Samuel 1°STMG2
Juste
Carnet de Lecture Comment peut-on être Français ?
Au début du roman, nous avons une description du père de
Roxanne, l’héroïne, Pacha Khân. On nous explique que celui-ci parlait
« parissi » c’est-à-dire parisien. Nous pouvons également observer un
parallèle « D’un siècle » entre le vécu du père de Roxanne à Paris et sa
fille qui arrive dans l’hexagone.
Dans la suite du roman, Roxanne découvre l’immensité de Paris,
elle se ballade de partout en ville et se retrouve même angoissée par
l’immensité de la métropole. Elle commence par prendre le métro mais le
manque de contact humain fait qu’elle change rapidement d’avis et
préfère prendre le bus mais les lignes de celui-ci forment un véritable
labyrinthe. L’un des chapitres se termine par la phrase « Comment peut-
on naître français ? » (P.28 – L5). Roxanne compare sa ballade dans Paris
avec ses ballades en Iran, ici, elle peut « Marcher la tête haute . Notre
personnage va à la préfecture afin d’obtenir sa nationalité et ses papiers,
ce qui s’avère être un succès assez surprenant, qui est souligné par
l’interprète de Roxanne, celle-ci lui offre, à la suite de cela, un café dans
un bar. Nous passons ensuite sur une scène où l’héroïne apprend le
français et vient la question « combien as-tu de frères et sœurs ? » ce qui
la plonge dans un évènement passé et qui l’angoisse, la rendant incapable
de répondre, bien qu’elle sût le dire mais n’arriva pas à sortir ces mots de
sa bouche.
Nous sommes à Téhéran, nous suivons Roxanne à ce que nous
supposons être l’école maternelle, celle-ci doit énumérer ses frères et
sœurs mais n’y arrive pas, du fait qu’elle en ai trop, ce qui est, par
ailleurs, un prétexte de moquerie de la part de ses camarades ; tout cela
procure une forte honte envers Roxanne.
De retour à Paris, Roxanne rencontre des difficulté avec la langue
locale, notamment avec la prononciation et le fait de n’avoir personne
avec qui parler et s’entraîner. Elle apprend la langue « Dans le texte » par
le biais de La symphonie Pastorale d’André Gide tout en s’aidant d’en
dictionnaire français-Persan, elle se répète tous les mots qu ‘elle a appris à
elle-même jusqu’à se scinder et développer la Roxanne francophone (avec
l’utilisation de la deuxième personne du singulier) et la Roxanne persane
avec l’utilisation de la première personne du singulier. Elle trouve deux
emplois avec lesquels elle jongle ; McDonald et Baby-Sitter. Au
McDonald elle s’occupe des frites mais l’absence de dialogue la bloque
vis-à-vis de son français, elle se met donc à parler avec les frites afin de
s’entraîner sur la conjugaison. Roxanne est confronté à un nouveau
problème, le genre des mots, pour régler ce soucis, elle ignore tout les
articles mais se rend compte très rapidement que ce n’est pas une bonne
solution, elle va donc tout réapprendre. Toutes ces difficultés sur
l’apprentissage et la maîtrise de la langue française reflètent les faiblesses
de Roxanne mais cette langue est également l’exile du personnage,
s’entraîner dessus lui permet de se concentrer sur son intégration et par
conséquent, de se concentrer sur la fuite de son pays natale.
À Téhéran, à l’école, Roxanne surprend sa mère lors d’une
discussion avec son institutrice, celle-ci apprend que sa mère est en réalité
sa sœur. Suite à cela, Roxanne devient bègue et se met à se refermer sur
elle même en s’inventant des histoires.
Dans la suite de l’œuvre, Roxanne rencontre Kim, son voisin
coréen qui lui aussi tente d’apprendre la langue de molière. Afin d’aider
notre héroïne, Kim prête à Roxanne des cassettes sur l’apprentissage du
français et il se créer une alchimie entre les deux personnages, il s’agit de
la première personne qui parle à Roxanne de manière personnelle en
France. La jeune femme fini par quitter son travail au McDonald car il est
trop fatiguant pour elle et pas assez rémunéré, c’est alors que Roxanne se
met à rechercher un nouvel emploi, chose difficile à cause de ses origines.