u.
0
Q.
1-1
>
w
u
U)
"C
c
~
........
0
Q.
U)
cu
u
c
cu
u
U)
KLECTIONS
LESGISLATIVES
DES
5
ET
12
MARS
1967
2me
CIRCONSCRIPTION.
-
BASTIA
CANDIDATURE
REGIONALISTE
CORSES,
Nous
nou
s
pr
ése
ntons,
avec
confiance,
aux
suffrages
des
électeurs
libres,
capables
d-e
secouer
1
emprise
séculaire
de
structur
es
politiques
dégradant
es.
Les
claus
ont
humilié
à
la
fois,
sous
le
joug
du
« 5
ervice
rendu
» et
dans
le
li
en fallacieLLx
des
habitudes
traditionnelles,
des
citoyens
devenus
«
clients
»
et
des
élus
transform
és
en
d1
5
tri
b
ut
e
ur
s
de
prébendes.
Les
premiers
ont
perdu
leur
indép
e
ndance
civique.
Les
se
conds,
comptabl
es
meticul
eux
des
reconnaissanc
es
individuelles
qui
assurent
leur
succès,
ne
se
préoc-
cup
e
nt
plus
que
ve
rbal
e
ment
de
l'
intér
êt
gén
é
ral.
L'
abdication
des
uns
el
des
autres
dans
un
système
politique
de
l'é
tat
de
so
us
-dévelo
1•p
eme
nt
de
l'
île,
a
entretenu
cet
état
que
personne
aujourd'hui
ne
peut
plus
nier.
La
Cor
se se v
id
e, e
ll
e
~s
t
sous
équipée,
son
économie
est
en
perdition.
En
un
mot
elle
est
abandonnée.
li
apparti
e
nt
donc
,
ux
électeurs
Corse
s
et
amis
de
la
Corse
de
se
libérer
des
chaî.nes
rouillées
du
clan
pou
r
sauver
cette
Te
rre
qui
se
meurt.
Mais
il
serait
naïf
de
croire
que
les
partis
dits
(<
Nationaux
»
ou
les
mouvements
politique
d'audience
int
e
rnationale
pui
ss
ent
relever
la
Cor
se
ou
en
aient
seu:
e
ment
la
volonté.
Les
tms
ne
pensent
à
elle
qu'en
fo
nction
de
l'arithm
é
tiqu
e des
group
es à
l'Assemblée
Nationale.
Leurs
représentants
chez
nous
promet-
te
nt
mont
s
et
mer
vei
ll
es
d
e1.
Juis des
lustres.
Mais
nous
avons
toujours
pour
toute
richesse
nos
rochere
et
no-
tr
e so
le
il,
que
nou
s
ne
tell!,ns
pas
d'e
ux.
Le
sigle
publicitaire
hexagonal
de
J'un
de
ces
pariis
est
symboli-
<:JUe
:
la
Corse y figure colli me
un
point
oublié,
goutte
minuscule
qui
serait
malencontreusement
tombée
du
porte
plum
e
nation
al.
Te
autre
g
ro
upement
affiche
triomphalement
la
représ~ntation
stylisée
d'une
au-
to
route
et
il
ne
nous r
es
te
_;.
-lus
qu
'à
apprécier
la
natur
e
de
cet
humour.
Quant
aux
mouvements
internatio-
nalLx
ils
songent
esse
nti
e
lh
,me
nt
à
int
é
grer
la
Corse
dan
s
un
système
de
dimensions
«
planétaires
»,
tenu
de reje
ter
à
priori-
en dé
pit
des
appar
e
nc
es
et
des
formul
es -
tous
les
particularismes.
Personne
en
tout
cas
n'a
jamais
pu
lir
e
dans
le
l;rogramme
néral
d'un
parti
ou
de
la
Section
Française
d'une
internationa-
le,
une
référ
en
ce
clai
re
au
problème
corse.
Or,
le
probl
è
me
C<or
se ex
iste
, en
dehors
de
tout
phénomène
régionali
s
te
de
caractère
folklorique.
La
Cor
se
eat
un
e He.
