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Guide Cyclamens web

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Les
Cyclamens
Guide de
gestion
culturale
Édito
Ce guide recense les principaux facteurs clés de la réussite de vos cultures de
cyclamens et cyclamens miniatures.
Il constitue la liste des principaux outils phytosanitaires et biologiques qui contribuent
à la production de belles plantes, saines, compactes et ayant une bonne tenue dans
toute la chaîne de distribution et chez le consommateur.
La gestion de la culture diffère peu suivant le type de cyclamen (« normal » et
miniature). Par contre, la nature du substrat et le niveau de fertilisation
seront les critères les plus importants à adapter selon la taille
des cyclamens produits.
Sous la dénomination cyclamens miniatures sont regroupées les variétés présentant les caractéritiques
de miniaturation et dont la culture s’effectue obligatoirement en petits pots (≤10 cm de diamètre).
Avant toute utilisation des produits cités dans
ce guide, consultez la notice technique et
l’étiquette du produit.
Sommaire
P.3 - Notre expertise
P.13 - Principaux ravageurs
P.4 - Les attentes de la filière
P.16 - Gestion des ravageurs :
Exemples de programmes PBI
P.5 - Gestion de la croissance
P.6 - Principales maladies
P.18 - Gestion des ravageurs
P.19 - FloriPro Services
TM
P.10 - Gestion des maladies
P.11 - Principaux virus et bactéries
P.12 - Gestion des virus et bactéries
2
P.22 - Approche globale
P.24 - Les bonnes pratiques
d’application
Notre expertise
Le groupe Syngenta est le seul à pouvoir proposer une offre complète qui comprend la sélection,
la production de semences et jeunes plants (FloriPro ServicesTM), les produits de protection
biologiques (Syngenta Bioline) ainsi que les produits de santé des plantes (Syngenta). En croisant
nos expériences et nos compétences, Syngenta a pu élaborer ce guide technique incluant des
conseils sur un maximum de facteurs de succès de vos productions de cyclamens.
Pour bien commencer, quelques bases essentielles
pour réussir vos cultures de cyclamens :
En respectant ces quelques règles de base, vous obtiendrez des plantes avec une bonne croissance et
plus résistantes.
Désinfecter les surfaces de culture et le circuit
d’irrigation avant la mise en place des cyclamens,
Utiliser un substrat sain, bien aéré, et très drainant.
La présence d’argile n’est pas indispensable et de toute façon
ne doit pas dépasser 10 % du mélange. Ce type de substrat
facilitera l’ancrage du système racinaire,
Fertiliser régulièrement, sans à-coup, par exemple avec
des apports réguliers d’engrais solubles,
Veiller à ne pas apporter trop d’azote,
Procéder à des analyses de substrat régulières, avant le
rempotage et en cours de culture, qui indiqueront les besoins
en engrais initiaux ou permettront de réajuster la conduite
de la fertilisation. Viser une EC (Électro-Conductivité) du substrat de 1,2 à 1,8 mS suivant le stade de développement de
vos plantes,
Pour vous aider :
Ajuster la fertilisation aux paramètres suivants :
température et luminosité de la serre, stade de développement du cyclamen, fréquence d’arrosage et quantité d’eau
apportée,
Cultiver les jeunes plants à des pH de 5,5 à 5,8,
Maintenir une bonne aération dans la serre. En cas
de forte chaleur, l’aération par les auvents de toit est
insuffisante. Il est indispensable d’avoir une aération latérale basse pour favoriser les mouvements d’air au niveau de
la plante,
Arroser fréquemment et par petits apports afin de conserver la motte humide, de préférence au goutte à goutte,
au bord du pot, espacé du tubercule,
Maintenir une bonne luminosité. La croissance du
cyclamen et l’apparition des fleurs dépendent de la quantité
de lumière. L’idéal étant d’avoir 40 000 à 45 000 lux dans les
serres. Au-delà, il est conseillé d’ombrer.
Piègeage :
Fort
Notes issues de notre expertise :
Conditions
à éviter
Astuces et
points clés
Niveau de gravité / fréquence :
Piégeage possible avec des plaques
engluées bleues et/ou jaunes
Moyen
Faible
Nous tenons à remercier tout particulièrement MAUD DUBOIS et MAURICE CHAUMOND du BHR (Bureau Horticole Régional
- Angers), ainsi que JEAN-MARC DEOGRATIAS du GIE FPSO (GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest – Villenave d’Ornon) pour leur
aide technique et iconographique.
3
Les attentes de la filière
Si le cyclamen a connu une introduction rapide en Europe au point d’orner les jardins botaniques
de la reine d’Angleterre au XVIème siècle, il est vite retombé dans l’oubli lors des siècles
suivants. Les progrès génétiques et l’investissement des différents obtenteurs réalisés au
XXème siècle ont permis de redonner une seconde vie à cette plante et de répondre aujourd’hui
à toutes les attentes du consommateur en terme de fleurissement et de décoration.
4
Une gamme diversifiée pour tous
les goûts et tous les budgets
Des plantes qui tiennent bien
chez l’utilisateur
- Par des conditionnements différents,
- par des tailles de plantes variées : préférer les mini
cyclamens pour le fleurissement en massifs extérieurs
et les cyclamens moyens ou « midi » pour les
balconnières, potées à l’extérieur. Ces deux
catégories peuvent être associées à d’autres plantes
déco­ratives. Quant aux cyclamens plus importants
(génétique Concerto ® entre autres), ils sont plus
adaptés à la culture en potée (intérieur ou extérieur),
- par des coloris variés et attractifs : la palette de
couleur offerte par le cyclamen permet de varier les
plaisirs : du rose tendre au rouge intense, du violet
profond au blanc pur, du bicolore au flammé…,
toute une gamme pour segmenter vos marchés (du
classique au produit tendance).
- Des plantes qui poussent harmonieusement, grâce à
leur bonne implantation de départ,
- des plantes de qualité, robustes, résistantes aux
intempéries, aux vents et aux températures fraiches,
- des plantes florifères : beaucoup de fleurs jusqu’aux
premières gelées en usage extérieur, et tout l’hiver
en usage intérieur.
Une Présentation optimale
pour la vente
- Des fleurs nombreuses, bien dressées dominant le
feuillage et regroupées en bouquet central,
- un feuillage compact et dense (en forme de boule)
avec des feuilles contrastant avec les coloris des
fleurs,
- des plantes saines.
Gestion de la croissance
Ce qui nuit à la croissance :
CARENCE EN CALCIUM
© Syngenta
• Symptômes : Les feuilles jaunissent puis leurs
bords prennent un aspect brûlé. Les jeunes feuilles
sont desséchées. Les variétés anciennes sont les plus
affectées.
<
• Causes majeures : Soit il n’y a pas assez de
calcium dans le programme de fertilisation, soit la
qualité de l’eau est mauvaise et ne permet pas à
la plante de prélever correctement le calcium rendu
indisponible.
• Prévention : Contrôler
régulièrement la teneur en
calcium du substrat et de la
solution fertilisante, ainsi que
la qualité de l’eau. Penser à
faire des apports réguliers en
fertilisation. En cas de fortes
chaleurs, facteur accentuant
les symptômes, refroidir la
Symptômes de carences en calcium serre.
Points clés de la gestion de la croissance :
Mise en culture
CARENCE
FERRIQUE
Culture
Boutons floraux
Floraison
Sequestrene® 138 Fe 100 SG
Période d’application optimale
SEQUESTRENE 138 FE 100 SG est un chélate de fer de
l’acide EDDHA, composé organique complexe.
SEQUESTRENE 138 FE 100 SG possède la propriété de
maintenir (de “séquestrer”) le fer sous forme soluble. Il le
libère lentement sous une forme utilisable par le cyclamen,
au fur et à mesure de ses besoins.
SEQUESTRENE 138 FE 100 SG est particulièrement bien
adapté aux plantes horticoles. Il permet de les stimuler dès
la reprise de végétation et surtout de favoriser l’activité des
pigments chlorophylliens garantissant une couleur vive et
soutenue du feuillage en accentuant les contrastes.
• Rapidité d’action reconnue : 1 à 2 semaines.
• Persistance d’action : son effet dans la durée est également
important car il va garantir la qualité du cyclamen au cours
du cycle de production, en le conservant bien vert et
également chez le consommateur, ce qui sera un gage de
satisfaction de la clientèle.
• Grande stabilité dans sa teneur en fer chélaté (forme
assimilable par les plantes) indépendante des conditions
de pH de l’eau et de luminosité.
• Très bon équilibre entre les isomères orto/orto et orto/
Pour plus de renseignements : www.syngenta-pro.fr
Période d’application en conditions exceptionnelles
para résultant d’un procédé unique de fabrication afin de
garantir un maximum d’efficacité et de régularité.
SEQUESTRENE 138 FE 100 SG s’apporte à la dose de 1 à
2 g/m², en un arrosage ou en fractionné (2 fois 1 g/m² ou
3 fois 0,65 g/m²) apportés dans 1 à 2 l d’eau/m².
Effectuer un rinçage léger après application.
Faire une ou deux applications en début de culture pour
permettre une meilleure reprise de végétation.
En apport curatif, il convient de traiter dès l’apparition des
premiers signes de chlorose.
SEQUESTRENE 138 FE 100 SG est autorisé en agriculture
biologique.
- Apporter du SEQUESTRENE 138 FE 100 SG en
arrosage dès l’apparition de la chlorose,
- les symptômes sont réversibles, les feuilles
redeviennent vertes dès l’apport de fer.
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Principales maladies
Règles culturales complémentaires permettant de limiter
le développement des maladies :
Démarrer la production dans des conditions sanitaires
optimales (désinfection de la serre, poteries désinfectées ou
neuves, supports de cultures neufs…).
Désinfecter les eaux, les conteneurs recyclés
et les outils de taille.
Eliminer systématiquement les feuilles et plantes
malades ou dépéries.
En fonction du stade de développement, une densité
pas trop élevée pour limiter les attaques de botrytis
et l’étiolement.
Lors du repiquage, manipuler les plants avec précaution
et laisser le sommet du tubercule apparent.
Maladies du sol
POURRITURE DES RACINES (Thielaviopsis basicola)
• Symptômes : Pourriture brune qui s’extériorise par un
jaunissement puis flétrissement notamment des jeunes
feuilles, une croissance ralentie de la plante et une floraison
réduite.
• Conséquences sur les plantes : Croissance ralentie des
plantes et floraison retardée et réduite.
<
- Utiliser des substrats
drainants,
- déblanchir en hiver pour
éviter le manque
de lumière.
• Maladie : Elle affecte surtout les jeunes racines. Elle se
transmet par les spores qui sont véhiculées par l’eau, germent
et pénètrent dans les racines.
© Syngenta
EVITER :
- Les excès d’eau,
- les terreaux compacts.
Partie gauche : Racines malades
Partie droite : Racines saines
POURRITURE DU COLLET ET DES RACINES
(Cylindrocarpon radicicola)
• Conséquences sur les plantes : Croissance ralentie et
insuffisante des plantes et floraison retardée et réduite. En
cas de forte attaque, flétrissement des plantes.
© Syngenta
Symptômes sur feuille
<
6
• Symptômes : Pourriture des racines principales qui
brunissent, pouvant entraîner le déchaussement des
tubercules. Développement de chancres à la base des pétioles
entraînant l’affaiblissement des feuilles apparemment saines
et leur pourrissement. Sur jeunes tubercules, des taches
brunes déprimées peuvent apparaître. Les tubercules peuvent
présenter des lésions ou nécroses avec une pourriture sèche
(fissure profonde).
© Syngenta
- Surveiller les apports
d’engrais solubles,
- les pH acides freinent la
maladie,
- ne pas trop enterrer les
tubercules.
• Maladie : Touche les racines sous forme de pourriture sèche,
ainsi que les pétioles des feuilles. Ces deux champignons du
sol sont souvent associés et attaquent les cyclamens à tous
les stades.
<
EVITER :
- Les excès d’engrais et
d’humidité,
- les substrats trop fins
(pas assez aérés),
- les substrats trop riches
(EC < 1,2 mS).
Symptômes sur bulbe
Maladies du sol
RHIZOCTONE (Rhizoctonia solani)
• Maladie : Agent de pourriture brun clair à foncé, très
polyphage, qui peut se propager rapidement à une température
de 20°C, en surface du pot. Elle se développe principalement
sur les substrats à base de tourbe.
© Syngenta
• Symptômes : La maladie se développe au niveau du collet.
Ensuite, elle progresse vers le tubercule et le système racinaire.
La plante semble atteinte de chlorose. Des nécroses brun
rougeâtre se développent à la base des feuilles.
<
Symptômes de dessèchement
• Conséquences sur les plantes : Les foyers progressent par
taches. Le feuillage se dessèche progressivement. Les tissus
sont désorganisés mais les fibres végétales restent intactes.
EVITER :
- Les trop fortes proportions
de tourbe dans le substrat,
- les températures supérieures
à 20 °C.
- Désinfecter substrats
et conteneurs recyclés,
- arroser plus souvent
en plus faible quantité.
FONTE DE SEMIS (Pythium debaryanum)
• Maladie : Elle se développe principalement sur les très jeunes
plants, sur jeunes plants et plantules issus de semis. Sa prolifération se fait en cercle.
© Syngenta
• Symptômes : A la base du tubercule, développement d’une
pourriture molle et brune. Les tiges des plantules se couchent.
Les racines peuvent conserver un aspect sain, mais la plante
ne peut plus absorber l’eau. Les symptômes ressemblent alors
à un dépérissement dû à un défaut d’arrosage. Le cœur des
racines reste intact alors que l’épiderme se décape facilement
entre les doigts.
<
Symptômes sur racine
• Conséquences sur les plantes : Fonte de semis et blocage du
développement des jeunes plantes.
POURRITURE DES RACINES (Phytophthora spp.)
• Maladie : Elle touche aussi bien les plantes jeunes que les
plantes développées. Les Phytophthora spp. envahissent le
système vasculaire, notamment après une infection.
EVITER :
- La stagnation et la circulation de l’eau sur les
tablettes, entre les pots,
- l’utilisation de nappes,
- les excès de fertilisation en
période de sécheresse.
- Désinfecter substrats et
conteneurs recyclés,
- utiliser des substrats
drainants,
- arroser plus souvent en plus
faible quantité,
- privilégier l’arrosage par
goutte à goutte.
© Syngenta
• Symptômes : Comme pour les Pythium, les symptômes sont
ceux d’un dessèchement dû à la perturbation de l’alimentation
en eau et à la destruction du système racinaire des plantes. Les
racines se détachent très facilement du tubercule.
<
Symptômes sur racine
• Conséquences sur les plantes : Pourriture du collet. Les racines
deviennent cassantes. La croissance est stoppée et les plantes
finissent par dépérir de dessèchement.
7
Maladies des feuilles et des fleurs
FUSARIOSE VASCULAIRE
(Fusarium oxysporum f.sp. cyclaminis)
© Syngenta
• Symptômes : Vif jaunissement des feuilles s’observant au niveau du pétiole ou en bordure du limbe puis
gagnant tous les organes aériens. Dessèchement et
enroulement des feuilles restant toutefois solidaires
du tubercule et ramollissement du pétiole. Ces symptômes s’étendent aux pédoncules des jeunes fleurs.
Dans le tubercule, des nécroses vasculaires latérales
(ponctuations brun-noir) sont visibles.
<
- Bien désinfecter
les terreaux, pots,
tablettes et outils,
- détruire les plantes
touchées,
- ombrer en cas de
journées très
ensoleillées,
- soigner les
apports d’eau
et d’engrais.
• Maladie : Spécifique des cyclamens. Surtout interne
au tubercule (les vaisseaux brunissent). Elle pénètre
par les racines et se transmet par l’eau et les outils.
Les périodes sensibles sont juste après le rempotage
et à la floraison. Elle se conserve dans l’eau et le sol
pendant plus d’un an.
Dépérissement
• Conséquences sur les plantes : Dessèchement total
de la plante, accompagné
parfois d’amas blanc rosé
à la base des pétioles, mort
des plantes.
© Syngenta
EVITER : `
- Les températures élevées
(optimum 28 ° C),
- les grands écarts de
températures,
- les stress en cours de
culture,
- les excès d’azote et
d’humidité.
© Syngenta
< Symptômes sur jeunes plantes
<
© Syngenta
<
Symptômes en culture
POURRITURE GRISE (Botrytis cinerea)
8
• Symptômes : Sur feuilles adultes,
larges taches brunes nécrotiques se
couvrant, en atmosphère humide,
d’une poussière grisâtre. Pourriture
des jeunes feuilles et des boutons en
formation à la surface du tubercule. Sur
fleurs épanouies, taches punctiformes
brunes (« picotes ») sur les pétales et
formation de spores caractéristiques
suivie d’un feutrage grisâtre sur tige.
• Conséquences sur les plantes :
Dépréciation des plantes touchées.
<
- Bien espacer les plantes,
- éliminer les organes
touchés, notamment
fleurs matures,
- augmenter la température et/ou aérer pour
réduire l’hygrométrie,
- arroser tôt dans la
journée.
• Maladie : De faiblesse, très polyphage, qui touche
les organes sénescents ou blessés, ou qui se propage
à la faveur des effleurages, à tous
les stades de développement de la
plante.
< Symptômes
sur feuille
© Syngenta
EVITER :
- Excès d’arrosage,
- excès d’azote,
- manque de lumière
- fraîcheur (15 - 20 ° C)
et humidité cumulées,
- courants d’air qui
disséminent les spores.
Symptômes sur fleur
Maladies des feuilles et des fleurs
ANTHRACNOSE (Gloeosporium cyclaminis,
Colletotrichum acutatum)
• Maladie : Champignon du sol, spécifique du cyclamen, qui se
concentre dans le cœur de la plante.
• Symptômes : Rabougrissement et dessèchement des boutons
à la base. Altération et renflement des hampes florales et des
pétioles se cassant ou se courbant sous les boutons. Ils prennent
une forme de bouteille. Taches brunes sur les pétales. Présence
de lésions brunes se recouvrant
de fructifications gris-rosé. Taches
marron-rouge dans le tubercule.
© Syngenta
• Conséquences sur les plantes :
Blocage de la croissance de la plante.
Dessèchement des jeunes feuilles.
Les feuilles adultes poursuivent leur
croissance et s’épaississent.
EVITER :
- Conditions chaudes
et humides,
- tout déséquilibre nutritif.
- Utiliser des plants sains,
- traiter en préventif
pendant les 2 mois qui
suivent le rempotage,
- attention à la confusion avec
les attaques de tarsonèmes.
<
Symptômes caractéristiques sur bulbes et bases des feuilles
Oïdium spp.
• Maladie : Assez rare sur cyclamens, principalement sur fleurs.
Les conidies (organes de reproduction asexuée) se propagent
par les courants d’air.
EVITER :
- Chaleur et hygrométrie
élevées,
- les courants d’air.
© Syngenta
• Symptômes : Feutrage blanc, qui apparaît
en petites taches isolées puis aspect farineux
qui se développe sur les pétales.
<
• Conséquences sur les plantes : Limitation
voire avortement de la floraison. Dépréciation
commerciale des plantes touchées.
Feutrage blanc
caractéristique
d’Oïdium
- Espacer les plantes,
- en cas de risque ou
d’apparition de la maladie,
traiter tôt, avant la floraison
si possible.
<
Phialophora cyclaminis
© BHR
• Maladie : Polyphage, assez rare, elle se déclare en septembre
sur plante en fin de floraison. Le champignon pénètre par les
racines.
<
Symptômes sur plante
• Symptômes : Ils sont proches de ceux de la fusariose.
Chlorose partielle des tiges et des feuilles qui bleuissent.
Puis des déformations foliaires apparaissent : limbes gaufrés
ou cloqués. Le tubercule reste dur et se détache des racines
lorsque l’on prend la plante par l’appareil aérien. Si l’on coupe
le tubercule, on voit des stries fines verticales, foncées, marron
à noires, qui occupent des petites portions des vaisseaux, très
nombreuses et très bien réparties.
• Conséquences sur les plantes : Flétrissement brutal et généralisé de la plante.
EVITER :
- Les températures trop
élevées,
- fertilisation excessive,
- éviter les stress.
- Maintenir le substrat
humide, sans excès,
- utiliser un substrat
drainant,
- isoler les plantes du sol,
- en cas de doute, faire
appel à un laboratoire
de diagnostic.
9
Gestion des maladies
Inter
culture
Pythium ET
Phytophthora
Mise en culture
Culture
Boutons floraux
Floraison
Subdue®Gold / Elweiss®Pro
ANTHRACNOSE,
OÏDIUM
Menno
Florades®
(cf p.12)
Ortiva®Gold
Scorenet®
Botryl®
POURRITURE
GRISE
Période d’application optimale
Période d’application en conditions exceptionnelles
Ne pas appliquer à ce stade
En traitement de sol, utiliser SUBDUE GOLD pour lutter aussi
bien contre les Phytophthora que les Pythium, et ELWEISS PRO
pour lutter contre les Pythium. Ces deux produits s’appliquent en
préventif, quand les conditions sont favorables aux maladies, en
programme, par arrosage. Eviter le contact entre le produit et les
plantes.
