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Nature

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Gold Creek en Alaska.
des grandes forces du monde physique ont habituellement été considérées comme « naturelles » ;
l'Homme n'ayant pas ou très peu de prise sur elles.
Cellules cycloniques. Les phénomènes météorologiques et le climat, peuvent aujourd'hui être affectés par
les activités humaines.
Pediastrum boryanum. Les processus naturels dépendent d'interactions complexes entre les espèces et les
milieux, à toutes les échelles, de l'infiniment petit à la biosphère. Ainsi le plancton interfère-t-il avec
le climat et réciproquement, via des processus naturels que l'Homme modifie par exemple via la surpêche,
l'eutrophisation et les émissions de gaz à effet de serre.
Dans la Nature, le recyclage de la matière organique et de la nécromasse est un processus vital. Il est
notamment assuré par les champignons et les bactéries ; la biodiversité en est une des conditions
reconnue d'auto-entretien de ce processus.
L'un des enjeux du développement durable est la conservation des processus naturels vitaux pour le
maintien de la vie sur la planète, autrement dit, il s'agit de résoudre les conflits entre nature et
artificialisation, dans le domaine agricole et forestier notamment (ici en Pennsylvanie).
La nature sauvage est de plus en plus confinée par l'Homme sur des espaces réduits (parcs et réserves
naturelles dont les limites sont en fait artificielles), ce qui pose des
problèmes écologiques (dont génétiques, sanitaires) et éthiques.
L'urbanisation, la périurbanisation (ici de Chicago) et la fragmentation des milieux naturels par les réseaux
de transport sont devenues une menace pour la nature et ses processus. Ce sont aussi des défis pour le
développement durable.
Le saumon consommé est de plus en plus du saumon d'élevage, le saumon sauvage ne trouvant plus les
conditions naturelles qui lui sont nécessaires, ou ayant localement disparu, à cause d'une surpêche.
L'élevage (ici la pisciculture) cherche à se substituer à des processus naturels et à les maîtriser pour les
utiliser au profit de l'Homme. La réintroduction est une stratégie complémentaire visant à restaurer les
processus naturels.
Cathedral Canyon (Arizona), ensemble naturel formé par le temps.
L'univers profond vu par Hubble. L'Homme étudie les forces naturelles qui animent l'univers. Il y recherche
notamment des indices d'existence d'autres formes de vie.
Le mot nature est polysémique (c’est-à-dire qu'il a plusieurs sens): la composition et la matière
d'une chose (ce qu'elle est, son essence), l'origine et le devenir d'une chose, ou l'ensemble des
systèmes et des phénomènes naturels.
Au sens commun, la nature regroupe :






l'environnement biophysique, l'habitat et les milieux dit naturels
(terrestres), aquatiques ou marin ; préservés (à forte naturalité)
et dégradés ;
les paysages sauvages, les paysages aménagés et altérés ;
les « forces » et
principes physiques, géologiques, tectonique, météorologique, bi
ologique, l'évolution qui constituent l'univers et celles qui animent
les écosystèmes et la biosphère sur la Terre ;
les milieux (eau, air, sol, mer, monde minéral) ;
les groupes d'espèces, les individus et les mondes qui les
abritent : végétal (forêts...), animal, incluant l'espèce humaine et
l'environnement humain et les autres niveaux trophiques dont
le fongique, le bactérien et le microbien;
certains phénomènes épisodiques de la nature (crises,
cycles glaciations/réchauffement climatique, cycles
géologiques, cycle sylvigénétique, incendies d'origine nonhumaine, etc.).
Face au constat des répercussions négatives des activités humaines sur l'environnement
biophysique et la perte accélérée de naturalité et de biodiversité au cours des dernières
décennies, la protection de la nature et des milieux naturels, la sauvegarde des habitats et des
espèces, la mise en place d'un développement durable et raisonnable et l'éducation à
l'environnement sont devenues des demandes pour une grande partie des citoyens de la plupart
des pays industrialisés. Les principes de l'éthique environnementale, de nouvelles lois et des
chartes de protection de l'environnement fondent le développement d'une idéologie culturelle
humaine en relation avec la biosphère.
Sommaire


1Étymologie et évolution du sens
2Philosophies de la nature
o 2.1Dans le judéo-christianisme : la Création
o 2.2Avènement de la science moderne
o 2.3Sens multiples du mot nature







