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La mission de GlaxoSmithKline est d’améliorer la qualité de la vie
pour que chaque être humain soit plus actif, se sente mieux et vive plus longtemps
Dossier Santé
Le diabète de type II
Sommaire
• Ce qu’il faut savoir
• Mieux comprendre en image
• Examens expliqués
• Conseils de tous les jours
• Evénements à retenir
• Questions
• Glossaire
• Adresses utiles
• Testez vos connaissances
Dernière mise à jour
31/03/2009
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Dossier Santé : Le diabète de type II
• Ce qu’il faut savoir
DÉFINITION
Le diabète est une maladie évolutive et métabolique,
se caractérisant par une hyperglycémie chronique ;
c’est-à-dire un taux de glucose (sucre) dans le sang
anormalement élevé.
Chez une personne saine, le pancréas secrète une
hormone, l'insuline, régulant la glycémie ; c’est-à-dire
le taux de sucre dans le sang. Le patient diabétique,
lui, souffre d'une production inadaptée en insuline.
En termes plus « médicaux et officiels», le diabète est
défini par une glycémie supérieure à 1,26 g/l (7 mmol/l)
après un jeûne de 8 heures et vérifiée à deux reprises.
Il est aussi défini par la présence de symptômes de
diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement) associée
à une glycémie (sur plasma veineux) supérieure ou
égale à 2 g/l (11,1 mmol/L) ainsi que par une glycémie
supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) 2 heures après
une charge orale de 75 g de glucose (critères proposés
par l’Organisation Mondiale de la Santé) (12).
On dénombre deux grands types de diabète :
• Le diabète de type I
Le diabète de type I, autrefois dit "insulinodépendant" (DID), touche environ 10% des
patients(1).
Aussi appelée diabète "maigre" ou "juvénile", cette
forme de la maladie touche particulièrement les
jeunes.
A l'origine de cette affection, on retrouve une
destruction progressive des cellules bêta du pancréas
qui sécrètent l'insuline.
Lors de ce mécanisme dit
"auto-immun", l'organisme
fabrique, chez une personne
génétiquement prédisposée,
des anticorps contre son
propre pancréas.
Le seul traitement du patient diabétique de type I
consiste en des injections quotidiennes d'insuline.
La découverte d’un diabète de type I se fait souvent
par la survenue de signes caractéristiques comme
un amaigrissement, une soif intense, une asthénie
et un besoin fréquent d'uriner.
2
• Le diabète de type II
Le diabète de type II, anciennement appelé "diabète
non insulino-dépendant" (DNID), représente environ
90 % des cas (1).
Encore appelé diabète "gras" ou de "maturité", le
diabète de type II apparaît généralement après l’âge
de 50 ans (2). Cependant, la maladie est en constante
progression chez l'enfant (3).
Son expression semble être le résultat de facteurs
environnementaux, essentiellement alimentaires et
comportementaux (surcharge pondérale, sédentarité).
Cette maladie se caractérise par une hyperglycémie,
c'est-à-dire un excès chronique de sucre dans le
sang.
La maladie évolue de façon insidieuse et reste
longtemps asymptomatique c'est-à-dire sans signes
clinques. De ce fait, de nombreux diabétiques
ignorent leur état.
Le diabète de type II est la résultante de deux
phénomènes :
- Dans un premier temps, un état d'insulinorésistance s'établit. L'organisme développe peu
à peu une résistance à l'action de l'insuline et
doit en produire une quantité de plus en plus
importante afin de maintenir une glycémie
constante.
- Après plusieurs années (10 à 20 parfois),
le pancréas ne produit plus suffisamment
d’insuline : c’est l'insulino-déficience.
Les mécanismes d'insulino-résistance et d'insulinodéficience touchent particulièrement les personnes
présentant une surcharge pondérale importante.
(>> Voir Mieux comprendre en image p. 11)
1. ANAES. Principes du dépistage du diabète de type II, février 2003.
2. Grimaldi André. EMC référence diabète de type 2
3. Diabètes Atlas résumé, seconde édition 2003. Fédération
international diabète.
12. AFSSAPS – HAS / Traitement médicamenteux du diabète de
type 2 – Recommandations de bonne pratique – novembre 2006.
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Dossier Santé : Le diabète de type II
FACTEURS DE RISQUES
La présence d’un ou plusieurs facteurs de risque chez
une personne multiplie les risques de développer un
diabète.
• L'obésité et les facteurs environnementaux
L'obésité favorise l'apparition du diabète de type II :
les personnes ayant un Indice de Masse Corporelle
(IMC) supérieur à 30 (donc qualifiées d’obèses) ont
environ 10 fois plus de risque de devenir diabétique. (2)
De plus, il existe un autre facteur à prendre en compte
qui est le Rapport Taille/Hanche. Lorsque la graisse
est majoritairement localisée au niveau du tronc, on
parle d’obésité androïde, et c’est là encore un facteur
de risque supplémentaire au développement d’un
diabète.
(>> Voir conseils de tous les jours : calculettes p.13)
Cette obésité est notamment due au mode de vie
actuel :
les apports énergétiques dépassent trop souvent
les dépenses.
On assiste effectivement à
un bouleversement de
l’alimentation dans les
sociétés occidentales. Ce
n’est pas tant la quantité
de l’alimentation qui a
changé, mais surtout sa
qualité.
On observe notamment une augmentation de la
quantité de lipides ingérés (graisses alimentaires),
mais également un excès de la consommation des
glucides à fort index glycémiques (comme les boissons
sucrées par exemple). (2)
De plus, les modes de vie actuels se caractérisent
par une sédentarité et un manque d'exercice
physique croissant. Les conditions de vie et de travail
sont de plus en plus confortables, et les loisirs plus
sédentaires.
D’ailleurs, l’obésité est corrélée au nombre de voitures
par foyer ou aux nombres d’heures passées devant
la télévision. (2)
L’association de ces facteurs construit peu à peu
le terrain du diabète. Les experts parlent même
de "diabésité" pour qualifier cette épidémie de cas
3
de diabète dus à l'obésité. On estime qu'actuellement
plus de 1,1 milliard de personnes sont en surpoids
dans le monde, parmi lesquels 320 millions d'obèses.(3)
• L'hérédité
Aux facteurs environnementaux
viennent s’ajouter les facteurs
génétiques.
Le diabète de type II est une
maladie à prédisposition familiale. En effet, l'existence
d'un père ou d'une mère diabétique multiplie le risque
de survenue de la maladie par deux.
De même, un quart des frères et sœurs d'un diabétique
de type II sont ou seront atteints. A savoir, chez les
vrais jumeaux, si l'un souffre de diabète, l'autre
présente un risque de presque de 100% d'être
touché(2).
• L'âge
Le risque de diabète de type II augmente avec l'âge(2).
Actuellement, la tranche d’âge la plus touchée par
le diabète est celle des 40-59 ans (3).
• La grossesse
Un diabète gestationnel peut se révéler dès la 24ème
semaine de grossesse, lors d'une glycémie à jeun.
Cette affection, touchant 3%
des femmes enceintes,
disparaît en général après la
grossesse.