Sur jeunes plants, 1 à 2 semaines après le rempotage, appliquer
SUBDUE GOLD à la dose de 0,25 ml/m² puis/ou ELWEISS PRO
à la dose de 3 ml/m². Sur plantes développées, utiliser SUBDUE
GOLD à la dose de 0,5 ml/m² et ELWEISS PRO à la dose de 5 ml/
m². Délai entre les 2 traitements : 2 à 3 semaines.
ORTIVA GOLD, produit de la famille des strobilurines, permet
de gérer préventivement les principales maladies du feuillage.
ORTIVA GOLD s’utilise dès l’apparition des premiers symptômes
ou en préventif sur les espèces très sensibles pendant les périodes
de l’année propices au développement des maladies et/ou lorsque
les conditions de culture prédisposent aux épidémies (présence
d’eau liquide sur les feuilles, stockage des plants à une densité
trop élevée…).
ORTIVA GOLD possède une excellente résistance au lessivage
(temps de séchage de la bouillie de 1 à 2 heures) et une efficacité
indépendante des températures. Sa persistance d’action est de
l’ordre de 2 à 4 semaines selon la pression de maladie.
Ne pas traiter sur cyclamens en fleurs.
10
Pour plus de renseignements : www.syngenta-pro.fr
SCORENET s’utilise dès l’apparition des premiers symptômes ou
en préventif sur les espèces très sensibles. SCORENET s’utilise à
la dose de 0,05 l/hl. Renouveler si nécessaire les traitements à 14
jours d’intervalle. Afin d’éviter l’apparition de résistance, utiliser
SCORENET en alternance avec des produits de famille chimique
différente, ORTIVA GOLD par exemple, et limiter le nombre
d’applications à 3 par saison.
Ne pas traiter sur cyclamens en fleurs.
Utiliser le produit en préventif ou dès l’apparition des premiers
symptômes de pourriture, à la dose de 80 g/hl. Appliquer
BOTRYL seul, hors des périodes de températures élevées et
hygrométries fortes.
Selon la période de culture, 2 applications de BOTRYL peuvent
être nécessaires, notamment en cycle plus long.
La persistance de BOTRYL permet, lorsqu’il est appliqué proche
de la commercialisation, de protéger les cyclamens du Botrytis
chez les clients des producteurs.
En cas d’attaque importante et uniquement dans ce cas, il
est possible d’appliquer BOTRYL au stade boutons floraux, il
stoppera la maladie mais occasionnera quelques symptômes de
phytotoxicité.
Les traitements seront à réaliser pendant les périodes fraîches et
humides, de préférence tard le soir.
Bien aérer les serres après application afin d’éviter le
confinement.
Maladies dues à des bactéries ou virus
POURRITURE MOLLE DU TUBERCULE
(Erwinia carotovora var. chrysanthemi)
© Synegnta
• Maladie : Bactérienne très polyphage. Elle pénètre par
les lenticelles du tubercule ou les blessures. Cette maladie
peut être confondue avec la fusariose. Elle se transmet par
l’eau, les outils et les insectes.
<
Détail d’une nécrose
• Symptômes : Nécroses brunâtres (taches étoilées,
translucides, d’aspect huileux) qui apparaissent au point
d’insertion du pétiole sur le limbe. Pourriture humide
des pétioles amenant l’affaiblissement des feuilles qui
jaunissement. Le feuillage jaunit, s’affaisse et les pétioles
se détachent très facilement du tubercule. Le tubercule
finit par pourrir (brunissement des tissus) avec une odeur
fétide. En coupe, on observe des lésions affectant des
secteurs entiers du tubercule.
- Utiliser des plants sains,
- éviter le développement
des insectes (vecteurs),
- bien désinfecter les
endroits ayant contenu
des plantes touchées.
© Synegnta
© Synegnta
• Conséquences sur
les plantes : Mort des
plantes atteintes.
EVITER :
- Une trop forte
hygrométrie du substrat,
- température et
hygrométrie élevées,
- les variations importantes
de température,
- les arrosages par
aspersion,
- les excès d’azote.
<
<
Symptômes sur plante
Affaissement typique
ANNEAUX NÉCROTIQUES DU CYCLAMEN
(TSWV : Tomato Spotted Wilt Virus,
INSV : Impatiens Necrotic Spot Virus)
• Maladie : TSWV est très polyphage, INSV polyphage. Ces virus sont transmis par Frankliniella occidentalis.
• Symptômes : Le TSWV provoque des nécroses foliaires en anneaux concentriques qui apparaissent
à la floraison. L’INSV entraîne des déformations
essentiellement des fleurs, mais aussi des feuilles,
ainsi que des nécroses et un rabougrissement des
plantes.
© Syngenta
• Conséquences sur les
plantes : Les taches évoluent en nécroses entraînant
le dessèchement de la
plante.
- Détruire les plantes
touchées,
- Désinfecter tout matériel
en contact avec une
plante malade.
© Syngenta
<
Symptôme de
TSWV
EVITER :
Le développement
des thrips.
<
Symptôme d’INSV
11
Gestion des virus,
bactéries et champignons
La gestion des virus, des bactéries et des champignons est cruciale pour assurer des productions
saines. La meilleure des préventions consiste à utiliser des semences ou des plants sains,
désinfecter le materiel de culture et contrôler les insectes vecteurs de maladies.
MENNO FLORADES est l’outil idéal dans la désinfection des serres, abris et matériel de culture, et permet d’obtenir un site
de production sain et ainsi de réduire fortement les contaminations par des champignons, virus et bactéries.
Contrairement aux maladies fongiques, cette stratégie de désinfection est d’autant plus importante, qu’il n’existe aucune
autre solution pour endiguer une contamination virale ou bactérienne.
Désinfection bactéries, virus et champignons des serres, abris et matériels de culture
Ce qu’il faut retenir de MENNO FLORADES :
- Seul désinfectant ayant une autorisation de mise sur le marché.
- Efficace contre un très large spectre de pathogènes : champignons (spores), bactéries et virus (même encapsulés).
- Pas de phase gazeuse et faible rémanence après séchage (une remise en culture rapide après les applications).
- Utilisable selon plusieurs modalités :
Trempage : pots, containers, plaques, outils,...,
Arrosage ou pulvérisation : structures de serre (vitres, allées de béton, structures métalliques,...), engins et gros
matériels (outils de tailles, tondeuses,...), aires de cultures (béton, hydronappes, aluminium,...),...
- Pas d’effet sur les auxiliaires introduits après séchage du produit.
- Testé et reconnu efficace sur de nombreux organismes :
Virus : ArMV, CyMV, ORSV, PFBV, PLCV, TMV, ToMV,...
Bactéries : Agrobacterium tumefaciens, Clavibacter michiganensis ssp. Michiganensis, Erwinia amylovora,...
Champignons : Alternaria sp., Botrytis cinerea, Pythium sp., Phytophtora,...
Applicateur MENNO FLORADES : un générateur de mousse pour bien contrôler la désinfection
Uniquement garanti pour l’utilisation de MENNO FLORADES : Ne jamais
mélanger ou utiliser un produit en particulier tout produit contenant de
l’acide paracétique.
