L’AERATION DES CABLES : UN « PLUS » TECHNIQUE ET ECONOMIQUE
Un constat
Quand un câble est à l'air libre, il est possible d'y faire circuler un courant beaucoup plus
important.
Exemple : ce câble fabriqué par Pirelli:
La cause : l’échauffement des câbles
Lors du passage du courant dans le câble, le conducteur central
en cuivre ou en aluminium va s’échauffer par effet Joule jusqu’à
sa température de fonctionnement de l'ordre de 70 à 80°C.
Une puissance est alors dissipée, puissance qui dépend
directement de la résistance R du câble : P=R*I²
Or, la résistance d'un câble est liée à sa longueur L, à sa section S et à la résistivité
ñ du
matériau selon la formule :
A "l'air libre", le câble est "refroidi" naturellement.
En goulotte ou en conduit, la chaleur s'accumule et
la hausse de température qui en découle provoque
l'augmentation de la résistivité du câble (voir
courbe ci-contre), de la résistance de celui-ci et
donc des pertes par effet Joule.
NB : Des études ont montré qu'une température excessive des câbles entraînent des gaspillages
d'énergie conséquents.
La solution
Deux solutions sont envisageables pour limiter l'échauffement des câbles.
- la solution chère : augmenter la section des câbles pour diminuer la résistance du câble
- la solution économique : baisser la température en aérant le câble : c'est la solution offerte
par CABLOFIL®.
La norme NFC 15-100, donne des indications pratiques sur la taille des sections de câbles à
utiliser suivant le chemin de câbles retenu pour l’installation. Pour un câble seul posé dans une
goulotte, on dégrade la valeur admissible en courant de 0,9.
Concrètement, comme l’illustre le schéma ci-dessous, il va falloir choisir un câble de section
plus importante s'il est placé dans un système fermé: