Introduction
-Def de l'entreprise et de la production
L'entreprise est une notion économique et sociale qui peut être définie comme « une unité
organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de
décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes ».
entreprise, sur le Wiktionnaire
Une entreprise est une organisation ou une unité institutionnelle , mue par un projet décliné en
stratégie, en politiques et en plans d'action, dont le but est de produire et de fournir des biens ou des
services à destination d'un ensemble de clients ou d'usagers, en réalisant un équilibre de ses
comptes de charges et de produits.
Pour ce faire, une entreprise fait appel, mobilise et consomme des ressources (matérielles,
humaines, financières, immatérielles et informationnelles) ce qui la conduit à devoir coordonner des
fonctions (fonction d'achat, fonction commerciale, fonction informatique). Elle exerce son activité
dans le cadre d'un contexte précis auquel elle doit s'adapter : un environnement plus ou moins
concurrentiel, une filière technico-économique caractérisée par un état de l'art, un cadre socio-
culturel et réglementaire spécifique. Elle peut se donner comme objectif de dégager un certain
niveau de rentabilité, plus ou moins élevé.
Aucune entreprise ne peut s'exempter de l'équilibre entre le niveau de ses revenus et de ses charges.
En cas d'écart déficitaire, celui-ci doit être réduit ou comblé par un apport extérieur (par exemple
une subvention d'équilibre) sous peine de non-viabilité et de disparition de l'entreprise à plus ou
moins brève échéance.
À la recherche d'une définition Modifier
L'entreprise selon l'approche juridique Modifier
L'entreprise est un ensemble de moyens (un projet, un lieu de décision et de gestion économique).
D'un point de vue juridique, elle n'a stricto sensu aucune consistance ni réalité.
Pour exister juridiquement, l'entreprise doit opter pour l'une des formes juridiques prévues
(entreprise individuelle, EIRL, EURL, société civile ou commerciale, société coopérative, etc.) qu'elle
doit revêtir nécessairement pour exister et se développer sur le plan légal.
La forme juridique choisie doit faire l'objet d'un enregistrement auprès des autorités compétentes
(registre du commerce et des sociétés ; répertoire des métiers pour les entreprises artisanales ;
URSSAF pour les professions libérales).
Cette forme juridique est associée à une identification distinctive et non ambiguë (en France par
exemple, inscription au répertoire SIREN/SIRET).
Lorsqu'il s'agit d'une société, cet enregistrement lui confère la personnalité morale et un statut
juridique dont la forme dépend de l'objet social de la société, du nombre des apporteurs de capitaux,
du montant des capitaux engagés, ainsi que du cadre législatif et réglementaire en vigueur. L'exercice
de l'activité de l'entreprise peut également faire l'objet d'une autorisation préalable délivrée à titre
permanent ou révisable, là encore dans le cadre des législations en vigueur (exemples des activités
de banque, assurance, pharmacie, travail temporaire, etc.).
Les formes juridiques les plus connues qui portent une entreprise sont :
les sociétés : lorsque l'entreprise est portée par plusieurs associés (société anonyme, société par
actions simplifiée, société à responsabilité limitée, société civile professionnelle) ;
les associations ou coopératives : lorsque l'objet social de l'entreprise présente certaines
caractéristiques (notamment l'absence de but lucratif) ;
les structures individuelles : lorsque l'entreprise est portée par un individu seul (auto-entrepreneur,
profession libérale, artisan, entreprise individuelle, EURL).
L'entreprise selon le point de vue pragmatique de l'entrepreneur Modifier
Article détaillé : Entrepreneur.
Le concept d'entrepreneur désigne celui qui entreprend, qui se trouve être à l'origine et concrétise
un projet d'entreprise :
Sa démarche peut être innovatrice lorsqu'il anticipe un besoin, ou assemble et organise les outils et
les compétences nécessaires pour satisfaire de manière inédite ce besoin. Ce type d'entrepreneur
fait appel à des notions de création et d'innovation[1], et se distingue donc de celui de chef
d'entreprise. Pourtant, ces deux termes bien que relevant de réalités différentes, caractérisent
souvent les mêmes personnes : un entrepreneur est un chef d'entreprise s'il pilote lui-même son
projet et un chef d'entreprise peut être qualifié d'entrepreneur à raison des objectifs intrinsèques de
sa fonction.
La démarche peut être moins originale et plus conventionnelle lorsque l'entrepreneur considéré
porte un projet qui s'inspire fortement voire reproduit ou utilise des modèles d'activité ou
d'entreprise déjà existants.
Ce faisant, l'entrepreneur prend le risque que le besoin ne se matérialise pas ou que les moyens qu'il
met en place pour le satisfaire se révèlent inadéquats.
Historiquement, l'entrepreneur est un intermédiaire, un courtier en travail : on lui passe des
commandes fermes de biens ou de services, il recherche les ouvriers qui vont produire chacun une
partie de cette commande et il s'assure de la bonne livraison. Ceci dans un contexte où la division du
travail est trop peu marquée, où les ouvriers travaillent à domicile, et disposent de leurs outils et
même de leurs machines (métier à tisser par exemple).
Avant la révolution industrielle, un entrepreneur est surtout un « homme-orchestre » capable
d'optimiser les besoins en capitaux et les ressources humaines pour mener une activité licite et
profitable, les moyens de production et la force de travail n'étant pas encore regroupé au sein
d'entreprise. On retrouve encore au xxie siècle ce type d'organisation, par exemple, dans l'industrie
du transport, les services (ingénierie, etc.) où à côté de grands groupes, des indépendants sont
propriétaires de leur outil de travail (par exemple : camions, péniches ou barges) et trouvent leurs
donneurs d'ordres par l'intermédiaire de courtiers.
Avec la révolution industrielle, les entrepreneurs changent, ils regroupent des machines sur un
même lieu de travail et conservent les mêmes ouvriers longtemps, ce qui donne naissance aux
entreprises au sens traditionnel. On voit alors émerger la figure du chef d'entreprise (un exemple
connu étant celui d'Henry Ford).
La production
1) Définitionproduction
La production est l'activité socialement organisée exercée par une unité institutionnelle qui combine
des facteurs de production (facteur travail et facteur capital) afin de transformer les consommations
intermédiaires en biens ou en services échangés sur le marché ou obtenus à partir de facteurs de
production s'échangeant sur le marché.
En économie Modifier
La production est un élément fondamental de l'économie dans la vie de tous les jours. Elle désigne à
la fois l'action de produire et le résultat de cette action fondamentale.
Le terme de « production » entre dans le langage au Moyen Âge au sujet des œuvres d'art[1]. Ce
n'est qu'avec les débuts de l'ère industrielle qu'il entre dans le discours sur l'économie[2]. On
retrouve cette multiplicité de sens, par exemple, dans l'industrie cinématographique où l'on parle du
« producteur d'une super-production » pour désigner celui qui fabrique cette œuvre du septième art
de manière industrielle et à des fins commerciales.
On étudie la production selon les méthodes, les lieux et les marchés. On compare la production d'un
même produit entre des modèles différents d'organisation. On calcule le volume de production par
pays et par époques. On sépare l'analyse par secteurs économiques. On distingue la production
marchande de la production non marchande.
Henry Charles Carey indique que l'ensemble des producteurs[3] permettent de favoriser la créativité
humaine[4].
Production par secteurs Modifier
La production « industrielle » contribue à hauteur de 20 à 30 % à la production nationale, mesurée
par le PIB (somme des valeurs ajoutées à l'intérieur d'un pays), dans les pays développés. Dans ces
pays c'est en effet surtout la production de services qui s'est développée, au point de devenir
majoritaire, au cours des dernières décennies[réf. nécessaire].
Production marchande Modifier
On distingue la production marchande de la production tout court.
La première peut se subdiviser en deux catégories :
la production marchande simple où le producteur vend son produit sur le marché ou rend un service
marchand à titre individuel ;
la production marchande capitaliste où le produit ou le service créé par des salariés est propriété du
capitaliste. Il est ensuite vendu en tant que marchandise dans le but de réaliser un bénéfice.
La seconde s'étend de la fourniture d'un produit gratuit à celle d'un produit dont le prix couvre moins
de la moitié du coût de production. Elle regroupe la production des administrations publiques et des
associations à but non lucratif et à caractère social.
Organisation de la production Modifier
Différentes organisations permettent de produire un bien ou un service.
Certaines sont des espaces où sont concentrés les moyens de production et les ressources humaines
pour produire à grande échelle, en grande quantité et d'une manière répétitive avec une division des
tâches poussée.
D'autres sont des structures plus éclatées et plus mobiles comme l'entreprise en réseau, mise en
place dans le cadre de l'économie post-industrielle.
Trois grands modes d’organisation de la production peuvent être observés : organisation de type «
série unitaire », les industries de process et la production manufacturière.
La production est une activité socialement organisée qui consiste à produire officiellement des biens
et/ou des services. Un bien étant stockable (un livre) ; un service étant immatériel (projection d’un
film).
Remarque :
Les activités non déclarées soit parce qu’elles accommodaient les personnes soit parce qu’elles
n’avaient pas à l’être ne sont pas considérés comme des productions au sens économiques (travail au
noir, femme de ménage).
I) les différents types de l entreprise
Forme juridique
Le créateur d'entreprise qui souhaite démarrer sa nouvelle entité sous la forme d'une société est
confronté au choix de la structure à créer. En effet, la loi a mis en place différentes formes de
sociétés, dont les règles de fonctionnement diffèrent et qui n'entraînent pas toutes les mêmes
conséquences quant à la responsabilité juridique des associés.
Le choix de la forme de société a par ailleurs des impacts sur les régimes fiscaux et sociaux des
revenus tirés de l'activité.
1 - La société à responsabilité limitée (SARL)
La SARL, type de société le plus couramment utilisé dans le cadre de la création d'entreprise, offre
l'avantage d'une structure simple au sein de laquelle la responsabilité des associés est limitée au
montant de leurs apports.
Son capital, dont la loi ne fixe aucun montant minimal, est réparti entre au moins deux associés. Elle
est dirigée par un ou plusieurs gérants, associés ou non.
1 / 16 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !