Les Cyclamens Guide de gestion culturale Édito Ce guide recense les principaux facteurs clés de la réussite de vos cultures de cyclamens et cyclamens miniatures. Il constitue la liste des principaux outils phytosanitaires et biologiques qui contribuent à la production de belles plantes, saines, compactes et ayant une bonne tenue dans toute la chaîne de distribution et chez le consommateur. La gestion de la culture diffère peu suivant le type de cyclamen (« normal » et miniature). Par contre, la nature du substrat et le niveau de fertilisation seront les critères les plus importants à adapter selon la taille des cyclamens produits. Sous la dénomination cyclamens miniatures sont regroupées les variétés présentant les caractéritiques de miniaturation et dont la culture s’effectue obligatoirement en petits pots (≤10 cm de diamètre). Avant toute utilisation des produits cités dans ce guide, consultez la notice technique et l’étiquette du produit. Sommaire P.3 - Notre expertise P.13 - Principaux ravageurs P.4 - Les attentes de la filière P.16 - Gestion des ravageurs : Exemples de programmes PBI P.5 - Gestion de la croissance P.6 - Principales maladies P.18 - Gestion des ravageurs P.19 - FloriPro Services TM P.10 - Gestion des maladies P.11 - Principaux virus et bactéries P.12 - Gestion des virus et bactéries 2 P.22 - Approche globale P.24 - Les bonnes pratiques d’application Notre expertise Le groupe Syngenta est le seul à pouvoir proposer une offre complète qui comprend la sélection, la production de semences et jeunes plants (FloriPro ServicesTM), les produits de protection biologiques (Syngenta Bioline) ainsi que les produits de santé des plantes (Syngenta). En croisant nos expériences et nos compétences, Syngenta a pu élaborer ce guide technique incluant des conseils sur un maximum de facteurs de succès de vos productions de cyclamens. Pour bien commencer, quelques bases essentielles pour réussir vos cultures de cyclamens : En respectant ces quelques règles de base, vous obtiendrez des plantes avec une bonne croissance et plus résistantes. Désinfecter les surfaces de culture et le circuit d’irrigation avant la mise en place des cyclamens, Utiliser un substrat sain, bien aéré, et très drainant. La présence d’argile n’est pas indispensable et de toute façon ne doit pas dépasser 10 % du mélange. Ce type de substrat facilitera l’ancrage du système racinaire, Fertiliser régulièrement, sans à-coup, par exemple avec des apports réguliers d’engrais solubles, Veiller à ne pas apporter trop d’azote, Procéder à des analyses de substrat régulières, avant le rempotage et en cours de culture, qui indiqueront les besoins en engrais initiaux ou permettront de réajuster la conduite de la fertilisation. Viser une EC (Électro-Conductivité) du substrat de 1,2 à 1,8 mS suivant le stade de développement de vos plantes, Pour vous aider : Ajuster la fertilisation aux paramètres suivants : température et luminosité de la serre, stade de développement du cyclamen, fréquence d’arrosage et quantité d’eau apportée, Cultiver les jeunes plants à des pH de 5,5 à 5,8, Maintenir une bonne aération dans la serre. En cas de forte chaleur, l’aération par les auvents de toit est insuffisante. Il est indispensable d’avoir une aération latérale basse pour favoriser les mouvements d’air au niveau de la plante, Arroser fréquemment et par petits apports afin de conserver la motte humide, de préférence au goutte à goutte, au bord du pot, espacé du tubercule, Maintenir une bonne luminosité. La croissance du cyclamen et l’apparition des fleurs dépendent de la quantité de lumière. L’idéal étant d’avoir 40 000 à 45 000 lux dans les serres. Au-delà, il est conseillé d’ombrer. Piègeage : Fort Notes issues de notre expertise : Conditions à éviter Astuces et points clés Niveau de gravité / fréquence : Piégeage possible avec des plaques engluées bleues et/ou jaunes Moyen Faible Nous tenons à remercier tout particulièrement MAUD DUBOIS et MAURICE CHAUMOND du BHR (Bureau Horticole Régional - Angers), ainsi que JEAN-MARC DEOGRATIAS du GIE FPSO (GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest – Villenave d’Ornon) pour leur aide technique et iconographique. 3 Les attentes de la filière Si le cyclamen a connu une introduction rapide en Europe au point d’orner les jardins botaniques de la reine d’Angleterre au XVIème siècle, il est vite retombé dans l’oubli lors des siècles suivants. Les progrès génétiques et l’investissement des différents obtenteurs réalisés au XXème siècle ont permis de redonner une seconde vie à cette plante et de répondre aujourd’hui à toutes les attentes du consommateur en terme de fleurissement et de décoration. 4 Une gamme diversifiée pour tous les goûts et tous les budgets Des plantes qui tiennent bien chez l’utilisateur - Par des conditionnements différents, - par des tailles de plantes variées : préférer les mini cyclamens pour le fleurissement en massifs extérieurs et les cyclamens moyens ou « midi » pour les balconnières, potées à l’extérieur. Ces deux catégories peuvent être associées à d’autres plantes déco­ratives. Quant aux cyclamens plus importants (génétique Concerto ® entre autres), ils sont plus adaptés à la culture en potée (intérieur ou extérieur), - par des coloris variés et attractifs : la palette de couleur offerte par le cyclamen permet de varier les plaisirs : du rose tendre au rouge intense, du violet profond au blanc pur, du bicolore au flammé…, toute une gamme pour segmenter vos marchés (du classique au produit tendance). - Des plantes qui poussent harmonieusement, grâce à leur bonne implantation de départ, - des plantes de qualité, robustes, résistantes aux intempéries, aux vents et aux températures fraiches, - des plantes florifères : beaucoup de fleurs jusqu’aux premières gelées en usage extérieur, et tout l’hiver en usage intérieur. Une Présentation optimale pour la vente - Des fleurs nombreuses, bien dressées dominant le feuillage et regroupées en bouquet central, - un feuillage compact et dense (en forme de boule) avec des feuilles contrastant avec les coloris des fleurs, - des plantes saines. Gestion de la croissance Ce qui nuit à la croissance : CARENCE EN CALCIUM © Syngenta • Symptômes : Les feuilles jaunissent puis leurs bords prennent un aspect brûlé. Les jeunes feuilles sont desséchées. Les variétés anciennes sont les plus affectées. < • Causes majeures : Soit il n’y a pas assez de calcium dans le programme de fertilisation, soit la qualité