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Évolution des bandages dans
le lymphœdème
RÉSUMÉ
I SUMMARY
Le traitement des lymphœdèmes associe le drainage manuel à la
pose de bandage de décongestion.
Treatment of lymphedema combines manual drainage and the use
of decongestion bandages.
Une meilleure connaissance des effets physiques des bandes
sur le tissu et une volonté de rationaliser la pose de bandage
en cabinet libéral ont amené à simplifier à deux bandes superposées les bandages multicouches traditionnels : une bande
contentive à allongement court et une bande compressive à
allongement long. Ce couple contention/compression permet
d’exercer une pression sur le membre, qu’il soit au repos ou en
activité musculaire.
A better understanding of the physical effects of the bandages and
a willingness to justify the use of bandages in private practice led
to the simplification of the technique to two overlapping bands
instead of the traditional multilayer bandages. This compressive/
restrictive force couple ensures pressure on the limb whether at rest
or during movement.
La place des patients devient déterminante dans le soin de
décongestion du lymphœdème, pathologie chronique et définitive. Le masseur-kinésithérapeute rend son patient acteur du
traitement par une éducation thérapeutique aux autobandages
et à la gestion du port du manchon.
MOTS CLÉS
The role of the patient is important as it is a chronic and permanent condition. The physiotherapist ensures the patient becomes
responsible via education in self-bandaging and how to manage
wearing a sleeve.
 Éducation thérapeutique  Lymphœdème
Enseignant à l'ENKRE
Saint-Maurice (94)
Jean-Claude
FERRANDEZ
Consultation
de lymphologie
Institut Ste-Catherine
Avignon (84)
Serge THEYS
I KEYWORDS
 Bandages  Compression  Contention
Pierre-Henri
GANCHOU
 Bandaging  Compression  Contention
 Therapeutic education  Lymphedema
Clinique universitaire
de Godinne
Yvoir (Belgique)
L
’idée de comprimer les membres œdématiés en vue d’une décongestion n’est
pas neuve dans l’histoire de la médecine,
récente ou ancienne (fig. 1). Rhazès (865-925) [1],
médecin perse réputé de Bagdad au Xème siècle
parle dans son encyclopédie de la médecine de
« bandage depuis le talon jusqu’au genou » pour
éviter le gonflement.
Les modalités d’application ont été modifiées avec
l’acquisition d’une meilleure compréhension du
fonctionnement vasculaire, et en particulier lymphatique. Nous cantonnerons cette étude aux
30 dernières années qui virent des évolutions
majeures dans le traitement de décongestion par
bandage, et donc dans celui du lymphœdème.
LE PATRIMOINE :
la physiothérapie complexe
décongestive
 Figure 1
Achille pansant Patrocle
Kylix d'Étrurie à figures rouges du peintre de Sôsias,
v. 500 av. J.-C. (Staatliche museen, Berlin)
L’évolution récente de pose des bandages, découle
de techniques décrites à la fin des années 70.
nage lymphatique manuel », la pose de bandages
Les bases du traitement décongestif ont été
posées par Földi [2]. Il décrit une « physiothérapie
complexe décongestive » (PCD), associant du « drai-
l’exercice sous bandage. Ces quatre composantes
multicouches compressifs, des soins de peau et de
Les auteurs
déclarent ne pas
avoir un intérêt
avec un organisme
privé industriel ou
commercial en
relation avec le sujet
présenté
sont décrites comme les piliers d’un édifice, indissociables pour la réussite.
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Évolution des bandages dans le lymphœdème
 Figure 2
Schéma d'un bandage multicouches, d'après Földi
1- Jersey - 2- Peau
3- Bande de capitonnage (ouate ou mousse)
4- Bande élastique
5- Bande à allongement court - 6- Jersey
La PCD s’organise autour de deux phases :
– la « phase I de décongestion » est intensive avec
séances au minimum quotidiennes, d’une durée
minimum d’une heure et pose de bandages multicouches. Cette phase s’étendra sur 25 jours à
plusieurs mois (lymphœdème éléphantiasique) ;
– la « phase II conservatrice » où le manchon vient
remplacer le bandage. Le médecin prescripteur
décide de la fréquence des DLM et d’éventuels
bandages compressifs nocturnes. Il décide enfin
si le traitement sera prodigué ad vitam aeternam ou s’il pourra être envisagé un arrêt des
traitements.
