AOUT 1942-JANVIER 1943 : LA BATAILLE DE STALINGRAD
Après une contre-offensive fulgurante en direction du Caucase, la Wehrmacht atteint en
août 1942 les environs de Stalingrad, 1
ère
site industriel d’URSS et « ville de Staline ».
La VIe armée du Général Paulus entre le 13 septembre 1942 dans une ville en partie
anéantie par des bombardements intensifs.
Commence alors ce qui est sans doute la bataille la plus célèbre de la 2
ème
guerre mondiale.
On retient la résistance acharnée de l’Armée rouge retranchée sur les bords du fleuve dans
une ville occupée à 90% par l’armée allemande, les combats au corps à corps dans les ruines
des usines Octobre rouge et Barricade, les navires de ravitaillement traversant la Volga sous
le feu de l’artillerie ennemie, le froid extrême, l’encerclement des troupes allemandes, la
reddition de Paulus fraîchement promu maréchal, les colonnes de prisonniers allemands en
haillons partant vers la Sibérie….
On oublie parfois que de nombreux civils qui n’avaient pas pu quitter la ville ont survécu
quatre mois au milieu des combats. 250.000 sont morts.
Tournant du conflit, Stalingrad est la 1
ère
grande défaite de l’armée allemande.
Pour en savoir plus, nous vous proposons une sélection de titres
ETUDES HISTORIQUES
Antony Beevor
– Stalingrad. – Ed. de Fallois, 1999.
Un tableau complet de l'affrontement qui changea les données de la Seconde
Guerre mondiale : la bataille de Stalingrad (hiver 1942-43), d'après les archives
soviétiques, celles de la Wehrmacht, et des témoignages de survivants
allemands.
Jean Lopez
- Stalingrad : les batailles au bord du gouffre. – Economica, 2008. –
(Campagnes et stratégies)
Histoire des opérations militaires menées en Russie du sud entre mai 1942 et
mars 1943 qui se clôt par la destruction de la 6e armée à Stalingrad.
L'auteur analyse le contexte et les différents éléments qui permettent
d'éclairer ces événements et met en exergue leur importance dans l'histoire
de la Seconde Guerre mondiale.
William Craig
- Vaincre ou mourir à Stalingrad : 31 janvier 1943. – Perrin, 2012. – (Tempus)
Récit de l'offensive éclair des Allemands en août 1942, puis de la résistance russe et la lutte
acharnée pour Stalingrad, qu'Hitler n'envisageait pas plus d'envahir que Staline de défendre.
L'auteur détaille cette bataille décisive et ses conséquences, dont la captivité de nombreux
soldats allemands en Sibérie.
LES CORRESPONDANTS DE GUERRE
Alexandre Werth
- La Russie en guerre : Volume 1, La patrie en danger, 1941-1942. –
Tallandier, 2011. – (Texto)
Le témoignage du correspondant du Sunday Times en Russie à partir de
1941 est complété d'un travail de dépouillement d'archives soviétiques
effectué par ce dernier pendant 20 ans. Il dévoile la complexité des rapports
entre la guerre et les hommes, entre l'Armée rouge et l'action du PC, entre
la stratégie russe et des personnages comme Joukov, Molotov ou Staline.
Alexandre Werth
- La Russie en guerre : Volume 2, De Stalingrad à Berlin, 1943-1945 . –
Tallandier, 2011. – (Texto)
La suite du témoignage-enquête d'A. Werth s'ouvre en 1943 sur les
premières lueurs de la victoire pour la Russie. L'avancée de la Russie sur le
sol germanique trouve une résistance fanatique et les victoires à Koursk,
Sébastopol, Kiev, Koenigsberg et Berlin coûtent cher en vies humaines.
Vassili Grossman
- Carnets de guerre : de Moscou à Berlin : 1941-1945 : textes choisis et
présentés par Antony Beevor et Luba Vinogradova. – Calmann-Levy, 2008
Durant la Seconde Guerre mondiale, Grossman fut correspondant spécial
pour le journal de l'Armée rouge, Krasnaïa Zvezda. De la retraite face à
l'opération Barbarossa de juin 1941 à la bataille de Berlin en avril et mai
1945, il suivit au front les forces soviétiques via Stalingrad, Koursk, l'Ukraine,
Treblinka et Varsovie. Il a consigné dans des carnets ses impressions
.
Ilya Ehrenbourg
- La Russie en guerre. – Gallimard, 1968. – (L’air du Temps)
Le cinquième volume des Mémoires d’Ilya Ehrenbourg est son témoignage
sur la guerre en Russie de 1941 à 1945. Journaliste, il a tout vu, l’arrière
comme le front, les grands hommes comme les plus humbles combattants.
(Ouvrage appartenant au Fonds communisme)
POINT DE VUE SOVIETIQUE
L’URSS dans la deuxième guerre mondiale : Tome 2 : de la retraite à
Stalingrad : 1942 . – Editions du progrès, Moscou, 1976.
Deuxième des cinq volumes de cet ouvrage écrits par les 7 maréchaux
soviétiques.
(Ouvrage appartenant au Fonds communisme)
Andreï Eremenko
- Comment on falsifie l’histoire. - Editions en langues étrangères, Moscou.
A. Eremenko , maréchal de l’Union soviétique et commandant en chef des
fronts de Stalingrad expose les raisons de la défaite allemande à Stalingrad.
(Ouvrage appartenant au Fonds communisme).
Vassili Tchouïkov
- Stalingrad, la bataille du siècle. - Editions du Progrès-Moscou, 1979.
V. Tchouïkov, commandant de la 62e armée des forces russes, décrit le
déroulement de la bataille de Stalingrad, du 16 juillet 1942 au 2 février
1943, bataille qu'il dirigea. Il raconte les combats tactiques de chacune de
ses divisions en les illustrant des récits individuels de ses soldats.
(Ouvrage appartenant au Fonds communisme).
UN TEMOIGNAGE ALLEMAND SUR LE FRONT DE L’EST
August von Kageneck
- La guerre à l’est : histoire d’un régiment allemand : 1941-1944. 6 Perrin, -
Tempus.
Raconte l'histoire du 18e régiment allemand d'infanterie-grenadiers, qui a
combattu sur le front de l'Est d'un bout à l'autre de la Seconde Guerre
mondiale.
UN POINT DE VUE DE CIVIL
Maurice Schobinger
Stalingrad Volgograd : photographies 2008-2010 : textes Luc
Debraine, Daniel Girardin, Pierre Staborinski.
Série de portraits des habitants de Volgograd ou Stalingrad
et de prises de vue de la ville, à la recherche de traces et de
la mémoire de l'attaque de la ville par l'armée allemande
lors de la Seconde Guerre mondiale. Le livre contient le
journal de Serafima Fedorovna Veronina, témoignage des
premiers mois du siège d'une habitante de la ville, en 1942.
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cause »
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