rhmc 0048-8003 1999 num 46 2 1965

Telechargé par Sebastien Schlegel
Revue d’histoire moderne et
contemporaine
La France et la Revanche (1871-1914)
Bertrand Joly
Citer ce document / Cite this document :
Joly Bertrand. La France et la Revanche (1871-1914). In: Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 46 N°2, Avril-juin
1999. pp. 325-347;
doi : https://doi.org/10.3406/rhmc.1999.1965
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<?
7
/
l
LA
FRANCE
ET
LA
REVANCHE
(1871-1914)
Non,
jamais
on
ne
l'a
voulue
[la
Revanche]
en
haut
lieu,
ni
en
1876,
ni
en
1880,
ni
en
1888,
ni
en
1905,
ni
même
maintenant
(Francis
de
Pressensé
à
la
Chambre,
16
1908
')•
Le
mot
Revanche
apparaît
très
tôt,
dans
la
prédiction
de
Victor
Hugo
en
novembre
18702,
puis
dans
le
fameux
discours
de
Gambetta
sur
la
tombe
de
Kùss,
et
l'écho
de
ces
prophéties
semble
dominer
le
premier
Entre-deux-
guerres.
Se
nourrissant
de
quelques
faits
trop
vite
interprétés
(la
ligue
des
patriotes,
le
boulangisme,
Tanger
commenté
par
Péguy,
etc.),
la
vision
d'une
France
revancharde
préparant
longuement
la
reconquête
des
provinces
domine
encore
largement
l'historiographie
traditionnelle,
sans
jamais
avoir
fait
l'objet
d'étude
approfondie,
comme
si
l'on
acceptait
tacitement
le
mot
de
Maurras
sur
la
Revanche
«
reine
de
la
France
»,
élevé
au
rang
d'évidence3,
malgré
quelques
prudentes
mises
en
garde4.
S'il
n'existe
aucune
étude
d'ensemble
sur
la
Revanche5,
on
dispose
néanmoins
de
1.
Pressensé
ajoute
:
«
J'aurais
pu,
dans
une
certaine
mesure,
dans
les
premières
années
qui
ont
suivi
la
guerre,
accepter
le
recours
à
la
force
;
j'aurais
pu,
dans
une
certaine
mesure,
admirer
ce
qu'il
y
avait
de
noblesse
et
de
magnanimité
dans
un
pays
qui
se
jetait
de
nouveau
dans
la
bataille
pour
essayer
de
reconquérir
sa
chair
et
son
sang.
Mais
vous
ne
l'avez
pas
voulu
».
Même
écho
chez
Marcel
Sembat
:
«
Quand
une
défaite
est
si
insupportable
que
cela,
on
se
bat
dans
les
cinq
ou
six
ans
qui
la
suivent,
au
lieu
de
vieillir
à
brailler
des
rengaines
»
{Faites
un
roi,
sinon
faites
la
paix,
Paris,
14e
éd.,
1913,
p.
149).
2.
«
II
y
aura
une
revanche
dans
quatre
ou
cinq
ans
»
(cité
par
Edmond
de
Goncourt,
Journal,
7
novembre
1870).
3.
Le
mot
se
trouve
dans
l'ouvrage
de
Charles
Maurras,
Kiel
et
Tanger,
1895-1905.
La
République
française
devant
l'Europe,
Paris,
nouvelle
éd.,
1914,
CXVIII-433
p.,
avec
d'ailleurs
un
certain
nombre
de
nuances
généralement
oubliées
par
ceux
qui
le
citent.
4.
Jean-Marie
Mayeur,
tout
en
soulignant
l'intensité
des
aspirations
et
des
nostalgies
précise
bien
qu'elles
n'ont
«
pas
pris
d'ordinaire
une
forme
belliciste
»
(La
Vie
politique
sous
la
Troisième
République,
1870-1940,
Paris,
1984,
p.
26).
5.
Henry
Contamine,
dans
La
Revanche
(1871-1914),
Paris,
1957,
280
p.,
n'envisage
que
l'aspect
purement
militaire
de
la
question.
Voir
aussi
Aimé
Dupuy,
Sedan
et
l'enseignement
de
la
Revanche,
Paris,
1975,
87
p.
Revue
d'histoire
moderne
et
contemporaine,
46-2,
avril-juin
1999.
326
REVUE
D'HISTOIRE
MODERNE
ET
CONTEMPORAINE
quelques
travaux
de
qualité,
pour
la
plupart
anglo-saxons,
qui
serviront
ici
de
guide6.
Entre
1871
et
1914,
la
France
a-t-elle
voulu
la
Revanche,
c'est-à-dire
une
guerre
offensive
contre
l'Allemagne
pour
reprendre
l'Alsace-Lorraine
?
On
doit
répondre
par
la
négative
:
la
France
n'a
jamais
voulu
la
Revanche,
même
pas
dans
les
premiers
mois
qui
suivirent
la
défaite.
Le
présent
article
veut
tenter
d'établir
ce
refus
catégorique
d'une
guerre
de
Revanche,
montrer
que
les
revanchards
déclarés
furent
une
infime
minorité
mais
aussi
souligner
que
cela
ne
signifiait
nullement
«
l'acceptation
du
fait
accompli
»,
pour
reprendre
l'expression
consacrée,
et
s'accompagnait
d'un
ensemble
complexe
vagues
et
de
mauvaise
conscience.
Un
pays
majoritairement
pacifique
Pendant
la
guerre
de
14,
les
Français
déclaraient
volontiers
qu'ils
n'avaient
pas
souhaité
la
Revanche,
pour
mieux
se
poser
en
victimes
mais
aussi,
tout
simplement,
parce
que
c'était
la
vérité.
En
1917,
une
biographie
anglaise
de
Juliette
Adam
estimait
au
maximum
à
1
%
de
la
population
les
partisans
de
la
Revanche
en
1914,
ce
qui
était
sans
doute
encore
excessif,
mais
ce
n'est
que
fort
récemment,
avec
les
travaux
de
J.-J.
Becker
sur
l'été
14,
que
ces
conclusions
ont
commencé
à
obtenir
quelque
crédit7.
Deux
phénomènes
bien
différents
coexistent
mais
ne
doivent
pas
être
confondus,
même
s'ils
ont
généralement
additionné
leurs
effets.
Le
premier
est
tout
simplement
l'oubli,
la
vie
qui
passe
et
renouvelle
les
générations,
phénomène
naturel
et
inévitable.
Tout
autre
est
l'abandon
conscient
et
décidé
de
la
Revanche,
mais
rares
sont
ceux
qui
osent
l'exprimer
en
public,
tant
la
pression
s'exerce
fortement
contre
l'aveu
de
cette
renonciation.
Dès
lors
l'historien
éprouve
la
plus
grande
peine
à
apprécier
l'importance
quantitative
et
qualitative
des
partisans
convaincus
de
l'abandon
et
il
lui
faut
se
résigner
à
en
guetter
les
timides
et
rares
expressions,
en
mesurant
les
dangers
d'une
méthode
aussi
peu
rigoureuse.
Le
pacifisme
officiel
L'attitude
des
gouvernements
successifs
de
la
France
face
à
la
Revanche
semble
constante
de
1871
à
1914,
à
quelques
nuances
de
forme
près.
Comme
en
bien
des
domaines,
l'instabilité
ministérielle
n'affecte
guère
la
continuité
6.
Deux
travaux
se
recommandent
par
leur
intelligence
:
E.
-Malcolm
Carroll,
French
Public
Opinion
and
Foreign
affairs,
1870-1914,
Londres,
1931,
X-348
p.
(exagère
l'influence
de
Déroulède)
;
et
surtout
la
mise
au
point
de
Frédéric
Seager,
«The
Alsace-Lorraine
question
in
France,
1871-
1914
»,
dans
Charles
K.
Warner
éd.,
From
the
Ancien
Régime
to
the
Popular
Front,
New
York-Londres,
1969,
p.
111-126.