Cependant, il s'avère être un
facteur de risque ultérieur de
diabète de type II chez la
mère, au même titre que la
naissance d’enfants de plus
de 4 kg (1).
De façon plus inquiétante, on constate que des enfants
nés de mères ayant souffert de diabète gestationnel
ont un risque plus élevé d’obésité et de diabète de
type II (2).
1. ANAES. Principes du dépistage du diabète de type II, février 2003.
2. Grimaldi André. EMC référence diabète de type 2
3. Diabètes Atlas résumé, seconde édition 2003. Fédération
international diabète.
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Dossier Santé : Le diabète de type II
• Le syndrome métabolique(3, 12)
La notion de syndrome métabolique est ancienne,
c’est un des termes utilisés pour décrire un ensemble
de perturbations métaboliques qui majore le risque
cardiovasculaire des diabétiques ; elle a été décrite
notamment sous les entités d'obésité androïde, de
syndrome X et de syndrome d'insulinorésistance.
Trois définitions ont été successivement proposées par
l'OMS et par des groupes américains et européens ;
elles ont en commun la présence de trois anomalies
choisies dans une liste comprenant :
- l'obésité abdominale,
- des anomalies lipidiques (anomalies des graisses),
- un trouble de la glycorégulation,
- une hypertension artérielle.
La Fédération Internationale du Diabète (FID) a
proposé en 2005 une nouvelle définition, l'association
d'une obésité centrale (définie pour les européens
par un tour de taille supérieur à 94 cm chez l'homme
et 80 cm chez la femme) et de deux des quatre facteurs
de risque cardiovasculaire suivants :
- Triglycéridémie
TG ≥1,70 mM/l ( 1,50< g/l ) ou traitement
hypolipémiant.
- Diminution du HDL- cholestérol ou traitement
hypolipémiant
<1,03 mM/l (0,40 g/l) chez l’homme,
< 1,29 mM/l (0,50 g/l) chez la femme.
- Pression artérielle ou traitement antihypertenseur
≥130 et/ou 85 mmHg.
- Glycémie à jeun ou diabète de type 2.
≥5,6 mM/l (1,00 g/l).
Si supérieur à 5,6 mM/l, un test oral de tolérance
au glucose est recommandé ; mais il n’est pas
nécessaire pour définir la présence d’un syndrome
métabolique.
ÉPIDÉMIOLOGIE
Le diabète de type 2 représente une véritable
«épidémie» liée à la fois à la transformation du mode
de vie et à l’allongement de l’espérance de vie. En
Europe, on estime qu’il y a un peu plus de 21 millions
de diabétiques de type 2 (12).
• Les chiffres en France
En France, la prévalence* du diabète diagnostiqué est
de l’ordre de 3,95%, soit environ 2,5 millions de patients
en 2007(14) avec des disparités géographiques croissantes,
et les spécialistes s’alarment de l’augmentation du nombre
de cas à travers le monde allant jusqu’à parler de véritable
épidémie. L’accroissement en France de la prévalence est
de 5,7% par an (données CNAM 2000 - 2005)(15).
* (prévalence = nombre de cas observés dans une population rapportés
au nombre total d’individus de cette population)
• Morbimortalité
Les complications cardiovasculaires sont la principale
cause de décès des patients atteints de diabète de
type 2 : la morbidité et la mortalité cardiovasculaire y
sont multipliées par un facteur 2 à 3 chez l’homme
et 4 à 5 chez la femme. Environ 20% des accidents
vasculaires cérébraux surviennent chez des
diabétiques (16).
• Vers une épidémie mondiale ?
On estime que 314 millions de personnes à travers
le monde, soit 8,2 % de la population mondiale,
souffrent de tolérance abaissée au glucose, un état
souvent précurseur du diabète. Des chiffres qui
alarment les spécialistes, d’autant que les projections
indiquent que ce nombre devait frôler les 472 millions,
d’ici à 2025 (3).
Le même rapport fait état de 194 millions de
personnes souffrant de diabète à travers le monde
en 2003. Deux tiers d’entre elles vivent dans les pays
en voie de développement.
Ce rapport stipule que d’ici à 2025, 333 millions de
personnes seront atteintes de la maladie (3).
3. Diabètes Atlas résumé, seconde édition 2003. Fédération
international diabète.
12. AFSSAPS – HAS / Traitement médicamenteux du diabète de
type 2 – Recommandations de bonne pratique – novembre 2006
14. BEH n°43 12 novembre 2008.
15. Kusnik-Joinville O., Weil A., Salanave B., Rocordeau P., Allemand
H., Diabète traité : quelles évolutions entre 2000 et 2005, Pratiques
et Organisations des Soins, volume 38 n°1/ janvier-mars 2007.
16. Herlin B., Faure A-V, Garioud A., Jolliet P. Pharmacologie édition
2007 – Nouveaux cahiers de l’infirmière.
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Cette augmentation concerne essentiellement le diabète
de type II : il constitue environ 90% des cas de diabète
dans les pays développés et une proportion plus élevée
encore dans ceux en voie de développement.
Cette explosion des cas de diabète de type II s'explique
par des raisons sociologiques : mode de vie,
alimentation, obésité, mais aussi par des raisons
démographiques : allongement de l'espérance de vie,
meilleur dépistage de la maladie, des facteurs de risques
propres à nos sociétés industrialisées.
• De plus en plus d'enfants diabétiques
Tout comme les adultes, ces jeunes développeront à
terme des complications liées au diabète.
Afin de contrer ce phénomène, il est important
d’encourager les jeunes à pratiquer une activité
physique régulière et de les sensibiliser à manger plus
sainement (3).
SYMPTÔMES ET DIAGNOSTIC DU DIABÈTE DE TYPE II
Le diabète de type II est caractérisé par le fait qu’il
reste longtemps asymptomatique. En effet, sa découverte
se fait le plus souvent lors d’un examen systématique
et le retard au diagnostic est alors d’environ 5 ans.
Par conséquent, une complication liée au diabète existe
déjà lors de sa découverte dans 20% des cas (2).
• Les signes de la maladie
Le diabète est une maladie chronique qui évolue
souvent silencieusement pendant de longues années.
Pendant la phase d’insulino-résistance, la glycémie
est plus ou moins équilibrée et le patient ne ressent
pas vraiment de symptômes.
En revanche, lorsque l’hyperglycémie chronique est
installée, c’est-à-dire en phase d’insulino-déficience,
des symptômes peuvent apparaître : soif importante,
envie d'uriner fréquente, fatigue (asthénie),
amaigrissement. Un bilan médical rapide s'impose.
Bien qu’il s’agisse à la base d’une maladie touchant
les adultes, le diabète de type II touche de plus en
plus d’enfants. Ce phénomène est observé au niveau
mondial, avec dans certains cas, ce type de diabète
survenant dès l'âge de 8 ans !
Il a été clairement identifié que la survenue de ce
diabète est liée à une augmentation de l’obésité chez
les jeunes. En effet, des mauvaises habitudes
alimentaires ainsi qu’une diminution croissante de
l’activité physique sont en grande partie responsables
de ce phénomène.
5
Dans certains cas, on dépiste l’existence d’un diabète
par l’apparition d’autres pathologies comme des
infections urinaires répétées, des mycoses, des
furonculoses (affection qui se manifeste par une
éruption continue de furoncles), qui sont souvent
associées au diabète.
