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Faculté de médecine de Montpellier — Wikipédia

publicité
…
Rech
Faculté de médecine
de Montpellier
unité publique d'enseignement supérieur
située à Montpellier, France
Pour un article plus général, voir
Université de Montpellier.
Faculté de
médecine de
Montpellier
Histoire
Fondation
e
siècle
Cadre
Type
Unité de
formation et
de recherche
Siège
social
Montpellier e
Nîmes
Pays
France
Coordonnées
43° 36′ 47″
3° 52′ 25″ E
Organisation
Effectif
181
Doyen
Pr Michel Mo
Doyen
Michel Mond
2016)
Organisation
Université de
mère
Site web medecine.ed
Localisation sur la
carte de Montpellier
voir sur la carte de
France
voir sur la carte de
Hérault
(département)
voir sur la carte de
Montpellier
La faculté de médecine de Montpellier
est une unité de formation et de
recherche, composante de l'université de
Montpellier pour la formation de futurs
professionnels de la santé et de
chercheurs dans le domaine du vivant.
Cas unique en France, la faculté de
Montpellier est liée par convention à deux
centres hospitaliers universitaires (CHU) :
celui de Montpellier et celui de Nîmes.
La faculté est située dans le centre-ville
de Montpellier, pour les bâtiments
historiques (« bâtiment historique » : rue
de l’École-de-Médecine, institut de
biologie : boulevard Henri-IV), à proximité
des hôpitaux au nord de Montpellier
(unité pédagogique médicale, institut
universitaire de recherche clinique et
nouvelle faculté: avenue du DoyenGiraud), et possède une antenne à Nîmes
(chemin du Carreau-de-Lanes), à
proximité du CHU Carémeau.
Histoire
La Faculté de Médecine de Montpellier.
La cour d'honneur (ancien cloître du monastère
Saint-Benoît) et le Theatrum Anatomicum construit
en 1804 et financé en partie par Chaptal.
Guillaume Rondelet en 1545.
François Gigot de Lapeyronie.
La faculté de médecine de Montpellier
est la plus ancienne faculté de médecine
en activité du monde (celle de Salerne
ayant disparu au début du
e
siècle).
Sa devise fait référence à la tradition
hippocratique dont elle se réclame : Olim
Cous nunc Monspeliensis Hippocrates
(« Jadis, Hippocrate était de Cos,
maintenant il est de Montpellier »).
Origines
…
L'enseignement médical à Montpellier est
né de la pratique, en dehors de tout cadre
institutionnel, au début du
e
siècle. Le
seigneur de Montpellier Guilhem VIII
accorde à tous (mais pas aux Juifs) en
1181[1] le droit d'exercer et d'enseigner la
médecine. Dans le hall d'entrée de
l'actuelle faculté, on peut lire que si le
tiers des médecins importants à
Montpellier étaient juifs, ils avaient
interdiction de se former dans l'Ecole de
médecine..
Moyen Âge
…
Dès 1220 apparaît la nécessité
d'organiser et de garantir l'enseignement
de la médecine à Montpellier. Ainsi, le
cardinal Conrad d'Urach, légat
apostolique du pape Honorius III,
concède à l'« universitas medicorum »
ses premiers statuts. Un cadre
institutionnel s'est développé autour de
l'enseignement médical, en moins d'un
siècle. Le 26 octobre 1289, le pape
Nicolas IV adresse, depuis Rome, la
constitution apostolique « Quia
Sapientia », à tous les docteurs et
étudiants de la ville de Montpellier, créant
ainsi officiellement l'université de
Montpellier regroupant le droit, la
médecine, les lettres et la théologie.
Jusqu'au début du
e
siècle, l'université
de médecine n'occupe aucun bâtiment
propre. Les cours sont dispensés au
domicile des régents ; seuls les actes
sont réalisés dans l'église Saint-Firmin.
En 1340, l'université crée un cours
d'anatomie qui fera bientôt sa
renommée. L'école de médecine jouit d’un
grand prestige, ayant la réputation d’avoir
hérité du savoir des Arabes et des Juifs,
et accueille des étudiants de toute
l’Europe. Son rayonnement va bénéficier
de la proximité d'Avignon et de
l'enseignement de maîtres illustres, dont
Arnaud de Villeneuve et Gui de Chauliac.
La place de l'enseignement clinique est
importante.
Renaissance
…
La Renaissance se caractérise par une
rénovation de l'enseignement. Montpellier
est alors un centre intellectuel de haut
niveau. De la Renaissance à la fin de
l'Ancien Régime, l'enseignement est
marqué par la perte progressive de la
tutelle cléricale au profit de l'État ; la
faculté acquiert ses propres locaux vers
1450 : le « collège royal de médecine », et
de nouvelles règles édictées par le décret
royal de Louis XII le 29 août 1498. Cet
édifice était situé près de l'actuelle église
Saint-Mathieu et, après la Révolution
française, le bâtiment devint l'école de
pharmacie (actuelle Panacée-cité des
artistes).
En 1556, la faculté est la première de
France à se doter d'un amphithéâtre
consacré à l'examen des cadavres. Le
règne d'Henri IV laisse à Montpellier le
sentiment d'une renaissance
universitaire. L'école de médecine est
dotée d'un « jardin des plantes » dès
1593. Volonté d'un roi, il est l'œuvre du Pr
Pierre Richer de Belleval. Premier Jardin
Royal de France, antérieur à celui de
Paris, il constitue aujourd'hui encore l'une
des plus belles richesses de Montpellier.
La renommée de la médecine à
Montpellier est alors considérable. Parmi
les enseignants, d'illustres savants
occupent les chaires. Gui de Chauliac et
Arnaud de Villeneuve furent des
précurseurs, Michel de Nostredame, dit
Nostradamus, François Rabelais (qui
obtient son titre de docteur à Montpellier
en 1537) et Guillaume Rondelet, des
élèves notables. Tous se préoccupent de
botanique.
Les guerres de religion vont mettre un
terme à cette floraison. Montpellier, en
rivalité avec Paris, fournit néanmoins la
plupart des médecins du roi (dont
François de Lapeyronie).
Période révolutionnaire et Empire
…
Avant la Révolution, d'illustres
professeurs de médecine enseignent à
Montpellier, entre autres Pierre Marie
Auguste Broussonet, Grimaud, PaulJoseph Barthez et Jean-Antoine Chaptal.
L'érudit et philologue grec Koraïs y obtient
son doctorat en 1786. Mais, par décret
du 15 septembre 1793, la Convention met
un terme à six siècles d'enseignement,
dissout les universités et ferme les
écoles. Malgré leur lustre international,
université de médecine et académie de
chirurgie (créée en 1741) sont balayées.
Mais, un an seulement après ce décret, le
4 décembre 1794 (14 frimaire an III), la
Convention décrète la fondation de trois
écoles de santé (Montpellier, Paris et
Strasbourg) dispensant un enseignement
médical et chirurgical.
En 1795, la faculté quitte ses locaux
anciens et vétustes pour ses locaux
actuels, le monastère Saint-Benoît,
ancien évêché jouxtant la cathédrale
Saint-Pierre. Jean-Antoine Chaptal y fait
construire un théâtre d'anatomie.
Médecine et chirurgie sont réunies. La
période 1794-1803 correspond à une
phase féconde de re-formation et à
l'enseignement des idées scientifiques
nouvelles. Le décret du 11 mars 1803 (19
ventôse an XI) soumet l'exercice de la
médecine à l'obtention d'un doctorat. La
faculté de médecine de l'ère moderne
trouve alors un cadre institutionnel fixe et
peut se développer sans crise majeure.
La contribution réciproque entre
enseignement et pratique hospitalière ne
fera désormais que se poursuivre. À
partir de 1804, la faculté de médecine se
dote, grâce à son bibliothécaire VictorGabriel Prunelle, d'une bibliothèque
prestigieuse ramenant, par exemple 327
manuscrits de la bibliothèque de Troyes.
e
siècle
…
e
Le
siècle verra la construction d'une
aile supplémentaire le long du boulevard
Henri-IV (1851), abritant le conservatoire
d'anatomie (devenu musée d'anatomie)
ainsi que du pavillon d'anatomie
(aujourd'hui démoli). En 1890 est établie
la construction d'une annexe nommée
« institut de biologie », qui sera agrandie
par la suite.
La faculté de médecine de Montpellier
est fédérée, en application de la loi du 10
juillet 1896, à l’université de Montpellier.
e
siècle
…
C'est au
e
siècle que sera agrandi
l'institut de biologie (1937 et 1960). En
1957 est également construit le bâtiment
abritant les laboratoires d'anatomie,
accolé au bâtiment historique le long du
boulevard Henri-IV. Ce bâtiment abrite
encore aujourd'hui les corps humains
destinés aux cours d'anatomie et le
service des dons du corps du CHU.
En 1969, la faculté de médecine disparaît
en tant que personne morale : elle est
intégrée à l'université Montpellier-1,
conformément à la loi du 12 novembre
1968, et devient l'UER de médecine, puis
UFR (en 1984).
En 1972, une antenne de l'UFR est créée à
Nîmes (sur le site du CHU Carémeau).
Elle offre, depuis 1995, une formation
médicale complète (de la PCEM1 à
l'internat). L'enseignement est identique à
celui du site montpelliérain.
En 1992 sont construits deux bâtiments :
l'unité pédagogique médicale (UPM),
destinée à abriter l'enseignement pour le
second cycle (de la DCEM1 à la DCEM4),
et l'institut universitaire de recherche
clinique (IURC), sur le site Arnaud-deVilleneuve, à proximité du CHU de
Montpellier. C'est sur ce site que doit être
construit le futur campus médical, qui
pourra regrouper sur un même site la
totalité de la formation médicale délivrée
par l'UFR de médecine. Cette
construction entraînera la fermeture
définitive de l'institut de biologie du
centre-ville.
e
siècle
…
La première pierre de la nouvelle Faculté
de Médecine a été posée
symboliquement en avril 2015. Ce
nouveau bâtiment de 11 440 m2 et réparti
sur 6 niveaux, accueille les étudiants de
premier et deuxième cycle soit près de
3 600 étudiants. D'un coût estimé à
40,6 millions d'euros, le projet est financé
par la région. Il est l'œuvre de l'architecte
François Fontès et a ouvert ses portes à
la rentrée universitaire de 2017[2].
L'aile du bâtiment historique le long du
boulevard Henri-IV au début du
e
siècle.
L'antenne de l'UFR de médecine à Nîmes.
L'unité pédagogique médicale (UPM), sur
le site Arnaud-de-Villeneuve.