Dans
une
perspective
différente,
Jean-Charles
Jauffret,
Parlement,
gouvernement,
commandement.
L'armée
de
métier
sous
la
III'
République,
1871-1914,
Paris,
S.
H.
A.
T.,
1987,
2
vol.
L'idée
d'une
Franche
revancharde
est
remise
en
cause
dans
la
synthèse
perspicace
de
Jean-Jacques
Becker
et
Stéphane
Audouin-Rouzeau,
La
France,
la
nation,
la
guerre
(1850-1920),
Paris,
1995,
notamment
p.
142-157.
7.
Jean-Jacques
Becker,
1914.
Comment
les
Français
sont
entrés
dans
la
guerre,
Paris,
F.N.S.P.,
1977,
638
p.
LA
FRANCE
ET
LA
REVANCHE,
1871-1914
327
politique
et
l'arrivée
des
républicains
au
pouvoir
en
1879
n'apporte,
semble-
t-il,
aucune
inflexion
véritable
dans
le
pacifisme
officiel
du
pays.
Pendant
la
période
dite
du
«
Recueillement
»
(1871-1879),
le
adopte
une
ligne
timide
et
réservée
qui,
sous
couleur
de
procéder
à
la
réorganisation
du
pays
et
au
règlement
de
la
question
du
régime,
choisit
délibérément
l'abandon
de
toute
velléité
revancharde.
Thiers
a
d'ailleurs
une
position
très
nette
sur
la
question
:
Les
gens
qui
parlent
de
vengeance,
de
revanche,
sont
des
étourdis,
des
charlatans
du
patriotisme
dont
les
déclamations
restent
sans
écho.
Les
honnêtes
gens,
les
vrais
patriotes
veulent
la
paix
en
laissant
à
un
avenir
éloigné
le
soin
de
décider
de
nos
destinées
à
tous.
Pour
moi,
je
veux
la
paix8.
De
leur
côté,
les
républicains
aux
portes
du
pouvoir
se
gardent
bien
de
soulever
la
question.
Il
s'agit
avant
tout
de
rassurer
un
électorat
rural
qui
a
affirmé
son
pacifisme
en
février
1871,
et
la
gauche
se
déchaîne
contre
le
bellicisme
supposé
de
la
droite,
accusée
de
vouloir
une
guerre
pour
restaurer
le
pouvoir
temporel
du
Saint-Siège9.
Ribot
a
bien
résumé
cette
attitude
ambiguë
en
1904
:
Nous
ne
voulions
pas
la
guerre,
nous
l'avons
déclaré
très
haut
;
nous
voulions
respecter
toutes
les
conditions
du
traité
avec
loyauté
et
avec
courtoisie
vis-à-vis
de
l'Allemagne
;
mais
ce
que
nous
ne
voulions
pas,
c'était
oublier
1870,
pas
plus
que
les
Alsaciens
eux-mêmes.
[...]
Quiconque
aurait
voulu
lutter
contre
ce
sentiment
unanime
eût
été
désavoué
par
la
France
entière
10.
L'arrivée
des
républicains
au
pouvoir
en
1879
ne
modifie
donc
qu'en
apparence
la
politique
extérieure
de
la
France.
Certes
on
assiste
à
une
floraison
remarquable
de
romans,
de
chansons
et
d'images
sur
l'Alsace-
Lorraine
;
de
multiples
sociétés
sportives
ou
patriotiques
voient
le
jour,
dont
la
ligue
des
patriotes,
ou
s'orientent
dans
cette
voie
comme
la
ligue
de
l'enseignement,
et
le
gouvernement
encourage
d'abord
ce
mouvement
qui
constitue
aussi
une
arme
politique
contre
les
conservateurs11.
Mais
c'est
au
cours
de
ces
mêmes
années,
sous
Jules
Ferry,
que
les
rapports
franco-
allemands
sont
les
meilleurs
;
de
guerre
avec
l'Allemagne
pour
reprendre
les
provinces
perdues,
il
n'est
à
aucun
moment
question
au
début
des
années
1880,
pendant
que
Déroulède
sillonne
la
France
pour
y
fonder
ses
comités12.