C’est au cours de la phase de décongestion que
vont être mis en place les bandages multicouches
que nous appellerons traditionnels (fig. 2).
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Ferrandez [3] décrit le bandage multicouches
traditionnel comme suit : « Il consiste en un recouvrement du membre par un jersey en coton de protection. Le membre est matelassé par des couches
de ouate. Cet enveloppement est ensuite recouvert
de plusieurs bandes non élastiques (ou allongement
court) qui sont appliquées successivement en spirales opposées. Ces bandes non élastiques réalisent
une compression dégressive des éléments du matelassage sous-jacent en coton. Elles mettent en place
un gradient disto-proximal de rigidité de l’enveloppe.
Il existe de nombreuses adaptations de cette tech-
nique. Certains praticiens remplacent la ouate par
des bandes de mousse qui sont appliquées en spirale.
Certaines bandes présentent un bord biseauté permettant un bon contrôle de l’application des lisières
sans laisser d’espace mort. (…) Le nombre important
de couches caractérise ce bandage. ».
L’utilisation de tels bandages repose sur plusieurs
principes physiques de pose : la loi de Laplace,
décrivant la pression exercée par une bande élastique posée sur un cylindre, dit que cette pression
P est fonction de la tension T avec laquelle la bande
est posée ; elle est fonction également du nombre
de tours de spire de bande N ; elle est inversement
proportionnelle à la largeur de la bande W ; elle
est inversement proportionnelle au rayon de courbure du cylindre R. k est une constante.
Soit : P = k.T.N-R.W.
Se fondant comme base physique sur la loi de
Laplace, le panachage des bandes réalisé dans
la PCD comprend l’apposition de mousses plus
denses pour augmenter la pression en regard des
zones de «fibroses lymphostatiques ».
Dans le même esprit, on réalise un capitonnage
du membre cherchant à combler les dépressions
sous bandage, à lisser les reliefs afin d’éviter les
surpressions.
Enfin, on veillera, tout au long de l’application des
couches successives, au maintien d’un gradient de
pression disto-proximal, cohérent avec une circulation de retour efficace.
Stemmer [4], décrivant l’utilisation de ces bandages compressifs multicouches en 1984, précisait
qu’ils devaient contenir au minimum 2 couches.
POURQUOI
FAIRE SIMPLE...
La simplification des bandages traditionnels est
née d’un constat qui aurait peut-être fait dire à Guillaume d’Ockham [5], cherchant son rasoir : « Entia
non sunt multiplicanda praeter necessitatem » [Les
entités ne doivent pas être multipliées par-delà ce
qui est nécessaire]. On pourrait autrement dire :
plus c’est simple, mieux ça fonctionne.
La simple superposition d’une bande contentive
et d’une compressive apparaît comme la simplification la plus absolue, mais elle ne s’est pas fait au
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détriment de la décongestion des membres supérieurs des patients. L’Association française de masseurs-kinésithérapeutes pour le traitement et la
recherche des atteintes lympho-veineuses (AKTL)
menée par Ferrandez et coll. [6, 7] a pu démontrer
auprès de 76 patientes qu’il n’y avait pas de différence significative d’efficacité entre les bandages
multicouches traditionnels et simplifiés.
Il est aisé de comprendre que la simplification
du nombre de bandes profite à tous : le masseurkinésithérapeute qui peut tout à fait inclure une
pose de bandage en quelques minutes dans une
pratique libérale et le patient qui gagne de la fonctionnalité du membre supérieur, rendant plus aisé
l’activité physique sous bandage, cruciale pour la
décongestion [8].
n Le bandage en héritage :
la contention/compression Sans volonté de « tuer le père », la masso-kinésithérapie moderne, en fondant sa pratique sur la
preuve et non sur la seule expérience, a cherché à
rendre plus rationnelle et reproductible la rééducation en pathologie vasculaire, tout en gardant
ce qui fonctionnait bien avec la PCD : drainage
manuel, bandages multicouches mais simplifiés et
stratégie thérapeutique incluant une phase intensive de plus courte durée (15-21 jours) et une
phase d’entretien.
Inspiré par le bandage que Mollard [9] décrivait
dans sa thèse de médecine en 1972 sur le traitement des ulcères variqueux, il a semblé nécessaire de « dégraisser » le bandage multicouches
traditionnel. Ce bandage multicouches simplifié
est composé par la superposition de 2 bandes
aux propriétés physiques complémentaires bien
différentes.