Parfois, seuls les signes de complications du diabète
permettent de le repérer : troubles visuels, douleurs
ou crampes des jambes, impuissance, pathologie
cardiaque ou vasculaire, coma.
2. Grimaldi André. EMC référence diabète de type 2
3. Diabètes Atlas résumé, seconde édition 2003. Fédération
international diabète.
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• Le diagnostic
Le diabète se diagnostique par une simple prise de
sang avec principalement un dosage de la glycémie.
Le diabète sucré se définit par une glycémie à jeun
supérieure ou égale à 1,26 g/L (7 mmol/L après un
jeûne de 8 heures), vérifiée à 2 reprises.(1)
- Une surveillance de la fonction rénale par
dosage de la créatinine dans le sang à jeun
(créatininémie).
- Calcul de la clairance de la créatinine.
- Un examen ophtalmologique : fond d'œil.
- Un bilan cardiovasculaire : électrocardiogramme.
- Un examen dentaire annuel est systématique.
(>> Voir Examens expliqués p.12)
• Le suivi médical
Une fois le diagnostic établi, le diabétique doit
régulièrement subir des examens afin de prévenir la
survenue de complications.
- Tous les 3 à 4 mois, la visite chez le médecin traitant
permettra de faire le point sur l’évolution du diabète.
Ainsi le médecin procèdera à un examen médical
avec :
- Recherche d’une surcharge pondérale (poids,
taille, répartition des graisses),
- Prise de la tension artérielle,
- Auscultation du cœur et des vaisseaux,
- Examen des réflexes et de la sensibilité des
jambes et des pieds.
- Analyse du résultat du dosage de l'HbA1c fait
au laboratoire (4 fois par an). Cet examen
renseigne sur l’état glycémique des deux derniers
mois. Il doit être compris entre 4 et 6%. (12)
- Une fois par an, le médecin prescrira :
- Un bilan lipidique à jeun avec mesure du
cholestérol total, du HDL et LDL cholestérol,
et des triglycérides. Le but est de détecter la
présence d’autres facteurs de risque
cardiovasculaires.
- Une recherche d’albumine dans les urines
(microalbuminurie).
6
ÉVOLUTION ET COMPLICATIONS
Maladie silencieuse et chronique, le diabète de type II
peut évoluer des années sans que l'individu n'ait
conscience de sa pathologie. Lorsque le diagnostic
est établi, le diabète perdure en moyenne depuis déjà
5 ans.
Le diabète est une maladie grave puisqu’il peut
engendrer la survenue de complications cardiovasculaires
(micro et macrovasculaires) jusqu'à des comas. Ceuxci sont principalement dus à des traitements inadaptés,
à des maladies associées, à l'avancement en âge ou à
des évènements brutaux (infection sévère, choc).
De plus, le diabète est à l’origine de complications à
long terme pouvant être la source de graves handicaps
altérant considérablement la qualité de vie.
Ces complications sont occasionnées par une atteinte
des vaisseaux, qui peut être de 2 types :
- Atteinte des gros vaisseaux visibles à l'œil nu
comme les artères coronaires qui irriguent le cœur :
ce sont les macroangiopathies ;
- Atteintes des microvaisseaux (visibles seulement
au microscope) spécifiquement au niveau du rein,
de la rétine et certains nerfs périphériques : on
parle de microangiopathies.
(>> Voir Mieux comprendre en image p.11)
1. ANAES. Principes du dépistage du diabète de type II, février 2003.
12. AFSSAPS – HAS / Traitement médicamenteux du diabète de
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Les organes ainsi touchés sont :
• Le système cardiovasculaire
Le risque de maladies cardiovasculaires est de 2 à
3 fois plus élevé chez les diabétiques que dans
l'ensemble de la population (3).
L'atteinte des artères coronaires
est corrélée à l'ancienneté du
diabète mais surtout à
l'équilibre du diabète. En effet,
un diabétique mal équilibré
présente un risque beaucoup
plus important de développer
à terme une maladie coronaire
qu'un diabétique parfaitement
équilibré.
Cette atteinte coronaire est due
à une athérosclérose et peut s'exprimer sous la
forme d'angine de poitrine (angor) et parfois
d'infarctus du myocarde.
Cette athérosclérose est engendrée par
l’hyperglycémie chronique, mais peut aussi être
aggravée si des facteurs comme le tabagisme, des
troubles lipidiques ou une hypertension artérielle
sont associés.
La manifestation la plus courante est la douleur
angineuse. Cependant, elle est parfois atténuée,
voire absente. En effet, plus de 30% des infarctus
du myocarde sont silencieux chez les diabétiques.
C’est pourquoi il est important de faire pratiquer
un bilan cardiovasculaire annuel lorsque l’on est
atteint de diabète (2).
Les artères cérébrales peuvent également être
touchées et donner lieu à des accidents vasculaires
cérébraux.
De même, on peut assister à l’apparition d’artérite
(inflammation des parois des artères) des membres
inférieurs due à l’atteinte des artères situées au
niveau des jambes.
• Les yeux
Le diabète sucré provoque des occlusions des petits
vaisseaux capillaires de la rétine, une ischémie
(absence d'irrigation) de zones de la rétine et des
hémorragies.
7
Cette éventuelle atteinte
de la rétine implique de
faire réaliser un examen
ophtalmologique annuel,
même en l'absence de
troubles visuels, afin de
détecter la survenue de
telles complications.
Malgré les recommandations pour améliorer le suivi
des diabétiques de type II, il semble que moins de
4 diabétiques sur 10 auraient consulté un
ophtalmologiste en 2004 (4).
La rétinopathie diabétique est aujourd'hui la
première cause de cécité avant l’âge de 50 ans (2).
Globalement, on peut estimer qu’après 15 années
de diabète, 2% des diabétiques perdent la vue et
10% souffrent de malvoyance (2).
• Les nerfs
Le risque d’atteinte nerveuse augmente en fonction
de la durée du diabète, mais également de son
mauvais équilibre.
Les atteintes des nerfs sont essentiellement dues à
une ischémie ; c’est-à-dire une mauvaise irrigation
sanguine de ceux-ci.
La neuropathie périphérique touche surtout les
membres inférieurs et entraîne des douleurs, des
crampes, une diminution de la sensibilité, ainsi que
des plaies (mal perforant plantaire).
Les pieds du diabétique sont particulièrement à
surveiller. En effet, la perte de la sensibilité au niveau
des pieds peut transformer un simple traumatisme
indolore pour le patient en un mal perforant
plantaire. Celui-ci peut alors être à l’origine de
complications redoutables comme l'amputation.
2. Grimaldi André. EMC référence diabète de type 2
3. Diabètes Atlas résumé, seconde édition 2003. Fédération
international diabète.
4. INPES. Rencontre presse. Prévention des complications du diabète.
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Aujourd'hui, 20 à 25% des diabétiques en France
seront touchés au moins une fois dans leur vie par
une lésion du pied.
En effet, les pieds du diabétique sont susceptibles de
développer des troubles cutanés pouvant être graves
et aboutir à des amputations (5).
Le coût des complications du pied diabétique se chiffre
à presque 381 millions d'euros en France
(hospitalisation, amputation, suivi ambulatoire) (6).
La neuropathie peut aussi affecter le système nerveux
autonome.
Plusieurs organes ou systèmes sont ainsi touchés et
l’on peut voir apparaître des troubles digestifs, des
diarrhées, ou encore des troubles du rythme cardiaque,
une hypotension, ainsi que des troubles mictionnels
et des troubles sexuels (l’impuissance touche en effet
environ 50% des hommes diabétiques) (2).
• Les reins
La capacité de filtration du rein
est altérée et entraîne une
glomérulopathie. On assiste à une
accumulation de déchets dans le
sang ainsi qu’à une élimination
anormale de certaines substances
dans les urines (albumine par
exemple).
Cette glomérulopathie évolue au fil des années et
peut aboutir au stade d’insuffisance rénale chronique
puis terminale.
La dialyse ou la transplantation rénale sont à ce
stade les deux seules alternatives pour permettre
au sang d’être filtré.
La néphropathie diabétique se développe chez
environ 8% des personnes atteintes de diabète de
type II (7).
Rappelons que la néphropathie diabétique est la
principale cause d'insuffisance rénale dans les pays
développés. A l'heure actuelle, 30 à 50% des
personnes qui atteignent le stade d'insuffisance
rénale terminale dans les pays occidentaux sont
atteintes de diabète et plus généralement de diabète
de type II (7).
De plus, les diabétiques représentent 20 à 50% de
toutes les personnes sous dialyse (7).
8
PRISE EN CHARGE
La précocité du diagnostic et de la prise en charge ainsi
que la globalité des actions thérapeutiques conditionnent
le pronostic des patients afin de prévenir l'apparition
ou l'évolution des complications.
La prise en charge thérapeutique du diabète de type II
doit : (12)
- être précoce
- être globale
- viser à normaliser la glycémie et à corriger l’ensemble
des facteurs de risque cardiovasculaire amendables ;
- être adaptée à chaque patient en étant modulée
selon l’âge physiologique, les comorbidités, la
sévérité et l’ancienneté du diabète ;
- s'appuyer sur la participation active du patient*
- et faire appel à la complémentarité des différents
professionnels de santé.
*(mesures d’hygiène de vie, arrêt du tabac, exercice physique, prise en
charge pondérale, observance médicamenteuse).
• Mesures hygiéno-diététiques
Dans un premier temps, ces règles peuvent être les
seuls éléments du traitement. On recherchera un bon
équilibre alimentaire, une augmentation de l’activité
physique et une réduction du poids si nécessaire.
2. Grimaldi André. EMC référence diabète de type 2
5. Alfediam : http://www.alfediam.org/membres/recommandations/
alfediam-pied.asp
6. Haut Comité de la santé publique. Rapport du groupe de travail
Diabètes. Prévention, dispositif de soins et éducation du patient.
Ministère de l'emploi et de la solidarité, Paris, 1998.
7. Diabetes Voice. Les reins en question. Volume 48. Août 2003.
12. AFSSAPS – HAS / Traitement médicamenteux du diabète de
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- L'alimentation
Dans le traitement du diabète de type II, la perte
de poids est souvent indispensable. Suivant les
pathologies éventuellement associées, le
médecin nutritionniste ou le diététicien établit
un programme alimentaire spécifique selon le
surpoids, l'activité physique et l'âge du patient.
L'alimentation du diabétique doit être équilibrée
et comporter des glucides (environ 50% de
l’apport énergétique total), des lipides (35%),
des protéines (15%).
Le diabétique se limitera à 3 repas par jour et
proscrira le grignotage.
Les sucres rapides seront supprimés (boissons
sucrées, confitures, confiseries, glaces).
Les glucides doivent surtout provenir d'aliments
amylacés comme le riz, les pâtes, le pain, les
légumes secs. Ces apports seront répartis entre
les différents repas.
Les graisses, elles, seront limitées de préférence
aux graisses d'origine végétale.
En effet, un régime hypocalorique permet de
réduire plus facilement le surpoids.
(>> Voir conseils de tous les jours p.13)
- L'activité physique
Une activité physique régulière (marche, vélo,
natation, gymnastique) permet d'abaisser la
glycémie et favorise la perte de poids. Ainsi, une
pratique sportive pluri-hebdomadaire aidera
l'organisme à utiliser efficacement le sucre
présent dans le sang et à stabiliser le poids.
Si après six mois ces mesures hygiéno-diététiques
s'avèrent insuffisantes pour équilibrer la glycémie,
l'instauration d'un traitement médicamenteux devient
alors nécessaire. Il est indispensable de poursuivre
en parallèle les efforts alimentaires et sportifs.
• Traitements médicamenteux
- Antidiabétiques oraux (ADO)
Selon l'état de la personne, le médecin décidera
du traitement requis.
Il existe cinq classes principales d'antidiabétiques
oraux :
- Les biguanides qui agissent notamment contre
la résistance à l’insuline en diminuant la
production hépatique du glucose
- Les sulfamides hypoglycémiants qui stimulent
la sécrétion d’insuline (insulinosécréteurs)
- Les glinides qui sont également insulinosécréteurs
- Les inhibiteurs des alpha-glucosidases qui
ralentissent la digestion des sucres (glucides
complexes)
- Les thiazolidinediones (ou glitazones) qui
améliorent la sensibilité à l’insuline en réduisant
la résistance à l'insuline et améliorent la
fonction bétacellulaire du pancréas.
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• Les Insulines
Un diabétique de type II peut avoir recours de façon
transitoire à l’utilisation de l’insuline en cas de
grossesse ou d’infection sévère par exemple.
En revanche, si le régime alimentaire ou le traitement
oral ne suffisent plus à maintenir l'équilibre du
diabète ou si le malade développe une insulinodéficience, l'injection d'insuline s'avère alors
nécessaire.
• Nouvelle classe thérapeutique : les incrétines
et les incrétino-mimétiques (17)
Le GLP1 (Glucagon-Like Peptide 1) est une hormone
gluco-incrétine sécrétée par les cellules du jéjunum
et de l'iléon en réponse à une prise alimentaire
stimulant la sécrétion d’insuline et en freinant ainsi
la production hépatique de glucose. Il ralentit la
vidange gastrique et aurait un effet central direct
sur la satiété. Mais cette hormone naturelle a une
demi-vie très courte car elle est très rapidement
dénaturée par une enzyme (appelée dipeptidylpeptidase-4 ou DPP-4).
Deux types de traitements ont été développés :
- Les incrétino-mimétiques ou analogues
du GLP-1 : ces molécules résistent à l'action de
l'enzyme DPP-4. Elles améliorent ainsi le contrôle
glycémique des patients et présentent des effets
bénéfiques sur le poids
- Les inhibiteurs de DPP-4 : ces molécules
prolongent la durée de vie du GLP-1 naturel en
retardant sa dégradation.