Bien
au
contraire,
cette
hypothèse
est
constamment
condamnée
par
les
candidats
aux
élections
de
1881
comme
par
le
gouvernement
français13.
Ainsi
8.
Déclaration
de
Thiers
à
Saint-Vallier,
citée
par
Françoise
Roth,
La
Guerre
de
70,
Paris,
1990,
p.
539.
9.
Voir
l'analyse
de
Steven
Englund,
The
Origins
of
Oppositional
Nationalism
in
France
(1881-
1889),
Ph.
D.,
Princeton
university,
1981,
p.
26-28,
qui
voit
dans
ce
silence
républicain
sur
la
Revanche
l'une
des
causes
majeures
de
la
scission
boulangiste.
10.
J.O.,
Chambre
des
députés,
Débats,
22
janvier
1904.
11.
Bonne
analyse
du
phénomène
dans
S.
Englund,
op.
cit.,
p.
26.
12.
Un
diplomate
russe,
le
comte
Kapnist,
écrit
à
Giers
le
14
mars
1882
qu'en
France
le
parti
de
la
Revanche
comprend
en
tout
et
pour
tout,
selon
les
propres
termes
de
Juliette
Adam,
Déroulède
et
elle-même,
et
donc
n'existe
pas
(cité
par
Saad
Morcos,
Juliette
Adam,
Le
Caire,
1961,
p.
510,
note
155).
13.
Voir
Pierre
Guillen,
L'Expansion,
1881-1898,
Paris,
1984,
p.
110-113;
J.-B.
Duroselle,
«
1881,
l'année
de
la
Tunisie
»,
dans
Relations
internationales,
4,
1975,
p.
3-20.
Toutes
les
professions
de
foi
des
élus
de
1881
sont
pacifiques
:
on
accepte
l'expansion,
pas
l'aventure,
et
les
mots
Alsace
et
Lorraine
brillent
par
leur
absence.
328
REVUE
D'HISTOIRE
MODERNE
ET
CONTEMPORAINE
Herbette,
nommé
depuis
cinq
semaines
ambassadeur
à
Berlin,
peut
déclarer
à
Bismarck,
le
18
octobre
1886,
que
«
l'idée
de
la
Revanche
est
surannée
»
14.
Le
7
mai
suivant,
Goblet,
président
du
conseil,
déclare
à
son
tour
au
Havre
:
«
Ai-je
besoin
de
répéter,
en
effet,
que
la
France
veut
la
paix
?
»
15.
Mais
le
plus
résolument,
le
plus
ouvertement
pacifique
des
dirigeants
français
est
le
premier
d'entre
eux,
le
président
Grévy.
On
connaît
sa
fameuse
déclaration
à
Scheurer-Kestner
accablé
:
«
II
ne
faut
pas que
la
France
songe
à
la
guerre.
Il
faut
qu'elle
accepte
le
fait
accompli.
Il
faut
qu'elle
renonce
à
l'Alsace
»
16.
On
connaît
aussi
le
terrible
dialogue
avec
Déroulède,
tel
que
Barrés
l'a
noté
dans
ses
cahiers
de
façon
certainement
peu
fidèle
:
Grévy
:
Strasbourg,
Metz,
jamais...
Déroulède
:
Ne
dites
pas
«
jamais
».
Dites
«
Pas
cette
année,
pas
l'année
prochaine
»,
mais
ne
dites
pas
«
jamais
»
.
Grévy
:
Une
démocratie
ne
fait
pas
la
guerre...
Et
puis
vous
êtes
une
minorité.
Déroulède
:
Oui,
une
minorité,
c'est
une
minorité
qui
vous
a
mis
vous
êtes.
On
peut
dater
ce
dialogue
du
début
de
l'année
1886,
en
tout
cas
avant
le
1 1
mars
17.
Il
a
lieu
au
cours
d'un
dîner
intime
à
l'Elysée
au
cours
duquel
Grévy
et
Freycinet
demandent
à
Déroulède
de
mettre
un
terme
à
sa
campagne,
l'Allemagne
multipliant
les
protestations.
