axiales natives et aux reconstructions MPR. De plus,
les reconstructions MPR sont simples et rapides à réa-
liser en, pratique courante. Le scanner hélicoïdal a per-
mis d'affirmer dans 8 cas que le pédicule pôlaire était
situé en regard de la JPU, mais n'a pas toujours permis
de conclure quand à sa situation antérieure ou posté-
rieure.
Aujourd'hui, le succés de l'endopyélotomie, par voie
cutanée antégrade [7] ou par voie urétérale rétrograde
[5], est compris en fonction des séries entre 78 et 90%.
La place de la pyéloplastie est donc remise en cause,
même si la voie coelioscopique fait son apparition
[23]. Les facteurs d'échec de l'endopyélotomie définis
par VAN CANGH (taille importante du bassinet, présen-
ce d'un pédicule pôlaire inférieur) et la survenue de
complications hémorragiques graves, nous ont fait pro-
poser la réalisation systématique d'un scanner hélicoï-
dal en pré-opératoire d'un syndrôme de la JPU. Les
résultats de notre série montrent que cet examen est
succeptible de remplacer l'artériographie rénale dans le
dépistage d'un vaisseau polaire inférieur. Même si la
responsabilité de ce pédicule est contestée par certains
auteurs dans la génèse du syndrome de la JPU [9], son
existence en regard de la JPU sur le scanner hélicoïdal
s'accompagnait, dans notre expérience (8 cas), d'une
compression nette de la voie excrétrice parfaitement
corrigée, lors de la pyéloplastie à ciel ouvert, par le
décroisement de la JPU en avant du vaisseau pôlaire
inférieur. Ces données nous conforte dans la réalisa-
tion, à l'avenir systématique, de ce type d'examen
tomodensitométrique dans le bilan pré-opératoire d'un
syndrôme de la JPU. De plus, ce dernier permet une
analyse du parenchyme restant, de la présence d'une
lithiase associée, de l'importance de la dilatation des
cavités rénales. En pratique, l'indication d'une endo-
pyélotomie ne serait alors retenue pour les auteurs
qu'en l'absence de pédicule pôlaire inférieur et/ou d'un
volumineux bassinet remanié pour lequel une résec-
tion-suture de la voie excrétrice reste préférable. Pour
des raisons de coût, le scanner hélicoïdal pourrait après
l'échographie rénale se substituer à l'urographie intra-
veineuse, à condition de réaliser quelques clichés au
décours du bolus d'injection.
CONCLUSION
Au vue de la littérature et des résultats de notre série,
le scanner hélicoïdal apparait comme étant une tech-
nique fiable dans le dépistage d'un pédicule rénal
pôlaire inférieur, dans le cadre du bilan pré-opératoire
d'un syndrôme de la JPU. Cet examen pourrait donc
être proposé comme une alternative, moins invasive et
moins côuteuse, à l'artériographie pratiquée avant le
traitement par endopyélotomie d'une JPU obstructive,
aux équipes qui comme nous ont pris le parti de faire
cette recherche en pré-opératoire.
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