B / LES DOCUMENTS D’ARCHIVES :
Ils constituent le deuxième type de sources se rapportant à l’étude de la
Casamance. Ils concernent surtout les rapports trimestriels d’ensemble que les
administrateurs locaux faisaient parvenir soit au Gouverneur du Sénégal soit au
Gouverneur Général de l’Afrique Occidentale Française (AOF).
Ici, les documents embrassent toutes sortes de questions : des questions
liées aux conseils et assemblées, des questions politiques, économiques,
militaires, religieuses et administratives. Ces questions sont groupées sous forme
de séries. A chacune de ces séries, est affectée une lettre alphabétique. La lettre
alphabétique sert d’élément de référence par rapport auquel le chercheur qualifie
chaque question.
En tant que témoignages écrits et datés, ces archives représentent pour la
tradition orale, une source d’éclairage complémentaire en ce qui concerne
notamment la fixation des événements dans le temps et voire dans l’espace.
Mais, en dépit de ce rôle positif que les documents d’archives tiennent à côté de
la tradition orale, il faut reconnaître que certains rapports demeurent dans une
certaine mesure tributaires d’une particularité qui va dans certaines
circonstances jusqu’à l’extravagance.
C / LA SOURCE MODERNE :
Nous entendons par source moderne, la kyrielle d’œuvres historiques
publiées et sous forme d’ouvrages par des maisons d’éditions. Ces ouvres
historiques réunies, constituent le troisième type de source contigu à l’étude de
la casamance.
Roche Christian : Il mit au point un ouvrage qui de par sa dimension
politique, sut mettre en relief les différentes phases du mouvement de la
colonisation et les divers courants de résistances qui animèrent les peuples de la
Casamance. Il eut le mérite d’avoir distingué un peuplement mandingue ancien