de l’eau est mauvaise et ne permet pas à la plante de prélever correctement le calcium rendu indisponible. • Prévention : Contrôler régulièrement la teneur en calcium du substrat et de la solution fertilisante, ainsi que la qualité de l’eau. Penser à faire des apports réguliers en fertilisation. En cas de fortes chaleurs, facteur accentuant les symptômes, refroidir la Symptômes de carences en calcium serre. Points clés de la gestion de la croissance : Mise en culture CARENCE FERRIQUE Culture Boutons floraux Floraison Sequestrene® 138 Fe 100 SG Période d’application optimale SEQUESTRENE 138 FE 100 SG est un chélate de fer de l’acide EDDHA, composé organique complexe. SEQUESTRENE 138 FE 100 SG possède la propriété de maintenir (de “séquestrer”) le fer sous forme soluble. Il le libère lentement sous une forme utilisable par le cyclamen, au fur et à mesure de ses besoins. SEQUESTRENE 138 FE 100 SG est particulièrement bien adapté aux plantes horticoles. Il permet de les stimuler dès la reprise de végétation et surtout de favoriser l’activité des pigments chlorophylliens garantissant une couleur vive et soutenue du feuillage en accentuant les contrastes. • Rapidité d’action reconnue : 1 à 2 semaines. • Persistance d’action : son effet dans la durée est également important car il va garantir la qualité du cyclamen au cours du cycle de production, en le conservant bien vert et également chez le consommateur, ce qui sera un gage de satisfaction de la clientèle. • Grande stabilité dans sa teneur en fer chélaté (forme assimilable par les plantes) indépendante des conditions de pH de l’eau et de luminosité. • Très bon équilibre entre les isomères orto/orto et orto/ Pour plus de renseignements : www.syngenta-pro.fr Période d’application en conditions exceptionnelles para résultant d’un procédé unique de fabrication afin de garantir un maximum d’efficacité et de régularité. SEQUESTRENE 138 FE 100 SG s’apporte à la dose de 1 à 2 g/m², en un arrosage ou en fractionné (2 fois 1 g/m² ou 3 fois 0,65 g/m²) apportés dans 1 à 2 l d’eau/m². Effectuer un rinçage léger après application. Faire une ou deux applications en début de culture pour permettre une meilleure reprise de végétation. En apport curatif, il convient de traiter dès l’apparition des premiers signes de chlorose. SEQUESTRENE 138 FE 100 SG est autorisé en agriculture biologique. - Apporter du SEQUESTRENE 138 FE 100 SG en arrosage dès l’apparition de la chlorose, - les symptômes sont réversibles, les feuilles redeviennent vertes dès l’apport de fer. 5 Principales maladies Règles culturales complémentaires permettant de limiter le développement des maladies : Démarrer la production dans des conditions sanitaires optimales (désinfection de la serre, poteries désinfectées ou neuves, supports de cultures neufs…). Désinfecter les eaux, les conteneurs recyclés et les outils de taille. Eliminer systématiquement les feuilles et plantes malades ou dépéries. En fonction du stade de développement, une densité pas trop élevée pour limiter les attaques de botrytis et l’étiolement. Lors du repiquage, manipuler les plants avec précaution et laisser le sommet du tubercule apparent. Maladies du sol POURRITURE DES RACINES (Thielaviopsis basicola) • Symptômes : Pourriture brune qui s’extériorise par un jaunissement puis flétrissement notamment des jeunes feuilles, une croissance ralentie de la plante et une floraison réduite. • Conséquences sur les plantes : Croissance ralentie des plantes et floraison retardée et réduite. < - Utiliser des substrats drainants, - déblanchir en hiver pour éviter le manque de lumière. • Maladie : Elle affecte surtout les jeunes racines. Elle se transmet par les spores qui sont véhiculées par l’eau, germent et pénètrent dans les racines. © Syngenta EVITER : - Les excès d’eau, - les terreaux compacts. Partie gauche : Racines malades Partie droite : Racines saines POURRITURE DU COLLET ET DES RACINES (Cylindrocarpon radicicola) • Conséquences sur les plantes : Croissance ralentie et insuffisante des plantes et floraison retardée et réduite. En cas de forte attaque, flétrissement des plantes. © Syngenta Symptômes sur feuille < 6 • Symptômes : Pourriture des racines principales qui brunissent, pouvant entraîner le déchaussement des tubercules. Développement de chancres à la base des pétioles entraînant l’affaiblissement des feuilles apparemment saines et leur pourrissement. Sur jeunes tubercules, des taches brunes déprimées peuvent apparaître. Les tubercules peuvent présenter des lésions ou nécroses avec une pourriture sèche (fissure profonde). © Syngenta - Surveiller les apports d’engrais solubles, - les pH acides freinent la maladie, - ne pas trop enterrer les tubercules. • Maladie : Touche les racines sous forme de pourriture sèche, ainsi que les pétioles des feuilles. Ces deux champignons du sol sont souvent associés et attaquent les cyclamens à tous les stades. < EVITER : - Les excès d’engrais et d’humidité, - les substrats trop fins (pas assez aérés), - les substrats trop riches (EC < 1,2 mS). Symptômes sur bulbe Maladies du sol RHIZOCTONE (Rhizoctonia solani) • Maladie : Agent de pourriture brun clair à foncé, très polyphage, qui peut se propager rapidement à une température de 20°C, en surface du pot. Elle se développe principalement sur les substrats à base de tourbe. © Syngenta • Symptômes : La maladie se développe au niveau du collet. Ensuite, elle progresse vers le tubercule et le système racinaire. La plante semble atteinte de chlorose. Des nécroses brun rougeâtre se développent à la base des feuilles. < Symptômes de dessèchement • Conséquences sur les plantes : Les foyers progressent par taches. Le feuillage se dessèche progressivement. Les tissus sont désorganisés mais les fibres végétales restent intactes. EVITER : - Les trop fortes proportions de tourbe dans le substrat, - les températures supérieures à 20 °C. - Désinfecter substrats et conteneurs recyclés, - arroser plus souvent en plus faible quantité. FONTE DE SEMIS (Pythium debaryanum) • Maladie : Elle se développe principalement sur les très jeunes plants, sur jeunes plants et plantules issus de semis. Sa prolifération se fait en cercle. © Syngenta • Symptômes : A la base du tubercule, développement d’une pourriture molle et brune. Les tiges des plantules se couchent. Les racines peuvent conserver un aspect sain, mais la plante ne peut plus absorber l’eau. Les symptômes ressemblent alors à un dépérissement dû à un défaut d’arrosage. Le cœur des racines reste intact alors que l’épiderme se décape facilement entre les doigts. < Symptômes sur racine • Conséquences sur les plantes : Fonte de semis et blocage du développement des jeunes plantes. POURRITURE DES RACINES (Phytophthora spp.) • Maladie : Elle touche aussi bien les plantes jeunes que les plantes développées. Les Phytophthora spp. envahissent le système vasculaire, notamment après une infection. EVITER : - La stagnation et la circulation de l’eau sur les tablettes, entre les pots, - l’utilisation de nappes, - les excès de fertilisation en période de sécheresse. - Désinfecter substrats et conteneurs recyclés, - utiliser des substrats drainants, - arroser plus souvent en plus faible quantité, - privilégier l’arrosage par goutte à goutte. © Syngenta • Symptômes : Comme pour les Pythium, les symptômes sont ceux d’un dessèchement dû à la perturbation de l’alimentation en eau et à la destruction du système racinaire des plantes. Les racines se détachent très facilement du tubercule. < Symptômes sur racine • Conséquences sur les plantes : Pourriture du collet. Les racines deviennent cassantes. La croissance est stoppée et les plantes finissent par dépérir de dessèchement. 7 Maladies des feuilles et des fleurs FUSARIOSE VASCULAIRE (Fusarium oxysporum f.sp. cyclaminis) © Syngenta • Symptômes : Vif jaunissement des feuilles s’observant au niveau du pétiole ou en bordure du limbe puis gagnant tous les organes aériens. Dessèchement et enroulement des feuilles restant toutefois solidaires du tubercule et ramollissement du pétiole. Ces symptômes s’étendent aux pédoncules des jeunes fleurs. Dans le tubercule, des nécroses vasculaires latérales (ponctuations brun-noir) sont visibles. < - Bien désinfecter les terreaux, pots, tablettes et outils, - détruire les plantes touchées, - ombrer en cas de journées très ensoleillées, - soigner les apports d’eau et d’engrais. • Maladie : Spécifique des cyclamens. Surtout interne au tubercule (les vaisseaux brunissent). Elle pénètre par les racines et se transmet par l’eau et les outils. Les périodes sensibles sont juste après le rempotage et à la floraison. Elle se conserve dans l’eau et le sol pendant plus d’un an. Dépérissement • Conséquences sur les plantes : Dessèchement total de la plante, accompagné parfois d’amas blanc rosé à la base des pétioles, mort des plantes. © Syngenta EVITER : ` - Les températures élevées (optimum 28 ° C), - les grands écarts de températures, - les stress en cours de culture, - les excès d’azote et d’humidité. © Syngenta < Symptômes sur jeunes plantes < © Syngenta < Symptômes en culture POURRITURE GRISE (Botrytis cinerea) 8 • Symptômes : Sur feuilles adultes, larges taches brunes nécrotiques se couvrant, en atmosphère humide, d’une poussière grisâtre. Pourriture des jeunes feuilles et des boutons en formation à la surface du tubercule. Sur fleurs épanouies, taches punctiformes brunes (« picotes ») sur les pétales et formation de spores caractéristiques suivie d’un feutrage grisâtre sur tige. • Conséquences sur les plantes : Dépréciation des plantes touchées. < - Bien espacer les plantes, - éliminer les organes touchés, notamment fleurs matures, - augmenter la température et/ou aérer pour réduire l’hygrométrie, - arroser tôt dans la journée. • Maladie : De faiblesse, très polyphage, qui touche les organes sénescents ou blessés, ou qui se propage à la faveur des effleurages, à tous les stades de développement de la plante. < Symptômes sur feuille © Syngenta EVITER : - Excès d’arrosage, - excès d’azote, - manque de lumière - fraîcheur (15 - 20 ° C) et humidité cumulées, - courants d’air qui disséminent les spores. Symptômes sur fleur Maladies des feuilles et des fleurs ANTHRACNOSE (Gloeosporium cyclaminis, Colletotrichum acutatum) • Maladie : Champignon du sol, spécifique du cyclamen, qui se concentre dans le cœur de la plante. • Symptômes : Rabougrissement et dessèchement des boutons à la base. Altération et renflement des hampes florales et des pétioles se cassant ou se courbant sous les boutons. Ils prennent une forme de bouteille. Taches brunes sur les pétales. Présence de lésions brunes se recouvrant de fructifications gris-rosé. Taches marron-rouge dans le tubercule. © Syngenta • Conséquences sur les plantes : Blocage de la croissance de la plante. Dessèchement des jeunes feuilles. Les feuilles adultes poursuivent leur croissance et s’épaississent. EVITER : - Conditions chaudes et humides, - tout déséquilibre nutritif. - Utiliser des plants sains, - traiter en préventif pendant les 2 mois qui suivent le rempotage, - attention à la confusion avec les attaques de tarsonèmes. < Symptômes caractéristiques sur bulbes et bases des feuilles Oïdium spp. • Maladie : Assez rare sur cyclamens, principalement sur fleurs. Les conidies (organes de reproduction asexuée) se propagent par les courants d’air. EVITER : - Chaleur et hygrométrie élevées, - les courants d’air. © Syngenta • Symptômes : Feutrage blanc, qui apparaît en petites taches isolées puis aspect farineux qui se développe sur les pétales. < • Conséquences sur les plantes : Limitation voire avortement de la floraison. Dépréciation commerciale des plantes touchées. Feutrage blanc caractéristique d’Oïdium - Espacer les plantes, - en cas de risque ou d’apparition de la maladie, traiter tôt, avant la floraison si possible. < Phialophora cyclaminis © BHR • Maladie : Polyphage, assez rare, elle se déclare en septembre sur plante en fin de floraison. Le champignon pénètre par les racines. < Symptômes sur plante • Symptômes : Ils sont proches de ceux de la fusariose. Chlorose partielle des tiges et des feuilles qui bleuissent. Puis des déformations foliaires apparaissent : limbes gaufrés ou cloqués. Le tubercule reste dur et se détache des racines lorsque l’on prend la plante par l’appareil aérien. Si l’on coupe le tubercule, on voit des stries fines verticales, foncées, marron à noires, qui occupent des petites portions des vaisseaux, très nombreuses et très bien réparties. • Conséquences sur les plantes : Flétrissement brutal et généralisé de la plante. EVITER : - Les températures trop élevées, - fertilisation excessive, - éviter les stress. - Maintenir le substrat humide, sans excès, - utiliser un substrat drainant, - isoler les plantes du sol, - en cas de doute, faire appel à un laboratoire de diagnostic. 9 Gestion des maladies Inter culture Pythium ET Phytophthora Mise en culture Culture Boutons floraux Floraison Subdue®Gold / Elweiss®Pro ANTHRACNOSE, OÏDIUM Menno Florades® (cf p.12) Ortiva®Gold Scorenet® Botryl® POURRITURE GRISE Période d’application optimale Période d’application en conditions exceptionnelles Ne pas appliquer à ce stade En traitement de sol, utiliser SUBDUE GOLD pour lutter aussi bien contre les Phytophthora que les Pythium, et ELWEISS PRO pour lutter contre les Pythium. Ces deux produits s’appliquent en préventif, quand les conditions sont favorables aux maladies, en programme, par arrosage. Eviter le contact entre le produit et les plantes. Sur jeunes plants, 1 à 2 semaines après le rempotage, appliquer SUBDUE GOLD à la dose de 0,25 ml/m² puis/ou ELWEISS PRO à la dose de 3 ml/m². Sur plantes développées, utiliser SUBDUE GOLD à la dose de 0,5 ml/m² et ELWEISS PRO à la dose de 5 ml/ m². Délai entre les 2 traitements : 2 à 3 semaines. ORTIVA GOLD, produit de la famille des strobilurines, permet de gérer préventivement les principales maladies du feuillage. ORTIVA GOLD s’utilise dès l’apparition des premiers symptômes ou en préventif sur les espèces très sensibles pendant les périodes de l’année propices au développement des maladies et/ou lorsque les conditions de culture prédisposent aux épidémies (présence d’eau liquide sur les feuilles, stockage des plants à une densité trop élevée…). ORTIVA GOLD possède une excellente résistance au lessivage (temps de séchage de la bouillie de 1 à 2 heures) et une efficacité indépendante des températures. Sa persistance d’action est de l’ordre de 2 à 4 semaines selon la pression de maladie. Ne pas traiter sur cyclamens en fleurs. 10 Pour plus de renseignements : www.syngenta-pro.fr SCORENET s’utilise dès l’apparition des premiers symptômes ou en préventif sur les espèces très sensibles. SCORENET s’utilise à la dose de 0,05 l/hl. Renouveler si nécessaire les traitements à 14 jours d’intervalle. Afin d’éviter l’apparition de résistance, utiliser SCORENET en alternance avec des produits de famille chimique différente, ORTIVA GOLD par exemple, et limiter le nombre d’applications à 3 par saison. Ne pas traiter sur cyclamens en fleurs. Utiliser le produit en préventif ou dès l’apparition des premiers symptômes de pourriture, à la dose de 80 g/hl. Appliquer BOTRYL seul, hors des périodes de températures élevées et hygrométries fortes. Selon la période de culture, 2 applications de BOTRYL peuvent être nécessaires, notamment en cycle plus long. La persistance de BOTRYL permet, lorsqu’il est appliqué proche de la commercialisation, de protéger les cyclamens du Botrytis chez les clients des producteurs. En cas d’attaque importante et uniquement dans ce cas, il est possible d’appliquer BOTRYL au stade boutons floraux, il stoppera la maladie mais occasionnera quelques symptômes de phytotoxicité. Les traitements seront à réaliser pendant les périodes fraîches et humides, de préférence tard le soir. Bien aérer les serres après application afin d’éviter le confinement. Maladies dues à des bactéries ou virus POURRITURE MOLLE DU TUBERCULE (Erwinia carotovora var. chrysanthemi) © Synegnta • Maladie : Bactérienne très polyphage. Elle pénètre par les lenticelles du tubercule ou les blessures. Cette maladie peut être confondue avec la fusariose. Elle se transmet par l’eau, les outils et les insectes. < Détail d’une nécrose • Symptômes : Nécroses brunâtres (taches étoilées, translucides, d’aspect huileux) qui apparaissent au point d’insertion du pétiole sur le limbe. Pourriture humide des pétioles amenant l’affaiblissement des feuilles qui jaunissement. Le feuillage jaunit, s’affaisse et les pétioles se détachent très facilement du tubercule. Le tubercule finit par pourrir (brunissement des tissus) avec une odeur fétide. En coupe, on observe des lésions affectant des secteurs entiers du tubercule. - Utiliser des plants sains, - éviter le développement des insectes (vecteurs), - bien désinfecter les endroits ayant contenu des plantes touchées. © Synegnta © Synegnta • Conséquences sur les plantes : Mort des plantes atteintes. EVITER : - Une trop forte hygrométrie du substrat, - température et hygrométrie élevées, - les variations importantes de température, - les arrosages par aspersion, - les excès d’azote. < < Symptômes sur plante Affaissement typique ANNEAUX NÉCROTIQUES DU CYCLAMEN (TSWV : Tomato Spotted Wilt Virus, INSV : Impatiens Necrotic Spot Virus) • Maladie : TSWV est très polyphage, INSV polyphage. Ces virus sont transmis par Frankliniella occidentalis. • Symptômes : Le TSWV provoque des nécroses foliaires en anneaux concentriques qui apparaissent à la floraison. L’INSV entraîne des déformations essentiellement des fleurs, mais aussi des feuilles, ainsi que des nécroses et un rabougrissement des plantes. © Syngenta • Conséquences sur les plantes : Les taches évoluent en nécroses entraînant le dessèchement de la plante. - Détruire les plantes touchées, - Désinfecter tout matériel en contact avec une plante malade. © Syngenta < Symptôme de TSWV EVITER : Le développement des thrips. < Symptôme d’INSV 11 Gestion des virus, bactéries et champignons La gestion des virus, des bactéries et des champignons est cruciale pour assurer des productions saines. La meilleure des préventions consiste à utiliser des semences ou des plants sains, désinfecter le materiel de culture et contrôler les insectes vecteurs de maladies. MENNO FLORADES est l’outil idéal dans la désinfection des serres, abris et matériel de culture, et permet d’obtenir un site de production sain et ainsi de réduire fortement les contaminations par des champignons, virus et bactéries. Contrairement aux maladies fongiques, cette stratégie de désinfection est d’autant plus importante, qu’il n’existe aucune autre solution pour endiguer une contamination virale ou bactérienne. Désinfection bactéries, virus et champignons des serres, abris et matériels de culture Ce qu’il faut retenir de MENNO FLORADES : - Seul désinfectant ayant une autorisation de mise sur le marché. - Efficace contre un très large spectre de pathogènes : champignons (spores), bactéries et virus (même encapsulés). - Pas de phase gazeuse et faible rémanence après séchage (une remise en culture rapide après les applications). - Utilisable selon plusieurs modalités : Trempage : pots, containers, plaques, outils,..., Arrosage ou pulvérisation : structures de serre (vitres, allées de béton, structures métalliques,...), engins et gros matériels (outils de tailles, tondeuses,...), aires de cultures (béton, hydronappes, aluminium,...),... - Pas d’effet sur les auxiliaires introduits après séchage du produit. - Testé et reconnu efficace sur de nombreux organismes : Virus : ArMV, CyMV, ORSV, PFBV, PLCV, TMV, ToMV,... Bactéries : Agrobacterium tumefaciens, Clavibacter michiganensis ssp. Michiganensis, Erwinia amylovora,... Champignons : Alternaria sp., Botrytis cinerea, Pythium sp., Phytophtora,... Applicateur MENNO FLORADES : un générateur de mousse pour bien contrôler la désinfection Uniquement garanti pour l’utilisation de MENNO FLORADES : Ne jamais mélanger ou utiliser un produit en particulier tout produit contenant de l’acide paracétique. L’applicateur MENNO FLORADES est fourni séparement du produit. - Une connexion simple et directe sur le tuyau d’arrivée d’eau, - Un réservoir de 3 litres qui permet de désinfecter une surface de 188 à 750 m2 ( en fonction de la concentration utlisée), - Une garantie d’appliquer la bonne concentration de MENNO FLORADES, - Un générateur de mousse qui rend l’application très visible, - Une technique qui permet une bonne couverture et une plus longue exposition sur des surfaces lisses et verticales, - Une méthode qui évite la production d’aérosols et d’embruns néfastes à la sécurité de l’application. 1. Poignée avec contrôle de valve et filtre à eau. 2. Générateur de mousse. 3. Buse colorée pour contrôle de la concentration (12 possibilités de concentration). 4. Tube d’aspiration. 5. Filtre. 6. Réservoir ( 3 litres ). 7. Connecteur tuyau d’eau. 12 Pour plus de renseignements : www.syngenta-pro.fr Principaux ravageurs Règles complémentaires permettant de limiter l’introduction de ravageurs : Inspecter les plants à réception, Observer régulièrement les pièges englués disposés dans les serres, Eliminer les plantes ou organes malades ou morts, Poser dans l’idéal des toiles insectes-proof au niveau des ouvertures. Bonne maîtrise de l’hygrométrie (> 60 %), Duponchelia fovealis • Ravageur : Pyrale très polyphage qui prend de l’importance en France depuis 1998 (découverte en Pays de la Loire). Le papillon adulte est brun gris et mesure environ 10 à 12 mm de longueur. Il a un abdomen fin et long qui se tient quasiment à angle droit à l’extrémité. Ses vols sont principalement nocturnes, bien qu’il soit facile d’en trouver le jour. La chenille de couleur brun crème mesure 20 à 30 mm de longueur et tisse souvent une toile autour de la base des plantes. © GIE FPSO • Dégâts : La chenille peut causer des dommages considérables aux plantes en se nourrissant des feuilles, des couronnes et des tiges florales. < Chenille sur tubercule • Prévention : Eviter leur introduction, par l’observation des plantes qui entrent dans la serre. Toutes les plantes fanantes doivent être analysées pour vérifier la présence du nuisible; et détruites si elles sont parasitées. EVITER : Leur introduction. - Pour les repérer, rechercher des trous, déjections ou fils de soie dans les plants. PBI : piégeage et monitoring possibles avec phéromone et apport d’acariens prédateurs. ACARIENS ET TARSONÈMES (Tarsonemus pallidus) © Syngenta • Ravageurs : Ce sont de minuscules acariens (araignées mesurant 0,2 - 0,3 mm), observables à la loupe, très polyphages. Leur cycle de développement peut être très court en été. Ils se trouvent notamment sur les faces inférieures des feuilles et dans les endroits humides des plantes. • Dégâts : Les attaques ont lieu par foyer. Elles entraînent des déformations de limbes (rabougris, à bords enroulés) des tiges et des fleurs en boutons ou épanouies. Lors de fortes infestations, la croissance de la plante est stoppée. EVITER : Les températures supérieures à 20°C et des conditions humides supérieures à 80 %. - Bien surveiller la face inférieure des feuilles, - diminuer l’hygrométrie, - désinfecter en interculture. © Syngenta • Prévention : Soigner les manipulations et bien inspecter les plantes dès les stades les plus jeunes. < Dégâts sur plantes PBI : apport préventif d’acariens prédateurs. 13 Principaux ravageurs © Syngenta © Syngenta • Ravageurs : Les adultes sont des moucherons noirs (2 à 5 mm), attirés par les algues qui se développent sur le sol ou les structures, par la lumière et par les plantes malades, notamment celles touchées par la pourriture grise (source de nourriture pour les larves). Les larves, translucides, claires, brillantes, apodes, ont une tête noire et mesurent 5 mm. Elles se nourrissent de racines et de matières végétales décomposées. • Dégâts : Notamment sur les jeunes plants après rempotage. Les larves attaquent le système racinaire jeune en y creusant des galeries et font pourrir la base des racines. Elles s’attaquent aussi au tubercule et aux tiges. Elles peuvent transmettre des maladies, mais aussi des virus et nématodes. Les adultes piquent le feuillage sans occasionner de dégâts (salissures). Lors de fortes infestations, la croissance des plantes est ralentie. • Prévention : Eviter de maintenir les terreaux trop humides, et traiter préventivement contre les Botrytis sp.. Maintenir les terreaux secs pendant plusieurs jours limite le développement de ces insectes. Larves de Bradysia < 14 PBI : Apporter des nématodes, acariens ou insectes prédateurs du sol ; prédateurs des larves de Sciaridés soit au rempotage ou juste après, soit en arrosage, au pot par pot ou via le goutte à goutte, après avoir enlevé les filtres. MOUCHES DES TERREAUX OU SCIARIDÉS (Bradysia sp. et Sciara sp.) < - utiliser des substrats drainants, neufs ou désinfectés, - aérer les locaux, - détruire les déchets de culture. Dégâts de thrips © Syngenta EVITER : - Les terreaux trop humides, - la présence de restes de substrats en décomposition et d’algues sur les aires de culture. • Prévention : Bien contrôler le niveau des populations par du piégeage, notamment près des entrées. Le piégeage des Thrips est nettement amélioré avec une phéromone spécifique de Frankliniella occidentalis : intervenir précocement, en alternant bien les matières actives et en soignant la pulvérisation, les Thrips étant cachés au fond des fleurs retournées. Larve de Thrips tabaci < PBI : apport préventif et régulier d’acariens prédateurs, au niveau foliaire en cours de production mais également au niveau du substrat après rempotage pour le controle des nymphes. • Dégâts : Le dessous du limbe rosit et devient argenté avec de nombreuses ponctuations noires brillantes, puis elles se décolorent et brunissent. Les fleurs sont déformées et montrent des taches