L’applicateur MENNO FLORADES est fourni séparement du produit.
- Une connexion simple et directe sur le tuyau d’arrivée d’eau,
- Un réservoir de 3 litres qui permet de désinfecter une surface de 188 à
750 m2 ( en fonction de la concentration utlisée),
- Une garantie d’appliquer la bonne concentration de MENNO FLORADES,
- Un générateur de mousse qui rend l’application très visible,
- Une technique qui permet une bonne couverture et une plus longue
exposition sur des surfaces lisses et verticales,
- Une méthode qui évite la production d’aérosols et d’embruns néfastes à
la sécurité de l’application.
1. Poignée avec contrôle de valve et filtre à eau.
2. Générateur de mousse.
3. Buse colorée pour contrôle de la concentration
(12 possibilités de concentration).
4. Tube d’aspiration.
5. Filtre.
6. Réservoir ( 3 litres ).
7. Connecteur tuyau d’eau.
12
Pour plus de renseignements : www.syngenta-pro.fr
Principaux ravageurs
Règles complémentaires permettant de
limiter l’introduction de ravageurs :
Inspecter les plants à réception,
Observer régulièrement les pièges englués disposés
dans les serres,
Eliminer les plantes ou organes malades ou morts,
Poser dans l’idéal des toiles insectes-proof au niveau
des ouvertures.
Bonne maîtrise de l’hygrométrie (> 60 %),
Duponchelia fovealis
• Ravageur : Pyrale très polyphage qui prend de l’importance
en France depuis 1998 (découverte en Pays de la Loire). Le papillon adulte est brun gris et mesure environ 10 à 12 mm de
longueur. Il a un abdomen fin et long qui se tient quasiment à
angle droit à l’extrémité. Ses vols sont principalement nocturnes,
bien qu’il soit facile d’en trouver le jour. La chenille de couleur
brun crème mesure 20 à 30 mm de longueur et tisse souvent
une toile autour de la base des plantes.
© GIE FPSO
• Dégâts : La chenille peut causer des dommages considérables
aux plantes en se nourrissant des feuilles, des couronnes et des
tiges florales.
<
Chenille sur tubercule
• Prévention : Eviter leur introduction, par l’observation des
plantes qui entrent dans la serre. Toutes les plantes fanantes
doivent être analysées pour vérifier la présence du nuisible; et
détruites si elles sont parasitées.
EVITER :
Leur introduction.
- Pour les repérer,
rechercher des trous,
déjections ou fils de
soie dans les plants.
PBI : piégeage et
monitoring possibles avec
phéromone et apport
d’acariens prédateurs.
ACARIENS ET TARSONÈMES (Tarsonemus pallidus)
© Syngenta
• Ravageurs : Ce sont de minuscules acariens (araignées
mesurant 0,2 - 0,3 mm), observables à la loupe, très polyphages.
Leur cycle de développement peut être très court en été. Ils
se trouvent notamment sur les faces inférieures des feuilles et
dans les endroits humides des plantes.
• Dégâts : Les attaques ont lieu par foyer. Elles entraînent
des déformations de limbes (rabougris, à bords enroulés) des
tiges et des fleurs en boutons ou épanouies. Lors de fortes
infestations, la croissance de la plante est stoppée.
EVITER :
Les températures supérieures
à 20°C et des conditions
humides supérieures à 80 %.
- Bien surveiller la face
inférieure des feuilles,
- diminuer l’hygrométrie,
- désinfecter en
interculture.
© Syngenta
• Prévention : Soigner les manipulations et bien inspecter les
plantes dès les stades les plus jeunes.
<
Dégâts sur plantes
PBI : apport préventif
d’acariens prédateurs.
13
Principaux ravageurs
© Syngenta
© Syngenta
• Ravageurs : Les adultes sont des moucherons noirs (2 à
5 mm), attirés par les algues qui se développent sur le sol
ou les structures, par la lumière et par les plantes malades,
notamment celles touchées par la pourriture grise (source de
nourriture pour les larves). Les larves, translucides, claires,
brillantes, apodes, ont une tête noire et mesurent 5 mm.
Elles se nourrissent de racines et de matières végétales
décomposées.
• Dégâts : Notamment sur les jeunes plants après rempotage.
Les larves attaquent le système racinaire jeune en y creusant
des galeries et font pourrir la base des racines. Elles s’attaquent
aussi au tubercule et aux tiges. Elles peuvent transmettre des
maladies, mais aussi des virus et nématodes. Les adultes
piquent le feuillage sans occasionner de dégâts (salissures).
Lors de fortes infestations, la croissance des plantes est
ralentie.
• Prévention : Eviter de maintenir les terreaux trop humides,
et traiter préventivement contre les Botrytis sp.. Maintenir les
terreaux secs pendant plusieurs jours limite le développement
de ces insectes.
Larves de Bradysia
<
14
PBI : Apporter des
nématodes, acariens ou
insectes prédateurs du sol ;
prédateurs des larves de
Sciaridés soit au rempotage
ou juste après, soit en
arrosage, au pot par pot ou
via le goutte à goutte, après
avoir enlevé les filtres.
MOUCHES DES TERREAUX OU SCIARIDÉS
(Bradysia sp. et Sciara sp.)
<
- utiliser des substrats
drainants, neufs ou
désinfectés,
- aérer les locaux,
- détruire les déchets
de culture.
Dégâts de thrips
© Syngenta
EVITER :
- Les terreaux trop
humides,
- la présence de restes
de substrats en décomposition et d’algues sur
les aires de culture.
• Prévention : Bien contrôler le niveau des populations par
du piégeage, notamment près des entrées. Le piégeage des
Thrips est nettement amélioré avec une phéromone spécifique de Frankliniella occidentalis : intervenir précocement,
en alternant bien les matières actives et en soignant la pulvérisation, les Thrips étant cachés au fond des fleurs retournées.
Larve de Thrips tabaci
<
PBI : apport préventif
et régulier d’acariens
prédateurs, au niveau
foliaire en cours de
production mais également
au niveau du substrat après
rempotage pour le controle
des nymphes.
• Dégâts : Le dessous du limbe rosit et devient argenté avec
de nombreuses ponctuations noires brillantes, puis elles
se décolorent et brunissent. Les fleurs sont déformées et
montrent des taches irrégulières, d’abord blanchâtre, puis
brun argenté. Elles se décolorent et se déforment. Ils peuvent
transmettre le TSWV.
<
- Détruire régulièrement
les fleurs épanouies,
réservoirs importants,
- éliminer toutes les vieilles
fleurs avec du pollen,
- bien inspecter les
jeunes plants,
- désherber dans et
autour des serres.
• Ravageurs : Très polyphages, courants en cultures sous
serres. Ce sont des insectes très petits, difficiles à voir, en
forme de bâtonnets jaunes ou bruns, voire noirs, de 1 à 3 mm
de long. Les adultes et les larves vivent sur la face inférieure
des feuilles, dans les fleurs et dans les boutons floraux, ce qui
rend leur repérage difficile.
Adulte de Bradysia
© Syngenta Bioline
EVITER :
- Les températures
chaudes (25 - 30 ° C),
- les faibles hygrométries.