3Composantes de la nature
o 3.1Terre
o 3.2Vie
4Homme et nature : l'environnement
o 4.1Une relation ambiguë
o 4.2Destruction de la nature
o 4.3Protection de la nature
5La Nature dans le droit et la jurisprudence
6Nature dans l'art et la culture
o 6.1Interaction des communautés humaines avec la nature
o 6.2Les deux sens du mot culture en français
o 6.3L’opposition nature/culture comme outil analytique
o 6.4Remise en cause de cette dichotomie
7Bibliographie
8Notes
9Annexes
o 9.1Articles connexes
o 9.2Liens externes
Étymologie et évolution du sens[modifier | modifier le code]
Le mot nature est attesté en français depuis 11191. Il vient du latin natura, qui désignait « le cours
des choses ; le caractère naturel, la constitution, la qualité ; l'univers » et
littéralement « naissance ». Le terme vient lui-même du participe passé nasci (« être né »). Sa
racine en proto-indo-européen est *gene- (« donner naissance, engendrer »)2.
afficherCette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2019).
The word nature is derived from the Latin word natura, or "essential qualities, innate disposition",
and in ancient times, literally meant "birth"3.
Comme le dit Merleau-Ponty4[source insuffisante], "le mot latin "nature" vient de "nascor, naître, vivre" ;
il évoque donc ce qui existe depuis la naissance, ce qui est dans son état natif, sans
modifications. Ce mot est la traduction latine du mot grec "phusis", du verbe phuein, dérivé de la
racine "phu" qui désigne la croissance végétale. Phuein, c'est l'éclosion, ce qui se manifeste en
révélant ce qui était contenu dans la semence; ainsi, le phuein, c'est le propre de la plante qui
croît à partir de soi-même, qui a son centre de changement à l'intérieur et non pas à l'extérieur,
comme une pierre. Pour Merleau-Ponty, cette parenté de la phusis et du végétal fait que "est
nature ce qui a un sens, sans que ce sens ait été posé par la pensée. C'est l'autoproduction d'un
sens".
Cette étymologie indique que les anciens grecs et romains avaient une conception vitaliste de la
nature, conception selon laquelle le vivant n'est pas réductible aux lois physico-chimiques de la
matière5. Pour les grecs de l'antiquité, Aristote en particulier, la nature est une puissance
d'engendrement des êtres, mais cette puissance n'est pas séparée des choses elles-mêmes, elle
leur est "immanente" : "chaque être naturel a en soi-même un principe de mouvement et de
repos"6. Aristote oppose alors le naturel et l'artificiel, le naturel est ce qui est produit par la phusis,
ce qui existe par soi-même, l'artificiel est ce qui est produit par la technè, par l'action et le travail
humain.
Cette notion vitaliste s'est estompée au XVII° siècle où le mot devient synonyme d'univers
matériel, réglé par des lois. C'est ainsi que Fontenelle, après Descartes, dira que "la nature est
en grand ce qu'une montre est en petit"7. Mais si cette vision mécaniste de la nature reste encore
largement répandue, elle a été critiquée par Engels dans son Anti-Dühring8 : pour lui il faut
concevoir la nature, aussi bien sur terre que dans l'univers comme un processus évolutif,
historique et dialectique : rien dans la nature ne reste identique à soi, tout change et se
transforme en permanence (Voir Darwin et l'évolution des espèces; la théorie du Big Bang;
Wegener et la dérive des continents etc.)
Philosophies de la nature[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Nature (philosophie).
Dans l'usage commun et religieux, la nature a longtemps été présentée dichotomiquement en
Europe, comme ce qui est autour de l'Homme, qui n'est pas lui (opposé à la culture), et qui est
animé par des processus ou des forces qui lui échappent[réf. souhaitée] vu de façon horizontal, puis
lors du Moyen Âge et avec l'arrivé de la pensé industrielle, une hiérarchie entre l'homme et la
nature s'impose, l'homme est au-dessus de la nature, jusqu'à arrivé à un stade d'opposition à la
nature9. À présent, avec les progrès scientifiques, il est généralement considéré comme acquis
que l'espèce humaine soit parmi d'autres dans la nature. Les sciences et notamment l'écologie
montrent que la nature (co-)évolue dans le temps et l'espace, selon des dynamiques complexes,
incluant celles de l'évolution des espèces, la sélection naturelle, et que les forces animées ou
détournées par l'être humain ou d'autres espèces sont devenues capables de modifier les grands
processus naturels planétaires.
Dans l'interprétation des philosophies animistes ou religieuses, la nature est présentée comme
manifestant l'équivalent d'une volonté autonome ou d'un sens déterminé. Ainsi, celle-ci se
vengera de ce qu'on lui fait de mal, ou au contraire rendra au centuple le bien qu'on lui fait.
Certains actes sont considérés comme contre nature. Ces expressions laissent penser que des
cultures de l'homme contemporain accordent une valeur particulière à la Nature, d'ordre éthique,
d'ordre moral ou d'ordre naturel, qu'il s'y inclut ou non.
La nature est perçue par les sens et est pensée de façon variable selon les espèces et les
individus inclus[réf. souhaitée]. Du point de vue philosophique, la distinction se fait simplement entre
la nature, la nature des espèces et la représentation de la nature humaine (Homo sapiens). Le
raisonnement confine, limite et précise donc par défaut la capacité humaine et l'envergure à
accorder, à reconnaître et à considérer à la valeur de l'exercice.
La représentation de la « nature humaine » correspond logiquement aux philosophies humaines
existantes et aux cultures humaines possibles.
La « philosophie de la nature » est un sujet d'apparence inexplorable par l'être vivant, malgré de
multiples miroitements perceptibles.
Dans le judéo-christianisme : la Création[modifier | modifier le code]
D'une certaine façon, on peut dire que le christianisme, suivant la tradition biblique et judaïque, a
désacralisé la nature, qui fut alors associée à celle d’une transcendance divine, extérieure à
l'homme.
Dans la Genèse, la nature est présentée dans le récit de la Création, comme l'œuvre d'un Dieu
créateur :
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre »
(Gn 1. 1 [archive]).
La Création se poursuit tout au long de « six jours ». Le sixième
jour, Dieu crée l'homme et la femme :
« Et Dieu les bénit, et il leur dit : "Soyez féconds, multipliez,
remplissez la terre et soumettez-la, et dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal
qui se meut sur la terre" » (Gn 1. 28 [archive])
La nature est alors présentée comme un accès à l’Écriture
sainte.
Actuellement, pour les catholiques, la nature est l'appellation
laïque de création.
Saint Augustin, reprenant la tradition philosophique grecque,
voit dans les créatures deux types de nature :
l'essence (essentia) et la substance (substantia)10. Pour lui,
« même le plus ignorant lit dans le monde ». Les clés
d'accès aux Écritures sont alors les quatre sens de l'Écriture.
La littérature allégorique du Moyen Âge faisait appel à
plusieurs de ces sens pour l'interprétation des textes. Alain
de Lille (1114-1203) écrivit par exemple deux poèmes
(Anticlaudianus et De planctu Naturae) dont le principal
personnage est « Nature », qui est une figure emblématique
des lois du monde créé par Dieu. Il précise que ces poèmes
doivent être lus à trois niveaux : au sens littéral (pour
l'entendement puéril), au sens moral, ou au sens
allégorique11.
Une autre illustration de ces représentations de la nature se
trouve dans la série des tapisseries de La Dame à la licorne,
qui est toute chargée d'allégories12.
L’idée sous-jacente est que la nature ne fait rien au hasard,
mais est sous un commandement divin.
Le transcendantalisme, né au XIXe siècle, suit le principe
selon lequel la nature est un être divin, apprenant à l'homme
la raison et la beauté. Les transcendantalistes trouvent dans
la nature une source d'expériences et d'aventures
indispensables au développement intellectuel et spirituel de
l'Homme.
Avènement de la science
moderne[modifier | modifier le code]
Cette idée prévaut jusqu’à l'apparition de la conception
moderne de la science (Galilée).
Nouvelles représentations
Avec Galilée et Descartes, une
nouvelle représentation du monde apparaît avec une
nouvelle hiérarchie. Descartes rejette la philosophie
scolastique :
« [...] au lieu de cette philosophie spéculative qu'on enseigne
dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par
laquelle, connoissant la force et les actions du feu, de l'eau,
de l'air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui
nous environnent, aussi distinctement que nous connoissons
les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions
employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont
propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs
de la nature »13.
Dans sa philosophie, Descartes introduisit des rapports
radicalement nouveaux entre la l'homme et la nature.
Avec l’âge classique au XVIIe siècle, et la naissance de la
science moderne, on assiste ainsi à l’invention d'une
nouvelle représentation de la nature. Cette
représentation est le résultat de la croyance de
beaucoup de philosophes des XVIIe et XVIIIe siècles, selon
lesquels la nature était gouvernée par une loi
universelle, la gravitation. On perçoit une extension des
limites du monde connu à d'autres planètes.
Le monde s'étend alors au système solaire dont on
connaît les « lois » d'évolution qu'il est possible de
décrire sous une forme mathématique.
La méthode expérimentale permit de faire progresser
la connaissance de l’histoire « naturelle » (i.e.
des sciences naturelles). Ce qui a fait dire à Maurice
Merleau-Ponty « Ce ne sont pas les découvertes
scientifiques qui ont provoqué le changement de l’idée
de Nature. C’est le changement de l’idée de Nature qui
a permis ces découvertes »14.
Émancipation de la pensée
L'époque moderne a aussi inventé
la liberté de pensée (cogito ergo sum, dit Descartes), il
devient possible de parler publiquement d'athéisme.
L’intervention divine devient alors plus abstraite,
confinée au mystère de la foi. Ainsi, certaines formes
d'empirisme ne rejettent pas la notion de foi et
de religion, au contraire : la méthode expérimentale du
physicien et chimiste irlandais Robert Boyle, par
exemple, s'appuie sur une foi vécue dans
l'expérimentation scientifique.
Descartes rejette la conception aristotélicienne de la
nature, l'existence de Dieu étant perçue sur un plan
purement métaphysique. Une nouvelle conception de
l’homme apparut au XVIIIe siècle, un homme qui s'appuie
davantage sur la raison et sur l'expérience pour
comprendre le monde. Au XIXe siècle, la notion même
de métaphysique s'estompe presque complètement,
submergée par les idéologies.
Spinoza reviendra sur les propos de Descartes qu'il
récuse notamment à travers son expression Deus sive
Natura (« Dieu, c'est-à-dire la Nature »). Spinoza, dans
Le Traité théologico-politique et l'Éthique identifie Dieu à
une Nature « nécessaire », divinité infinie et immanente
qui fait un avec la nature. La substance universelle se
compose ainsi aussi bien du corps que de l'esprit.
La conception de l'homme, développée par Descartes,
est tardive en Occident, mais également inédite dans
l’histoire du monde. Les sciences humaines n’héritent
pas d’un domaine vacant car l’« homme n’existait pas ».
Mais cette émancipation partielle de l'humanité n'a pas
pour autant supprimé toute forme de croyance. Pendant
les Lumières, alors que les pratiques religieuses sont
souvent perçues comme des superstitions par les
philosophes, la conception populaire d'une sacralisation
de la nature prit une emphase toute particulière. Ainsi, la
croyance en un dieu créateur est très présente à travers
le déisme : Voltaire ne croyait-il pas en un dieu créateur,
qui aurait abandonné l'humanité à son triste destin ?
Cette croyance poussée à l'extrême engendra le culte
de la Raison et de l'Être suprême. Il est significatif de
constater que dans ce contexte de déchristianisation,
parmi les fêtes civiques, c'est la fête de la nature qui
aura réellement du succès.
Évolutions sémantiques et esthétiques
Ce changement de représentation se fit à la faveur d'un
changement linguistique majeur : l'apparition du français
classique15.
Ainsi, le mot physique, qui étymologiquement, en grec,
signifie la nature dans son ensemble (phusika), changea
de sens pour prendre un sens presque exclusivement
scientifique.
Un autre corollaire fut une évolution de la
sensibilité esthétique. La hiérarchie des genres de la
peinture classique, par exemple, accordait peu
d'importance au paysage. Celui-ci occupa à partir
du XIXe siècle une place beaucoup plus importante.
Sens multiples du mot
nature[modifier | modifier le code]
La conception cartésienne de la nature n'a pas pour
autant supprimé le sens que donnent les naturalistes à
ce mot. L'histoire des sciences naturelles montre que
l'interaction des êtres vivants entre eux et avec leur
milieu a été une préoccupation constante de beaucoup
de scientifiques, qui a pris une importance croissante
jusqu'à l'avènement d'une écologie plus holistique, dont
la naissance peut se situer vers le XVIIIe siècle. Elle
illustre la diversité des thèmes étudiés en écologie, et de
façon plus générale dans les sciences naturelles.
Le mot nature a pris ou conservé des sens différents
selon les contextes :