Le fondement de l’efficacité du bandage multicouches simplifié repose sur l’action conjointe
d’une bande contentive ou à allongement court
(≤ 100 %) [10] et d’une bande compressive ou à
allongement long (≥ 100 %).
Theys et coll. [11] insistent sur cette différence fondamentale, qui n’est pas que sémantique, entre les
deux mots, rappelant la perte de cette spécification dans l’anglais des publications internationales
où le mot « compression » est utilisé indifféremment pour décrire les deux phénomènes.
La contention est le fait de bandes très peu extensibles, c’est-à-dire se laissant très peu déformer.
De sorte qu’une fois posées, elles vont s’opposer
à toute modification de volume du membre. Elles
permettent ainsi d’assurer une continuité de résultat clinique sur l’œdème après une séance de drainage manuel (DM), réalisant comme un plâtre. Au
repos du membre, la pression appliquée par cette
bande est quasi nulle.
En revanche, lors de mouvements réalisés sous
le bandage, l’expansion de volume dû à l’activité
musculaire ne pourra s’étendre vers l’extérieur
du tissu, « contenu » ainsi par la bande à allongement court. La seule voie possible est donc d’augmenter la pression dans le tissu s’opposant ainsi
à la filtration capillaire et améliorant la fonction
lymphatique, aidant à la réduction de volume du
lymphœdème.
La compression est définie comme l’action d’une
bande étirée sur un tissu, tant que la déformation
qui a modifié la bande s’exerce. Elle est le fait de
bandes élastiques ou à allongement long dont
la principale propriété physique est de chercher
en permanence à revenir à l’état antérieur à sa
déformation. Les bandes compressives ont donc
la capacité d’exercer une pression constante sur le
membre, même au repos.
L’association de ces deux bandes permet donc
l’application d’une pression sur le tissu, quelle que
soit l’activité musculaire.
Le mode d’application de ces deux bandes répondra à la nécessité de décongestionner un œdème
plus ou moins dur, plus ou moins dysmorphique.
n Le montage du bandage
multicouches simplifié Ferrandez et Serin [12] décrivent les différents
montages du bandage simplifié (fig. 3) :
• L a bande contentive dite anti-œdème, en coton,
est placé en spirale dont les tours se recouvrent
l’un l’autre.
•P
our la bande compressive, le montage le plus
simple est en spirale : les tours de spires se
recouvrent 1/3-2/3, permettant ainsi un recouvrement à trois épaisseurs de bande.
•A
utre montage possible, le montage en semispica : une bande horizontale, une oblique
vers l’aval circulatoire. Très utilisé en pratique
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Évolution des bandages dans le lymphœdème
 Figure 3
Bandage multicouches simplifié
A- Bande anti-œdème - B- Montage en spirale - C- Montage en semi-spica - D- Montage en spica
quotidienne, il permet de réduire le risque de
démontage du bandage en offrant un effet antidérapant et d’augmenter la pression appliquée
en allant jusqu’à 6 couches superposées.
• Dernier montage possible, le montage en spica :
une bande oblique vers l’aval, une oblique vers
l’amont. En fonction de l’angle d’obliquité, on
peut retrouver jusqu'à 9 couches, rendant ce
montage très compressif, à réserver pour des
œdèmes très indurés, voire dysmorphiques.
Il est à noter que, pour décongestionner un lymphœdème, ce qui prime est la rigidité du bandage,
c’est-à-dire son opposition infaillible à l’augmentation de volume. Or, Cornu-Thénard [13] a bien
montré que la superposition de plusieurs couches
de bande à allongement long peu étirée revenait à
en accroître la rigidité, et ce en n’augmentant que
peu la pression.
Tout l’art du masseur-kinésithérapeute sera
d’appliquer par des bandages simplifiés tous les
principes physiques qui rendaient les bandages
traditionnels efficaces : le maintien d’un gradient
de pression, la rigidité des bandes à allongement
court, le comblement des « creux » et le lissage des
saillies pour un résultat plus homogène.
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Ainsi, le panachage des différents montages dans
un même bandage permettra d’en améliorer
l’efficacité, le rendant le plus « sur-mesure » possible [14]. Une foule d’adaptation aux différentes
morphologies de membres supérieurs est envisageable : patch de mousse dense sur les zones
dures, ouate dans les « creux », coques thermoformées pour la main...
n La diversité des offres
permet un bandage
personnalisé
Plus un bandage permet la fonction du membre,
meilleure est la décongestion. C’est dans cette
optique que d’autres bandes, aux qualités physiques spécifiques, peuvent être adjointes.
Les bandages collés ou adhésifs, qui sont dans
l’arsenal thérapeutique depuis le XIXème siècle, sont
de plus en plus utilisés, colorés ou non [15]. Quand
ils recouvrent entièrement le membre, avec des
bandes plus rigides qu’élastiques, ils constituent
un outil très intéressant de par leur confort pour la
patiente et la possibilité qu’ils donnent d’associer
contention et compression dans une épaisseur
faible. Ils sont posés sur une couche protectrice
de la peau en mousse. Ils nécessitent en revanche
une bonne dextérité du masseur-kinésithérapeute
car la pose ne laisse pas de place à l’erreur. Ils sont
très utiles pour maintenir un résultat le week-end
pendant la phase intensive ou dans l’attente d’un
manchon sur mesure.
Les bandages mobilisateurs, associant une bande
à très faible allongement à des plots de mousse
dense, permettent de réaliser des mécanisations
du tissu sous le bandage modifiant sa consistance
indurée. Ils sont bien adaptés dans les lymphœ-
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dèmes très indurés et/ou volumineux. Ils peuvent
être posés en patch en regard d’une zone rebelle
au traitement ou sur l’ensemble du membre.
dans lesquelles elle devra porter ce manchon.
Mais le manchon idéal, c’est-à-dire rigide, pour
lutter contre le lymphœdème, et facile à enfiler à
la fois, n’existe pas dans les techniques de production actuelles.
CHANGEMENT
DE PHILOSOPHIE DE SOINS :
le patient, acteur et
collaborateur Faire face à un lymphœdème pour une patiente
qui a déjà dû affronter un cancer est une épreuve
dans laquelle le kinésithérapeute est impliqué au
premier plan [16]. La place de la masso-kinésithérapie dans les soins de support [17] permet de
mieux comprendre l’orientation thérapeutique de
collaboration avec la patiente.
Il était évident alors que les bandages traditionnels, dans tout ce qu’ils avaient de peu adaptatifs et de très contraignants, ne pouvaient être
utilisés sans une simplification de forme et une
amélioration de leur ergonomie. Tout doit être fait
aujourd’hui pour que les patientes vivent et non
plus survivent après un cancer du sein. Certaines
ont une activité professionnelle et ne la quittent
pas au cours du traitement de décongestion. Elles
veulent donc un bandage simple, permettant
l’usage de la main.
n Transfert de compétences
et éducation thérapeutique Une collaboration s’établit entre le masseurkinésithérapeute et la patiente, voire avec son
entourage, proposant une formation à la pose
d’autobandages, donnant la possibilité d’autonomisation face à un lymphœdème chronique. La
patiente est la mieux placée pour gérer la pression
qu’exerce le bandage. Le masseur-kinésithérapeute sensibilise aux précautions à observer dans
la pose d’un bandage et donne des moyens de
surveillance cutanée.
De nouveaux manchons, dits autogrippants, permettent à la patiente de mieux gérer la pression
du manchon par le truchement de scratches.
De nouveaux bandages innovants facilitent
l’autobandage.
Comme l’ont bien expliqué Bouchet et coll. [19] en
2014, charge au masseur-kinésithérapeute d’évaluer ce que la patiente est capable de comprendre
n Le manchon devient
une orthèse vasculaire et de réaliser, à quel moment une consultation
L’intérêt du port d’une contention (le mot « compression » serait plus adapté) définitive suivant la
phase de décongestion était déjà décrit par Földi.
Ceci a bien été démontré par Badger et al. [18] en
2000, retrouvant une décongestion 50 % supérieure dans le groupe bénéficiant de bandages
pendant 18 jours, puis manchon 24 jours contre
manchon seul. Le changement d’optique d’un
soin continu (Földi parle de séances à vie) vers une
autonomisation de la patiente porteuse d’un lymphœdème définitif, nous incite à voir le port de cet
« auxiliaire vasculaire » pour ce qu’il est : une aide.