irrégulières, d’abord blanchâtre, puis brun argenté. Elles se décolorent et se déforment. Ils peuvent transmettre le TSWV. < - Détruire régulièrement les fleurs épanouies, réservoirs importants, - éliminer toutes les vieilles fleurs avec du pollen, - bien inspecter les jeunes plants, - désherber dans et autour des serres. • Ravageurs : Très polyphages, courants en cultures sous serres. Ce sont des insectes très petits, difficiles à voir, en forme de bâtonnets jaunes ou bruns, voire noirs, de 1 à 3 mm de long. Les adultes et les larves vivent sur la face inférieure des feuilles, dans les fleurs et dans les boutons floraux, ce qui rend leur repérage difficile. Adulte de Bradysia © Syngenta Bioline EVITER : - Les températures chaudes (25 - 30 ° C), - les faibles hygrométries. THRIPS (Frankliniella occidentalis et Thrips tabaci) Principaux ravageurs PUCERONS DES SERRES (Neomyzus circumflexus, Myzus persicae, Aphis gossypii, Aulacorthum solani) © Syngenta < Dégats de pucerons • Ravageurs : Très polyphages. Présence de colonies sur feuilles et fleurs. • Dégâts : Les piqûres occasionnent des déformations et enroulements de feuillage, voire des boutons floraux. Les pétales restent étalés sans se retourner. Formation de fumagine sur les feuilles. Ils peuvent transmettre un grand nombre de virus. © Syngenta • Prévention : Eviter le développement d’adventices dans les serres et les tunnels. Bien surveiller les pièges jaunes, notamment ceux positionnés proche des ouvertures. < OTIORHYNQUE DE LA VIGNE (Otiorrhyncus sulcatus) © Syngenta • Ravageurs : Très polyphage. Coléoptère noir brillant, de 7 à 10 mm de long et de forme ovoïde. Insecte qui ne vole pas (élytres soudées). La larve est blanche à tête brune, pouvant atteindre 10 mm, massive et fortement incurvée. L’adulte est actif la nuit. < © Syngenta - Lutter dès les premiers piégeages d’ailés, - l’arrosage par aspersion limite le développement des populations. PBI : Apports de prédateurs et parasites de pucerons. Aphis gossypii Otiorhynque adulte EVITER : - Les températures élevées, - de laisser les colonies se développer. • Dégâts : Encoches plus ou moins circulaires, en bordure de limbe faites par l’adulte. Les larves dévorent les racines et creusent la base des tubercules. Les plantes jaunissent et flétrissent partiellement ou totalement par dépérissement du tubercule. • Prévention : Bien inspecter le terreau, les pots, les plantes achetés et les haies environnantes des serres. < Larve d’otiorhynque EVITER : - Les terreaux trop humides, - la présence de restes de substrats en décomposition et d’algues sur les aires de culture. Bien inspecter les terreaux. PBI : Apporter juste après le rempotage des nématodes par arrosage ou via le goutte à goutte, ou des acariens prédateurs. NOCTUELLES (Scotia segetum, Mamestra brassicae, Autographa gamma) © Syngenta • Ravageurs : Très polyphages. Les papillons de noctuelles sont nocturnes, au corps velu et au vol rapide. Les chenilles brun clair à flancs jaunâtres ou vertes sont généralement nues et voraces et se trouvent sur la face inférieure des feuilles ou enterrées au pied des plantes. Deux catégories existent, les défoliatrices, hébergées par les organes aériens, et les terricoles, qui s’enfoncent légèrement dans le sol. < Larve de noctuelle gamma • Dégâts : Morsures, perforations ou découpures des feuilles qui peuvent être plus ou moins rongées. Les chenilles les plus âgées sont les plus nuisibles. Présence de déjections de grosse taille dans le creux des feuilles. © Syngenta • Prévention : Observer les plantes tôt le matin, car leur activité est nocturne, afin de repérer les premières attaques. Positionner les applications pendant les pontes et l’éclosion des œufs. Apparition dès la mi-août. < Adulte de noctuelle gamma EVITER : Les températures élevées - Eliminer les déchets végétaux et les déchets de substrats. - éliminer les plants les plus atteints, - utiliser des pièges et phéromones dès détection ou selon les risques. 15 Gestion des ravageurs : Exem Syngenta développe depuis de nombreuses années des solutions associant des produits phytopharmaceutiques (Syngenta) et des insectes auxiliaires (Syngenta Bioline) afin de répondre à l’attente d’une protection raisonnée et intégrée des producteurs horticoles. Ces programmes de Protection Biologique Intégrée (PBI) sont généralement séquencés en trois phases : • Mise en culture lors de l’introduction de la culture avec un insecticide sélectif. • Equilibre ravageur/auxiliaire pendant la culture grâce à des lâchers d’auxiliaires spécifiques du ravageur à contrôler. • Si nécessaire, nettoyage/assainissement en fin de culture. Sciarides, mouches des terreaux Stade de la culture Mise en culture En arrosage Programme PBI Auxiliaires PBI Hypoline m* (Hypoaspis miles) 100 à 200/m² Exhibitline sf* (Steinernema feltiae) 500 000/m² sur jeunes plants Staphyline c* (Atheta coriaria) 2,5 à 5/m² ou en breeder system (micro élevage) Pucerons Stade de la culture Mise en culture Culture Floraison fin de culture Objectif Mise à niveau Equilibre ravageur/auxiliaire Nettoyage Auxiliaires PBI Programme PBI Intervention en cas d’atteinte du seuil Une application préparant l’introduction des auxiliaires Pucerons Aphiline c* (Aphidius colemani) parasitoïde naturel d’Aphis gossypii. Aphidoline a* (Aphidoletes aphidimyza) prédateur généraliste (sensible au soufre). Outil de contrôle PBI * Produits Syngenta Bioline : Doses et renouvellement en fonction de la situation. 16 1 application si nécessaire pour assainir la serre mples de programmes en PBI Thrips Stade de la culture Mise en culture Culture Floraison fin de culture Objectif Mise à niveau Equilibre ravageur/auxiliaire Nettoyage Auxiliaires PBI (25ml/hl) 1 à 2 applications espacées de 7 jours Programme PBI Détection Thripline ams* (Frankliniella occidentalis) phéromones Amblyline cu* (Amblyseius cucumeris) prédateurs de larves. Swirskiline as* (Amblyseius swirskii) acariens prédateurs des larves L1 (actif sur œufs d’aleurodes). (25ml/hl) 1 à 2 applications espacées de 7 jours minimum ! Pendant la floraison, le traitement HORTIMEC peut tacher ou marquer certains coloris ou variétés. Acariens Stade de la culture Mise en culture Culture Floraison fin de culture Objectif Mise à niveau Equilibre ravageur/auxiliaire Nettoyage Auxiliaires PBI (25ml/hl) Programme PBI 1 à 2 applications espacées de 7 jours Sur foyers, Phytoline p* (Phytoseius persimilis) prédateur. Sur faible densité, Amblyline