L’insuline représente une part croissante dans le
traitement du diabète. En effet, en 2005, 23,9 %
des diabétiques étaient traités par insuline seule ou
associée contre 21,0 % en 2000. Les personnes
diabétiques ont été plus souvent prises en charge
à 100 % par l’Assurance maladie au titre d’une
affection de longue durée (ALD30)* en 2005 (79,3 %)
qu’en 2000 (75,2 %).(15)
* Le dispositif des affections de longue durée a été mis en place dès
la création de la sécurité sociale afin de permettre la prise en charge
des patients ayant une maladie chronique comportant un traitement
prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse. Depuis 1987,
une liste de trente affections (ALD30) ouvre droit à une exonération du
ticket modérateur (tumeurs malignes, diabète, maladies psychiatriques
de longue durée, maladie coronaire, etc.)
10
• Le coût du diabète
En 2000, les prescriptions délivrées et les soins
donnés aux malades diabétiques s'élevaient à 5,71
milliards d’euros, dont 58 % pour des soins effectués
en médecine de ville.
Le coût moyen annuel du diabète par malade
s’élevait à 3914 euros en 2000, soit une
augmentation de 234 euros par rapport à 1998 (8).
En 2005, le coût du traitement antidiabétique par
patient était de 312€ (± 11€). En 2000, il était de
237€ (± 9€), ce qui correspond à une augmentation
de 31,8 % en cinq ans et à une évolution annuelle
moyenne de 5,7 %. Au coût du traitement par
antidiabétique s’ajoutait le coût du traitement des
facteurs de risque cardiovasculaire. Pour l’année
2005, ce dernier était de 448€ par patient, ce qui
portait à 759€ le coût du traitement médicamenteux
du diabète et des facteurs de risque cardiovasculaire,
soit une augmentation de 41,1 % en cinq ans
(tableau VI). Sur l’ensemble des diabétiques de la
France métropolitaine, tous régimes d’assurance
maladie confondus, on estime que le coût du
traitement médicamenteux est passé, entre 2000
et 2005, de 0,9 à 1,8 milliard d’euros.(15)
8. Ricordeau P., Weil A., Vallier N., Bourrel R., Guilhot J., Fender P.,
Allemand H., Prévalence et coût du diabète en France métropolitaine
: quelles évolutions entre 1998 et 2000 ? Revue médicale de
l’Assurance Maladie volume 33 n°4 / octobre – décembre 2002
15. Kusnik-Joinville O., Weil A., Salanave B., Rocordeau P., Allemand
H., Diabète traité : quelles évolutions entre 2000 et 2005, Pratiques
et Organisations des Soins, volume 38 n°1/ janvier-mars 2007.
17. Revue Médicale Suisse N° 3114 publiée le 06/06/2007, M. Egli
J. Ruiz, Traitement du diabète de type 2 : qu’attendre des analogues
du GLP-1 et inhibiteurs de la DPP-4.
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Dossier Santé : Le diabète de type II
• Mieux comprendre en image
ANATOMIE DE L’APPAREIL DIGESTIF
PRINCIPALES COMPLICATIONS DU DIABÈTE
Cerveau et circulation cérébrale
(maladie cérébrovasculaire)
Yeux
(rétinopathie)
Cœur et circulation coronarienne
(maladie coronarienne)
Reins
(néphropathie)
Foie
Estomac
Vésicule biliaire
Pancréas
Côlon
Intestin grêle
Système nerveux périphérique
(neuropathie)
Membres inférieurs
(maladie vasculaire périphérique)
Pied diabétique
(ulcère et amputation)
RÉSISTANCE À L’INSULINE ET HYPERGLYCÉMIE
Prise de nourriture
Glycémie normale
Le glucose est utilisé
par les cellules
Individu sain
vaisseau sanguin
Sécrétion d’insuline
par le pancréas
Insuline
Les cellules détectent l’insuline
et capturent alors le glucose.
Les cellules ne détectent pas l’insuline
et capturent alors peu le glucose
Glucose
Hyperglycémie
Le glucose n’est pas ou peu utilisé
par les cellules et s’accumule dans
les vaisseaux sanguins.
11
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Dossier Santé : Le diabète de type II
• Examens expliqués
• Glycémie
La glycémie correspond au taux de sucre (glucose)
dans le sang. Elle est déterminée par simple prise de
sang à jeun.
• Hémoglobine glyquée ou HbA1c
C'est le dosage de référence pour juger de l'équilibre
du diabète. Il est obtenu à l'aide d'une prise de sang
pour laquelle il n'est pas nécessaire d'être à jeun.
Il reflète le niveau moyen de la glycémie au cours des
2 derniers mois. Plus la glycémie était élevée, plus le
taux d'hémoglobine glyquée sera haut.
La valeur peut varier modérément d'un laboratoire à
l'autre, c’est pourquoi il est important de faire le
dosage toujours au même endroit.
Le but du traitement est de normaliser la glycémie
afin de diminuer le risque d’apparition de
complications. En effet, plus le niveau de l'HbA1c est
élevé, plus le risque de développer des complications
est important.
L'objectif optimal est donc d'obtenir un taux d’HbA1c
inférieur à 6,5% (12).
Si un taux est supérieur à 6,5%, votre médecin pourra
envisager une modification de votre traitement.
A savoir que quelque soit le niveau de départ, toute
amélioration de l'HbA1c, même minime, réduit le
risque de développer ou d'aggraver ces mêmes
complications.
• Fond d’œil
C’est un examen consistant à observer le fond de
l'œil, représenté par la rétine, avec un ophtalmoscope,
après dilatation de la pupille par un collyre.
Il permet d’observer la présence de complications
dues au diabète.
• Electrocardiogramme (ECG)
C’est un examen consistant en l’enregistrement de
l’activité électrique du cœur.
Le médecin dispose des électrodes sur la poitrine et
les 4 membres du patient, qui est en position allongé.
Les électrodes sont enduites d’un gel salé pour mieux
transmettre l’activité électrique du cœur. Le tracé
électrique apparaît alors simultanément sur un papier.
• Albuminurie
C’est la concentration urinaire d’une protéine appelée
albumine. Il permet de déterminer la présence d’une
insuffisance rénale. Il est souvent effectué sur un
prélèvement urinaire du matin.
Une microalbuminurie est l’augmentation légère mais
tout de même pathologique de l’albumine dans les
urines.
• Créatininémie
Il s’agit du dosage de la créatinine dans le sang. Si
le taux est élevé, cela signifie que la fonction rénale
est perturbée.
12
12. AFSSAPS – HAS / Traitement médicamenteux du diabète de
type 2 – Recommandations de bonne pratique – novembre 2006
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Dossier Santé : Le diabète de type II
• Conseils de tous les jours
Le surpoids ou l’obésité sont des facteurs de risque de
complications chez le patient souffrant de diabète de
type II.
(>> Voir calcul de l’indice de masse corporelle p.13,
>>Voir calcul rapport taille/hanches p.14)
Par conséquent, du point de vue diététique, celui-ci
devra veiller quotidiennement à ce que son alimentation
ne vienne pas aggraver cet état. Au contraire, le but
recherché sera une perte de poids.
Pour cela, il convient de suivre les conseils suivants :
- arrêt du grignotage entre les repas
- diminution de l’apport calorique d’environ 15 à
30% (selon le nombre de kilos à perdre) : un
programme alimentaire pourra être envisagé avec
un diététicien.