Il ne sera donc porté, à l’instar des autres orthèses
en orthopédie par exemple, que dans les situations à risque : activité physique, jardinage, activité
professionnelle...
faisant de la relation d’éducation thérapeutique
La patiente, aidée de son masseur-kinésithérapeute, devra reconnaître les situations à risque
plus empiriques : le savoir se partage, la prise en
devient nécessaire pour refaire le point ensemble,
une réussite mutuelle.
CONCLUSION L’évolution des bandages dans le lymphœdème a
permis d’en faciliter la pose et d’en démocratiser
l’usage. Ce faisant, le nombre de masseurs-kinésithérapeutes pratiquant la décongestion des lymphœdèmes a considérablement augmenté (500 %
d’augmentation d’adhésions à l’AKTL en 20 ans).
Le changement d’optique envers la pathologie
chronique a fait bouger les lignes de la relation
patient-kinésithérapeute héritée des techniques
charge du lymphœdème est un bien commun. ✖
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BIBLIOGRAPHIE
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[2] Földi E, Földi M. Physiothérapie complexe décongestive. Paris : Éditions Frison-Roche,
1993.
[3] Ferrandez JC. Évaluation de l’efficacité de deux types de bandages de décongestion du
lymphœdème secondaire du membre supérieur. Kinésithér Rev 2007;67:30-5.
[4] Stemmer R. Le traitement compressif en pathologie lympho-veineuse. In: Circulation
d’échange et de retour. Courbevoie : Éditions Boots Dacour, 1984 : 188-97.
[5] d’Ockham G. Quaestiones et decisiones in quatuor libros sententiarum cum centilogio theologico. Livre II, 1319.
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multipraticien du lymphœdème du membre supérieur après cancer du sein : à propos de
76 cas. Oncologie 2005;7,4:316-22.
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lymphœdème secondaire du membre supérieur. Kinésithér Rev 2007;67:30-5.
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[9] Mollard JM. Intérêt de la double contention dans la rééducation de la stase veineuse et les
ulcères de jambes. Thèse de médecine - Grenoble, 1972.
[10] Haute autorité de santé (HAS). Dispositifs de compression médicale à usage individuel, utilisation en pathologies vasculaires (révision de la liste des produits et prestations remboursables).
Septembre 2010.
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[11] Theys S, Ferrandez JC, Bouchet JY. Bandages, bas : les moyens évoluent, le vocabulaire
aussi. Kinésithér Rev 2008;(79):58-60.
[12] Ferrandez JC, Serin D. Rééducation et cancer du sein. 2 e éd. Paris : Éditions Masson,
2006.
[13] Cornu-Thénard A. Force et coefficient de résistances des bas élastiques, uniques ou superposés. Phlébologie 1985;38:159-68.
[14] Ferrandez JC, Theys, Bouchet JY, Richaud C. Recommandations kinésithérapiques
basées sur les faits du traitement des lymphœdèmes des membres. Kinésithér Scient
2012;534:17-31.
[15] Ferrandez JC, Theys S, Bouchet JY. Taping et Lymphœdème. Kinésithér Rev
2014;14(147):31-3.
[16] Heppner PP, Tierney CG, Wang YW, Armer JM, Whitlow NM, Reynolds A. Breast cancer survivors coping with lymphedema: What all counselors need to know. Journal of Counseling
& Development 2009;87:327-38.
[17] Plan Cancer 2014-2019. Objectif 7 : assurer des prises en charge globales et personnaliseés
: 61-68
[18] Badger CM, Peacock JL, Mortimer PS. A randomized, controlled, parallel-group clinical trial
comparing multilayer bandaging fol-lowed by hosiery versus hosiery alone in the treatment of patients with lymphedema of the limb. Cancer 2000 Jun;15;88(12):2832-7.
[19] Bouchet JY, Richaud C, Satger B, Villemur B, Blaise S. Quelle éducation thérapeutique pour les patients porteurs d'un lymphœdème chronique ? Kinésithér Scient
2014;557:33-7.
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avec l’articulation de la hanche. Puis,
on découvre le plan capsulaire et ses
rapports avec le bourrelet cotyloïdien.
La dissection se poursuit en arrière, et nous fait découvrir
les muscles fessiers et les pelvi-trochantériens. Cette
dissection a été réalisée et commentée par le Pr Olivier
Gagey au Laboratoire d’anatomie de la Faculté de médecine
de Paris.
NOM - Prénom .........................................................................................................
Adresse .......................................................................................................................
Code postal .......................... Ville ...........................................................................
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