« La nature » devient l'ensemble du réel ignorant
les modifications apportées par l'homme, ellesmêmes qualifiées d'artificielles. « la nature » est
alors ce qui ne subit pas la mise en forme d'une
finalité humaine technique. C'est dans cette optique
qu'existent certains produits qualifiés de « naturels »
(ou biologiques), leur production n'ayant pas
nécessité de produits « inventés » par l'homme (par
exemple un fruit sera dit « naturel » lorsqu'il aura été
produit sans l'aide d'insecticide ou de transformation
génétique). Cette distinction sous-entend une
séparation entre l'homme et la nature sur le critère
de l'intention (sens moral).

Le mot « nature », employé dans
l'expression « nature humaine » par exemple,
conserve un sens plus traditionnel qui est
l'ensemble des caractères fondamentaux qui
définissent la personnalité physique
ou morale d'un être. On peut l'employer également
dans l'expression « nature de la communication ».
La notion de nature porte donc en elle des questions
philosophiques, à travers les rapports que l'homme
entretient avec le milieu naturel et l'environnement, ses
conceptions de la vie sociale, et les multiples sens qu'il
est possible d'attribuer au mot nature dans
les représentations sociales.
Le mot nature a donc conservé des sens multiples
(polysémie). Les
préoccupations environnementales actuelles montrent
combien il importe d'identifier ces sens et
leurs finalités dans chaque contexte particulier.
Composantes de la
nature[modifier | modifier le code]
La nature recouvre les réalités suivantes :
Terre[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Terre et Sciences de la Terre.
Vue de la Terre prise 1972 par l'équipage d'Apollo 17.
La Terre est la seule planète connue pour abriter la vie
et ses caractéristiques naturelles font l'objet de
nombreuses recherches scientifiques. Au sein
du Système solaire, c'est la troisième la plus proche
du Soleil ; c'est la plus grande planète tellurique et la
cinquième plus grande de toutes. Ses principales
caractéristiques climatiques sont la présence de deux
grandes régions polaires, deux
zones tempérées relativement étroites et une
vaste région équatoriale tropicale à subtropicale16[réf. à
confirmer]. Les précipitations varient co nsidérablement
selon l'endroit, de plusieurs mètres d'eau par année à
moins d'un millimètre[réf. nécessaire]. 71 % de la surface de
la Terre est recouverte d'océans d'eau salée. Le reste
est constitué de continents et d'îles[réf. nécessaire], la
majeure partie des terres habitées se trouvant dans
l'hémisphère Nord[pertinence contestée].
La Terre a évolué grâce à des processus géologiques et
biologiques qui ont laissé des traces des conditions
originales. La surface extérieure est divisée en
plusieurs plaques tectoniques qui migrent
progressivement. L'intérieur reste actif, avec une
épaisse couche de manteau en convection et un noyau
rempli de fer qui génère un champ magnétique. Ce
noyau de fer est composé d'une phase interne solide et
d'une phase externe fluide. Le mouvement de
convection dans le noyau génère des courants
électriques par dynamo qui, à leur tour, génèrent le
champ géomagnétique[réf. nécessaire].
Les conditions atmosphériques ont été
considérablement modifiées par rapport aux conditions
d'origine par la présence de formes de vie17, ce qui crée
un équilibre écologique qui stabilise les conditions de
surface. Malgré les grandes variations régionales du
climat selon la latitude et d'autres facteurs
géographiques, le climat mondial moyen à long terme
est assez stable pendant les périodes interglaciaires18,
et les variations d'un degré ou deux de la température
moyenne mondiale ont eu historiquement des effets
majeurs sur l'équilibre écologique et sur la géographie
de la Terre19,20.
Voir :


Échelle des temps géologiques
Climat et météorologie
Vie[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Vie.
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faire ?
Homme et nature :
l'environnement[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Environnement.
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faire ?
Une relation ambiguë[modifier | modifier le
code]
Le caractère imprécis de la définition même
de « Nature » entretient une ambiguïté dans la relation
entre Homme et Nature.
La biosphère terrestre étant de plus en plus marquée
par l'empreinte de l'Homme, il devient de plus en plus
difficile d'y trouver des espaces purement naturels. La
nature au sens le plus strict est refoulée d'une part vers
le bas, dans le sous-sol lointain et les grands fonds
océaniques, et d'autre part vers le haut, dans l'espace
intersidéral. Les phénomènes climatiques eux-mêmes
ne sont plus considérés comme indépendants de
l'activité humaine.
D'un autre côté, le concept est souvent employé dans
un sens dérivé pour désigner des espaces aménagés
par l'homme mais dans lesquels une large place est
réservée à des peuplements végétaux et animaux ; c'est
ainsi qu'on peut parler de nature à propos d'une forêt,
même si elle est cultivée et exploitée depuis des siècles,
et qu'on qualifie même de parcs naturels des territoires
où s'exercent des activités agricoles intensives dotées
de moyens mécaniques et chimiques modernes. Dans
ce cas, le qualificatif naturel désigne certaines
caractéristiques paysagères (variables selon le lieu et
sans définition universelle) et n'implique pas l'absence
d'artifice humain. Il fait référence à un mode de gestion
de l'espace par l'Homme, plutôt qu'à une absence
d'intervention humaine.
Le mot naturel a également été employé à l'époque
coloniale dans un sens équivalent à celui du mot
anglais native, c'est-à-dire au sens étymologique, pour
désigner les habitants natifs des pays colonisés. Cette
appellation, qui ne se voulait pas injurieuse, avait
cependant une connotation raciste dans la mesure où
elle suggérait que ces hommes vivaient dans des
conditions plus « proches de la nature » que les autres.
Dans le même ordre d'idées, l'imagination populaire
représente souvent les hommes de
la Préhistoire comme plus naturels que les hommes
d'aujourd'hui, suggérant que la nature correspond à un
état primitif dont le progrès amène inéluctablement à
s'éloigner.
L'idée de nature a été remaniée par la culture urbaine à
travers la notion mythique de sauvagerie désignant de
manière générale ce qui est extérieur à la civilisation. Le
fait que le même mot sauvage soit utilisé d'une part
comme un synonyme de naturel et d'autre part pour
qualifier des actes particulièrement violents ou cruels
(même s'ils sont commis dans des sociétés urbaines
avec des moyens techniques sophistiqués) met bien en
évidence une certaine tradition idéologique qui place
plus ou moins consciemment du côté de la nature ce qui
est étranger à la culture dominante et/ou mauvais.
Paradoxalement, il se trouve aussi que, dans d'autres
contextes, le mot naturel est employé dans la langue
populaire comme un synonyme
de normal, légitime ou logique ; la Nature, lieu de la
sauvagerie, est donc aussi celui du bon sens
fondamental et, par voie de conséquence, elle est la
source des principes les plus légitimes de l'Homme
civilisé.
Le développement des sciences et des techniques au
cours des deux derniers siècles a été, de son côté,
largement accompagné par une idéologie d'opposition
entre l'Homme et la Nature, la connaissance étant
généralement perçue comme un instrument
de domination de la Nature plutôt que comme un moyen
de vivre en harmonie avec elle. Cette époque a vu aussi
se développer la philosophie du droit naturel, dont
découlent notamment les droits de l'homme et selon
laquelle l'Homme se verrait attribuer par nature des
prérogatives immuables ; mais ici le paradoxe n'est
qu'apparent, car dans ce contexte la notion
de nature est employée dans le sens de nature
humaine, et n'implique aucune espèce de
« réconciliation » avec la Nature (la promotion des droits
de l'homme est d'ailleurs, jusqu'à présent, indépendante
de toute préoccupation environnementale).
En fait, la distinction entre l'humain et le naturel repose
essentiellement sur des notions historiques et
subjectives, voire contradictoires. La question de son
bien-fondé universel reste ouverte. La distinction (parfois
conçue comme une opposition) a été inspirée et justifiée
par le besoin, d'origine religieuse ou découlant de
certaines formes d'humanisme, de représenter l'Homme
comme un être en-dehors ou au-dessus de la Nature
même si par ailleurs l'Homme n'est pas séparable de
son environnement naturel avec lequel il est en
interaction permanente et dont il ne peut pas plus
s'affranchir que n'importe quelle autre espèce vivante.
Destruction de la nature[modifier | modifier le
code]
Voir les thèmes suivants :