Dans le but de renforcer cette lutte contre le surpoids,
il est important que le diabétique de type II maintienne
une activité physique régulière.
Cette pratique sportive permet en effet de diminuer la
glycémie puisque l’organisme utilise plus efficacement
le sucre présent dans le sang.
Le patient souffrant de diabète de type II devra, le cas
échéant, veiller à bien suivre son traitement
médicamenteux prescrit par son médecin. Il évitera
ainsi des variations importantes de sa glycémie.
La prescription de l’autosurveillance glycémique au
moyen d’un lecteur de glycémie n’est pas systématique.
Sa prescription et son utilisation aideront le médecin
dans ses choix thérapeutiques, en accord avec le patient
et son entourage (11).
- diminution de la consommation de graisses
alimentaires
- diminution de la consommation de boissons
alcoolisées et de boissons sucrées (sodas, jus
fruits…)
- respecter la répartition suivante :
- 15% protéines
- 35% lipides (en favorisant les acides gras
insaturés)
- 50% glucides
- privilégier les aliments à index glycémique faible
ou moyen, c’est-à-dire inférieur à 65.
(>>Voir tableau de l’index glycémique p.14)
- manger des aliments riches en fibres à chaque
repas
- privilégier les aliments cuits à la vapeur ou grillés,
plutôt que les plats en sauce ou frits.
13
• Calcul de l’indice de masse corporelle (9)
L’indice de masse corporelle est un indice permettant
d’apprécier le degré d’obésité d’une personne, et ainsi
déterminer si ce surpoids peut occasionner un risque
pour la santé.
Pour calculer votre IMC, vous devez effectuer le calcul
suivant :
IMC = poids (kg) / [Taille (m)]2
9. Obésité : Prévention et prise en charge de l’épidémie mondiale
–
Rapport
d’une
consultation
de
l’OMS
http://whqlibdoc.who.int/trs/WHO_TRS_894_fre.pdf
11. Guide affection de longue durée. Prise en charge du diabète.
Diabète de type 2 – mai 2006. Site internet HAS : http://www.hassante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/06-096_has_001032_2006_09_11__16_23_52_891.pdf
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Dossier Santé : Le diabète de type II
Si votre résultat est :
- Inférieur à 18,5 kg/m2: Vous êtes en insuffisance
pondérale.
- Entre 18,5 - 24,9 kg/m2 : Votre poids est normal.
- Entre 25 - 29,9 kg/m2 : Vous êtes en surpoids.
Vous devez stabiliser votre poids par un régime
alimentaire sain et des exercices physiques.
- Entre 30 – 39,9 kg/m2 : Vous êtes en surpoids
modéré. Vous devez consulter votre médecin afin
qu’il fasse le bilan et envisage avec vous les
méthodes de perte de poids, ainsi que les éventuels
traitements possibles.
- Supérieur à 40 kg/m2 : Attention, vous avez un
surpoids très important. Vous devez consulter
votre médecin au plus vite et perdre du poids.
• Calcul du rapport taille/hanche (18,19)
Cette mesure permet d’apprécier la répartition du
tissu adipeux et de déterminer si elle est de type :
- androïde c’est-à-dire au niveau de l’abdomen et
du thorax
- gynoïde c’est-à-dire au niveau des cuisses et
des fesses
Le calcul est le suivant :
RTH = Taille / Hanche
Le résultat doit être :
- inférieur à 0,80 chez la femme
- inférieur à 0,95 chez l’homme
Si votre résultat est supérieur aux normales ci-dessus,
la répartition des graisses est de type androïde, ce
qui signifie que vous présentez un risque accru de
développer une maladie cardiovasculaire. Parlez-en
à votre médecin.
• Index glycémique (10)
Il s’agit du pouvoir sucrant des aliments.
Il est préférable de privilégier les aliments à index
glycémique faible ou moyen.
14
Aliments ayant un IG faible
Cacahuètes
Yaourt 0% édulcoré
Cerise
Fructose
Pamplemousse
Lentilles rouges bouillies
Haricots rouges bouillis
Lait entier
Pomme sèche
Haricots noirs bouillis
Lentilles vertes et brunes bouillies
Pêche au naturel
Abricots secs
Lait de soja
Pois cassé bouilli
Lait écrémé
Pois chiche bouilli
Yaourt 0% sucré
Cacahuètes enrobées de chocolat
Lait aromatisé chocolat
Vermicelle
Poire
Poisson pané
Pomme
Raviolis à la viande
Prunes
Jus de pomme sans sucre ajouté
Barre Snickers
Pois chiche en conserve
Pêche
Pudding
Orange
Barre twix
Cappellini
Pâtes
Jus d'ananas sans sucre ajouté
Jus d'orange
Lactose
Raisin
Boulgour
Jus de pamplemousse s/sucre ajouté
Marmelade
Carottes en conserve
Chocolat
Flocons d'avoine
14
14
22
23
25
26
27
27
29
30
30
30
31
31
32
32
33
33
33
34
35
38
38
38
39
39
40
41
42
42
43
44
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45
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Tortellini au fromage
All Bran Kellogg's
Confiture de fraise
Haricots rouges en conserve
Kiwi
Spécial K Kellogg's
Patate douce bouillie
Chips
50
51
51
52
52
54
54
54
Aliments ayant un IG moyen
Banane
Cocktail de fruits au naturel
Maïs doux en conserve
Semoule
Muesli
Riz brun
Smacks Kellogg's
Abricots frais
Pita
Pâte à tartiner
Miel
Papaye
Pêche au sirop
Riz Basmati
Muffin
Pizza au fromage
Crème glacée
Pain hamburger
Pomme de terre : nouvelle (moyenne)
Coca-cola
Abricots au sirop
Betteraves
Raisins secs
Barre Mars
Melon
Pain de seigle
Saccharose
Semoule de couscous
Ananas
Croissant
Fanta
Gnocchi
Tacos
Pain complet
Pain blanc
Pomme de terre : bouillie (moyenne)
55
55
55
55
56
56
56
57
57
33
58
58
58
58
59
60
61
61
61
63
64
64
64
65
65
65
65
65
66
67
68
68
68
69
70
70
Aliments ayant un IG fort
Millet
Pastèque
Rutabaga
Boisson énergétique de l'effort
Frites
Fèves
Bonbons gélifiés
Pomme de terre : purée (moyenne)
Rice Krispies Kellogg's
Corn flakes
Pomme de terre : purée instantanée
Riz cuisson rapide
Pomme de terre : au four (moyenne)
Pain sans gluten
Baguette parisienne
Dattes
Maltose (maltodextrine)
D'après Brand - Miller (Glucose = 100°)
71
72
72
75
75
79
80
81
82
84
86
87
89
90
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• Evénements à retenir
JOURNÉE MONDIALE DU DIABÈTE
Elle est organisée par la Fédération
Internationale du Diabète (FID) et
soutenue par l'Organisation Mondiale
de la Santé (OMS). Elle a lieu chaque
année le 14 novembre.
Elle est célébrée dans le monde entier
par les 185 associations membres de
la Fédération Internationale du Diabète.
Des activités sont organisées :
- Emissions de radio et de télévision
- Manifestations sportives
- Tests de dépistage gratuits
- Réunions d’information du public
- Campagnes d’affichage (posters et dépliants)
- Ateliers et expositions sur le diabète
- Conférences de presse
- Articles dans la presse
- Activités pour enfants et adolescents
Chaque année la Journée Mondiale du Diabète est
centrée sur un thème qui fait l’objet d’une attention
particulière. Le thème de la campagne 2008 a été le
diabète chez les enfants et adolescents :
- améliorer la sensibilisation au fléau des jeunes
atteints de diabète dans les régions pauvres et
dans les communautés défavorisées.
- réduire l’incidence globale de l’acidocétose
diabétique chez les enfants au moment du
diagnostic.
- doubler le nombre de programmes nationaux du
diabète ciblant la prévention du diabète chez les
enfants.
- sensibiliser les principaux décideurs dans le domaine
de la santé et de l’éducation, ainsi que les
organismes gouvernementaux responsables de la
planification urbaine, des politiques alimentaires
et de la promotion de l’activité physique.
16
CONGRES MONDIAL DU DIABÈTE
Il aura lieu du 18 au 22 octobre 2009 à Montréal.
Le 20ème Congrès Mondial du Diabète, 18-22 octobre
2009, sera organisé à Montréal en collaboration avec
l’Association Canadienne du Diabète (CDA) et Diabète
Québec (DQ), deux associations membres de la FID. Il
offrira une plateforme unique pour faire le point sur le
progrès réalisé près de 3 ans depuis l’adoption de la
Résolution 61/225 sur le diabète. Pour la première fois,
toutes les organisations actives dans le domaine du
diabète ont joint leurs forces dans un mouvement
unique, «Unis pour le Diabète», pour revendiquer ainsi
la reconnaissance officielle du diabète comme une
condition majeure ayant de sérieuses répercussions au
niveau global.
Le congrès est l’occasion d’échanges internationaux
sur les toutes dernières découvertes scientifiques ainsi
que sur les progrès réalisés dans des domaines plus
pratiques tels que l’éducation et la sensibilisation au
diabète. Le programme est le seul à travers le monde
à aborder un large éventail de disciplines et de questions
en rapport avec le diabète : recherche fondamentale,
progrès cliniques, éducation et soins, organisation
sanitaire, épidémiologie et santé publique, vivre avec
le diabète, le diabète en Afrique.
Ce congrès consacré au diabète, accueille en moyenne,
8 000 à 10 000 participants, 400 conférenciers et 2 500
résumés.
Le Congrès Mondial du Diabète fait partie des plus
grands congrès médicaux mondiaux et attire non
seulement des professionnels de la santé comme des
médecins généralistes, des chercheurs, des infirmières,
des éducateurs, mais encore des personnes atteintes
du diabète, des délégués des associations membres de
la FID et des représentants de la presse.
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Dossier Santé : Le diabète de type II
ALFEDIAM : ASSOCIATION DE LANGUE FRANÇAISE
POUR L’ÉTUDE DU DIABÈTE ET DES MALADIES
MÉTABOLIQUES
C’est le Référent français scientifique en
Diabétologie et Maladies Métaboliques également
référent en Santé Publique et en formation
continue.
Les activités de l'ALFEDIAM, en tant que référent
scientifique, visent à promouvoir la recherche et la
connaissance grâce à un Congrès Annuel, une Journée
Thématique annuelle, l'attribution de Bourses de
Recherche et toutes autres activités décidées par le
Conseil d'Administration ou le Conseil Scientifique.
Le congrès en 2009 a lieu à Strasbourg du 17 mars au
20 mars et regroupe en moyenne près de 4000
spécialistes. Une journée durant le congrès est consacrée
aux activités paramédicales
L'ALFEDIAM est un interlocuteur privilégié de la
Diabétologie auprès des Ministères, des autorités de
tutelle et des caisses de la Sécurité Sociale.
L'ALFEDIAM, par l'intermédiaire de son président et de
la présidente de la branche paramédicale, contribue à
l'organisation des réseaux et filières de soins en
diabétologie, à la mise en place des procédures
d'accréditation en matière de soins et de pédagogie, à
l'élaboration du dossier de soins informatisé, à
l'amélioration de la prise en charge paramédicale du
diabète en milieu libéral.
Par l'intermédiaire de son site www.alfediam.org,
l'ALFEDIAM souhaite contribuer à la formation de tout
acteur de santé intéressé par le diabète, par la production
de textes d'actualité, de revues bibliographiques, de
supports pédagogiques à télécharger et par tout autre
moyen aidant à une meilleure prise en charge du diabète.
Des liens forts de partenariat existent entre l'ALFEDIAM
et l'association française des diabétiques (AFD) avec
de nombreuses actions communes, soit dans le dialogue
avec les pouvoirs publics soit vis à vis des patients.
Le président de l'ALFEDIAM préside le Conseil Supérieur
du Diabète qui regroupe les principales associations
impliquées en Diabétologie.
17
• Questions
Mon père est diabétique de type 2 depuis l’âge
de 50 ans. Ai-je des risques d’être moi-même
diabétique ?
Il est vrai que le fait d’avoir un parent diabétique est
un facteur de risque pour le développement d’un diabète.
En revanche, ce risque peut-être diminué si vous évitez
de prendre du poids et si vous respectez des règles
hygiéno-diététiques simples que sont une alimentation
équilibrée et une activité physique régulière.
Je suis diabétique et ma glycémie est souvent audessus des valeurs normales et mon taux d’HbA1c
également. Vais-je obligatoirement développer
des complications liées au diabète ?
Il est effectivement important d’essayer d’équilibrer
votre diabète et de maintenir une glycémie dans les
valeurs normales pour éviter la survenue de
complications.
Mais sachez que toute amélioration de l'HbA1c, même
minime, réduit le risque de développer ou d'aggraver
ces mêmes complications.
Je suis diabétique et présente un surpoids. Je
prends des médicaments pour équilibrer mon
diabète. Est-il en plus nécessaire de faire attention
à mon alimentation ?
Absolument. Les médicaments ne représentent qu’une
partie du traitement. Il est indispensable de poursuivre
les efforts alimentaires et l’activité physique afin de
perdre du poids. Ainsi, vous diminuez les risques de
survenue de complications graves.
Mon médecin m’a diagnostiqué un diabète de
type II. Pourtant, je ne ressens aucun symptôme.
Suis-je vraiment malade ?
Oui. En effet, le diabète de type 2 est une maladie
insidieuse qui évolue de façon silencieuse. Il est vrai
qu’il n’y a pas systématiquement de signe de la maladie,
au moins au début. Pourtant, il faut vraiment la prendre
en considération car le risque d’apparition de
complications graves est inévitable si vous ne faites
pas baisser votre glycémie.
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Dossier Santé : Le diabète de type II
Je suis habitué à marcher pieds nus dans ma
maison mais depuis que je suis diabétique, mon
médecin m’a recommandé de toujours porter des
chaussures. Pourquoi ?
Le risque de développer un mal perforant est
effectivement un risque majeur chez le diabétique. En
effet, une personne souffrant de diabète peut à plus
ou moins long terme voir sa sensibilité au niveau des
pieds diminuée. Ainsi, une petite blessure au pied peut
se produire sans que le diabétique s’en rende compte.
Elle peut très vite dégénérer, s’infecter, et même évoluer
vers une plaie nécessitant l’amputation.
• Glossaire
• Albumine : Protéine servant au transport de
nombreuses substances dans le sang.
• Angine de poitrine = Angor : Douleur oppressante
due à une obstruction partielle des artères coronaires
qui irriguent le muscle cardiaque. Elle peut se
manifester dans la poitrine, les bras ou la mâchoire.
• Asthénie : Etat de fatigue.
• Athérosclérose : Vieillissement et rétrécissement
des artères, dus notamment à des dépôts de
cholestérol, formant des plaques d’athérome.
• Auto-immun : Mécanisme par lequel les cellules du
système immunitaire (anticorps) s'attaquent sans
raison à certains organes comme s'il s'agissait de
corps étrangers.
• Cécité : Perte complète de la vue.
• Comorbidités : Présence de plus d'une maladie ou
autre affection chez une même personne à un même
moment.
• Créatinine : Il s’agit d’une protéine. Son dosage dans
le sang et dans les urines permet d’évaluer la fonction
rénale.
• Diabète gestationnel : Épisode de diabète survenant
durant la grossesse et disparaissant après l’accouchement.
18
• Diabète InsulinoDépendant (DID) ou Diabète de
type I : Diabète dû à une carence en insuline,
consécutive à la destruction des îlots bêtas du pancréas
par un processus auto-immun.
• Diabète Non InsulinoDépendant (DNID) ou
Diabète de type II : N’est pas dû à une carence en
insuline, par opposition au diabète insulinodépendant.
• Dialyse : Procédé d'épuration du sang en cas
d'insuffisance rénale grave, assurée par l'emploi d'un
rein artificiel c’est-à-dire un appareil se substituant
au fonctionnement normal des reins pour épurer le
sang.
• Fonction bétacellulaire : Fonction des cellules bêta
des îlots de Langerhans au niveau du pancréas. Cette
fonction est la sécrétion d'insuline. Lorsque cette
fonction est déficiente, l'insuline ne peut plus être
secrétée normalement, en particulier lors des prises
alimentaires, et la glycémie augmente.
• Glomérulopathie : Affection du rein due à une
atteinte des glomérules (pelotons de petits vaisseaux
artériels entourés d’une capsule et constituant
l’élément initial du néphron, unité anatomique du
rein où a lieu la filtration du sang).
• Glucose : Sucre présent naturellement dans
l'organisme, et pouvant être apporté par
l’alimentation.
• Glycémie : Taux de sucre dans le sang.
• Glycorégulation : Régulation du métabolisme des
glucides destinée à maintenir un taux constant de
sucre dans le sang.
• Hyperglycémie : Taux de sucre dans le sang audessus de la normale.
• Hypertension artérielle : ou HTA, est définie par
une pression artérielle trop élevée.
• Index glycémique : Effet hyperglycémiant d’un
aliment (= pouvoir sucrant).
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Dossier Santé : Le diabète de type II
• Indice de Masse Corporelle (IMC) : Formule
permettant d'évaluer la proportion de graisse chez
une personne.
• Infarctus du myocarde : Destruction d'une partie
du muscle cardiaque (myocarde), privé de sang par
obstruction de ses artères.
• Insuline : Hormone sécrétée par le pancréas qui
diminue le taux de sucre dans le sang et permet son
utilisation par les organes.
L'insuline est le traitement de référence du diabète
de type I et est parfois utilisé dans le diabète de type
II. Les insulines actuellement utilisées sont obtenues
par biotechnologie. Les différentes insulines disponibles
diffèrent uniquement par leur délai et leur durée
d'action.
• Insulino-résistance : État pendant lequel certains
organes empêchent l’entrée de l’insuline dans la
cellule.
• Insulino-déficience : État pendant lequel l’organisme
a puisé toutes ses ressources en insuline et ne peut
plus en produire.
• Ischémie : Diminution ou arrêt temporaire de la
vascularisation d'une région.
• Macroangiopathie : Atteinte des gros vaisseaux
comme par exemple les coronaires (artères du cœur)
et pouvant entraîner un infarctus.
• Microangiopathie : Atteinte des petits vaisseaux
(capillaires) notamment ceux localisés au niveau des
yeux, des reins et des nerfs.
• Morbimortalité : C’est le cumul de la morbidité et
de la mortalité pour une pathologie donnée, c'est-àdire la représentation du ou des facteurs de risque
pour une pathologie.
19
• Obésité androïde : Obésité dans laquelle la surcharge
graisseuse se situe au niveau du haut du corps.
• Rétinopathie : Affection de la rétine c’est-à-dire de
la membrane qui tapisse le fond de l’œil. Elle est
formée de cellules nerveuses réceptionnant les
sensations visuelles qui sont reliées au nerf optique.
• Système nerveux autonome : Le système nerveux
autonome assure le maintien et l'entretien des
fonctions vitales.
• Tissus adipeux : Tissus graisseux.
• Traitement hypolipémiant : Traitement qui permet
de diminuer le taux de graisses dans le sang.
• Triglycéridémie : Taux de triglycérides dans le sang.
Les triglycérides sont des graisses stockées qui
constituent la principale réserve d’énergie du corps.
• Adresses utiles
• Association Française des Diabétiques
Email : [email protected]
Site : http://www.afd.asso.fr
• Fédération Internationale du Diabète (FID)
Site : http://www.idf.org
• Union des maisons du diabète de la nutrition et
du cœur
Site : http://www.maison-diabete.info
• Diabète BD
Site : http://www.diabetebd.fr/
• Site consacré à l'obésité
Site : http://www.obesite.com
• Néphropathie : Terme désignant les maladies du rein.
• Site de la Ligue des Diabétiques de France
Site : http://www.diabetenet.com/
• Neuropathie périphérique : Lésion des nerfs
périphériques due au diabète. Elle se traduit par des
troubles de la sensibilité cutanée à type de sensations
de fourmillements, de brûlures et de pincements.
• Association de langue française pour l‘étude du
diabète et des maladies métaboliques
Site : http://www.alfediam.org/
diabete v4.qxp
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Dossier Santé : Le diabète de type II
• Testez vos connaissances
1°) Le diabète de type II est en constante progression
dans le monde, et touche de plus en plus d’enfants.
Faux
Vrai
2°) En France, 90 % des personnes atteintes de diabète
souffrent d'un diabète de type II.
Faux
Vrai
3°) Les facteurs environnementaux comme une
mauvaise alimentation et la sédentarité favorisent
la survenue du diabète de type II.
Faux
Vrai
4°) Les valeurs normales de l’HbA1c se situent entre 4
et 6%.
Faux
Vrai
5°) Le diabète de type II peut provoquer une perte totale
de la vue.
Faux
Vrai
6°) Avec un traitement médicamenteux pour mon
diabète, je peux manger ce que je veux.
Faux
Vrai
Réponses :
- 1°/Vrai - 2°/Vrai - 3°/Vrai - 4°/Vrai- 5°/Vrai - 6°/Faux
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