La nouvelle Faculté de Médecine, avenue
du Doyen Gaston Giraud.
Hall d'accueil de la nouvelle Faculté de
Médecine, site Arnaud de Villeneuve.
Administration et effectifs
actuels
Directeur de l'UFR : doyen Michel
Mondain[3] ;
Directeur-adjoint chargé du site de
Nîmes : Serge Lumbroso ;
Responsable administratif : Hélène
Herrada[3] ;
Responsable administratif
adjointe chargée du site de
Nîmes : Barbara Mengual ;
Nombre d'étudiants : 4 987[3] dont
1 096 à Nîmes ;
Nombre d'enseignants rattachés : 407
dont :
Professeurs des universités –
praticiens hospitaliers : 158[3] ;
Dont 121 rattachés au CHU
de Montpellier et 37 au CHU
de Nîmes ;
Professeurs des universités : 2[3] ;
Maîtres de conférences –
praticiens-hospitaliers : 57[3] ;
Dont 40 rattachés au CHU de
Montpellier et 17 au CHU de
Nîmes ;
Maîtres de conférences : 24 ;
Chefs de clinique des universités
– assistants des hôpitaux et
assistants hospitalouniversitaires : 152[3] ;
Autres enseignants (4 PRAG, 3
PRCE, 5 ATER, 2 lecteurs) : 14[3] ;
Nombre de personnels IATOSS
rattachés : 181[3].
Liste des directeurs de l'UFR de médecine depuis 1972
Période
Nom
Qualité
1972-1979
Jacques Mirouze PU-PH
1979-1981
Pierre Rabischong PU-PH
1981-2000
2000-2008
Claude Solassol
PU-PH
Jacques Touchon PU-PH
2008-2016
Jacques Bringer
PU-PH
depuis novembre 2016
Michel Mondain
PU-PH
Formation
La faculté de médecine offre une palette
de formations dans différents domaines
de la santé et du paramédical[4].
Diplôme d'État de docteur en
médecine
…
Accès par la première année commune
aux études de santé (PACES) : sites de
Montpellier et Nîmes (et aussi à la
faculté de pharmacie) ;
ECN (Épreuves classantes nationales)
pour l’accès au 3e cycle des études
médicales ;
Diplômes d'études spécialisées :
Discipline anesthésie-réanimation :
Anesthésie-réanimation ;
Discipline biologie médicale :
Biologie médicale ;
Disciplines spécialités chirurgicales :
Chirurgie générale ;
Neurochirurgie ;
Ophtalmologie ;
Oto-rhino-laryngologie et chirurgie
cervico-faciale ;
Stomatologie ;
Discipline spécialisée gynécologie
médicale :
Gynécologie médicale ;
Discipline spécialisée gynécologie
obstétrique :
Gynécologie obstétrique ;
Discipline spécialités médicales :
Anatomie et cytologie
pathologique ;
Cardiologie et maladies
vasculaires ;
Dermatologie et vénéréologie ;
Endocrinologie, diabète, maladies
métaboliques ;
Gastroentérologie et hépatologie ;
Génétique médicale, clinique
chromosomique ;
Hématologie ;
Médecine interne ;
Médecine nucléaire ;
Médecine physique et
réadaptation ;
Néphrologie ;
Neurologie
Oncologie (option oncohématologie) ;
Oncologie (option oncologie
médicale) ;
Oncologie (option oncologie
radiothérapique) ;
Pneumologie ;
Radiodiagnostic et imagerie
médicale ;
Rhumatologie ;
Discipline médecine générale :
Médecine générale ;
Discipline médecine du travail ;
Médecine du travail ;
Discipline pédiatrie :
Pédiatrie ;
Discipline psychiatrie :
Psychiatrie ;
Discipline santé publique :
Santé publique et médecine
sociale ;
Discipline chirurgie orale :
Chirurgie orale.
Numerus clausus
En 2018, le numerus clausus (nombre de
places disponibles à l'issue du concours
de fin d'année pour accéder en deuxième
année) pour la PACES est le suivant :
Médecine : 232[5] (209 en 2015[6]) ;
Sages-femmes : 66[5] (chiffre identique
en 2015[6]) ;
Odontologie : 52[5] (chiffre identique en
2015[6]) ;
Pharmacie : 188[5] (chiffre identique en
2015[6]).
Pour la médecine et les sages-femmes,
les effectifs sont traditionnellement
répartis à hauteur de deux tiers pour le
site de Montpellier et de un tiers pour le
site de Nîmes.
Maïeutique et paramédical
…
Diplôme d'État de sage-femme ;
Certificat de capacité d'orthophonie ;
Certificat de capacité d'orthoptie ;
Diplôme d'État d'ergothérapeute.
Les capacités de médecine
…
Ces diplômes nationaux sont
principalement destinés aux médecins
généralistes. Les capacités de médecine
leur permettent de disposer de
compétences nouvelles. Leur durée est,
en général, de deux ans.
Acupuncture (2 ans) ;
Addictologie clinique (2 ans) ;
Allergologie (2 ans) ;
Angiologie (2 ans) ;
Évaluation et traitement de la douleur ;
Gérontologie (2 ans) ;
Hydrologie et climatologie médicales
(2 ans) ;
Médecine de catastrophe (1 an) ;
Médecine et biologie du sport (1 an) –
pas de probatoire ;
Médecine tropicale ;
Pratiques médico-judiciaires (2 ans).
