Budget et contrôle budgétaire Présenté par : Hugues Oscar LOKOSSOU MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 1 Contenu du cours I. II. Une simulation pour commencer... Définitions (Budget et Gestion budgétaire) III. IV. V. Principes de base de la gestion budgétaire Etablissement des budgets Le contrôle budgétaire : définitions – objectifs – limites – méthodologie Analyses des écarts VI. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 2 Une simulation pour commencer... Etudiante à Dakar, Aida a postulé dans une entreprise située dans une ville A pour y effectuer son stage de 2ème année. Elle a obtenu un entretien et étudie maintenant les différentes solutions pour se rendre à ce rendez-vous depuis son domicile. Une recherche sur internet lui donne deux possibilités (Hypothèses ) : - soit utiliser l’autoroute : le trajet dure 1h35 mais coûte 975 FCFA de péage, - soit passer par la route nationale : pas de péage mais le trajet dure 2 h. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 3 Une simulation pour commencer... Aida choisit la première solution et repère les principales étapes de son trajet (à quel endroit quitter l’autoroute, quelle direction suivre, etc …). N’étant pas très habituée à conduire, elle prévoit de partir de chez elle 45 minutes avant l’heure du rendez-vous et de s’arrêter à mi-parcours dans une ville B pour souffler dans une station service. Elle s’assure de disposer de suffisamment de carburant pour le trajet et de ne pas oublier de prendre de l’argent pour les péages, puis elle prend la route. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 4 Une simulation pour commencer... Assez rapidement, elle se retrouve ralentie par des travaux sur l’autoroute et n’atteint finalement la ville B qu’au bout de plus d’une heure de route. Craignant d’arriver en retard à son entretien, elle décide alors de ne pas s’arrêter comme elle l’avait prévu initialement mais de continuer sa route jusqu’à la ville A. Elle arrive finalement à l’heure pour son rendezvous. L’histoire ne dit pas si elle a obtenu le stage espéré ou pas … MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 5 Une simulation pour commencer... Sans le savoir, Aida a appliqué la démarche budgétaire : - elle s’est tout d’abord fixé un objectif général (être à l’heure à son entretien) qu’elle a traduit en actions concrètes (partir de chez elle à telle heure, prendre tel chemin, etc …), - elle a testé plusieurs hypothèses afin de choisir la mieux adaptée (autoroute ou route nationale ?), - elle s’est assurée de disposer des moyens nécessaires à la réalisation de son objectif (carburant, carte bancaire, …), - elle a comparé la réalité à ses prévisions et a mis en oeuvre des actions correctrices (suppression de la pause à mi-parcours). MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 6 Le Budget : définitions Un budget est une prévision financière chiffrée relative à un plan d'actions, correspondant aux objectifs définis et comprenant les moyens arrêtés pour atteindre ces objectifs. Dans une entreprise, un budget est une affectation prévisionnelle quantifiée, aux différents centres de responsabilité, d’objectifs et/ou de moyens pour une période déterminée limitée au court terme. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 7 Le Budget : définitions • Le budget peut être défini comme un plan annuel des activités futures établi sur la base d'hypothèses d'exploitation. • Il est exprimé principalement en termes financiers (prévisions), mais il incorpore souvent beaucoup de mesures quantitatives non financières. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 8 La gestion budgétaire La gestion budgétaire correspond à l’ensemble des techniques mises en œuvre pour établir des prévisions à court terme applicables à la gestion d’une entreprise et pour les comparer aux résultats effectivement constatés. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 9 La gestion budgétaire • C’est un mode de gestion consistant à transformer en programmes d’action chiffrés, appelés budgets, les décisions prises par la direction de l’entreprise. • C’est un processus de gestion regroupant la planification, l’élaboration du budget, l’exécution et le suivi du budget. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 10 La gestion budgétaire • C’est également un contrôle à posteriori des réalisations avec ces mêmes prévisions, par la mise en évidence d’écarts significatifs qui doivent entraîner des actions correctives. • Il est composé de 2 phases distinctes : - la budgétisation c'est-à-dire l’élaboration des budgets (documents) - le contrôle budgétaire constitué par le calcul des écarts et les actions correctives qu’il initie. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 11 Rôles du budget • Instrument d’aide à la décision : permet de chiffrer les effets de la mise en œuvre d’un programme • Instrument de motivation : le fait d’associer de façon décentralisée les différents collaborateurs à l’élaboration des prévisions est un facteur assurant la transparence et la possibilité d’obtenir un consensus • Instrument de décentralisation et de cohérence • Instrument de contrôle : détecter rapidement les écarts entre les prévisions et les réalisations MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 13 Principes de base de la gestion budgétaire • • • • Planification Non remise en cause des orientations stratégiques Alignement du système budgétaire sur le style de management de la Direction Nécessité de diviser l’entreprise en fonctions et en services homogènes afin de permettre une bonne coordination dans la prévision MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 14 Principes de base de la gestion budgétaire • • • Toute proposition budgétaire repose sur des choix et des hypothèses. Toute proposition budgétaire se traduit par des objectifs financiers et non financiers Le contrôle de gestion participe à la définition de ces objectifs et au suivi des réalisations MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 15 Typologie des budgets IL existe deux principales types de budget : • Les budgets fonctionnels ou d'exploitation (budget des ventes, production, approvisionnements, services généraux) • Les budgets financiers ou de synthèse (budget de trésorerie, investissements, financements) MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 16 L'établissement des budgets Budget global Budget d’exploitation Budget Commercial Budget d’investissement Budget / projet Budget de trésorerie MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 17 L'établissement des budgets: les budgets d'exploiation Les budgets d’exploitation présentent : - à la fois des objectifs à atteindre (quantité à produire ou à vendre, qualité à atteindre, etc.) - les ressources mise en oeuvre pour atteindre les objectifs (matières premières, MO, machines, etc.) MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 18 L'établissement des budgets: les budgets d'exploiation Le Budget des ventes : Le budget des ventes traduit le programme prévisionnel des ventes. Il peut être présenté par produit, par représentation, par région, etc. C’est un budget essentiel, car c’est à partir de lui que seront déterminés les quantités à produire et les besoins en approvisionnement. Il peut comporter plusieurs rubriques : - quantité à vendre - coefficients saisonniers - prix de vente - montant de la TVA - CA TTC - Etc. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 19 L'établissement des budgets: les budgets d'exploiation Le Budget des frais de distribution : Le budget de distribution présente les moyens mis en oeuvre pour réaliser le programme des ventes. Il peut comporter les rubriques suivantes : - salaires et charges sociales de la force de vente - commission des représentants - frais de publicité - etc. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 20 L'établissement des budgets: les budgets d'exploiation Le Budget de production : Il valorise le programme de production. Ce dernier repose sur les prévisions des ventes mais il tient compte des contraintes liées à la capacité de production. La valorisation est faite au coût préétabli. Le budget de production détermine le budget des approvisionnements, le budget des investissements et celui des autres charges. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 21 L'établissement des budgets: les budgets d'exploiation Le Budget des approvisionnements : Il repend les achats de matières/approvisionnements nécessaires à la production. Le budget est établi en fonction du programme d’approvisionnement. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 22 L'établissement des budgets: les budgets d'exploiation Le Budget des frais généraux : Les frais généraux recouvrent des frais non liés au volume d’activité. Il s’agit pour l’essentiel de charges liées à la fonction « administration générale » (frais de la direction général, des services administratif, comptable, financier, informatique, etc.). MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 23 L'établissement des budgets: les budgets d'exploiation Budget des Ventes Budget de Production Budget des frais de distribution Budget des approvisionnements Budget prévisionnel d’exploitation Schématiquement, les différents s’articulent de la façon ci-dessus budgets MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] d’exploitation 24 L'établissement des budgets: le budget des investissements C’est un budget hors exploitation. Il recense les prévisions de dépenses à court terme liées aux projets d’investissement de l’entreprise. Il a une influence sur la trésorerie et la présentation des états financiers prévisionnels. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 25 L'établissement des budgets: le budget de trésorerie Le budget de trésorerie se construit à partir : - du bilan de l’exercice précédent (pour la trésorerie initiale, les créances et les dettes en cours) ; - des budgets approuvés pour l’exercice à venir ; - des conditions de paiement des fournisseurs et de règlements des clients. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 26 L'établissement des budgets: le budget de trésorerie Le budget de trésorerie se décompose en : - budget des encaissements (montants TTC) : ensemble des prévisions de ventes en tenant compte des conditions de règlement, des créances en cours l’exercice précédent ; - budget des décaissements (montant TTC) : ensemble des dépenses prévisionnelles d’exploitation et hors exploitation en tenant compte des différentes modalités de paiement des fournisseurs, caisses sociales, Trésor public. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 27 L'établissement des budgets: le budget de trésorerie Le budget de trésorerie ne prend en compte que les flux de trésorerie, les amortissements sont donc exclus ; les montants retenus sont les montants TTC. Préalablement au budget des décaissements, il est nécessaire d’établir le budget de TVA. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 28 Articulation des budgets Budget des Ventes & distribution Budget des approvisionnements Budget de production Budget prévisionnel d’exploitation Budget FG et des investissements Budget Prévisionnel hors exploitation Budget Trésorerie Bilan prévisionnel Compte de résultat prévisionnel MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 29 Le contrôle budgétaire : définitions M. Gervais (1990) définit le contrôle budgétaire comme la comparaison permanente des résultats réels et des prévisions chiffrées figurant aux budgets afin : - rechercher la (ou les) cause(s) des écarts - d’informer les différents niveaux hiérarchiques de prendre les mesures correctives éventuellement nécessaires d’apprécier l’activité des responsables budgétaires. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 30 Le contrôle budgétaire : objectifs Le contrôle budgétaire permet de comparer les réalisations avec les prévisions. Déceler les écarts significatifs, les analyser et prendre des mesures correctrices regroupent les aspects principaux du contrôle de gestion. Le contrôle budgétaire n’est pas que synonyme de maîtrise du budget, c’est aussi un véritable outil de vérification. Il permet de vérifier la performance des différents centres de responsabilité. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 31 Le contrôle budgétaire : limites • Le centre de responsabilité doit disposer d’une réelle autonomie dans ses décisions. Il doit être un lieu de pouvoir de décision : quelle serait la responsabilité d’un responsable d’un centre s’il n’a aucune maîtrise dans la fixation de son budget ? • La mise en place du contrôle budgétaire est souvent mal vécue, car perçue comme une sanction par le personnel de l’entreprise. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 32 Le contrôle budgétaire : limites • Etape complexe et longue, le contrôle budgétaire n’assure pas toujours une bonne réactivité de l’entreprise. Face à un environnement de plus en plus turbulent, d’autres outils seront mis en place, notamment les tableaux de bord. • Un système d’information comptable efficace : la réactivité du contrôle dépend en grande partie du système d’information comptable. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 33 Le contrôle budgétaire : Méthodologie Le contrôle budgétaire fonctionne comme un thermostat. 1ère étape: le réglage de la température, c'est-à-dire la conception des plans ou l'établissement des budgets. 2è étape: lecture de la température ambiante ou l'enregistrement des résultats. 3è étape: comprenant le calcul des écarts, elle peut être assimilée à un mécanisme comparant la température ambiante (le résultat) à la température voulue (la prévision, le plan): si l'écart entre les températures est jugé significatif, le thermostat déclenche l'appareil de chauffage. NB : Il faut toujours procéder à l'analyse des causes des écarts budgétaires avant d'entreprendre une mesure correctrice. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 34 n Le contrôle budgétaire : composantes Contrôle a priori - La dépense a-t-elle été budgétisée ? - Si oui, l’enveloppe est-elle suffisante ? - L’organisation a-t-elle suffisamment de liquidités ? - La dépense est-elle opportune ? - La demande est-elle conforme (aux procédures) et est-elle régulière ? n Contrôle a posteriori - Le budget est-il respecté (comparaison des prévisions et des réalisations) ? - Si non, calculer l’écart global ; - Proposer des mesures de correction/ajustement ; - Elaborer un plan d’action ; - Le mettre en œuvre ; - Assurer son suivi ; - En tirer les leçons. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 35 Le contrôle budgétaire : schéma d'analyse Eléments constatés CA réel Coût de revient Eléments préétablis Ecarts - CA prévu = Ecart sur CA - Coût de revient préétabli = Ecart sur coût De la responsabilité des unités commerciale De la responsabilité des unités opérationnelles Résultat constaté - Résultat prévu = Ecart sur résultat MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 36 Analyse de l'écart sur chiffre d'affaires Ecart du CA = CA constaté – CA prévu. L’analyse de l’écart sur CA permet de décomposer de 2 sous écarts : • Ecart sur prix = (Prix réel – Prix préétabli) x quantités réelles • Ecart sur quantité = (Quantité réelle – Quantité préétablie) x Prix préétabli MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 37 Analyse de l'écart sur coûts Une distinction est menée entre l’analyse des charges directes (matière première, main d’oeuvre) et l’analyse des charges indirectes (centre d’analyse ou budget flexible). 1. Ecarts sur coûts directs : Ecart sur coût = Coût constaté – Coût préétabli de la production réelle Cet écart s’analyse en deux sous écarts : - un écart sur quantité : (Quantité réelle – Quantité préétablie) x coût préétabli - un écart sur coût : (Coût réel – Coût préétabli) x quantités réelles N.B. : Le coût préétabli est déterminé à partir de la fiche de coût standard. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 38 Analyse de l'écart sur coûts L’interprétation des écarts est toujours à mener en fonction du contexte de l’entreprise. Tout au moins, les hypothèses les plus courantes sont présentées ci-dessous : Ecart sur les matières : - les écarts sur quantités proviennent essentiellement d’un défaut de qualité, de rebuts et déchets, ou d’une mauvaise définition des standards. - Les écarts sur coûts proviennent d’une variation de prix imprévue ou d’une mauvaise politique d’approvisionnement (rupture, approvisionnement en urgence, etc.). Ecart sur la main d’oeuvre : - les écarts sur temps (ou quantités) traduisent un problème de rendement ou de mauvaise utilisation de la main d’oeuvre - les écarts sur taux (ou coûts) peuvent résulter de l’emploi d’heures supplémentaires ou d’une modification de la réglementation. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 39 Analyse de l'écart sur coûts 2. Ecarts sur coûts indirects : L’analyse des écarts sur les charges indirectes est plus délicate. Elle repose sur une bonne analyse du budget flexible. Le budget flexible présente le coût préétabli d’un centre d’analyse en fonction de différentes hypothèses d’activité. Il comprend des charges variables et des charges fixes. Il s’exprime sous la forme d’une équation : y = Cvu * Activité réelle + CF (Cvu : coût variable de l’UO du centre) Budget flexible = Cvu x Activité réelle+ CF MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 40 Analyse de l'écart sur coûts Calcul de l’écart global sur coûts L’écart global est la différence entre le coût réel du centre et le coût préétabli rapporté à l’activité réelle : - le coût réel est fourni par la comptabilité financière : Cr - le coût préétabli est calculé pour l’activité normale : Cp x Qp Avec : - Cp = (Activité normale / Coût centre) - Qp représente la quantité préétablie rapporté à l’activité réelle MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 41 Analyse de l'écart sur coûts Ecart global sur coûts Le P.C.G. analyse l’écart global sur coût d’un centre entre trois sous écarts : - un écart sur budget : c’est l’écart entre le coût réel et le budget flexible pour l’activité réelle (calculé à partir de la droite du budget) - un écart d’activité (ou écart d’imputation des frais fixes) : c’est la différence entre le budget flexible pour l’activité réelle et le coût préétabli de l’activité réelle - un écart de rendement : c’est la différence entre le coût préétabli de l’activité réelle et le coût préétabli rapporté à l’activité réelle MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 42 Analyse de l'écart sur coûts Interprétation des écarts - L’écart sur budget : c’est un écart sur coût. Il exprime la différence par rapport au budget non imputable au niveau d’activité. Il comprend une composante sur frais variables mais aussi une composante sur frais fixes, qui correspond à l’écart de frais fixes non imputables à l’activité. Il est souvent difficile à analyser car composite. - L’écart sur activité : est un écart d’absorption des frais fixes. Il traduit la sur ou la sous activité du centre (par rapport à l’activité normale). - L’écart sur rendement : c’est un écart de quantité. Il valorise au coût préétabli la productivité du centre par rapport aux prévisions. Un écart défavorable traduit une performance médiocre du centre. MPACG 1 - CESAG 2010 - 2011 [email protected] 43