Nature
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Gold Creek en Alaska.
des grandes forces du monde physique ont habituellement été considérées comme « naturelles » ;
l'Homme n'ayant pas ou très peu de prise sur elles.
Cellules cycloniques. Les phénomènes météorologiques et le climat, peuvent aujourd'hui être affectés par
les activités humaines.
Pediastrum boryanum. Les processus naturels dépendent d'interactions complexes entre les espèces et les
milieux, à toutes les échelles, de l'infiniment petit à la biosphère. Ainsi le plancton interfère-t-il avec
le climat et réciproquement, via des processus naturels que l'Homme modifie par exemple via la surpêche,
l'eutrophisation et les émissions de gaz à effet de serre.
Dans la Nature, le recyclage de la matière organique et de la nécromasse est un processus vital. Il est
notamment assuré par les champignons et les bactéries ; la biodiversité en est une des conditions
reconnue d'auto-entretien de ce processus.
L'un des enjeux du développement durable est la conservation des processus naturels vitaux pour le
maintien de la vie sur la planète, autrement dit, il s'agit de résoudre les conflits entre nature et
artificialisation, dans le domaine agricole et forestier notamment (ici en Pennsylvanie).
La nature sauvage est de plus en plus confinée par l'Homme sur des espaces réduits (parcs et réserves
naturelles dont les limites sont en fait artificielles), ce qui pose des
problèmes écologiques (dont génétiques, sanitaires) et éthiques.
L'urbanisation, la périurbanisation (ici de Chicago) et la fragmentation des milieux naturels par les réseaux
de transport sont devenues une menace pour la nature et ses processus. Ce sont aussi des défis pour le
développement durable.
Le saumon consommé est de plus en plus du saumon d'élevage, le saumon sauvage ne trouvant plus les
conditions naturelles qui lui sont nécessaires, ou ayant localement disparu, à cause d'une surpêche.
L'élevage (ici la pisciculture) cherche à se substituer à des processus naturels et à les maîtriser pour les
utiliser au profit de l'Homme. La réintroduction est une stratégie complémentaire visant à restaurer les
processus naturels.
Cathedral Canyon (Arizona), ensemble naturel formé par le temps.
L'univers profond vu par Hubble. L'Homme étudie les forces naturelles qui animent l'univers. Il y recherche
notamment des indices d'existence d'autres formes de vie.
Le mot nature est polysémique (c’est-à-dire qu'il a plusieurs sens): la composition et la matière
d'une chose (ce qu'elle est, son essence), l'origine et le devenir d'une chose, ou l'ensemble des
systèmes et des phénomènes naturels.
Au sens commun, la nature regroupe :
l'environnement biophysique, l'habitat et les milieux dit naturels
(terrestres), aquatiques ou marin ; préservés (à forte naturalité)
et dégradés ;
les paysages sauvages, les paysages aménagés et altérés ;
les « forces » et
principes physiques, géologiques, tectonique, météorologique, bi
ologique, l'évolution qui constituent l'univers et celles qui animent
les écosystèmes et la biosphère sur la Terre ;
les milieux (eau, air, sol, mer, monde minéral) ;
les groupes d'espèces, les individus et les mondes qui les
abritent : végétal (forêts...), animal, incluant l'espèce humaine et
l'environnement humain et les autres niveaux trophiques dont
le fongique, le bactérien et le microbien;
certains phénomènes épisodiques de la nature (crises,
cycles glaciations/réchauffement climatique, cycles
géologiques, cycle sylvigénétique, incendies d'origine non-
humaine, etc.).
Face au constat des répercussions négatives des activités humaines sur l'environnement
biophysique et la perte accélérée de naturalité et de biodiversité au cours des dernières
décennies, la protection de la nature et des milieux naturels, la sauvegarde des habitats et des
espèces, la mise en place d'un développement durable et raisonnable et l'éducation à
l'environnement sont devenues des demandes pour une grande partie des citoyens de la plupart
des pays industrialisés. Les principes de l'éthique environnementale, de nouvelles lois et des
chartes de protection de l'environnement fondent le développement d'une idéologie culturelle
humaine en relation avec la biosphère.
Sommaire
1Étymologie et évolution du sens
2Philosophies de la nature
o 2.1Dans le judéo-christianisme : la Création
o 2.2Avènement de la science moderne
o 2.3Sens multiples du mot nature
3Composantes de la nature
o 3.1Terre
o 3.2Vie
4Homme et nature : l'environnement
o 4.1Une relation ambiguë
o 4.2Destruction de la nature
o 4.3Protection de la nature
5La Nature dans le droit et la jurisprudence
6Nature dans l'art et la culture
o 6.1Interaction des communautés humaines avec la nature
o 6.2Les deux sens du mot culture en français
o 6.3L’opposition nature/culture comme outil analytique
o 6.4Remise en cause de cette dichotomie
7Bibliographie
8Notes
9Annexes
o 9.1Articles connexes
o 9.2Liens externes
Étymologie et évolution du sens[modifier | modifier le code]
Le mot nature est attesté en français depuis 11191. Il vient du latin natura, qui désignait « le cours
des choses ; le caractère naturel, la constitution, la qualité ; l'univers » et
littéralement « naissance ». Le terme vient lui-même du participe passé nasci (« être né »). Sa
racine en proto-indo-européen est *gene- donner naissance, engendrer »)2.
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The word nature is derived from the Latin word natura, or "essential qualities, innate disposition",
and in ancient times, literally meant "birth"3.
Comme le dit Merleau-Ponty4[source insuffisante], "le mot latin "nature" vient de "nascor, naître, vivre" ;
il évoque donc ce qui existe depuis la naissance, ce qui est dans son état natif, sans
modifications. Ce mot est la traduction latine du mot grec "phusis", du verbe phuein, dérivé de la
racine "phu" qui désigne la croissance végétale. Phuein, c'est l'éclosion, ce qui se manifeste en
révélant ce qui était contenu dans la semence; ainsi, le phuein, c'est le propre de la plante qui
croît à partir de soi-me, qui a son centre de changement à l'intérieur et non pas à l'extérieur,
comme une pierre. Pour Merleau-Ponty, cette parenté de la phusis et du végétal fait que "est
nature ce qui a un sens, sans que ce sens ait été posé par la pensée. C'est l'autoproduction d'un
sens".
Cette étymologie indique que les anciens grecs et romains avaient une conception vitaliste de la
nature, conception selon laquelle le vivant n'est pas réductible aux lois physico-chimiques de la
matière5. Pour les grecs de l'antiquité, Aristote en particulier, la nature est une puissance
d'engendrement des êtres, mais cette puissance n'est pas séparée des choses elles-mêmes, elle
leur est "immanente" : "chaque être naturel a en soi-même un principe de mouvement et de
repos"6. Aristote oppose alors le naturel et l'artificiel, le naturel est ce qui est produit par la phusis,
ce qui existe par soi-même, l'artificiel est ce qui est produit par la technè, par l'action et le travail
humain.
Cette notion vitaliste s'est estompée au XVII° siècle où le mot devient synonyme d'univers
matériel, réglé par des lois. C'est ainsi que Fontenelle, après Descartes, dira que "la nature est
en grand ce qu'une montre est en petit"7. Mais si cette vision mécaniste de la nature reste encore
largement répandue, elle a été critiquée par Engels dans son Anti-Dühring8 : pour lui il faut
concevoir la nature, aussi bien sur terre que dans l'univers comme un processus évolutif,
historique et dialectique : rien dans la nature ne reste identique à soi, tout change et se
transforme en permanence (Voir Darwin et l'évolution des espèces; la théorie du Big Bang;
Wegener et la dérive des continents etc.)
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