Irradiation
Pollution, émissions de gaz à effet de serre
Exploitation de ressources
naturelles, déforestation, pêche, agriculture
Ignorance de l'environnement biophysique, de
l'écologie
Protection de la nature[modifier | modifier le
code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou
incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment
faire ?
Voir :



Naturalité
Conservation de la nature
Droit de l'environnement
La Nature dans le droit et la
jurisprudence[modifier | modifier le code]
Cet article adopte un point de vue
régional ou culturel particulier et
nécessite
une internationalisation (octobre 2019).
Merci de l'améliorer ou d'en discuter sur
sa page de discussion ! Vous pouvez
préciser les sections à internationaliser en
utilisant {{section à internationaliser}}.
La forêt, stratégiquement importante pour la fourniture
du bois, a fait l'objet d'une protection foncière
particulière, renforcée en France
depuis Colbert au XVIIe siècle. Récemment,
le génome des espèces sauvages ou domestiques a
pris une valeur juridique particulière avec
une privatisation permise par « marques » de propriété
d'hybrides et variétés végétales « créées » (ou isolées)
par les semenciers puis les premières autorisations
de brevetage du vivant. Mais la faune, la flore, la fonge
et les organismes vivant sont encore en France et dans
de nombreux pays considéré par le législateur
comme res nullius (chose sans propriétaire).
Depuis peu, et au niveau international, ils tendent
cependant à être identifiés comme une partie du bien
commun, qu'est la biodiversité, source de services
écosystémiques ; ce qui donne une « valeur » nouvelle
à la nature, notamment marquée en Europe par les
directives Habitat ou Oiseaux.
La « Nature » a récemment dans plusieurs pays, dont
en France acquis un droit de protection, puis de
représentation, assimilable dans une certaine mesure et
dans certains cas à celui des droits des « victimes ».
Ainsi,
les aménageurs doivent prospectivement appliquer le
principe « éviter > réduire > compenser » les impacts
écologiques lors des grands projets21. Et, en cas de
pollution ou de catastrophe, le pollueur doit maintenant
prendre en charge des compensations et/ou réparations.
Théoriquement, cela se fait selon le principe pollueurpayeur, qui reste cependant difficile à appliquer quand la
pollution est ancienne ou diffuse.
Le principe de « préjudice écologique » a été en France,
en 2012, confirmé par la Cour de Cassation lors du
procès de l'Erika.
Articles détaillés : Préjudice écologique et droits
de la nature.
Nature dans l'art et
la culture[modifier | modifier le code]
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incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment
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Cette section a besoin d'être recyclée (février 2017).
Une réorganisation et une clarification du contenu
sont nécessaires. Améliorez-le ou discutez des points
à améliorer.
Interaction des communautés humaines
avec la nature[modifier | modifier le code]
La notion de nature renvoie a priori à l’idée d’un
domaine ayant ses propres principes de développement,
qui serait hors de l’action de l’homme. Or, on réalise
aujourd'hui que le changement climatique a une
origine anthropique. L’idée de nature n’est donc pas
suffisante. Il y a une complémentarité et une interaction
entre la nature et les communautés humaines.
L’esquisse de cette complémentarité réciproque peut
s'éclairer avec la notion de culture écologique.
On constate par exemple que les notions de patrimoine
naturel et de patrimoine culturel sont intimement liées,
en observant le patrimoine mondial de l'UNESCO qui
dresse une liste de sites naturels et culturels.
La convention de 2007 de l'UNESCO souligne
l'interaction des communautés humaines avec la nature,
dans la définition qui a été donnée du patrimoine culturel
immatériel :
« Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération
en génération, est recréé en permanence par les
communautés et groupes en fonction de leur milieu, de
leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur
procure un sentiment d'identité et de continuité, contribuant
ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la
créativité humaine ».
Voir aussi : Culture et nature
Les deux sens du mot culture
en français[modifier | modifier le code]
La notion de culture recouvre deux sens :
Le premier correspond à l’idée de civilisation. Cette
idée est aussi ancienne que l'histoire de l'humanité,
mais a trouvé une nouvelle signification avec la
Philosophie des Lumières. Dans ce sens, la culture
est le trait distinctif de l’espèce humaine, associé à
ses savoirs et savoir-faire. Cette conception
française de la culture serait plutôt individualiste.
Le second est le sens allemand, émergeant sous
l’influence du romantisme. La culture est la
configuration particulière de croyances coutumières,
traits matériels, organisations sociales… elle est une
totalité singulière, une sphère autonome
incommensurables avec d’autres totalités. Cette
conception plus collective s'oppose à la conception
française.
Dans Les Mots et les Choses, Michel
Foucault définit l’anthropologie comme l’étude des
rapports entre la nature et la culture. Globalement
on peut appréhender cette question en distinguant
les anthropologies matérialistes et les
anthropologies symbolistes.
Les anthropologies matérialistes s’intéressent aux
fonctions structurantes de la vie matérielle. L’idée
sous-jacente est que la nature est un déterminant
de base : elle y est définie en termes
ethnocentrique, comme étant le moteur de la vie
sociale. On y trouve l’anthropologie marxiste des
années 1970 en France, pour laquelle la nature est
une donnée brute qui peut être appropriée ou
transformée, et l’environnement naturel est une
précondition de l’environnement économique. On
trouve aussi la sociobiologie et l’écologie culturelle,
entre lesquelles on souligne un certain parallèle
puisque pour les deux, la cause ultime des
comportements revient au champ de la nature. Dans
tous les cas, pour les anthropologies matérialistes,
la culture est une forme particulière d’adaptation à
une nature qui serait partout un élément déterminant
et conditionnant.
Les anthropologies symbolistes s’intéressent aux
caractères symboliques de la vie sociale. Elles
mettent l’accent sur les aptitudes des hommes à
créer un monde de signification et d’intentionnalités
dépendant des déterminations brutes de la nature.
Dans Anthropologie Structurale 2, Lévi-Strauss dit
que l’anthropologie est la discipline qui pense la
relation entre la nature et la culture. La dichotomie
nature / culture soulevée, l’opposition nature /
culture suggère deux possibilités. Soit la culture est
ce qui donne un sens à nature (la culture impose sa
signification à la nature). Soit la nature détermine les
rapports sociaux (la nature donne forme à la
culture).
L’opposition nature/culture comme outil
analytique[modifier | modifier le code]
La dichotomie nature / culture utilisée comme outil
analytique est en partie dérivée de Claude LéviStrauss. Il l’a notamment utilisée comme opérateur
central pour décoder les mythologies. Celui-ci a été
reconnu pertinent par les ethnologues de ces
sociétés amérindiennes. La mythologie retrace la
construction de la nature sur un fond initial
d’indifférenciation culturelle (ainsi, dans les mythes
amérindiens, au début les animaux et les hommes
avaient la même apparence). Chez Lévi-Strauss,
l’opposition, là où elle est pertinente, c’est-à-dire
dans les mythes, n’est qu’une façon de mettre une
étiquette sur des contrastes.
L’écologie culturelle donne un crédit illimité à la
nature. L’anthropologie structurale, à ce propos,
n’oppose pas une forme d’idéalisme mais aussi un
naturalisme, mais un naturalisme de principe. LéviStrauss n’a jamais varié dans l’idée que la nature
conditionne les opérations intellectuelles, la nature
devenant donc une construction empirique. L’étude
naturaliste doit permettre de comprendre la structure
des groupes culturels. Ce qui intéresse Lévi-Strauss
est de rendre compte de la manière dont l’esprit
opère dans des contextes culturels et
géographiques distincts (ex : les Mythologiques). La
mythologie révèle dans une forme épurée les
opérations d’un esprit qui n’est plus condamné à
mettre en ordre, mais qui peut « jouer » avec les
règles de fonctionnement de la pensée.
Remise en cause de cette
dichotomie[modifier | modifier le code]
La dichotomie nature / culture est une spécificité
culturelle occidentale développée en Europe à partir
de la Renaissance puis en Occident moderne
de Descartes à Darwin, qui s’est répandue dans le
monde entier, en même temps que s’accroissait
l’influence politique, culturelle et commerciale de
l’Occident (Grandes découvertes, colonisation,
science occidentale), mais qui n'est pas partagée
universellement22. Ce paradigme n’est pas
simplement un outil analytique parmi d’autres, il est
aussi la clef de voûte de l’épistémologie moderne.
Ainsi, Philippe Descola dans Par-delà nature et
culture (2005) distingue quatre « modes
d’identification » qui sont le totémisme, l’animisme,
l'analogisme et le naturalisme. Seule la société
naturaliste (occidentale) produit cette frontière entre
soi et autrui à travers l’idée de « nature ». La nature
serait ce qui ne relève pas de la culture, ce qui ne
relève pas des traits distinctifs de l’espèce humaine,
et des savoirs et savoir-faire humains.
Article détaillé : droits de la nature.
Son usage comme outil analytique en ethnologie a
parfois été fécond. Toutefois, et Descola l’a montré
dans Par-delà nature et culture, l’idée de nature est
étrangère à de nombreuses sociétés.
Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jean Ehrard, L'Idée de nature en France dans
la première moitié du XVIIIe siècle, Paris,
SEVPEN, 1963, 2 vol., 861 p.