C'est
alors
que
Grévy
aurait
lancé
cette
phrase
impie
(on
emploie
le
conditionnel,
car
le
Drapeau
dément
aussitôt)
:
«
Combien
de
Français
encore,
pensez-vous,
songent
à
Metz
et
à
Strasbourg
?
[...]
Il
n'y
a
plus
en
France
que
quatre
ou
cinq
individus
qui
songent
à
la
Revanche
».
On
pourrait
sans
peine
multiplier
les
exemples
de
cette
volonté
pacifique,
évidente
chez
la
plupart
des
présidents
du
conseil,
Ferry,
Rouvier,
Méline,
Waldeck-Rousseau,
Combes
ou
Caillaux,
même
si
l'on
relève
quelques
nuances
entre
l'abandon
cynique
de
Grévy
et
la
résignation
embarrassée
de
Ribot.
Le
pacifisme
officiel
va
même
si
loin
que
des
esprits
aussi
peu
belliqueux
que
Rouvier
et
Caillaux
finissent
par
le
juger
excessif18.
Il
faut
néanmoins
ajouter
qu'il
n'est
jamais
question
d'alliance
avec
l'Allemagne
;
les
bruits
qui
circulent
en
ce
sens
à
la
fin
de
l'été
1884
sont
dénués
de
tout
fondement19
et
les
échanges
de
bonnes
manières
en
1894-1895
ne
vont
pas
très
loin20.
14.
Il
ajoute
:
«
La
façon
de
laquelle
des
faiseurs
d'embarras,
comme
par
exemple
ce
fainéant
de
Déroulède,
parle
(sic)
de
la
frontière
de
l'est,
est
maladive,
et
on
sera
content
chez
nous
de
pouvoir
s'occuper
d'autres
choses
»
(Boris
Nolde,
L'Alliance
franco-russe,
Paris,
1936,
p.
355).
15.
Léon
Goulette,
Avant,
pendant
et
après
l'affaire
Schnaebelé.
Janvier
1887
à...
?
Documents
recueillis
au
jour
le
jour...,
Paris,
s.d.,
p.
250.
Goblet
ajoute
aussitôt
qu'on
ne
peut
sacrifier
à
la
paix
ni
les
droits
ni
l'honneur
du
pays.
16.
Voir
les
souvenirs
de
Scheurer-Kestner,
B.N.,
n.a.f.
12709,
fol.
37,
repris
par
Charles
Maurras,
Kiel
et
Tanger,
op.
cit.,
p.
242.
17.
M.
Barrés,
Mes
Cahiers,
Paris,
s.d.,
t.
1,
p.
205
;
C.
Parjset,
«Le
Départ
de
M.Paul
Déroulède
»,
dans
le
Tireur,
11
mars
1886
;
démenti
dans
le
Drapeau
du
20
mars
suivant.
Voir
aussi
le
récit
de
A.
-H.
Canu
et
Georges
Buisson,
M.
Paul
Déroulède
et
sa
ligue
des
patriotes,
op.
cit.,
p.
71.
18.
Voir
le
témoignage
de
Joseph
Caillaux
sur
la
crise
de
1905
(Mes
mémoires,
Paris,
t.
1,
1942,
p.
225
et
234).
Rouvier
parle
de
«
pacifisme
irréfléchi
»
et
Caillaux
de
«
pacifisme
d'illusion
ou
de
débilité
qui,
alors,
exerçait
ses
ravages
».
Mais
Caillaux
écrit
en
1929.
19.
Archives
nationales
(désormais
citées
A.N.),
F7
12566,
août-octobre
1884.
L'affaire
est
lancée
par
le
Figaro
fin
juillet
et
reprise
par
Cassagnac
en
septembre
;
elle
va
assez
loin
pour
que
Déroulède
s'en
alarme
au
cours
du
banquet
alsacien-lorrain
du
Grand
Orient
de
France,
le
1er
octobre
1884
1 / 24 100%

rhmc 0048-8003 1999 num 46 2 1965

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