THRIPS (Frankliniella occidentalis
et Thrips tabaci)
Principaux ravageurs
PUCERONS DES SERRES (Neomyzus circumflexus,
Myzus persicae, Aphis gossypii, Aulacorthum solani)
© Syngenta
< Dégats de
pucerons
• Ravageurs : Très polyphages. Présence de colonies sur feuilles
et fleurs.
• Dégâts : Les piqûres occasionnent des déformations et
enroulements de feuillage, voire des boutons floraux. Les pétales
restent étalés sans se retourner. Formation de fumagine sur les
feuilles. Ils peuvent transmettre un grand nombre de virus.
© Syngenta
• Prévention : Eviter le développement d’adventices dans les
serres et les tunnels. Bien surveiller les pièges jaunes, notamment
ceux positionnés proche des ouvertures.
<
OTIORHYNQUE DE LA VIGNE (Otiorrhyncus
sulcatus)
© Syngenta
• Ravageurs : Très polyphage. Coléoptère noir brillant, de 7
à 10 mm de long et de forme ovoïde. Insecte qui ne vole pas
(élytres soudées). La larve est blanche à tête brune, pouvant
atteindre 10 mm, massive et fortement incurvée. L’adulte est
actif la nuit.
<
© Syngenta
- Lutter dès les premiers
piégeages d’ailés,
- l’arrosage par aspersion
limite le développement
des populations.
PBI : Apports de prédateurs et
parasites de pucerons.
Aphis gossypii
Otiorhynque adulte
EVITER :
- Les températures élevées,
- de laisser les colonies
se développer.
• Dégâts : Encoches plus ou moins circulaires, en bordure
de limbe faites par l’adulte. Les larves dévorent les racines
et creusent la base des tubercules. Les plantes jaunissent et
flétrissent partiellement ou totalement par dépérissement du
tubercule.
• Prévention : Bien inspecter le terreau, les pots, les plantes
achetés et les haies environnantes des serres.
<
Larve d’otiorhynque
EVITER :
- Les terreaux trop humides,
- la présence de restes de
substrats en décomposition
et d’algues sur les aires de
culture.
Bien inspecter les
terreaux.
PBI : Apporter juste après le
rempotage des nématodes par
arrosage ou via le goutte à goutte,
ou des acariens prédateurs.
NOCTUELLES (Scotia segetum, Mamestra
brassicae, Autographa gamma)
© Syngenta
• Ravageurs : Très polyphages. Les papillons de noctuelles
sont nocturnes, au corps velu et au vol rapide. Les chenilles
brun clair à flancs jaunâtres ou vertes sont généralement nues
et voraces et se trouvent sur la face inférieure des feuilles ou
enterrées au pied des plantes. Deux catégories existent, les
défoliatrices, hébergées par les organes aériens, et les terricoles,
qui s’enfoncent légèrement dans le sol.
<
Larve de noctuelle gamma
• Dégâts : Morsures, perforations ou découpures des feuilles
qui peuvent être plus ou moins rongées. Les chenilles les plus
âgées sont les plus nuisibles. Présence de déjections de grosse
taille dans le creux des feuilles.
© Syngenta
• Prévention : Observer les plantes tôt le matin, car leur activité
est nocturne, afin de repérer les premières attaques. Positionner
les applications pendant les pontes et l’éclosion des œufs.
Apparition dès la mi-août.
<
Adulte de noctuelle gamma
EVITER :
Les températures élevées
- Eliminer les déchets
végétaux et les déchets
de substrats.
- éliminer les plants les
plus atteints,
- utiliser des pièges et
phéromones dès détection
ou selon les risques.
15
Gestion des ravageurs : Exem
Syngenta développe depuis de nombreuses années des solutions associant des produits
phytopharmaceutiques (Syngenta) et des insectes auxiliaires (Syngenta Bioline) afin de
répondre à l’attente d’une protection raisonnée et intégrée des producteurs horticoles.
Ces programmes de Protection Biologique Intégrée (PBI) sont généralement séquencés en trois phases :
• Mise en culture lors de l’introduction de la culture avec un insecticide sélectif.
• Equilibre ravageur/auxiliaire pendant la culture grâce à des lâchers d’auxiliaires spécifiques du ravageur à
contrôler.
• Si nécessaire, nettoyage/assainissement en fin de culture.
Sciarides, mouches des terreaux
Stade de la culture
Mise en culture
En arrosage
Programme PBI
Auxiliaires PBI
Hypoline m* (Hypoaspis miles) 100 à 200/m²
Exhibitline sf* (Steinernema feltiae) 500 000/m² sur jeunes plants
Staphyline c* (Atheta coriaria) 2,5 à 5/m² ou en breeder system (micro élevage)
Pucerons
Stade de la culture
Mise en culture
Culture
Floraison
fin de culture
Objectif
Mise à niveau
Equilibre
ravageur/auxiliaire
Nettoyage
Auxiliaires PBI
Programme PBI
Intervention en cas
d’atteinte du seuil
Une application
préparant l’introduction
des auxiliaires
Pucerons
Aphiline c* (Aphidius colemani)
parasitoïde naturel
d’Aphis gossypii.
Aphidoline a* (Aphidoletes
aphidimyza) prédateur
généraliste (sensible au soufre).
Outil de contrôle PBI
* Produits Syngenta Bioline : Doses et renouvellement en fonction de la situation.
16
1 application si
nécessaire pour
assainir la serre
mples de programmes en PBI
Thrips
Stade de la culture
Mise en culture
Culture
Floraison
fin de culture
Objectif
Mise à niveau
Equilibre
ravageur/auxiliaire
Nettoyage
Auxiliaires PBI
(25ml/hl)
1 à 2 applications
espacées de 7 jours
Programme PBI
Détection
Thripline ams*
(Frankliniella occidentalis)
phéromones
Amblyline cu*
(Amblyseius cucumeris)
prédateurs de larves.
Swirskiline as*
(Amblyseius swirskii)
acariens prédateurs des larves L1
(actif sur œufs d’aleurodes).
(25ml/hl)
1 à 2 applications
espacées de 7 jours
minimum
!
Pendant
la floraison,
le traitement
HORTIMEC peut
tacher ou marquer
certains coloris ou
variétés.
Acariens
Stade de la culture
Mise en culture
Culture
Floraison
fin de culture
Objectif
Mise à niveau
Equilibre
ravageur/auxiliaire
Nettoyage
Auxiliaires PBI
(25ml/hl)
Programme PBI
1 à 2 applications
espacées de 7 jours
Sur foyers, Phytoline p*
(Phytoseius persimilis) prédateur.
Sur faible densité,
Amblyline cal* (Amblyseius
californicus) et Anderline aa*
(Amblyseius andersoni) prédateurs des tétranyques.
En présence de tarsonèmes,
Amblyline cu* (Amblyseius
cucumeris).
Intervention en cas
d’atteinte du seuil
(25ml/hl)
1 à 2 applications
espacées de 7 jours
minimum
!
Pendant
la floraison,
le traitement
HORTIMEC peut
tacher ou marquer
certains coloris ou
variétés.
