Conclusion
Les acides nucléiques sont des macromolécules, c’est-à-dire de grosses molécules relativement
complexes. Les acides nucléiques sont des polymères dont l’unité de base, ou monomère, est
http://svt.ac-dijon.fr/remediation/rem654/4eme/41C.htm
Watson et Crick: la structure de l'ADN
Deux découvertes qui vont aider Watson et Crick
Au début des années 40, les scientifiques s'interrogent sur un grand mystère: dans quelles molécules
se cache l'information génétique ? En 1944, le médecin-chercheur canadien Oswald Avery identifie
sur les bactéries la substance qui compose les chromosomes: l'acide désoxyribonucléique, autrement
dit l'ADN. Il conclut alors que c'est dans l'ADN que se cache notre hérédité. Cependant, on accepte
mal cette découverte; en effet, on pense que l'hérédité est transmise via les protéines, on croit que
les gènes sont protéiques.
En 1950, le biochimiste américain Edwin Chargaff découvre que la molécule d'ADN est une très
grosse molécule, une macromolécule, composée de quatre types de molécules plus petites, appelées
nucléotides et qui se distinguent par leur base azotée: A (adénine), T (thymine), C (cytosine) et G
(guanine). En outre, selon lui, ces nucléotides sont attachées les unes aux autres comme les perles
d'un collier. Le problème, c'est que l'on ignore la disposition de ces perles, c'est-à-dire sa structure.
Alors que de nombreux biologistes cherchent surtout à comprendre comment l'ADN forme des
copies d'elle-même, James Watson et Francis Crick, vont, eux, s'intéresser à la forme de l'ADN.
Tout commence avec des photos prises au rayon X...
A la fin des années 40, un grand nom de la science, le chimiste et Prix Nobel américain Linus Pauling,
se lance dans la recherche de la structure de l'ADN à l'aide des rayons X. C'est la seule technique
permettant d'observer la structure de cette grosse molécule. Mais il n'était pas le seul, puisqu'au
Collège universitaire de Londres, une autre équipe entre dans la course des recherches. Ce sont
Maurice Wilkins, un chimiste et physicien britannique qui travaille sur les rayons X et Rosalind
Franklin, une biologiste, une des rares femmes de science à cette époque. En 1951, Rosalind obtient
la première photographie d'ADN prise aux rayons X.
Photo de l'ADN prise au rayons X
Un congrès, un ornithologue et un physicien...
Toujours en 1951, lors d'un congrès à Naples, Maurice Wilkins présente les premières photographies
de l'ADN aux rayons X. Malgré la netteté très limitée de la photo, c'est la structure régulière de l'ADN
qui interpelle James Watson...