Masters 2
Mention biologie-Santé : 9 parcours
…
différents ;
Mention santé : 2 parcours différents ;
Mention science et numérique pour la
santé : 3 parcours différents.
Diplômes universitaires (DU) et
inter-universitaires (DIU) de
médecine
La faculté de médecine dispense 132
diplôme universitaires et DIU dans
différents domaines de la santé et de la
biologie médicale.
Recherche
…
L'institut universitaire de recherche clinique (IURC)
sur le site Arnaud-de-Villeneuve, qui abrite 5 équipes
de recherche
L'institut de génétique humaine, abritant notamment
le Labex "EpiGenMed"
La recherche médicale publique à
Montpellier est considérée comme une
des plus performantes de France et du
monde. [réf. souhaitée]
Les laboratoires
…
La faculté abrite de nombreux
laboratoires de recherche de l'université
de Montpellier dans la plupart des
domaines de la santé et de la biologie, en
complémentarité avec la recherche
clinique effectuée dans les CHU de
Montpellier et Nîmes. Elle abrite vingt et
une équipes de recherche universitaire[7] :
Un Labex en collaboration avec
l'INSERM, le CNRS et l'IRD :
"l'EpiGenMed" (génétique humaine) ;
Quatorze unités mixtes de recherche
(UMR) en collaboration avec le CNRS,
l'INSERM, l'IRD dans les domaines de
la médecine régénérative, de
l'immunothérapie, de la biologie
moléculaire, de la biologie cellulaire, du
métabolisme, de la génétique, de la
neurologie, des neurosciences, de
l'épidémiologie et de la biostatistique,
de la virologie, de l'endocrinologie, de
l'oncologie, etc. ;
Six équipes d'accueil universitaires
labellisées par le ministère dans les
domaines des maladies cardio-
vasculaires, du métabolisme, de la
génétique, des maladies rares, de la
parasitologie, etc.
L'école doctorale
…
L'école doctorale CBS2 (sciences
chimiques et biologiques pour la santé)
forme des docteurs dans tous les
domaines de la biologie-santé, de la
chimie du médicament à la clinique, du
gène au comportement. Forte de plus de
470 encadrants HDR et de plus de 380
doctorants répartis dans près de
40 laboratoires de la faculté de
médecine, de la faculté de pharmacie et
de la faculté des sciences[8].
Cette école doctorale est domiciliée à
l'unité pédagogique médicale (UPM) sur
le campus Arnaud-de-Villeneuve (rue du
Doyen-Gaston-Giraud).
Directrice actuelle de l'école doctorale :
Professeur Sofia Kossida[9].
Patrimoine
La faculté de médecine de Montpellier
possède un patrimoine historique
important.
Le bâtiment historique
…
La façade, rue de l'École-de-Médecine.
Le monastère Saint-Germain-SaintBenoît (1367-1536)
…
Le bâtiment historique de la faculté de
médecine est un ancien monastère
bénédictin datant du
e
siècle. Le pape
Urbain V, qui avait professé le droit à
Montpellier et restait très attaché à cette
ville, voulut bâtir, sous le patronage de
saint Germain et de saint Benoît, un
monastère destiné aux bénédictins. La
construction commença avec la pose de
la première pierre le 1er octobre 1364 ; le
pape délègue à Montpellier son frère, le
cardinal Anglic Grimoard, chargé de la
supervision générale, son trésorier, Mgr
de Gaucelin de Deaux, et les meilleurs de
ses architectes : Bertrand de Manse et
Bertrand de Nogayrol. Le monastère
comporte une abbatiale ornée de quatre
tours (la future cathédrale Saint-Pierre) et
trois corps de bâtiments donnant sur une
cour intérieure ceinte par un cloître à
deux niveaux. Le bâtiment situé au midi
est réservé aux étudiants ; appelé «
collège », il héberge une vingtaine
d’écoliers en droit et en théologie. Les
deux ailes de l'ouest et du nord abritent
quant à elles les locaux conventuels pour
une vingtaine de moines bénédictins[10].
Le monastère et son abbatiale sont
officiellement inaugurés le 14 février
1367, en présence du pape Urbain V[11].
Le palais épiscopal (1536-1795)
…
Le grand vestibule et l'escalier datant du
e siècle.
En 1536, l'évêque de Maguelone,
Guillaume Pellicier, obtient le transfert du
siège épiscopal de Maguelone à
Montpellier et fixe sa demeure dans ce
monastère bénédictin, qui devient le
siège de l'évêché. De nombreuses
transformation sont alors effectuées, et
la chapelle abbatiale devint la cathédrale
de Montpellier, sous le patronage de
saint Pierre.
Le bâtiment est très sévèrement
endommagé au cours des guerres de
religions de la fin du
e
siècle,
Montpellier étant devenue une place forte
protestante ; il est pillé et saccagé.
Une fois la paix revenue, le bâtiment fut
reconstruit et agrandi. Louis XIV accorda
des fonds pour la restauration du palais
épiscopal. Ces travaux modifièrent
l'ancien monastère : la porte d'entrée qui
se trouvait au niveau de la place SaintPierre, sous le pont qui a été aménagé
par la suite, fut alors réalisée. Le pont
jeté entre la rue et le premier étage de
l'évêché ainsi que le grand vestibule et le
bel escalier qui conduit aujourd'hui à la
bibliothèque ont été réalisés au cours du
siècle suivant par Jean-Antoine Giral.