(25ml/hl)
Outil de contrôle PBI
Pour plus de renseignements : www.syngenta-bioline.co.uk
17
Gestion des ravageurs
Apparition des premiers adultes
(Compatibles PBI)
SCIARIDÉS
Chess®Pro / Flagship®Pro
Thripline*
ams
Hortimec®
NOCTUELLES ET
PUCERONS
Scimitar®
PUCERONS
Karaté®K
Les traitements sont réalisés par arrosage du substrat.
Utiliser TRIGARD 75 WP dès la suspicion de présence
d’insectes dans le substrat. L’arrosage doit être homogène sur
le substrat afin de traiter les premiers centimètres. Apporter
1 litre de bouillie par m² en godets. Pour les conteneurs plus
gros, adapter le volume apporté en conservant la dose de
0,5 g/l ou 50 g/hl.
S’utilise uniquement dès l’apparition des premiers foyers de
pucerons, à la dose de 20 g/hl ou d’aleurodes à la dose de
40 g/hl, avant que les populations ne soient importantes.
Dès l’application, les insectes cessent de s’alimenter et ne
causent plus aucun dégât malgré leur présence. Ils meurent
dans les 5 à 7 jours qui suivent l’application.
FLAGSHIP PRO s’applique en début des infestations de
pucerons, à la dose 0,5l/hl, ou d’aleurodes, à la dose de
1l/hl. Il agit en quelques minutes après ingestion, en bloquant
la locomotion et la nutrition des insectes piqueurs suceurs.
FLAGSHIP PRO est compatible avec les programmes PBI en
cultures florales sous abri et en arrosage du substrat.
Dans le cadre d’un programme contre aleurodes FLAGSHIP
PRO sera limité à deux applications maximum par culture
et par an.
18
(Hors PBI)
Trigard®75 WP
PUCERONS
THRIPS ET
ACARIENS
En présence de colonies
Pour plus de renseignements : www.syngenta-pro.fr
Contient de l’abamectine, produit d’origine naturelle issu
de fermentation.
Acariens : Intervenir en préventif, à la dose de 25 ml/hl, dès
l’apparition des premiers adultes. Renouveler le traitement
7 à 15 jours après selon les besoins.
Thrips : Utiliser la dose de 50 ml/hl. En cas de fortes attaques,
le traitement peut être renouvelé après 7 jours.
Traiter le soir (produit photosensible).
En cas de pullulation de pucerons uniquement, utiliser
KARATÉ K, à la dose de 0,15 l/hl ou à l’apparition des
premiers adultes pour éviter les dégâts, en dehors de tout
programme PBI.
Utiliser SCIMITAR à la dose de 7,5 ml/hl contre les
noctuelles pendant les périodes de ponte des adultes
et au moment présumé des éclosions des œufs et de
l’apparition des jeunes larves. Contre les pucerons,
apporter 12,5 ml/hl de produit, hors PBI, quand les colonies
sont très développées. Bien soigner la pulvérisation afin
de traiter l’ensemble du feuillage de façon homogène.
Syngenta FloriPro Services vous
propose une gamme complète de
cyclamens
TM
Syngenta FloriPro ServicesTM vous propose une gamme complète de Cyclamen. Voici une
sélection des obtentions Syngenta Flowers.
LIBRETTO® F1
Une série complète particulièrement
adapté au pot de 10 cm. La plante a
un port en boule dense, compact et
homogène. Sa tenue est excellente
tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Disponible en 15 coloris et
3 mélanges
WINFALL® F1
SILVERADO F1
®
Un mini cyclamen à feuillage argenté. Il a
des fleurs aux coloris vifs qui contrastent
avec le feuillage.
Complément idéal
de Libretto F1.
Disponible en
5 coloris et en
mélange
Idéal pour la production de fin d’automne.
Il est moins sensible au
botrytis que les autres
variétés. Il a une bonne
tenue au jardin.
Disponible en
6 coloris et en
mélange.
19
CANTO® F1
Cyclamen intermédiaire pour pot de
10 à 12 cm. Il a une fleur de taille
intermédiaire. Il est uniforme tant
en précocité qu’en port. C’est la
meilleure performance possible au
jardin.
Disponible en 13 coloris et
en mélange.
XTRAY ®
Nos variétés de Cyclamens miniatures sont proposées en Xtray®264, motte de 20 mm, et Xtray®128, motte
de 30 mm, pour les mini et les intermédiaires. Les Cyclamen à grandes fleurs sont proposés en Xtray® 72,
motte de 40 mm. Nos jeunes plants racinés dans notre Xtray® vous garantissent une reprise rapide et des
plants sains.
20
RAINIER® F1
CONCERTO® F1
La variété idéale pour le pot de 13 cm. Il
correspond au créneau principal de vente
du 15 octobre au 15 novembre. Port dense,
floraison centrale avec une grande fleur.
La large palette
de 23 coloris
vous permet de
répondre à toutes
les attentes du
marché.
Une variété pour le pot de 14 à 17 cm, le
meilleur cyclamen pour ceux qui apprécient
les grosses fleurs. Uniformité de port et
de floraison. Les pédoncules sont épais et
rigides. La fleur est
extra large.
Disponible en
7 coloris et un
mélange.
FRILLER® F1
WINTER ICE® F1
Une série unique par son feuillage vert
et argent bien marqué. Le cœur de la
feuille est vert et le pourtour argent. C’est
une plante qui peut être cultivée pour la
Toussaint ou pour
les fêtes de Noël.
Disponible en
5 coloris et en
mélange.
Va révolutionner le marché du Cyclamen frangé.
Il est conseillé en pot de 13 ou 14 cm. Il est 3
semaines plus précoce que les autres variétés
frangées du marché. Rempoté en semaine 22, il
sera fleuri pour la Toussaint.
Disponible
en 4 coloris,
un mélange
flammé et
un mélange
complet.
21
Interculture
Approche globale et recomma
Menno florades®
Pour désinfecter contre les bactéries et les champignons : 1%
et contre les virus : 1 à 4%
Croissance
Mise en culture
Culture
Fin de
culture
Floraison
Sequestrene® 138 Fe 100 SG
CARENCES
2 g/m2 en arrosage
Subdue®Gold
0,25 à 0,5 ml/m2 en arrosage
Pythium ET
Phytophthora
Elweiss®Pro
Maladies
3 à 5 ml/m2 en arrosage
ANTHRACNOSE
ET
OÏDIUM
Ortiva®Gold 0,1 l/hl
Scorenet®
0,05 l/hl
POURRITURE GRISE
Botryl®
80 g/hl
Premiers adultes
(Compatibles PBI)
Colonies
(Hors PBI)
Trigard 75 WP 0,5 g/m2
SCIARIDÉS
Chess®Pro 20 g/hl
PUCERONS
Flagship®Pro
Ravageurs
5ml/l (en arrosage) et 0,5 l/hl (en pulvérisation)
THRIPS ET
ACARIENS
Thripline*
ams
Hortimec®
Thrips 50 ml/hl - Acariens 25 ml/hl
Karaté®K
PUCERONS (HORS PBI)
Scimitar
NOCTUELLES ET
PUCERONS (HORS PBI)
22
Période d’application
optimale
0,15 l/hl
7,5 à 12,5 ml/hl
Période d’application
en conditions exceptionnelles
Ne pas appliquer
à ce stade
andations pour les Cyclamens
Désinfecter par arrosage les structures et le matériel de culture, en l’absence de plantes.
Désinfecter par trempage pendant 16 h minimum les pots et petits matériels de culture et
pendant 3 mn les couteaux à greffer. Pour les trempages, vérifier régulièrement le pH de la
solution (inférieur à 4,5). Renouveler régulièrement la solution si pH supérieur à 4,5 ou si la
solution est trop sale.
Préconisations
Menno Florades® - AV 2000067 - Composition : Acide benzoïque :
90 g/l (9 %) - Xi-Irritant. ® Marque déposée et produit homologué par
Menno - Chemie.
Composition
Appliquer quelque soit le stade de la culture, à partir du redémarrage de la végétation, par
arrosage, en une fois à dose pleine ou en fractionné à doses réduites (2 fois à demi-dose
ou 3 fois à tiers de dose).
Sequestrene® 138 Fe 100 SG – Engrais CE - Composition : Fer chelaté
(Fe) : 7 % de Fer soluble dans l’eau, 6,2 % de EDDHA NaFe, 3,4 %
de Fer chélaté par o,o-EDDHA, 2,2 % de Fer chélaté par o,p-EDDHA
- Xi-Irritant.
Dès l’apparition des symptômes, en préventif sur les stades sensibles (juste après
le semis ou le rempotage) et pendant les périodes propices au développement des maladies
(du printemps à l’automne).
Subdue®Gold - AV 9800289 - Composition : 465,20 g/l de métalaxil-M*
- Xn - nocif.
En programme avec Subdue Gold, selon les mêmes préconisations, aux mêmes
stades. Rincer légèrement les plantes après l’application.
Elweiss®Pro - AV 9500199 - Composition : 722 g/l Propamocarbe HCL
- Xi-Irritant (Homologué par AGRIPHAR SA).
Appliquer de manière homogène sur l’ensemble du feuillage. Renouveler si nécessaire à 7 ou
14 jours d’intervalle. Afin d’éviter l’apparition de résistance, utiliser en alternance avec des
produits de famille chimique et mode d’action différents. Limiter le nombre d’applications à
3 par saison.
Ortiva®Gold - AV 9700332 – Composition : 250 g/l d’azoxystrobine*N - Dangereux pour l’environnement.
Dès l’apparition des premiers symptômes ou en préventif sur les espèces très sensibles pendant les périodes de l’année propices au développement des maladies. Renouveler éventuellement à 14 jours. Nombre maximum par an : 3.
Scorenet® - AV 8800841 – Composition : 250 g/l difénoconazole*Xn-Nocif - N - Dangereux pour l’environnement.
Dès observation des premiers symptômes, ou en préventif pendant les périodes
propices à la pourriture grise (de l’automne au printemps, hygrométrie élevée et
températures fraîches) ou en conditions favorables aux épidémies (aspersion, densité élevée
des plantes, faible luminosité…).
Botryl® - AV 9700179 - Composition : 37.5 % cyprodinil*
+ 25 % fludioxonil** - Xi irritant - N-Dangereux pour l’environnement.
Dès la suspicion de présence d’insectes dans le substrat; les premiers centimètres du substrat
doivent être imprégnés par un arrosage homogène d’une bouillie apportant 0,5 g de produit
au m2 (adapter le volume de bouillie à la taille des conteneurs).
Trigard® 75 WP - AV 8800843 - Composition : 75 % cyromazine*
- Non classé - Restriction à l’usage en serre uniquement.
Dès l’apparition des premiers foyers de pucerons et avant que les populations ne soient importantes.
Chess® Pro - AV 2010132 - Composition : 50 % de pymétrozine*
- Xn-Nocif.
Dès l’apparition des premiers foyers de pucerons et avant que les populations ne soient
importantes. En cas de programme PBI, préférer l’utilisation par arrosage du substrat. En
cas de programme avec Chess Pro, appliquer Chess Pro avant le traitement Flagship
Pro.
Flagship®Pro - AV 2090090 - Composition : 10 g/l de thiaméthoxam*
- N-Dangereux pour l’environnement. Dangereux pour les abeilles. Pour
protéger les abeilles et autres insectes polinisateurs, ne pas appliquer en
période de floraison ou de production d’exsudat. Ne pas utiliser à moins
de 21 jours de la floraison. Avant traitement, détruire dans le couvert
végétal spontané de la zone cultivée toutes les parties aériennes en
fleurs ou avec production d’exsudats.
Dès l’apparition des premiers foyers. En cas de besoin, renouveler le traitement 7 à 15 jours
après selon la cible.
Hortimec® - AV 8500174 - Composition : 18 g/l d’abamectine* - XnNocif - N-Dangereux pour l’environnement - Spe8-Dangereux pour les
abeilles. Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, ne pas
utiliser en période de production d’exsudats, ne pas appliquer durant
la floraison, ne pas appliquer en présence d’abeilles, ne pas utiliser le
produit si une zone adjacente cultivée ou non est en fleur au moment du
traitement. Avant le traitement, détruire le couvert végétal spontané de
la zone cultivée toutes les parties aériennes en fleurs ou avec production
d’exsudats. Pour l’usage pêcher, retirer les ruches pendant l’application et
4 jours après le traitement.
Dès l’observation des premières colonies de pucerons. Renouveler le traitement dès que
d’autres colonies s’installent.
Karaté ®K - AV 8800395 - Composition : 5 g/l de lambda- cyhalothrine* +
100 g/l de pyrimicarbe* - Xn-Nocif - N-Dangereux pour l’environnement.
Emploi autorisé durant la floraison, et au cours des périodes de
production d’exsudats, en dehors de la présence d’abeilles.
Conditions très variables selon les espèces, en général à l’apparition des premiers
foyers (pucerons), ou pour les autres espèces, à l’apparition du stade sensible par espèce
(larves ou adultes). Se reporter à l’étiquette.
Scimitar ® - AV 9800336 - Composition : 100 g/l de lambda - cyhalothrine*
- Xn-Nocif - N-Dangereux pour l’environnement. Dangereux pour les abeilles
- Ne pas utiliser en présence d’abeilles - Emploi autorisé durant la floraison
en dehors de la présence d’abeilles. Emploi autorisé au cours des périodes
de production d’exsudats en dehors de la présence d’abeilles pour des
applications sur céréales. Ne pas appliquer lorsque des adventices en fleurs
sont présentes. Enlever les adventices avant floraison.
Pour plus de renseignements, consultez les notices techniques sur www.syngenta-pro.fr et se référer aux étiquettes.
Les fiches de données de sécurité sont disponibles sur www.quickfds.com.
23
PP66-Déc 2011 / Conception : Nouvelle Campagne
Les fiches de données de sécurité sont disponibles sur www.quickfds.com.
Syngenta Agro S.A.S. 1, avenue des Prés CS 10537, 78286 Guyancourt Cedex. Tél. : 01 39 42 20 00 ; Fax : 01 39 42 20 10.
Capital social : 22 543 902,80 Euros ; Siren B 433 886 934 RCS Versailles ; TVA FR63433886934
® Marque enregistrée, * Substance active, ** Substance active brevetée d’une société du groupe Syngenta
Dangereux, respecter les précautions d’emploi. Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation.
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