cal* (Amblyseius californicus) et Anderline aa* (Amblyseius andersoni) prédateurs des tétranyques. En présence de tarsonèmes, Amblyline cu* (Amblyseius cucumeris). Intervention en cas d’atteinte du seuil (25ml/hl) 1 à 2 applications espacées de 7 jours minimum ! Pendant la floraison, le traitement HORTIMEC peut tacher ou marquer certains coloris ou variétés. (25ml/hl) Outil de contrôle PBI Pour plus de renseignements : www.syngenta-bioline.co.uk 17 Gestion des ravageurs Apparition des premiers adultes (Compatibles PBI) SCIARIDÉS Chess®Pro / Flagship®Pro Thripline* ams Hortimec® NOCTUELLES ET PUCERONS Scimitar® PUCERONS Karaté®K Les traitements sont réalisés par arrosage du substrat. Utiliser TRIGARD 75 WP dès la suspicion de présence d’insectes dans le substrat. L’arrosage doit être homogène sur le substrat afin de traiter les premiers centimètres. Apporter 1 litre de bouillie par m² en godets. Pour les conteneurs plus gros, adapter le volume apporté en conservant la dose de 0,5 g/l ou 50 g/hl. S’utilise uniquement dès l’apparition des premiers foyers de pucerons, à la dose de 20 g/hl ou d’aleurodes à la dose de 40 g/hl, avant que les populations ne soient importantes. Dès l’application, les insectes cessent de s’alimenter et ne causent plus aucun dégât malgré leur présence. Ils meurent dans les 5 à 7 jours qui suivent l’application. FLAGSHIP PRO s’applique en début des infestations de pucerons, à la dose 0,5l/hl, ou d’aleurodes, à la dose de 1l/hl. Il agit en quelques minutes après ingestion, en bloquant la locomotion et la nutrition des insectes piqueurs suceurs. FLAGSHIP PRO est compatible avec les programmes PBI en cultures florales sous abri et en arrosage du substrat. Dans le cadre d’un programme contre aleurodes FLAGSHIP PRO sera limité à deux applications maximum par culture et par an. 18 (Hors PBI) Trigard®75 WP PUCERONS THRIPS ET ACARIENS En présence de colonies Pour plus de renseignements : www.syngenta-pro.fr Contient de l’abamectine, produit d’origine naturelle issu de fermentation. Acariens : Intervenir en préventif, à la dose de 25 ml/hl, dès l’apparition des premiers adultes. Renouveler le traitement 7 à 15 jours après selon les besoins. Thrips : Utiliser la dose de 50 ml/hl. En cas de fortes attaques, le traitement peut être renouvelé après 7 jours. Traiter le soir (produit photosensible). En cas de pullulation de pucerons uniquement, utiliser KARATÉ K, à la dose de 0,15 l/hl ou à l’apparition des premiers adultes pour éviter les dégâts, en dehors de tout programme PBI. Utiliser SCIMITAR à la dose de 7,5 ml/hl contre les noctuelles pendant les périodes de ponte des adultes et au moment présumé des éclosions des œufs et de l’apparition des jeunes larves. Contre les pucerons, apporter 12,5 ml/hl de produit, hors PBI, quand les colonies sont très développées. Bien soigner la pulvérisation afin de traiter l’ensemble du feuillage de façon homogène. Syngenta FloriPro Services vous propose une gamme complète de cyclamens TM Syngenta FloriPro ServicesTM vous propose une gamme complète de Cyclamen. Voici une sélection des obtentions Syngenta Flowers. LIBRETTO® F1 Une série complète particulièrement adapté au pot de 10 cm. La plante a un port en boule dense, compact et homogène. Sa tenue est excellente tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Disponible en 15 coloris et 3 mélanges WINFALL® F1 SILVERADO F1 ® Un mini cyclamen à feuillage argenté. Il a des fleurs aux coloris vifs qui contrastent avec le feuillage. Complément idéal de Libretto F1. Disponible en 5 coloris et en mélange Idéal pour la production de fin d’automne. Il est moins sensible au botrytis que les autres variétés. Il a une bonne tenue au jardin. Disponible en 6 coloris et en mélange. 19 CANTO® F1 Cyclamen intermédiaire pour pot de 10 à 12 cm. Il a une fleur de taille intermédiaire. Il est uniforme tant en précocité qu’en port. C’est la meilleure performance possible au jardin. Disponible en 13 coloris et en mélange. XTRAY ® Nos variétés de Cyclamens miniatures sont proposées en Xtray®264, motte de 20 mm, et Xtray®128, motte de 30 mm, pour les mini et les intermédiaires. Les Cyclamen à grandes fleurs sont proposés en Xtray® 72, motte de 40 mm. Nos jeunes plants racinés dans notre Xtray® vous garantissent une reprise rapide et des plants sains. 20 RAINIER® F1 CONCERTO® F1 La variété idéale pour le pot de 13 cm. Il correspond au créneau principal de vente du 15 octobre au 15 novembre. Port dense, floraison centrale avec une grande fleur. La large palette de 23 coloris vous permet de répondre à toutes les attentes du marché. Une variété pour le pot de 14 à 17 cm, le meilleur cyclamen pour ceux qui apprécient les grosses fleurs. Uniformité de port et de floraison. Les pédoncules sont épais et rigides. La fleur est extra large. Disponible en 7 coloris et un mélange. FRILLER® F1 WINTER ICE® F1 Une série unique par son feuillage vert et argent bien marqué. Le cœur de la feuille est vert et le pourtour argent. C’est une plante qui peut être cultivée pour la Toussaint ou pour les fêtes de Noël. Disponible en 5 coloris et en mélange. Va révolutionner le marché du Cyclamen frangé. Il est conseillé en pot de 13 ou 14 cm. Il est 3 semaines plus précoce que les autres variétés frangées du marché. Rempoté en semaine 22, il sera fleuri pour la Toussaint. Disponible en 4 coloris, un mélange flammé et un mélange complet. 21 Interculture Approche globale et recomma Menno florades® Pour désinfecter contre les bactéries et les champignons : 1% et contre les virus : 1 à 4% Croissance Mise en culture Culture Fin de culture Floraison Sequestrene® 138 Fe 100 SG CARENCES 2 g/m2 en arrosage Subdue®Gold 0,25 à 0,5 ml/m2 en arrosage Pythium ET Phytophthora Elweiss®Pro Maladies 3 à 5 ml/m2 en arrosage ANTHRACNOSE ET OÏDIUM Ortiva®Gold 0,1 l/hl Scorenet® 0,05 l/hl POURRITURE GRISE Botryl® 80 g/hl Premiers adultes (Compatibles PBI) Colonies (Hors PBI) Trigard 75 WP 0,5 g/m2 SCIARIDÉS Chess®Pro 20 g/hl PUCERONS Flagship®Pro Ravageurs 5ml/l (en arrosage) et 0,5 l/hl (en pulvérisation) THRIPS ET ACARIENS Thripline* ams Hortimec® Thrips 50 ml/hl - Acariens 25 ml/hl Karaté®K PUCERONS (HORS PBI) Scimitar NOCTUELLES ET PUCERONS (HORS PBI) 22 Période d’application optimale 0,15 l/hl 7,5 à 12,5 ml/hl Période d’application en conditions exceptionnelles Ne pas appliquer à ce stade andations pour les Cyclamens Désinfecter par arrosage les structures et le matériel de culture, en l’absence de plantes. Désinfecter