Celte
in
s
alaril
é, si
ell
e n'
est
pa
s
corrigée
dans
une
solution
d'ensemble
ré-
g
lant
to
us
l
es
cas
et to
ut
es
les
i
nc
id
en
ces
PAH
UNE
Ml
SE A
JOUR
CONTINUE,
provoquera
à
plus
ou
moins
b
ve
éch
é
anc
e,
par
la
po
u 1 sui
te
et
l'ag
gravation
d'un
exo
de
tragiqu
e,
la
dis
parition
de
l'ethnie
et
de
la
Co
mmtm
a
ul
é
~
Co
rses
, a
ssim
il
ées
ou éte
int
es
.
De
pl
us,
la
faibl
esse
économ
ique de no
tr
e
îl
e fera
d'
eUe -
s l'
entrée
en
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prochaine
du
Mar-
rh
é
Commun
- la
proi
e d
..;
convo
itises d
ont
les
moy
ens se
ront
tels
qu
'il
ne
lui
se
ra
pas
possible
de
rési
s
ter.
Elle
sera
vite
économiqu
eme
nt
coloni
e.
Ce
sera
la
Corse
sans
les
Corses.
(Et
d'ailleurs
sans
la
France).
Ces
dangers
mort
el
:;
,
la
poptùalion
de
l'île
dan
s s
on
ensemble
peut
les
conjurer,
si
elle
accepte
de
s
'unir
pour
écout
er
la
voi:1
jeun
e,
libre
et
désintéres
s
ée
des
REGIONALISTES.
Que
propo
se
nt-iii
.
:?
UN
BUT.-
La
sa
uvegàrde
et
le
renouv
e
au
de
l'ethnie
et
de
la
communauté
Corsel5.
UNE SOLUTION
GLOBALE-
L'érection
de
la
Corse
en
région
de
programme
mais
dotée
d'
une
ge
s
tion
Al JT
ONOM
E,
c'e
s
t-à-dire
dans
laquelle
la
responsabilité
de
notre
communauté
se-
raît
engag
ée
sur
tou
s les
plans
:
social,
c
ulturel,
économique
et
surtout
-
par
la
création
d'
une
cai
s:;
e
régionale
d'inv
e
stissement
-
financier.
En
effet
l'autonomie
de
gestion
ne
se·
rait
qu
'
un
leurr
e
sans
une
grand
e
part
d'autonomie
financière.
UNE MESURE D'
ITTENTE
IMMEDIATE
-Lt-
respect
du
décret
impérial
de
l8ll
et
des
Arrêtés
Miot,
re
spe
ct
qui
pe
rmettrait
au
commerce
insulaire
de
prospérer,
mais
dont
LES
CON-
SOMMAT
:
EURS
seraient
les
premiers
et
les
principaux
bénéficiaires.
Ce ·
n'e
st
qu'un
cadr
e -
mais
s
on
contenu
est
connu,
parce
que
les
régionalistes
Corses
le
présentent
depui•
des
années.
Ce
n'
est
qu'un
canre.
MAIS
C'
EST
UN
CADRE
CORSE.
Elus,
nous nous
battrons
ju
squ '
au
bout
pour
qu
e
l'Etat-
dont
le
centralisme,
absurde
et
dépassé,
est
la
cause
de
toutes
nos
misère
s -
soit
obligé
d'
entendre
la
Corse.
Rien
ne
nous
fera
reculer
et
s'il
s'avérait
que
la
<'oalilion
des
intérêts
hostilt~IS
rende
nos
efforts
impuissants,
nous
n'hésiterions
pas
à
remettre
notre
mandat
entre
les
mains
de
ceux
qui
uous
l'auront
confié.
Ainsi,
les
régionali
::!
tes
prennent
leurs
respon~abilités.
Aux
électeurs
Co
rse
s
de
prendre
les
leurs.
No
tre
d
ev
i
se
e
st
cl
a
ire
:
CONTRE
LES
CLA
Max
SIMEONI
r.~NDlDAT
HORS
DES
PARTIS.
POUR
LA
CORSE
Paul-Mare
SETA
StJPPLEANT
EVENTUEL
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