Sont également réalisées des salles
d’apparat ornées de gypseries et de
cheminées : c'est le bâtiment actuel
visible de nos jours.
École de médecine puis faculté (depuis
1795)
…
Les statues de Lapeyronie et Barthez ornent à
l'entrée de la faculté depuis 1864
La salle des actes (ancienne chapelle des évêques),
lieu des soutenances de thèses de médecine depuis
200 ans
Sous la Révolution française, le palais
épiscopal est transformé provisoirement
en prison. Il est finalement affecté à
l'école de médecine en 1795, grâce à la
volonté de Jean-Antoine Chaptal, qui
souhaita attribuer à la célèbre école de
médecine montpelliéraine des locaux
prestigieux[12]. Légèrement modifié pour
ses nouvelles fonctions, le bâtiment ne
subit pas de bouleversements majeurs.
Chaptal y fit construite, à ses frais, un
amphithéâtre d'anatomie, le « Theatrum
Anatomicum », édifice néo-classique
réalisé par l’architecte parisien ClaudeMathieu Delagardette et achevé en 1806.
Y trônent toujours de nos jours la table
de dissection et le siège curule en marbre
provenant des arènes de Nîmes[13]. À
partir de 1804, la faculté de médecine se
dote d'une bibliothèque prestigieuse,
grâce à son bibliothécaire Victor Prunelle,
laquelle occupe une grande partie du
premier et du deuxième étage. L'ancienne
chapelle privée des évêques est
transformée en salle des actes ornée de
nombreux portraits d'anciens savants et
professeurs : un buste d'Hippocrate,
offert par l'empereur Napoléon Ier, y
trône toujours. Les anciens salons
d'apparat de l'évêque du rez-de-chaussée
sont transformés en trois parties :
Le vestiaire des professeurs, une salle
richement ornée de portraits d'anciens
élèves de la faculté des
e
e
et
siècle. On peut y voir notamment
un portrait de François Rabelais et de
Guillaume Rondelet. La toge de
Rabelais y est également conservée ;
La salle du conseil, richement décorée
de lustres et de gypseries, ornée de
portraits de savants du
e
siècle,
dont le célèbre portrait de François
Gigot de Lapeyronie réalisé par
Hyacinthe Rigaud ;
Le cabinet décanal, ou bureau du
doyen, richement décoré de boiseries,
de livres anciens et d'un mobilier de
style Louis-Philippe et Second Empire.
La faculté est agrandie en 1851 par la
construction d'une aile supplémentaire le
long du boulevard Henri-IV afin d'y
accueillir le conservatoire d'anatomie,
œuvre de l'architecte Pierre-Charles
Abric. Le bâtiment est prolongé en 1957
par de nouveaux bâtiments abritant les
laboratoires d'anatomie et des salles de
cours à proximité du jardin de la tour des
Pins.
Sous l'impulsion du doyen Gaston Giraud,
une grande campagne de restauration du
bâtiment fut entreprise dès 1961 et dura
près de 8 ans. Elle permit notamment de
redonner son aspect médiéval au site et
aux façades intérieures de la cour
d'honneur ainsi que la restauration
complète de la salle Dugès, dont les
fresques remontent au
e
siècle. Cette
salle voûtée sert aujourd'hui de salle de
réception et de lieu d'exposition.
Depuis 1990, les collections du musée
Atger sont exposées en permanence
dans deux salles du premier étage, à
proximité de la bibliothèque.
De nos jours, le bâtiment héberge des
services administratifs de la faculté de
médecine, et quelques cours y sont
toujours dispensés. Avec la construction
de la future faculté de médecine au nord
de la ville, sur le campus Arnaud-deVilleneuve, et la fermeture de l'institut de
biologie, le bâtiment aura une vocation
purement administrative, muséale et de
prestige (soutenances de thèses,
organisations de colloques scientifiques,
cérémonies particulières, etc.).
Les façades extérieures du bâtiment
bénéficient depuis décembre 2015, d'un
éclairage spécial permettant une mise en
valeur tous les soirs, dans le cadre d'un
programme de valorisation du patrimoine
historique du centre de Montpellier[14].
Le bâtiment est classé monument
historique depuis le 23 février 2004[15].
Vue panoramique de la cour d'honneur.
Le grand escalier de la cour d'honneur.
La salle du conseil.
Le bureau du directeur ou « cabinet
décanal ».
Le jardin des plantes
…
Article détaillé : Jardin des plantes de
Montpellier.
L'entrée du jardin des plantes, boulevard Henri-IV.
Pierre Richer de Belleval, intendant de 1593 à 1632.
Le jardin des plantes de Montpellier est
le plus ancien jardin botanique de
France[16]. Lors de sa fondation en 1593
par Pierre Richer de Belleval, le jardin des
plantes de Montpellier était destiné à la
culture des « simples », mais le projet de
Richer dépassa rapidement les seules
plantes médicinales qui servaient à
l’enseignement des futurs médecins et
apothicaires pour devenir un véritable
outil d’étude botanique, inédit à l’époque.
Au début du
e
siècle, le jardin des
plantes de Montpellier fut non seulement
un jardin scientifique, avec son
importante collection de végétaux, mais
un jardin précurseur dans sa manière
d’appréhender le monde végétal dans sa
diversité, reproduisant différents milieux
(ombragé, ensoleillé, humide, sablonneux,
pierreux, etc.) et consacrant un
emplacement aux plantes exotiques.
Sa valeur pédagogique étant reconnue, il
est fréquenté par nombre de botanistes,
médecins et pharmaciens, écoliers et
étudiants, mais aussi par des amateurs
de la flore, des touristes et de nombreux
amoureux de la nature et des plantes. Le
jardin des plantes, qui s'étend sur
4,6 hectares, est propriété de l’État,
affecté à l’université et géré par la faculté
de médecine. Il est un des plus beaux
éléments du patrimoine paysager de
Montpellier et a été classé au titre des
sites en 1982 et classé monument
historique en 1992. Sa restauration,
encadrée par une étude préalable de
l'architecte en chef des monuments
historiques, va prochainement
commencer avec la réhabilitation de la
serre Martins et l'aménagement de ses
abords. Le jardin des plantes se visite,
l’entrée est gratuite.
Ce jardin a aujourd'hui une triple
vocation : botanique, historique et
universitaire.
Le jardin des plantes de Montpellier.
Le jardin des plantes et vue sur
l'observatoire astronomique.
Le jardin des plantes et l'orangerie.
La marre aux lotus.
Le musée d'Anatomie
…
Le musée d'Anatomie de Montpellier.
Le musée d'Anatomie est située au
premier étage du bâtiment historique de
la Faculté de Médecine et abrite plus de
13 000 pièces. Ce musée, initialement
dénommé conservatoire d’anatomie, est
créé parallèlement à l’ouverture de l’École
de Santé à Montpellier en 1795, et
s’enrichit grâce à ses étudiants. En outre,
de célèbres médecins et chirurgiens
offrent des pièces provenant de cas
pathologiques observés en milieu
hospitalier.
En 1851, l’accroissement des collections
nécessite la construction d’un nouveau
local. Le conservatoire d’anatomie
s’installe alors dans une galerie édifiée
par l’architecte Pierre-Charles Abric
(1800-1871), construite le long du
boulevard Henri-IV.
Outil pédagogique, devenu musée, il
regroupe un grand nombre de cires, de
modèles en plâtre, de préparations de
dissection (anatomie normale et
pathologique) ainsi que de nombreux
instruments médicaux et chirurgicaux. Il
contient également des organes
anatomiques disséqués, des spécimens
rares. Une grande partie de la collection,
classée au titre des monuments
historiques, est constituée de
préparations anatomiques déposées par
les professeurs et les étudiants en
médecine au XIXe et au début du XXe
siècle. La curiosité principale tient dans
la collection de tératologie : fœtus
anormaux et autres monstres conservés
dans des bocaux. Bénéficiant d'un cadre
exceptionnel, le musée s'est enrichi de
collections données par divers savants
au cours du
e
siècle. Le plafond et les
murs reçurent les peintures de Baroffi et
Monseret représentant certaines
personnalités de la médecine et des
sciences, tant de Montpellier que
d'ailleurs ainsi que des trompe-l'œil. Le
Musée se trouve divisé en quatre parties
par une série de colonnes. Parmi les
pièces très remarquables, on
s'intéressera en particulier :
à la collection unique de pièces en cire
modelées par Felice Fontana, jointe à
d'autres exécutées par Jean-Baptiste
Laumonier et par son disciple
montpelliérain Paul Delmas ;
aux très nombreux squelettes de
vertébrés constituant une remarquable
collection d'anatomie comparée ;
au célèbre Ecorché d'Alphonse Lami ;
à la vitrine tératologique montre
plusieurs spécimens rares de
monstruosités et de malformations
congénitales ;
aux moulages en cire présentant d'une
façon évocatrice les différents stades
et aspects des maladies vénériennes
et cancéreuses.
Actuellement, le musée est placé sous la
Direction de la Culture Scientifique et du
Patrimoine Historique de l'Université, elle
en assure la conservation et les apports
nouveaux des collections.
Depuis septembre 2014 les collections
se sont considérablement enrichies : le
musée accueille en ses murs les
prestigieuses collections "Amador",
transférées des musées de l’Université
Paris Descartes à la suite d'un don, ainsi
que des pièces offertes par l’Association
des musées anatomiques Delmas-OrfilaRouvière (Musée Orfila)[17]. Ces deux
dons, qui comprennent quelque
7 500 pièces supplémentaires, ont enrichi
les pièces déjà existantes et portent le
nombre total de la collection du musée à
plus de 13 000 pièces. C’est ainsi qu’une
nouvelle salle consacrée aux collections
anatomiques a été aménagée dans le
Bâtiment historique de la Faculté de
médecine.
Après une phase de restauration de 2004
à 2007, le musée est ponctuellement
ouvert au public. Les visites sont dirigées
par l'office du tourisme de Montpellier[18].
Aujourd'hui, la majeure partie de ses
collections est classée au titre des
monuments historiques.
Collection d'Anatomie comparée
"L'écorché" d'Alphonse Lami.
Un aspect de la collection de tératologie.
Le musée Atger
…
Le Musée Atger.
Le musée Atger (2e salle).
Abritée dans les anciens salons
d'apparat de l'évêché, au premier étage
de la Faculté de Médecine de Montpellier,
la collection Atger constitue un ensemble
de haut intérêt artistique : on a pu dire, eu
égard à leur valeur, que les dessins du
Musée formaient la deuxième collection
française après celle du Louvre, avec
plus de 1 000 dessins et quelque
5 000 estampes. Le musée Atger est le
plus ancien musée de Montpellier.
Le musée est composé d'une très riche
collection de dessins des écoles
flamande, italienne, hollandaise,
allemande et française de la
Renaissance au
e
siècle, patiemment
rassemblée par l'amateur d'art averti
Xavier Atger (1758-1833) qui l'a léguée au
siècle dernier à la bibliothèque de la
Faculté de Médecine, par livraisons
successives entre 1813 et 1832 des
œuvres d’art qu'il avait collectionnées
avec passion sa vie durant.
Depuis 1990, le musée Atger présente au
public, dans deux salles réservées à cet
effet, près de 500 dessins exposés en
permanence. Tous les genres y sont
représentés : motifs décoratifs, scènes
historiques ou mythologiques, paysages
(flamands et italiens en particulier) mais
encore portraits, caricatures,
physionomies humaines et animales…
Les signatures les plus illustres y sont
présentes, de Charles Natoire à Rubens
ou Giambattista Tiepolo, Bourdon, JeanFrançois de Troy, Jean-Honoré
Fragonard, Hyacinthe Rigaud, JosephMarie Vien, Vigée-Lebrun, Paul Véronèse,
Tintoret, Titien, Le Dominiquin, Le
Guerchin, Valerio Castello, ou encore
Jacob Jordaens et Antoine van Dyck … La
collection offre également un large
panorama des techniques du dessin :
pierre noire, lavis, sanguine ou aquarelle.
La mise en valeur des collections, dans
des locaux prestigieux mais exigus,
prend diverses formes. Outre l’exposition
permanente de 500 dessins, les prêts à
des expositions nationales ou
internationales, la publication d’ouvrages
sur les dessins, l’édition de cartes
postales sont autant de moyens de faire
connaître le Musée. Plusieurs autres
projets sont à l’étude et devraient
permettre au public d’admirer dans des
conditions encore améliorées cette
magnifique collection.
Le musée Atger est situé dans le
bâtiment historique de la Faculté de
Médecine à côté de la Bibliothèque
universitaire. Il est ouvert le lundi,
mercredi et vendredi de 13 h 30 à
17 h 45, fermé pendant les vacances de
Noël et du 25 juillet au 25 août. L’entrée
est gratuite[19]. Le musée Atger est géré
par le Service inter-universitaire des
bibliothèques de Montpellier (la BIU).
Les fonds documentaires
La salle de lecture historique de la B.U. Médecine.
…
Les collections anciennes de l'UFR Médecine.
La bibliothèque universitaire de Médecine
conserve des collections patrimoniales
qui dépassent largement le cadre
médical, pourtant lui aussi bien
représenté.
Cette situation trouve son origine dans la
période post-révolutionnaire, quand
Victor-Gabriel Prunelle, médecin et
bibliothécaire mandaté par Jean-Antoine
Chaptal en 1803, s'en alla faire le tour
des « dépôts littéraires », pour l’essentiel
à partir des confiscations
révolutionnaires, pour constituer,
pratiquement de toutes pièces, une
bibliothèque digne de la prestigieuse
École de Médecine montpelliéraine dotée
de nouveaux locaux depuis 1795. Avec
une érudition et un dévouement
remarquables, il mit sur pied un fonds
encyclopédique dont la richesse et la
cohérence forcent l'admiration.
Les 900 volumes de manuscrits, dont les
deux tiers médiévaux (et 59 de la période
carolingienne dont le psautier de
Montpellier), parfois richement
enluminés, et les 100 000 volumes
imprimés avant le
e
siècle -sans
compter 300 incunables- furent en effet
pour l'essentiel rassemblés par ses
soins, même si la collection fut ensuite
complétée par d'autres dons comme
ceux de Paul-Joseph Barthez (plus de
5 000 ouvrages, surtout dans le domaine
scientifique). Le fonds de manuscrits
constitue le trésor et la grande originalité
de la bibliothèque : il est absolument
exceptionnel de trouver un tel ensemble
de textes de tous les domaines au sein
d'un site universitaire, tel le Tonaire de
Saint-Bénigne de Dijon. Il s'agit,
certainement, d'une des plus riches
bibliothèques universitaires de France.
Aujourd'hui, la bibliothèque universitaire
conserve, également, sur 9 kilomètres
linéaires de rayonnage toutes les
collections médicales (ouvrages, thèses
et périodiques) jusque dans les années
1990. Depuis l'ouverture en 1993 de la
bibliothèque de l'Unité pédagogique
médicale à proximité des hôpitaux, les
acquisitions courantes se sont
recentrées sur les étudiants de premier
cycle, qui sont accueillis dans la salle de
lecture historique aux boiseries
chaleureuses. Une autre salle est
réservée aux chercheurs pour la
consultation des fonds patrimoniaux.
La Bibliothèque de Médecine est gérée
par le service commun inter-universitaire
de Montpellier : la BIU[20]. Un important
travail de mise de documents anciens sur
microfilms et CD-ROM est en cours de
réalisation.
Vie étudiante
La vie étudiante est rythmée par 11
associations[21] dont l'Association
Carabine Montpelliéraine[22] qui organise
des événements culturels (scènes
ouvertes, visites de la faculté historique)
de solidarité (téléthon, sidaction, octobre
rose…), des soirées et représente ses
étudiants au niveau national (par
adhésion à l'ANEMF). Sont présentes
également l'Association du tutorat en
Médecine de Montpellier (ATM2)[23] pour
préparer les places au concours de
première année et ADEMMOS
(Association des Étudiants en Médecine
Montpellier Nîmes, Orthophonistes et
Sage femmes) pour la représentation
locale des étudiants de la faculté[24].
Personnalités
Parmi les célèbres diplômés de
médecine à Montpellier, on peut citer :
Nostradamus ;
François Rabelais ;
Arnaud de Villeneuve (médecin) ;
Paul-Joseph Barthez ;
François Lapeyronie ;
Pierre-Joseph Amoreux ;
Pierre Richer de Belleval ;
Pierre Borel ;
Pierre Magnol ;
Gui de Chauliac ;
Guillaume Rondelet ;
Jean Astruc ;
Rachel Rotenberg ;
Jean-Antoine Chaptal ;
Théophraste Renaudot ;
Agnès McLaren, première femme
diplômée[25] ;
François Pidoux, médecin du roi de
France Henri II, arrière grand-père du
fabuliste français Jean de La Fontaine,
auteur des Fables de La Fontaine ;
Pauline Lautaud, première femme
héraultaise diplômée de la faculté de
médecine en 1894[26].
Parmi les enseignants célèbres, on peut
citer :
Antoine Louis Dugès
Jacques Philippe Raymond
Draparnaud
Augustin Pyrame de Candolle
Jacques Mathieu Delpech
Charles Henri Marie Flahault
François Chicoyneau
Henri Pujol
Pascal Pujol
Jean-Jacques Eledjam
François-Bernard Michel
Jacques Domergue
Jacques Touchon
Henri Joyeux
Ernest Kern, pionnier de l'anesthésie en
France au
e
siècle, a suivi la PCN à
Montpellier dans les années 1920.
Lien externe
Faculté de Médecine (consulté le 6
novembre 2017)
Faculté de Médecine sur le site
d'Université de Montpellier (consulté le
6 novembre 2017)
Voir aussi
Université de Montpellier
Faculté de droit et science politique de
Montpellier
Faculté de Pharmacie de Montpellier
Centre hospitalier universitaire de
Montpellier
Références
1. Gad Freudenthal, Samuel S. Kottek,
Paul Fenton. Mélanges d'histoire de
la médecine hébraïque. Compilé par
Gad Freudenthal et Samuel S. Kottek.
BRILL, 2002 . (ISBN 90-04-12522-1
et 978-90-04-12522-3).
2. Montpellier : la future faculté de
médecine en images
3. Présentation générale de la
composante de la faculté ,
sauvegarde du 28 mars 2018
(archive.is) sur le site
medecine.edu.umontpellier.fr
(consulté le 28 mars 2018)
4. Offre de formation en médecine sur
le site de l'université de Montpellier
5. Numerus clausus PACES 2018 ,
publié sur le site paces.remede.org
(consulté le 28 mars 2018)
6. « Numerus clausus en PACES en
2015 », publié le 6 janvier 2015 par
Virginie Bertereau, sur le site de
L'Étudiant (consulté le 28 mars 2018)
7. Les structures de recherche sur le
site de l'université de Montpellier
8. Site internet de l'école doctorale
CBS2
9. Annuaire des formations doctorales
et des unités de recherche sur le site
du ministère de l'Éducation
Nationale, de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche
10. La Société française d'histoire de la
médecine, BIU santé de l'université
Paris-Descartes
11. Collection DUO de la DRAC du
Languedoc-Roussillon : la cathédrale
de Montpellier
12. Medarus.org Portrait de la faculté de
médecine de Montpellier
13. Dictionnaire des sciences médicales:
biographie médicale, volume 6, page
536, publié par Charles-Louis-Fleury
Panckoucke
14. La Faculté de médecine, la
Cathédrale Saint-Pierre et la Tour des
Pins désormais mises en lumière
15. Hélène Palouzié, « La protection
Monument historique :
connaissance et reconnaissance
des collections de l'université de
Montpellier », In Situ, no 17,
1er décembre 2011 (lire en ligne )
16. Le jardin des plantes sur le site de la
ville de Montpellier
17. Campus Mag LR: les collections
AMADOR bientôt à l'UM1
18. Musée et conservatoire d'anatomie
sur le site de l'Office de Tourisme de
Montpellier
19. Le musée Atger sur le site de l'Office
de Tourisme de Montpellier
20. Site de la Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier /
21. Vie associative , sur le site de
umontpellier.fr (consulté le 21 mai
2017)
22. Site de l'Association Carabine
Montpelliéraine (consulté le 21 mai
2017)
23. Site de l'association du Tutorat
Médecine Montpellier (consulté le
21 mai 2017)
24. Les élus étudiants de l’UFR de
Médecine (consulté le 21 mai 2017)
25. « Agnès McLaren (1837-1913) Laïcs dominicains », Laïcs
dominicains, 23 juillet 2015 (lire en
ligne , consulté le
25 novembre 2017)
26. Fontaine, Jacqueline, 1944-, Les
étudiantes en médecine à la faculté
de Montpellier au cours de la
Troisième République
(ISBN 978-2-343-08520-3,
OCLC 948330928, présentation en
ligne ), p 89 et 119
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