
PROJET DE RECHERCHE :
THEME:
PRATIQUES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET
PERFORMANCE DES TRES PETITES ENTREPRISES AU SENEGAL
DIOUF Mohamadou Lamine
Doctorant en Sciences de Gestion,
Domaine de recherche : Gestion des Ressources Humaines (GRH)
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar
E- mail : mohalamdiouf@gmail.com
Tél : +221 77 554 72 80
1- CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE
Comme dans la plupart des pays africains, au Sénégal, les Petites et Moyennes Entreprises
(PME) et les Très Petites Entreprises (TPE) occupent une place très importante dans l'économie.
Ces entreprises jouent un rôle considérable dans la création d'emplois et dans le dynamisme de
l'économie nationale.
Les TPE (1à 10 salariés excepté le dirigeant) sont les plus nombreuses. Elles sont présentes dans
tous les secteurs surtout dans les services mais de plus en plus on remarque une montée dans le
secteur agricole (élevage, riziculture) et le secteur secondaire avec de petites unités de production.
Il nous semble pertinent de s’intéresser au management des TPE au Sénégal notamment la
Gestion des Ressources Humaines, un chantier encore immense en termes de recherche pour ne
pas dire que la majorité des travaux sont des cas de TPE des pays de l’Occident.
Des travaux sont menés sur les pratiques GRH et sur le management au Sénégal ou en Afrique
aussi bien dans les grandes entreprises que dans les PME et TPE en faisant ressortir le poids de
la culture qui est essentielle et le choix de l’arbitraire en matière de pratiques GRH (A.L. DIA 1991,
MAMBOUNDOU 2009, MUTABAZI 2008, TIDJANI, KANDEM 2010, SIMEN, AGNE 2012, SIMEN
2018). Egalement, en Occident il existe plusieurs études sur les pratiques GRH dans les TPE
montrant les spécificités qui sont déterminantes dans la gestion des hommes comme le
management de proximité (JAOUEN, TORRES 2008), le processus d’exercice des pratiques et
leurs causes (JAOUEN, TESSIER), le modèle arbitraire (NIZET, PICHAULT 2008)
La gestion des ressources humaines dans les TPE allie tradition et modernité (S.F. SIMEN, 2018)
et est peu structurée et moins formelle que dans les grandes entreprises. En effet, les contraintes
financières obligent à une centralisation de la gestion chez le dirigeant propriétaire, à une stratégie
intuitive ou informelle et à l’absence de normes, de méthodes ou d’outils appropriés (LOESEL,