 g
Diamètre : 4 - 5 mm
Pigmentation cutanée de couleur brun
noir à brun avec un gradient de
dépigmentation antéro-postérieur et
dorso-ventral.
Biologie & Ecologie
 Groupe Fonctionnel : Anéciques
stricts
Répartition nationale
NN
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale
(Muldal, 1952).
 Habitat
Cette espèce fréquente des milieux peu
organiques (Bouché, 1972) et vit sur
l'ensemble du profil du sol.
Elle est neutrophile et acidotolérante.
 Régime alimentaire
Saprophage
 Particularité
Cette espèce crée des galeries
verticales permanentes dans le sol.
Elle a systématiquement une période
d’inactivité (diapause) et présente de
fortes ressemblances avec
Aporrectodea giardi.
Répartition nationale d’Aporrectodea nocturna.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce est
présente et les points représentent ceux où l’espèce n’a pas
été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Savigny, 1826)
Description
Caractères morphologiques
Taille : 6 - 8 cm
Poids : 0,1 – 0,8 g
Diamètre : 3,5 - 4,5 mm
Espèce dépourvue de coloration
marquée, de couleur rosâtre-grisâtre.
© H. Hotte
Biologie & Ecologie
 Groupe Fonctionnel : Endogés
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale et
reproduction par parthénogénèse. Les
juvéniles deviennent matures en 3 à 6
semaines (Boström et Lofts, 1996).
Répartition nationale
ACCT
 Habitat
Cette espèce vit essentiellement dans
les trente premiers centimètres du sol.
Elle est capable de vivre dans des sols
pollués (Nahamani & Rossi, 2003) et
dans les sols labourés de manière
intensive. Dans les agro-systèmes où
les teneurs en matière organique sont
faibles, elle est présente au niveau de
la rhizosphère des plantes cultivées
(Binet & al. 1998).
Régime alimentaire
Géophage, cette espèce se nourrit
essentiellement de particules
organiques fines et de matières
organiques humifiées du sol.
 Particularité
Elle crée des galeries ramifiées à
orientation quelconque. Elle peut être
observée dans les horizons profonds
et sa présence dépend de la
compaction du sol (Schrader et al,
1995).
Répartition nationale d’Aporrectodea caliginosa.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce est
présente et les points représentent ceux où l’espèce n’a pas
été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Savigny, 1826)
Description
Caractères morphologiques
© H. Hotte
Biologie & Ecologie
 Groupe Fonctionnel : Endogés
Taille : 8 -14 cm
Poids : 0,15 - 2,5 g
Diamètre : 6 - 8 mm
Malgré une absence de pigmentation
cutanée, elle se caractérise par une
coloration rosâtre à blanc-gris.
Cette espèce possède une pigmentation
jaune au bout de la queue.
Répartition nationale
OC
 Mode de reproduction
Reproduction par parthénogénèse
(Guild, 1948).
 Habitat
Cette espèce appartient à la catégorie
écologique des endogés de surface
(épi-endogés) (Bouché, 1997).
Elle est présente dans les cultures,
prairies, forêts, landes, rives et jardins.
Elle peut localement être commune
mais jamais abondante.
 Régime alimentaire
Géophage
 Particularité
Elle crée des galeries ramifiées à
orientation quelconque.
Répartition nationale de Octalasium cyaneum.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce est
présente et les points représentent ceux où l’espèce n’a pas
été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Savigny, 1826)
Description
Caractères morphologiques
© H. Hotte
Biologie & Ecologie
Taille : 5 - 8 cm
Poids: 0,5 - 0,7 g
Diamètre: 3 - 7 mm
Cette espèce se divise en 3 variétés
connues:
1- Verdâtre et trapue
2- Blanche (albinos)
3- Grisâtre
Répartition nationale
ACCT
 Groupe Fonctionnel : Epi-Endogés
 Mode de reproduction
Reproduction sexuée biparentale
(Gates, 1959).
Habitat
Cette espèce affectionne les milieux
humides. A l'exception de la forme
albinos qui est généralement observée
dans les zones plus sèches et riches en
calcium (calcicole) (Bouché, 1972).
Régime alimentaire
Géophage
 Particularité
Elle crée des galeries ramifiées à
orientation quelconque au niveau du
mât racinaire .
Répartition nationale d’Allolobophora chlorotica.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce est
présente et les points représentent ceux où l’espèce n’a pas
été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Savigny, 1826)
Description
Caractères morphologiques
Taille: 4 - 7 cm
Poids : 1,5 - 3 g
Diamètre : 2 - 3,5 mm
Pigmentation de couleur rosâtre,
présence d’un clitellum rose-orangé
très marqué.
© H. Hotte
Biologie & Ecologie
Répartition nationale
ARR
 Groupe Fonctionnel : Endogés
 Mode de reproduction
Reproduction par parthénogénèse
(Evans et Guild, 1948).
Habitat
Cette espèce vit essentiellement dans
les trente premiers centimètres du sol.
Elle affectionne les milieux peu
organiques (Bolton & Phillipson, 1976).
Elle est relativement acido-tolérante,
ainsi qu’hygrophile (Bouché, 1972).
 Régime alimentaire
Géophage avec une préférence pour
les fractions les plus organiques du sol.
 Particularité
Cette espèce crée et vit dans des
galeries sub-horizontales.
Répartition nationale d’Allolobophora rosea.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce
est présente et les points représentent ceux où l’espèce
n’a pas été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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(Savigny, 1826)
Description
Caractères morphologiques
Taille: 7 - 9 cm
Poids : 0,7 – 1,2 g
Diamètre : 3 - 4 mm
Pas de pigmentation cutanée, tête
rosâtre et corps marbré blanc et gris.
© H. Hotte
Biologie & Ecologie
 Groupe Fonctionnel : Endogés
Répartition nationale
AI
 Mode de reproduction
Reproduction par parthénogénèse
(Gates, 1959). Cette espèce produit
entre 25 à 27 cocons par an avec 1 ver
par cocon.
 Habitat
Cette espèce affectionne les milieux
peu organiques. Elle est relativement
acido-tolérante, ainsi qu’hygrophile
(Bouché, 1972).
 Régime alimentaire
Géophage
 Particularité
Cette espèce est très fréquente et
présente un intérêt particulier en
raison de son importance dans les
prairies françaises (Bouché, 1972).
Répartition nationale d’Allolobophora icterica.
Les carrés représentent les échantillonnages où l’espèce
est présente et les points représentent ceux où l’espèce
n’a pas été observée.
Données issues des inventaires réalisés de 2006 à 2016 par
l’Université de Rennes 1 (1550 observations).
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