André Pellicer, Natura. Étude sémantique et
historique du mot latin, Paris, PUF, 1966.
Robert Lenoble, Histoire de l'idée de nature,
Albin Michel, coll. « L'évolution de l'humanité »
(no 10), 1969.







Les usages de la nature (« Le Genre Humain »,
n°12, revue semestrielle avec le concours de
l'EHSC et du CNRS.), Editions Complexe,
printemps-été 1985.
Gérard Naddaf, L'origine et l'évolution du
concept grec de phusis, Lewiston, Edwin Mellen
Press, 1993.
Bruno Latour, Politiques de la nature, Comment
faire entrer les sciences en démocratie ?, La
Découverte/Poche, coll. « Sciences humaines et
sociales » (no 166), 2004 (ISBN 2-7071-4219-0).
Pierre Hadot, Le voile d'Isis, Essai sur l'histoire
de l'idée de nature, Gallimard, coll. « Folio
Essai » (no 502), 2004 (ISBN 978-2-07-035654-6).
François Couplan, La nature nous sauvera :
Réponses préhistoriques aux problèmes
d'aujourd'hui, Albin Michel, 2008.
Élisabeth Dufourcq, L'Invention de la loi
naturelle. Des itinéraires grecs, latins, juifs,
chrétiens et musulmans, Paris, Bayard, 2012,
742 p., Prix Saintour de l'Académie des
sciences morales et politiques
Notes[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité
issu de l’article de Wikipédia
en anglais intitulé « Nature » (voir la liste des auteurs).
1.
2.
3.
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5.
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8.
9.
10.
11.
12.
13.
↑ « NATURE : Etymologie de NATURE » [archive],
sur www.cnrtl.fr (consulté le27 octobre 2019)
↑ (en) « nature | Origin and meaning of nature by
Online Etymology Dictionary » [archive],
sur www.etymonline.com (consulté le 27 octobre 2019)
↑ Modèle:OEtymD
↑ Maurice Merleau-Ponty, "La Nature Notes, Cours
du Collège de France, Paris, Seuil, 1995, établi et
annoté par D.Séglard,p.19
↑ "Les mots de Phusis et de natura impliquent une
idée de spontaneïté créatrice, de naissance ou de
développement harmonieux." Jean Ehrard, "L'idée
de nature en France à l'aube des Lumières", 1970,
Flammarion, p.12-13
↑ Aristote, Physique, II,1,192b 8-31
↑ Fontenelle, "Entretiens sur la pluralité des
mondes"Entretiens sur la pluralité des mondes.
Nouvelle édition augmentée de pièces
diverses (1724) [archive]
↑ Texte de l'Anti-Dühring, p. 28 [lire en ligne [archive]].
↑ « Conférence de Pierre Musso : " Les grands
textes de la religion industrielle et du management :
une anthologie critique " » [archive], sur www.canalu.tv (consulté le 8 juin 2018)
↑ Source : Wikipedia germanophone : Natur
↑ Littérature allégorique, site de l'université de
Bucarest [archive].
↑ La Dame à la licorne "L'Odorat" [archive]
↑ Discours de la méthode, sixième partie
14. ↑ Maurice Merleau-Ponty, Cours sur la Nature :
Cours au Collège de France, 1956-57, Paris,
Seuil, coll. « Traces écrites », 1995.
15. ↑ Le discours de la méthode (1637) fut le premier
ouvrage philosophique publié en français
16. ↑ « World Climates » [archive du 17 décembre 2008],
sur Blue Planet Biomes (consulté le21 septembre 2006)
17. ↑ « Calculations favor reducing atmosphere for
early Earth » [archive du 30 août 2006], sur Science
Daily, 11 septembre 2005 (consulté le 6 janvier 2007)
18. ↑ « Past Climate Change » [archive du 11 mai 2012],
U.S. Environmental Protection Agency (consulté le 7
janvier 2007)
19. ↑ Hugh Anderson et Bernard Walter, « History of
Climate Change » [archive du23 janvier 2008],
NASA, 28 mars 1997 (consulté le 7 janvier 2007)
20. ↑ Spencer Weart, « The Discovery of Global
Warming » [archive du 4 août 2011], American Institute
of Physics, juin 2006 (consulté le 7 janvier 2007)
21. ↑ Ministère de l'environnement (2014) Éviter,
réduire et compenser les impacts sur le milieu
naturel], 16 janvier 2014
22. ↑ Nicolas Journet, La culture. De l'universel au
particulier : la recherche des origines, la nature de
la culture, la construction des identités, Sciences
humaines éditions, 2002, p. 156.
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le
code]
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Naturalité | Naturisme | Humanité
Biodiversité | renaturation | génie écologique
Philosophie de la nature | Hypothèse
Gaïa | Théologie naturelle | éthique
environnementale
Organisation de protection de la
nature | naturaliste | écologue
Sciences naturelles | Écologie | Histoire de
l'écologie, histoire naturelle, musée d'histoire
naturelle
Écologie politique | Écologisme
Réserve naturelle | Parc naturel régional | Parc
national, Réserve de la biosphère
UICN : Union internationale pour la conservation
de la nature | WWF (Fonds mondial pour la
nature)
Nature morte
François d'Assise, patron de l'écologie
Droits de la nature
Produit naturel
Liens externes[modifier | modifier le code]

« Entre l'Homme et la nature, une démarche
pour des relations
durables »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire
?) (PDF, MAB France )


« Naturellement » [archive], Émission de radio
avec pour thématique la Nature
Que reste-t-il de la nature ? [archive](Article sur la
revue Culture a confine)
[masquer]
v·m
Esthétique (bibliographi
Domaines




Beau
Art
Perception
Jugement
Concepts

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Catharsis
Créativité
Goût
Mimêsis
Nature
Plaisir
Représentation
Sensible
Monade
Émotion
Sentiment
Sensation
Satisfaction
Rasa
Catégories
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Beauté mathématique
Cool
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Dégoût
Élégance
Ennui
Érotisme
Extase
Fadeur
Grandeur
Grotesque
Harmonie
Humour
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Ma
Mignon
Naïf
Pittoresque
Rétro
Shibui
Penseurs
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Wabi-sabi
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