par trempage pendant 16 h minimum les pots et petits matériels de culture et pendant 3 mn les couteaux à greffer. Pour les trempages, vérifier régulièrement le pH de la solution (inférieur à 4,5). Renouveler régulièrement la solution si pH supérieur à 4,5 ou si la solution est trop sale. Préconisations Menno Florades® - AV 2000067 - Composition : Acide benzoïque : 90 g/l (9 %) - Xi-Irritant. ® Marque déposée et produit homologué par Menno - Chemie. Composition Appliquer quelque soit le stade de la culture, à partir du redémarrage de la végétation, par arrosage, en une fois à dose pleine ou en fractionné à doses réduites (2 fois à demi-dose ou 3 fois à tiers de dose). Sequestrene® 138 Fe 100 SG – Engrais CE - Composition : Fer chelaté (Fe) : 7 % de Fer soluble dans l’eau, 6,2 % de EDDHA NaFe, 3,4 % de Fer chélaté par o,o-EDDHA, 2,2 % de Fer chélaté par o,p-EDDHA - Xi-Irritant. Dès l’apparition des symptômes, en préventif sur les stades sensibles (juste après le semis ou le rempotage) et pendant les périodes propices au développement des maladies (du printemps à l’automne). Subdue®Gold - AV 9800289 - Composition : 465,20 g/l de métalaxil-M* - Xn - nocif. En programme avec Subdue Gold, selon les mêmes préconisations, aux mêmes stades. Rincer légèrement les plantes après l’application. Elweiss®Pro - AV 9500199 - Composition : 722 g/l Propamocarbe HCL - Xi-Irritant (Homologué par AGRIPHAR SA). Appliquer de manière homogène sur l’ensemble du feuillage. Renouveler si nécessaire à 7 ou 14 jours d’intervalle. Afin d’éviter l’apparition de résistance, utiliser en alternance avec des produits de famille chimique et mode d’action différents. Limiter le nombre d’applications à 3 par saison. Ortiva®Gold - AV 9700332 – Composition : 250 g/l d’azoxystrobine*N - Dangereux pour l’environnement. Dès l’apparition des premiers symptômes ou en préventif sur les espèces très sensibles pendant les périodes de l’année propices au développement des maladies. Renouveler éventuellement à 14 jours. Nombre maximum par an : 3. Scorenet® - AV 8800841 – Composition : 250 g/l difénoconazole*Xn-Nocif - N - Dangereux pour l’environnement. Dès observation des premiers symptômes, ou en préventif pendant les périodes propices à la pourriture grise (de l’automne au printemps, hygrométrie élevée et températures fraîches) ou en conditions favorables aux épidémies (aspersion, densité élevée des plantes, faible luminosité…). Botryl® - AV 9700179 - Composition : 37.5 % cyprodinil* + 25 % fludioxonil** - Xi irritant - N-Dangereux pour l’environnement. Dès la suspicion de présence d’insectes dans le substrat; les premiers centimètres du substrat doivent être imprégnés par un arrosage homogène d’une bouillie apportant 0,5 g de produit au m2 (adapter le volume de bouillie à la taille des conteneurs). Trigard® 75 WP - AV 8800843 - Composition : 75 % cyromazine* - Non classé - Restriction à l’usage en serre uniquement. Dès l’apparition des premiers foyers de pucerons et avant que les populations ne soient importantes. Chess® Pro - AV 2010132 - Composition : 50 % de pymétrozine* - Xn-Nocif. Dès l’apparition des premiers foyers de pucerons et avant que les populations ne soient importantes. En cas de programme PBI, préférer l’utilisation par arrosage du substrat. En cas de programme avec Chess Pro, appliquer Chess Pro avant le traitement Flagship Pro. Flagship®Pro - AV 2090090 - Composition : 10 g/l de thiaméthoxam* - N-Dangereux pour l’environnement. Dangereux pour les abeilles. Pour protéger les abeilles et autres insectes polinisateurs, ne pas appliquer en période de floraison ou de production d’exsudat. Ne pas utiliser à moins de 21 jours de la floraison. Avant traitement, détruire dans le couvert végétal spontané de la zone cultivée toutes les parties aériennes en fleurs ou avec production d’exsudats. Dès l’apparition des premiers foyers. En cas de besoin, renouveler le traitement 7 à 15 jours après selon la cible. Hortimec® - AV 8500174 - Composition : 18 g/l d’abamectine* - XnNocif - N-Dangereux pour l’environnement - Spe8-Dangereux pour les abeilles. Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, ne pas utiliser en période de production d’exsudats, ne pas appliquer durant la floraison, ne pas appliquer en présence d’abeilles, ne pas utiliser le produit si une zone adjacente cultivée ou non est en fleur au moment du traitement. Avant le traitement, détruire le couvert végétal spontané de la zone cultivée toutes les parties aériennes en fleurs ou avec production d’exsudats. Pour l’usage pêcher, retirer les ruches pendant l’application et 4 jours après le traitement. Dès l’observation des premières colonies de pucerons. Renouveler le traitement dès que d’autres colonies s’installent. Karaté ®K - AV 8800395 - Composition : 5 g/l de lambda- cyhalothrine* + 100 g/l de pyrimicarbe* - Xn-Nocif - N-Dangereux pour l’environnement. Emploi autorisé durant la floraison, et au cours des périodes de production d’exsudats, en dehors de la présence d’abeilles. Conditions très variables selon les espèces, en général à l’apparition des premiers foyers (pucerons), ou pour les autres espèces, à l’apparition du stade sensible par espèce (larves ou adultes). Se reporter à l’étiquette. Scimitar ® - AV 9800336 - Composition : 100 g/l de lambda - cyhalothrine* - Xn-Nocif - N-Dangereux pour l’environnement. Dangereux pour les abeilles - Ne pas utiliser en présence d’abeilles - Emploi autorisé durant la floraison en dehors de la présence d’abeilles. Emploi autorisé au cours des périodes de production d’exsudats en dehors de la présence d’abeilles pour des applications sur céréales. Ne pas appliquer lorsque des adventices en fleurs sont présentes. Enlever les adventices avant floraison. Pour plus de renseignements, consultez les notices techniques sur www.syngenta-pro.fr et se référer aux étiquettes. Les fiches de données de sécurité sont disponibles sur www.quickfds.com. 23 PP66-Déc 2011 / Conception : Nouvelle Campagne Les fiches de données de sécurité sont disponibles sur www.quickfds.com. Syngenta Agro S.A.S. 1, avenue des Prés CS 10537, 78286 Guyancourt Cedex. Tél. : 01 39 42 20 00 ; Fax : 01 39 42 20 10. Capital social : 22 543 902,80 Euros ; Siren B 433 886 934 RCS Versailles ; TVA FR63433886934 ® Marque enregistrée, * Substance active, ** Substance active brevetée d’une société du groupe Syngenta Dangereux, respecter les précautions d’emploi. Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation.